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  • il y a 3 jours
Les Vraies Voix qui font bosser la France avec Jean-François Loiseau, président de L’ANIA et Sylvain Boucher, directeur de la Biscotterie La Chanteracoise


Au micro de Cécile de Ménibus et Philippe David
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##LES_VRAIES_VOIX_DE_L_EMPLOI-2025-11-04##

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News
Transcription
00:00Les vraies voix qui font bosser la France
00:02Les vraies voix qui font bosser la France du 3 au 7 novembre, nous sommes en plein dedans puisque nous sommes le 4 novembre,
00:12c'est la semaine nationale de l'emploi dans l'agroalimentaire.
00:15Alors c'est organisé par France Travail avec ses partenaires L'Agnal, APEC, APECITA et plein d'autres.
00:21Il y a plus de 600 événements un peu partout en France.
00:25Le but, faire découvrir les métiers, formations et emplois du secteur agroalimentaire avec plus de 10 000 emplois à pourvoir.
00:34Avec nous pour en parler ce soir, Jean-François Loiseau, président de l'Agnal et de AXE Réal.
00:40Bonsoir.
00:42Et on sera dans quelques instants avec Sylvain Boucher, directeur de la biscoterie La Chanterraquoise,
00:49qui se situe dans le Périgord Blanc, une région absolument magnifique.
00:53On va commencer avec vous, le temps de caler, Sylvain Boucher, Jean-François Loiseau.
00:58Tout d'abord, présentez-nous, qu'est-ce que c'est que l'Agnal et AXE Réal que vous présidez ?
01:04Alors, merci pour l'invitation.
01:06Avec plaisir.
01:07L'Agnal, c'est l'association des industries agroalimentaires.
01:11Donc ça regroupe 20 000 entreprises sur tout le territoire, dans tous les départements,
01:16des entreprises de toutes les tailles.
01:17Alors, vous avez des entreprises familiales avec quelques salariés,
01:21puis vous avez aussi des entreprises internationales qui ont des usines en France et à l'international.
01:26Donc 20 000 entreprises, 520 000 emplois répartis sur tout le département,
01:34et à peu près, vous voyez, par exemple, sur l'année dernière,
01:36à peu près 200 000 embauches qu'il y a eu au sein de nos 20 000 entreprises.
01:41C'est énorme. 200 000 embauches l'an passé ?
01:42Oui. Et AXE Réal, c'est un groupe coopératif agroalimentaire qui est dans les céréales,
01:49qui travaille, qui collecte des grains auprès des agriculteurs,
01:53qui apporte des conseils dans la région d'Orléans,
01:55et qui transforme une partie de ces grains.
01:57C'est pour ça qu'il y a une affiliation auprès de l'Agnal,
02:00puisque nous avons des moulins et des malteries en français et en international,
02:05pour transformer du grain en malte pour la bière,
02:09du blé en farine pour faire du pain.
02:11Et l'idée, c'est d'apporter une augmentation de valeur ajoutée auprès des agriculteurs.
02:17Alors, comment est née la semaine de l'emploi dans l'agroalimentaire ?
02:22Alors, le constat, il est le suivant, c'est que, d'une manière générale,
02:27l'économie française a besoin d'emplois.
02:29Et dans l'agroalimentaire, particulièrement,
02:33puisque nous avons, vous l'avez dit en introduction,
02:35à peu près 10 000 emplois à pourvoir.
02:38Et nous avons, si vous voulez, dans ces 20 000 entreprises,
02:42des centaines de métiers différents.
02:44Et c'est ça qui est très intéressant,
02:46parce qu'en fait, nous touchons à la production alimentaire de qualité.
02:51Donc, il y a des emplois autour de ce qu'on appelle un peu les analyses.
02:55Il y a des emplois dans les usines.
02:57Il y a des emplois dans le transport.
02:59Il y a des emplois autour de la maintenance.
03:02Il y a des emplois, évidemment, de service.
03:04Ce qu'on pourrait appeler la comptabilité, les ressources humaines.
03:08Vous avez, évidemment, beaucoup d'emplois dans l'innovation,
03:11des emplois dans le commerce,
03:12des emplois dans les contacts auprès des entreprises.
03:14Donc, pour des jeunes,
03:16et avec des bagages très différents.
03:20Vous voyez, des jeunes qui ont un CAP,
03:22avec tout le respect que l'on a pour eux,
03:25et des jeunes qui ont un diplôme d'ingénieur,
03:27idem avec le respect que l'on a pour eux,
03:30eh bien, nous avons ces emplois qui sont à pourvoir.
03:34Et avec, je dirais, les demandes sociétales
03:37pour la décarbonation, l'environnement, la traçabilité,
03:43la localisation, la qualité des aliments,
03:48la recherche, je dirais, un peu de naturalité,
03:51eh bien, nous avons énormément de possibilités,
03:54au travers de nos entreprises,
03:56avec France Travail, de proposer ces emplois
03:59dans nos usines, toute taille, dans nos usines françaises.
04:03Jean-François Loiseau,
04:04Sylvain Boucher nous a rejoint,
04:06directeur de la biscoterie La Chanterraquoise.
04:09Bonsoir.
04:10Bonsoir à vous.
04:11Quand vous entendez parler de céréales
04:13avec Jean-François Loiseau,
04:15pour faire des biscottes,
04:16vous devez en consommer un certain nombre de tonnes par an,
04:19soit dit, en passant.
04:20Vous êtes avec nous parce que c'est la semaine de l'emploi
04:23dans l'agroalimentaire, Sylvain Boucher.
04:25Pour votre entreprise, qui compte une soixantaine de salariés,
04:29en quoi cette semaine est importante pour vous et votre société ?
04:35Alors, cette semaine est importante pour nous
04:37parce que ça va nous permettre de dévulgariser nos métiers.
04:40En fait, on imagine souvent dans l'imaginaire
04:43des demandeurs d'emploi ou des personnes
04:44qui s'intéressent au monde agroalimentaire
04:46que l'agroalimentaire, c'est travailler par moins de 3 degrés
04:50et à 3 heures du matin,
04:51et à découper des lèvres de poulet, toujours la même.
04:54C'est stéréotypé, ça existe,
04:57mais il n'y a pas que ça dans l'agroalimentaire.
04:59Il y a aussi des métiers qui sont des métiers de passion,
05:02des métiers où on va travailler
05:03dans des environnements de travail agréables.
05:06Et donc, l'idée, c'est casser justement ces barrières,
05:09inviter les demandeurs d'emploi ou les jeunes
05:11qui entrent sur le monde du travail
05:13à venir nous rencontrer, à visiter nos entreprises
05:15et puis à leur donner envie finalement
05:17de rejoindre l'aventure de nos belles entreprises.
05:19D'accord. Et vous, on parlait de 10 000 emplois
05:22à pourvoir en France.
05:23Vous avez des offres en ce moment à offrir
05:26du côté du Périgord blanc
05:28parce qu'il y a le blanc, le pourpre, le noir et le vert.
05:30Il y en a beaucoup de Périgord,
05:31mais vous, c'est le Périgord blanc.
05:33Oui, c'est un gros département, effectivement.
05:35Donc aujourd'hui, on a plusieurs emplois à pourvoir
05:38au sein de la chanteur aquoise.
05:43On a une dizaine d'emplois d'opérateurs de production.
05:47Ce sont des opérateurs qui vont travailler.
05:50On disait, la chanteur aquoise,
05:51entreprise très artisanale,
05:52donc on fait des biscottes à la main.
05:53Donc naturellement, on a besoin de collaborateurs
05:57pour fabriquer ces produits.
05:59On n'a pas un bouton rouge, un bouton vert
06:00qui fabrique des biscottes à la chaîne.
06:02Donc ça, c'est une dizaine d'emplois
06:04sur lesquels on fait beaucoup d'actions,
06:08où on fait des immersions,
06:10on va faire des formations préalables à l'emploi.
06:12On va accompagner, que ce soit des seniors
06:15ou des jeunes, justement, dans des nouveaux métiers,
06:17de nouvelles branches professionnelles.
06:19Et on recrute également, de manière très ponctuelle,
06:22des personnes sur tout service.
06:25En fait, l'agroalimentaire a cette spécificité-là
06:27qu'on est transmétier.
06:29On va retrouver des personnes dans le commerce,
06:31dans la comptabilité, dans la qualité,
06:33dans la maintenance,
06:34qui sont des postes qui sont aussi, pour voir ailleurs,
06:36de nombre de postes importants.
06:39Alors, Jean-François Loiseau,
06:41quand vous entendez,
06:42Sylvain Boucher, lui,
06:43c'est une entreprise de 60 personnes,
06:45en zone rurale.
06:46Est-ce qu'il y a un profil type de l'entreprise de l'agroalimentaire ?
06:51Oui, il y a un profil type,
06:53parce que ce qui rassemble les entreprises,
06:56et je le répète,
06:57quelle que soit leur taille
06:59et quel que soit le département,
07:01c'est la passion,
07:04l'obsession de la qualité alimentaire.
07:07C'est-à-dire qu'une entreprise alimentaire,
07:11elle est, je dirais, la dernière porte
07:14avant la distribution,
07:15donc avant le consommateur.
07:17Et donc, notre pays,
07:19qui se dégrade malheureusement,
07:22parce que c'est l'économie qui part un peu en vrille,
07:25mais notre pays avait une tradition
07:28de grande qualité gastronomique,
07:31de grande qualité alimentaire.
07:32Nous avons été,
07:33je le rappelle franchement,
07:36le troisième pays exportateur d'agroalimentaires
07:38à la fin des années 2000.
07:40Aujourd'hui, c'est plutôt la 7e place.
07:41Et donc, ce qui nous rassemble,
07:44et ce qui doit nous rassembler
07:45pour reconquérir, je dirais,
07:47un peu le cœur,
07:48ou plutôt l'estomac des Français
07:49et des autres pays,
07:52c'est l'obsession de la qualité sanitaire,
07:54l'obsession de la qualité nutritionnelle.
07:57Il faut beaucoup moins,
07:59je dirais,
08:00d'alimentation
08:02qui pourrait faire peur aux Français,
08:04parce qu'ils ne connaissent pas l'usine.
08:06et c'est pour ça que nous ouvrons nos portes
08:08et les entreprises,
08:09elles ouvrent leurs portes,
08:11elles veulent les ouvrir encore plus
08:13pour montrer un peu
08:15comment est-ce qu'on travaille
08:15les produits animaux,
08:17les produits végétaux,
08:19comment ils se transforment justement
08:20en biscottes,
08:21en produits laitiers
08:22ou peu importe.
08:23Et donc, c'est serrant cette obsession
08:25de la qualité,
08:27je dirais,
08:28du respect,
08:28du bien-être,
08:29de façon à avoir une nourriture saine
08:31et, je dirais,
08:33très sûre,
08:34comme nous l'avons en France aujourd'hui.
08:35Alors, Sylvain Boucher,
08:37vous, vous faites des biscottes à la main.
08:39On entendait,
08:39on était le troisième exportateur mondial
08:41de produits agroalimentaires
08:42à la fin des années 2000.
08:44Maintenant,
08:4515 ans plus tard,
08:46c'est quand même,
08:47on est plutôt passé à la septième place.
08:49Comment est-ce qu'a fait une entreprise
08:50comme la Chantéraquoise ?
08:51C'est en montant en gamme,
08:52en faisant des biscottes à la main,
08:54des produits
08:54avec une plus forte valeur ajoutée ?
08:58Oui,
08:58c'est un tout.
08:59On essaye de trouver
09:00des axes de différenciation.
09:02Aujourd'hui,
09:03on dit souvent
09:03que la Chantéraquoise
09:04est la dernière biscoterie
09:05avec un savoir-faire artisanal.
09:07Il faut savoir que dans les années 70,
09:09il y avait 300 biscoteries en France.
09:11Aujourd'hui,
09:11il en reste à peu près 5,
09:144 très industriels
09:16et la Chantéraquoise.
09:17Et donc,
09:17en fait,
09:18les volumes sont restés les mêmes,
09:19par contre,
09:19ils sont concentrés.
09:21Et donc,
09:22quand j'ai repris l'entreprise
09:23il y a 20 ans,
09:24j'avais le choix,
09:25soit effectivement,
09:26je faisais des volumes de masse
09:29et j'allais dans la grande distribution,
09:30soit je marquais un pas de côté,
09:32j'ai essayé de monter en gamme
09:33et je positionnais nos produits
09:34dans des métiers
09:35qui valorisent notre savoir-faire,
09:36à savoir les épices réfines,
09:38les magasins bio,
09:38les magasins terroirs.
09:40Et aujourd'hui,
09:40c'est ce que l'on a fait.
09:41Aujourd'hui,
09:41on est leader sur le marché
09:42du croustillant qualitatif
09:43dans ces marchés-là.
09:45On fait zéro grande distribution
09:46et pour nous,
09:47c'est vraiment une force.
09:48Et on a 2350 clients
09:50sur l'ensemble du territoire français
09:52avec notre plus gros client
09:53qui représente 10% d'activité.
09:55Et l'idée,
09:57je dis souvent,
09:59notre volonté
10:00ou ma volonté,
10:01c'est de vraiment pérenniser
10:02l'entreprise,
10:03pérenniser notre savoir-faire.
10:04Et pour ça,
10:05il faut trouver des axes
10:06de différenciation
10:07par rapport à ce qui se fait
10:09aussi sur le marché.
10:11Vous êtes bien sur Sud Radio,
10:12les vrais voix
10:13qui font bosser la France.
10:15On a quelques secondes d'avance
10:17pour la pub,
10:17mais on va la faire maintenant
10:18parce qu'on a encore
10:19plein de choses à voir
10:20avec nos invités du jour.
10:22Jean-François Loiseau,
10:23président de l'Agnat
10:24et de Axé Réal
10:25et Sylvain Boucher,
10:26directeur de la biscoterie
10:27La Chanterraquoise.
10:29Restez bien avec nous.
10:30On se retrouve dans quelques instants.
10:36Retour des vrais voix
10:37qui font bosser la France.
10:38C'est la semaine de l'emploi
10:40dans l'agroalimentaire.
10:41On a le plaisir
10:41d'avoir avec nous
10:42Jean-François Loiseau,
10:44président de l'Agnat
10:45et de Axé Réal
10:47et Sylvain Boucher,
10:49directeur de la biscoterie
10:50La Chanterraquoise
10:51dans le Périgord blanc.
10:53Jean-François Loiseau,
10:55aujourd'hui,
10:55pour les emplois
10:56qu'offrent les entreprises
10:57d'agroalimentaire,
10:59il y a des transformations
11:00autour de quatre axes.
11:01Le premier,
11:02c'est la technologie,
11:03notamment avec l'IA.
11:04C'est bien ça ?
11:05Oui, exactement.
11:07C'est-à-dire que
11:07nous avons,
11:09grâce aux nouvelles technologies,
11:11on parle beaucoup
11:12de robotique,
11:14on parle beaucoup
11:14évidemment
11:16d'intelligence artificielle,
11:17mais on parle aussi
11:18de sécurité.
11:19donc avec tous les enjeux
11:21un petit peu
11:22des nouvelles technologies,
11:25l'idée,
11:26c'est de sécuriser
11:29le poste de travail
11:31parce qu'il est hors de question
11:32que le salarié travaille
11:34dans des environnements,
11:36je dirais,
11:37difficiles,
11:38risqués.
11:39Quand on vient au boulot,
11:40ce n'est pas pour repartir
11:41avec une jambe cassée
11:43ou allongée.
11:44C'est clair.
11:44Donc le devoir du patron,
11:46c'est de mettre en œuvre,
11:48je dirais,
11:48le plus de sécurité
11:49et cela fait partie
11:51dans nos entreprises
11:52d'un des premiers indicateurs
11:55de performance,
11:56la sécurité pour les salariés.
11:58Évidemment,
11:58le deuxième indicateur,
11:59c'est l'indicateur
12:01un petit peu
12:01de ces nouvelles technologies
12:03autour de l'utilisation
12:04des données.
12:05Alors,
12:05il y a des grands spécialistes,
12:07mais en gros,
12:07c'est utiliser
12:08de l'information
12:10pour être
12:11de plus en plus précis.
12:12Tout à l'heure,
12:12je parlais un petit peu
12:13et le directeur
12:15de la Chante-Croise aussi
12:16des sujets de qualité.
12:18Eh bien,
12:19avoir le plus d'informations
12:21pour renseigner
12:22le consommateur
12:23sur la qualité des produits,
12:25sur la qualité nutritionnelle,
12:27mais aussi sur la qualité sanitaire.
12:29Les nouvelles technologies,
12:31c'est aussi
12:31de l'aide
12:32au travail.
12:34Vous avez des postes,
12:35par exemple,
12:36aujourd'hui,
12:37dans certaines industries
12:38lourds, pénibles.
12:39On parle beaucoup
12:40de la pénibilité au travail.
12:41Et donc,
12:42il y a des appareils,
12:44maintenant,
12:44ce qui s'appelle
12:45des exosquelettes.
12:47En fait,
12:47c'est une aide
12:48au travail physique
12:49et qui permet
12:51aux salariés
12:52d'avoir un soulagement
12:54quand il a des charges
12:55apportées.
12:57Vous avez aussi
12:57de la nouvelle technologie,
12:59évidemment,
13:00dans l'utilisation
13:01des appareils
13:03un peu services,
13:05l'informatique,
13:06Internet,
13:07les outils
13:08d'aide à la décision,
13:09de façon à pouvoir
13:10améliorer
13:11d'une manière générale
13:12l'environnement
13:13au travail,
13:13la qualité du produit
13:14et puis surtout,
13:16cela amène
13:17le bon niveau
13:18de décision
13:19que peut prendre
13:20le responsable
13:20de l'entreprise
13:21pour être plus performant,
13:23pour être plus efficace
13:24et puis pour être,
13:25je dirais,
13:26en amélioration
13:27vis-à-vis de ses clients.
13:28Donc,
13:29il y a un environnement
13:30technologique
13:30qui se développe
13:32de plus en plus
13:33et nous faisons,
13:34nous apportons
13:35au travers de nos régions,
13:36ce qu'on appelle
13:37les aréas,
13:38de la formation
13:39auprès des entreprises,
13:41auprès des collaborateurs
13:42pour les amener
13:43à avoir,
13:43je dirais,
13:44pour avoir accès
13:45à ce niveau
13:46d'information
13:46à la technologie.
13:48Sylvain Boucher,
13:49quand on fait
13:49des biscottes
13:50à la main
13:51quasi artisanales
13:52comme vous
13:52avec 60 salariés,
13:54est-ce qu'on suit
13:55les nouvelles technologies
13:57ou est-ce que ça reste
13:58artisanal
13:58et ça ne change pas ?
14:02Alors,
14:02on est obligé
14:03de les suivre
14:03et je dirais,
14:05même dans nos métiers,
14:06si on ne les suit pas,
14:08demain on est mort.
14:11Je pense souvent
14:13au métier
14:14de l'informatique
14:15par exemple
14:16qu'on a pu connaître
14:17dans ses développements
14:18il y a 30-40 ans,
14:19clairement les entreprises
14:20qui n'ont pas passé
14:21ce cap-là,
14:21aujourd'hui,
14:22elles n'existent plus,
14:22il n'y a plus de personnes
14:23qui font leur comptabilité
14:24sur papier à la main.
14:25Donc en fait,
14:27on est obligé
14:28de faire avec.
14:30Après,
14:30je trouve intéressant
14:31de regarder
14:31à quel curseur
14:32on met
14:33nos besoins.
14:35je prends l'exemple
14:37nous dans l'accompagnement
14:39de nos collaborateurs
14:39sur la démarche RSE,
14:41on a une entreprise
14:41qui est labellisée RSE,
14:43on a fait le choix
14:44de travailler
14:45sur l'ergonomie
14:45des postes de travail.
14:47Et donc sur l'ergonomie,
14:48finalement,
14:48on s'est fait accompagner
14:49par des ergonomes
14:50qui nous ont dit
14:51qu'il fallait mettre
14:52l'humain,
14:54en tout cas,
14:54les forces de l'humain
14:55qui est le plus bel
14:55on va dire outil
14:57entre guillemets
14:57et c'est rien de péjoratif
14:59qui existe sur Terre,
15:01là où il y avait
15:01la plus grosse valeur ajoutée
15:03à apporter.
15:04Et là où effectivement
15:04on avait peu de valeur ajoutée
15:06à faire des produits
15:08à la main,
15:08il fallait effectivement
15:09trouver des outils
15:10qui nous permettent
15:11de mieux fonctionner.
15:13Et c'est le cas aujourd'hui
15:14de tous les changements
15:15de paradigme
15:16qui sont en train
15:17de se créer
15:18avec l'IA,
15:19c'est-à-dire que l'humain
15:19reste et va être positionné
15:21sur des postes
15:22à haute valeur ajoutée
15:23et tout ce qui est
15:24à faible valeur ajoutée
15:25ou qui peut être
15:26en tous les cas
15:26fait par des outils,
15:29qu'ils soient
15:30l'intelligence artificielle
15:31ou autres vont disparaître
15:33malheureusement
15:34et naturellement.
15:34Vous parliez également
15:35du social,
15:36de l'inclusion.
15:37On va parler de l'inclusion.
15:38Jean-François Loiseau,
15:40les métiers de l'agroalimentaire,
15:42c'est très masculinisé,
15:43très féminisé,
15:45c'est plutôt des travailleurs
15:46très qualifiés,
15:47non qualifiés,
15:48c'est quoi en général ?
15:50Alors,
15:51vous voulez,
15:52historiquement,
15:53les métiers de l'agroalimentaire
15:55étaient des métiers
15:56plutôt réservés aux hommes,
15:58plutôt le côté masculin.
15:59pour des raisons simples,
16:02parce qu'il y avait
16:03beaucoup de travaux physiques.
16:05Vous savez,
16:06quand vous êtes
16:06dans des métiers
16:09de transformation
16:09de la viande,
16:10dans des abattoirs,
16:11quand il faut lever
16:12des caisses de légumes,
16:14des casiers de bouteilles,
16:17etc.,
16:17cela demandait,
16:20cela demande toujours
16:21de la capacité musculaire.
16:24Bon,
16:24ces métiers se féminisent
16:25de plus en plus,
16:27grâce,
16:27je l'ai un petit peu dit
16:28tout à l'heure,
16:29à des aides
16:30à la pénibilité,
16:32et c'est très bien.
16:34Donc,
16:34cela amène aujourd'hui,
16:35dans les métiers
16:36de l'agroalimentaire,
16:37ce qu'on peut appeler
16:37sur la partie production,
16:39une montée,
16:41entre guillemets,
16:42en puissance,
16:43des femmes
16:44dans ces métiers-là.
16:45En même temps,
16:46vous avez
16:47tous ces métiers,
16:49je dirais,
16:50services,
16:51qualité,
16:52sociaux,
16:53RH,
16:53finance,
16:54comptabilité,
16:55et même transport.
16:56Vous avez beaucoup de femmes
16:57dans le transport
16:58aujourd'hui
16:59et elles ne souffrent pas
17:02d'un différentiel
17:03de compétences,
17:05Dieu merci,
17:05par rapport aux hommes.
17:07C'est la compétence
17:08qui est prioritaire.
17:11Sur les sujets
17:11de formation,
17:14en fait,
17:14ce qui est très intéressant
17:15dans nos entreprises,
17:16c'est qu'il y a
17:18de la complémentarité.
17:19oui,
17:19nous avons besoin
17:20de Bac plus 5,
17:22mais nous avons besoin
17:23aussi de Bac plus 2,
17:24de techniciens,
17:25de CAP,
17:26et je pense que
17:27c'est une question
17:28d'équilibre
17:28et de respect.
17:30S'il n'y a pas
17:31un mécanicien
17:32ou s'il n'y a pas
17:33quelqu'un
17:34qui,
17:34dans une usine,
17:35va vérifier
17:36qu'un roulement
17:37fonctionne bien,
17:38eh bien,
17:39l'ingénieur
17:39dans son bureau
17:40qui aura élaboré
17:41des plans,
17:42ces plans
17:43ne serviront à rien.
17:44Donc,
17:44c'est très complémentaire
17:47et nous nous encourageons,
17:48d'ailleurs,
17:49ça m'amène
17:49à dire ceci,
17:51nous nous encourageons
17:52à ce qu'il y ait
17:53énormément
17:54d'équilibre
17:55dans ces métiers
17:56et ça m'amène
17:57à dire
17:57que ce qui est
17:58très intéressant,
17:59moi j'avais vu ça
17:59en Allemagne
18:00et nous ne le faisons
18:01pas en France,
18:02en tout cas,
18:03si ça se fait,
18:04il faut le faire savoir,
18:06c'est qu'en Allemagne,
18:07il y a beaucoup
18:07de parrainages
18:08entre des salariés,
18:10je dirais,
18:11un peu seniors,
18:12justement,
18:13sur ces métiers
18:14un peu difficiles
18:15de maintenance,
18:16de technique
18:17et donc,
18:18ils accompagnent
18:18des jeunes
18:19pendant plusieurs mois
18:20pour les former
18:21à ces métiers
18:22et ça,
18:23ça donne aux jeunes
18:23envie de travailler
18:24et ce que nous n'en avons
18:26pas suffisamment
18:27en France.
18:28Sylvain Boucher,
18:30vous,
18:30la chanteur aquoise,
18:31ça a une quarantaine
18:31d'années,
18:32vous vous retrouvez
18:33dans ce que vient de dire
18:34Jean-François Loiseau ?
18:36Alors,
18:37oui,
18:37indirectement,
18:38pour autant,
18:39quand je regarde
18:40les chiffres de l'entreprise,
18:42sur 60 collaborateurs
18:43aujourd'hui
18:43à la chanteur aquoise,
18:44on a 48 femmes
18:47et 12 hommes seulement.
18:49Ah oui,
18:49là c'est très fortement
18:50féminisé,
18:50là oui.
18:51C'est très féminisé
18:52et c'est presque inversé
18:54et avec un âge moyen
18:57de 37 ans,
18:58donc effectivement,
18:59on est plutôt sur
18:59des profils plutôt jeunes
19:01et quand on l'analyse,
19:03en fait,
19:03on s'aperçoit
19:03que le personnel féminin,
19:08en tous les cas,
19:09nos collaboratrices,
19:10ont des qualités
19:10que les hommes n'ont pas.
19:12Alors,
19:12M. Loiseau disait
19:13tout à l'heure
19:13et effectivement,
19:14à juste titre,
19:14il y a des postes
19:15effectivement
19:15qui sont un peu durs,
19:16qui sont physiques,
19:17donc on va plutôt
19:18avoir des postes masculins
19:19et à contrario,
19:20des postes
19:21avec une certaine
19:22dextérité,
19:22une qualité,
19:23une attention
19:24à la qualité des produits
19:25vont être plutôt
19:26des postes
19:27qui vont être occupés
19:27par l'agente féminine
19:29et donc on trouve
19:31un équilibre finalement
19:32où chacun apporte
19:33finalement ce qu'il peut
19:35apporter au service,
19:37à l'entreprise
19:37et à la qualité
19:38des produits
19:38que l'on propose.
19:40D'accord,
19:40il y a aussi
19:41une approche importante
19:42en ce moment,
19:43notamment dans l'agroalimentaire,
19:44c'est les pratiques durables,
19:45etc.
19:46Jean-François Loiseau.
19:48Alors,
19:48l'agroalimentaire,
19:50je dirais que c'est
19:51l'axe majeur
19:54stratégique
19:55un peu
19:56au sein
19:56de nos entreprises
19:57et pour une raison
19:59finalement
20:00assez simple,
20:01c'est que
20:01l'agroalimentaire,
20:04la base
20:04de l'agroalimentaire,
20:06c'est l'agriculture.
20:08L'agriculture,
20:09donc ce sont
20:10des productions
20:10animales,
20:11des productions
20:12végétales,
20:13des productions
20:13séralières
20:14et donc végétales.
20:14Le végétal,
20:16c'est le seul
20:17entre guillemets
20:18outil naturel
20:19qui capte
20:20du gaz carbonique
20:22et qui rejette
20:23de l'oxygène.
20:23Donc c'est vraiment
20:24une usine merveilleuse
20:25et donc dans nos métiers,
20:27nous faisons
20:27ce qu'on appelle
20:28des bilans
20:29environnementaux,
20:30des analyses
20:31de durabilité
20:32pour montrer
20:34que quand on fabrique,
20:35comme le dit monsieur,
20:36une biscotte,
20:37quand on fabrique,
20:39quand on élabore
20:39un litre de bière,
20:41un produit laitier
20:42ou un produit
20:44ici de l'agroalimentaire,
20:45peu importe,
20:46eh bien grâce
20:47à l'apport
20:49de durabilité
20:50de la production
20:51végétale,
20:52nous observons
20:54que les sujets
20:55de durabilité
20:56d'environnement
20:57sont extrêmement
20:58bien maîtrisés
20:59et nous savons
21:00que nous pouvons
21:00encore faire mieux.
21:02Au même titre,
21:03il y a beaucoup
21:03d'usines
21:04et il y a de plus
21:05en plus d'usines
21:06qui installent
21:07des panneaux solaires.
21:09Vous avez
21:09beaucoup d'usines
21:10qui utilisent
21:11ce qu'on appelle
21:12la méthanisation
21:13et d'ailleurs
21:14au passage,
21:15la méthanisation
21:15ce sont des déchets
21:16végétaux
21:17mais en même temps
21:18des déchets organiques
21:19et nous sommes
21:20très contents
21:21de trouver
21:24ces méthaniseurs
21:25pour,
21:26excusez-moi l'expression,
21:27mais refourguer
21:28les poubelles
21:31des villes,
21:32non mais c'est vrai,
21:32on mélange
21:33ces poubelles triées
21:34avec de la matière verte
21:36et on en fait
21:37du compost
21:38et on en fait
21:39des produits
21:39qui vont dans
21:40la méthanisation
21:40et puis aussi
21:41bien sûr
21:42il y a un gros travail
21:43sur la durabilité
21:44qui se fait
21:44autour de l'eau
21:45l'agroalimentaire
21:47et c'est normal
21:47pour des questions
21:48de nettoyage
21:50de propreté
21:51utilise beaucoup d'eau
21:53et donc nous avons
21:54aujourd'hui
21:54des usines
21:55et de toute taille
21:56ça je trouve
21:57que c'est vraiment bien
21:57qui mettent en place
21:59des process de recyclage
22:00et des process
22:01de, je dirais
22:02de dénomidaux
22:04et aujourd'hui
22:05dans certains secteurs
22:05de l'agroalimentaire
22:06vous avez jusqu'à
22:08entre 30 et 45%
22:09d'économies d'eau
22:10je pense notamment
22:11aux industries
22:12qui utilisent
22:13beaucoup d'eau
22:13notamment dans
22:14les productions animales
22:15d'économies d'eau
22:16ou de recyclage
22:17de l'eau
22:18et ça c'est une excellente
22:19nouvelle pour la durabilité
22:20Merci beaucoup à tous les deux
22:22Merci Jean-François Loiseau
22:23président de l'Agnat
22:24et de Accès Réal
22:25Merci beaucoup
22:26Sylvain Boucher
22:27directeur de la biscoterie
22:28La Chante Terraqua
22:30c'est dans le Périgord Blanc
22:31Dans quelques instants
22:33on va recevoir
22:34Magali Berda
22:35qui arrive dans le studio
22:36Allez-y
22:37installez-vous Magali
22:38pour nous teaser
22:39l'émission du soir
22:40On ne vit pas
22:41dans la même France
22:42Bonsoir
22:43Merci, au revoir
22:44Bonsoir, ça va et vous ?
22:45Oui, très bien
22:46Et vous ?
22:47Très bien
22:47Au menu de ce soir ?
22:48Alors le menu
22:49il est très sympa
22:49Le menu c'est
22:50le Made in France
22:51est-il devenu
22:53un produit de luxe ?
22:54Voilà
22:54C'est ce programme
22:55On parlait d'ailleurs
22:56d'une belle biscoterie
22:57de belles entreprises françaises
22:58C'est un vrai sujet
22:59et surtout en ce moment
23:00on le voit
23:01avec l'arrivée de chez Inno BHV
23:03etc.
23:03ça fait polémique
23:04il y en a partout
23:04Donc moi ma question
23:06c'est est-ce que le Made in France
23:07est devenu un produit de luxe ?
23:08Et on reçoit
23:09Stéphane Rodriguez
23:10qui est un influenceur
23:11alors attention
23:12pépite d'influenceur
23:14attention mesdames
23:14c'est le beau gosse des influenceurs
23:16qui va débattre
23:18avec Anthony Vittorino
23:19qui est le rédacteur en chef
23:21de Fait en France le mag
23:23Et bien écoutez
23:24c'est tout de suite avec vous
23:25Magali Berda
23:26et vos invités
23:27Merci à notre équipe formidable
23:29Merci à Antoine
23:30et François-Louis
23:31Maxime
23:32Justine
23:33Aude bien évidemment
23:34Allez
23:35on se retrouve nous demain
23:36à 18h
23:37pour les vraies voix
23:37Merci à Antoine
23:38Merci à Antoine
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