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  • il y a 2 semaines
Avec Eric Revel

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##SOYEZ_LIBRES-2025-11-03##

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Transcription
00:00Bon, début de semaine, carotique, comme chaque semaine à l'Assemblée Nationale,
00:06et la discussion budgétaire qui recommence, mais dans une confusion délirante.
00:12Écoutez, Patrick, vous connaissez peut-être l'expression populaire,
00:15la cour du roi péto, vous savez, qui a donné naissance au monde pétodière.
00:20Cette expression populaire, oui, colle parfaitement à la cacophonie générale
00:24qui règne à l'Assemblée Nationale à propos de la discussion budgétaire.
00:28Quand je dis discussion, d'ailleurs, c'est un terme impropre.
00:31Dans une autre fable de La Fontaine, les animaux, je ne sais pas si vous vous en souvenez,
00:35élisent un roi sans pouvoir, sans pouvoir, qui aboutit à une pagaille généralisée.
00:40Macron, on le sait, n'a plus de pouvoir, et Lecornu laisse le parti socialiste gouverner
00:44les tendances lourdes budgétaires, alors que ce parti n'est pas au pouvoir.
00:48Le couple exécutif est débordé, piétiné, par la péto-dière budgétaire.
00:52Et du coup, la confusion règne, et le budget de Sébastien Lecornu semble s'enliser.
00:57Mais attendez, oui, confusion totale.
01:00Deux mots, c'est les deux mamelles politiques de ce pauvre et cher pays en ce moment.
01:04Les Français assistent au spectacle, ils sont médusés.
01:07Les entreprises sont au fond du trou, et les investisseurs étrangers affolés
01:11constatent le fiasco.
01:13Ils s'inquiètent ouvertement de l'avenir de ce pays.
01:16D'ailleurs, je ne sais pas si vous avez vu cette statistique, Patrick,
01:19mais depuis quelques mois, quelques années, beaucoup de Français partent travailler à l'étranger.
01:24Le chiffre est supérieur à deux millions.
01:26Deux millions de Français s'exilent, pas dans le cadre de gens qui partent avec des entreprises.
01:35Ils s'exilent pour des raisons de travail et pour des raisons fiscales.
01:39Ça, c'est un signe.
01:40Eh bien, la péto-dière budgétaire actuelle qui s'installe à l'Assemblée nationale
01:44renforce cette confusion.
01:46L'anarchie des ordres règne tant maître en ce moment.
01:48Alors, on va se le dire, la plupart des députés tirent la couverture à eux
01:53sans que personne ne commande plus rien, vraiment.
01:56Le regard vide, d'ailleurs, je révoyais des ministres sur le banc du gouvernement,
02:01le regard vide des ministres en dit long sur l'état de sidération collectif.
02:06Il y a des amendements dans tous les sens, des amendements dans tous les sens.
02:10Le Premier ministre lui-même, je ne sais pas si vous avez vu dans une interview parisienne,
02:13dit « Je m'attends à n'importe quel moment à être renversé, moi et mon gouvernement. »
02:18On en est là à l'Assemblée nationale.
02:20L'aveu fou et lucide de Sébastien Lecornu
02:23en dit très long sur la situation politique et budgétaire
02:26dans laquelle la France a sombré.
02:27– Lucidité, il en faut, parce qu'il reste encore au moins
02:302500 amendements à étudier, le temps presse.
02:35Où est-ce qu'il y a de la cohérence dans tout ça ?
02:37– Pour moi, il n'y en a pas.
02:38Les amendements les plus débiles, je vous le dis franchement,
02:41et la pluie de taxes tombe de rue comme à Gravelotte.
02:43Tiens, ça, c'est une autre expression qu'on aime bien employer en France.
02:46Dans ce cinéma théâtral d'une imbécilité forcenée, je trouve,
02:52beaucoup de députés s'accrochent en réalité à leur siège.
02:55Et puis dans une sorte d'exubérance politique exacerbée,
02:58ces députés éructent bruyamment pour être audibles
03:01pour leurs électeurs particuliers, pour leurs électeurs particuliers.
03:05Le sort du pays, finalement, leur importe peu.
03:07Ils veulent juste placer le maximum de chance
03:11pour une réélection en cas de nouvelle dissolution.
03:13Mais au fait, dans cette pétaudière ambiante,
03:18que restera-t-il de la copie budgétaire du départ ?
03:21Du départ, peu de réduction de dépenses publiques
03:23ou plus d'impôts, on n'en sait rien du tout.
03:26Par exemple, dégel, annoncer des retraites
03:28et des prestations sociales.
03:31Ben, si on dégel, comme l'a dit Sébastien Lecornu,
03:34il faudra bien trouver des économies ailleurs.
03:36Or, ce gel des prestations sociales et des retraites
03:39devait rapporter 7 milliards d'euros au budget.
03:41Si on dégèle, il y a un coût supplémentaire.
03:44Lorsque le n'importe quoi budgétaire est au pouvoir,
03:47la crise de régime se rapproche.
03:49Le pire n'est jamais certain, explique.
03:52Une autre expression populaire,
03:55le pire se rapproche pourtant lui aussi.
03:57Merci.
03:58Merci.
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