- il y a 1 semaine
En 2023, le Crédit Mutuel Alliance Fédérale crée le dividende sociétal. Le groupe reverse 15 % de son résultat net à des projets en faveur en de l’environnement et de la solidarité, sans attente de résultat. Une action pilotée en partie par L’Institut Mutualiste pour l’Environnement et la Solidarité du groupe. Laurent Berger, directeur de celui-ci, présente l’ensemble des actions ESG qu’il mène.
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00:00...
00:00Êtes-vous prêt pour l'impact ?
00:06C'est la question que je pose chaque jour à une personnalité
00:08qui compte dans notre économie.
00:10C'est le grand entretien, 26 minutes,
00:11avec Laurent Berger. Bonjour.
00:13Bonjour.
00:14Bienvenue, vous êtes le directeur de l'Institut Mutualiste
00:16pour l'Environnement et la Solidarité du
00:17Crédit Mutuel Alliance Fédérale,
00:19l'institut créé au printemps 2024.
00:22On va revenir à l'origine.
00:24C'est quoi l'ambition, la mission de cet institut ?
00:26La mission de cet institut mutualiste
00:28pour l'Environnement et la Solidarité,
00:29c'est de mettre en place la politique qu'on appelle
00:31ESG du groupe, c'est-à-dire sur les questions environnementales,
00:34sur les questions de société et sur les questions
00:35de gouvernance. Et donc, c'est
00:38d'aider le groupe, tous les métiers du groupe
00:40à pivoter en partie pour prendre en compte
00:42cette réalité nouvelle,
00:44qui n'est pas totalement nouvelle, mais qui a
00:46de plus en plus d'importance, qui est
00:48la question du réchauffement climatique,
00:49la question des enjeux des inégalités,
00:52parce qu'un rôle d'une banque
00:54assurance mutualiste, comme nous sommes
00:56au Crédit Mutuel Alliance Fédérale, c'est
00:57d'accompagner ces transformations dont le monde a besoin.
01:0018 mois d'existence, quel bilan ?
01:02Quel premier bilan vous en faites ?
01:04D'abord, je fais un bilan,
01:07j'étais venu en ayant
01:08deux exigences, d'une certaine manière,
01:10quand la sollicitation m'a été faite,
01:12je voulais de la sincérité
01:14et des moyens pour le faire.
01:15La sincérité, elle est pleine et entière.
01:17On a des dirigeants aujourd'hui, un président,
01:20Daniel Balle, un directeur général, Eric Petitgrande,
01:22qui, sur les enjeux ESG, sont convaincus
01:25qu'ils sont alignés.
01:27Donc, ça veut dire,
01:28le premier bilan, c'est, ça suit.
01:30Ça suit, y compris dans le groupe.
01:32On est en train de développer
01:33les premiers développements commerciaux
01:37pour accompagner nos clients,
01:38par exemple, dans leur replacement,
01:39leurs moyens de chauffage,
01:40dont on sait que c'est un élément
01:42de carbonation extrêmement important.
01:44On accompagne les entreprises
01:46avec des prêts à impact,
01:49des prêts à transition.
01:50Donc, on est en train de mettre
01:53tout cela en place.
01:54On a formé tous nos conseillers entreprises
01:56du réseau.
01:59On a sensibilisé tous les collaborateurs
02:02du groupe, ou quasiment tous les collaborateurs
02:03du groupe à ces enjeux-là.
02:04Donc, le premier bilan, c'est qu'il y a
02:06cette volonté, et on a fait les premiers pas.
02:09Mais on sait que, quand on est un groupe
02:11comme le nôtre, dont l'imprunte carbone,
02:14avec une vraie ambition, c'est de réduire
02:16de 20% notre emprunte carbone au bilan
02:17d'ici 2027,
02:20notre emprunte carbone, c'est quoi ?
02:21C'est le transport, l'immobilier
02:23résidentiel et commercial, l'agriculture.
02:25Donc, c'est la banque du quotidien, en fait.
02:27C'est la banque des citoyens normaux
02:28et des entreprises classiques, normales.
02:31Et donc, ça veut dire qu'il faut accompagner
02:33les transformations du quotidien.
02:35C'est beaucoup plus difficile que de couper
02:36de façon assez drastique dans tel ou tel financement
02:39parce qu'il ne serait pas vertueux.
02:40Ça, on le fait, il n'y a pas de problème,
02:41mais ça représente une faible part
02:43de notre décarbonation.
02:44Donc, la volonté, elle est là,
02:46la sincérité, elle est là.
02:47Les moyens, ils sont au rendez-vous ?
02:50Aujourd'hui, moi, il y a une équipe
02:51de quasiment 50 personnes
02:52pour faire ce travail-là,
02:53à la fois des experts sectoriels,
02:55des experts sur l'énergie, sur l'immobilier,
02:57sur le transport, sur l'agriculture,
02:58sur la biodiversité,
02:59sur les ressources naturelles,
03:01sur le social.
03:02On a des experts sur un pôle
03:04de pilotage de la data.
03:06Tous les enjeux de la donnée sont essentiels.
03:08Si on veut décarboner,
03:09si on veut accompagner nos clients,
03:11il faut connaître d'où on part.
03:12Et donc, il y a un enjeu de connaissance,
03:15de collecte de la donnée,
03:16de l'organisation de la donnée,
03:18et puis d'implémentation
03:21dans les systèmes de la banque,
03:22les systèmes de IT,
03:26de tous ces enjeux ESG,
03:28c'est-à-dire à quel moment
03:28on saisit le DPE,
03:30quand on fait une instruction de crédit,
03:31etc.
03:33Donc, on a toute une équipe là-dessus,
03:34et puis on a une équipe
03:35sur le déploiement,
03:35c'est-à-dire comment on accompagne
03:36les métiers en termes de formation,
03:38d'animation.
03:39On a 80 référents ESG
03:41dans toutes les entités du groupe
03:42qui sont très très proches
03:43ou membres des CODIR,
03:44des comités de direction
03:45de ces entités.
03:46On est aussi très investis
03:48sur les enjeux de reporting réglementaire.
03:50Quand on parle de CSRD,
03:51c'est l'actualité.
03:52Ça vient d'un sacré coup de canif
03:55au niveau du Parlement européen
03:56sur l'ambition de CSRD.
03:59En venant vous rencontrer,
04:01j'ai lu un article qui disait
04:02que le coût de l'inaction
04:03est beaucoup plus fort
04:04que le coût de la conformité
04:06ou de la réglementation.
04:07C'est-à-dire qu'on fait le choix
04:08de la facilité aujourd'hui
04:10au détriment du choix du long terme.
04:12Et donc, on a des équipes
04:13qui travaillent sur ces reportings,
04:14des équipes qui travaillent
04:15sur des avis,
04:16parce que les métiers nous saisissent
04:17sur ce qu'on peut financer ou pas.
04:18Donc, oui, les moyens sont là.
04:20Il y a une vraie belle équipe.
04:20Et donc, vous servez en fait
04:22à piloter, à prendre les bonnes décisions.
04:24Parce que souvent,
04:25quand on est face à ce choix,
04:26c'est ce que vous évoquiez,
04:27qui peut être presque un choix
04:29de changement de modèle économique.
04:31Par exemple, pour certaines entreprises,
04:33vous êtes là pour aider
04:35la banque assurance
04:37à aider ses clients
04:39à faire les bons choix.
04:39C'est ça, je comprends bien ?
04:40Avec une expertise un peu technique ?
04:42Oui, c'est une expertise
04:43qui est à la fois technique,
04:45c'est aussi une expertise de sens.
04:47En fait, c'est quelque chose
04:48que j'ai toujours aimé faire.
04:50C'est-à-dire, moi,
04:50je n'ai jamais cru à la révolution
04:51au grand soir.
04:53J'ai cru à la transformation
04:55par l'action quotidienne.
04:57Et c'est ça que l'Institut
04:58sert à faire aujourd'hui
04:59dans la banque,
04:59en accompagnant les métiers
05:00de la banque de réseau,
05:02les métiers de l'assurance,
05:04en accompagnant les métiers
05:04de la banque d'investissement,
05:06de l'asset management,
05:07de l'equity.
05:08C'est-à-dire que...
05:08Tous les métiers sont concernés.
05:09Oui, tous les métiers sont concernés.
05:11C'est-à-dire que ce dont on a besoin
05:13aujourd'hui,
05:14c'est d'accompagner,
05:16quand on est une banque,
05:17d'accompagner les grandes transformations.
05:19Et donc,
05:19d'accompagner nos clients au quotidien.
05:20Donc, de les convaincre,
05:21de les connaître,
05:22de les convaincre,
05:24d'aller vers ces transformations,
05:25de leur financer.
05:27Et ce qu'il faut comprendre,
05:28c'est que l'ESG,
05:29ce n'est pas une contrainte supplémentaire.
05:32C'est une réalité.
05:33Tout le monde sait
05:33que le réchauffement climatique
05:34n'est pas une opinion.
05:35C'est une science.
05:36C'est la science qui nous le dit.
05:37C'est une réalité.
05:38C'est une chose qui s'impose à nous.
05:39Même s'il y a un courant de pensée
05:40qui nous affirme le contrainte.
05:42Mais dont on sait
05:43qu'ils sont adverses
05:44à toutes les questions scientifiques
05:46et qu'ils ne sont pas dans la vérité,
05:47pour le coup.
05:49Mais c'est aussi un élément de business
05:51pour une banque et une assurance.
05:53C'est-à-dire que,
05:53de plus en plus de clients nous saisissent
05:55en disant,
05:55mais quand je fais tel placement,
05:57est-ce que c'est utile ?
06:00Qu'est-ce que vous faites
06:02sur la transformation,
06:05par exemple,
06:06du parc de véhicules
06:08de telle ou telle entreprise ?
06:09Comment vous pouvez nous accompagner ?
06:10Etc.
06:11Donc,
06:11les entreprises,
06:12comme les clients en particulier,
06:13sont de plus en plus conscients
06:15de ces transformations à opérer.
06:17Par contre,
06:18ils attendent de la banque
06:18qu'elle puisse les accompagner correctement.
06:20Alors,
06:20je voudrais qu'on fasse le lien
06:21entre cet institut
06:23que vous dirigez
06:24et le dividende sociétal
06:25qui a été créé en janvier 2023
06:27par le Créi Mutuel Alliance Fédérale.
06:2915% de son résultat net
06:31consacré au financement de projets
06:33qui permettent de lutter
06:33contre le réchauffement climatique
06:34et contre les inégalités sociales.
06:37Ça se rejoint forcément.
06:39Est-ce que l'Institut Mutualiste
06:42pour l'Environnement et la Solidarité
06:43existe parce qu'il y a eu
06:44le dividende sociétal,
06:45d'une certaine façon ?
06:47L'Institut Mutualiste
06:48pour l'Environnement et la Solidarité,
06:50qui est la direction et l'égé du groupe,
06:51il existe parce qu'il y avait besoin
06:53de deux outils
06:56pour faire face
06:58à la volonté très forte du groupe
07:00de remplir sa mission
07:02qui est aussi d'avoir un impact positif
07:04sur la société en termes d'environnement
07:05et d'égalité.
07:06Il y avait un enjeu de transformation des métiers,
07:09un enjeu de transformation des métiers,
07:10c'est l'Institut,
07:11puis un enjeu aussi
07:12de redonner,
07:15répartir de sa valeur différemment,
07:16de redonner à la société
07:17une partie de la valeur créée.
07:19Et c'est une idée de génie.
07:20Ça c'est le principe de 15% du résultat
07:22qu'on redistribue.
07:23C'est 15% du résultat
07:24chaque année
07:25qui est redistribué
07:27sur des projets
07:29à vocation environnementaux
07:30et sociaux.
07:32C'est une idée de génie.
07:33Je le dis,
07:33et je le dis d'autant plus
07:34que je n'étais pas dans le groupe
07:35au moment où elle était prise.
07:37À l'époque c'était Nicolas Théry
07:38et Daniel Ball
07:39qui était président
07:41et Daniel Ball
07:42qui était directeur général.
07:44C'est ça.
07:44Et je l'avais d'ailleurs été invité
07:46à commenter
07:47comme secrétaire général
07:48de la CFDT
07:49cette idée.
07:50J'avais trouvé ça
07:51vraiment comme une idée de génie.
07:52C'est à ce moment-là
07:53que vous dites
07:53tiens,
07:55dans ce que je pourrais faire
07:55après la CFDT,
07:57non c'est vrai ?
07:57Pas du tout.
07:58Peut-être à ce moment-là
07:59qu'eux se disent
07:59que peut-être...
08:01Mais non,
08:02j'avais trouvé ça génial
08:03et j'avais trouvé
08:04aussi déjà
08:05beaucoup de sincérité.
08:05Donc ce dividende sociétal
08:06c'est 15% du résultat net
08:08donc entre 500 et 600 millions
08:09tous les ans
08:10depuis maintenant 3 ans
08:11qui sont redistribués
08:13en 3 directions.
08:14C'est énorme.
08:15En 3 directions.
08:16Le premier c'est
08:16d'accompagner
08:17les projets
08:18d'entreprises
08:21qui ont un impact
08:23sur l'environnement
08:24ou sur les solidarités
08:26et notamment
08:26qui ont un besoin
08:27de passer
08:27de la phase
08:28de développement.
08:31Donc c'est
08:31sur la question
08:33du traitement
08:33des déchets
08:34pour en faire
08:34des objets
08:35des matériaux de construction.
08:37C'est la question
08:38du vélic,
08:39du transport vélic
08:40dans le maritime.
08:42C'est la question
08:43d'habitat partagé
08:44entre des personnes valides
08:45et des personnes moins valides.
08:46Donc c'est financer
08:47ces entreprises
08:48sans forcément
08:48attendre de résultats.
08:51C'est ça.
08:51C'est sans attente
08:53de résultats.
08:54C'est le fond du sujet
08:56qui nous intéresse
08:56dans ce fonds à impact.
08:58C'est le fond du sujet
08:59qui nous intéresse
09:00et pas l'attente de retour.
09:01c'est la pression.
09:04Je trouve ça super.
09:06Mais il faut quand même
09:07que ces entreprises
09:07aient une viabilité économique
09:09parce que si leurs solutions
09:10sont bonnes
09:10pour la planète
09:11ou la société,
09:13il faut quand même
09:13qu'elles soient rentables
09:14et qu'elles durent
09:15le plus longtemps possible.
09:15Vous avez tout à fait raison.
09:17C'est pour ça que, Thomas,
09:18nous ne sommes pas
09:19des doux rêveurs.
09:19C'est-à-dire que nous
09:20ne faisons pas ça
09:21en disant
09:21on distribue
09:22et puis on voit bien.
09:23Il y a instruction
09:25des dossiers
09:25avec des experts
09:28du fonds à impact
09:28qui sont en lien
09:29avec les experts
09:30de l'Institut
09:30pour regarder
09:31si ça a une viabilité
09:33économique,
09:34si ça a une viabilité
09:35scientifique
09:36en termes
09:37de réalisation,
09:38etc.
09:38Mais en revanche,
09:39vous ne mettez pas
09:40une pression
09:41sur le retour.
09:42Il n'y a pas de pression
09:43sur le retour.
09:44La pression,
09:45elle est sur
09:45est-ce que ça est conforme
09:46aux enjeux de transformation
09:47et transition environnementale,
09:49transition juste
09:50et est-ce que c'est viable ?
09:54Ça, c'est le premier volet
09:55du pilier du leader.
09:57Au total,
09:57si on a fait le calcul,
09:58je vous laisserai aller
09:59sur le deuxième volet après,
10:01mais en trois ans,
10:02on a plus d'un milliard,
10:04entre un milliard et un milliard et demi.
10:05Oui, c'est ça.
10:06C'est beaucoup d'argent.
10:07Donc, c'est beaucoup d'argent.
10:07C'est beaucoup d'argent.
10:08C'est un vrai levier.
10:10Ce n'est pas cosmétique,
10:11si je puis dire.
10:12Ce n'est pas une opération de com'.
10:13C'est le premier pilier.
10:14Le second pilier,
10:15c'est des offres
10:16en direction de nos clients.
10:19Des offres qui ont aussi
10:20des impacts
10:21sur l'environnement.
10:23C'est le prêt à l'installation
10:25pour les nouveaux agriculteurs
10:26et notamment
10:28quand ils s'engagent
10:29dans une agriculture raisonnée.
10:32C'est le prêt à taux zéro
10:33pour le vélo.
10:34Là, c'est récemment
10:35la fin du questionnaire de santé
10:36pour l'emprunt
10:37pour nos clients professionnels
10:40qui auront pu
10:42à remplir
10:43de questionnaires de santé
10:44lorsqu'ils se feront
10:44un emprunt
10:45à un prêt à la banque
10:47qu'elle soit
10:49du CIC
10:49ou du Crédit Mutuel.
10:51Et donc,
10:51c'est des offres
10:53qui sont
10:53l'aide
10:54à l'ouverture d'un compte
10:56sans adresse
10:57pour des femmes
10:59victimes de violences
11:00en lien avec des associations.
11:01C'est-à-dire que
11:02c'est tout un tas
11:03d'offres comme ça
11:05qui sont développées
11:06qui sont des offres
11:07qui sont des game changers
11:09excusez-moi
11:09cet anglicisme
11:11pour des gens
11:11dans des situations concrètes
11:12parce qu'on a des offres
11:14préférentielles
11:15soit à taux zéro
11:16soit...
11:16Mais ça existait déjà ça ?
11:18Vous voyez ce que je veux dire ?
11:19Vous n'y étiez pas
11:21mais il y avait déjà
11:22des offres de ce style
11:23au fait du mutuel.
11:24Ça n'avait pas la même puissance.
11:26D'accord.
11:26Donc, je fais de créer
11:27le dividende social
11:27ça permet de...
11:28Je vais vous dire
11:29ça crée de l'impulsion
11:33dans les équipes.
11:34C'est-à-dire qu'on est
11:35sur ce pilier 2
11:36on est en recherche permanente
11:38de la bonne idée
11:39pour accompagner nos clients
11:40face à ces enjeux
11:41de transformation.
11:42D'accord.
11:42Et ça,
11:43c'est extrêmement important
11:44parce que
11:45ce n'est pas vu non plus
11:46seulement sous
11:46un angle
11:47ça va nous aider
11:48à faire des affaires.
11:49À faire des affaires
11:49c'est vu sous l'angle
11:51à quelle préoccupation
11:53nos clients
11:54peuvent être soumis
11:55dans leur parcours de vie.
11:57Dans leur parcours
11:58de relation
11:59avec la banque.
12:00Vous voyez,
12:00je parlais
12:01et c'est anecdotique
12:02en termes de chiffres
12:03c'est-à-dire
12:04le nombre de dossiers
12:05pour ces femmes
12:06qui sont victimes de violences
12:07et qui ne pouvaient pas
12:08ouvrir un compte
12:08parce qu'elles étaient obligées
12:09de donner leur adresse.
12:10Mais c'est venu
12:11par une association.
12:12C'est venu par une association
12:13en disant
12:13on a un problème.
12:14Comment vous pouvez nous aider ?
12:15Et on a trouvé
12:16avec elles
12:16le moyen de le faire.
12:18Évidemment que
12:19vous allez me dire
12:20que ça va concerner
12:20quelques centaines.
12:21Heureusement.
12:22Moi ça en concernera
12:23je vais vous dire
12:23que ce sera.
12:25Mais n'empêche
12:26c'est ça l'objet.
12:27Et ça, ça vient
12:28parce qu'à un moment donné
12:29des conseillers,
12:30des professionnels,
12:32des collègues à nous
12:32dans différents métiers
12:33nous disent
12:33là on a besoin
12:34de le faire.
12:35Le questionnaire de santé
12:36pour les professionnels
12:37c'est fondamental.
12:37lorsqu'on a été malade
12:41et bien
12:42ça change la vie
12:44quand on est obligé
12:45de faire un emprunt
12:45parce qu'on veut développer
12:47tel ou tel aspect
12:48de son entreprise
12:49je parle de professionnels
12:51de petites entreprises
12:52de petites entreprises
12:53ça change la vie
12:54quand on sait
12:55qu'on ne va pas avoir
12:55cette épée de Damoclès
12:56d'avoir un prêt refusé
12:57alors qu'on repart
12:58justement parfois
12:59à avoir subi
13:00une maladie ou autre.
13:01Donc c'est vraiment
13:02une vision
13:03d'accompagnement
13:05des parcours
13:06de nos clients
13:07à travers
13:08ce pilier 2
13:09du dividende sociétal.
13:09Donc ça c'est le deuxième pilier
13:11il y en a un troisième
13:12c'est plutôt quoi
13:12le volet associatif c'est ça ?
13:14Le troisième
13:14c'est le volet mécénat
13:15et ce choix
13:17du dividende sociétal
13:18il a transformé
13:19la fondation
13:19Crédit Mutuel
13:21et Alliance Fédérale
13:21on est passé
13:22à 60 millions
13:23de budget annuel
13:25de cette fondation
13:25donc c'est devenu
13:26l'une des fondations
13:27les mieux dotées
13:28en France ?
13:28C'est sans doute
13:29la dotation
13:30la mieux dotée
13:31de France
13:31en termes d'entreprise privée
13:33et là
13:34c'est l'accompagnement
13:35des associations
13:36dont on sait
13:37qu'elles en ont
13:37particulièrement besoin
13:39dans cette période
13:39parce que les subventions
13:40publiques sont en train
13:42de chuter
13:43parce que je pense
13:44qu'on ne pense pas
13:44la place du modèle
13:45associatif aujourd'hui
13:46dans notre démocratie
13:47c'est-à-dire qu'on a
13:47un impensé
13:48sur ce sujet-là
13:49on pense que
13:50quand on accorde
13:52une subvention
13:54à une association
13:55il faut savoir
13:56que ça fait fois 4
13:57en termes de gains
13:57pour la société
13:58en général
13:58c'est ce qu'on a
13:59travaillé
14:01ce qu'on a renseigné
14:01c'est ça
14:02et donc
14:02la fondation
14:03Crédit Mutuel
14:04et Alliance Fédérale
14:04elle accompagne
14:06des projets
14:06en termes d'environnement
14:07en termes de solidarité
14:08et elle prend
14:10et elle accompagne
14:11aussi les associations
14:12dans leur structuration
14:13et là c'est un puissant
14:14levier
14:16on accompagne
14:18des associations
14:18partout
14:19des grands réseaux
14:20nationaux
14:20jusqu'aux associations
14:21locales
14:22qui ont des projets
14:22de biodiversité
14:23ça veut dire
14:23que vous maintenez
14:24à flot
14:24des associations
14:25aujourd'hui
14:25qui seraient en péril
14:27à cause de la baisse
14:27des subventions
14:28on maintient à flot
14:29on leur permet
14:30de développer
14:30de nouveaux projets
14:31je pense à la Croix-Rouge
14:32avec des véhicules
14:34itinérants
14:35pour aller au plus près
14:36des enjeux de solidarité
14:37dans les territoires
14:37ruraux
14:38je pense
14:40à SOS Méditerranée
14:42je pense
14:44au Resto du Coeur
14:45là il y avait un appel
14:46de Patrice Douray
14:47le président
14:47du Resto du Coeur
14:48en septembre 2023
14:49ben voilà
14:50on vient en support
14:51on est capable aussi
14:52de développer
14:53du soutien
14:55quand il y a
14:55des événements
14:56climatiques
14:56difficiles
14:58ou des événements
14:58des fêtes d'hiver
14:59difficiles
15:00je pensais
15:00à des camions
15:01qui ont été brûlés
15:02pour la banque alimentaire
15:03dans telle ou telle région
15:04ben on est capable
15:05d'intervenir assez vite
15:06je pense à Mayotte
15:07donc c'est une fondation
15:10qui est aujourd'hui
15:11dotée d'une dizaine
15:12de personnes
15:13et qui fait
15:15un énorme travail
15:16auprès de l'association
15:17quand vous étiez
15:18encore secrétaire général
15:19de la CFDT
15:20j'ai retrouvé cette citation
15:22on a retrouvé cette citation
15:23qui date de 2020
15:24vous plaidiez
15:25pour des états généraux
15:26du pouvoir de vivre
15:27plan de relance
15:29qui devrait être économique
15:30mais aussi écologique
15:30et intégrer de la justice sociale
15:31finalement ça résonne
15:33avec ce que vous venez de dire
15:34mais quand vous parlez
15:35du pouvoir de vivre
15:37état généraux
15:37du pouvoir de vivre
15:38ça nous ramène
15:38quelques années en arrière
15:39mais c'était quoi l'idée ?
15:41l'idée c'est
15:42on est tous face
15:43à des grands choix
15:45internationaux
15:46nationaux
15:46c'est le moment de la COP
15:47on sait bien
15:48que c'est très important
15:48ces événements là
15:49il y a 10 ans
15:50la COP de Paris
15:51elle a quand même
15:51structuré une partie
15:52des politiques publiques
15:53qui ont eu de les mises en place
15:54ensuite contre le réchauffement climatique
15:56on a besoin de ça
15:57mais il ne faut jamais oublier
15:59les parcours de vie
16:01il ne faut jamais oublier
16:02que face à une situation
16:04assez angoissante
16:05géopolitique
16:06environnementale
16:07économique
16:08parfois politique
16:09en ce moment
16:10dans notre pays
16:10tout ça
16:12ça se confronte
16:13à des
16:13à la situation
16:16personnelle
16:17des uns et des autres
16:17c'est un peu
16:18l'intime et le monde
16:19vous voyez
16:19et qu'on a besoin
16:22je crois
16:22quand on veut être
16:23un acteur engagé
16:24dans la société
16:25on a besoin
16:25de se préoccuper
16:26de cette capacité
16:27à vivre
16:27ce pouvoir de vivre
16:29ce n'est pas que le pouvoir d'achat
16:30c'est aussi un petit contre-pied
16:31contre le pouvoir d'achat
16:31c'est le pouvoir
16:32de pouvoir se réunir
16:34pour changer la vie
16:35concrètement
16:35dans une ville
16:37ou dans une commune
16:38parce qu'on a envie
16:39de le faire
16:39sur la question environnementale
16:42sur la question des inégalités
16:43c'est la question du logement
16:44dont on ne parle pas assez
16:45qui a une vraie problématique
16:46aujourd'hui dans notre pays
16:47et donc
16:47moi je pense que
16:49on a besoin
16:51la puissance publique
16:52elle a besoin
16:52de considérer les choses aussi
16:53à hauteur de femmes et d'hommes
16:54c'est ce que j'ai appelé
16:55le pouvoir de vivre à l'époque
16:57et c'est là où je suis assez aligné
16:59enfin totalement aligné
16:59même avec ce que je plaidais
17:01à l'époque
17:01c'est-à-dire que
17:02le rôle de la banque
17:03dans son rôle
17:03de banque assurance
17:05on reste une banque assurance
17:06elle est aussi
17:07en train de se réorienter vers ça
17:09c'est-à-dire une capacité
17:10d'accompagner les parcours de vie
17:11de façon
17:12au plus près
17:13des enjeux du monde
17:15et donc à hauteur de femmes
17:17et à hauteur d'hommes
17:18ça nous ramène à cette question
17:20l'une des traditions
17:22de cette émission
17:22c'est que
17:23l'invité du grand entretien
17:24pose une question
17:25à l'un des invités
17:26de la semaine suivante
17:27donc à votre place
17:28la semaine dernière
17:28on avait Paul Watkinson
17:29qui est négociateur des COP
17:31on parlait de la COP 21
17:33il était aux côtés
17:34de Laurent Fabius
17:35à l'époque
17:35pour négocier
17:36cet accord de Paris
17:37voilà sa question
17:38Bonjour Laurent Berger
17:40je voulais vous poser
17:41la question
17:42sur quelque chose
17:43qui va au droit
17:44de votre expérience
17:45et de vos responsabilités actuelles
17:47comment rendre
17:48la transition écologique
17:50dont on a tant besoin
17:52non seulement acceptable
17:54mais désirable
17:55aux citoyens
17:56il faut réconcilier
17:58l'importance
17:59de la nécessité
17:59de financement
18:00de transformation
18:01des investissements
18:02mais il faut également
18:03que ça soit
18:04un projet
18:05que les gens souhaitent
18:07qu'ils veulent
18:08réussir
18:09et c'est ça
18:10je pense
18:10c'est un des défis
18:11qu'est-ce que vous en pensez ?
18:14je suis tout à fait d'accord
18:15sur le fait
18:15qu'il ne faut pas
18:16la désirabilité
18:16oui oui
18:17je pense qu'il faut
18:18rendre les choses désirables
18:19je pense qu'il y a
18:20deux manières de le faire
18:21c'est la capacité
18:22de la puissance publique
18:23à fixer un cap
18:24qui soit très clair
18:25et de l'assumer
18:27et pas de faire
18:27des retours en arrière
18:28vous voyez
18:29quand on est un citoyen
18:30même si un peu averti
18:32parce qu'il faut être
18:32un peu averti
18:33pour s'occuper
18:33de ces sujets-là
18:34et qu'on voit la CSRD
18:36un coup dans le zig
18:37un coup dans le zag
18:38des stop and go
18:39en permanence
18:40ça ne marche pas
18:40quand on voit
18:41la prime rénov'
18:42avec les épisodes
18:43qu'on a connus cet été
18:43ça ne marche pas
18:44parce qu'on n'est pas
18:45dans une logique
18:46de projection
18:47dans le long terme
18:49c'est-à-dire que la puissance publique
18:49si on veut réconcilier
18:51il faut qu'elle donne
18:51des perspectives un peu utopiques
18:53du monde
18:54que nous allons construire
18:55parce qu'on est contraints
18:56de le faire
18:56mais aussi parce que
18:57ça peut apporter
18:58une autre façon
18:59de produire
19:01de vivre
19:01donc je pense qu'il y a
19:02cet enjeu-là
19:03c'est le premier volet
19:04de donner de la perspective
19:06de donner un cap
19:07le deuxième
19:08c'est de renvoyer
19:09de la responsabilité
19:10c'est que je crois
19:11que cette transition
19:12environnementale
19:12on en est tous responsables
19:14d'une certaine manière
19:14et qu'on méprise
19:17trop souvent
19:18les projets locaux
19:19qui sont menés
19:20vous voyez
19:20je vais vous donner
19:21un exemple
19:21qui va peut-être
19:22vous faire sourire
19:22mais la semaine dernière
19:23j'étais en déplacement
19:24avec la LPO
19:26sur un projet
19:28que nous finançons
19:28avec la fondation
19:29Ligue de protection des oiseaux
19:30Ligue de protection des oiseaux
19:31donc qui travaille beaucoup
19:32sur les enjeux de biodiversité
19:33autour d'un projet
19:35en Ile-de-France
19:35de préservation
19:36de l'habitat
19:37des chouettes
19:38et bien là
19:40il y avait une agricultrice
19:41qui à un moment donné
19:42a accepté
19:43que sur son exploitation
19:44il y ait
19:45des nichoirs
19:47qui soient installés
19:49et elle avait l'impression
19:51d'y participer
19:52c'est-à-dire qu'à un moment donné
19:53pour embarquer
19:53il faut donner aux gens
19:54la possibilité d'y participer
19:55il y a tout un tas de choses
19:56à faire sur la question environnementale
19:58alors évidemment
19:59que ça ne suffit pas
20:00c'est-à-dire que
20:01c'est l'opposition
20:02entre les grandes politiques nationales
20:03et les petits gestes
20:04on a besoin des deux
20:05et parfois les petits gestes
20:06sont fondamentaux
20:07en termes de changement
20:08Oui mais alors
20:08vous parliez du côté
20:10Zig puis Zag
20:12notamment avec ce qui s'est passé
20:13au Parlement européen
20:14sur la CSRD
20:16la CS3D aussi
20:17avec ce qu'on appelle
20:18l'omnibus
20:19donc c'est une loi
20:22qui revient sur le Green Deal
20:23sur le pacte vert
20:24sauf que ceux qui l'ont voté
20:26ils ont été élus
20:27lors des dernières élections européennes
20:29donc là on est presque
20:30dans des projets de société
20:32politiques
20:33qui s'opposent
20:34Ah oui bien sûr
20:35non mais bien sûr
20:36et c'est pour ça que
20:37vous savez
20:38tout est politique
20:39c'est-à-dire qu'y compris
20:40l'entreprise a un rôle politique
20:41au sens premier du terme
20:43du sens politique
20:45mais oui
20:46c'est des projets de société
20:47c'est soit on continue
20:48d'aller dans le mur
20:48franchement
20:49on va dans le mur
20:50les accords de Paris
20:53l'accord de Paris
20:54en 2000
20:55il y a 10 ans
20:56prévoyait un réchauffement
20:58d'essayer de limiter
20:59le réchauffement
20:59à 1,5 degré
21:00on l'a déjà dépassé
21:03et on sait les conséquences
21:04que ça a
21:04et ça a des conséquences
21:05pas simplement
21:06sur les grands événements climatiques
21:08malheureusement
21:08que nous voyons trop souvent
21:10ça a des conséquences
21:10très concrètes
21:11les viticulteurs
21:12dans le sud-ouest
21:12s'interrogent
21:14plus que s'interrogent
21:14d'ailleurs
21:15ils sont en train
21:15de faire la mutation
21:16de leur modèle
21:16parce qu'ils ne peuvent pas
21:17ils ne pourront pas
21:18continuer à faire
21:18de la viticulture
21:19dans ces conditions
21:20et c'est vrai
21:21dans d'autres entreprises
21:22dans d'autres secteurs
21:24professionnels
21:25donc il y a
21:26une vision de deux modèles
21:28je pense qu'il faut
21:29affirmer
21:30que le modèle à suivre
21:31c'est celui
21:31qui a été fixé
21:32il y a 10 ans
21:33à la COP de Paris
21:34j'espère que la COP
21:35de Bélem
21:35va continuer
21:37de tracer le sillon
21:38et après
21:40il faut s'interroger
21:41sur la responsabilité
21:41des uns et des autres
21:42et les entreprises
21:43elles ont une responsabilité
21:44c'est-à-dire qu'elles ne sont pas
21:46elles ne peuvent pas
21:47simplement
21:47réagir
21:51à la puissance publique
21:52en disant
21:53elles sont pro-business
21:53pas assez pro-business
21:54etc.
21:55les entreprises
21:55ont une responsabilité
21:56moi je suis très fier
21:57que au Crédit Mutual Alliance Fédérale
21:58on a décidé
21:59de continuer
22:00sur les objectifs
22:00de NZBA
22:01c'était l'alliance bancaire internationale
22:03sur les objectifs
22:04de décarbonation
22:05d'un certain nombre
22:05de secteurs
22:06cette alliance bancaire
22:07elle a explosé
22:08suite à l'arrivée de Trump
22:09à la sortie des banques américaines
22:12puis ensuite
22:12la sortie d'une partie
22:13des banques américaines
22:14et puis
22:15je me permets de le dire
22:16une partie des banques françaises
22:17qui se sont dit
22:18si on ne le fait plus
22:18ce n'est pas trop grave
22:19nous on a continué
22:20de continuer
22:21à suivre
22:23ces mêmes objectifs
22:24parce qu'on n'a pas le choix
22:25ce qu'il faut comprendre
22:26c'est qu'il n'y aura pas
22:27quand j'étais syndicaliste
22:28je disais
22:29il n'y aura pas d'emploi
22:29sur une planète morte
22:30il n'y aura pas de banque
22:31sur une planète morte
22:32il n'y aura pas d'assurance
22:33il n'y aura pas d'activité économique
22:35et c'est ce défi là
22:37qu'il faut relever
22:38pas en ayant
22:39oui mais on revient
22:40à la désirabilité
22:41tout à l'heure
22:42si Donald Trump
22:43a été élu aux Etats-Unis
22:44si les listes
22:45qui ont voté
22:46la remise en cause
22:47du pacte vert
22:48il y a deux jours
22:49ont été élus
22:50c'est bien parce que
22:51ce discours là
22:52que vous portez
22:52et qu'on porte
22:53dans cette émission
22:54il passe moins bien
22:55il passe moins bien
22:57parce qu'on ne sait pas
22:58encore le rendre désirable
22:59parce qu'on ne s'est pas embarqué
23:00parce qu'on ne s'est pas embarqué
23:03notamment sur un discours
23:04c'est pas moins
23:06c'est mieux
23:07ce qu'on va devoir faire
23:08c'est mieux
23:09quand on voit
23:11dans un certain nombre
23:11de villes
23:12qui ont déjà fait
23:13des contenus
23:14des ambitions
23:15en termes de mobilité
23:17c'est pas moins bien
23:17c'est mieux
23:19quand une entreprise
23:22limite son impact
23:23en termes de carbone
23:25d'émissions carbone
23:25c'est pas pour produire moins
23:27c'est pour produire différemment
23:28donc la question
23:29c'est évidemment
23:30l'accompagnement
23:30et la finance
23:31pour ça
23:32est un levier formidable
23:33donc l'orientation
23:35de la finance
23:36vers cette transformation
23:38elle est fondamentale
23:39évidemment
23:40si on dit aux gens
23:41vous allez en baver
23:42c'est que des emmerdes
23:44que des choses négatives
23:45ça ne marchera pas
23:46mais c'est pas que ça
23:47c'est pas que ça
23:49vous savez
23:49l'autre jour
23:50j'étais dans une autre
23:51exploitation agricole
23:52et les agriculteurs
23:54ils s'étaient engagés
23:55dans un projet de biodiversité
23:56tout en continuant
23:57leur activité
23:58y compris à des impacts
23:59c'est pas un changement
24:00c'est pas tout d'un coup
24:02on passe pas de l'autre côté
24:03de la pièce
24:04en deux temps
24:06trois mouvements
24:06mais il disait
24:08c'est très très agréable
24:09de réentendre les oiseaux
24:10de pouvoir avoir
24:11parce que
24:12l'enjeu de la biodiversité
24:14par exemple
24:14c'est que ça va très vite
24:15en fait
24:16ça revient assez vite
24:16si on a les bons gestes
24:18sur la réchauffement climatique
24:19c'est plus compliqué
24:20on a l'impression
24:21que les autres
24:22continuent de polluer
24:23et que nous
24:24ça sert à rien de bouger
24:25ce qui est une vie d'esprit
24:26parce que quand on regarde
24:27ce qui se passe en Chine
24:27la détermination
24:29d'aller vers
24:29de la décarbonation
24:30elle est extrêmement
24:31extrêmement déterminée
24:33donc
24:34il faut continuer
24:36à y croire
24:37il faut continuer
24:38là où on est
24:39à prendre nos responsabilités
24:40et moi je suis très fier
24:41aujourd'hui
24:41de pouvoir dire que
24:42dans le monde
24:43de la banque
24:44et de l'assurance
24:44le groupe
24:45auquel j'appartiens
24:46il prend ses responsabilités
24:48il fait sa part
24:49moi j'aime bien
24:50cette expression
24:51il faut prendre sa part
24:51merci beaucoup
24:53Laurent Berger
24:53à bientôt sur
24:54sur The Smart For Change
24:55on passe à notre rubrique
24:57start-up et innovation
24:57tout de suite
24:58à bientôt sur
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