- il y a 2 jours
Avec Jérôme Bayle, éleveur de bovins à Montesquieu-Volvestre
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NewsTranscription
00:00La France dans tous ses états, le fait du jour.
00:03Emmanuel Macron s'est entretenu mercredi dernier avec une délégation d'agriculteurs à Toulouse
00:08pour réaffirmer que le projet d'accord entre l'Union Européenne et le Mercosur,
00:12tel qu'il existe aujourd'hui, recueillera un non très ferme de la France.
00:15C'est ce que rapporte la ministre de l'Agriculture Annie Gennevar.
00:18Et en même temps, la sortie du président de la République au Brésil il y a un peu plus d'une semaine,
00:23considérant qu'il y avait aussi du positif dans le traité, a remis de l'huile sur le feu.
00:28Alors que faut-il croire ? En tout cas, les agriculteurs ne sont pas au bout de leur peine.
00:32On en parle aujourd'hui avec Jérôme Bayle, éleveur de bovins en Occitanie. Bonjour.
00:36Bonjour Jérôme Bayle.
00:39Salut Pierrico.
00:40Bonjour Jérôme, dis-moi, dites-moi.
00:46Vous pensiez rentrer dans votre état tranquillement, on se souvient de vous,
00:51avec Gabriel Attal, dans les négociations sur votre tracteur, vous aviez mobilisé la paysannerie française,
00:56une des plus belles jacqueries, vous montiez sur la capitale, la France a eu peur,
01:01mais elle était avec vous de tout cœur.
01:03On se disait, bon ça y est, ils ont gagné, les déclarations de Gabriel Attal,
01:07Marc Fénault était derrière lui, ministre de l'Agriculture,
01:09on vous a tout promis, tout était réglé, on allait prendre le taureau par les cornes,
01:12on ne vous donnerait plus jamais l'occasion de vous fâcher.
01:16Et là Jérôme Bayle, je vois que vous êtes reparti sur les routes en colère,
01:19mais qu'est-ce qui s'est passé ?
01:20Est-ce que les dirigeants français vous auraient raconté des histoires ?
01:25Est-ce que les dirigeants français m'ont raconté des histoires,
01:28et nous ont raconté des histoires ?
01:30On ne peut pas dire oui, mais on ne peut pas dire plus, voilà,
01:34parce que tout simplement, Gabriel Attal, quand il avait annoncé sur les votes de paille,
01:40cette image qui a fait le tour de France et le tour de l'Europe,
01:44tout simplement, il a tenu ses engagements sur la MHE,
01:49sur la détaxation du GNR, du gazole nord-rôtier,
01:53mais après, derrière ça, il n'y a plus rien qui s'est passé,
01:55après on connaît la suite,
01:56l'élection européenne, dissolution, remaniement, censure,
02:04et nous pendant ce temps, dans nos exploitations,
02:07plus rien n'avance, dans l'administration, plus rien n'avance,
02:10et au final, la colère remonte, et le doute persiste.
02:15D'ailleurs, Jérôme Bayle, pour prouver votre bonne foi à l'époque,
02:18vous aviez dit, nous avons obtenu des avantages, des améliorations,
02:22il y a eu des concessions, vous étiez de bonne foi,
02:24et c'était effectivement des concessions qui étaient réelles,
02:26vous ne les avez pas inventées,
02:27mais le problème, c'est que ça s'est arrêté là,
02:30et le reste, qui était essentiel, n'a jamais été donné.
02:32Pourquoi est-ce que le gouvernement...
02:34Alors, vous expliquez qu'il y a eu des étapes politiques,
02:37mais quand même, depuis le temps que les gouvernements de la France,
02:39de gauche, de droite, du centre,
02:41promettent à l'agriculture française des solutions,
02:43j'allais dire, courageuses et nécessaires, importantes,
02:47pourquoi ça ne se met jamais en place ?
02:50Quel est aujourd'hui, avec le recul que vous avez,
02:52l'expérience que vous avez, Jérôme Bayle,
02:53quelle est la véritable raison de l'immobilisme
02:56des gouvernements français,
02:57qui ne peuvent pas prendre des décisions définitives et importantes ?
03:01Simplement, l'électorat.
03:03Ils ne veulent fâcher personne.
03:06Et on le voit...
03:08Il y a plusieurs raisons,
03:10mais la première, pour moi, c'est celle-là,
03:11il n'y a pas un politique...
03:12Mais les Français vous soutiennent, Jérôme Bayle ?
03:14Les Français vous soutiennent ?
03:16Oui, ils nous soutiennent jusqu'à un certain point.
03:18On l'a vu avec la loi Duplomb.
03:21Donc, voilà, non, il faut du courage politique.
03:24Il ne faut pas avoir peur de parler d'avenir agricole.
03:30Moi, on parle de plans d'avenir agricole,
03:33mais après, il y a l'Europe aussi,
03:35qui nous entrave beaucoup.
03:37Et voilà, donc, on est entre le marteau et l'acte humain.
03:41Aujourd'hui, les politiques, je peux vous le dire,
03:43c'est présent, mercredi, avec le président de la République,
03:46à l'écouter, l'agriculture était le centre de la France,
03:51c'est le centre du monde, malheureusement, c'est pas le cas.
03:53Ça, verbalement, c'est vrai.
03:54Qu'est-ce qu'il vous a dit, concrètement, le président ?
03:56D'abord, est-ce qu'il vous a adressé la parole personnellement ?
03:58Il a pu s'isoler avec vous, vous dire un petit mot,
04:00ou c'était collectif ?
04:02Non, il a parlé collectif, il a parlé collectif.
04:05Et après, derrière ça, c'est compliqué,
04:10parce qu'il tient un discours où c'est qu'il explique
04:14que le Mercosur, c'est une très bonne chose
04:15pour l'économie européenne,
04:18et que les conséquences sur l'agriculture française
04:20ne seront pas trop fortes.
04:21Oui, peut-être qu'il a raison,
04:24peut-être qu'il a raison, mais aujourd'hui,
04:27on en a marre d'être sacrifié,
04:29on en a marre d'être la variable d'ajustement
04:32de toute cette économie, de toute cette écologie,
04:35et se pompe à l'agriculture.
04:37Et au final, rien n'avance.
04:40Les gens dans les fermes ont vraiment perdu le moral,
04:42ont perdu l'espoir,
04:44et ont perdu le but,
04:45puisqu'au bout d'un moment, nous, on fait mettre des passions,
04:48comme je l'ai dit,
04:50si on avait décidé d'être agriculteur pour être riche,
04:53on l'aurait pas fait.
04:54C'est clair.
04:54Et encore moins dans notre région.
04:57Jérôme Bayle, vous avez été touché personnellement
04:59par la mort de votre papa.
05:02Vous lui avez fait un serment ?
05:04Bien sûr, bien sûr.
05:06Quel serment vous lui avez fait ?
05:08Je lui avais fait la promesse
05:09que je redresserais sa ferme
05:12et que j'en ferais une certaine référence du volvestre
05:15et que je me battrais pour lui, pour sa mémoire
05:17et pour la mémoire de tous les agriculteurs
05:20qui ont fait comme lui
05:21et qui font malheureusement comme lui.
05:24Voilà, parce qu'il faut se battre pour ces gens-là,
05:25parce qu'aujourd'hui, on les pousse à bout,
05:29ils ont été poussés à bout,
05:31parce qu'ils n'y arrivent plus,
05:32parce que les gens dans l'administration
05:36n'arrivent pas à comprendre que nous,
05:38les papiers, ce n'est pas notre priorité.
05:40Et je l'expliquais dans la Sarthe il y a 15 jours
05:42lors d'une conférence.
05:45Mon père, quand il a commencé l'agriculture,
05:4790% de son temps, c'était l'agriculture.
05:50C'était l'élevage,
05:51c'était l'entretien de ces animaux,
05:54de ces cultures.
05:56Aujourd'hui, ça ne représente même plus
05:5740% de notre temps.
06:00On passe plus de temps à faire des papiers,
06:02à expliquer, à répondre à des contrôles,
06:04à répondre à des normes.
06:06Qu'à faire un nom de métier d'agriculteur.
06:08Vous savez que dans un hôpital,
06:10il y a plus de la moitié du personnel soignant
06:11qui fait de la paperasse,
06:13au lieu de faire des soins.
06:14Vous êtes confronté au même problème.
06:16Cette bureaucratie franco-européenne,
06:19mise en place,
06:20je ne sais pas s'ils sont des énarques,
06:21des polytechniciens,
06:22enfin des gens très intelligents,
06:23qui fait que vous n'arrivez plus
06:25à faire votre métier
06:26avec l'énergie et le temps
06:27dont vous avez besoin.
06:28Vous êtes éleveur, Jérôme Bayle,
06:30en Haute-Garonne ?
06:31Oui, mais moi, ma passion,
06:34c'est l'agriculture.
06:35Mon métier, c'est l'agriculture.
06:36Quel type d'élevage vous faites ?
06:38Je suis en polyculture élevage,
06:39donc je fais de la céréale
06:41pour mes animaux
06:42et j'ai des vaches à viande.
06:44D'accord, les limousines,
06:47de la bonne viande,
06:48nourrie à l'herbe,
06:48nourrie à l'herbe au pâturage.
06:49Nourrie à 95% de la ferme,
06:52voilà, on essaye de choper.
06:54Moi, j'ai voulu refaire
06:55ce que faisaient mes parents,
06:57mes grands-parents,
06:58essayer de revenir
06:58dans une autonomie alimentaire
07:00pour faire une alimentation
07:02vraiment de qualité
07:03et surtout pour entretenir
07:06et valoriser au mieux mon territoire.
07:08Vous vous en sortez ou non,
07:09économiquement ?
07:11Non, non, on finit l'année à zéro.
07:12Il paraît que le prix de la viande
07:14a légèrement remonté,
07:15me dit-on, chez d'autres...
07:16Oui, bien sûr, bien sûr, c'est vrai.
07:18On ne peut pas dire le contraire.
07:19Depuis 8-10 mois,
07:21depuis le début de l'année,
07:22on voit une grosse croissance
07:24des prix des broutards,
07:26des veaux qu'on vend
07:27et de la viande.
07:28Mais le problème, c'est que
07:29on fout plus trop cher,
07:32c'est ce que j'ai dit
07:32au président de la République.
07:33Vous êtes, au niveau horaire,
07:35vous êtes au 35 heures
07:36ou au 36 ?
07:37Ben, je suis peut-être
07:39au 36, je veux trois jours.
07:41Non, mais c'est vous dire
07:42mais attendez, ça fait 30 ans
07:44qu'on entend la souffrance
07:46paysanne et agricole.
07:49C'est terrible
07:50et on ne voit pas l'issue
07:52puisqu'on vous promet des choses
07:53qui ne sont pas tenues.
07:54On a Philippe en ligne, Jérôme.
07:57Restez avec nous.
07:58Philippe, vous m'entendez ?
08:00Oui, bonjour.
08:01Bonjour Sud Radio.
08:02Merci de nous faire partager
08:04ces moments très importants.
08:06Vous nous appelez d'où, Philippe ?
08:08Alors moi, je suis à Casiac,
08:10au Vignon-Ankerci,
08:11au nord du Lot.
08:12Très bien, très bien.
08:13Un des plus beaux départements
08:14de France.
08:15Du côté de Martel, par là ?
08:17C'est ça, c'est ça.
08:18Bon, magnifique.
08:19Enfin connaisseur.
08:20La vallée de la Dordogne,
08:22magnifique.
08:24Souillac n'est pas loin
08:25et Rocamandour non plus.
08:27Voilà, pour parler au début.
08:2810 sur 10.
08:2910 sur 10.
08:30Je vous écoute, Philippe.
08:31Voilà, mais moi,
08:32je veux toujours
08:33enfoncer le clou
08:35et répéter que
08:36c'est tout simple,
08:38c'est que si on veut garder
08:39de l'agriculture française
08:40et de la production
08:40et installer du monde agricole
08:42dans les jeunes,
08:43il ne faut pas
08:44qu'on ait cet accord-là, quoi.
08:46Voilà.
08:48Parce que,
08:49pour vous rappeler
08:50un peu,
08:52quand il y a eu
08:52l'agneau de Nouvelle-Zélande,
08:54il y a 20 ans,
08:55on a perdu l'année
08:57qui a suivi
08:571 million d'Oveille.
08:58Oui.
08:591 million d'Oveille.
09:00Et ça, les gens,
09:01ils ne se rappellent pas.
09:02Ça avait été dit pourtant
09:03et on a oublié.
09:04On a perdu 1 million d'Oveille.
09:06Donc, aujourd'hui,
09:07on n'est pas contre
09:08que la marchande dure entre,
09:09mais il faut qu'elle ait
09:10le même taille d'échange
09:11que la France.
09:12Le même taille d'échange.
09:13Mais pour ça,
09:14il faut qu'on ait
09:15une Europe
09:16qui soit cohérente,
09:17la préférence communautaire.
09:18On se fournit d'abord
09:19dans les pays européens
09:20et ensuite,
09:21si on n'a pas
09:21le même produit
09:22à ce prix-là,
09:23peut-être qu'on peut envisager
09:24d'exporter
09:25de l'extérieur de l'Europe.
09:26Attention,
09:27attention aussi,
09:28les Allemands,
09:29les Allemands,
09:29aujourd'hui,
09:30on a beaucoup
09:30dans les restaurants,
09:34parce que les Allemands
09:35vont acheter
09:36dans ces pays-là,
09:38le Paraguay,
09:39le Brésil,
09:39tout ça,
09:40et elle sera transformée
09:41en Allemagne
09:42et elle viendra
09:42de l'Union européenne.
09:44Attention,
09:45soyons vigilants.
09:45On n'a pas les moyens
09:48de le contrôler.
09:50Vous savez,
09:50l'Union européenne,
09:51elle est au service
09:51de l'économie allemande
09:53et si le Mercosur,
09:54on le signe,
09:54c'est parce que l'Allemagne
09:55en a besoin
09:55et que nous,
09:56ça ne nous serve pas
09:57ou que ça nous desserve,
09:58ça leur est égal.
09:59Jérôme Bayle,
10:01Jérôme Bayle,
10:01sur le Mercosur,
10:02quelle garantie avez-vous reçue
10:04du président de la République ?
10:05On va faire des compensations
10:07ou on va pénaliser
10:08les produits
10:08qui vous font du mal ?
10:09Parce qu'on n'arrive pas
10:10à savoir exactement
10:10le fin mot de l'affaire.
10:11Mais il a tout simplement dit
10:13que dans cet état,
10:15il ne signerait pas.
10:17Voilà.
10:18Mais moi,
10:18comme je l'ai dit...
10:19C'est parce qu'il a dit au Brésil,
10:20hein ?
10:21A Belém,
10:21il n'a pas dit ça.
10:22Peut-être qu'il n'a pas fait
10:23de sport collectif
10:25et nous,
10:26dans le Sud-Ouest,
10:26on fait du sport collectif
10:27et beaucoup du rugby
10:28et quand on va jouer
10:30à l'extérieur,
10:30ils vont dire qu'il faut en avoir
10:31une grosse perte
10:32pour garder la tête européenne.
10:33Vous savez qu'il y a
10:34une norme européenne
10:35dans les traités de l'Union
10:36de fonctionnement intérieur
10:37qui s'appelle
10:38le droit de réserve
10:38et quand un pays considère
10:40qu'un traité commercial
10:42est contraire à ses intérêts
10:44ou préjudiciable
10:45pour ses activités économiques,
10:46il a le droit
10:46de ne pas le signer.
10:47On aurait pu le faire
10:48pour le poulet ukrainien.
10:49Quand l'Union européenne
10:50a décidé de ne retirer
10:52les droits de douane
10:52des poulets ukrainiens
10:53qui ont évidemment
10:55abîmé nos élevages
10:56avicoles,
10:58tout ça pour que l'argent
10:59aille chez un trader
11:00ukrainien
11:02dont le siège était à Chypre,
11:03on n'a pas utilisé
11:04le droit de réserve.
11:05Là, on peut l'utiliser.
11:06Est-ce que vous souhaitez
11:07qu'on utilise le droit de réserve ?
11:09Bien sûr.
11:10Moi, je suis pour le protectionnisme.
11:12Mais après,
11:13c'est le consommateur aussi
11:15qu'il faut alerter.
11:17Parce qu'aujourd'hui,
11:19les revenus des ménages
11:20sont tellement faibles.
11:22La priorité des ménages
11:23qui n'est plus du tout
11:23sur l'alimentation,
11:24bien sûr.
11:26Ça va être compliqué
11:26de se reproduire là.
11:27Et moi,
11:28ce que j'ai dit au président,
11:31au bout d'un moment,
11:32il faut que les gosses
11:33dans nos écoles
11:34commencent à remanger français.
11:35Mais tout est prévu.
11:36Il y a des énergies.
11:37Vous le savez bien, Jérôme.
11:38Il y a des énergies
11:40qui se mobilisent.
11:41On prend conscience.
11:42Et de plus en plus
11:43de consommateurs
11:44et de responsables
11:45et d'élus
11:46prennent conscience de ça.
11:47Vous savez,
11:47le Mercosur,
11:47c'est le Chine de la Malmouf.
11:49Voilà.
11:50On s'indigne pour Chine.
11:51On s'indigne pour Chine.
11:52On va prendre des mesures.
11:53Les ministres vous disent
11:53qu'on va bloquer les plateformes.
11:55On va taxer.
11:56Et puis,
11:56quand il s'agit
11:57de produits agricoles
11:59qui seraient interdits
12:00d'élaboration
12:01de fabrication
12:01en Europe et en France,
12:02là,
12:02on ne voit plus rien.
12:03C'est honteux.
12:04Mais il n'y a même pas
12:05que la norme de fabrication.
12:07Il y a tout simplement
12:08le côté social.
12:10Nous,
12:10en France,
12:11si on embauche quelqu'un,
12:12il nous coûte
12:13au minimum
12:1320 euros de l'heure.
12:14Oui.
12:15Là-bas,
12:15ils travaillent
12:15pour 3 euros de l'heure.
12:17Donc,
12:18à partir de là,
12:20on ne sera jamais compétitif.
12:22Vous avez vu
12:22que les produits
12:24qu'on va leur taxer,
12:25il y aura en contrepartie
12:27des compensations financières
12:30dues aux préjudices
12:31que ça pourrait porter.
12:33Mais on marche sur la tête.
12:35C'est ce que je lui ai fait remonter
12:37parce qu'il disait
12:38que c'était une bonne chose
12:40pour nous.
12:42Et moi,
12:42je lui ai dit
12:43mais alors,
12:43pourquoi vous avez prévu
12:44une compensation financière ?
12:46C'est que vous savez déjà
12:47à l'origine,
12:48avant de distribuer les cartes,
12:50comment perdre de l'argent.
12:51Et voilà.
12:52Et voilà.
12:53Donc,
12:54c'est un double discours.
12:56Mais malheureusement,
12:58j'ai peur que ça soit trop tard
12:59parce que je pense
13:01que c'est bien avancé.
13:03Et l'autre problématique
13:04qu'il y a,
13:05il faut qu'on le sache,
13:06c'est qu'aujourd'hui,
13:07la France ne se passe plus
13:08en Europe.
13:09Ça, c'est clair.
13:09C'est pour ça d'ailleurs
13:10qu'on en est là.
13:11Jérôme Bête,
13:11vous restez mobilisé,
13:12je suppose,
13:13activement ?
13:13On reste sur le qui-vive,
13:15ça c'est sûr.
13:15On vous suit de très près.
13:18Évidemment,
13:18on reste en contact avec vous
13:19et vous venez à l'antenne
13:21sur Sud Radio
13:21nous faire le point
13:23sur la situation
13:23parce que c'est un combat
13:24qu'on partage avec vous.
13:25Merci d'avoir été
13:26sur Sud Radio aujourd'hui,
13:27Jérôme Bête.
13:27Merci beaucoup.
13:27Merci beaucoup.
13:27Sous-titrage Société Radio-Canada
Recommandations
13:07
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À suivre
12:29
16:22
12:19
11:29
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