Gabriel Attal, président du groupe "Ensemble pour la République" à l'Assemblée nationale, s'est exprimé dans le cadre d'un micro tendu. Il a notamment confié ne pas comprendre la décision d'augmenter la taxe foncière.
00:00Oui, moi je le dis, je voudrais que la France puisse devenir ou redevenir une France de propriétaires.
00:08Que les jeunes couples d'actifs, les classes moyennes qui ont envie de pouvoir devenir propriétaires de leur logement puissent le devenir.
00:14Et c'est pas avec des mesures administratives comme celle-là qu'on y arrivera parce que quelque part ça crée de l'incertitude, de l'inquiétude chez beaucoup de Français qui veulent pouvoir devenir propriétaires.
00:24Donc oui, moi je le dis, je ne comprends pas cette décision et j'espère qu'elle n'ira pas à son terme.
00:30Jardane Bardella ce matin demande solennellement au Premier ministre de retirer justement cette proposition. Vous demandez aujourd'hui la même chose ?
00:35Moi ce que je dis c'est que si j'étais aujourd'hui en fonction, je n'aurais pas permis à mon administration de prendre cette décision-là.
00:41Encore une fois, on a plutôt besoin de faire en sorte que les Français puissent devenir propriétaires et pas mettre des bâtons dans les roues à nouveau des Français qui veulent devenir propriétaires.
00:49J'ai changé ici avec tout le secteur des travaux publics, le secteur du logement en général. C'est un secteur qui est aujourd'hui fragilisé.
00:57Il y a beaucoup de choses qui ont été réussies ces dernières années d'un point de vue économique. Mais objectivement, sur l'immobilier et sur le logement, c'est un échec.
01:04Il faut le dire, aujourd'hui on a un système qui est à l'arrêt. C'est 250 000 emplois, c'est des recettes fiscales aussi.
01:09On vient de voter à l'Assemblée nationale et mon groupe l'a soutenu un statut du bailleur privé.
01:13Parce qu'aujourd'hui, il n'y a plus d'intérêt à faire l'investissement locatif en France en termes fiscales.
01:18Et donc évidemment qu'il faut agir. Donc moi, je le dis, ces mesures-là, je ne les soutiens pas. Au contraire, je les combats.
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