Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 5 minutes
Budget de la sécu : face à l'impossible entente entre députés et sénateurs, faudra-t-il une loi spéciale pour sortir de l'impasse ? Le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou est l'invité de RTL Matin.
Regardez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 28 novembre 2025.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Il est 7h41.
00:01Thomas Soto, RTL Matin.
00:04Il est le ministre du Travail qui porte entre autres le lourd dossier du budget de la Sécurité Sociale.
00:08Jean-Pierre Farandou est donc l'invité d'RTL Matin.
00:10Bonjour et bienvenue sur RTL, Jean-Pierre Farandou.
00:12Bonjour.
00:12Monsieur le ministre du Travail, Orange va fermer pour 15 jours au moins son site de Marseille
00:16qui est situé dans un quartier sensible tenu par le narcotrafic.
00:20Les incidences s'y multiplient.
00:21Mardi, les 1000 salariés ont dû être confinés à cause d'une bagarre sans doute entre dealers.
00:26Quel message vous leur envoyez ce matin, ces salariés ?
00:29D'abord, je pense qu'Orange prend les décisions utiles à protéger ses salariés.
00:33Je pense que c'est la bonne décision.
00:34Je m'occupe aussi de la prévention des règles professionnelles.
00:36Donc, je pense qu'Orange prend les bonnes décisions.
00:39Et deuxièmement, on voit bien que, et que je ferai lien avec l'actualité,
00:41il faut donner à ce pays des moyens supplémentaires pour lutter contre le narcotrafic.
00:45C'est dans le projet budget.
00:46Donc, il faut voter ce budget.
00:47Et dans ce budget, il y a des moyens supplémentaires de force de l'ordre, de magistrature.
00:51Tout est lié.
00:52Donnons-nous les moyens de faire plus contre le narcotrafic.
00:55C'est l'intention du gouvernement.
00:56Ça tombe bien, c'est dans le budget qu'on propose pour l'année prochaine.
00:59Le narcotrafic met les salariés en état de siège à déplorer la CFDT d'Orange à Marseille.
01:04Il y a quelques jours, c'est le groupe BNP Paribas
01:06qui annonçait qu'il allait faire déménager plus de 2000 salariés
01:08de son site de Rosa Parc à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis,
01:10dans un quartier qui est vérolé par le krach.
01:12La République peut-elle reculer ?
01:15Peut-elle céder comme ça ?
01:16Abdiquer, abandonner le terrain aux narcotrafiquants face à l'insécurité ?
01:20Quand même, en risque professionnel, le trafic de drogue, c'est quand même une nouveauté.
01:23C'est l'environnement autour des entreprises dont on parle.
01:26Non, certainement pas.
01:27L'intention du gouvernement, c'est de se battre.
01:29On l'a dit, on veut mettre la lutte contre le narcotrafic au même niveau que la lutte contre le terrorisme.
01:34Vous savez que le terrorisme, ça a été déclenché en 2015,
01:36après les attentats que l'on connaît, avec un certain succès.
01:39On arrive à déjouer pas mal d'attentats.
01:41C'est la même intensité, la même organisation, le même renforcement de moyens.
01:45Vous dites à ces entreprises, on va vous aider, ne partez pas,
01:48restez à Marseille, restez à Rosa Parc.
01:50Vous leur dites ça ce matin ou pas ?
01:51Il y a deux choix différents. Je pense qu'à Marseille, l'idée, c'est une fermeture temporaire.
01:55Pour l'instant.
01:56Il n'y a pas d'abandon du site.
01:57Moi, j'ai entendu Orange dire ça.
01:59Rosa Parc, je ne connais pas le sujet, donc je ne peux pas trancher.
02:02Ils iront quelque part en région parisienne.
02:03Ils ne vont pas non plus déménager de l'autre côté du pays.
02:06Non, mais on voit bien les enjeux.
02:07On voit bien, effectivement, que cette lutte contre le narcotrafic doit être une priorité numéro un.
02:11C'est la nôtre.
02:12Je le redis, on y est prêt.
02:14Dans le projet de loi de finances, on a mis les moyens supplémentaires.
02:16Donnez-nous ces moyens.
02:17Et avec ces moyens supplémentaires, nous arriverons à lutter efficacement contre le narcotrafic.
02:21On va venir au budget dans un instant.
02:22Mais l'Assemblée nationale a adopté cette nuit, en première lecture, une proposition de loi de la France insoumise
02:26visant à nationaliser ArcelorMittal en France.
02:29De fait, ArcelorMittal va-t-elle être nationalisé ?
02:32Le gouvernement va-t-il suivre l'Assemblée ?
02:34L'analyse du gouvernement, que le véritable enjeu, ce n'est pas de nationaliser ArcelorMittal.
02:38C'est de se battre contre les importations massives d'acier chinois.
02:41C'est-à-dire que c'est un débat au niveau européen.
02:42C'est là où on met le poids du corps.
02:44Donc c'est non pour la nationalisation ?
02:47Le gouvernement, c'est non.
02:48Effectivement, ce n'est pas notre intention de le faire.
02:50Venons-en au budget, Jean-Pierre Farandou.
02:51Le budget de la Sécu, qui va revenir la semaine prochaine devant l'Assemblée pour un dernier tour de piste.
02:55Est-ce que ce matin, vous diriez que notre sécurité sociale est en péril ?
03:00Oui, je pense qu'il faut faire attention.
03:01C'est un bien commun, bien sûr.
03:02La sécurité sociale, c'est les hôpitaux, c'est les retraites.
03:04C'est vraiment des prestations qui touchent les Français de près.
03:07Il faut les financer, ces prestations.
03:08Et normalement, la sécurité sociale devrait être équilibrée.
03:11Ce n'est pas le cas.
03:1223 milliards de déficit attendus cette année ?
03:14Exactement.
03:14Cette année, c'est 23 milliards d'euros de déficit, c'est beaucoup.
03:17Donc, on est obligé d'emprunter cet argent, ce déficit, il faut trouver des sous.
03:21Et deuxièmement, par exemple, s'il n'y avait pas de loi pour la sécurité sociale l'année prochaine,
03:24la dérive, on arriverait à 29 milliards de déficit.
03:27C'est le risque aujourd'hui, 29 milliards de déficit ?
03:29Exactement.
03:29S'il n'y a pas de loi, s'il n'y a pas de budget pour la sécurité sociale, le fil de l'eau, 29 milliards d'euros de déficit.
03:34Et ça aurait quelles conséquences ?
03:35Qu'est-ce qu'elle risque, la sécurité ?
03:36Qu'est-ce qu'on risque, nous, les assurés sociaux ?
03:38C'est-à-dire, là aussi, ce n'est pas le cas au total, bien sûr, les retraites seront versées, etc.
03:43Mais n'empêche qu'au bout d'un moment, ça pose question.
03:46C'est-à-dire qu'au bout d'un moment, par exemple, en termes de trésorerie,
03:48ce n'est pas sûr qu'on arrive à lever l'argent.
03:49Donc, au bout d'un moment, on pourrait être amené à baisser le niveau de prestation, par exemple.
03:52Ça veut dire que l'État ne serait plus capable de rembourser certaines choses, de payer certaines prestations ?
03:58Exactement.
03:59C'est ça que ça veut dire.
04:00Ou alors, la part de l'impôt qui serait appelée serait de plus en plus importante.
04:03Et l'argent que, par l'impôt, on mettrait la sécurité sociale pour combler le déficit,
04:07c'est l'argent qu'on n'aurait pas pour lutter contre le narcotrafic,
04:11renforcer nos armées, pour l'éducation nationale.
04:13Voilà, donc, ça ne peut pas durer.
04:15Il faut absolument qu'on se reprenne.
04:16Il faut absolument qu'on se mette sur une trajectoire de retour à l'équilibre pour la sécurité sociale.
04:21L'équilibre, ce ne sera pas pour l'année prochaine.
04:22Quel est le seuil acceptable, la ligne rouge en termes de déficit dans le budget de la sécu de l'année prochaine ?
04:28L'année prochaine, nous, notre projet de loi initial, pour la sécu, c'était 17 milliards d'euros de déficit.
04:35Voilà.
04:36Les travaux en cours au Parlement, parce qu'on va en parler,
04:38on pense qu'on peut converger vers un accord.
04:42On pourrait être autour de 20 milliards d'euros de déficit.
04:44Ça nous paraîtrait un seuil raisonnable.
04:45De 23 milliards d'euros de déficit cette année à descendre autour de 20,
04:48ça serait à engager une trajectoire qui, petit à petit, nous rapprocherait de l'équilibre.
04:53Et ça éviterait les risques de trésorerie, pour le coup,
04:55si on arrive à à peu près à 20 milliards de déficit.
04:56Et on pourrait tenir en trésorerie, puisqu'on a obtenu, toujours pareil,
04:59dans ce projet de loi de finances, on a une capacité à se réendetter à hauteur de 15 milliards.
05:04Voilà.
05:04Donc, on a à peu près créé les conditions financières
05:06pour supporter un déficit autour de 20 milliards pour l'an prochain.
05:10Quid de la suspension de la réforme des retraites ?
05:12On rappelle, l'Assemblée avait dit oui, on suspend.
05:14Le Sénat a dit non, on ne suspend pas.
05:15La commission mixte paritaire qui réunit sénateurs et députés
05:18était incapable de se mettre d'accord.
05:20Est-ce que cette suspension de la réforme des retraites
05:23est toujours d'actualité, M. le ministre ?
05:25Oui, alors moi, ce que je voudrais dire là-dessus, d'abord,
05:26vous savez, il y a des gens qui disent
05:27je suis pour la suspension, mais je vais voter contre le budget de la Sécurité Sociale.
05:31Ça ne marche pas.
05:32Parce que la suspension est dans le budget.
05:33Elle est encapsulée.
05:34Voilà, donc il faut être cohérent.
05:35D'ailleurs, je le dis aux Français, soyez clair.
05:37Si vous êtes pour la suspension, au fond,
05:39votre député, il doit voter pour ce budget.
05:42Parce que si ce budget n'est pas adopté, il n'y aura pas de suspension.
05:45Exactement.
05:45Si vous faites tomber le budget de la Sécurité Sociale,
05:47comme la suspension est encapsulée dedans,
05:49vous faites tomber la suspension.
05:51Il faut être très clair là-dessus, parce qu'il y a un peu de confusion.
05:53Donc, il faut être cohérent.
05:55Si on est pour la suspension,
05:56on doit au fond voter pour ce budget qui emporte cette suspension.
05:59Et aujourd'hui, le gouvernement reste clairement
06:01pour cette suspension de la réforme des retraites ?
06:02Le gouvernement est pour cette suspension.
06:04D'ailleurs, c'est pour ça qu'il a introduit dans son projet initial,
06:07vous savez, par une lettre rectificative.
06:09Vous vous souvenez de cet épisode ?
06:09Oui, nous assumons cette suspension.
06:11Pourquoi ?
06:11Parce que d'abord, c'est un gage de stabilité.
06:13On l'a bien compris.
06:14Si on veut de la stabilité politique dans ce pays,
06:16il faut la suspension.
06:16En fait, vous avez deux camps.
06:18Vous avez le camp du compromis de la stabilité,
06:20qui doit arriver à se mettre d'accord.
06:21Ce n'est pas un mariage d'amour.
06:22Il doit arriver à se mettre d'accord.
06:24Oui, c'est vrai.
06:25Mais c'est peut-être un mariage de devoir et de raison.
06:27Et puis, vous avez ceux qui veulent le désordre et le blocage.
06:30Il va falloir choisir son camp.
06:31La stabilité, ça passe par voter les deux budgets.
06:34Le budget pour l'État et le budget pour la sécurité sociale.
06:36Le vote, vous le savez, ça va être compliqué.
06:38Alors, il y a des voix qui s'élèvent,
06:39y compris chez les socialistes,
06:40pour dire, finalement, pourquoi pas un 49.3 ?
06:43Pourquoi en passer par cette procédure ?
06:45Est-ce que ce matin, vous dites,
06:46de manière ferme, sûre et définitive,
06:48il n'y aura pas de recours à l'article 49.3 ?
06:51Non, je vous dis qu'aujourd'hui, on discute.
06:53Et moi, je pense que la...
06:53Vous ne dites pas non.
06:54Vous ne dites pas définitivement non.
06:55Je dis, on discute.
06:56Je suis un homme de dialogue.
06:57Je l'ai prouvé sur le social.
06:58Je deviens un homme de dialogue infatigable
07:00du débat parlementaire.
07:01Je vois énormément de députés.
07:02Je vois énormément de sénateurs.
07:03Je passe des dizaines d'heures au banc
07:05et à l'Assemblée et au Sénat.
07:06Et franchement, je rencontre
07:07de plus en plus de parlementaires.
07:09Je sens qu'ils ont envie de converger.
07:10Alors, il faut trouver le chemin.
07:11Il faut le concrétiser.
07:12Il faut que ça se traduise par un vote.
07:14Parce qu'à la fin, il faudra voter.
07:15C'est ça qui est plus compliqué
07:16parce qu'il y a des arrière-pensées politiques
07:17de tous les côtés.
07:19Vous êtes d'accord ?
07:19Est-ce que vous dites,
07:20il vaut mieux une adoption par 49.3
07:21que pas de budget du tout ?
07:22Parce que vous venez de nous dire
07:23que s'il n'y a pas de budget,
07:24c'est la catastrophe pour la Sécu,
07:25c'est la catastrophe pour la lutte
07:26contre le narcotrafic.
07:27Est-ce que vous dites,
07:28qu'il vaut mieux un 49.3
07:29que d'aller dans le mur ?
07:30Non, ce que je vous dis,
07:31c'est que le mieux,
07:32c'est qu'il y ait un vote
07:33responsable parlementaire.
07:34Ça montrerait que notre démocratie
07:35est capable de fonctionner.
07:36C'est peu probable, vous savez.
07:37Non, je ne suis pas d'accord avec vous.
07:38Je pense qu'il y a une chance
07:40et on la joue.
07:40On la joue et je la joue à fond
07:41et je ne suis pas le seul.
07:43Moi, je pense qu'il y a un chemin
07:44qui permettra d'avoir un vote
07:45sur la Sécurité sociale.
07:47Je pense que c'est possible.
07:48Mais vous n'excluz rien pour la suite ?
07:49Ordonnance 49.3 ou ?
07:51Je ne me projette pas dans la suite.
07:52Vous savez, à chaque jour
07:53suffit sa peine.
07:54Je travaille tous les jours
07:55à une convergence.
07:56Je travaille une convergence
07:57et je ne suis pas le seul
07:58et je pense qu'on peut y arriver.
08:00Bon, décidément,
08:01la semaine qui vient
08:01s'annonce importante pour vous
08:02puisque dans une semaine pile,
08:03le vendredi 5 décembre,
08:04ce sera le lancement
08:05de la conférence travail.
08:06Déjà, vous nous confirmez
08:07que le MEDEF boude toujours.
08:09Ils ne viendront pas ?
08:10Je vais parler de tous les autres
08:11qui viennent.
08:11C'est mieux.
08:12Ils ne viennent pas, c'est sûr.
08:12Pour le moment,
08:13c'est ce qu'ils nous disent.
08:14On verra bien le 5 décembre.
08:15Ils auront leur fauteuil.
08:16J'espère qu'ils seront là.
08:17Je ne comprends pas.
08:18D'ailleurs,
08:18l'attitude du MEDEF,
08:19je ne la comprends pas très bien.
08:20Ils voulaient qu'on parle de travail.
08:21On va le faire.
08:22Ils voulaient qu'on parle d'emploi.
08:23On va le faire.
08:23Ils voulaient qu'on parle
08:24de modèle productif de la France.
08:25On va le faire.
08:25Vous leur dites venez, là, ce matin.
08:27Bien sûr, je leur dis venez.
08:28Et la CGT, il vient ou pas ?
08:29C'est toute leur place.
08:29Je pense que la CGT
08:30ne m'a pas dit le contraire.
08:32Donc, pour moi, la CGT vient.
08:33Et tous les autres.
08:33On parle toujours
08:34de ceux qui posent question.
08:36Mais parlons de tous les autres.
08:37La CPME.
08:38Voilà.
08:39Qui, dès le cas de novembre,
08:40on a fait une réunion de préparation.
08:41J'ai bien vu qu'il y avait
08:42un très bon état d'esprit.
08:43Je pense que les gens
08:44sont contents, en fait,
08:44de parler de travail.
08:45Mais c'est le moment de parler de ça
08:46sans majorité à 18 mois
08:47d'une présidentielle ?
08:49Oui, c'est le moment.
08:49Bien sûr, c'est le moment.
08:50D'ailleurs, c'est le côté...
08:51C'est le temps utile
08:52permis par la suspension.
08:53La suspension nous permet
08:54de discuter par le dialogue social.
08:55Vous savez, on n'a pas été
08:56très loin d'un accord
08:57il y a quelques mois.
08:58Peut-être qu'en se remettant
08:59à discuter et en reparlant
09:00du travail, des conditions de travail,
09:02des carrières, de la rémunération
09:03dans le travail, je pense
09:04qu'on peut recréer les conditions
09:05peut-être d'une convergence sociale.
09:07On verra.
09:07Ce sera au partenariat social
09:08de le dire.
09:09Et deuxièmement, nous allons
09:10alimenter le débat politique.
09:11Il y a déjà des partis
09:12qui commencent à faire des propositions
09:13pour les retraites.
09:14Bon.
09:15Autre chantier,
09:15l'allocation sociale unique.
09:17Quand allez-vous déposer
09:17votre projet de loi sur le sujet ?
09:19Le projet de loi,
09:20il est en cours de préparation.
09:22C'est une loi cadre.
09:23On va...
09:23Avant la fin de l'année ?
09:24On va essayer peut-être
09:25avant la fin de l'année
09:26ou tout début de l'année prochaine.
09:28L'agenda parlementaire
09:29est pas mal encombré.
09:30Oui, on veut aller vite.
09:31On rappelle que ça rentre
09:33dans la stratégie du gouvernement
09:34pour la lutte contre la pauvreté.
09:35C'est un vrai sujet.
09:36Alors justement,
09:36on n'y renonce pas.
09:37Je vous interromps
09:38parce que les associations
09:38de lutte contre la précarité
09:39sont inquiètes.
09:41Si c'est une brique
09:41d'une stratégie de lutte
09:42contre la pauvreté, oui.
09:43Si c'est une brique supplémentaire
09:45dans votre recherche d'économie,
09:46on est plus inquiet.
09:47Est-ce que ça va entraîner
09:48une réduction du montant
09:49des prestations ?
09:50Est-ce qu'il y a un loup ?
09:51Non, il n'y a pas de loup
09:52parce que de toute manière,
09:52ce qu'on crée, c'est un outil.
09:53On ne met pas en question
09:54toutes les aides nombreuses.
09:55Le RSA, la prime d'activité,
09:57l'aide de logement,
09:57tout ça n'est absolument
09:58pas remis en question.
09:59Ce qu'on veut que ce soit
10:00plus équitable, plus lisible,
10:01un choc de simplicité,
10:03bien sûr, avec d'ailleurs
10:03un compte unique social
10:05qui permettra d'avoir
10:06un lien digital beaucoup simple
10:07pour à la fois ses droits.
10:08Et pas de plafonnement
10:08du montant des aides ?
10:09Il n'y a pas de plafonnement.
10:11Enfin, chaque aide reste.
10:19Il y a un compte social unique
10:20qui sera plus lisible.
10:21Voilà, c'est ça ce qu'on va faire.
10:22En dix secondes pour finir,
10:23M. Farandou, on a appris hier
10:24que les dirigeants de Chine
10:25n'iront pas devant les députés
10:26avant de savoir
10:27si la justice suspend
10:28leur plateforme ou pas.
10:29Vous en prenez acte
10:30ou vous le prenez mal ?
10:32Moi, je pense que, là encore,
10:33on est dans le même débat
10:34que l'acier.
10:35La Chine nous envahit
10:36avec son acier,
10:36avec ses produits à très bas coût
10:37et dangereux pour la santé.
10:39On s'en aperçoit.
10:40Quand même, 90% des produits
10:42dans ces plateformes
10:42sont dangereux pour la santé
10:43dont franchement,
10:44il faut clarifier les choses
10:47et combattre
10:47les effets très négatifs
10:49de ces plateformes
10:50qui viennent envahir la France,
10:52qui abîment les filières françaises,
10:53qui abîment tous les petits commerçants français.
10:55Merci Jean-Pierre Farandou
10:56d'être venu sur RTL.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations