00:00Je vais passer la parole à Rosa Olmos, qui est responsable du projet Archive, la société des explorateurs français.
00:18Voilà, donc je change un petit peu de la température en choisissant une photographie des lacs d'Andyamia en Afghanistan.
00:30Pour vous dire que je représente aujourd'hui la société des explorateurs français, dont je suis membre du conseil d'administration depuis quelques années.
00:39Mais je côtoie les coulisses de la société des explorateurs depuis 1984 et c'est seulement en 1997 que je deviens membre de la société.
00:50Donc pour vous dire qu'il faut faire vraiment un parcours personnel avec quelques productions de sa part pour pouvoir opter un trait à cette prestigieuse société que j'aime beaucoup.
01:03En tant que témoin d'une coulisse, forcément je glorifie les passages des explorateurs, mais je reste très lucide et aussi j'ai démystifié énormément l'exploration parfois.
01:20Et donc ça me donne une sorte de distance et quand je suis arrivée au conseil d'administration, j'ai vu notre bureau, un placard plein d'archives et personne n'avait pensé à traiter ces archives.
01:38Et surtout avec mon expérience professionnelle du passé au sein de la contemporaine en tant qu'archiviste, j'ai dit bon là, je peux vraiment donner un coup de main et je peux déjà faire un premier pas pour sauver ces archives et les rendre visibles.
01:56Et étant donné mon réseau professionnel avec des amis maintenant des archives nationales, je pense que c'est la bonne porte et nous sommes très contents de pouvoir déposer ces archives prochainement aux archives nationales.
02:14Mais les projets, ce n'est pas seulement nos archives. Essayer de continuer à collecter des archives privées et des membres de notre société des explorateurs pour les inciter à les déposer dans un lieu de conservation.
02:31Et si tous, plus ou moins, sont dans le même endroit, tant mieux pour les chercheurs parce que ça va être beaucoup plus facile de consulter les uns à côté des autres.
02:39Et donc, je suis vraiment très contente de participer à cette journée d'études, notamment parce que c'est le premier pas qui nous incite davantage à déposer nos archives ici.
02:53Je dois remercier à Clôture-de-les-Forestiers, à toute l'équipe d'organisation de cette journée pour me donner l'occasion de pouvoir parler de mes archives devant le secrétaire général et devant le président
03:08qui n'ont jamais entendu parler de ma parole sur mon travail et aussi je voudrais remercier Arthur Mallet qui est venu travailler sur les archives dans lesquelles je travaillais.
03:22Lui, il était Master 2 et il a fait une très bonne Master 2 sur les projets politiques du Club des explorateurs entre 1937 et 1945.
03:32Et maintenant, il était sorti depuis trois ans déjà sur l'analyse croisée de la trajectoire des actions menées par Paul-Émile Victor, Jacques-Yves Cousteau et Rontasiev.
03:42Donc, je vous demande d'ouvrir les portes à Arthur Mallet dans son travail parce qu'il est vraiment très fructueux et il le fait très bien.
03:51Donc, pour vous donner une idée par rapport à la dotation Paul-Émile Victor, bien sûr que nous avons modestement 168 cartons d'archives à peu près 18 mètres linéaires
04:05et tout ensemble dans une cinquantaine de cartons de déménagement que je suis tout le temps en train de descendre entre le troisième étage de la Société de géographie au 184 boulevard Saint-Germain jusqu'à la cave.
04:20Donc, c'est un va-et-bien pour pouvoir aménager l'espace parce qu'il n'y a pas toujours d'espace.
04:27C'est des archives pour bien traiter. Il faut des grands espaces pour pouvoir étaler les cartons. Vous les connaissez bien.
04:34Je suis très contente d'avoir des interlocuteurs professionnels qui connaissent bien les soucis des archives.
04:42Mais aujourd'hui, je ne parle pas en tant qu'archiviste. Je laisse cette casquette à des gens qui sont dans la pleine activité.
04:50Et surtout, je voudrais parler autrement de la Société des Explorateurs français.
04:59Donc, il faut dire que nos archives concernent non seulement les archives administratives de la Société des Explorateurs français,
05:09et parfois elles concernent aussi les membres.
05:12Donc, mon grand souci, ça a été de faire une balade, une promenade institutionnelle à droite et à gauche, à Paris et ailleurs.
05:22Et je viens de savoir qu'Yves Vallette avait déposé au TAF ses archives.
05:28Lui, il a été un membre actif de notre conseil d'administration.
05:32Et je ne connaissais pas du tout où se trouvaient les archives de nos confrères.
05:42Et donc, grâce aux données d'Arthur Mallet, j'ai pu aller au Muséum d'histoire naturelle.
05:50Et je sais très bien qu'au CNRS se trouve, au CNC, toute la partie cinématographique, aux archives nationales déjà aussi.
05:59Et au musée Quai Branly, se trouvent les objets, par exemple, du fond de Jacques Bellemineau, qui était un de nos présidents.
06:09Et aussi, grâce à toutes sortes de dons faits à la Bibliothèque nationale,
06:16on se trouve qu'il y a pas mal d'archives qui concernent la Société des Explorateurs
06:21et qui sont en ligne pratiquement à travers quelques publications.
06:29Et donc, je prends comme exemple le cahier des Explorateurs numéro 25, qui a été édité en 1978,
06:41dans lequel il y a un article qui concerne les premiers moments où se sont rencontrés les Explorateurs
06:54lors de la fondation des Cloves des Explorateurs.
06:58Parce que nous, nous n'avons pas, dans nos dossiers, il n'y a aucune preuve,
07:06à part un statut en 1937.
07:11Nous n'avons pas la preuve vivante, nous n'avons pas de témoignages sur la fondation de ces archives.
07:18Donc, j'aime bien, les Explorateurs aient bien raconté.
07:24Et donc, je vais le faire tel que le raconte Bertrand Flournois à l'époque précédente,
07:29la fondation de notre chère Cloves des Explorateurs.
07:34Il dit, la réunion fondatrice de la CEF avec Henri Loga, jeune éditeur de la revue Les Risques,
07:43s'adresse aux explorateurs en disant,
07:44« Vous revenez du Groenland, de l'Amazonie, du Sahara, du Mongolie,
07:51vous partez pour le Tibet.
07:52Moi, qui ne suis ni ethnographe, ni archéologue, ni géographe,
07:57j'épingle des roses de vent sur les cartes là où vous allez, des explorateurs.
08:04Vous n'avez jamais eu envie de vous créer un foyer à vous, à Paris.
08:07Tout ça se passe presque dans une cave, dans un lieu à Paris et avec cet éditeur.
08:17C'est ce qui me fait penser quelque chose.
08:19Des fois, ce n'est pas forcément les explorateurs qui ont les bonnes idées.
08:22Des fois, ce sont des gens qui sont à l'extérieur et qui voient, visualisent quelque chose de prometteux.
08:29Et donc, à cette question, la première qui donne une réponse positive en disant oui, c'est Gabriel Bertrand.
08:44Et Gabriel Bertrand venait, à ce moment, venant du dessert des Gobis.
08:50Ensuite, selon notre cher président Bertrand Flornoy, il dit,
08:58« Pourquoi pas ? » C'est pour l'Émile Victor, forcément, avec ses compagnons Fred Mater, Michel Pérez, Robert Gestin.
09:08Et on nomme Audouane Dubreuil comme président.
09:14Lui, il était officier méariste, chef d'expédition de la croisière noire et la croisière jaune.
09:19Et ensuite, Paul Coase, ethnologue, que même, je pense que dans la mémoire de nos explorateurs, on ne se souvient pas du tout.
09:29Je le découvre aujourd'hui, il y a quelques semaines.
09:33Et ethnologue, illustrateur, spécialiste des Amérindiens du Nord et qui a participé à la fondation de Scouts de France.
09:39Et ça, c'est un signe, parce que beaucoup d'explorateurs étaient des Scouts.
09:46Bien sûr, Ella Maillard, écrivaine, photographe, exploratrice d'Asie centrale.
09:55Alfred Parrault, pasteur, archéologue, spécialiste du Proche-Orient.
10:00Bernard Descollements, anthropologue, cinéaste, spécialiste des Amérindiens.
10:07Et on doit ajouter aussi Jean Conti et Roland Michel, que j'avoue, je ne connaissais pas du tout de nom.
10:13Donc, cette énumération va être représentée dans la revue Les Risques, magazine bimensuel de la jeunesse des plein air,
10:28que nous pouvons consulter à Gallica.
10:33Nous n'avons pas du tout ces documents dans nos archives.
10:37Et c'est ce qui est intéressant, c'est la manière qu'ils le présentent.
10:41Ce n'est pas du tout anecdotique, c'est comme un contre-rendu.
10:43Donc, je me réfère à ce numéro du 10 août 1937,
10:50et qui est juste quelques mois après de la vraie fondation de la Société des Explorateurs Français.
10:56Et donc, il s'agit qu'ils ont voulu créer les débuts de notre force et groupement amical,
11:04où les risques joueraient en quelque sorte le rôle d'agent des liaisons.
11:09Nous avons été toujours épaulés par des éditeurs,
11:13qui ont voulu publier nos récits, nos voyages, nos expériences.
11:20Et donc, je pense que c'est un exemple à suivre,
11:25et notamment, je pense, à notre revue Embarquement,
11:30avec notre secrétaire général,
11:32que je pense que ce serait une très bonne idée de continuer,
11:35justement, l'idée de nos prédécesseurs et des fondateurs.
11:41Plus tard, c'était la revue Science et Voyages,
11:44parce que la première revue seulement a vécu entre 1937 et 1938.
11:49Et ensuite, sur Gallica, vous allez trouver Science et Voyages,
11:53entre 1941 et 1944,
11:57à continuer à peu près dans un autre style,
11:59mais la publication de nos histoires.
12:05Mais dans notre fond,
12:07se trouvent aussi d'autres publications
12:09qui ont été faites par la Société des explorateurs français.
12:13À l'époque, ça s'appelait les clubs des explorateurs.
12:16Mais j'avoue que jusqu'à la fin,
12:18même les années 2000,
12:20les anciens, on appelait,
12:21et même moi-même, j'appelle les clubs,
12:23parce qu'on est toujours une sorte de camaraderie.
12:27C'est un autre rapport.
12:30Et je le vois à travers la correspondance
12:34pour les mille victoires,
12:35la façon comment on se côtoie.
12:38Il y a une chaleur qui passe
12:41et des complicités des terrains.
12:44Donc, on trouve les bulletins des clubs des explorateurs.
12:48Il y a deux numéros entre 1939 et 1940,
12:53en pleine guerre,
12:55dans lesquels on voit
12:58comment les différents présidents,
13:02soit Bertrand Flournois
13:03ou plus tard Jean de Guébriand,
13:05et ils essayent à tout prix
13:08de pouvoir exister encore
13:10pendant le temps des guerres.
13:13Et ces bulletins,
13:15je les trouvais dans les fonteurs d'Hormonon
13:17au Muséum d'histoire naturelle.
13:19Nous, on ne l'a pas,
13:21mais au moins,
13:22au Muséum d'histoire naturelle,
13:23on les trouve.
13:24Et je trouve que j'étais très, très, très content
13:27de savoir qu'il y a des traces quand même
13:29qu'on peut regarder.
13:31Donc, la nomination des clubs d'explorateurs
13:35jusqu'à la nomination
13:38aux sociétés d'explorateurs français
13:40devient juste après la guerre.
13:43Et pour la première fois,
13:45nous, on édite notre propre cahier d'explorateurs.
13:48Et donc, dans ce cahier d'explorateurs,
13:55vraiment, c'est la trace personnelle.
13:58Et on peut voir des rubriques.
14:01Ah, bon, d'accord.
14:03Donc, des rubriques très intéressantes.
14:06Nous commençons en 1951.
14:09Et je trouve que si cette collecte d'archives
14:15ici, qui va être déposée
14:19aux archives nationales,
14:20ce serait la première chose à numériser,
14:22car c'est un corpus vraiment pas trop grand,
14:26mais qu'on pourrait compléter
14:28toute l'information qui existe
14:30sur la société des explorateurs en ligne.
14:34Donc, ce cahier des explorateurs
14:36a vu les années glorieuses
14:40de la société des explorateurs,
14:41c'est-à-dire jusqu'à, j'aurais dit,
14:43jusqu'à les années 80.
14:45Dans lesquelles il y avait un budget,
14:49les présidents avaient un réseau politique
14:52et institutionnel qui lui permettait
14:55avoir les moyens de pouvoir faire
14:59énormément d'activités et des publications.
15:04Et donc, peu à peu,
15:07c'est...
15:09Les dernières publications,
15:11c'est l'attitude 37.
15:13et ça date déjà jusqu'à 2010, à peu près.
15:20Et ensuite, les annuaires.
15:21Un annuaire que j'ai trouvé
15:23avec la petite patte des PEV.
15:28Et vous allez me pardonner,
15:31moi aussi, je l'appelle PEV
15:32parce qu'à force d'écrire tout est PEV,
15:34donc, ça fait partie de la famille.
15:39Donc, ça, c'est...
15:40Pour nous, c'était la Bible,
15:42à un moment donné,
15:42parce qu'on savait qui était
15:44à la société des explorateurs.
15:46Et actuellement, c'est beaucoup plus difficile,
15:48mais il y a d'autres moyens de pouvoir le faire.
15:51Mais ça reste presque toujours
15:53une information interne.
16:00Et notamment, les archives comportent
16:02toute la vie du club, son fonctionnement.
16:05On voit ici tous les présidents.
16:07Et je me suis...
16:09J'étais en train de regarder à peu près,
16:12mais il y a pas mal de géographes.
16:14Parce que, bien sûr,
16:15il y a une pluridisciplinarité.
16:18Et aussi, on aborde presque dans l'espace
16:23tous les pays du monde, si possible.
16:27Donc, on voit comment il y a un noyau important
16:32au début des ethnologues, ethnographes,
16:35mais aussi, il y a beaucoup des géographes.
16:39Ah oui, oui, oui, oui.
16:42Je veux dire qu'il y a une seule présidente,
16:46c'est Alice Nassayté,
16:47très critiquée, en plus, à l'époque.
16:50Donc, il y a des temps que les choses changent,
16:53n'est-ce pas, mon chef président ?
16:57Alors, on a les premiers statuts
17:03qui ont changé.
17:04Au fur et à mesure,
17:05on a eu beaucoup de statuts.
17:06Et pourquoi ils ont changé ?
17:08Parce que, pour les besoins du club,
17:11nous devions changer.
17:13Au début, le but, c'était de conserver
17:16et collecter des documentations sur les membres.
17:20Mais on s'est rendu compte que c'était très difficile.
17:22Il n'y avait pas l'espace pour pouvoir stocker.
17:26Donc, rapidement, on a changé pour d'autres types d'activités.
17:35Et depuis 1945, on a essayé d'avoir la reconnaissance d'utilité publique,
17:41mais c'est seulement en 1972 que nous avons réussi à l'avoir.
17:45Et donc, les conférences sont très importantes depuis toujours.
17:53La première conférence a eu lieu à la salle Pleyel en 1937.
17:58Et elle a été faite par 14 explorateurs.
18:02C'était une soirée de prestige.
18:04Et ça donnait le point de départ pour toutes les activités des conférences.
18:08Et ensuite, ici, avec une photo du passé,
18:12mais toujours à la Société des géographies.
18:16Et il faut, dans le passé aussi,
18:18il y a eu la section d'études et préparation à l'exploration,
18:22les groupes Lyotard,
18:23qui a permis, depuis le gouvernement de Vincent Toriol,
18:27de donner un prix à tous ces explorateurs,
18:31jeunes explorateurs,
18:33pour leurs travaux scientifiques sur le terrain.
18:37Donc, le groupe Lyotard, créé en 1946,
18:43est devenu, après, dans la continuité,
18:48le prix Lyotard.
18:49C'est un prix décerné par la présidence de la République.
18:53Le premier a été Jean Rouge
18:55et Pierre Ponty pour la descente du fleuve Niger.
19:00Et le dernier, en 2024,
19:02a été décerné à l'austronaut Thomas Pesquet.
19:05Et, alors, donc, il y a énormément de projets de voyage
19:12qui nous sont envoyés par différentes personnes de l'extérieur,
19:17à l'intérieur, dans lesquelles nous essayons de trouver des subventions.
19:21Donc, toujours, on est dans la course des mécénats, des subventions,
19:26donc, pendant toute la vie du club.
19:31Et une façon, une vitrine,
19:34les seuls moments où, parfois, on est ensemble,
19:37parce que l'explorateur, toujours,
19:38il est impossible de réunir tout le monde,
19:41c'était les dîners.
19:42Donc, il y a un fonds d'archives important sur les dîners du club.
19:46Et on voit comment ça se tisse, les réseaux politiques.
19:52Et, notamment, on les voit dans les dîners du 29 juin 1965
19:55avec l'invité d'honneur Georges Pompidou.
20:00Donc, tout le monde était là.
20:02Il y a des archives très précises sur les tables,
20:06comment ils sont organisés.
20:08Et tout ça orchestré, à l'époque, par Bertrand Flornoy.
20:12Et ensuite, on a des dossiers nominatifs
20:20pour les membres de notre club.
20:26Et c'est ce que je voulais...
20:28Il y a une...
20:29Il est très touchant de la Maillard,
20:31qu'il a déjà un certain âge.
20:33Il a dit, je suis désolée,
20:35mais pour les voyages, les grands voyages,
20:38ce n'est plus possible.
20:40Deux points, arthrose.
20:41C'est la seule femme, la seule personne
20:44qui est capable de dire pourquoi on ne voyage plus.
20:48Jamais un monsieur allait le dire.
20:50Mais les femmes, très claires.
20:53Et on voit aussi comment Alexandra Devigny
20:57demande à Bertrand Flornoy
21:00de donner les livres de son dernière publication
21:05à Georges Pompidou, en profitant les jours
21:08de ses dîners glorieux des années 65.
21:13Et bien sûr, on a des correspondances,
21:17des polémiles qui sont toujours joyeuses,
21:19toujours vraiment un tel esprit
21:22que c'est impossible de ne pas se souvenir de lui
21:25avec un vrai coup de cœur.
21:28Et pour finir, les corrections
21:31de l'annuaire 89, qu'il le fait.
21:35Et la dernière lettre que nous avons
21:38de Paul-Émile en 1993,
21:40où il dit, je pars dans le vent
21:42et probablement vers le néant.
21:44Mon cœur est devenu plus riche,
21:46mon âme plus universelle.
21:48Et ça continue.
21:49Et donc,
21:50merci, Paul-Émile.
21:53Merci beaucoup, Rosa.
22:02L'occasion est trop belle
22:04pour ne pas vous parler de la bande dessinée
22:07que le secrétaire général
22:09de la Société des explorateurs français
22:11a co-écrit avec Stéphane Niveau.
22:14Deux tomes sont en présentation aujourd'hui
22:18que vous pouvez consulter.
22:19On a aussi les bons de commande.
22:21Et puis, il faut aussi se dire
22:22qu'il y a deux tomes à venir,
22:24l'année prochaine et l'année d'après.
22:26Sous-titrage Société Radio-Canada
22:28Sous-titrage Société Radio-Canada