- il y a 3 jours
Avec Hadrien Clouet (député LFI de Haute-Garonne) et Gilles Platret, (maire DVD de Chalon-sur-Saône, ex-LR)
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, la vérité en face, Jean-François Aquilly.
00:05Un nouveau gouvernement, le cornu 2, mais pour combien de temps ?
00:110826 300 300, vous connaissez le principe, vous nous appelez avec nos deux invités, nous débattons.
00:17Peut-il tenir ce gouvernement, oui ou non, va-t-il, le Premier ministre, suspendre la réforme des retraites,
00:24conditions même de sa propre survie ? Ce gouvernement peut-il échapper à la censure de LFI et du RN ?
00:31Il y aura deux motions de censure distinctes.
00:35Et que nous enseigne ce nouveau casting avec des Républicains qui implosent sous nos yeux ?
00:40Deux invités ce matin, Gilles Platret, bonjour.
00:43Bonjour.
00:44Maire d'Hiverdroite de Châlons-sur-Saône, c'est en Saône-et-Loire.
00:47Bien joué, au cœur de la rillante Bourgogne.
00:50Ancien membre des Républicains, j'insiste sur le ancien, vous avez quitté.
00:54Avec nous également, soyez le bienvenu, Adrien Clouet, bonjour.
00:58Bonjour.
00:59Député de la France Insoumise de Haute-Garonne, votre soirée était courte, je crois.
01:03Enfin, votre nuit a été courte.
01:04Oui, un petit peu, mais c'est un plaisir de se revoir.
01:07Allez, merci à tous les deux, je commence par vous, Gilles Platret.
01:10Qu'est-ce que... Alors, on ne va pas faire de la politique fiction, mais la survie de ce Le Cornu 2 ne tient qu'à un fil.
01:18Oui, elle tient surtout à l'entêtement du Président de la République à ne pas lâcher les manettes.
01:23Ce qui est intéressant dans ce gouvernement, c'est qu'on a l'arrivée, et je l'avais dit à votre micro, d'ailleurs en le souhaitant,
01:29de quelques ministres techniciens non partisans.
01:32Voilà, il y a quelques profils intéressants qui ont eu, dans les domaines qui sont les leurs, dans les PME, dans l'industrie, des résultats.
01:38Donc ça, c'est plutôt bien.
01:40Et j'allais dire aussi, M. Nunes à l'intérieur, ce n'est pas forcément une mauvaise nouvelle.
01:44Il fait un peu l'unanimité.
01:45Oui, parce qu'il a montré une fermeté à la tête de la préfecture de Paris,
01:51et de ce côté-là, je pense que c'est plutôt rassurant dans les missions qui lui sont confiées.
01:53Mais le vrai problème de tout ça, c'est qu'Emmanuel Macron n'a pas lâché le pouvoir,
01:58et que ce n'est pas faire offense à M. Le Cornu,
02:00que de constater que c'est l'homme du Président qui le demeure,
02:03qui l'a toujours été, un des derniers fidèles,
02:05et que par conséquent, je ne vois pas ce qui pourrait, aujourd'hui,
02:09contenter une Assemblée nationale, par ailleurs ingouvernable,
02:12sans majorité, alors que le Président ne lâche rien.
02:14Donc voilà, je pense que le destin est assez tracé.
02:17Ce gouvernement, alors, ne tombera peut-être pas cette semaine, je n'en sais rien,
02:20on verra ce que les socialistes, vous les connaissez mieux que moi,
02:23vos frères ennemis de la gauche, je ne saurais me prononcer pour eux,
02:25ce que les socialistes feront,
02:28mais je ne vois pas un grand avenir à ce gouvernement, très honnêtement.
02:30D'ailleurs, je ne vois pas un grand avenir à ce système tout court,
02:33non pas à celui de la Ve République, dont je suis un défenseur,
02:36mais cette absence de majorité, et surtout cet acharnement du Président
02:39à ne pas composer avec la réalité politique du pays.
02:41Adrien Clouet, pour le coup, vous rejoignez là-dessus, Gilles Plâtré, j'imagine.
02:45Que là-dessus, hein.
02:46Mais c'est une bonne chose, on a un point d'accord important.
02:48Vous dites à l'instant que la situation de crise politique
02:51est causée par l'entêtement du Président de la République,
02:52qui veut effectivement monopoliser tous les pouvoirs,
02:55et qui constitue lui-même des gouvernements
02:57qui sont composés de ses propres photocopies personnelles et politiques.
03:00Bien sûr, c'est un problème, et d'ailleurs, on l'a vu hier.
03:02Pourquoi le gouvernement a été annoncé hier soir tard ?
03:05Parce que M. Macron a décidé qu'il en serait ainsi.
03:07Donc, il est derrière toutes les grandes décisions du moment.
03:09Après, la conclusion qu'on en tire n'est pas la même.
03:12Vous voulez dire, déincloué,
03:13que c'est vrai que l'Elysée avait fait savoir
03:16que Sébastien Lecornu avait carte blanche,
03:20mais ça s'est fait nuitamment à l'Elysée,
03:22avant le départ, parce que le Président, il est en Égypte.
03:25Exactement, on entend parler de carte blanche,
03:27mais lorsqu'on regarde la marge qui est laissée,
03:29c'est à peine à timbre poste, que cette carte blanche.
03:30Donc, le sujet, c'est quelle est la conséquence qu'on en tire ?
03:33Moi, la mienne, c'est que si le Président de la République
03:36est le problème et le verrou de la situation,
03:38c'est donc son départ qui est la seule manière
03:40de décoincer cette situation.
03:42Et c'est là qu'on ne va pas se retrouver sur le fond politique.
03:44Non, mais je pense que...
03:46De partie, on ne peut pas répondre à l'Elysée.
03:48Non, non, je me suis déjà prononcé sur ce sujet-là,
03:50je pense que ça serait véritablement une faute de sa part.
03:54Je n'ai jamais voté pour M. Macron, une seule fois de ma vie, jamais.
03:57Donc, vous l'avez peut-être fait dans le cadre
03:59de ce que vous appelez le barrage républicain.
04:01Moi, je n'y connais rien en hydraulique et en barrage,
04:03donc par conséquent, je ne pratique pas cette dialectique-là.
04:07Donc, je n'ai jamais voté pour Emmanuel Macron.
04:09Mais il est porteur de quelque chose qui le dépasse,
04:11en tout cas, c'est ma analyse de la situation,
04:13c'est la fonction présidentielle.
04:14Je sais que LFI combat cette fonction présidentielle
04:17au nom de la lutte contre le pouvoir personnel.
04:18C'est un vieil héritage de la gauche que vous portez aujourd'hui.
04:23Je pense pour moi qu'au contraire,
04:25les fonctions, les institutions ont besoin d'être consolidées.
04:28Alors oui, Emmanuel Macron n'écoute pas la représentation nationale.
04:31Il a peut-être du mal à la lire,
04:32mais en tout cas, il aurait au moins intérêt à essayer
04:36de ne pas photocopier, je reprends votre expression,
04:39lui-même à la tête de Matignon,
04:41parce que c'est ce qui hérisse le poil de tout le monde.
04:43Mais la dernière des folies à faire,
04:45et d'ailleurs, c'est la grande responsabilité
04:46d'Édouard Philippe, par exemple,
04:48qui a plaidé pour cette cause la semaine dernière,
04:51la dernière folie, ça serait de précipiter son départ.
04:54Imaginez une seule seconde
04:55que parce qu'un président est très impopulaire,
04:57ce qui arrive régulièrement dans la vie politique,
04:59on le force à quitter le pouvoir.
05:01Je pense que ça serait un affaiblissement durable de la fonction,
05:04et c'est la dernière chose dont la France est besoin.
05:05Alors, ce n'est pas satisfaisant sur l'immédiat,
05:08mais en tout cas, à long terme,
05:09c'est la seule solution qui vaille.
05:10Appelez au 0800 26 300 300,
05:13vous êtes les bienvenus pour nous dire
05:15ce que vous pensez de ce qui se passe,
05:18ou qui ne se passe toujours pas, d'ailleurs,
05:20d'un point de vue politique au niveau national.
05:22Adrien Clouet, le mérite de la France insoumise
05:24est d'avoir été clair depuis le départ,
05:26vous ne bougez pas.
05:28Que dites-vous de ce côté un peu faiseur de roi
05:32du Parti Socialiste qui a, quelque part,
05:35les clés de la censure dans la main ?
05:37Parce qu'après tout, Olivier Faure a bien dit
05:40les choses clairement, lui aussi,
05:42s'il n'y a pas de suspension de la réforme des retraites,
05:45j'imagine que les socialistes se joindront
05:47à la motion de la France insoumise.
05:49Je le souhaite, bien évidemment.
05:52Je déplore qu'on perde beaucoup de temps
05:53avec ces histoires.
05:54Ça fait quand même des semaines
05:55qu'on tourne en rond autour de le Cornu 1,
05:58le Cornu 2, bientôt le Cornu 3, 4, 5, 6,
05:59je ne sais pas, parce qu'apparemment,
06:01ça dure 5, 6 heures.
06:03Mais on ne sait jamais,
06:04parce que vous savez,
06:05le gouvernement dure en 5, 6 heures,
06:06et vu que M. Macron,
06:07à chaque élection législative,
06:08fait comme bon lui semble,
06:09alors même qu'il les perd,
06:10on n'est jamais à l'abri
06:11de se retrouver dans un an
06:12avec le Cornu 19.
06:13Donc, moi, je me méfie beaucoup
06:14de ce que fait M. Macron.
06:16Et je voudrais juste dire
06:16à celles et ceux qui sont tentés
06:18de négocier avec le Cornu 2 choses.
06:21Vous avez fait cette opération
06:23avec M. Bayrou.
06:24Quel a été le bilan
06:24des accords de non-censure ?
06:26La hausse du prix de l'énergie,
06:27la suppression des postes de profs,
06:28la fermeture de lits dans les hôpitaux.
06:30Aucun désengagement de M. Bayrou
06:31pour rester en place
06:32n'a jamais été tenu.
06:34Deuxièmement,
06:34attention même à ce qui est mis sur la table.
06:36On nous parle,
06:37vous l'avez évoqué plusieurs fois,
06:38de la suspension de la réforme des retraites.
06:40Notamment, M. Macron a évoqué
06:41à l'Elysée l'autre jour
06:43une suspension à 63 ans.
06:44Mais qu'est-ce que ça signifie concrètement ?
06:46La réforme borne des retraites,
06:48tout le monde doit bien s'en rappeler.
06:49Elle prévoit un départ à 63 ans
06:51pour la génération née en 1965.
06:53Ce qui veut dire des gens
06:54qui partiront à la retraite en 2028.
06:56Donc, ce qui est sur la table,
06:57c'est des promesses de gel d'une réforme
06:59dans deux ans
07:00qui s'appliqueraient donc
07:01bien après l'élection présidentielle.
07:03Ce n'est pas un engagement.
07:04Là, c'est une forfaiture
07:05et c'est une manière d'amuser la galerie.
07:06Vous voulez dire autant laisser le débat à 2027 ?
07:09D'autant plus qu'il y a une majorité
07:10à l'Assemblée pour approcher cette réforme.
07:12Vous venez de prononcer, à mon avis,
07:14la bonne phrase.
07:15Alors, c'est très difficile
07:16quand on est parlementaire
07:17de se dire
07:18« En fait, rien ne pourra sortir de la situation
07:20avant 18 mois. »
07:22Mais la clé de nos institutions,
07:24c'est l'élection présidentielle.
07:25Donc, je sais que 18 mois,
07:26ça paraît une éternité
07:27et que...
07:29On y est presque.
07:30Oui, alors ça va aller très vite.
07:31D'un autre côté,
07:32il faut peut-être aussi
07:33qu'on voit quelques profils intéressants
07:35pour la France.
07:35Pour le moment,
07:36moi, je suis un peu dans le brouillard,
07:37très honnêtement.
07:38Je vais vous dire,
07:39à l'horizon de la présidentielle.
07:40Mais ce qui m'importe le plus,
07:42en tout cas,
07:43c'est que je crois que
07:43la machine institutionnelle française,
07:46la vie politique française,
07:47ne peut s'organiser,
07:48se réorganiser
07:49qu'à partir de 2027.
07:50À condition que cette élection
07:51soit préparée,
07:52non pas sur des petites politiques
07:53Henry,
07:54comme on le voit aujourd'hui,
07:55mais sur des éléments,
07:56des analyses de fond.
07:58Le vrai problème de tout ça,
07:59pourquoi les Français ?
07:59Alors, vous êtes député,
08:00je pense que vous êtes redescendu
08:01dans votre circonscription
08:02du Garonne,
08:04Saoud-Garonne, c'est ça ?
08:05La première circonscription
08:06de la Haute-Garonne,
08:07Toulouse-Mondonville-Boselle-Corne-Barre-Rieux.
08:09Voilà, c'est ça.
08:09Donc, vous êtes redescendu
08:10ce week-end.
08:11Moi, je suis sur le terrain
08:13toute la semaine
08:13à Chalon, dans ma ville,
08:15et l'exaspération
08:17est vraiment à son comble.
08:19Les Français sont,
08:20mais écœurés,
08:21enfin voilà,
08:21je pense que vous le constatez
08:22comme moi, écœurés.
08:23Et donc,
08:24ce peuple est un peuple politique,
08:26il aime la politique,
08:27mais il n'aime pas celle-là.
08:28Celle-ci, c'est le retour
08:29à des vieux démons
08:30de la Quatrième République,
08:31le pire de ce que le système
08:32peut offrir.
08:33Et donc, je crois véritablement
08:34que la clé pour changer tout ça,
08:36c'est évidemment
08:37l'élection mère
08:38de toutes les élections,
08:39c'est-à-dire 2027.
08:40Alors, c'est dur
08:40parce qu'il faut tenir jusque-là.
08:42Il y aura des sous-ressauts.
08:43Je pense qu'à terme,
08:44la dissolution sera inévitable.
08:46Ah, voilà.
08:46Non, mais je le dis très honnêtement.
08:48Je ne vois pas, honnêtement,
08:49je ne vois pas ce gouvernement
08:50durer longtemps.
08:51Peut-être que le PS
08:52se laissera draguer
08:53quelques semaines,
08:54mais à un moment donné,
08:55sa logique,
08:56sa logique,
08:56parce que 2027 commande tout,
08:58sa logique sera
08:58de renverser le gouvernement.
09:00Donc, ce gouvernement
09:00ne tiendra pas longtemps.
09:02Mais derrière tout ça,
09:03il y aura donc
09:04de nouvelles élections,
09:08que le peuple décide
09:08soit plus clair
09:10à l'issue de ces nouvelles élections.
09:11Mais de toute façon,
09:12il n'y a pas 36 solutions.
09:13Vous devez, alors,
09:14vous préconisez la démission
09:15présidentielle anticipée,
09:17je la combats,
09:18mais en revanche,
09:19je pense que le retour au peuple
09:20à un moment donné
09:21est inévitable.
09:22Inévitable.
09:22Là-dessus, Adrien Clouet,
09:24vous accepteriez
09:25en cas de maintien,
09:28et il se maintient à l'Elysée,
09:30Emmanuel Macron,
09:31l'idée de retourner aux urnes
09:32une deuxième dissolution
09:33vous dérange ou pas ?
09:35Non, il n'y a aucun problème.
09:37Il dit que Jean-Luc Mélenchon
09:37voudrait enjomber directement
09:39le problème
09:39et aller droit
09:40à l'élection présidentielle
09:41anticipée.
09:42Mais ce n'est pas une question
09:43de caractère,
09:45c'est une question politique
09:46sur le fond.
09:47Est-ce qu'une dissolution
09:48va forcément régler la situation ?
09:50Non, dès lors qu'Emmanuel Macron,
09:52on l'a vu,
09:52ne respecte pas le résultat
09:53des élections législatives
09:54et nomme qui bon lui semble,
09:55y compris lorsqu'il perd les élections.
09:56Donc c'est en cela
09:57qu'il nous semble qu'il faut aller,
09:59et là-dessus aussi,
10:00on va être d'accord,
10:01il faut aller à l'élection maire,
10:03celle qui permet de trancher
10:04les grands sujets.
10:05La transition écologique,
10:06qui vous différencie,
10:07c'est le camp.
10:08C'est ce que j'implâtrer
10:09veut respecter de 27
10:10et vous,
10:11vous voulez anticiper.
10:12Oui, parce que je pense
10:13qu'on peut faire ça
10:13de manière rapide
10:14et assez tranquille.
10:15Comment on ferait concrètement ?
10:16On ferait une loi spéciale
10:17sur le budget
10:17qui permet aux gens
10:18d'avoir un peu de visibilité,
10:19les acteurs économiques,
10:20les administrations,
10:21savoir ce qui se passe
10:21dans les mois qui viennent.
10:22On fait un projet
10:23de loi spéciale budget.
10:24Ça laisse le temps
10:24d'organiser une présidentielle
10:25dans les semaines
10:26et les mois qui viennent,
10:28puis la majorité
10:29qui en sort
10:29fait un projet rectificatif
10:31selon les grandes orientations
10:33que le pays aura tranchées
10:34sur les retraites.
10:34Moi, je souhaite
10:35l'abrogation de la réforme
10:36sur la question
10:36de l'agriculture.
10:38Moi, je souhaite
10:38l'interdiction
10:39des pesticides cancérigènes,
10:40etc.
10:40Mais il faut un moment
10:41où les gens,
10:42avec leur bulletin de vote,
10:43disent qu'ils jugent bon
10:44pour eux
10:44et surtout pour le pays.
10:45Bon, tout le monde
10:46devient un peu zinzin
10:47dans cette histoire,
10:47Gilles Platret.
10:48Je ne dis pas ça pour vous,
10:49Adrien Clouet.
10:49Je parle de l'humeur.
10:50J'ai bien compris.
10:51C'est pas personnel.
10:52C'est une humeur générale.
10:54Oui, oui.
10:54Et Gilles Platret.
10:55Non, mais c'est le mot
10:56qui revient régulièrement
10:57dans les conversations.
10:58C'est-à-dire la folie,
11:00le caractère irrationnel,
11:01etc.
11:01Moi, je pense,
11:02alors voilà,
11:02je vais peut-être fâcher,
11:04je ne vais pas vous blesser
11:05personnellement,
11:06monsieur le député,
11:06mais je pense quand même
11:07que nos partis politiques
11:08ont du plomb dans l'aile
11:08d'une façon générale.
11:09Et je les mets tous,
11:10en fait,
11:11dans cette déviation
11:13parce que c'en est une
11:14de l'esprit de l'intérêt général,
11:15de la recherche
11:15de l'intérêt général.
11:16Le vrai problème de tout ça,
11:17c'est que ce bastring
11:18arrive 18 mois
11:20avant la présidentielle
11:20et que donc,
11:25qu'il soit détaché
11:27des ambitions du camp
11:28et du candidat
11:30que tel ou tel camp porte.
11:31Vous voyez,
11:32très bien,
11:32Edouard Philippe,
11:33dont on nous dit
11:34qu'il a la stature
11:34de l'emploi,
11:35mais qui est en train
11:36d'affaiblir la fonction
11:37présidentielle réclamant
11:38une démission...
11:38Mais qui dit comme
11:39Adrien Clouet,
11:40un budget présidentiel...
11:42Mais parce que Mélenchon
11:42est prêt,
11:43voilà,
11:44très clairement,
11:45M. Clouet a un candidat
11:46qui s'appelle M. Mélenchon,
11:48il est prêt à partir,
11:49il est prêt depuis longtemps,
11:50mais il est prêt à partir
11:51au combat présidentiel.
11:52Edouard Philippe se dit
11:53prêt à partir
11:54et Mme Le Pen
11:56est prête à partir
11:57s'il tentait que la justice
11:57lui laisse le faire,
11:59mais là,
11:59son candidat de rechange.
12:00Ce que je veux simplement dire,
12:01c'est que derrière tout ça,
12:03les partis politiques
12:04nous privent
12:04de la recherche
12:05de l'intérêt général.
12:06Et ça,
12:06les Français le sentent
12:07très très bien.
12:08Et le vrai problème de tout ça,
12:10c'est l'essoufflement
12:11d'un système politicien
12:12qui est en train de revenir
12:13à ses errements de toujours
12:14et qui nous épuise,
12:16nous les Français,
12:17mais également la France.
12:18Essoufflement,
12:19oui, non.
12:19Adrien Clouet,
12:19vous lui répondrez
12:20dans un court instant,
12:21rassurez-vous,
12:22si vous aurez la priorité,
12:240826 300 300.
12:26Vous nous appelez,
12:26réagissez,
12:27je suis sûr que ce débat
12:29énerve tout le monde.
12:30Voilà,
12:31cette politique énerve tout le monde.
12:33Ou alors,
12:33vous en avez tellement marre,
12:34vous n'avez plus envie d'appeler,
12:35ce que je peux comprendre aussi.
12:36Allez,
12:36à tout de suite
12:37pour la suite
12:37de La Vérité en Face.
12:38Le Grand Matin Sud Radio,
12:41La Vérité en Face,
12:43Jean-François Aquiline.
12:449h46,
12:46La Vérité en Face,
12:47nous sommes avec vous,
12:48William.
12:49Bonjour,
12:49William.
12:51Oui,
12:51bonjour.
12:51Vous nous appelez
12:52de Brive-la-Gaillarde.
12:54Ah,
12:54c'est sympa,
12:54Brive-la-Gaillarde.
12:55William,
12:56les portes du Sud,
12:57oui.
12:57Bah oui.
12:58Qu'est-ce que vous...
12:59Non,
12:59ça vous donne envie de partir,
13:00ça.
13:01Je vais vous rejoindre
13:02par l'apéro tout à l'heure.
13:04Ah,
13:04vous êtes les bienvenus.
13:05J'arrive.
13:05William,
13:06qu'est-ce que vous dites
13:07sur ce gouvernement ?
13:08Il faut qu'il tienne,
13:09oui ou non ?
13:10Oui,
13:10on a bien compris quand même
13:13avec le retour de ce Premier ministre
13:16et ce gouvernement
13:16qui a été mis en place
13:17que rien ne changera
13:18et que la vraie solution
13:21de présidentielle anticipée
13:22n'arrivera pas
13:23et qu'on devra aller au bout
13:24au bout quoi qu'il arrive.
13:26Donc,
13:27on a quand même besoin
13:27d'un peu de stabilité.
13:28Pourquoi ?
13:29Aussi,
13:29les Français ont besoin
13:29de réfléchir calmement
13:31aux décisions qu'ils souhaitent prendre
13:32au moment d'élection présidentielle
13:34qui est la plus importante.
13:35Et on a besoin de stabilité,
13:36de calme
13:37pour pouvoir réfléchir
13:38sereinement.
13:39Ce gouvernement ne me plaît pas,
13:41bien évidemment,
13:43mais évidemment
13:43que j'ai d'autres aspirations
13:44pour mon pays,
13:46pour les citoyens
13:46et que j'ai envie
13:47que les choses aillent bien.
13:49Bien sûr,
13:49on idéalise toujours les choses,
13:50mais là,
13:51il faudrait de la stabilité
13:52qu'on puisse commencer
13:53à se projeter,
13:55que les futurs candidats
13:56aient aussi une situation
13:57qui sera forcément
13:59très très moyennasse quand même,
14:01mais qu'ils puissent
14:02se préparer en conséquence.
14:03Donc,
14:03arrêtons l'instabilité,
14:05avançons avec une solution.
14:07On a besoin,
14:08c'est ce qu'on attend
14:09quand même
14:09d'un dirigeant,
14:10c'est de prendre des décisions
14:11lorsque les moments
14:12sont un petit peu chauds.
14:13Vous voulez dire
14:13que ce gouvernement
14:15serait bien inspiré
14:16de gérer
14:17les affaires courantes,
14:20de stabiliser le pays,
14:21de dire rendez-vous
14:22en 2026,
14:23grosso modo.
14:23Oui, exactement.
14:25Moi,
14:25ça me paraît
14:26de la meilleure solution
14:27parce que les Français,
14:28on a besoin
14:29d'avoir une photo
14:31de la situation
14:32et qu'elle arrête
14:33d'évoluer
14:34tous les quarts d'heure.
14:35Personne ne peut plus.
14:35Aujourd'hui,
14:36on n'est pas capable
14:36de se projeter
14:37sur quel candidat,
14:38mais qui a raison,
14:39qui a tort,
14:40qui est dans le vrai,
14:40qui est dans le faux.
14:41Les choses fluctuent
14:43beaucoup trop
14:44d'un quart d'heure
14:44à l'autre.
14:46Moi,
14:46j'ai besoin de stabilité
14:47pour essayer
14:48de comprendre les choses,
14:48de voir où on en est,
14:50où est-ce qu'on peut aller
14:50et avec qui.
14:51Et avec qui ?
14:53Le problème,
14:53c'est qu'ils sont 34.
14:54Ça ressemble plutôt
14:55à un gouvernement
14:56qui veut gouverner,
14:57plus qu'un gouvernement
14:58qui veut gérer tranquillement.
15:00C'est ce qui m'inquiète.
15:02Il y a ce qui serait idéal
15:03et ce qui est inquiétant.
15:04C'est pour ça
15:04qu'il ne me plaît pas forcément
15:05parce qu'on sait très bien
15:07que ça va rechanger
15:07encore 3-4 fois
15:09et que les mêmes questions
15:10vont retomber.
15:11En fait,
15:11on a les mêmes questions
15:12tous les 3 mois,
15:12tous les 6 mois,
15:13tous les 24 heures.
15:14Et ce qui est relativement troublant
15:16puisqu'on devrait être encadré
15:16par des personnes de haut niveau,
15:18c'est que la situation
15:19n'évolue pas.
15:19Ce sont toujours les mêmes questions
15:21qui reviennent sur le tapis
15:22avec aucune solution avancée.
15:24Message reçu avec vous, William.
15:26Dernier petit commentaire très court
15:28parce que je vais donner la parole
15:28à Gilles Patry et Adrien Clouet
15:30en rebondissant sur ce que vous venez de dire.
15:32Tiens, à l'instant,
15:33Emmanuel Macron
15:33qui est arrivé en Égypte
15:35qui appelle à œuvrer
15:37à la stabilité.
15:38Il dénonce ceux
15:38qui ont nourri la division
15:40et il fustige les forces politiques
15:42qui ont joué
15:43la déstabilisation de Sébastien Lecornu.
15:46William, c'est le président.
15:48Il a l'impression
15:49que ça ne vient pas de lui.
15:52C'est facile.
15:54J'ai fait les marchés
15:54pendant longtemps.
15:56Les poissonniers vous disent
15:57que quand un poisson pue,
15:58ça démarre de la tête.
15:59Ça part de la tête.
16:00Donc, l'instabilité,
16:02elle vient de par votre gestion.
16:05On dit qu'un manager,
16:06au bout de six mois,
16:07il a l'équipe qui le mérite.
16:07On dit qu'un entraîneur sportif,
16:08il a l'équipe qui le mérite
16:09au bout de six mois.
16:10Là, ça fait plusieurs années.
16:11Donc, au final,
16:12on a au bout d'un moment
16:12l'équipe qu'on mérite.
16:13On a l'équipe qu'on mérite.
16:14Merci, William,
16:15depuis Brive-la-Gaillard.
16:18Merci, William.
16:19Merci beaucoup pour cette réaction ce matin.
16:21Adrien Clouet,
16:23tiens, réaction à ce que dit Emmanuel Macron.
16:26Est-ce que vous avez...
16:27Vous êtes une force politique,
16:28vous, LFI,
16:29qui joue la déstabilisation
16:31de Sébastien Lecornu.
16:32Non, mais à part M. Macron,
16:34je pense que personne ne joue ici.
16:35Je partage ce que disait William,
16:38l'auditeur, à l'instant.
16:39Il y a une lassitude qui est effective.
16:41Pour donner un exemple très concret,
16:43moi, ça fait des semaines maintenant
16:43qu'il n'y a pas d'interlocuteur ministériel
16:45quand il y a un problème au CHU de Toulouse
16:47ou pour des classes qui ferment dans les écoles.
16:49Donc, vous voyez,
16:50on est quand même un peu coincé,
16:51même pour les problématiques très quotidiennes
16:53sur lesquelles on ne peut pas faire pression
16:54sur des ministres
16:54puisqu'ils ne sont pas là
16:55et qu'ils restent pendant trois heures.
16:56Donc, on a un problème grave.
16:58Mais là où M. Macron
16:59se joue du monde,
17:01c'est qu'il oublie le fond de l'affaire.
17:03La vérité, c'est qu'il y a un budget
17:04qui arrive là.
17:06Un budget, c'est l'expression politique de choix.
17:09C'est-à-dire, c'est dans un budget
17:10qu'on dit à quel âge les gens partent à la retraite,
17:12est-ce que les petits salaires vont augmenter
17:13ou est-ce qu'ils vont être gelés, etc.
17:15Et le budget qui arrive aujourd'hui
17:16à l'Assemblée nationale
17:17est un budget qui est cruel et injuste.
17:19Rappelons-nous, c'est le même budget
17:20que M. Bayrou,
17:21c'est-à-dire le gel
17:22de l'allocation adulte handicapé
17:24ou de la prime d'activité,
17:25les franchises médicales sur les malades,
17:31de policiers, de soignants.
17:33Mais c'est ça le sujet du moment.
17:35Pour ça, enfin...
17:36Pas forcément, parce que
17:37moi, je ne sais même pas
17:38si on va pouvoir examiner ce budget au bout.
17:40Vous voyez, les engagements qui sont pris
17:42n'existent pas.
17:42On va avoir peut-être des ordonnances,
17:44on va avoir peut-être plein de méthodes
17:46consistant à menotter le Parlement
17:47encore une fois
17:48pour qu'on ne puisse pas s'exprimer.
17:49Et c'est pour ça que je n'ai pas confiance
17:50dans M. Lecornu et toute sa bande
17:52et que je souhaite effectivement
17:53qu'il s'en aille.
17:54Et je suis d'accord là aussi
17:55avec M. Williams.
17:56Vous êtes un déstabilisateur.
17:57Le poisson courri par la tête.
17:58Et donc, ben non, parce qu'attendez,
18:00ce n'est pas moi qui nomme les premiers ministres
18:01qui tiennent trois mois.
18:02La déstabilisation en chef,
18:03c'est M. Macron
18:04et c'est pour ça qu'il doit partir.
18:05Gilles Plattray,
18:07votre ancienne famille,
18:08les Républicains,
18:09apparemment,
18:09est-ce qu'elle est visée, d'après vous,
18:11par ce que dit le président de la République ?
18:13Parce que ça démarre avec
18:14un coup de colère de Bruno Retailleau
18:17il y a une semaine.
18:17Écoutez, alors, moi j'ai quitté...
18:19C'est votre ancienne famille.
18:20Oui, bien sûr,
18:20je peux en parler tranquillement.
18:22Oui, j'ai été porte-parole,
18:22mais à une époque.
18:23J'ai été porte-parole, vice-président,
18:24donc je connais bien le système de l'intérieur.
18:26Je les connais à peu près tous.
18:29C'est pour ça aussi que je suis parti
18:31en juillet de l'année dernière.
18:34Je pensais,
18:34je continue de penser que,
18:36dès le départ,
18:37c'était une erreur de participer
18:39à un gouvernement
18:39qui soit finalement
18:41un gouvernement non représentatif.
18:43Je l'ai dit,
18:43je l'ai même écrit dans le Figaro,
18:44dans une tribune.
18:46Je pense que l'erreur initiale est là.
18:48Alors, c'est vrai,
18:48quand aujourd'hui,
18:49on entend M. Retailleau
18:49qui a décidé subitement
18:51de ne plus participer
18:52et donc d'exclure
18:54ceux qui décident d'y aller,
18:55on se dit,
18:56mais que ne l'a-t-il fait
18:57il y a 18 mois ?
18:58Très honnêtement,
18:59j'ai le plus grand respect pour l'homme.
19:00La question n'est pas là
19:01et c'est un homme de conviction,
19:03ce qui n'est pas toujours...
19:03On les aime ou on ne les aime pas,
19:05ces convictions,
19:05mais il en a
19:06et il y est fidèle.
19:07Donc ça,
19:07c'est le bon côté du bonhomme.
19:09Mais le mauvais côté,
19:09c'est le jeu politicien
19:10parce que finalement,
19:11quelle lisibilité aujourd'hui ?
19:13Pourquoi est-ce que subitement,
19:14parce qu'il a fait un tweet
19:15à 21h32
19:17dimanche de la semaine dernière,
19:18plus personne ne devrait
19:21suivre l'exemple
19:21que lui-même a appliqué
19:22de juillet jusqu'à noël,
19:25jusqu'à il y a une semaine.
19:26Vous avez vu une contradiction.
19:27Non, mais il y a
19:27une contradiction flagrante.
19:28Alors, elle s'explique pourquoi ?
19:30Par la présidentielle de 2027.
19:32Puisqu'évidemment,
19:33Bruno Retailleau
19:33essaye de se détacher du peloton
19:35en prévision de la présidentielle.
19:37Implosion des LR à vos yeux.
19:39Mais vous savez,
19:40LR,
19:41c'était ma famille politique.
19:44J'ai encore beaucoup d'amis
19:45à l'intérieur.
19:46Mais LR n'a fait
19:47que trahir petit à petit
19:49son ADN gaulliste.
19:50Voilà.
19:51Ça a commencé
19:51bien avant LR.
19:53En gros,
19:53l'UMP a signé
19:54l'acte de mort
19:55du gaullisme dans ce pays.
19:56Quand on a voulu
19:56faire une alliance
19:57avec les centristes,
19:58on s'est affadis,
20:01petit à petit.
20:01On a perdu des choses
20:02qu'on défendait
20:03sans que ça ne choque
20:04qui que ce soit.
20:05C'est pareil sous Giscard.
20:06Je date d'une génération d'avant,
20:07moi.
20:07Il y avait ça déjà à l'époque.
20:09Mais Giscard n'était pas gaulliste,
20:10justement.
20:11Non, non, mais
20:11Giscard était tout saut gaulliste.
20:13Il était même volontiers
20:15anti-gaullistes saut quand
20:15de Gaulle donnait des...
20:17Implosion.
20:17Non, mais...
20:18Enfin, elle est sous nos yeux.
20:19Mais le problème,
20:20c'est que l'implosion
20:20va partir d'un parti
20:22déjà complètement desséché.
20:24Voilà.
20:24Il est l'ombre
20:26de ce qu'il est,
20:26ce qu'il devrait être.
20:27En tout cas,
20:28voilà, je pense aujourd'hui
20:29que ce n'est pas Retailleau
20:31qui décide de tout tout seul.
20:32Mais on voit bien
20:33que la vie politique
20:34est à bout de souffle.
20:35Enfin, LR en est une illustration,
20:37mais il y en a plein d'autres.
20:37À bout de souffle.
20:38Ah oui.
20:38Mais écoutez, oui.
20:39Et ça, nos auditeurs le ressent.
20:40On étouffe.
20:42Regardez ce qui est en train
20:43de se passer
20:43sur la scène internationale.
20:45Tout se passe autour de nous.
20:46Les grandes décisions
20:47qui vont nous impacter.
20:48Ailleurs.
20:49La libération des otages
20:50en ce moment.
20:52Un essai de paix
20:53au Proche-Orient.
20:54Tout ça se passe
20:55en dehors de nous.
20:56La France est en train
20:56de se déclasser.
20:58Les grands sujets
20:58nous échappent.
20:59Et nous, nous sommes en train
21:00de nous concentrer.
21:01Et on répond bien volontiers
21:02à votre invitation
21:03l'un et l'autre.
21:03On est en train
21:04de se concentrer
21:05sur des chicagas parlementaires
21:06qui finalement
21:07n'intéressent quand même
21:08pas grand monde
21:09alors que l'essentiel
21:10est ailleurs.
21:11Atrien Clouet,
21:11quand même pour conclure
21:12à votre tour,
21:14là, techniquement,
21:15il y a un dépôt
21:16de motion de censure
21:17aujourd'hui.
21:17Oui, on a été les premiers,
21:19le groupe LFI
21:19dépôt de la première
21:20motion de censure
21:20ce matin.
21:21Le RN ensuite
21:22fera sa propre
21:23motion de censure.
21:24Il y a 48 heures
21:24de délai.
21:25Exactement.
21:26Donc ça veut dire
21:26que le vote
21:27qui se fera
21:29sur ces deux motions
21:30distinctes
21:31interviendra après.
21:33Normalement,
21:33il intervient mercredi.
21:34Mercredi ou jeudi.
21:36Après la déclaration
21:37de politique générale.
21:38Tout à fait.
21:38Donc demain,
21:39M. Le Cornu
21:39dira ce qu'il compte faire.
21:41C'est-à-dire qu'en fait,
21:41il fera le porte-voix
21:42et le ventriloque
21:43de M. Macron.
21:45Donc on peut largement
21:46anticiper ce qui va être dit,
21:47c'est-à-dire à rien
21:47ou quand ce ne sera pas du vent,
21:49ce sera détestable.
21:50Et on verra du coup
21:51au vote,
21:52mercredi ou jeudi,
21:53qui est dans la majorité,
21:54qui est dans l'opposition.
21:54Ça va se jouer à peu de choses.
21:55On parle de 25 voix
21:57à peu près
21:57pour faire la différence.
21:59À l'heure actuelle,
22:00effectivement,
22:01parmi les groupes
22:01qui ont annoncé
22:02voter la censure,
22:03il y a 25 voix
22:04encore manquantes
22:05et plusieurs groupes
22:06qui n'ont pas dit
22:06ce qu'ils feraient d'ici là.
22:07En tous les cas,
22:08merci à tous les deux.
22:09Merci messieurs,
22:10Adrien Clouet et Gilles Platret.
22:11Vous êtes,
22:12on va dire,
22:13de bords opposés
22:15mais d'avoir pu débattre.
22:16Ça existe.
22:17Mais bien sûr.
22:18Oui, on a peut-être
22:18ramené un petit parcelle de paix
22:20au milieu de ce cafarnaque.
22:22Mais par rien,
22:24ça se fait quand même régulièrement
22:24à l'Assemblée nationale.
22:25Parfois, on peut déplorer
22:26que les médias focalisent
22:27sur les moments de polémiques
22:28ou de controverses
22:28alors que le quotidien
22:30consiste à débattre
22:31tranquillement.
22:32En ce jour,
22:32de libération des otages.
22:36Gilles Platret
22:37et bonjour à vous,
22:37Valérie Expert.
22:38Bonjour.
22:39Bonjour Jean-François.
22:39C'est le jour sans fin.
22:41C'est le jour sans fin.
22:42Vous revenez ?
22:43Pardon ?
22:44Vous revenez ?
22:44Et puis c'est toujours pareil.
22:45Et bien c'est toujours pareil.
22:46Il y a eu quelques petits événements
22:47quand même en une semaine.
22:49Et évidemment,
22:51deux actualités aujourd'hui.
22:52Vous l'avez évoqué,
22:53la nomination d'un nouveau gouvernement
22:56Le Cornu,
22:57nouveau, pas nouveau.
22:57Et puis la libération
22:59des otages, évidemment.
23:01Nous allons revenir en particulier
23:02avec Mickaël Darmon
23:03qui travaille à I24
23:05sur cette libération.
23:07J'ai envie de dire
23:08que le mot du jour,
23:08c'est fragile.
23:09Fragile ce gouvernement
23:10et fragile également
23:12cette paix au Proche-Orient
23:13même si évidemment,
23:14il faut se réjouir
23:15de cette libération.
23:17Ce seront nos débats.
23:18Donc on vous attend.
23:190826 300 300
23:20sur ces deux sujets.
23:22Évidemment,
23:23on est avec vous
23:24sur Sud Radio
23:24entre 10h et midi.
23:26Bonne émission Valérie.
23:27C'est parti.
23:28C'est parti.
23:29C'est parti.
Recommandations
26:04
|
À suivre
1:40:25
2:08:24
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