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  • il y a 9 minutes
Au lendemain d'une réunion de crise à l'Élysée, Emmanuel Macron a fustigé les "bourgeois des centres-villes" qui financent "parfois" le narcotrafic. Le chef de l'État a aussi insisté sur "la nécessité d'avoir une approche interministérielle du très local à l'international".

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Transcription
00:00Ce qui s'est passé, le ministre de l'Intérieur a eu raison de le dire,
00:03est absolument innommable et insupportable dans un pays comme la France.
00:07C'est vrai qu'aujourd'hui, on assiste à un phénomène,
00:11et on assiste à des choses qu'on ne pensait pas imaginables
00:16il y a encore quelques années en France.
00:18Il y a une loi importante qui a été votée il y a quelques mois seulement
00:20sur le narcotrafic, et je crois profondément qu'elle va donner
00:23des outils supplémentaires à nos forces de l'ordre, au parquet,
00:27pour pouvoir agir plus efficacement sur le sujet.
00:29Mais la réalité, c'est qu'au-delà de la question du narcotrafic,
00:33le sujet, c'est celui du respect des règles de l'ordre et de l'autorité
00:36dans toute la société, et notamment chez les mineurs.
00:39C'est un sujet sur lequel je me suis engagé, vous le savez, depuis plusieurs années,
00:42en tant que ministre de l'Éducation nationale et de la jeunesse,
00:45en tant que Premier ministre, pour ce choc d'autorité qui est nécessaire
00:48aujourd'hui chez les mineurs. J'avais préparé un projet de loi
00:50en tant que Premier ministre sur la délinquance des mineurs.
00:53Malheureusement, la dissolution l'a interrompue.
00:56J'ai reproposé des mesures dans le cadre d'une proposition de loi,
00:59des mesures qui me semblent de bon sens.
01:02Création d'une comparution immédiate pour les mineurs.
01:04Aujourd'hui, elle n'est pas possible.
01:07Atténuation de l'excuse de minorité.
01:09Il y a un certain nombre de situations où ce n'est pas compréhensible
01:12qu'il y ait une excuse de minorité qui s'applique automatiquement,
01:14comme ça, par principe.
01:15Quand on a des jeunes qui sont récidivistes,
01:17qui font des choses particulièrement graves,
01:19il faut mettre fin à l'excuse de minorité.
01:20Tout ça, je l'ai proposé dans mon texte.
01:23Il y a une partie des mesures qui ont été censurées
01:24par le Conseil constitutionnel.
01:26Et moi, vous savez, je ne suis pas du genre à me résigner,
01:28je ne suis pas du genre à me résoudre.
01:30Donc évidemment, on va continuer à faire des propositions.
01:32Et surtout, dans les débats qui auront lieu dans le pays,
01:35notamment à l'occasion de 2027,
01:37je proposerai des mesures très fortes,
01:39y compris une évolution de notre Constitution,
01:41pour qu'on soit en mesure de prendre les mesures qui s'imposent
01:44pour un choc d'autorité dans notre jeunesse.
01:45– Sous-titrage FR 2021
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