- il y a 2 jours
Avec Michaël Delafosse (maire PS de Montpellier), Nicolas Daragon (maire de Valence), Jean Dionis (maire MoDem d'Agen) et Pierre Romero (secrétaire général de la Confédération des Buralistes)
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00:00La vérité en face ce matin, merci Patrick, en direct de ce stand de la Confédération des Buralistes,
00:07entièrement consacré à ces maires de France, réunis ici en congrès, en partenariat avec Sud Radio.
00:16Que ressentent les maires aujourd'hui, les maires de France qui sont confrontés à des réalités, on va dire en première ligne,
00:23les maires de France avec cette hausse de la fiscalité en permanence,
00:28les maires de France qui vont être mises à contribution, 4,7 milliards réclamés aux collectivités en 2026 dans le débat budgétaire.
00:36Et puis surtout, il y a cette pression sur le terrain, celle de l'insécurité, celle du narcotrafic.
00:44Plusieurs invités vont se succéder à ce micro, Michael Delafosse, le maire socialiste de Montpellier,
00:49et nous évoquerons également tout à l'heure avec nos autres invités qui sont eux aussi des maires en première ligne.
00:56Nicolas d'Aragon, le maire des Républicains de Valence et Jean Dionys, le maire modem d'Agin.
01:01Ce sera notre débat à 9h30.
01:04Justement, cette ville qui est peut-être devenue parfois une jungle, il faut le dire.
01:10Entre-temps, nous aurons C'est quoi le problème avec Félix Mathieu ?
01:14Et nous évoquerons ce tabac fumé en France, 18% qui n'a pas été acheté chez les Buralistes.
01:22Les Buralistes, je vous le rappelle, de la Confédération, qui nous accueille ce matin.
01:25C'est parti pour La Vérité en Face.
01:30Et nous vous recevons ce matin, Michael Delafosse.
01:33Bonjour.
01:34Bonjour.
01:34Et bienvenue.
01:35Vous êtes le maire socialiste de Montpellier.
01:38Michael Delafosse, vous avez entendu l'appel poignant du père de Mehdi Kessassi à Marseille,
01:45en marge des obsèques hier, Mehdi Kessassi a assassiné jeudi dernier le jeune frère Damine Kessassi,
01:50militant écologiste marseillais, très engagé contre le narcotrafic.
01:54Que dit le père ?
01:55Mon fils de 20 ans est parti pour rien.
01:58Il y en a marre.
01:58Monsieur le Président, il faut travailler ensemble.
02:02Je sais, Michael Delafosse, que vous êtes vous-même très, très engagé en première ligne à Montpellier
02:06contre le narcotrafic.
02:09Comment est-ce que vous réagissez à cet appel du père de Mehdi ?
02:11D'abord, comme tout le pays, nous sommes dans l'émotion et aux côtés de cette famille.
02:18Amine Kessassi, c'est un militant politique, écologiste, très courageux, un père qui a perdu deux enfants.
02:25Et il faut entendre sa parole.
02:27Le narcotrafic, c'est en train de détruire la cohésion de la société, d'arracher des vies humaines.
02:34Un jeune homme qui voulait être policier.
02:36C'est à Nîmes, dans le quartier de Pisevin, une balle perdue d'un enfant de 10 ans qui a été tué.
02:43Au mois de juillet de cette année, c'est un homme qui est brûlé vif.
02:50Et sur les réseaux sociaux, on a fait circuler cette vidéo.
02:53Il est temps que notre pays et que l'État prennent la mesure du phénomène de la même manière que ce que fut le terrorisme islamique après les attentats de Charlie et du 13 novembre.
03:08Vous dites quoi ? Que la réponse, elle tarde ? Vous l'avez dit sur X.
03:12La réponse, elle tarde. On ne peut pas dire on a voté une loi, on attend la loi.
03:17Il faut maintenant dire clairement les moyens qui vont être engagés contre le narcotrafic.
03:23Il faut être aux côtés de ceux qui s'engagent.
03:26Il faut entendre les médecins qui disent il est temps de mener des campagnes de santé publique.
03:32Il faut être aux côtés des maires.
03:33Comme moi, quand je dis, quand je lutte contre les épiceries nuits qui sont des lieux du blanchiment de l'argent et que je dis il faut que les maires aient un pouvoir de contrôle sur le commerce,
03:45on ne nous réponde pas dans une espèce d'indifférence polie.
03:48C'est une lutte pied à pied qu'aujourd'hui quand des dealers sont dans des logements sociaux, il faut que nous puissions très rapidement les expulser pour envoyer des signaux à des gens qui sont leurs voisins, qui ont peur.
03:59Voilà le travail qu'on doit mener.
04:00– Michael Delafonce, vous le constatez à Montpellier, la multiplication, vous le disiez à l'instant, de barbiers, des shops de barbiers, d'épiceries de nuit, de tacos, de kebabs.
04:12Qu'est-ce que c'est ? Il y a du blanchiment sous vos yeux, devant vous ?
04:14– Mais bien sûr, on voit des fonds de commerce qui sont rachetés en argent liquide pour blanchir l'argent qui a été mal acquis.
04:22Et donc tous les maires voient surgir des épiceries de nuit alors qu'il n'y a pas de besoin, c'est incompréhensible.
04:29Là, il y a un système du blanchiment. Mais on voit aussi des enfants. Nous sommes le pays de Victor Hugo et des misérables.
04:37Et on voit des enfants qui ont moins de 16 ans, qui devraient relever de l'éducation nationale, de la protection de la jeunesse, devenir chouf ou mule.
04:46Aujourd'hui, ça ne fonctionne pas. On a une ASEE qui est dépassée, où les gens sont très engagés mais qui n'y arrivent pas.
04:55On a une institution scolaire qui regarde ça de loin. On a aujourd'hui une autorité judiciaire qui manque considérablement de moyens.
05:03Les parquets manquent de moyens. Et donc il faut dire très clairement que c'est une priorité et une mobilisation de tous.
05:11Les maires doivent prendre part. Je prends ma part. Il faut que l'État prenne sa part. Ça ne peut pas être... On a voté une loi. On attend.
05:18Là, ce qui s'est passé à Marseille peut se passer dans d'autres villes. C'est un crime d'intimidation politique.
05:26Crime politique, vous dites ?
05:27C'est un crime d'intimidation politique pour créer la peur. Ces phénomènes sont connus en Hollande et en Belgique. Ils se produisent maintenant en France.
05:35Il faut une réponse de l'État très ferme, une mobilisation de la société totale. Il faut que les choses...
05:42Moi, j'ai découvert qu'hier, le président de la République avait organisé une réunion d'urgence à l'Élysée. J'espère que les maires de France s'étaient invités.
05:49J'espère qu'on va... Il faut mobiliser l'ensemble des forces face à ce phénomène qui est extrêmement inquiétant,
05:55avec des réseaux puissants, des gens qui sont très organisés, très méthodiques et qui n'hésitent pas à semer la peur.
06:02Le président, lors de cette réunion, a dit que le PNACO arrivait au 1er janvier. C'est ce que vous évoquez à l'instant. On ne va pas attendre.
06:09Je suis très content qu'il y ait un parquet national contre le narcotrafic.
06:14Mais aujourd'hui...
06:14Et le ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez, dit que nous leur faisons très mal. C'est vrai ou c'est faux ?
06:18Mais sans doute, quand on démantèle un ou deux réseaux, ça fait très mal.
06:22Mais aujourd'hui, il faut une mobilisation de l'ensemble des forces de la société.
06:27Aujourd'hui, les juridictions, les parquets ont peu de moyens.
06:31Ou en tout cas, il faut en donner la priorité absolue.
06:34Moi, j'ai autorité sur une police municipale qui augmente de 50 agents.
06:40Elle est entièrement mobilisée aux côtés de la police nationale, dans les prérogatives qui sont les nôtres,
06:44sur cette question du narcotrafic. Ma brigade de tranquillité du logement social, elle opère des saisies.
06:51On travaille sur ces sujets. Et je crois qu'aujourd'hui, ce qui s'est passé, ce n'est pas un fait divers.
06:58C'est un fait qui nous oblige tous et toutes face à la réalité d'un phénomène extrêmement préoccupant pour la société.
07:06Parce que les mineurs qui sont chouf ou mule, qu'est-ce qu'ils seront quand ils vont grandir ?
07:11Eh bien, ils vont continuer à nourrir un banditisme.
07:13Donc là, il faut prendre sur tous les sujets. Sécurité, justice, éducation, santé publique.
07:20C'est l'explosion de la cocaïne et de sa consommation.
07:23Donc des gens qui...
07:24Tous les sujets, vous dites, à bras-le-corps, Michael Delafosse.
07:26Exact. Et mobilisation de toutes les forces.
07:28Il y a aussi le phénomène de l'islamisation.
07:32Vous élevez régulièrement à Montpellier contre les manquements à la laïcité.
07:38Ça fait partie de vos combats, Michael Delafosse.
07:41Vous avez vu le sondage à National, 42% des Français musulmans de moins de 25 ans qui ont de la sympathie pour une mouvance islamiste.
07:50Là aussi, il faut de la réaction ?
07:53Il faut être très clair sur les principes qui sont les nôtres.
07:56Ce pays est très grand parce qu'il accorde à chacun la liberté de croire ou de ne pas croire.
08:01Chacun ici a le droit d'avoir sa religion.
08:05Mais en aucun cas, personne ne peut imposer sa religion à l'autre.
08:09Et donc dans le service public, c'est le principe de neutralité.
08:13Dans l'enseignement, on ne conteste pas le contenu des enseignements.
08:17Et quand certains ont comme projet la religion, comme projet politique,
08:21les intégristes catholiques, les islamistes, eh bien il faut que la gauche et il faut que la République soient très fermes
08:30et réaffirment le principe de laïcité.
08:33Ceux qui pensent que la loi de Dieu est plus importante que la loi de la République doivent trouver les maires.
08:39J'en suis dans une réponse extrêmement ferme.
08:42On voit bien qu'aujourd'hui, il y a des gens qui ont un autre projet politique
08:47et sur ces idées-là, conduisent à du fanatisme, aux choses atroces que notre pays,
08:52le fanatisme islamique que notre pays a connu.
08:55Ce sondage, il faut le prendre et il faut juste, je le dis, à ceux qui se réclament de la gauche.
09:02On n'est pas... Nous, on est en soutien de la...
09:04Vous le dites à qui, pour être précis, Michael Delafonte ?
09:06Je soutiens à ceux qui parfois se transforment en premiers défenseurs de la bigoterie.
09:10Vous voyez, moi, quand je vois des petites filles qui sont voilées,
09:14je me dis, mais ce n'est pas un projet émancipateur.
09:18Nous, quand on défend l'éducation, l'esprit des lumières,
09:21ce n'est pas ça que nous défendons.
09:23Et donc, nous, on défend la liberté de croire ou de ne pas croire.
09:26Ça relève de l'intime, de lieux de culte qui doivent être protégés et existés,
09:31mais ça ne peut pas être un projet politique.
09:33Moi, j'ai un projet politique, il est social, émancipateur,
09:37de règles qui garantissent la protection de chacun.
09:40Laïc, donc laïc.
09:41Michael Delafonte, il y a eu cette polémique avec la députée Nathalie Oziol,
09:44la France insoumise, qui avait refusé dans une vidéo
09:47d'employer le terme de fanatique musulman
09:49pour qualifier l'assassin de Samuel Paty.
09:52Vous accusez LFI de jouer sur ce terreau-là ?
09:56Moi, je vais vous dire, j'étais extrêmement surpris, choqué,
10:01que cette députée LFI de Montpellier soit allée répondre à une interview
10:06d'une chaîne communautaire dont le projet est l'islam politique, Ouma,
10:11et expliquer que Samuel Paty, professeur de la République,
10:17n'a pas été tué par un fanatique musulman,
10:20pas par un fanatique islamique, mais par un manque de moyens de l'éducation nationale.
10:24Il y a peut-être eu des manquements dans l'éducation nationale,
10:27mais celui qui a tué, qui a décapité Samuel Paty,
10:31était un fanatique musulman, un fanatique islamiste,
10:35il a tué au nom de Dieu, et quand même, je le dis,
10:38il faut arrêter de flatter, c'est se perdre que faire cela.
10:43Et donc, voilà, moi, je ne vous cache pas que ça m'a sidéré
10:50de découvrir qu'on pouvait, à ce point, relativiser la mort d'un professeur
10:56comme Samuel Paty ou de Dominique Bernard,
10:58qui ont été tués par le fanatique islamiste et le fanatisme religieux.
11:03C'est le plus grand fléau que l'humanité a affronté.
11:07Tout dernier mot avec vous, Michael Delafasse,
11:08parce qu'une campagne s'engage, elle est déjà en cours au municipal à Montpellier.
11:13Il y a les transports gratuits, vous avez mis en place la gratuité pour tous ?
11:17– Ça vous a été reproché, ça ?
11:19– Je suis critiqué, mais moi, je défends cette mesure,
11:21parce que c'est une mesure pour la France qui travaille,
11:24pour les retraités avec petites pensions.
11:26La gratuité des transports, c'est concilier le pouvoir d'achat et l'écologie.
11:31D'ailleurs, j'ai observé que la France insoumise avait combattu
11:34ce que je faisais là-dessus, bon, dont acte,
11:38mais il y a des gens qui disent,
11:39« Ah, mais on ferait mieux de faire payer les usagers,
11:41comme ça, on serait moins nombreux. »
11:42Je viens de prendre le métro à Paris.
11:43Les tarifs ne cessent d'augmenter,
11:45et je crois que les gens sont un petit peu nombreux dans les transports.
11:49Mais j'invite pour les municipales à défendre cette idée de la gratuité des transports.
11:54Parce qu'aujourd'hui, dans notre pays,
11:56pour beaucoup de nos concitoyens, la vie est dure alors qu'ils travaillent.
11:59Et donc, il faut accompagner.
12:01Et là, les maires peuvent agir en soutenant le pouvoir d'achat
12:04et en relevant les défis écologiques.
12:06Vive la gratuité des transports.
12:07Et Montpellier sera un théâtre de bagarre entre le maire socialiste sortant que vous êtes
12:12et la France insoumise, qui en a fait un objectif national très court pour répondre à ça.
12:17Oui, dont acte.
12:18Moi, je continuerai à parler, à défendre le logement social,
12:21la gratuité des transports,
12:22à dire que la gauche doit aborder de front les problèmes de sécurité
12:25parce que ce sont toujours les gens les plus modestes qui en sont victimes.
12:30Et ensuite, ce sont les électeurs et électrices qui tranchent.
12:33Mais parlons des idées, parlons des projets,
12:35loin des outrances, loin des invectives,
12:38qui, elles, divisent notre pays.
12:40Aujourd'hui, il faut nous unir face aux défis que nous rencontrons.
12:43Le narcotrafic en est un, les inégalités sociales un autre.
12:47Le pouvoir d'achat est un enjeu absolument majeur pour chacun de nos concitoyens.
12:51Et là, les maires doivent aussi agir.
12:53Merci à vous, Michel Delafosse, d'avoir été invité de Sud Radio,
12:56ici sur le stand de la Confédération des Buralistes Mères Socialistes de Montpellier,
13:00justement dans un court instant avec Félix Mathieu.
13:03C'est quoi le problème ?
13:03Nous parlerons de ces 18% du tabac fumé en France
13:06qui n'a pas été acheté chez les buralistes,
13:10selon une étude des douanes.
13:11A tout de suite pour la suite de La Vérité en Face.
13:14Depuis le Salon des Mères,
13:16stand de la Confédération Nationale des Buralistes,
13:18le Grand Matin Sud Radio,
13:20La Vérité en Face,
13:22Jean-François Aquilly.
13:23Et à 9h21 minutes, effectivement,
13:27en direct du Salon des Mères,
13:29ici même.
13:30Et je suis en compagnie, je vous le dis tout de suite,
13:31de Pierre Romero,
13:32qui est le secrétaire général de la Confédération Nationale des Buralistes.
13:37Félix Mathieu,
13:38c'est quoi le problème, Félix ?
13:40Quasiment,
13:41eh bien,
13:4118% du tabac fumé en France
13:44n'a pas été acheté chez nos amis buralistes,
13:47selon une étude des douanes.
13:48Oui, presque une cigarette sur 5,
13:50plus de 8 000 tonnes de tabac consommé en France en une année
13:54vient de l'étranger,
13:54ou bien de la contrebande.
13:56Très précisément,
13:5717,7% de la consommation française.
14:00Estimation des douanes françaises le mois dernier,
14:02ça représente quand même une sacrée déperdition.
14:05Pour la fiscalité de l'Hexagone,
14:074,3 milliards d'euros perdus
14:10qui échappent aux finances publiques françaises.
14:11Pour obtenir cette estimation,
14:13eh bien,
14:13les douanes ont tout simplement comparé
14:15la consommation déclarée par les fumeurs
14:17et les quantités qui transitent effectivement
14:20par nos bureaux de tabac.
14:21Alors,
14:22la raison de cette différence,
14:25elle est simple,
14:25évidemment,
14:26les prix des cigarettes ont augmenté
14:28beaucoup plus vite en France
14:29que chez la plupart de nos voisins.
14:3013 euros le paquet en moyenne en France.
14:32Ça a plus que doublé,
14:33en fait,
14:33depuis 2017.
14:35Et s'il fallait une preuve
14:36que ces hausses de prix
14:37sont la cause directe
14:38du report des achats vers l'étranger
14:40ou bien vers la contrebande,
14:41les baisses de volume
14:42écoulées par les buralistes
14:44sont beaucoup plus élevées
14:45dans les départements proches des frontières.
14:46Ça baisse deux fois plus
14:48dans ces départements
14:49que dans les autres.
14:51Les buralistes,
14:52Félix,
14:52qui ont justement déposé
14:54une benne remplie de cigarettes
14:56c'était à ventir devant le Sénat
14:58pour dénoncer cet état de fait.
15:00Oui,
15:00100 000 paquets de cigarettes,
15:02l'équivalent de deux heures de vente
15:04sur le réseau illégal en France,
15:05nous disent ces buralistes.
15:06Ils réclament donc un moratoire
15:08sur les hausses de prix
15:08qui, selon eux,
15:09alimentent la contrebande
15:11et les trafics.
15:11D'ailleurs,
15:12l'Assemblée nationale
15:12vient de rejeter un amendement
15:14au projet de budget
15:14de la Sécurité sociale,
15:15un amendement qui proposait
15:17d'augmenter les prix du tabac
15:18de 10% par an
15:20pour atteindre 25 euros
15:21le paquet en 2032.
15:22Alors ça,
15:23ça a été rejeté
15:24pour le moment en tout cas.
15:26Pour le moment.
15:27Merci à vous,
15:27Félix Mathieu,
15:29d'avoir planté le décor
15:30et nous sommes en compagnie
15:31de vous.
15:33Pierre Romero,
15:34bonjour et bienvenue.
15:35Bonjour,
15:35Monsieur Kévin.
15:35Vous êtes le secrétaire général
15:39de la Confédération nationale
15:40des buralistes.
15:41Vous êtes en première ligne.
15:42Ce qui explique Félix Mathieu
15:44est spectaculaire.
15:45Quand on nous dit
15:4617,7% de la consommation française,
15:51est-ce que c'est une estimation
15:53des douanes ?
15:54On est au-delà ?
15:55On respecte ces chiffres-là,
15:57mais on est bien au-delà.
15:59Ces chiffres,
15:59on le mérite d'exister.
16:01Mais vous savez,
16:01quand on parle aujourd'hui
16:02de 17% de marché parallèle,
16:05on est bien au-delà.
16:07Quand on parle
16:08de 5 milliards
16:09de pertes fiscales,
16:11on est bien au-delà.
16:12Je suis navré de le dire,
16:13mais c'est la réalité.
16:13Pierre Romero,
16:14c'est un combat perdu.
16:15Les douanes ne peuvent pas
16:17endiguer ce trafic.
16:20Le trafic,
16:21il est la conséquence
16:22du prix élevé
16:22des paquets de cigarettes.
16:24Exactement.
16:24Il y a eu
16:24de la fiscalité.
16:25Il y a eu
16:25un acharnement fiscal
16:27sur les hausses de prix
16:28systématiques chaque année
16:30sans résultat concret.
16:31Vous savez qu'aujourd'hui,
16:33il y a un vrai sujet
16:34de santé publique,
16:35un vrai sujet
16:35de sécurité publique
16:37du fait de cette hausse
16:38et de ce comportement
16:40d'une fiscalité punitive
16:43comportementale
16:44comme on le dit aujourd'hui
16:45qui n'a comme résultat
16:47que d'envoyer
16:48tous nos consommateurs,
16:49tous nos fumeurs
16:49dans la rue.
16:50On part des frontières,
16:51mais dans la rue,
16:52dans la rue,
16:53être buraliste aujourd'hui,
16:54c'est un défi
16:55de tous les jours.
16:56Alors,
16:56il faut rappeler,
16:57Pierre Romero,
16:58que le buraliste
16:58ne vend pas que des cigarettes.
17:00Heureusement.
17:01Heureusement.
17:03Donc,
17:03vous n'êtes pas un défenseur
17:04du tabagisme
17:05parce qu'il y a toujours
17:06le serpent qui se mord
17:06à la queue.
17:07Monsieur Aquilic,
17:08je ne suis pas un défenseur
17:09du tabagisme,
17:11je suis le principal allié
17:13du combat
17:14contre la prévalence tabagique.
17:16Permettez-nous,
17:16aidez-nous,
17:17et là,
17:17je m'adresse au gouvernement
17:18qui commence à nous entendre
17:19sur certains sujets
17:20pour proposer des alternatives
17:22sérieuses,
17:23concrètes
17:23pour combattre
17:24cette prévalence tabagique.
17:25Le tabac a une baisse structurelle,
17:28même mondiale,
17:29européenne,
17:30nationale.
17:31Mais nos chutes,
17:31aujourd'hui,
17:32de volume
17:33deviennent inquiétantes.
17:35Je suis aux frontières.
17:36Moi,
17:36je suis à Antibes,
17:37je suis dans les Alpes-Maritimes,
17:38j'ai l'Italie en face,
17:39je vends des produits à 13 euros
17:40quand l'Italie les vend à 6 euros.
17:42C'est inacceptable.
17:43C'est imbattable.
17:43C'est imbattable.
17:44On nous fait supporter
17:45l'insupportable.
17:4625 euros en 2032
17:48pour le paquet de cigarettes.
17:49C'est une aberration.
17:50C'est une aberration.
17:52On a tellement,
17:53je vous dis,
17:54on est les principaux alliés
17:55de ce combat
17:56contre la prévalence tabagique.
17:57On a tellement d'autres solutions.
17:59Il y a des éléments pédagogiques,
18:00des éléments d'accompagnement,
18:01des alternatives à la cigarette.
18:03On est là.
18:04Quand vous dites
18:05alternatives à la cigarette,
18:06il y a aussi là
18:07un nouveau sujet,
18:08Pierre Romero,
18:10sur la législation
18:11qui doit entourer
18:12tous ces produits
18:13de substitution.
18:14Il y a là encore
18:15un vide à complé.
18:16Exactement.
18:16Le gouvernement nous accompagne
18:18et a compris
18:19ce message aujourd'hui.
18:20nous devons encadrer.
18:22Nous devons encadrer
18:23les produits du vapotage
18:25et l'ensemble
18:26de ces alternatives
18:27de façon sérieuse.
18:28Vous savez,
18:29aujourd'hui,
18:29ce n'est pas mentir,
18:30ce n'est pas être prétentieux
18:31que de dire ça.
18:32Un seul espace au juillet
18:33est aujourd'hui
18:34réglementé sous la tutelle
18:35de l'État.
18:36Ça s'appelle
18:36le buraliste.
18:38Tout dernier mot
18:39sur ce sujet
18:40avec vous pour conclure,
18:41Pierre Romero.
18:42La solution à vos yeux,
18:43quelle est-elle ?
18:43C'est quoi ?
18:44C'est faire renoncer
18:45la fiscalité,
18:46le tabac
18:47et faire baisser les prix ?
18:49Ayant un moratoire fiscal,
18:50définitif,
18:51rehaussons les prix
18:52aux frontières,
18:54sanctionnons sérieusement
18:55quand il y a des hors-jeux
18:56et on s'en sortira
18:57et on repartira
18:58d'une belle façon
19:00pour longtemps.
19:00Je souhaite longue vie
19:01aux buralistes.
19:02Merci à vous,
19:02Pierre Romero.
19:03Je rappelle
19:03un secrétaire général
19:04de la Confédération Nationale
19:06des Buralistes
19:07qui accueille
19:08Sud Radio
19:09ici
19:10pour ce salon
19:11des maires.
19:12Merci à vous.
19:12Dans un instant,
19:14à 9h30,
19:15le débat
19:16de la vérité en face,
19:18nous recevons bien évidemment
19:20deux maires,
19:21Nicolas d'Aragon,
19:22le maire
19:22Les Républicains
19:23de Valence
19:24et Jean Dionis,
19:26le maire
19:26modem d'Agin.
19:27Nous évoquerons avec eux
19:29ce que devient
19:30parfois la ville
19:32avec le narcotrafic,
19:33la sécurité,
19:34les difficultés
19:35de circulation.
19:36est-elle en train
19:37de devenir
19:38une jungle ?
19:39Là tout de suite
19:40pour la suite
19:41de la vérité en face
19:42ici en direct
19:43du Salon des Mers.
19:44Depuis le Salon des Mers,
19:46stand de la Confédération Nationale
19:48des Buralistes,
19:49le grand matin
19:50Sud Radio,
19:51la vérité en face,
19:52Jean-François Aquili.
19:54La vérité en face,
19:56la suite à 9h32
19:57en compagnie
19:58de Nicolas d'Aragon.
20:00Bonjour.
20:01Bonjour.
20:01Maire Les Républicains
20:03de Valence.
20:03Vous avez été
20:04brièvement ministre
20:06délégué chargé
20:07de la sécurité
20:07du quotidien
20:08du gouvernement Barnier.
20:10Vous êtes secrétaire
20:11général adjoint
20:12des Républicains
20:13et vous présidez
20:13la communauté,
20:14c'est important,
20:15d'agglomération
20:15en Valence-Roman-Agglo.
20:17Nicolas d'Aragon,
20:19nous allons évoquer
20:19avec vous
20:20cette situation
20:23à laquelle sont
20:24confrontés
20:25les maires,
20:26le narcotrafic,
20:27une forme d'insécurité.
20:29Il y a aussi
20:30dans les communes
20:31désormais
20:32la gestion
20:33des migrants,
20:35parfois un habitat
20:36dégradé.
20:37Vous travaillez
20:37de pied ferme
20:39avec les bailleurs sociaux
20:40pour essayer
20:41de rehausser
20:42le logement social.
20:43Vous avez des
20:43transports,
20:44pas forcément
20:45à Valence,
20:45mais globalement
20:46les maires de France,
20:47des transports saturés.
20:49La question
20:49qui est posée
20:50ce matin,
20:51c'est la ville
20:51est-elle en train
20:53de devenir une jungle ?
20:54Alors, là-dessus,
20:55Nicolas d'Aragon,
20:56je voudrais d'abord
20:57vous soumettre,
20:58comme je l'ai fait
20:59avec vos prédécesseurs
21:00à ce micro
21:01au Sud Radio
21:01depuis le stand
21:02de la Confédération
21:03des Buralistes.
21:05Ce qui a été dit
21:07hier aux obsèques
21:07à Marseille
21:08de Mehdi
21:09qui s'assit,
21:10on va dire,
21:11victime
21:11du narcotrafic,
21:13le père
21:13qui a lancé
21:14un appel poignant
21:15qui dit
21:16mon fils de 20 ans
21:18est parti pour rien,
21:19il y en a marre
21:20et qui a lancé
21:21une sorte d'appel
21:21au président
21:22Emmanuel Macron,
21:24un appel extrêmement fort
21:25pour dire
21:25travaillons ensemble.
21:27Quelque part,
21:27il faut en finir
21:28avec ce narcotrafic.
21:29Vous êtes en pointe
21:30sur ces questions-là
21:31Nicolas D'Aragon.
21:32Est-ce que vous estimez,
21:33il y a eu cette réunion
21:34à l'Elysée hier,
21:36du président
21:36qui a lancé
21:37un appel
21:38à la mobilisation
21:39contre le narcotrafic,
21:40est-ce que vous avez
21:40l'impression
21:41que ce sont des mots
21:41et qu'au fond
21:43il faut en clencher
21:44tout de suite
21:44et largement ?
21:46L'impression que j'ai
21:48c'est que quand
21:48on s'engage
21:50pour de bon
21:50on a des résultats.
21:52J'ai cette impression
21:52sur le fondement
21:53de ce qui s'est passé
21:53dans ma ville
21:54à Valence
21:55en 2023
21:56une vraie flambée
21:57de la violence
21:57autour du narcotrafic.
21:592024
22:00on met en place
22:01la force d'action républicaine
22:02à Valence
22:022025
22:04dans les quartiers
22:04touchés
22:05particulièrement
22:06par le narcotrafic
22:07une baisse
22:08de près de 50%
22:1045,3%
22:12exactement
22:12de la délinquance générale
22:13et une baisse
22:14du narcotrafic
22:15une baisse
22:15de l'insécurité
22:17du quotidien
22:18donc ça veut dire
22:19que quand on met
22:19les moyens
22:20on a des résultats.
22:22Encore une fois
22:22je suis dans une ville
22:23de taille moyenne
22:24ça n'est peut-être pas
22:24le même sujet
22:25dans les métropoles
22:26mais en tout cas
22:27quand l'Etat
22:28met les moyens
22:28quand le maire
22:29met les moyens
22:30quand le continuum
22:31de sécurité
22:31c'est presque devenu
22:33un gros mot
22:33parce qu'on l'a beaucoup dit
22:34mais c'est une réalité
22:35quand il est appliqué
22:37avec le procureur de la république
22:38le préfet
22:38tous les acteurs
22:39on obtient des résultats
22:40c'est le cas
22:41donc ça veut dire
22:42que rien n'est perdu
22:43tout au contraire
22:44il faut défendre
22:44le territoire républicain.
22:45Quand vous dites
22:46alors nous sommes rejoints
22:47bonjour et bienvenue à vous
22:48je vous laisse vous installer
22:49Jean Dionis
22:51Jean Dionis du Séjour
22:52maire d'Agin
22:53maire Modem
22:54nous évoquions à l'instant
22:55avec votre collègue
22:56Nicolas D'Aragon
22:57de Valence
22:57vous savez
22:58la lutte
22:59l'engagement
22:59parce que c'est un sujet
23:00extrêmement fort
23:02avec ce qui s'est passé
23:02à Marseille
23:03contre le tarcotrafic
23:04et à l'instant
23:05Nicolas D'Aragon
23:06évoquait
23:07ces résultats
23:08qui sont possibles
23:09sur le terrain
23:10quand au fond
23:11les moyens
23:12sont à disposition
23:13d'un mot
23:14Nicolas D'Aragon
23:15vous évoquiez
23:15cette force d'action rapide
23:17c'est à dire
23:18des moyens crus
23:19force d'action républicaine
23:20qui avait été promise
23:21par le président Macron
23:22qui a été mise en oeuvre
23:23dans trois villes
23:24Maubeuge, Besançon
23:26et Valence
23:27grâce à laquelle
23:28on a obtenu
23:28une brigade supplémentaire
23:29de 13 policiers nationaux
23:31des magistrats
23:31la présence de forces mobiles
23:33quasiment une fois par semaine
23:34et nous
23:35de notre côté
23:35on est passé
23:36de 32 à 75 policiers municipaux
23:38et de 90 à 300 caméras
23:40et on a augmenté
23:41le nombre d'éducateurs
23:42on a rénové
23:42nos maisons pour tous
23:43on est sur la totalité
23:44du spectre
23:44parce que le continuum
23:45de sécurité
23:46c'est pas seulement
23:47du bleu
23:47sur la voie publique
23:48pas seulement
23:49Jean Dionis
23:50soyez le bienvenu
23:51sur ce stand
23:53de la Confédération
23:54des Buralistes
23:54Jean Dionis
23:55que dites-vous
23:56dans la lutte
23:56contre le narcotrafic
23:58est-ce que vous
23:58à Agen
23:59vous êtes confronté
24:00à cette difficulté
24:01alors un peu oui
24:02le problème de la drogue
24:03c'est un problème national
24:04c'est pas uniquement
24:06un problème de Marseille
24:07ou de ville moyenne
24:08ou Valence
24:09c'est plus gros que nous
24:09mais c'est un problème national
24:11même dans la ruralité
24:12et ce qu'il faut dire
24:14c'est que
24:14le reste de la délinquance
24:16au moins à Agen
24:17est stable
24:18et il faut faire attention
24:20aux amalgames
24:20parce que moi je crois
24:21à une mobilisation nationale
24:23contre la drogue
24:25et là il y a des choses
24:27très précises à faire
24:29et très fortes à faire
24:30et en même temps
24:31il faut dire que
24:34par exemple
24:34sur les cambriolages
24:35à Agen
24:35c'est stable
24:36etc.
24:37vous voyez
24:37donc sur cette
24:39si on veut être
24:41fort au niveau national
24:43il faut dire clairement
24:45les choses
24:45et mettre des noms
24:46sur les choses
24:47nous
24:48quand je regarde
24:49c'est une question
24:49de moyens
24:50Jean Dionis
24:51oui
24:52mais déjà
24:53il faut cibler le problème
24:54si vous dites
24:55que vous avez un problème
24:56d'insécurité qui explose
24:57vous dites rien
24:58vous êtes dans la confusion
24:59encore une fois
25:00que ça soit
25:01sur les cambriolages
25:02sur les atteintes aux personnes
25:03etc.
25:04à Agen
25:04c'est stable
25:05plutôt en recul
25:06mais le narcotrafic
25:08et la drogue en général
25:09parce que narcotrafic
25:10on voit des gens
25:11etc.
25:12raseaux mafieux
25:12mais la présence
25:13de la drogue
25:14à Agen
25:15y compris dans
25:16les halls d'immeubles
25:17etc.
25:18ça c'est un problème
25:19majeur
25:19et dans toute sa déclinaison
25:21du protoxyde d'azote
25:23jusqu'à la cocaïne
25:25en passant par le cannabis
25:27et donc ça mérite
25:29une mobilisation nationale
25:30Nicolas d'Aragon
25:31il y a un discours
25:32qui monte
25:32qui consiste à dire
25:34il faut aller
25:35frapper les familles
25:38des trafiquants
25:38notamment au niveau social
25:40ça c'était un tabou
25:42qui commence
25:43à bouger
25:44si je puis dire
25:45et puis il y a
25:45le deuxième discours
25:46le corollaire
25:47c'est aller chercher
25:48les consommateurs
25:49il n'y a pas de drogue
25:50s'il n'y a pas de consommateurs
25:51sur les trafiquants
25:52aucune tolérance
25:54tolérance zéro
25:54évidemment
25:55et nous à Valence
25:56moi j'ai mis en place
25:57un certain nombre de dispositifs
25:58la suppression des aides
25:59aux familles
26:00qui refusent
26:00les dispositifs éducatifs
26:02et dont les enfants
26:03ça donne à de la délinquance
26:04il y a un moment
26:04c'est bien aux parents
26:05qu'on verse de l'aide facultative
26:06c'est pas aux enfants
26:07qui ont 15-16 ans
26:08et donc quand les parents
26:09sont défaillants
26:10on propose des mesures éducatives
26:11s'ils ne les acceptent pas
26:12la ville leur dit
26:13c'est terminé
26:13nous on n'est plus votre partenaire
26:14puisque vous ne voulez pas
26:15travailler avec nous
26:15deuxième sujet
26:16l'office public pour l'habitat
26:18nous avons expulsé 140 familles
26:20des expulsions décidées
26:21par la justice
26:22ça prend du temps
26:22mais nous l'avons fait
26:23ça prend 18 mois
26:25c'est insupportable
26:25parce que quand une famille
26:27perturbe la vie
26:27de 50 autres familles
26:28dans un immeuble
26:29c'est insupportable
26:30pour 49 familles
26:31qu'on arrête de se mettre
26:32des œillères
26:34on nous dit
26:35vous êtes contre le social
26:36non pas du tout
26:37moi je suis pour le social
26:38pour les 49 familles
26:39qui n'en peuvent plus
26:40et on obtient leur expulsion
26:41on en a expulsé 140
26:42donc aucune tolérance
26:43à l'échelle municipale
26:44mais après le sujet
26:45c'est quelles sont les sanctions
26:46qui sont appliquées
26:47au niveau national
26:47je ne fais pas partie de ceux
26:48qui disent que la justice
26:49ne fait pas son travail
26:50je fais partie de ceux
26:51qui disent que malheureusement
26:52on n'a pas assez de place de prison
26:53ça veut dire que
26:53quand on commet un délit en France
26:56on ne va quasiment jamais en prison
26:57quand c'est le premier délit
26:58et qu'on est condamné
26:59à moins d'un an
27:00sauf que la valeur
27:00d'exemplarité de la sanction
27:02et bien du coup
27:03elle n'existe plus
27:04donc oui
27:05il faut condamner les délinquants
27:06deux
27:07évidemment les consommateurs
27:08l'amende forfaitaire délictuelle
27:10il faut l'appliquer
27:11Jean Dionys
27:11vous partagez ce discours
27:13de fermeté
27:14oui sur la drogue
27:15tout à fait
27:15et notamment sur le fait que
27:17il faut
27:18le maire a les pouvoirs
27:21de sanctionner
27:22tous les gens
27:23qui troublent l'ordre public
27:25or
27:25le commerce de drogue
27:28en pied d'immeuble
27:29notamment dans nos quartiers
27:30ça trouble l'ordre public
27:31et donc quand
27:32un maire comme moi
27:34comme monsieur le maire de Valence
27:35donc président de son office
27:38comme moi
27:38donc on a des gens
27:39qui troublent l'ordre public
27:41alors c'est à faire
27:45et c'est à faire
27:46de manière
27:47sans hésitation
27:49et ferme
27:50et notamment
27:51j'écoutais
27:52ce que disait
27:53Nicolas
27:55sur les expulsions
27:56et il a raison
27:57et il faut qu'on soit
27:59dans le même registre
28:00les maires sont
28:01face à l'insécurité
28:02il y a ce qu'a demandé
28:03Laurent Nunez
28:04le ministre de l'intérieur
28:04l'armement
28:06alors c'est fait à 58%
28:07au niveau national
28:08des polices municipales
28:09je ne sais pas si c'est le cas
28:12dans vos villes respectives
28:14je commence par vous
28:15Nicolas D'Aragon
28:16la police est armée
28:18bien sûr
28:18elle est armée
28:19depuis 2003
28:20de mémoire
28:21et moi je dois vous dire
28:22que je les ai armées
28:23au maximum
28:23c'est à dire
28:24tout ce que la loi autorise
28:25ce sont tous
28:26d'anciens policiers
28:27d'anciens gendarmes
28:28d'anciens militaires
28:28ce sont de grands professionnels
28:30encadrés par un officier supérieur
28:31de gendarmerie
28:32qui est d'une efficacité redoutable
28:33Jean-Denis
28:33c'est pareil
28:34il faut préciser les choses
28:36nous à Jeun
28:37en 2023
28:39on a eu les premières émeutes urbaines
28:40on n'en avait jamais eu
28:41et là
28:42la police nationale
28:43nous a appelé
28:44en soutien
28:45et là on s'est rendu compte
28:46que sur un certain nombre
28:47d'équipements
28:47pour faire du maintien de l'ordre
28:49on n'était pas prêt
28:49et donc on a
28:50on a diversifié
28:52l'équipement de notre police municipale
28:53pour
28:54si on a à nouveau
28:55voyez ces événements
28:56d'émeutes urbaines
28:58et bien que l'équipement
28:59soit au point
29:01donc oui
29:01c'est un point
29:02Nicolas D'Aragon
29:03moi je suis pour l'armement
29:04de la police municipale
29:05parce qu'un policier municipal
29:07non armé
29:08c'est un policier
29:09qui porte une cible dans son dos
29:10le délinquant
29:11le criminel
29:12ne sait pas
29:13qu'il est un policier municipal
29:14ne sait pas
29:15qu'il n'est pas armé
29:15je suis pour la présomption
29:17de légitime défense
29:18pour les forces de sécurité intérieure
29:20il y en a ras-le-bol
29:21on est dans un pays
29:21où les délinquants
29:22et les criminels
29:23n'ont pas peur
29:24d'ouvrir le feu
29:24sur nos policiers
29:25où on a en plus
29:26des partis politiques
29:27qui prônent
29:28une police
29:29qui serait violente
29:30c'est totalement faux
29:32et on a des policiers
29:33qui sont dorénavant
29:33des victimes
29:34et qui ont peur
29:35d'utiliser leurs armes
29:36parce qu'on va les sanctionner
29:38on a eu plusieurs exemples
29:39Jean-Denis
29:39c'est important
29:40ce que dit Nicolas
29:41dans le débat municipal
29:42il faut vraiment
29:45que vos auditeurs
29:46entendent
29:47qu'un certain nombre
29:47de forces politiques
29:48je pense à la France Insoumise
29:49ils ont fait un programme
29:50dans lequel ils disent
29:51qu'il faut renoncer
29:52à la vidéosurveillance
29:53et qu'il faut
29:54renationaliser
29:55les polices municipales
29:56donc il faut
29:58que les gens
29:59qui nous entendent
30:00que vos auditeurs
30:01Sud Radio
30:01savent qu'il y a
30:03un enjeu fort
30:04de sécurité
30:05entre des gens
30:07qui sont pour
30:08armer leur police
30:10et donner aux maires
30:11des vrais moyens d'action
30:12et ceux qui sont
30:13pour véritablement
30:14les rendre impuissants
30:16Nicolas D'Aragon
30:18il y a aussi
30:19un autre phénomène
30:20auquel les maires
30:21et pas seulement
30:22des grandes métropoles
30:23font face
30:24c'est la gestion migratoire
30:26là dessus aussi
30:28il y a
30:28tout le dispositif
30:30des places d'hôtels
30:31est-ce que vous êtes
30:32démunis face
30:33à l'afflux migratoire
30:34qui peut désormais
30:36concerner
30:36les villes moyennes
30:38de France
30:39elles concernent
30:40toutes les villes
30:40de France
30:40d'abord parce que
30:41vous avez vu
30:41qu'au moment des jeux
30:42olympiques
30:42on avait même envoyé
30:43en zone rurale
30:44parce qu'il fallait
30:44cacher la misère
30:45du pays
30:46le vrai sujet
30:47de fond
30:48d'abord c'est l'état
30:48qui gère ces sujets
30:49migratoires
30:50ensuite ce sont
30:50les départements
30:51qui sont assommés
30:52par des charges
30:53financières pour
30:54accueillir les mineurs
30:55isolés
30:55évidemment qu'il y en a
30:57partout
30:57dans tous les territoires
30:58évidemment qu'il n'y a
30:59aucun élu républicain
31:01qui va être
31:01contre l'humanité
31:03qui doit être celle
31:03des français
31:04face à des gens
31:05qui subissent la guerre
31:06ou des menaces de mort
31:07sur leur personne
31:08mais on est face
31:09à une immigration massive
31:10qui ne correspond plus
31:11du tout aux valeurs
31:11de notre pays
31:12et qui en plus
31:13cette immigration massive
31:14ne respecte pas
31:15les valeurs de notre pays
31:16et nous maires
31:17nous sommes complètement
31:18désarmés
31:19moi je dis régulièrement
31:20aux représentants de l'état
31:21d'être vigilants
31:22parce qu'il y a
31:23un juste équilibre
31:25acceptable
31:26pour notre population
31:26je dis au président
31:28du département régulièrement
31:29attention les mineurs
31:30non accompagnés
31:30il ne faut pas les mettre
31:32tous au même endroit
31:32parce que ça pose
31:33de vraies difficultés
31:34mais il faut le dire
31:35à part des contrôles réguliers
31:37le fait qu'on achemine
31:38ensuite les gens
31:39qui sont interpellés
31:39quand ils sont en situation
31:40irrégulière
31:41à la police nationale
31:42nous n'avons aucun moyen
31:43aucun moyen
31:44et on est face à
31:45véritablement ce qu'avait dit
31:47François Bayrou
31:47une submersion
31:48là-dessus
31:49Jean Dionys
31:50tiens François Bayrou
31:52c'est votre leader
31:53c'est mon leader
31:54moi je suis modem
31:54vous êtes modem vous
31:55quand il dit submersion
31:57vous partagez son point de vue
31:59sur le constat
32:01oui
32:01et puis toute nation
32:02qui se respecte
32:03doit avoir une politique
32:04migratoire
32:06qu'elle assume
32:06donc fortement
32:07c'est pas le cas en France
32:08la notion de frontière
32:09je pense que c'est des choses
32:11qu'il faut préciser
32:12renforcer
32:13donc il y a
32:14après
32:15encore une fois
32:17moi je suis
32:18aussi
32:19là pour vous dire
32:20qu'il faut
32:21pointer le sujet
32:22le sujet aujourd'hui
32:23c'est la drogue
32:24avant
32:25de réactiver
32:27le discours migratoire
32:28qui est
32:29le discours
32:30qui est porté
32:30de manière outrancière
32:31par le Rassemblement National
32:32vous voulez dire quoi
32:33un seul sujet à la fois
32:34ah oui déjà
32:34vous ne pensez pas
32:35qu'il y a un spectre
32:35du sujet à traiter
32:37j'attends
32:37quand je regarde
32:38mes stats à Agin
32:39et ça c'est un message
32:41très fort que je veux
32:41faire passer
32:42il y a une stabilité
32:43sur un certain nombre
32:44de délits
32:44et quand je regarde
32:46toutes les stats
32:47de la police nationale
32:47et il y a l'explosion
32:48de la drogue
32:49donc moi j'attends
32:50la mobilisation nationale
32:51sur la drogue
32:52dans toutes ses dimensions
32:53Nicolas D'Aragon
32:54sur les étrangers
32:54en situation irrégulière
32:55je dois vous dire
32:56que quasiment 100%
32:57des interpellations
32:58qui sont faites
32:59par la police municipale
32:59sur du trafic de tabac
33:01ce sont des étrangers
33:02en situation irrégulière
33:03quasiment 100%
33:05ce qui signifie
33:05qu'on a un vrai sujet
33:07avec ça
33:08et au-delà de ça
33:09une politique migratoire
33:11qui s'assume
33:11je partage avec Jean
33:13qui vient de s'exprimer
33:14sur le sujet
33:14assumer c'est aussi dire
33:16il y a des limites
33:16allez messieurs
33:17restez avec nous
33:18Nicolas D'Aragon
33:20maire de LR de Valence
33:21et Jean Dionys
33:22maire modem d'Agin
33:23dans un instant
33:24on parlera de fiscalité
33:25et des défis
33:27qui sont posés
33:28aux maires de France
33:29dans un court instant
33:30nous sommes de retour
33:32pour La Vérité en Face
33:34en direct
33:35ici du stand
33:36de la Confédération
33:37des Buralistes
33:37depuis le salon des maires
33:39stand de la Confédération
33:41nationale des Buralistes
33:42le grand matin
33:43Sud Radio
33:44La Vérité en Face
33:45Jean-François Aquili
33:47en compagnie
33:49de deux maires
33:50Nicolas D'Aragon
33:51le maire
33:52Les Républicains
33:53de Valence
33:54et vous
33:55Jean Dionys
33:56maire modem d'Agin
33:57nous nous posons
33:58la question
33:59ce matin
33:59nous évoquions
33:59les questions
34:00de narcotrafique
34:01de sécurité
34:02d'accueil des migrants
34:04de gestion des migrants
34:05la ville est-elle
34:06en train de devenir
34:07parfois
34:08une jungle
34:09je ne sais pas si
34:10je vous vois réagir
34:11là-dessus
34:11Jean Dionys
34:12vous dites non
34:12vous
34:13il faut être précis
34:16là-dessus
34:16je vous l'ai dit
34:17je me retrouve
34:19avec mon collègue
34:20sur le fait de dire
34:21qu'on a un vrai
34:21problème de drogue
34:22et qu'il doit y avoir
34:24une mobilisation nationale
34:25sur la drogue
34:26après
34:27et là
34:28ce n'est pas le sentiment
34:29de Jean Dionys
34:29c'est les chiffres
34:30de la police nationale
34:31donc
34:32il faut
34:33ça c'est la réalité
34:35ah oui c'est vrai
34:36il ne faut pas paniquer
34:37les gens pour rien
34:38il faut les mobiliser
34:39il faut les mobiliser
34:40les chiffres sont précis
34:41à Valence
34:42entre 2020
34:43et 2025
34:4525 inclus
34:46à date quoi
34:47on est à moins
34:4819,4
34:49sur la délinquance générale
34:50et si je prends
34:51les deux dernières années
34:52sur la zone
34:53de sécurité prioritaire
34:54tous les indicateurs
34:55dépassent
34:55les moins 45%
34:56ça veut dire
34:57que quand on veut agir
34:58on peut
34:58et par ailleurs
34:59ça veut dire que
35:00non
35:00ça n'est pas une jungle
35:01alors peut-être
35:02qu'on est dans des tailles
35:02de villes où on maîtrise
35:03encore les choses
35:04et puis il y a la question
35:05messieurs
35:05de la fiscalité
35:07c'est quand même
35:07un peu le nerf de la guerre
35:09quand l'on voit
35:10et David Listard
35:11qui était à ce micro
35:11sud radio ce matin
35:12a dénoncé
35:13les 4,7 milliards d'euros
35:15réclamés aux collectivités
35:16en 2026
35:17vous avez vu
35:17j'imagine
35:18cette annonce
35:19qui tombe opportunément
35:21ce matin
35:21celle d'un rehaussement
35:24de la taxe foncière
35:25ça ne vous a pas échappé
35:26la taxe foncière
35:27les français se réveillent
35:28avec une nouvelle hausse
35:29puisqu'elle va augmenter
35:31pour 7 millions
35:32aux 400 000 logements
35:33les experts de Bercy
35:35sont en train
35:36de
35:37on va dire
35:37de modifier
35:39les éléments de confort
35:40une petite douche par-ci
35:41une baignoire par-là
35:42pour augmenter
35:43le mètre carré
35:43ça veut dire
35:44qu'il y a quasiment
35:45un quasi demi-milliard
35:46d'euros
35:47qui va entrer
35:47dans les caisses
35:48des collectivités
35:49des mairies
35:49jour de Dionysse
35:50là-dessus
35:50il y a quand même
35:51l'imagination
35:52fiscale au pouvoir
35:53toujours
35:53d'accord
35:54mais en gros
35:55sans vouloir être
35:56ennuyeux
35:57la taxe
35:57c'est des bases
35:58et un taux municipal
35:59et les bases
36:01donc qu'on fasse
36:03un travail sérieux
36:04que les services fiscaux
36:05fassent un travail sérieux
36:06sur ce que sont les bases
36:08c'est juste
36:09ça vous saluez
36:11oui je salue
36:12parce qu'il y a
36:13un vrai débat national
36:14et qu'on balade les maires
36:15depuis 20 ans
36:16sur la revalorisation
36:17des bases
36:19et donc que ce travail
36:20commence à être fait
36:21je le salue
36:22et je pense qu'il faut
36:22être un peu courageux
36:23là-dessus
36:23sur les taux
36:25ça s'appelle
36:26une signature politique
36:27à l'agent
36:27on ne les a pas augmentés
36:28depuis 17 ans
36:29et on est orientés
36:30pour ne pas les augmenter
36:31et moi je dénonce
36:32donc les programmes
36:34de mes adversaires
36:35qui eux mécaniquement
36:36amèneront
36:37des taux
36:39c'est un choix
36:39un vrai choix
36:40et nous on fait le choix
36:42de la stabilité fiscale
36:43sur le levier
36:44qu'on maîtrise
36:45à savoir le foncier bâti
36:46Nicolas D'Aragon
36:47là-dessus
36:47sur la question
36:48de la fiscalité
36:48des taux
36:49les administrés
36:50ils sont quand même
36:51en droit de demander
36:51des comptes
36:52d'abord toujours
36:53la même maladie
36:53à l'échelle nationale
36:54quand on a un problème
36:55d'équilibre du budget
36:56on va chercher
36:57des recettes supplémentaires
36:58en tapant
36:58sur le contribuable
36:59toujours la même recette
37:00c'est-à-dire celle
37:01contre laquelle on se bat
37:02on dit qu'il faut
37:02valoriser le travail
37:03plus les gens travailleront
37:05plus ils reverseront
37:07ou d'impôts sur le revenu
37:08mais en tout cas
37:08ils s'enrichiront
37:09en même temps que l'Etat
37:10percevra des taxes
37:11et des impôts
37:12c'est pas en augmentant
37:13en les laissant
37:13dans la même pauvreté
37:14qu'on va réussir
37:15on va appauvrir notre pays
37:16on va limiter les initiatives
37:18on va appauvrir nos entreprises
37:20on sera pas concurrentiel
37:21sur les marchés internationaux
37:22c'est une véritable catastrophe
37:23et c'est toujours
37:24la même stratégie
37:24ça c'est le premier point
37:25le deuxième point évidemment
37:26qu'à l'échelle locale
37:27nous sommes responsables
37:28devant nos concitoyens
37:29j'ai pris cet engagement
37:30lorsque j'ai été élu
37:31je n'ai jamais voté
37:33une augmentation
37:33de taux communal d'imposition
37:35et je continuerai
37:36quoi qu'il arrive
37:36ça c'est une garantie
37:37de réélection ça
37:38mais non parce que
37:39ça ne suffit pas
37:40finalement aujourd'hui
37:41qu'est-ce qu'on doit
37:41nos concitoyens
37:42on doit que la ville
37:43soit propre et agréable
37:45on leur doit
37:45de ne pas augmenter
37:46les impôts
37:46et on leur doit
37:47qu'ils se sentent
37:48relativement en sécurité
37:49même si c'est une compétence
37:50de l'Etat
37:50nos concitoyens
37:51on l'a vu dans le dernier sondage
37:52pensent que ce sont les maires
37:53qui sont aussi responsables de ça
37:54donc on s'y est tous
37:55investis beaucoup
37:56ça c'est la base
37:58après il y a le reste
37:58ce que disait Jean à l'instant
38:00sur un certain nombre
38:01de promesses
38:01qui sont intenables
38:02en restant étal
38:04sur la fiscalité
38:04les transports gratuits
38:06l'eau gratuite
38:07on entend un peu tout
38:08en ce moment
38:09Michael Delafosse
38:10le gars de Montpellier
38:11défend l'idée
38:12des transports gratuits
38:13c'est ce qu'il a instauré
38:14il était à votre place
38:16à l'instant
38:16sur Sud Radio
38:17ça vous
38:18vous pensez quoi
38:19c'est une utopie ?
38:20Pour tout vous dire
38:20Michael Delafosse
38:22il est en difficulté
38:23à Montpellier
38:23parce que LFI
38:24lui court après
38:25donc c'est pas moi
38:25qui vais aller le critiquer
38:26je trouve qu'il fait du bon boulot
38:28dans une ville
38:28qui est très difficile
38:29avec un taux de pauvreté
38:31qui est très élevé
38:32l'héliotropisme
38:33qui a amené
38:33toutes sortes de populations
38:34et qui rend les choses complexes
38:35mais le transport gratuit
38:37ça n'existe pas
38:38il y a quelqu'un
38:39qui paye à la fin
38:39et qui paye ?
38:40c'est le versement mobilité
38:41à 80%
38:42les transports
38:43sont payés par les entreprises
38:44elles sont en difficulté
38:45qu'est-ce qu'on fait ?
38:46on va encore leur taper
38:47sur la tête
38:47et augmenter les impôts
38:48l'eau gratuite
38:49ça n'existe pas
38:51qui paye l'eau
38:52qu'on a donnée gratuitement ?
38:53ce sont les autres consommateurs
38:54il n'y a rien de gratuit
38:55Jean Dionys
38:56vous avez raison
38:57d'insister sur ce point
38:58la France Insoumise
39:00elle a publié
39:00un programme municipal
39:01je l'ai lu
39:02alors il y a
39:03gratuité effectivement
39:05pour les transports
39:06gratuité pour les cantines
39:07gratuité sur le petit public
39:09on est au coeur
39:10des choix d'un maire
39:11et les choix d'un maire
39:12en finance
39:13c'est un équilibre
39:14entre usagers
39:15et contribuables
39:16et quand on fait le choix
39:18de la gratuité
39:19sur les usagers
39:20mécaniquement
39:21on va aller chercher
39:23le contribuable
39:24et moi c'est le discours
39:26que tient mon opposant
39:28donc je dis
39:29il s'appelle Bruno
39:30c'est Bruno les impôts
39:32et c'est mécanique
39:34voilà
39:34c'est mécanique
39:35c'est la conclusion messieurs
39:36parce que le temps tourne
39:38tiens Jean Dionys
39:39gardez la main
39:39il n'y a pas de crise
39:41de vocation chez vous
39:42dans votre esprit
39:42vous vous représentez
39:43c'est quelque
39:44même si c'est difficile
39:46je vais vous dire pourquoi
39:46je vais vous dire pourquoi
39:47pour deux raisons
39:48je me présente
39:49parce que j'aime bien le boulot
39:50le matin quand je vais
39:51à la mairie
39:51je suis plutôt content
39:53du boulot que j'ai fait
39:53j'étais ingénieur
39:55j'étais député
39:56et ce que j'ai fait
39:57de plus sympa
39:58de plus utile
39:59dans ma vie
39:59il me semble
39:59c'est merde
40:00première raison
40:01deuxième raison
40:02alors j'ai aucune envie
40:03aucune envie
40:04que ma ville
40:05que j'aime
40:05aille soit à l'extrême droite
40:08soit à l'extrême gauche
40:09aucune envie
40:09donc je me bats
40:10c'est dit avec le coeur
40:11Nicolas D'Aragon
40:13vous n'avez rien annoncé
40:14on va respecter ça
40:16non je continue
40:16mon mandat se termine
40:18en mars
40:18on verra bien
40:19en tout cas
40:19sur la crise
40:20des vocations des maires
40:21David Lissnard a dit
40:21il n'y en a pas
40:22en fait
40:226 maires sur 10 se représentent
40:24le chiffre est stable
40:25alors le chiffre est stable
40:26enfin ça fait toujours
40:27à chaque fois
40:2840% de maires
40:28qui ne se représentent pas
40:29ça fait beaucoup
40:30et on le comprend
40:31parce qu'ils sont harcelés
40:32par les normes
40:33harcelés par la baisse
40:34des dotations
40:35harcelés par un certain
40:36nombre de leurs concitoyens
40:36qui ne respectent plus
40:37cette fonction
40:38et qui nous prennent
40:38pour des paillassons
40:39donc c'est un mandat
40:40qui est difficile
40:41mais en effet
40:41je partage ce que vient
40:42de dire Jean
40:43c'est le plus beau mandat
40:44qui soit
40:44oui avec une difficulté
40:46et ça sera la loi de la fin
40:47c'est la une du parisien
40:48aujourd'hui en France
40:49d'ailleurs
40:49cette loi parité
40:50qui concerne désormais
40:51les communes
40:52de moins de 1000 habitants
40:54et c'est extrêmement difficile
40:55d'être
40:56on va dire
40:57au carré là-dessus
40:58alors je pense
40:58qu'il y a des cas particuliers
40:59dans lesquels ça va être difficile
41:00comme toutes les normes
41:01qui nous sont imposées
41:02et dans le même temps
41:03quand j'observe
41:04même dans les communes rurales
41:05on a des présidenteux
41:06d'associations
41:07on a beaucoup de femmes
41:08qui s'investissent partout
41:09pourquoi elles ne seraient pas
41:10dans les conseils municipaux
41:11moi j'ai beaucoup de fierté
41:12de voir une équipe paritaire
41:14merci messieurs
41:15Nicolas D'Aragon
41:15maire républicain de Valence
41:16et merci Jean Dionys
41:17maire modem d'Agin
41:19d'avoir participé
41:20à cette vérité
41:21en face ici
41:22en direct du salon des maires
41:23depuis le bureau
41:25de la confédération des buralistes
41:26et bonjour à vous
41:26Jean-Marie Bordry
41:27mais bonjour mon cher Jean-François
41:28comment ça va ?
41:29alors qu'y a-t-il
41:30oui c'est formidable
41:31ici on est bien
41:32ici on est bien reçu
41:32je sens que vous voyagez très bien
41:34en tout cas on est ravis
41:35de vous écouter sur Sud Radio
41:36au milieu de tous ces premiers magistrats
41:38mettez-vous d'accord
41:39au menu
41:40on va parler de vos invités
41:41mon cher Jean-François
41:41évidemment
41:42pourquoi les maires se représentent
41:43malgré tout
41:44ils sont plus nombreux
41:44à se représenter
41:45qu'auparavant
41:46finalement ils font face
41:47à la crise politique
41:48et ils se retroussent les manches
41:50on va en parler avec nos débatteurs
41:51on va aussi revenir
41:52sur la hausse de la taxe foncière
41:54hausse surprise
41:55ça aurait pu vous concerner
41:56mon cher Jean-François
41:57puisque le département
41:59le plus touché
41:59sera a priori
42:00la Haute-Corse
42:01figurez-vous
42:01c'est là qu'il y a le plus
42:02de demeures
42:03ou alors d'appartements
42:04qui seront concernés
42:05par cette hausse
42:06si vous n'avez pas encore
42:07déclaré de baignoire
42:08ou d'électricité
42:08ou d'eau courante
42:10et puis on reviendra aussi
42:11sur cette mesure
42:12décidée par EDF
42:13qui bannit l'alcool
42:14de tous ces événements
42:15les pots de départ
42:15tout le reste
42:16est-ce que c'est infantilisant
42:18ou est-ce que c'est
42:19une saine mesure
42:20de santé publique
42:21voilà la question
42:22qu'on va se poser
42:22avec nos débatteurs
42:24merci à vous Jean-François
42:25quant à vous
42:26qui nous écoutez sur Sud Radio
42:27restez dans les parages
42:28on vous retrouve juste après
42:29les infos de 10h
42:29à tout de suite
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