Le ministère de l'Economie va mettre à jour les fichiers de logements qui ne l'ont plus été depuis 50 ans afin de tenir compte des éléments de confort comme l'eau courante ou l'électricité. Or ces éléments sont susceptibles d'accroître la superficie théorique du logement dans le calcul de la taxe foncière.
00:00Oui, je suis parfaitement alignée avec Gabriel Attal. Il n'y a pas de bon moment pour continuer à augmenter les impôts par rapport à ce que nous pouvons voir dans le débat à l'Assemblée nationale aujourd'hui.
00:09Si nous sommes mobilisés depuis maintenant plusieurs semaines avec ma famille politique au sein du débat parlementaire, c'est pour empêcher toute hausse d'impôts et aller plutôt regarder du côté des dépenses.
00:20Et donc là, d'entendre cette mesure de la part du gouvernement nous étonne. Et oui, nous y sommes opposés.
00:24Je dois le dire de façon assez simple. Gouverner, c'est choisir. Et ce n'est pas suivre la folie fiscale de la gauche.
00:32La responsabilité du gouvernement, c'est d'être face aux Français pour baisser la pression fiscale, pour augmenter leur pouvoir d'achat et pas pour être ou devenir un disciple du Parti Socialiste.
00:44Et je pense que c'est ça aujourd'hui que nous devons pouvoir rappeler de façon extrêmement simple et sans remettre en cause notre soutien à la stabilité gouvernementale.
00:51Mais dans ce cas-là, le cabinet de la ministre des Comptes Publics rappelle que ce n'est pas une course derrière le Parti Socialiste, mais c'est un recalcule, une mise à jour de cette taxe foncière
01:01qui fait que finalement, il y aura en moyenne 63 euros qui seront payés par des Français en plus de la taxe foncière. Une augmentation de 63 euros.
01:11Du côté de la ministre, on parle d'équité de l'impôt parce qu'il faut payer en fonction du logement qu'on occupe. Ça, ça ne vous convainc pas, cet argument-là ?
01:17Non, mais à un moment, ça suffit. Stop à l'impôt supplémentaire. 10, 20, 30, 63 euros, c'est déjà trop. Trop d'impôts.
01:28À un moment, je pense qu'il faut en finir avec cette fuite en avant qui consiste à dire qu'un impôt serait automatique, qu'un impôt serait une mise à jour.
01:36Non, on doit être dans une logique aujourd'hui de baisser la dépense publique et uniquement baisser la dépense publique.
01:41La folie fiscale que nous subissons au sein du débat parlementaire doit s'arrêter et le gouvernement ne doit pas prendre le pas
01:47de cette fuite en avant dans la fiscalité. Nous devons pouvoir regarder sainement et simplement où nous pouvons économiser
01:54et pas où nous devons taxer plus. Et simplement dire que j'ai entendu tout à fait dire que cette mesure serait réévaluée,
02:01je pense que de façon assez simple, on peut le dire tout de suite, il n'y a pas besoin de réévaluer une mesure qu'on veut empêcher aujourd'hui, maintenant.
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