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##LES_PERLES_DU_JOUR-2025-11-12##
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##LES_PERLES_DU_JOUR-2025-11-12##
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, la France dans tous ses états.
00:03La position ambiguë d'Emmanuel Macron vis-à-vis de l'accord entre l'Union Européenne et le Mercosur sidère les agriculteurs français, Péricault.
00:09Oui, c'est pas seulement une position ambiguë, c'est une virevolte.
00:13Il nous a expliqué qu'il était le rempart des intérêts agricoles français, qu'il ne signerait pas le Mercosur,
00:20qu'il ne céderait pas, et il avait la pression du reste de l'Union Européenne et surtout de la Commission Européenne,
00:24puisque Mme van der Leyen, elle tient absolument à ce Mercosur qui est très profitable à l'économie allemande.
00:30Rappelons-le qu'on joue toujours dans les intérêts allemands.
00:33Et là, le président de la République va amener, mais il nous explique, ben oui, j'ai regardé, finalement on a eu des garanties, c'est positif,
00:40on a des contreparties, en fait tout ça n'est pas vérifiable, et chaque fois qu'on a eu à le mettre en place,
00:47on voit bien que finalement les agriculteurs français, parce qu'il y a toujours des clauses qui ne sont pas applicables,
00:51on a même parlé, ça fait presque huit jours qu'on en parle, j'ai dénoncé avant-hier les clauses de compensation,
00:57c'est-à-dire que les concessions qu'on fera pour protéger les agriculteurs devront être compensées par des subventions rajoutées, c'est inadmissible.
01:05Et là, l'ambiguïté du président de la République est plus qu'une ambiguïté, alors évidemment les agriculteurs parlent de trahison,
01:11les syndicats agricoles qui étaient vent debout, qu'on promène depuis des mois, depuis des années,
01:15Gabriel Attal avec sa mode de paille, sa conférence de presse, les lois Egalim qui étaient là pour les protéger, rien n'a évolué.
01:21Ils sont toujours dans une situation absolument tragique, la ministre des agriculteurs va les recevoir,
01:26mais elle n'a rien à leur proposer de plus extraordinaire que ça.
01:28Si le Mercosur est signé, les produits d'Amérique du Sud rentreront sur le marché français,
01:36des produits qui sont imperdits de fabrication en Europe et en France, intendus de l'abération, vont inonder le marché,
01:40et ça sera une fois de plus nos paysans qui sont déjà à bout, qui sont aux abois, qui étant victimes de cette...
01:46C'est une forfaiture politique, ce traité est une forfaiture politique pour bien des raisons,
01:52mais notamment pour nos paysannes et nos paysans qui se battent et qui, chaque jour,
01:56on en rajoute une couche de plus pour les pousser dans le désespoir.
02:00Donc là, c'est grave.
02:01J'espère que la France, le gouvernement, puisqu'on sait prendre des décisions,
02:07prendront les résolutions suffisantes, nécessaires, courageuses et attendues par tout le pays
02:13pour que le Mercosur ne pose aucun problème, soit qu'il ne soit pas signé,
02:18soit qu'il soit vidé des substances qui posent préjudice à l'agriculture française.
02:21La campagne des municipales a déjà commencé,
02:25le candidat à la mairie de Paris, David Béliard, évoque déjà une priorité, disons, sanitaire.
02:29Eh oui, on reparle des salles de shoot qui avaient un petit peu semé le trouble
02:35chez les riverains parisiens des quartiers où elles sont installées,
02:38on met même en doute leur efficacité, est-ce que c'est si porteur que ça ?
02:42Et là, David Béliard, adjoint à la mairie de Paris,
02:45est candidat aux prochaines municipales, il va un peu plus loin,
02:48il veut les multiplier et surtout il voudrait les rendre mobiles
02:51pour qu'elles soient les rapprochées des usagers.
02:53C'est-à-dire quoi ? Que les gens qui se droguent,
02:56les gens qui se piquent, sont des gens qui le font comme si on achetait
03:00une mode de beurre, un fromage, une baguette de pain ou une paire de chaussettes,
03:04ce sont des usagers ou qui montent dans l'autobus ou dans le métro.
03:07C'est devenu quoi ? C'est devenu la drogue.
03:09La drogue est devenue un service public pour lequel il faut mettre en place un système d'accès
03:14et puis une forme d'assistanat.
03:16Pourquoi pas ? Mais je pense qu'à un moment donné,
03:18on va demander, c'est aussi la rembourser par la Sécurité Sociale.
03:21On dirait une partie, déjà, les cédés seringues sont gratuites.
03:25C'est hallucinant.
03:26Je ne sais pas où il veut aller, à quoi il veut en venir.
03:31Ça ne fait que braquer et c'est un vrai problème.
03:33Il faut accompagner les toxicomanes, il faut aider ces populations.
03:37C'est une tragédie nationale, en plus avec aujourd'hui un trafic de drogue.
03:41Alors est-ce que ça peut permettre de limiter le trafic de drogue illégal ?
03:44On n'en est pas sûr, ça ne peut pour l'instant peut-être encourager la consommation.
03:48Tout ça est à déterminer de façon très précise sociologiquement et scientifiquement.
03:52Mais quand un élu de la ville de Paris, qui prétend être maire de Paris,
03:56dans quelques mois, dit qu'il faut les multiplier et apporter aux consommateurs
04:01le produit à disposition, ça nous laisse quand même pantois.
04:05Et puis la fraude au permis de conduire prend de l'ampleur, Péricault ?
04:09Alors le permis de conduire, le permis à points, les 12 points, quand on en perd, il faut le repasser.
04:15Et puis il faut passer son permis de conduire parce qu'aujourd'hui c'est important.
04:19Beaucoup de gens ne vont à leur emploi qu'avec leur véhicule.
04:23Donc le permis de conduire est devenu aujourd'hui un moyen de vivre, un outil, un instrument de vie quotidienne.
04:29Et on apprend, une enquête, que les fraudes se sont multipliées.
04:34Un, pour l'obtention du permis de conduire, il y a 7000 examens qui ont été annulés par les pouvoirs publics.
04:40Et 83 centres censés être des centres qui ont pas son permis de conduire
04:44qui ont été fermés par les services publics parce qu'ils étaient frauduleux.
04:48C'est stupéfiant là aussi.
04:51Alors il y a un trafic, ensuite vous avez le trafic quand on passe son code.
04:55Alors on peut le vendre sur certains sites qui ont été fermés.
04:58Alors le code c'est 250 euros pour l'avoir sans examen.
05:02Et le permis de conduire, vous pouvez le pouvoir pour 1200 euros.
05:05Vous avez le permis de conduire.
05:06C'est pour ça qu'on pose la question, est-ce que tu as trouvé ton permis de conduire dans une pochette surprise ?
05:10Évidemment, évidemment, qu'est-ce qui s'est passé ?
05:12En 2016, le gouvernement de M. François Hollande a décidé, c'était Emmanuel Valls je crois qui était Premier ministre,
05:21qu'on allait privatiser les examens de permis de conduire, les centres de récupération de points.
05:27Et puis on n'a pas mis en place ces systèmes de contrôle parce que l'État privatise, d'accord,
05:30mais à condition qu'il y ait en contrepartie une garantie administrative avec la DGCCRF et d'autres.
05:36On s'assure que ceux qui ont été délégués à des intérêts privés qui sont là pour faire du bénéfice, c'est leur but.
05:42Et bien on a quand même un garde-fou de l'État qui est là pour s'assurer que tout se passe de façon régulière.
05:46Et bien non, il n'y a pas de garde-fou. Du coup, qu'est-ce qui se passe ?
05:49Et bien c'est la foire d'en point. Tout le monde s'y engouffre.
05:51Et maintenant, on t'imprime un permis de conduire avec une photocopieuse quasiment et on te le donne pour 1200 euros.
05:56Alors ça enrichit les salauds.
05:58Il y a des gens qui ont des permis de conduire qui n'ont pas passé le permis.
06:00Et évidemment, on a une situation routière.
06:03Je rappelle qu'il y a encore eu 3400, mais il mord.
06:05Donc voilà. Donc la mafia du permis de conduire, les fraudes, espérons là aussi.
06:10Le gouvernement a beaucoup de pain sur la planche avec son budget.
06:13Je pense qu'il est urgent aujourd'hui que le ministre de l'Intérieur, que M. Nez,
06:17qui a été préfet de police, qui connaît bien cette situation,
06:21demande aux législateurs et à son gouvernement de prendre les mesures nécessaires
06:26pour que cette fraude cesse parce que c'est un danger public.
06:29Alors, et puis la... Pardon, pardon.
06:35Une déclaration vous a fait bondir.
06:36Oui, oui. L'actualité est tellement fournie, ma chère M.
06:39Une déclaration vous a fait bondir.
06:40Une comparution.
06:41Une comparaison.
06:43Une comparaison.
06:44Je bois trop d'eau, je bois trop d'eau.
06:46Donc une déclaration vous a fait bondir.
06:47Maud Coffler, une comparaison entre pollution et terrorisme.
06:50Et je vais tenter d'y aller avec des pincettes, mais c'est pas facile.
06:52Ça s'est passé dimanche soir dans l'émission C'est dans l'air sur France 5.
06:55Un militant écologiste est invité pour commenter l'ouverture de la COP30 au Brésil.
07:00Il s'appelle Cyril Dion et voilà ce qu'il dit.
07:02Je vous donne juste un chiffre pour étayer le propos.
07:05Le terrorisme islamiste, entre 2012 et 2023, ça fait 273 morts en France.
07:10La pollution de l'air, ça a fait entre 500 000 et 1 million de morts en 10 ans, sur la même période.
07:16Qu'est-ce qui nous rend le plus en insécurité ?
07:17Alors c'est là qu'il faut essayer de rester très calme.
07:19Dans cette déclaration, je le rappelle, tenue sur le service public dimanche soir,
07:22Cyril Dion compare très sereinement les conséquences de la pollution de l'air
07:26et les conséquences du terrorisme islamiste.
07:29Et c'est ok.
07:30Mais déjà, la comparaison est hallucinante.
07:32On peut comparer avec des maladies, avec des accidents de la route.
07:36Est-ce qu'au moins les chiffres sont fiables ?
07:37Et non, Perico, parce que selon l'Observatoire de la Santé,
07:40le nombre de décès liés aux particules fines sur cette même période est de 40 000,
07:44pas de 500 000 à 1 million.
07:46Mais les chiffres sont quand même énormes.
07:47Et ce n'est pas vraiment l'objet de mon indignation.
07:49En fait, ce qui m'embête, c'est que ce que dit Cyril Dion,
07:51c'est qu'il compare les morts,
07:53c'est qu'il minimise le nombre de victimes du terrorisme islamiste,
07:56c'est qu'il hiérarchise.
07:57Et à la veille des commémorations du 13 novembre,
07:59avouez que ce n'est pas terrible.
08:01Alors, ce que ne montre pas l'extrait,
08:03c'est que la journaliste Caroline Roux s'est quand même offusquée.
08:06Elle lui a justement rappelé avec ses mots
08:08que le tempo pour ce genre de comparaison n'était pas dingue.
08:10Et c'est quand même fatigant d'entendre ce genre de discours aberrant
08:12une fois de plus sur le service public,
08:14parce que pour ces militants légèrement obtus,
08:16qui vivent dans un tunnel toute leur vie
08:18avec leur tempête émotionnelle et leur égalitarisme maladif,
08:21on ne peut pas mener deux guerres à la fois.
08:23Le terrorisme peut attendre
08:24et des gens peuvent bien continuer de mourir
08:25sous les balles du fanatisme religieux.
08:28Ce sera toujours moins grave que ceux qui meurent
08:29à cause de la pollution.
08:31Ce discours me dégoûte.
08:32C'est quand même stupéfiant.
08:34Faire des comparaisons de ce genre,
08:36autrement dit le terrorisme, oui d'accord,
08:37273 morts, ce n'est pas si grave que ça.
08:40C'est sans demi-mesure, on n'est jamais dans la nuance.
08:42C'est bien du terrorisme,
08:44on va commencer à rentrer dans le détail,
08:45de savoir la légitimité de ces chiffres,
08:49et puis la pollution.
08:50Donc alors la pollution est un terrorisme,
08:53c'est ça,
08:53et puis le terrorisme...
08:54On met tous sur le même plan.
08:56...est un fait divers,
08:57c'est quand même hallucinant.
08:58C'est le moment de dire,
08:59peut-être Perico, à nos auditeurs,
09:00que demain nous aurons une émission naturellement
09:03dédiée intégralement aux attentats du 13 novembre 2015,
09:07et que nous aurons deux témoignages assez forts,
09:09celui de Didi Amididis,
09:11qui était le chef de la sécurité du Bataclan à l'époque,
09:13qui a sauvé plusieurs vies,
09:15et puis Jean-Pierre Vouches,
09:16qui était psychiatre,
09:17qui avait été dépêché sur place
09:18au moment où la tuerie a eu lieu,
09:22qui a donc pris en charge à la fois des policiers,
09:24il me semble, de la BRI,
09:25et des victimes.
09:26Et puis on conclura cette émission avec Alexandre Delval,
09:28qui nous parlera du terrorisme,
09:29de l'évolution du terrorisme,
09:30et des risques que nous encourons actuellement.
09:3313 novembre 2015, 13 novembre 2025,
09:35bien sûr que nous allons commémorer avec ces témoignages.
09:39Ils sont là, on a cette situation à l'esprit,
09:41on discutait tout à l'heure avec M. Bouchoix.
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