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Il est le chef des députés de droite dans une assemblée suspendue aux exigences de la gauche. Et il est aussi une figure de LR à l'heure où le parti se fissure entre les partisans d'un soutien au gouvernement et ceux qui, avec leur chef Bruno Retailleau, s'inscrivent dans l'opposition. Que veut la droite? Laurent Wauquiez, chef des députés LR, est l'invité de RTL Matin.
Regardez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 28 octobre 2025.
Regardez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 28 octobre 2025.
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00:00Thomas Soto, RTL Matin.
00:03Il est le chef des députés LR à l'Assemblée, lui-même élu de Haute-Loire.
00:06La présidentielle, il n'a même pas besoin de se raser pour y penser.
00:09Laurent Wauquiez est l'invité d'RTL Matin.
00:11Bonjour et bienvenue sur RTL, Laurent Wauquiez.
00:12Bonjour.
00:13Seriez-vous un flambeur ?
00:15Allons-y.
00:15Alors on doit faire des milliards d'économies.
00:18Vous vous réjouissez de la défiscalisation de l'intégralité des heures sup,
00:21coût 1 milliard, de l'indexation du barème de l'impôt sur le revenu sur l'inflation,
00:25ça va déjà coûter 3 milliards tout ça.
00:26Hier, vous êtes réjouis de la non-défiscalisation totale des pourboires.
00:31C'est la fête en fait.
00:32Non mais, monsieur Soto, juste, on peut s'arrêter deux secondes sur ce qu'on dit ?
00:35Oui.
00:36C'est-à-dire que là, ce qu'on est en train de dire,
00:38c'est que quand on demande à l'État de ne pas augmenter les impôts, ça coûte.
00:42C'est extraordinaire quand même.
00:44C'est-à-dire qu'on est en train de se dire qu'il y aurait un espèce de droit automatique de l'État
00:47à augmenter les impôts chaque année,
00:50et que quand ce qu'on fait en ce moment, on s'y oppose dans l'Assemblée nationale, ça coûterait.
00:54Non.
00:55Mais si on veut réduire les déficits, il faut faire des économies.
00:59Trentaines de milliards pour arriver à 7,7.
01:02Cette question-là, je l'adore.
01:03Notre ligne, elle est très simple avec les députés de la droite à l'Assemblée.
01:06On est contre toutes les augmentations d'impôts.
01:08Zéro.
01:08Toutes.
01:09Zéro.
01:09Zéro euro.
01:10Parce que je considère que c'est ce qu'on fait depuis des années,
01:13qu'à chaque fois qu'il y a des déficits, on augmente les impôts, on asphyxie le pouvoir d'achat des Français,
01:17on ne résout pas la question du déficit.
01:19Vous voulez résoudre la question du déficit ?
01:21Baissez la dépense.
01:22Et là où on est responsable, c'est que nous, on propose des augmentations d'économie,
01:27mais sur la dépense.
01:28Et donc, par exemple, on a listé toute une série de choses où on considère qu'il y a de la dépense publique improductive.
01:33On a listé, il y a plus de 500 agences en France qui ne servent à rien et qu'on peut supprimer.
01:38On va y venir, mais juste, vous dites zéro euro d'impôt acceptable.
01:43Nous, c'est ce qu'on essaye de faire.
01:44Donc, quand l'Assemblée adopte, comme elle a fait hier, une hausse de la surtaxe sur les bénéfices des entreprises,
01:48pour vous, c'est non ?
01:49Bah oui.
01:50C'est-à-dire, je suis contre les surtaxes sur les grandes entreprises,
01:52je suis contre les impôts augmentés sur les PME,
01:55je suis contre le fait qu'on pénalise le pouvoir d'achat des retraités,
01:57je suis contre le fait qu'on tape le pouvoir d'achat de ceux qui travaillent.
02:00Donc, en État, vous êtes contre ce budget ?
02:02Pour l'instant, on se bat pour le corriger, c'est exactement ce qu'on fait, et on y arrive.
02:07Bah pas trop ?
02:07Bah si, je vais donner un exemple.
02:09Dans le week-end, était prévu l'augmentation d'impôts sur le revenu.
02:12On a réussi à s'y opposer.
02:14Il y a toute une série de mesures qui consistent à refiscaliser,
02:17par exemple, les frais de scolarité, par exemple, les pourboires.
02:20On a réussi à s'y opposer.
02:22La hausse de la surtaxe sur les bénéfices des entreprises, vous n'avez pas réussi à vous y opposer hier ?
02:25Non, on n'y arrive pas tout le temps.
02:26Mais est-ce que ça rend ce budget invotable, comme l'a dit Bruno Retailleau, en l'État ?
02:30Bah, pour l'instant, on est en train de se battre pour le corriger, donc ça n'a pas de sens de dire ça.
02:33C'est-à-dire qu'on va juger à la fin.
02:36Notre ligne directrice, elle est très simple,
02:38contre toutes les hausses d'impôts, pour des économies de dépenses.
02:41Et j'ajoute une deuxième chose, qui est notre deuxième combat.
02:43Et vous le connaissez.
02:45Je veux qu'on arrête la cistana et qu'on revalorise le travail.
02:48Et donc, notre bataille, c'est qu'il y ait une contribution sociale unique,
02:51plafonnée à 70% du SMIC,
02:53pour qu'on ne gagne pas plus d'argent,
02:55en restant chez soi qu'en allant travailler.
02:57Et enfin, ce que ça nous permet...
02:58Et ça, ça devra figurer dans le budget 2026 ?
03:00C'est notre but.
03:01Et c'est ce qu'on veut faire.
03:01Est-ce que c'est...
03:02Parce que vous savez que la mode est aux lignes rouges.
03:04Est-ce que c'est une...
03:04Non, mais c'est important, parce que les uns et les autres disent,
03:07s'il n'y a pas ça, je censure.
03:08Est-ce que vous vous dites, s'il n'y a pas ça, je censure ?
03:10Est-ce que vous dites, s'il y a un euro d'augmentation d'impôts, on censurera ?
03:12Non, parce que ça n'a pas de sens,
03:14et ce n'est pas responsable de dire ça.
03:16Vous avez vu ce qu'est, nous, notre ligne ?
03:17On ne fait pas tomber un gouvernement à la légère.
03:19Voilà.
03:20On ne censure pas n'importe comment,
03:21on ne fait pas du chantage à la censure.
03:23Donc vous avez des souhaits, qui sont des souhaits forts,
03:25mais qui ne sont pas des souhaits éliminatoires
03:27pour Sébastien Lecornu et son gouvernement ?
03:28Non, ce qu'on essaie, c'est de se battre
03:29pour défendre nos idées et nos convictions.
03:31Et on y arrive.
03:32Et il y a des choses sur lesquelles on n'y arrive pas.
03:34Et à l'arrivée, on jugera.
03:36Et on verra si on considère que dans le budget,
03:42semble-t-il, l'EPS en a fait précisément une ligne rouge.
03:45Hier, Boris Vallaud, le chef des députés socialistes
03:48qui était assis à votre place, disait
03:49ça, c'est non négociable.
03:52S'il y a une taxe Zuckman, vous faites quoi ?
03:54Nous, on s'oppose à la taxe Zuckman.
03:56Et toujours sur la même ligne.
03:58Mais si vous vous opposez, mais à la fin,
04:00vous ne sanctionnez pas, les autres vont dire qu'auce toujours ?
04:02Oui, mais ça, c'est la question qu'il faut poser aux socialistes.
04:04Est-ce qu'ils sont donc dans ce chantage ?
04:06Est-ce qu'ils sont donc dans cette prise de tâche ?
04:08Ce n'est pas à moi qu'il faut poser la question.
04:09Moi, je défends mes convictions.
04:10Et je voudrais juste que ceux qui nous écoutent
04:12soient très attentifs à une chose, si vous voulez bien.
04:15La taxe Zuckman, c'est une supercherie.
04:18C'est ce que j'appelle un attrape-nigot.
04:20C'est-à-dire qu'on met la taxe Zuckman sur la table,
04:22on fait croire aux Français
04:23qu'il y a une solution magique consistant à imposer les plus riches,
04:26et pendant ce temps-là, on ne parle pas de tout le reste.
04:29Dans ce budget,
04:30la taxe Zuckman-Lite, c'est peut-être 5 à 7 milliards d'euros.
04:33Il y a 10 milliards d'euros
04:34d'augmentation d'impôts et de taxes
04:36qui sont prévus sur monsieur et madame tout le monde
04:38sur les classes moyennes.
04:39Mais en tout cas, parce que j'entends pardon,
04:41parce que les Français sont extrêmement inquiets
04:43aujourd'hui d'un sujet, c'est l'instabilité.
04:45Et ils ont raison.
04:46Donc même s'il y a taxe Zuckman, vous direz,
04:48on n'est pas d'accord, mais ça se réglera aux prochaines élections ?
04:51Non, ce que je dis, c'est qu'on ne sera pas d'accord,
04:53on va voter contre, et ensuite le PS sera face à sa responsabilité.
04:57Moi, je vous ai dit ce qu'était...
04:58Le PS, il votera pour, s'il y a taxe Zuckman.
05:00Oui, mais vous avez posé la question,
05:01la vraie question, c'est est-ce que le PS décide de censurer ou non ?
05:04Nous, on s'oppose aux augmentations d'impôts.
05:09La taxe Zuckman va dire, évidemment que non, on ne censure pas.
05:11Et vous vous direz, on n'est pas d'accord,
05:13on est contre les hausses d'impôts, mais on ne censurera pas.
05:14Mais pas du tout, M. Soto, vous avez vu les derniers votes.
05:17Les derniers votes, c'est des victoires de la droite.
05:19Sur l'impôt sur le revenu,
05:21sur la défiscalisation des heures supplémentaires.
05:23Et je ne suis pas dans un match.
05:25Je cherche juste à protéger les Français
05:27contre un budget socialiste d'augmentation d'impôts.
05:30Est-ce que je vais y arriver ?
05:31Je ne sais pas. Mais en tout cas, j'y mets toute mon énergie.
05:33Et je ne fais pas de chantage à la censure.
05:36Pour une raison.
05:37C'est que, comme vous l'avez très bien dit, à l'arrivée,
05:39c'est l'instabilité gouvernementale.
05:41Et ça, vous savez qui paye l'addition ?
05:42C'est pire que tout.
05:43C'est pire que tout, parce que ça coûte combien ?
05:45Dissons-le quand même, juste un moment rapidement.
05:46C'est une dizaine de milliards.
05:47Exactement. Et c'est payé par qui les Français ?
05:49Donc quand vous faites tomber n'importe comment
05:51un gouvernement, comme le font un peu
05:53la comédie en ce moment des socialistes,
05:55à l'arrivée, c'est les Français qui payent cette instabilité.
05:58Donc nous, on se bat sur nos idées,
06:00nos convictions, sabre au clair,
06:02mais sans cette espèce de chantage ou de comédie.
06:04Pour la suite, Laurent Wauquiez, quelle qu'elle soit,
06:06c'est-tu que vous êtes un farouche partisan
06:07de l'Union des Droites, de Gérald Darmanin,
06:09Éric Zemmour, du centre à l'extrême droite, en fait ?
06:12De Gérald Darmanin à Sarah Knafow, c'est pareil.
06:14Vous citez Sarah Knafow, mais Zemmour et Knafow,
06:17c'est reconquête.
06:18Non, je vais vous dire pourquoi.
06:18Une petite coquetterie.
06:19Non, c'est pas tout à fait une coquetterie.
06:21Il pense pas pareil ?
06:22Quand il y a des propos que j'écoute d'Éric Zemmour,
06:25il y a des choses que je ne partage pas et qui me choquent.
06:27Voilà.
06:27Et parfois, je trouve qu'Éric Zemmour est excessif
06:30et que quand on est excessif, on est caricaturé.
06:33Et elle, elle est plus centrée ?
06:34Non, c'est pas mon sujet.
06:35Moi, je ne cherche pas quelqu'un de centré.
06:37Vous ne vous trompez pas.
06:38Je cherche quelqu'un de droite.
06:39Et ce qui m'intéresse, c'est que je veux un candidat de droite
06:42pour porter un vrai programme de droite.
06:43Alors, écoutez ce que Florence Portelli,
06:45qui est membre de LR et premier vice-président de la région de France...
06:47Je sais, c'est une amie.
06:48Oui, bah écoutez ce qu'elle disait de ça.
06:49Je sais, on a des débats dessus.
06:50Elle vous a soutenu, d'ailleurs, pendant la course à la présidente LR.
06:53Elle n'est pas favorable à Sarah Knafow.
06:54Écoutez ce qu'elle en disait, ici même, le 16 octobre dernier.
06:57Madame Knafow, c'est la directrice de campagne de M. Zemmour.
07:00C'était quelqu'un qui était d'accord avec ses idées.
07:03Moi, je suis une femme.
07:04M. Zemmour, il considère que ma place, c'est à la cuisine.
07:06J'interpelle mes collègues.
07:07Est-ce qu'il considère que ma place, c'est à la cuisine ?
07:10Alors ?
07:11Je suis d'accord avec Florence, je viens de vous le dire.
07:12Vous pouvez être d'accord avec Florence et avec Sarah ?
07:14Non, non, non, non, M. Soto, pas de mauvaise foi.
07:17Là, les propos qu'elle reprend, c'est les propos d'Éric Zemmour.
07:19C'est exactement ce que je viens de vous dire.
07:21Parfois, chez Éric Zemmour, il y a des propos qui sont excessifs.
07:23Elle dit aussi que Sarah Knafow, Éric Zemmour, c'est la même chose.
07:25Maintenant, si on prend un tout petit peu de champ, qu'est-ce que je veux construire ?
07:29Un rassemblement de la droite.
07:30Pourquoi ?
07:31Si la droite est dispersée, si elle est face au puzzle, il n'y aura pas de candidat de droite.
07:35Y compris le RN, alors, ou pas ?
07:37Non, et pour une raison très simple.
07:38Comment vous voulez faire un rassemblement de la droite sans le RN, qui est le parti majoritaire à droite aujourd'hui ?
07:42Non, le RN n'est pas de droite, M. Soto. Marine Le Pen le dit elle-même.
07:46Quand je suis dans l'hémicycle, qu'est-ce que je vois ?
07:48Et c'est simple, l'avantage d'une bataille budgétaire, c'est que c'est bal et masque.
07:52Ils ont voté hier avec LFI une augmentation d'impôts sur les médecins.
07:55Ils ont voté avec la gauche un impôt universel.
07:57Ils ont voté une taxation sur les entreprises.
07:59Ils ont voté la fiscalisation des pensions alimentaires.
08:02Mme Le Pen est contre l'idée qu'en contrepartie du RSA, il y ait des heures de travail.
08:06Donc, elle le dit elle-même, elle n'est pas de droite.
08:09Moi, ce que je veux, c'est le rassemblement de la droite.
08:11De Gérald Darmanin à Saracnafo, je le maintiens.
08:13Édouard Philippe aussi ?
08:15Édouard Philippe, son programme à ce stade, il peut changer d'avis.
08:18Mais c'est lui d'aller du côté du centre-gauche.
08:20Il est de gauche aussi. Alors, Marine Le Pen est de gauche, Édouard Philippe est de gauche ?
08:22Mais il le dit lui-même.
08:24M. Soto, c'est quand vous l'a...
08:25Je n'ai pas souvent entendu dire je suis de gauche, Édouard Philippe.
08:28Peut-être que je n'ai pas bien écouté.
08:30Non, mais je ne vous dis rien de scoop.
08:32Qu'est-ce que dit Édouard Philippe ?
08:33Il dit je veux faire le rassemblement depuis Anne Hidalgo jusqu'aux Républicains.
08:36Moi, je ne veux pas faire le rassemblement depuis Anne Hidalgo jusqu'aux Républicains.
08:40Et je considère qu'il y a un espace pour une vraie droite.
08:43Et je suis désolé, pas une droite qui soit automatiquement avec Marine Le Pen,
08:47qui est de gauche sur le plan économique.
08:48Mais c'est ce qu'on est en train de faire.
08:50C'est-à-dire au fond, quoi ?
08:51Deux évidences qu'on a perdu de vue.
08:53La fermeté sur le régalien,
08:55défendre les économies sur la dépense et les baisses d'impôts.
08:58Aussi simple que ça.
08:59Est-ce que vous souhaitez, dès les municipales,
09:03des listes avec des candidats reconquêtes ?
09:05LR reconquête ?
09:07Aux municipales, je considère qu'il faut faire confiance au terrain.
09:09C'est ce qu'on est en train de faire, par exemple, à Lyon.
09:11On a fait une grande entente autour de Jean-Michel Lelas.
09:14Et qui permet d'aller de gens qui étaient avant du côté du centre droit,
09:17des gens qui sont non politiques,
09:19qui viennent de la société civile.
09:20Les municipales, c'est une élection de terrain.
09:22Et s'il y a des législatives, la question se posera ?
09:24Non, pour moi, la question, elle se pose globalement
09:26de ce qui est le rassemblement de la droite.
09:28Et donc, je vois bien la question que vous essayez de me poser,
09:31qui est, au secours, bannissez un tel ou bannissez un tel ?
09:33Non, moi, je ne suis pas en bannique, ça va ?
09:36Moi non plus.
09:36Bon, bah, tant mieux.
09:37Et donc, le sujet, c'est plus de rassembler la droite.
09:40Mais ça, c'est notre devoir, quand même.
09:42Laurent Wauquiez, ça fait une semaine, ce matin,
09:44que Nicolas Sarkozy est en prison.
09:45Les syndicats pénitentiaires ne décolèrent pas
09:47à cause de la présence de policiers armés
09:48pour protéger l'ancien président.
09:50On révélait ce matin sur RTL que sa présence occupait 4 cellules.
09:54Ils estiment que tout ça, c'est un crachat
09:55fait au personnel pénitentiaire.
09:58Non. Honnêtement, je vais vous dire,
10:01je ne comprends ni cette colère,
10:02je ne comprends pas cet acharnement.
10:04Et moi, j'ai une profonde peine
10:05d'avoir un ancien chef d'État
10:07qui est détenu en prison,
10:09alors qu'il n'a même pas pu exercer son droit d'appel
10:11et qu'il est encore présumé innocent.
10:13Et, pardon, je trouve qu'il y a une forme d'indignité.
10:16On a vu hier encore ces deux députés de la France insoumise
10:18qui ont voulu se rendre dans le quartier d'isolement.
10:20Par pur voyeurisme, se rendre dans le quartier d'isolement.
10:23Tout ça n'est pas digne.
10:24Vous avez pu d'aller le voir en prison ou pas ?
10:26J'ai surtout l'espoir
10:27qu'il soit rapidement libéré.
10:29Et je pense que quand il est en prison,
10:30les gens qu'il a envie de voir, c'est plutôt sa famille.
10:32Bon.
10:33On termine par une clarification, peut-être ?
10:35Laurent Wauquiez ?
10:36C'est qui le chef chez LR ?
10:38Et parignez-nous le
10:38« Je suis le chef des députés,
10:40mon ami Bruno est le chef du parti ».
10:41Qui est le patron ?
10:43Aujourd'hui, il n'y a pas de candidat naturel à droite.
10:45Il n'y a pas de patron ?
10:45Il n'y a pas de candidat naturel à droite pour 2027.
10:48Je réponds à la question,
10:49si vous me permettez de le redire clairement.
10:51Aujourd'hui, il n'y a pas de candidat naturel pour 2027 à droite.
10:54C'est pour ça qu'il faut le rassemblement de la droite.
10:56C'est pour ça qu'il faudra organiser une compétition
10:58qui permettra d'avoir une seule personne,
11:00un seul candidat,
11:01et ensuite une équipe derrière lui.
11:03Mais dans votre famille,
11:04il y a quand même un petit air de cohabitation.
11:05Dans les échos ce matin,
11:06certains LR, présentés comme proches de vous,
11:09parlent, et je les cite,
11:10d'une faille qui s'est ouverte entre les députés
11:11et le parti dirigé par Bruno Retailleau.
11:14Est-ce que les 15 jours qui viennent de s'écouler
11:15ont été difficiles ?
11:16Bien sûr.
11:17Est-ce que cette image de division
11:18nous a fait à tous du tort ?
11:19C'est une évidence.
11:20C'est pour ça que je préfère tourner la page
11:21et me tourner vers le combat
11:23qu'on a à mener sur ce budget
11:24et on est tous unis dessus.
11:26Éviter les augmentations d'impôts,
11:28faire des économies de dépenses,
11:29revaloriser le travail.
11:30Et vous lui dites quoi à Bruno Retailleau ?
11:31Aide-moi mon ami à gagner en 2027 ?
11:33Je lui dis,
11:33on a un boulot à faire pendant 3 mois
11:35et c'est là-dessus que les Français nous attendent.
11:37Et je pense qu'il préfère voir la droite
11:38unie et combattante sur ces questions
11:40plutôt que se divisant.
11:42Merci beaucoup Laurent Wauquiez
11:43d'être venu ce matin sur la tête.
11:44Dans un instant, restez avec nous.
11:45Le belge le plus haut fait.
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