- il y a 2 mois
Les Vraies Voix qui font bosser la France avec Gilles Effront (Président d'Experconnect), Laurent Bruhl (ancien dirigeant d’entreprise dans l’industrie) et Hubert de Launay (Président et fondateur de XpertZon)
Au micro de Cécile de Ménibus et Philippe David
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NewsTranscription
00:00Les vraies voix qui font bosser la France
00:02Et nous, on s'entoure toujours avec Philippe David de personnes qui font bosser la France, effectivement, et qui trouvent des solutions
00:08et on va revenir sur un sujet, l'allongement de la vie active et le report de l'âge au départ à la retraite
00:15qui vont redessiner, bien sûr, le visage du marché du travail.
00:18Les seniors entre 55 et 64 ans et plus se retrouvent aujourd'hui à la croisée des chemins, Philippe.
00:23Et mais derrière cette réalité se cache aussi une fracture territoriale.
00:27Les opportunités d'emploi diffèrent selon les régions, les bassins industriels et l'accès à la mobilité.
00:32Et on va en parler avec nos trois invités sur les constats, les leviers, les freins qui persistent
00:37et comment les entreprises et les individus peuvent s'adapter.
00:41On vous souhaite la bienvenue, on est ensemble jusqu'à 20h.
00:48Hubert Dolaunet est avec nous, que vous connaissez bien ici.
00:51Bonsoir Hubert, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:53Vous êtes président et fondateur de ExpertZone, cabinet d'experts en recrutement de talents seniors.
00:59Gilles Leffron est avec nous, bonsoir.
01:01Bonsoir, bonsoir.
01:02Merci d'être avec nous, président d'Experts Connect.
01:05Et Laurent Brulle, bonsoir Laurent Brulle.
01:07Bonsoir.
01:08Merci d'être là aussi, vous êtes ancien dirigeant d'entreprises dans l'industrie.
01:12Et on va revenir aujourd'hui sur cet état des lieux.
01:14Je vais commencer par vous, Gilles Leffron, président d'Experts Connect.
01:18D'abord cette entreprise, vous vous adressez à des postes retraites.
01:22Absolument, écoutez, c'est une population qui ne cesse de croître, en fait, avec le vieillissement, la démographie étant ce qu'elle est.
01:29Et donc il y a plus en plus de personnes extrêmement compétentes qui sortent du marché du travail
01:33et qui sont tout à fait disposées et intéressées à rester actifs.
01:37Et les entreprises et les industries en ont extrêmement besoin.
01:40Alors avec vous aussi, on va en parler, Hubert Delaunay, vous aussi, vous accompagnez des seniors.
01:47Alors ce n'est pas poste, vous c'est à partir de 45 ans, vous les accompagnez justement pour un autre début de carrière.
01:54Alors effectivement, moi je m'occupe des seniors dans le sens du monde du travail, donc après 45 ans.
01:58Et en fait, j'aide les entreprises à trouver les bons profils, des profils seniors, donc des profils qui ont de l'expérience,
02:04qui ont de la maturité, qui ont la capacité à prendre du recul, ce qu'on n'a pas encore quand on est jeune, ou pas tous les jeunes encore.
02:10Mais je me pose une question.
02:12Vous avez raison de vous la poser.
02:13Vous êtes senior aujourd'hui à 45 ans, mais si vous faites des études, vous commencez avec la retraite à 67 ans,
02:21qui va arriver pour certains, probablement, comme d'autres pays sont à 67, voire même la passe à 70.
02:27Vous commencez à travailler à 23-24 ans, vous allez passer plus de temps à être senior, de 45 à 67,
02:33que d'être junior, ce n'est pas un peu bizarre quand même de devenir senior aussi tôt ?
02:37Ben si, forcément, à partir de 45 ans, on ne se sent pas vieux.
02:40Enfin, je ne sais pas pour vous, mais moi qui ai 60 ans, j'ai toujours 28 ans dans ma tête.
02:43Et c'est un vrai sujet.
02:45Nous, avec Cécile, on en a 15.
02:48Mais c'est en âge mental, nous, c'est différent.
02:50Moi, j'ai passé le cap des 15 ans.
02:53Mais effectivement, c'est l'entretien de mi-carrière, en fait, qui a fixé dans les entreprises la seniorité à partir de 45 ans.
03:00Alors effectivement, il faut être honnête aussi, le fait de repousser l'âge de la retraite,
03:04ce qui va être inéluctable, va probablement aussi repousser la notion de seniorité.
03:10On sera senior à 48 ans au lieu de 45, mais ça ne va pas changer grand-chose.
03:14Là, l'important, c'est de se dire qu'à partir du moment où on devient senior, on est considéré comme senior,
03:18on a du mal à retrouver du travail quand on l'a perdu.
03:21Et à partir d'une seniorité un peu plus importante, on peut dire 55 ans, on a du mal à garder son poste en entreprise.
03:26Alors, Laurent Brul, vous êtes un ancien dirigeant d'entreprise dans l'industrie.
03:30Aujourd'hui, comme nous, vous êtes tous considérés comme senior, vous avez un parcours un petit peu particulier,
03:36puisque vous étiez à Dijon, vous avez déménagé, vous avez démissionné,
03:41en vous disant qu'en changeant peut-être de région, vous pourriez facilement retrouver un travail.
03:48Aujourd'hui, vous en êtes où ?
03:50Oui, en effet, à 57 ans, pour moi, tout a changé.
03:52J'ai quitté mes dernières fonctions, j'ai déménagé en région PACA, pour des raisons personnelles,
03:56mais je me suis retrouvé en position de demandeur.
03:58Sans connaître particulièrement les codes des acteurs influents sur le territoire.
04:03Alors que j'ai eu, dans mon parcours, une position toujours d'opportunités
04:08qui m'ont été présentées par des cabinets de chasse.
04:10Et là, à ce moment-là, je remets mon compteur à zéro.
04:13Je fais une introspection à 360 qui me permet de savoir comment me positionner,
04:18d'aligner mes valeurs, mon expérience, et essayer de trouver les besoins du marché local.
04:24Mais bon, plusieurs échecs, bien sûr, forcément.
04:27J'ai décidé de changer de modèle en repartant sur l'idée de transmettre et partager.
04:32Parce que j'ai terminé mes ambitions de carrière, bien sûr,
04:35avec une ambition plutôt de montrer qu'un senior motivé peut soutenir et accompagner d'autres dirigeants.
04:42Et si vous attendez quand même de vous chercher, vous restez invisible, tout simplement, sur le marché actuel.
04:45– Vous étiez dans l'industrie, Laurent Brul, mais est-ce qu'on est senior au même âge,
04:51dans l'industrie ou dans les services, ou selon la fonction ?
04:54Dans l'industrie, en production, ou dans le commerce, ou le marketing ?
04:58Ça varie ou pas ?
04:59– C'est difficile de répondre.
05:01Moi, j'ai des positions de dirigeant, et je dirais que la séniorité,
05:04elle arrive facilement un peu plus tard.
05:07Je pense en effet que dans l'industrie, la conscience des fondateurs d'entreprises,
05:12et pour les ETI par exemple, pour lesquels j'ai travaillé, qui sont des ETI étrangères,
05:16n'ont pas la même notion que les ETI françaises de cette séniorité.
05:19La séniorité pour un étranger, et pour des dirigeants de PME en France,
05:24elle est certainement plus liée à un phénomène de motivation.
05:29Et si vous démontrez que vous êtes motivé, que vous avez aujourd'hui toujours l'envie
05:34d'accompagner, de partager, de faire croître l'entreprise, vous n'avez aucun problème.
05:38– Gilles Effron, aujourd'hui, l'état des lieux de ces seniors, c'est quoi ?
05:45Enfin, ces post-retraites, est-ce que c'est un problème de pouvoir d'achat ?
05:48Est-ce que c'est finalement cette envie de revenir aux affaires, comme on dit ?
05:52– Alors, complètement. Le premier moteur de motivation, c'est clairement de donner du sens.
05:56– D'accord.
05:56– D'être utile, finalement. Et c'est normal, à tout âge, j'ai envie d'être utile
05:59et contribuer à la société. Et donc, c'est encore plus vrai, j'ai envie de dire,
06:02pour les seniors, donc les retraités, dont Expert Connect s'occupe.
06:05Et donc là, on a une population, ils font ce qu'ils veulent, c'est leur choix, s'ils voulaient.
06:09S'ils décident de continuer à travailler, personne ne les oblige à la retraite.
06:12C'est un choix personnel. Et s'ils le font, c'est parce qu'ils font…
06:14s'ils ont une retraite qui ne leur permet pas d'avoir le niveau de vie qu'ils espèreraient.
06:19– Oui, alors bien sûr, il y a toujours des cas un peu extrêmes.
06:21Alors, pour être honnête, chez Expert Connect, ce n'est pas vraiment ceux-là
06:23qui viennent chez nous, spontanément.
06:25Alors, effectivement, on a un peu un biais, c'est plutôt des experts
06:28ou des gens d'un certain niveau qui ont plutôt des cols blancs, on va dire.
06:33Mais des gens, si vous voulez que le marché, donc les industries, ont absolument besoin.
06:38– Il y a plein de secteurs qui, justement, cherchent…
06:42– Pour être très honnête, Expert Connect réalise un nombre de missions invraisemblables
06:47parce que de plus en plus, sur un certain nombre dans des domaines comme le nucléaire,
06:51je ne vous fais pas un dessin, tout le monde sait que le problème des EPR,
06:54c'est en partie les problèmes de compétences.
06:56– Notamment chez les soudeurs qu'on a dû faire venir de chez Westinghaut aux Etats-Unis,
07:00pour rappeler un peu l'histoire.
07:01– Par exemple, mais il n'y a pas que ça, il n'y a pas que ça de manière générale, si vous voulez.
07:04Et puis cette expérience, on l'avait surtout.
07:05– Attendez, on a le programme nucléaire, la France est le leader mondial,
07:09elle a été très longtemps le leader mondial.
07:10Donc toute cette expérience, elle a été accumulée,
07:12elle est dans la tête de tous ces seniors qui sont partis à la retraite.
07:14Toute cette génération du baby-boom qui a construit tous les programmes précédents,
07:18ce serait vraiment un gâchis invraisemblable, qu'on peut faire appel à eux.
07:21Pareil dans les programmes aéronautiques, pareil dans le naval,
07:23pareil dans tout ce qui est infrastructure, tous les grands programmes complexes, etc.
07:26C'est toujours la même punition, j'ai envie de dire.
07:29Cette expérience très riche qui fait que la France est un,
07:31reste un des leaders mondiaux dans un certain nombre de domaines industriels,
07:34notamment tout ce qui est infrastructure,
07:36on le doit à toute cette expérience qui s'est accumulée,
07:38et bien pourquoi, bon sang, au nom de quoi, est-ce qu'on s'en priverait ?
07:41– Hubert Delonais, c'est souvent la formation qui pêche,
07:44passé un certain âge, quand on a embrassé une fonction pendant des années,
07:49et puis finalement la société s'accélère, les boîtes se transforment,
07:53et tout à coup il y a un problème de formation.
07:55– Alors effectivement, la formation doit avoir lieu tout au long de la carrière,
07:59il faut rester employable.
08:00Les entreprises ont tendance à former les jeunes,
08:02les jeunes recrues, mais à partir d'un certain âge,
08:05elles ne les forment pas.
08:06Alors j'allais dire, il y a une double responsabilité,
08:07il y a les entreprises qui ne forment pas,
08:09il y a aussi beaucoup de seniors qui se mettaient en roue libre,
08:12en se disant, j'attends la retraite,
08:13j'ai plus besoin de me former, je vis sur mes acquis.
08:15Alors qu'il y a un élément qui est quand même fondamental,
08:17qu'il faut avoir en tête,
08:17c'est qu'une compétence dont on sait l'acquisition dans les années 80,
08:22elle avait une durée de vie d'à peu près 20 ans.
08:24Une compétence qu'on acquiert maintenant,
08:26en moyenne, elle a une durée de vie de 2 ans.
08:28– Ah oui, ça a été divisé par 10.
08:30– Donc si vous ne continuez pas à vous former,
08:32vous ne pouvez pas rester employable.
08:33Donc il faut que les entreprises gardent l'employabilité
08:36de leur population en les formant jusqu'à la retraite,
08:40et que les seniors aussi se prennent en main sur ces formations.
08:42– Est-ce que Laurent Brune, vous vous êtes remis en question ?
08:45– Oui, bien sûr, permanent.
08:47Permanent, parce que se remettre en question,
08:49c'est déjà être curieux,
08:51et savoir si on est toujours sur son meilleur chemin.
08:53Et deuxièmement, je trouve dans ce qu'on vient de dire
08:56que l'obstacle, c'est moins le marché que la manière dont on se positionne.
09:00Et se remettre en question,
09:01faire son auto-diagnostic sur ce qu'on est,
09:04ce que l'on veut, ses valeurs,
09:06c'est aussi trouver une manière de se positionner
09:08et de se présenter sous un autre angle,
09:11soit à des entrepreneurs qui veulent vous embaucher
09:14comme cadre dirigeant,
09:15soit même à des actionnaires
09:17qui souhaitent avoir un leader à la tête de leur entreprise.
09:19– Gilles Effron, est-ce que les territoires,
09:22il y a forcément un problème avec les territoires ?
09:26Il y a des territoires, malheureusement,
09:27qui sont un peu plus pauvres en industrie,
09:30en entreprise, en vivacité,
09:32si je puis dire, ça aussi, c'est un sujet aujourd'hui.
09:35– Oui, alors effectivement…
09:36– Il faut accepter la mobilité, peut-être ?
09:38– Oui, d'ailleurs, c'est un très bon point,
09:41nos retraités sont très mobiles,
09:43parce qu'effectivement, ils ont l'âge,
09:44c'est fini, la famille, les enfants, etc.,
09:46donc ils peuvent se permettre de voyager plus facilement.
09:48Donc, contrairement à des idées reçues…
09:49– Et puis, comme Laurent Brûle,
09:50la région PACA, pour le climat, c'est pas mal.
09:52– Voilà, on a un certain nombre qui a pressé le sud.
09:54– D'ailleurs, il est au maillot de bain, là.
09:55– Ah, ça, c'est pas vrai.
09:58– Si je peux me permettre d'intervenir,
09:59le rapport de la séniorité varie quand même selon les territoires.
10:02Je l'ai constaté, pour avoir travaillé dans différentes régions,
10:04en région parisienne, on privilégie souvent
10:06des profils scalables et digitalisés,
10:08alors qu'en province, on a vraiment
10:09une question sur l'expérience
10:12qui reste un marqueur fort de la confiance
10:14et de la crédibilité,
10:15et surtout si on a du réseau en province, parce que tout le monde se connaît.
10:18– J'y l'ai fait.
10:19– Et là, ça fait la vraie différence.
10:21– Enfin, je rejoins ce que dit Laurent,
10:23mais cela dit, PACA, c'est une région qui est assez dynamique
10:25et qui est très attractive,
10:29donc effectivement qui attire beaucoup d'industries.
10:30– Entre les hélicoptères à Marignane,
10:31la recherche à Sofia Antipolis, etc.,
10:33il y a beaucoup de choses, oui.
10:34– Absolument, et puis le nucléaire aussi,
10:35puisque vous avez ITER pas loin, etc., vous avez CEVA,
10:38donc vous avez beaucoup d'activités, c'est très dynamique.
10:40Donc, vous avez des régions qui sont beaucoup plus déshéritées,
10:42donc effectivement, les retraités peuvent tout à fait aider
10:45certaines régions qui sont un petit peu déshéritées,
10:47notamment il y a des start-up,
10:49c'est un schéma évidemment assez naturel,
10:50des petites entreprises, ils adorent ça.
10:52Si vous voulez, ils ont peut-être fait toute leur carrière dans des grands groupes,
10:55et après à la retraite, passer du temps pour soutenir
10:57une petite entreprise, une petite start-up,
10:59franchement, c'est des missions rêvées.
11:00– Allez, on fait une petite pause après faire cet état des lieux,
11:03on verra les moyens, les leviers, en tout cas d'avenir,
11:06les propositions qu'on peut faire,
11:07et ce que nos invités mettent en place justement
11:10pour redynamiser et aller chercher
11:12ces compétences là où elles sont,
11:14parce que certains se disent
11:15« je ne sais pas si je peux travailler,
11:17il y a forcément un métier pour vous
11:18et une place quelque part dans cette belle France. »
11:21Allez, on fait une petite pause,
11:22on revient dans un instant.
11:23– Les vraies voix qui font bosser la France,
11:26il n'y a pas que nous,
11:27puisqu'il y a des entrepreneurs qui,
11:29au service des autres, s'engagent.
11:31Gilles Effron est avec nous,
11:32président d'Experts Connect,
11:33cette entreprise qui s'adresse à des seniors
11:36à post-retraite,
11:39et ça c'est un bon sujet.
11:40Laurent Brûle est avec nous,
11:41ancien dirigeant d'entreprise dans l'industrie,
11:43et Hubert Delonec, vous connaissez bien ici,
11:45président de fondateur et fondateur de Xperts Zone,
11:48et lui il s'adresse à des gens de plus de 45 ans,
11:50c'est-à-dire des jeunes, des gamins, j'ai envie de dire.
11:52– Exactement.
11:53– Si on parle, c'est priorité à gauche.
11:59– C'est comme en Angleterre,
12:01on roule à gauche, c'est priorité à droite.
12:03Est-ce que quelque part, un des charmes,
12:05je mets des guillemets à charme,
12:07une des qualités des seniors,
12:08on en parlait tout à l'heure dans Les Vraies Voix,
12:10c'est que le niveau scolaire en France
12:12était bien meilleur il y a quelques années qu'aujourd'hui,
12:15et que finalement on se dit,
12:16un senior on va le payer un peu plus cher,
12:18il sera moins malléable,
12:19parce qu'il est déjà formé,
12:21et il a déjà des réflexes,
12:22mais il a, j'utilisais un anglicisme,
12:24un background que beaucoup de jeunes n'ont plus aujourd'hui.
12:27– Alors déjà, il y a un préjugé terrible,
12:29c'est de croire que les seniors sont plus chers que les juniors,
12:31c'est pas vrai.
12:32En moyenne, les salaires des seniors
12:35ne sont pas plus élevés que ceux des juniors,
12:37des plus jeunes.
12:38Après, sans vouloir opposer les générations,
12:40c'est vrai que j'ai pas mal de clients qui me demandent,
12:41moi je voudrais quelqu'un qui ne fasse pas de faute d'orthographe.
12:44Et pas de faute d'orthographe,
12:46on le trouve plus facilement,
12:48pas systématiquement,
12:49mais plus facilement dans les générations un peu plus anciennes,
12:51que dans les plus jeunes générations,
12:53qui, je le vois bien,
12:55moi j'ai des enfants qui sont jeunes,
12:56qui ont passé leur vie sur TikTok et ailleurs,
12:59ou Snap,
12:59et qui écrivent,
13:01je comprends rien de ce qu'ils disent.
13:02– Mais est-ce que c'est l'enjeu,
13:04alors Laurent Brulle,
13:05de travailler encore aujourd'hui,
13:06est-ce que l'enjeu c'est de se sentir utile,
13:09d'avoir envie encore d'apprendre,
13:11de partager,
13:13et on se dit,
13:13on a travaillé toute notre vie,
13:15on a une expertise,
13:16ce serait dommage qu'elle soit totalement perdue,
13:18surtout qu'il y a plein d'entreprises
13:19qui aujourd'hui ont besoin de gens,
13:21et on reviendra sur le côté féminin-masculin justement.
13:24Laurent Brulle.
13:24– Oui, bien sûr,
13:26parce qu'un dirigeant aujourd'hui,
13:27c'est plutôt un accélérateur de fiabilité,
13:29et je pense que stabiliser les équipes,
13:32rassurer les clients,
13:33former à la décision,
13:34et pas forcément à la réaction,
13:37intégrer des jeunes,
13:38c'est une expérience
13:40qui s'est acquise au long des années,
13:42pendant lesquelles on a travaillé,
13:43et qui permet justement
13:44de proposer autre chose
13:47que ces standards
13:48et ces stéréotypes
13:49qu'on apprend aujourd'hui.
13:51– Est-ce que c'est très genré justement,
13:54post-retraite ?
13:55Est-ce que ce sont plus des hommes
13:56que des femmes ?
13:57– Alors, écoutez,
13:58évidemment,
13:59la génération étant,
14:00voilà,
14:01cette génération,
14:01il y avait un peu plus d'hommes
14:02qui faisaient des carrières
14:03et qui arrivaient à ça
14:04un poste-clé,
14:04donc naturellement,
14:05c'est ces gens-là qu'on récupère.
14:06– Il y avait beaucoup de mères de famille.
14:07– Par contre,
14:07ce que je peux vous dire,
14:08c'est que les quelques femmes
14:09qui rejoignent l'Expert Connect,
14:10elles sont brillantes.
14:13qui ont fait des belles carrières,
14:14qui ne veulent pas arrêter
14:14comme les hommes,
14:15enfin, là-dessus,
14:16c'est exactement la même chose.
14:17La même motivation
14:18de vouloir être utile
14:18et de transmettre.
14:20Et donc,
14:20nous avons quelques femmes
14:21auxquelles je pense là à l'instant
14:22qui ont fait des carrières brillantes
14:23et qui continuent à être brillantes
14:24à la retraite
14:25et qui sont ultra actives,
14:26peut-être même plus que les hommes.
14:27– Mais est-ce que c'est plutôt
14:28pour se dire, par exemple,
14:30je suis en retraite,
14:31je vais travailler
14:31deux jours par semaine,
14:33trois jours par semaine,
14:34adapter quelque chose,
14:36faire un peu de déplacement
14:37pour voir du pays,
14:38ce qui n'est pas désagréable,
14:39parce que ça peut arriver aussi.
14:41C'est quoi exactement
14:42les jobs qui sont pris ?
14:43– Vous avez raison,
14:44c'est choisir.
14:45– J'ai très souvent raison.
14:46– Oui, alors.
14:47Donc encore une fois,
14:48je vous donne raison.
14:49– Alors non,
14:49je vais sortir ma liste
14:50pour montrer ses points.
14:52– Alors pour les retraités,
14:53si vous voulez,
14:54c'est du temps choisi.
14:55C'est-à-dire, c'est plaisir.
14:56C'est eux qui choisissent
14:56les missions, si vous voulez.
14:57– Oui, c'est bien.
14:58– Donc évidemment,
14:59et donc je peux vous faire
14:59une petite blague,
15:01les périodes de l'année
15:02où on a le moins
15:02de chiffre d'affaires,
15:03c'est les périodes
15:03de vacances scolaires.
15:04Parce que voilà,
15:05les petits-enfants,
15:07c'est la priorité.
15:08Voilà, devant le boulot.
15:09Là, pour le coup,
15:09oui, c'est prioritaire.
15:10Donc effectivement,
15:11c'est choisi.
15:12Et après, chacun trouve
15:12son équilibre.
15:13On ne les force pas
15:13à travailler à la retraite,
15:14ils n'en ont pas besoin.
15:15Donc s'ils le font,
15:15c'est qu'ils ont envie.
15:16Évidemment, en face,
15:17il y a des entreprises
15:18qui ont vraiment besoin d'eux
15:19et donc on trouve un équilibre
15:20et chacun trouve son bonheur.
15:22– Est-ce qu'il faut créer,
15:23par exemple,
15:24je dis n'importe quoi,
15:25un label senior actif ?
15:27Voilà, de se dire que,
15:28enfin, je ne sais pas,
15:29pour labelliser, peut-être,
15:32pour...
15:33Il me regarde avec des yeux
15:34l'air de dire,
15:34je ne sais pas où elle m'emmène,
15:36là, je suis un petit peu perdu.
15:37– Non, mais le senior,
15:38il est actif.
15:39On ne va pas créer un label
15:40pour dire qu'il est actif.
15:41Alors qu'il est actif,
15:42les seniors ont envie de travailler.
15:43– Mais vous avez le droit
15:43de dire que je dis des bêtises ?
15:44– Non, non, mais c'est une très bonne idée,
15:48mais pas pour dire senior actif,
15:49parce que ça laisserait croire
15:50qu'il y a des seniors
15:50qui ne sont pas actifs.
15:51Alors qu'en fait,
15:52la plupart des seniors,
15:53au-delà de 45 ans,
15:54même 50, 55 ans, 60 ans comme moi,
15:56on ne devient pas inactif,
15:58on a envie de travailler,
15:58on a envie de contribuer.
15:59Je rebondis juste sur le temps choisi
16:02dont vous parliez juste avant
16:03et qui est très intéressant,
16:05c'est qu'on regarde le sujet
16:07d'une manière un peu différente.
16:08Il y a beaucoup d'entreprises
16:09qui n'ont pas les moyens
16:10de recruter quelqu'un à temps plein.
16:12Je suis une PME
16:13qui fait 5 millions de chiffres d'affaires,
16:14je n'ai pas les moyens
16:15d'avoir un directeur financier.
16:17En revanche,
16:17j'ai besoin de ces compétences.
16:18Et donc, il y a tout un ensemble,
16:19et ça, moi,
16:20j'essaye de pousser vers là,
16:22tout un ensemble de besoins en France
16:24de compétences
16:26pour les petites entreprises
16:27qui ne peuvent pas être pourvues
16:28par des postes en CDI.
16:30Donc, moi, ce que j'appelle
16:31d'abord les entreprises à faire,
16:32c'est faire appel à des missions ponctuelles,
16:34à du temps partagé.
16:35Et puis, au senior,
16:36à partir d'un certain âge,
16:37quand les enfants sont partis,
16:38qu'on n'a pas les mêmes frais,
16:39qu'on a remboursé son appartement
16:40ou sa maison,
16:41eh bien, en fait, pourquoi pas
16:42proposer ces services
16:44de manière différente ?
16:44Je peux être DAF
16:45pour deux ou trois sociétés
16:46en me facturant sous format mission
16:48avec un TJM
16:49que je citerai ici.
16:50C'est un tout journalier,
16:51c'est-à-dire qu'on se vend à la journée.
16:54On se vend à la journée,
16:57on va deux jours par semaine
16:58dans une entreprise,
16:59deux autres jours
16:59dans une autre entreprise,
17:00et en fait,
17:01les entreprises peuvent accéder
17:02à ces compétences
17:03et les seniors qui ont du mal
17:04à retrouver un CDI,
17:05et ça, c'est clair,
17:06c'est un état de fait.
17:07On peut se battre
17:08qu'on peut faire Don Quichotte
17:09et qu'on les moule contre
17:10les moulins à vent,
17:11mais on ne les changera pas comme ça.
17:13Donc, proposer ces services
17:14différemment.
17:15Moi, j'incite les seniors
17:17à regarder le monde du travail
17:18différemment,
17:19à dire je veux rester utile,
17:21je veux gagner ma vie.
17:22Il y a d'autres manières
17:22de le faire
17:23que le centre éternel CDI.
17:24Mais très souvent,
17:25on vous entend,
17:26c'est souvent des postes qualifiés
17:27pour lesquels il y a
17:28des besoins de seniors.
17:29Je pense, par exemple,
17:29vu ce que vous décrivez
17:30des managers de transition,
17:32par exemple.
17:32Alors, ça peut être
17:33des managers de transition,
17:34mais il n'y a pas que.
17:35En fait, le manager de transition,
17:36c'est quelqu'un qui arrive
17:37et qui est capable
17:38de prendre un poste
17:38en une semaine,
17:39d'aller transformer
17:40une situation,
17:41la gérer.
17:42Je rentre, je sors.
17:43Voilà, je viens pour quelques mois.
17:44Mais quand j'arrive
17:45dans une entreprise,
17:47une petite entreprise,
17:48une PME pour trois jours
17:49par semaine,
17:49elle ne me demande surtout pas
17:50de la transformer.
17:51Elle me demande de la gérer.
17:53Laurent Brul,
17:53vous avez été dirigeant
17:55d'une entreprise,
17:55d'une industrie.
17:56On parle souvent
17:57de la solitude
17:58du chef d'entreprise
17:59de se dire,
18:00je ne sais pas,
18:01il faut que je réfléchisse,
18:03il faut que je trouve
18:03une solution.
18:04Je ne peux pas dire
18:05à mes équipes
18:05que là, j'ai besoin
18:07de quelqu'un.
18:07Est-ce que c'est aussi
18:08important, peut-être,
18:09se faire accompagner
18:10par un N-1 extérieur
18:12à qui vous dites la vérité
18:14et qui, lui,
18:15vous dira la vérité ?
18:17Bien sûr,
18:18puisque déjà,
18:19en étant cet accompagnant,
18:21vous allez rompre
18:21la solitude du dirigeant,
18:23vous allez lui ouvrir
18:24des scénarios du possible
18:25et confronter les idées
18:26avec lui,
18:27sachant que vous avez
18:27cette expérience-là,
18:28vous pouvez partager
18:29et on arrive facilement
18:31à la notion
18:31de mentorat
18:32ou de tutorat.
18:33Un petit peu de différence
18:34entre le mentorat
18:35et le tutorat
18:35par le fait que le mentor
18:37va apporter simplement,
18:38va ouvrir des voies
18:39alors que le tuteur
18:40va accompagner et conseiller.
18:41mais c'est justement
18:43une force
18:43à condition quand même
18:45de savoir transformer
18:45son expérience
18:46en énergie de transmission,
18:48c'est-à-dire en étant capable
18:49de transmettre
18:50ses émotions,
18:52ses sentiments,
18:53sa façon de voir
18:54à ce dirigeant
18:55pour rompre sa solitude
18:56et l'aider à envisager
18:58d'autres routes
18:58que celles
18:59qu'il a toujours connues.
19:01Et dans ça,
19:01je rejoins les intervenants
19:02que vous avez sur le plateau
19:03parce qu'en effet,
19:04cette force-là
19:06d'être sur multi-entreprise,
19:09en plus,
19:09vous donne la capacité
19:11d'acquérir vous-même
19:12d'autres connaissances
19:13et d'ouvrir votre esprit.
19:15C'est gagnant-gagnant.
19:16C'est gagnant-gagnant.
19:17Je vais te faire un néologisme.
19:19Quels sont les types
19:20d'entreprises
19:20les plus retraités friendly ?
19:22C'est les TPE, PME ?
19:24C'est les ETI ?
19:24C'est les grandes entreprises ?
19:26Dans votre cas ?
19:27On a un biais,
19:28nous, chez Experts Connect,
19:28on travaille plutôt
19:29avec des grands groupes
19:29parce que c'est là
19:30où il y a des gros volumes,
19:31des vagues de départ
19:32et donc on peut plus facilement
19:33les capter.
19:34Maintenant,
19:35en termes de besoins,
19:36j'ai envie de dire,
19:36c'est partout.
19:37Si vous voulez,
19:38je réagis un peu à ce que vous dites
19:39et on le sait tous,
19:40la clé du succès
19:41c'est la diversité.
19:41Pour innover,
19:42il faut prendre des gens
19:43de différentes origines,
19:44de différents genres
19:45et aussi intergénérationnels.
19:47Et donc,
19:48bien sûr,
19:48la complémentarité intergénérationnelle,
19:49depuis toujours,
19:50on sait que ça fonctionne.
19:51Donc, il faut,
19:52et là je crois qu'on est tous d'accord
19:53autour de cette table,
19:54on parle de transmettre
19:55et d'accompagner,
19:56de sécuriser un projet,
19:57etc.,
19:58de mentorer,
19:58tutorer,
19:58etc.
19:59C'est une évidence tout ça.
20:00Et donc, évidemment,
20:01les retraités adorent faire ça.
20:02Si vous voulez,
20:03ils ont fait toute une carrière
20:04en occupant des postes
20:04certains portants,
20:05ils étaient indispensables.
20:06Tout d'un coup,
20:06à la retraite,
20:07tous les horizons s'ouvrent
20:08puisque c'est fini.
20:09Si vous voulez,
20:10là ils sont libres
20:10et donc ils peuvent choisir
20:11et effectivement,
20:12il y a un certain nombre
20:12qui préfèrent accompagner
20:14des petites entreprises,
20:14ils ne veulent surtout plus
20:15travailler pour des grands groupes,
20:16c'est bon,
20:17ils en ont assez.
20:18Et donc là,
20:18ils font des merveilles honnêtement.
20:20Et vous avez plein de start-up
20:20qui s'appuient sur des,
20:22que ce soit dans le nucléaire,
20:23que ce soit maintenant
20:23les drones,
20:24dans le spatial.
20:24Vous savez,
20:25vous avez plein de start-up,
20:26des lanceurs,
20:26vous avez des cadors du spatial
20:29qui viennent accompagner
20:30et sécuriser les projets.
20:31Et pour ceux qui nous écoutent,
20:32que ça intéresserait,
20:33mais comment ça se passe ?
20:34Est-ce qu'on rentre
20:35au sein de l'entreprise ?
20:37Il y a quoi ?
20:37Il y a un moment d'adaptation,
20:38de formation ?
20:39Ou c'est une embauche
20:41totalement classique ?
20:42Alors, non,
20:42évidemment pas,
20:43parce que l'intérêt
20:44de faire venir,
20:44alors que ce soit un seigneur
20:45depuis 45 ans
20:46ou un retraité,
20:47c'est des gens expérimentés.
20:48Donc si vous voulez,
20:49très vite,
20:50ils comprennent la situation
20:50et généralement,
20:51quand on les sollicite,
20:52c'est sur un sujet précis.
20:54Donc ça veut dire
20:54que c'est un sujet
20:55dans lequel ils sont à l'aise,
20:55ils connaissent,
20:56ils ont l'expérience.
20:57Donc ils vont très vite
20:57comprendre ce qui se passe
20:58et donc ils vont très rapidement
21:00être efficaces et productifs.
21:02Donc c'est tout l'intérêt.
21:02Donc il n'y a pas,
21:03effectivement,
21:04il y a assez peu
21:04ce temps d'apprentissage,
21:07etc.
21:07Il n'y a plus, évidemment.
21:08Est-ce que là,
21:09en ce moment,
21:10tout ce qui se passe
21:11sur la retraite,
21:12c'est un sujet quand même
21:13au sein des entreprises ?
21:14Parce qu'entre ceux
21:15qui vont partir,
21:16pas partir,
21:16ce qu'on disait tout à l'heure
21:18à la fin de l'émission,
21:18ça devient un sujet aussi.
21:20Hubert Delonais ?
21:21Oui, forcément.
21:23Donc là,
21:23il y en a qui vont partir
21:24mais ça va se reculer
21:25ou avancer,
21:26ils ne savent plus
21:26où ils en sont en fait.
21:27Alors moi,
21:28je suis plus sur le recrutement
21:29mais les entreprises
21:30ne savent pas où elles vont
21:31donc elles ont du mal à recruter.
21:32On ne va pas recruter
21:33en plus un senior,
21:34on ne sait pas
21:34quand il va partir à la retraite.
21:35Alors il y a le CVE
21:38qui vient d'être,
21:41il y a eu un décret
21:42qui a peut-être facilité
21:43l'emploi des seniors
21:44mais tant qu'on aura
21:45cette instabilité,
21:46elles ont le pied sur le frein.
21:48Mais est-ce que le fait
21:49de reculer,
21:49certains l'ont dit
21:50notamment dans le patronat,
21:52que le fait de reculer
21:53l'âge de la retraite
21:54faciliterait l'emploi des seniors
21:55parce qu'on se dirait
21:56qu'ils partiront
21:57un peu plus tard
21:58plutôt que trois ans
21:59plus tôt par exemple.
22:00Mathématiquement,
22:01ça va augmenter
22:01le taux d'emploi des seniors.
22:02Le taux d'emploi des seniors
22:03c'est le pourcentage
22:04de seniors en emploi.
22:05En France,
22:05il y a 60%.
22:06Voilà,
22:07on est à 65% en Europe.
22:08Si on va regarder
22:09un pays qui est à peu près bien,
22:10on ne peut pas se plaindre,
22:11on peut le reconnaître
22:12cette capacité à se développer.
22:14C'est l'Allemagne,
22:14ils sont à 78%.
22:15Oui.
22:16Et beaucoup de retraités allemands
22:17travaillent en plus.
22:18Et voilà,
22:19en Allemagne,
22:19ils ont mis en place
22:20des programmes
22:20pour faciliter le travail
22:21des retraités.
22:23Donc effectivement,
22:24le recul de l'âge de la retraite
22:26va augmenter
22:27l'auto-d'emploi des seniors
22:29mais ce n'est pas suffisant,
22:30on ne peut pas compter là-dessus.
22:31De toute façon,
22:32l'élément essentiel
22:32c'est de développer l'économie.
22:33Il n'y a pas d'emploi
22:34sans économie.
22:35Donc tant qu'on ne permettra pas
22:37aux entreprises
22:37de se développer,
22:38on ne créera pas d'emploi
22:39que ce soit pour les jeunes
22:40ou les seniors d'ailleurs.
22:41Le mot de la fin,
22:43Laurent Brûle peut-être ?
22:44Je dirais qu'il y a certainement
22:46beaucoup de freins à lever
22:46juridiques et législatifs
22:48pour qu'en effet
22:49l'économie se libère
22:51et que la plupart
22:52aussi bien des jeunes
22:53que des seniors
22:53puissent retrouver de l'emploi.
22:54C'est clair.
22:55En tout cas,
22:56merci beaucoup.
22:57Pardon,
22:57merci beaucoup
22:58Gilles Front,
22:59président de Experts Connect
23:00et on laissera bien sûr
23:01vos coordonnées
23:02un peu partout
23:04sur notre plateforme.
23:05Merci beaucoup
23:06Laurent Brûle,
23:06ancien dirigeant
23:07d'entreprise
23:08dans l'industrie.
23:08Merci beaucoup
23:09Hubert Delonnet,
23:10président et fondateur
23:11de Experts Zone
23:12et puis nous avons
23:13au téléphone
23:140826 300 300
23:15c'est Cyril
23:16qui nous appelle
23:17de Vénitieux.
23:18Cher Cyril,
23:19bonsoir,
23:19bienvenue sur Sud Radio.
23:21Bonsoir,
23:22bonsoir Précile,
23:23bonsoir Philippe.
23:24Et vous nous appelez
23:25pour trouver du travail,
23:26c'est ça ?
23:27Pas tout à fait,
23:29non,
23:29je suis moi-même
23:30c'est une ignore
23:31et j'ai été
23:31auto-entrepreneur
23:32et effectivement
23:32les entreprises
23:33ont tendance
23:34à plus employer
23:34les auto-entrepreneurs
23:35même seniors
23:36que plutôt
23:38des salariés
23:39qui ne remplissent pas
23:40toujours les...
23:43On a compris,
23:44enfin en tout cas
23:45Cyril,
23:45sachez que vous venez
23:46de remporter
23:47une très belle montre
23:48Kelton
23:49qui va vous permettre
23:50en tout cas
23:50d'être toujours à l'heure
23:51pour écouter Sud Radio
23:53à partir de 18.
23:56Je m'écoute très souvent
23:57et j'aime beaucoup
23:57vos émissions,
23:58merci beaucoup.
23:58Eh bien écoutez,
23:59on est très heureux
24:00en tout cas
24:00de vous avoir eu
24:01cette belle montre,
24:02c'est la marque
24:02icône pop
24:03de l'horloge
24:05française,
24:05alors je ne sais pas
24:06si vous allez la garder
24:07ou vous allez me l'offrir,
24:08peut-être vous allez me l'offrir,
24:09je ne sais pas,
24:09je ne sais pas,
24:10je vous laisserai
24:10mon numéro de téléphone.
24:11Merci en tout cas
24:15de votre fidélité,
24:17à très bientôt
24:17et tout de suite
24:18Magali Berda
24:19qui est avec nous,
24:20bonsoir Magali.
24:20Bonsoir Magali.
24:21On ne vit pas
24:22dans la même France Magali.
24:23Oui c'est vrai,
24:23on ne vit vraiment
24:24pas dans la même France
24:24en ce moment
24:25et on l'a encore prouvé
24:26hier soir sur Sud Radio.
24:28Donc ce soir,
24:29on se retrouve avec
24:30un influenceur
24:31qui s'appelle Jimmy Dalidoux
24:32qui est aussi syndicat
24:34de cheminots
24:34qui va débattre
24:35avec Thierry Perez
24:36qui est un député RN
24:37de l'ISER
24:38et le thème
24:39c'est Brigitte Macron
24:40victime de cyberharcèlement
24:41Est-ce que la France
24:42devient un pays d'harceleurs ?
24:44Voilà,
24:44si vous voulez participer
24:46comme chaque soir
24:47c'est le 0826 300 300
24:49et puis vous retrouvez
24:50bien entendu
24:50l'ensemble de nos programmes
24:51sur les podcasts
24:53et surtout
24:53abonnez-vous
24:54à notre chaîne YouTube
24:56Sud Radio.
24:57Merci Philippe David.
24:58Merci à vous.
24:58Après une émission
24:59sur les seniors
24:59je ne me suis jamais senti
25:00aussi jeune.
25:01Vous êtes beau
25:01de l'intérieur
25:03et de l'extérieur Philippe.
25:04Merci à nos invités
25:06dans un instant
25:06on ne vit pas
25:07dans la même France
25:07avec Magali Berda
25:08et on vous retrouve
25:09demain
25:09et on remercie
25:10Maxime
25:10on remercie Aude
25:11on remercie François-Louis
25:13on remercie Antoine
25:14et bien entendu
25:15eux, eux, eux, eux, eux
25:17Ah bah Quentin
25:18qui est venu là
25:20pour la première fois.
25:21Merci en tout cas
25:22de votre fidélité
25:23on vous retrouve demain
25:23à partir de 18h.
25:25Bonne soirée, salut.
25:25Sous-titrage Société Radio-Canada
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