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Les Vraies Voix avec Jean-Luc Bennahmias, Philippe Bouriachi et Rizlaine Sellika
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-08-20##
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NewsTranscription
00:00Avec la voix de celui que vous entendiez à l'instant du coup, c'était tout simplement Philippe Bourriacchi qui baillait tranquillement pour se réveiller juste avant notre débat.
00:08Je vous le rappelle, vous êtes écologiste, porte-parole de l'écologie au centre et élu en Ile-de-France.
00:13Dites pas non, je vous ai vu et je vous ai entendu.
00:15C'est bon, l'arbitre vidéo est formel, c'est pas grave.
00:17Mais non, promets que non.
00:18J'ai fait ça parce que j'ai failli envoyer un message à la mauvaise personne.
00:22C'est pas grave, vous ne l'avez pas envoyé, mais maintenant toute la France est au courant que vous avez failli le faire.
00:25Quoi qu'il en soit, nous sommes avec Rislaine Selika aussi, qui est journaliste par ailleurs, réalisatrice notamment pour M6 et pour la série Arnaque.
00:32Vous êtes par ailleurs podcasteuse.
00:33Et puis nous sommes avec Jean-Luc Benamias en duplex depuis sa belle Drôme qui est membre de la Ligue des Droits de l'Homme.
00:39Tout de suite, notre premier débat.
00:41Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:44Rien ne va plus entre la France et Israël, en particulier entre le chef d'État français, Emmanuel Macron, et le premier ministre israélien.
00:52Benyamin Netanyahou, dans la nuit, il a rendu publique une lettre, Benyamin Netanyahou, qui s'adressait à la France et en particulier à Emmanuel Macron.
01:01Je le cite.
01:02« Votre appel à un État palestinien alimente le feu antisémite », texte qui a été rendu public ce mardi.
01:10Une déclaration de Benyamin Netanyahou qui a été qualifiée aussitôt d'erronée mais d'abjecte par l'Élysée,
01:17qui ajoute « La République protège et protégera toujours ses compatriotes de confession juive ».
01:22La période exige gravité, responsabilité, pas d'amalgame ou de manipulation.
01:28Bref, rien ne va plus entre Israël et entre la France.
01:32Et on va se demander qui est responsable de cette dégradation.
01:35On va parler aussi de la situation en Israël, avec notamment ces manifestations qui continuent,
01:41souvent pour l'arrêt de la guerre, pour la libération des otages.
01:44On va parler du sort de ces otages, une quarantaine toujours retenus dans des tunnels sous la bande de Gaza,
01:49une vingtaine encore présumés vivants, comme les images de ce malheureux qu'on a vu complètement décharné
01:55dans un tunnel en train de creuser sa propre tombe.
01:58C'est ce qu'il disait manifestement sous la contrainte dans une vidéo tournée par le Hamas.
02:02Il y a aussi l'autre situation, celle qui concerne le sort des civils à Gaza,
02:07un sort désastreux, avec une famine, des accusations de famine qui ont commencé depuis bien longtemps,
02:12et en même temps des opérations militaires qui risquent de recommencer,
02:15puisqu'il y a quelques heures, le ministre de la Défense israélien a annoncé le rappel de 60 000 réservistes
02:21pour participer à cette opération qualifiée de finale,
02:24qui consiste à occuper la bande de Gaza pour y éradiquer définitivement le Hamas.
02:29C'est un peu long ma présentation, mais il y a beaucoup de choses à dire,
02:32et je préfère qu'on pose le plus de termes possibles dans ce débat.
02:35On va faire entendre tous les points de vue ce soir,
02:37on va essayer d'en débattre le plus tranquillement possible,
02:39quitte à ce qu'on ne soit pas d'accord, c'est pas grave, c'est ça une émission de débat.
02:42On en débattra aussi avec Fabrice, qui est toujours avec nous,
02:45à distance depuis Creil au 0826 300 300,
02:48Jean-Luc Benamias, Philippe Boryaki et Rieslène Selika.
02:52Première question pour Jean-Luc Benamias,
02:54parce que c'est à vous que j'ai envie de la poser.
02:57Qui pour vous est le premier responsable de la dégradation inédite des relations entre nos deux pays ?
03:02Mais déjà, premier point, la dégradation, c'est pas entre nos deux pays,
03:09c'est entre Israël et un nombre incroyable de pays du monde.
03:14C'est comme du jamais vu.
03:15Alors que la France soit ciblée parce qu'il y a une relation,
03:19et c'était normal, entre la France et Israël.
03:22Une relation extrêmement forte.
03:23Alors on peut en parler prioritairement, mais c'est partout.
03:27La responsabilité, je vais y aller tout de suite.
03:29Bien évidemment que M. Macron, je ne suis pas souvent d'accord avec lui.
03:32Mais là, je suis d'accord avec lui, même si ses positions sont tardives.
03:35Je suis d'accord avec lui.
03:36Et donc dans ce cadre-là, comment peut-on penser une seule seconde que
03:40les déclarations, qui ne sont quand même pas très nouvelles au niveau mondial,
03:44de savoir est-ce que la Palestine a le droit d'avoir un État ?
03:48Pour moi, la réponse est oui depuis très longtemps.
03:50Il y a bien eu des accords de paix qui ont été faits, j'ai regardé tout à l'heure.
03:52Les premiers accords de paix, à peu près réels, datent de 1993.
03:56On en est toujours là.
03:57Ce que fait le gouvernement israélien, je dis bien le gouvernement israélien,
04:01aujourd'hui, et notamment sur Gaza.
04:04Moi, je veux bien qu'on dise recréons en État palestinien,
04:08mais sur Gaza, on est en train d'éliminer complètement la population de Gaza.
04:13J'emploie le terme, j'ai mis du temps de génocide parce qu'il y a un génocide.
04:17Je n'ai même pas besoin de beaucoup inciter pour savoir qu'il y a de la famine.
04:21Bon, j'ai déjà été trop long, mais à ce niveau-là,
04:24la responsabilité est entre les mains du gouvernement israélien.
04:26On va revenir sur l'ensemble des termes.
04:28C'est un terme qui est contesté.
04:29Vous avez le droit de l'employer, on a le droit d'en débattre,
04:31on a le droit de ne pas être d'accord, c'est même mon cas,
04:33mais ce n'est pas grave, on en parle.
04:34Quoi qu'il en soit, Philippe Bourriacchi ?
04:36Je suis d'accord avec Jean-Luc.
04:39Premièrement, ce n'est pas une mauvaise entente entre la France et Israël,
04:42ou l'Israël et la France.
04:43C'est le gouvernement israélien qui refuse d'entendre autre chose
04:47que ce que lui a annoncé, avec le soutien total à la bénédiction des Etats-Unis,
04:51donc il dit, le reste du monde, je n'en ai rien à faire.
04:53Et aujourd'hui, tu as quasiment 170 pays qui ont reconnu un État palestinien.
04:58La France, et je remercie le Président de la République,
05:00s'apprête à faire cet acte qui n'est pas un acte courageux,
05:03c'est un acte qui a été défini par les Nations Unies.
05:06Donc par conséquent, on respecte les résolutions des Nations Unies,
05:08sinon on se barre des Nations Unies.
05:09Je le redis, et j'ai été frappé dans ma chair le 7 octobre.
05:16On a été pris en otage par les islamistes du Hamas
05:21et par l'extrême droite israélienne.
05:23Et donc, si tu ne choisis pas un camp ou un autre,
05:26tu es un traître à un camp ou un autre.
05:28Non, nous, les démocrates, les républicains, les progressistes,
05:32nous n'avons pas envie de choisir entre les islamistes et les extrêmes droites,
05:35nous voulons choisir la paix,
05:36nous demandons la libération de tous les otages,
05:38nous condamnons, comme le président de la République l'a fait,
05:40les crimes qui ont été commis, le pogrom qui a été commis par le Hamas,
05:43comme nous condamnons ce que le gouvernement d'extrême droite israélien
05:47est en train de faire à des pauvres civils
05:48qui ne peuvent aller nulle part, ils sont emprisonnés.
05:52On leur dit, allez au sud, ils vont au sud, on les bombarde au sud.
05:54Remontez au nord, ils remontent au nord, on les bombarde au nord.
05:56Alors, ils sont pris en otage, effectivement, aussi par le Hamas.
05:59Et les images dont tu as parlé, ce pauvre en train de creuser sa tombe sont dévastatrices.
06:05Au moment où plusieurs états européens disent, on va reconnaître la Palestine,
06:09t'as le Hamas qui diffuse ça.
06:10Enfin, on a l'impression que le Hamas alimente l'extrême droite israélien,
06:13et l'extrême droite israélienne alimente le Hamas.
06:15Et les décisions qui sont prises par le gouvernement israélien,
06:18de construire des colonies supplémentaires pour diviser ces gens en deux,
06:21c'est quoi ? C'est vouloir la paix ?
06:23Non, c'est une occupation d'une terre qui a été définie dans des accords de l'ONU,
06:27qui est grignotée de jour après jour, après jour, après jour,
06:30jusqu'au moment où tu arrives à une situation où on nous oblige à choisir entre le mal et le mal.
06:35Je n'ai pas envie de choisir entre ces deux mal-là.
06:37Aujourd'hui, moi, je suis fier de voir tous ces Israéliens qui sont dehors,
06:40qui sont en train de manifester.
06:41Et je rappellerai qu'avant le 7 octobre, c'est ce qu'attendait Benjamin Netanyahou,
06:45c'était la prison, et il voulait réformer la justice pour ne pas aller en prison.
06:48Et les manifestations monstres qu'il y avait dans les rues d'Israël,
06:52c'était pour demander qu'on ne touche pas à cette démocratie et à la réforme de cette justice.
06:56Et ça, c'était avant le 7 octobre, parce que le 7 octobre a tout changé.
06:58Rizlen, c'est l'Ika ?
06:59Oui, donc alors, moi, si on me pose la question,
07:02si Emmanuel Macron...
07:05Est-ce que le fait qu'Emmanuel Macron reconnaisse l'état de Palestine,
07:09ça conduit à l'antisémitisme ?
07:11Moi, clair et net, je dis non.
07:13Au contraire, moi, je trouve que ça apaise.
07:16Le monde entier, en tous les cas, les pays de l'Union Européenne,
07:20reconnaissent...
07:22Alors, pas tant que ça, d'ailleurs, c'est intéressant, mais on va y revenir.
07:23Il y a plus de 150 pays qui reconnaissent sur 193.
07:27Donc, je veux dire, on n'a pas entendu non plus Emmanuel Macron.
07:32Après, la France a un pouvoir,
07:35voilà, je veux dire, elle a quand même une reconnaissance internationale,
07:38surtout par rapport à la communauté européenne.
07:40Donc, c'est très bien qu'aujourd'hui, on prend nos responsabilités.
07:45Et par rapport à mes collègues, je suis absolument d'accord.
07:49Et M. Benamias dit le terme génocide.
07:52Oui, moi, c'est ce que j'avais dit la dernière fois.
07:55Il y a un génocide qui se passe à Gaza.
07:57Et il ne faut pas que ce mot soit un tabou.
08:00Et ce n'est...
08:00Nous, vous pensez que ça nous fait plaisir de dire qu'il y a un génocide qui se passe à Gaza ?
08:03Non, ça ne nous fait pas plaisir.
08:05Mais c'est Amnesty International, ce sont les ONG, Oxfam.
08:08Il y a des bombardements incessants, plus de 60 000 morts.
08:12Donc, cette famine, des enfants déchiquetés, des hôpitaux rasés.
08:16Il y a des enfants qu'on opère sans anesthésie.
08:19Et ça, ce sont des humanitaires qui nous le disent.
08:22Et c'est notre responsabilité de journalistes, d'éditorialistes, de politiques,
08:26de retracer ces faits.
08:28Donc, ces faits.
08:29Et oui, la France, aujourd'hui, elle est fracturée.
08:32Ça, c'est une réalité.
08:34Mais cette reconnaissance, normalement, doit mettre main dans la main
08:37pour... En fait, c'est une volonté internationale.
08:40C'est un alignement sur une volonté internationale politique.
08:44Parce qu'en fait, ok, l'humanitaire, mais aussi la dimension politique.
08:48Il faut arrêter d'être ce déni politique, en fait, par rapport à la Palestine.
08:51Et il faut enfin reconnaître ce pays.
08:53Et c'est vrai, se trouver au minimum une solution politique à cette guerre.
08:57Ça, on va en parler, justement.
08:58J'apporterai en plus un peu la contradiction, ne serait-ce que parce que vous l'avez remarqué.
09:00D'ailleurs, vous êtes tous les trois d'accord là-dessus, dans ce sens-là.
09:03Ça n'a pas toujours été le cas dans tous les studios et dans toutes les émissions.
09:06Donc, on va faire en sorte de faire entendre toutes les opinions, y compris celles de Fabrice, dans un instant.
09:10Mais avant ça, Fabrice, je voudrais qu'on fasse entendre l'invité de Jean-François Aquili,
09:13qui était là ce matin, dans le Grand Matin Sud Radio.
09:15Il s'appelle Arié Ben-Sémoun.
09:16Alors, il a deux casquettes.
09:17D'une part, lui, c'est l'ancien président de la communauté juive de Toulouse
09:20pendant les attentats de Mohamed Merah.
09:22C'est d'ailleurs comme ça que Sud Radio l'a connu et qu'il avait connu Sud Radio.
09:25Aujourd'hui, il fait tout autre chose.
09:27Il est le directeur général d'Elnet.
09:28C'est une organisation qui oeuvre aux relations entre Israël et la France.
09:32Lui, il est scandalisé par ce qu'a fait Emmanuel Macron.
09:35On va écouter ce qu'il a dit ce matin.
09:37Écoutez, vous savez, la situation est extrêmement tendue.
09:41Le président de la République a pris une décision extrêmement grave
09:46qui consiste à reconnaître de manière unilatérale et sans aucune condition
09:50un État palestinien.
09:52C'est incontestablement une manière de récompenser le Hamas
09:56pour les crimes du 7 octobre.
09:58Alors, il n'est pas là pour répondre.
09:59Donc, c'est pour ça que c'est important que vous allez réagir les uns et les autres, tous.
10:02On donne la parole à Fabrice ?
10:030826-300-300.
10:05Vous êtes là, Fabrice ?
10:06Tout à fait.
10:06Depuis Creil.
10:07On a entendu plein de choses, aussi bien ce soir d'ailleurs,
10:09et c'est intéressant d'en débattre, que ce matin.
10:13Comment vous vivez cette crise ?
10:14Comment vous vivez d'ailleurs...
10:15Mais en gros, que devrait faire la France pour vous dans cette situation ?
10:18Tout simple.
10:19À mon point de vue, déjà, on a deux protagonistes.
10:22On a le président Macron, c'est le président de tout et son contraire,
10:25versus Netanyahou, qui a intérêt à mettre le feu partout,
10:31aussi bien diplomatiquement que sur le terrain,
10:34notamment en autorisant l'opération en charge de Gédéon 2 pour annexer Gaza,
10:39tout ça pour éviter le tribunal en septembre.
10:41Voilà.
10:41C'est comme ça que vous le voyez, vous.
10:43Pour vous, il n'y en a pas un pour attraper l'autre.
10:44Évidemment, ils ne font pas la même chose.
10:45Mais en tout cas, c'est comme ça que vous le vivez.
10:47Tout à fait.
10:47Vous dites qu'il fait tout et tout son contraire à Emmanuel Macron.
10:49Ce n'est pas complètement faux dans cette guerre.
10:51Parce que la première décision d'Emmanuel Macron,
10:53c'était de proposer à Benjamin Netanyahou,
10:54si on se souvient bien, juste après le 7 octobre,
10:56d'envoyer l'armée française à Gaza avec d'autres armées,
10:59justement, pour éradiquer le Hamas.
11:01Il a changé de position sur le sujet.
11:03Oui, mais là, on a...
11:04Excusez-moi, peut-être que le docteur voulait répondre.
11:06Fabrice ?
11:07Oui, en fait, il y avait un préalable à la libération des otages,
11:10si je me rappelle bien, en niveau Macron.
11:12Et là, il n'y a pas préalable.
11:14La différence, c'est que le gouvernement français l'a dit,
11:17reconnaît l'indépendance de la Palestine,
11:19ou du moins la Palestine comme État.
11:20On ne reconnaît pas du tout une structure dirigée par le Hamas,
11:23au contraire.
11:23Non, mais de toute manière, le Hamas, je suis désolée,
11:25il est détruit.
11:26Il y a même des membres, en fait, de la sécurité,
11:29enfin, des anciens membres de la sécurité israélienne
11:32qui dit bien qu'aujourd'hui, il faut arrêter cette guerre
11:35et que, oui, il doit y avoir des membres du Hamas qui existent encore.
11:39Mais la preuve, puisqu'il y a toujours les otages, d'ailleurs.
11:41Donc, ils sont bien retenus par quelqu'un.
11:42Oui, oui, mais par exemple, on a fait aussi un amalgame
11:45entre les journalistes palestiniens et les membres du Hamas.
11:48Mais les journalistes, ils ont été ciblés dans leur tente humanitaire.
11:52Ils n'étaient pas dans les tunnels.
11:54Et puis, imaginons qu'il y aurait des soupçons.
11:56À ce moment-là, on fait des vraies enquêtes.
11:58On ne bombarde pas comme ça des gens, 5 personnes,
12:01plus de 200 journalistes selon Reporters sans frontières.
12:04Donc, moi, en fait, ce que je dis, c'est vraiment des sources des ONG.
12:08Donc, nous, on n'est pas là à l'époque du 7 octobre.
12:11Tout le monde a dit que c'était un pogrom,
12:13que c'était des crimes contre l'humanité.
12:14Amnesty International aussi, il a dit que c'était des crimes contre l'humanité.
12:18Et donc, là, aujourd'hui, on ne doit pas, on doit appeler un chat un chat.
12:20C'est un génocide qui se passe à Gaza.
12:22Alors, quelle situation maintenant et que faire ?
12:25Parce qu'on dit, effectivement, le Hamas est détruit.
12:26Malgré tout, comme je le disais à l'instant,
12:28on voit toujours les images des otages.
12:30Ils sont toujours retenus.
12:31D'ailleurs, le Hamas communique toujours.
12:33Il y a une proposition.
12:34Il y a encore, d'ailleurs, ça c'est vrai,
12:36il y a une proposition de cessez le feu qui est étudiée en ce moment,
12:38mais il y a encore des combats, malgré tout.
12:39Donc, ça veut dire que, quoi qu'il arrive,
12:41et quelle que soit la manière dont ça a été mené,
12:43on est face à un échec militaire.
12:44Et le Hamas, cette organisation terroriste,
12:47est toujours là, Philippe Boriacchi ?
12:49Elle est sûrement beaucoup plus affaiblie qu'au début,
12:51mais c'est vrai qu'elle est là,
12:52puisqu'elle contrôle encore, y compris l'aide humanitaire qui rentre.
12:56Rien ne rentre sans l'autorisation de l'aval du Hamas,
12:58et c'est elle qui fait les distributions.
13:01Donc, elle alimente aussi certaines images
13:03qui permettent de voir et de mettre en exergue.
13:06Donc, moi, je ne suis pas tendre avec eux.
13:09Ce qu'il faut, c'est clair une force présente de l'ONU sur Gaza
13:14pour garantir la sécurité de tout le monde.
13:17Et, Rizlen l'a très bien dit,
13:18il faut une enquête débusquée, attrapée, dénichée,
13:21et traduire en justice toutes celles et tous ceux
13:23qui sont coupables des crimes qui ont été faits le 7 octobre et après.
13:27Pourquoi pas ?
13:27Mais on est d'accord qu'il y a un précédent pas très loin dans cette région,
13:31notamment, vous voyez l'ONU.
13:32Regardez la fille nulle au Liban.
13:33Elle n'a jamais pu empêcher ce qui s'est passé dans le sud du Liban.
13:36Elle n'a pas pu empêcher la prise de pouvoir du Hezbollah dans cette zone.
13:39Ça ne suffit pas, ça ne marche pas malheureusement.
13:43Là, je pense qu'il ne faut pas non plus se comparer à d'autres conflits.
13:46Là, pour le moment, Gaza est fermée.
13:50Aucun journaliste ne peut entrer en Gaza
13:51sans l'aval de Tzahal, d'Israël, du gouvernement.
13:55Et de toute façon, moi, je fais même aussi la distinction
13:57du gouvernement de Benjamin Netanyahou.
14:00C'est comme quand il y a eu 7 octobre.
14:02Le monde entier était solidaire par rapport aux Israéliens,
14:06de ce qu'ils avaient vécu, parce que c'était affreux.
14:08Mais là, aujourd'hui, on doit être aussi solidaire par rapport aux civils Gazaouis.
14:12Et tout le monde, on aimerait vraiment voir ce qu'il y a sur le terrain,
14:16mais on ne peut pas y aller.
14:17Comment on fait ?
14:18Ça, c'est vrai qu'il y a, pour le coup, une liberté d'informer
14:20qui n'est pas assurée du tout.
14:21C'est le moins qu'on puisse dire.
14:22Dernière réaction d'Emmanuel Macron,
14:25qui réagit d'ailleurs à l'annonce de la mobilisation des 60 000 réserves visites israéliens
14:31pour cette offensive.
14:32Je cite, cette offensive ne peut mener qu'à un désastre.
14:35C'est ce que dit Emmanuel Macron.
14:37Jean-Luc Benamias,
14:38qu'est-ce que les différents pays peuvent faire ?
14:41Si j'avais une réponse simple, ça se saurait.
14:45Et on le saurait mondialement.
14:47Personne n'a de réponse simple.
14:49Le gouvernement israélien n'écoute personne.
14:51Même pas ce que disent les Américains.
14:53Même pas ce que dit M. Trump.
14:54Ils n'écoutent personne.
14:55Ils avancent sur un fil qui, pour moi d'ailleurs,
14:59j'allais jusqu'au bout.
15:00J'ai quand même quelques origines vives.
15:02J'ai quand même un sentiment, quelque part,
15:05sur la création d'Israël,
15:06même si ça a été compliqué,
15:08un sentiment positif.
15:09Mais là, à terme,
15:11c'est la destruction d'Israël vers laquelle on va.
15:13Pourquoi ?
15:14Parce que c'est tellement inacceptable.
15:16Je vais en rajouter une couche encore.
15:18Qu'est-ce qui se passe en Cisjordanie ?
15:21On est en train d'accumuler
15:22les occupations interdites sur la Cisjordanie.
15:28On est en train de faire que la Cisjordanie
15:29peut devenir le nouveau Gaza.
15:31Tout ça, si on veut faire des projections positives,
15:35je n'en vois pas.
15:36Si on n'est pas capable,
15:38la communauté internationale,
15:39mais je vois bien que c'est difficile.
15:40Monsieur Netanyahou n'écoute rien.
15:42Voilà.
15:43Mais je vais répondre
15:45et vous apporter aussi la contradiction là-dessus.
15:47Parce que vous dites,
15:47on est en train, en colonisant,
15:49ce qui se passe d'ailleurs de manière illégale,
15:50c'est un fait de faire de la Cisjordanie
15:53un nouveau Gaza.
15:53Mais il y a une grosse différence entre les deux.
15:55C'est que le 7 octobre,
15:56qui est parti de la bande de Gaza,
15:57dans la bande de Gaza,
15:57vous n'éviez pas une seule colonie israélienne.
15:59Elles avaient au contraire été évacuées
16:01par Ariel Sharon.
16:02Et c'est un des arguments des Israéliens.
16:04Oui, mais c'est sous blocus aussi.
16:05Certes, mais c'est un des arguments quand même,
16:06et c'est important de le rappeler,
16:08des Israéliens.
16:09Il faut l'entendre.
16:10Quand on en est parti,
16:11en donnant ce gage,
16:12en laissant la bande de Gaza,
16:14de quoi on a hérité ?
16:15D'un État qui était contrôlé
16:17par une organisation terroriste
16:19qui a fait ce que tout le monde a dénoncé ici.
16:20Il n'y a pas de souci.
16:20Mais comment on fait ?
16:24D'avoir laissé éliminer l'OLP.
16:29La direction de l'OLP.
16:31Quand je dis d'avoir laissé,
16:32ce n'est pas les Israéliens tout seuls.
16:34On va rappeler ce que c'est,
16:35parce que ça date un petit peu
16:36l'organisation de libération de la Palestine
16:38qui a donné naissance au FATA,
16:39le parti notamment qui est au pouvoir
16:41dans l'autorité palestinienne
16:43avec Marmoud Arbass.
16:43Il y avait des accords de paix, effectivement.
16:47Il y a eu des accords de paix
16:48et ça n'a pas donné de solution.
16:50Rizenne Selika.
16:51Oui, et puis il ne faut pas oublier aussi
16:53les colons qui sont aux portes de Gaza.
16:55En fait, il y a des...
16:56Oui, ils sont là.
16:58Non, ce n'est pas vous que je faisais le mot.
17:00Mais après, ce n'est vraiment pas un sujet.
17:03Il y a quelques centaines de colons
17:05qui sont aux portes de Gaza
17:05qui veulent revenir.
17:06Il ne faut pas oublier que dans le gouvernement
17:08de Benjamin Netanyahou,
17:09il y a aussi cet extrémisme religieux.
17:11Il y a des ministres qui poussent
17:13à cette colonisation.
17:15Et Netanyahou, bien évidemment,
17:16est poussé par ce grand Israël.
17:19Il ne faut pas se voiler la face.
17:21Et ils veulent aller.
17:21C'est aussi de la judée.
17:24Enfin, ils ont vraiment
17:24ces fantasmes métianiques
17:26qui sont insupportables.
17:28Moi, je dis, il faut se référer
17:29au droit international.
17:29Et donc, dire quoi à Israël ?
17:31Au-delà de l'arrêt de la guerre,
17:32c'est quoi la solution à terme ?
17:34Israël, aujourd'hui,
17:36le gouvernement est un État criminel.
17:38Aujourd'hui, la CPI...
17:39Ce n'était pas ma question.
17:41Non, mais pardon,
17:41mais quelle solution à terme ?
17:43Parce que ce que je veux dire par là,
17:44Islène Selika,
17:45et je la pose à tout le monde d'ailleurs...
17:46C'est le feu déjà.
17:46Déjà, c'est le feu.
17:47Alors ça, on a compris,
17:48ça c'était l'urgence pour vous,
17:49l'urgence humanitaire notamment.
17:50Mais au-delà de ça,
17:51on ne voit pas le début
17:52du commencement
17:53de la moindre solution politique.
17:54D'ailleurs, il n'y en a pas
17:55dans ce que dit le gouvernement israélien,
17:57contrairement à ce qu'on pourrait penser.
17:58Qu'est-ce qu'il y aurait
17:59comme solution
18:00qui ferait qu'un jour,
18:02comme ce qu'on a pu voir
18:03après plusieurs siècles de haine
18:04en Irlande du Nord,
18:05on trouverait une solution
18:06acceptable par les uns
18:08et par les autres ?
18:09Comment vous la verriez ?
18:10Vous d'abord Islène,
18:11ensuite Philippe Bourriaki,
18:12ensuite Jean-Luc Benamias.
18:13Déjà, je trouve,
18:15comme je vous ai dit,
18:15il y a cette volonté,
18:17donc cet alignement
18:18politique international
18:19qu'il faut reconnaître
18:21les frontières de la Palestine,
18:24les frontières des accords d'Ouslo.
18:25Il faut revenir là-dessus
18:27et même aussi aborder
18:29les questions,
18:29la mémoire,
18:30la Nakba
18:31qui est la catastrophe
18:32pour les palestiniens.
18:33Donc moi,
18:34je pense qu'il faut vraiment,
18:35il y a ce devoir de mémoire
18:37par Israël
18:38et reconnaître
18:39les frontières palestiniennes.
18:40Philippe Bourriaki.
18:41Je n'ai rien à ajouter,
18:43Rézé Natouzi.
18:44C'est clair.
18:45S'il n'y a pas
18:45un État palestinien,
18:47vous aurez des gens
18:47qui sont toujours opprimés
18:48et qui n'auront aucune envie
18:49de se venger
18:50contre les gens
18:51qui les oppriment.
18:52Est-ce qu'il ne sera jamais
18:52une excuse
18:53quand on voit les crimes
18:53qu'on peut être
18:54comme les pareils ?
18:54Il n'y a aucune excuse
18:55à ce que je veux dire.
18:58Mais en même temps,
19:00ils font qu'on soit capable
19:01de condamner
19:02celles et ceux
19:03qui ne respectent pas
19:03les lois internationales
19:04et celles et ceux
19:05qui oppriment un autre peuple.
19:07Donc là,
19:07il y a des gouvernements
19:08d'extrême droite
19:08qui ne veulent rien entendre.
19:10Il y a des messianis
19:10qui, tu l'as très bien dit,
19:11Rézé Ndé,
19:12qui n'arrivent même pas
19:13à prononcer
19:13le mot de Cisjordani.
19:14Pour eux,
19:15c'est la Judée Sainte-Marie.
19:16Donc il n'y a rien à faire.
19:16C'est dans une déshumanisation
19:19aussi des Palestiniens.
19:20On a un vrai problème avec ça.
19:22Il n'y a jamais
19:23d'excuse au terrorisme.
19:24C'est ça le problème.
19:25Donc dans ce cadre-là,
19:26c'est un des problèmes.
19:27Mais d'un autre côté,
19:28quand on pousse des gens
19:29dans des situations
19:31intolérables pour eux-mêmes,
19:33je ne dis pas
19:34que le terrorisme
19:34est un acte
19:35évidemment
19:36obligatoire
19:38dans ces cas-là.
19:38Mais ça peut pousser
19:40des gens là-dedans.
19:43Non mais je sais,
19:43mais quand vous le dites,
19:44c'est pour ça que je prends
19:45le temps d'emparer
19:46que vous allez me répondre.
19:46Vous allez me répondre,
19:47Jean-Luc.
19:48Mais quand vous dites
19:48qu'il n'y a jamais
19:49d'excuses au terrorisme,
19:51en général,
19:51dans ce genre de phrase,
19:52on entend toujours,
19:52on ne retient que
19:53le mais qui suit.
19:54C'est pour ça que je vous laisse
19:55le temps de le préciser,
19:56ce propos.
19:56Parce que s'il n'y a pas
19:57d'excuses,
19:57il n'y a pas d'excuses,
19:58quel que soit le score,
19:59il le sort inacceptable.
20:00Si, si, je me le dis si je peux.
20:02Mais ça fait des décisions.
20:03Alors Jean-Luc,
20:03Jean-Luc d'abord,
20:04pardon,
20:04qui précise son propos.
20:05Je n'ai pas dit le mais.
20:07Je n'exprime aucune compassion
20:08par rapport à tout acte terroriste.
20:10Je n'exprime évidemment
20:11aucune compassion
20:12par rapport à ce qui s'est passé
20:12le 7 octobre.
20:14Le 7 octobre,
20:15quand j'ai vu le 7 octobre,
20:16je me suis dit
20:17le Hamas est en train
20:19de se suicider.
20:21Et c'était,
20:21ils ont,
20:22voilà,
20:23c'est une...
20:24C'est peut-être la seule chose
20:26qu'ils auront réussi à faire
20:27d'ailleurs au terme
20:28de cette journée.
20:29On y reviendra
20:30quoi qu'il en soit.
20:30Je suis désolé,
20:31on arrive au terme de ce débat.
20:32Je voulais dire
20:33que Benjamin Nathanaïou
20:34a renforcé aussi le Hamas
20:36quelque part.
20:37Je veux dire,
20:38c'est lui aussi
20:39qui a fait que
20:40le Hamas est devenu
20:41une force
20:42et une sorte de,
20:43comment dire,
20:44de seule alternative
20:47pour les palestiniens.
20:48Parce que...
20:49Ceux de Gaza en tout cas,
20:49pas les autres.
20:50Oui,
20:50voilà,
20:51mais parce qu'il y avait
20:53ce désespoir,
20:55ce désespoir
20:55de ne pas voir le bout
20:56de ce...
20:57Il ne faut pas oublier
20:58qu'on appelle
20:59des fois la Palestine
21:00les territoires occupés.
21:02Ça veut tout dire.
21:03On y reviendra aussi.
21:03La colonisation.
21:04Il y a une autre chose
21:05dont on parle très peu d'ailleurs
21:06parce qu'on ne peut pas
21:06notamment envoyer des journalistes.
21:08Vous avez eu des manifestations
21:09notamment de Gazaoui
21:10contre le Hamas
21:11et un certain nombre de fois,
21:11il faut le rappeler aussi.
21:13On reviendra
21:13sur ce drame
21:14parce que de toute façon,
21:15malheureusement,
21:16il n'est pas terminé.
21:17Et avant ça,
21:17on va essayer de se détendre
21:18un petit peu
21:19avec vous trois
21:19et vous quatre même,
21:20Fabrice.
21:21Dans un instant,
21:22on va tester votre connaissance
21:23de l'actualité.
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