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  • il y a 7 semaines
La droite divisée face au vote de confiance : à quelques jours du congrès du parti Les Républicains et du vote du 8 septembre à l'Assemblée, quelle est la ligne LR face au gouvernement de François Bayrou ?Jean-François Copé, maire LR de Meaux et ancien président de l'UMP, est l'invité de Thomas Sotto.
Regardez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 02 septembre 2025.

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Transcription
00:00Thomas Soto, RTL Matin.
00:03L'invité d'RTL Matin aujourd'hui c'est Jean-François Copé, le maire des Républicains de Meaux,
00:06ancien patron de l'UMP et ancien ministre du budget.
00:09Il est une voie libre et sans complexe à droite.
00:11Bonjour et bienvenue sur RTL, Jean-François Copé.
00:12Bonjour.
00:13C'est décidément un socle qui n'a plus grand chose en commun,
00:16qui soutient, entre guillemets, François Bayrou.
00:18Et les divisions gagnent même les 49 députés LR,
00:21dont certains veulent voir tomber le gouvernement lundi prochain.
00:24On parle de 10, 15, peut-être un tiers. Et vous ?
00:28Moi je pense qu'il faut être cohérent.
00:30Au moins dans l'image qu'on doit donner aux Français.
00:32Et donc à partir du moment où on participe au gouvernement,
00:35il me paraît difficile de ne pas le soutenir jusqu'au bout,
00:39mais sans illusion.
00:41Sans illusion, ça veut dire quoi ?
00:42Tout simplement que je ne vois pas comment le gouvernement de François Bayrou
00:47peut ne pas subir la semaine prochaine une mise en minorité
00:51et donc une obligation de démissionner.
00:53Vous l'avez écouté dimanche soir, le Premier ministre ?
00:55Oui, je l'ai écouté régulièrement, autant que j'ai pu.
00:58Mais est-ce que vous vous êtes dit que c'est l'homme de la situation ?
01:00Non, je pense surtout qu'il a commis une vraie erreur.
01:04C'est qu'il a privilégié finalement la dramatisation à la pédagogie.
01:09Il a surjoué la dramatisation du diagnostic,
01:12alors que finalement les Français, ils savent très bien,
01:14ça fait 20 ans qu'on leur dit qu'on dépense trop, qu'on a trop de dettes.
01:17Ça fait 20 ans qu'on ne l'entend pas ?
01:19Non, je ne suis pas d'accord avec vous.
01:21Regardez les sondages, ils montraient que les Français sont très conscients
01:23qu'il y a trop de dettes.
01:24Mais en revanche, il n'a pas, et ça c'est malheureusement une erreur
01:27que commettent désormais beaucoup de gouvernants
01:29parce qu'on les a complexés,
01:31il a renoncé à expliquer les solutions.
01:34Parce qu'aujourd'hui, on considère,
01:36et les populistes y ont beaucoup contribué,
01:38que quand on explique aux Français,
01:40on est prétentieux.
01:42Alors que la politique, pour moi, c'est un métier.
01:44Tout le monde ne sait pas tout.
01:45Quand vous avez une fuite dans votre salle de bain,
01:48vous êtes content de comprendre par votre plombier
01:50comment il a réparé.
01:51Les hommes politiques, on considère qu'ils ne doivent pas expliquer.
01:53Alors du coup, qu'est-ce qu'ils font ?
01:55Ils dramatisent le constat plutôt que d'expliquer des solutions
01:57et qu'ils donnent des perspectives.
01:59Et la grande erreur de François Bayrou,
02:00c'est de ne pas avoir dit aux Français
02:02pourquoi on va faire tout ça.
02:04On va faire tout ça, en réalité,
02:05parce qu'on veut répondre...
02:06Il n'a pas envie de le dire, il a expliqué.
02:07Non, mais il a expliqué sur tout.
02:09Il a dramatisé, c'est ça mon point.
02:11Et ça, c'est vraiment quelque chose qu'on doit méditer.
02:14Il a dramatisé le diagnostic.
02:16Ça va très mal, c'est nos enfants qui vont payer, etc.
02:18J'aurais, comme beaucoup, préféré,
02:20j'étais ministre du budget, je vois bien,
02:22comment on peut expliquer, par exemple,
02:24que les Français, aujourd'hui,
02:25ils ont un problème de pouvoir d'achat
02:26et ils ont un problème de peur vis-à-vis de l'insécurité.
02:29Eh bien, si on travaille une demi-journée de plus
02:31par semaine, par exemple,
02:33eh bien, ça veut dire que pour les Français,
02:35si on baisse les charges sur cette demi-journée supplémentaire,
02:37les Français régleront leurs problèmes de pouvoir d'achat,
02:39ils gagneront plus.
02:40Et avec la croissance générée par ce travail supplémentaire,
02:43on pourra financer le désendettement
02:45et financer les dépenses de sécurité.
02:47Donc, rassurer les Français.
02:49Voilà une cohérence.
02:50Il peut y en avoir d'autres.
02:51Mais en tout cas, ce qui est sûr,
02:52c'est que là, vous expliquez des solutions,
02:54vous donnez des perspectives,
02:55là où, aujourd'hui, il n'a fait qu'inquiéter.
02:57Bon, mais ça, donc, c'est raté pour François Bayrou.
03:00La plus forte probabilité,
03:01c'est que son gouvernement tombe lundi prochain.
03:03Que doit-il se passer après ?
03:05Qu'est-ce qui va se passer mardi, mercredi, jeudi prochain ?
03:08Oh, ben, on va repartir sur cette descente aux enfers
03:12que subit notre pays depuis la dissolution, en réalité.
03:15Parce qu'il n'y a pas de solution.
03:17Il n'y a pas de solution ?
03:19En clair.
03:20Allez, allons au bout des choses.
03:21On a trois scénarios.
03:22Le premier scénario, c'est de rechercher
03:24un nouveau Premier ministre.
03:25Bon, on a compris que ce ne serait pas un PS
03:27puisque LFI a dit qu'il ne le soutiendrait pas
03:29et puis ça tombe bien
03:30parce que, comme ils n'ont prévu que des hausses d'impôts,
03:31ça ne va pas régler le problème.
03:33Alors, donc, on va essayer de trouver une personnalité.
03:35Gérald Darmanin, il dit
03:36le temps de l'empathie sociale est peut-être venu.
03:38Écoutez, je vais vous dire une chose.
03:39D'abord, ce sont, par définition,
03:41je les connais,
03:42tous les noms qui sont cités,
03:43des gens de très grande qualité.
03:44La seule chose, c'est que
03:45nous avons un système politique,
03:47je ne dis pas un système institutionnel,
03:49un système politique
03:50qui est dysfonctionnel
03:50parce qu'on n'a pas de majorité à l'Assemblée.
03:52Et comment on fait pour avoir une majorité à l'Assemblée ?
03:54Parce que s'il y a dissolution, demain,
03:55c'est une hypothèse qui est demandée
03:56par plusieurs personnes,
03:57y compris à droite,
03:58y compris Valérie Pécresse.
04:00S'il y a dissolution,
04:02a priori, on peut penser
04:03que l'Assemblée sera aussi divisée
04:04à plus qu'avant.
04:05Non, je vais vous dire une chose.
04:06En fait, d'abord,
04:07je le répète,
04:08si c'est un nouveau gouvernement,
04:09ça ne changera rien,
04:10quelle que soit la qualité des hommes.
04:11Si c'est une dissolution,
04:14là, on rentre dans quelque chose
04:16qui, de manière mécanique,
04:18je peux vous le signer,
04:19donnera le pouvoir
04:20au Rassemblement National.
04:21Pour une raison simple,
04:22c'est que la droite, aujourd'hui,
04:24n'est pas capable,
04:24en huit jours après une dissolution,
04:26on l'a vu la dernière fois,
04:27de s'organiser pour mettre
04:28des candidatures communes.
04:29Et une législative,
04:30on le sait bien,
04:31il faut être au deuxième tour.
04:33Donc, on n'y sera pas,
04:33et ce sera bien souvent
04:34dans les circonscriptions
04:35des finales entre l'ERN
04:36et l'EFI.
04:38Jean-François Copé,
04:38si c'est ça la volonté des Français,
04:40il n'est pas là le problème
04:40de tout faire pour contourner
04:41le résultat des élections.
04:42Je vais vous dire une chose,
04:43je suis d'accord avec vous.
04:43Mais alors, dans ce cas,
04:44la vraie élection,
04:45c'est l'élection présidentielle.
04:47Parce que ce n'est pas
04:47577 circonscriptions.
04:49C'est qu'est-ce que les Français,
04:51qui les Français veulent
04:52pour gouverner la France.
04:53Et c'est la raison pour laquelle,
04:55et tant pis si je prêche
04:56dans le désert,
04:57c'est la seule solution,
04:58c'est que le président
04:59de la République accepte
05:00cette idée
05:01de programmer sa démission,
05:03pas demain,
05:04sinon ça va être encore
05:05le désordre,
05:06mais au lendemain des municipales,
05:07dans six mois,
05:08ce qui veut dire que...
05:09Six mois, le temps d'avoir
05:10une campagne présidentielle,
05:11c'est ça ?
05:11Il dit aux forces politiques
05:13organisez-vous pendant six mois,
05:15bloc par bloc,
05:16pour choisir vos candidats,
05:17y compris par des primaires.
05:19Au lendemain des municipales,
05:20je démissionnerai,
05:21moi, Emmanuel Macron.
05:22Et à ce moment-là,
05:23il y a une présidentielle
05:24anticipée au mois de mai.
05:25Et on remet la France
05:27en ordre de marche.
05:28Les Français, alors,
05:29en connaissance de cause,
05:30choisiront,
05:31ils prendront le temps
05:32d'écouter les programmes
05:33plutôt que de le faire
05:33dans la précipitation,
05:35s'ils veulent,
05:36le Rassemblement National,
05:37l'extrême-gauche,
05:38un gouvernement de centre-droit,
05:40enfin, je veux dire,
05:41des choses, quand même,
05:42qui vont...
05:42Donc, vous dites...
05:43Si je résume,
05:44Jean-François Copé,
05:44vous dites,
05:45un nouveau Premier ministre,
05:45quel qu'il soit,
05:46ça ne changera rien.
05:47Une dissolution,
05:47ça ne changera rien.
05:48Il faut une présidentielle
05:49anticipée,
05:50annoncée dès maintenant
05:51pour avoir une vraie campagne.
05:52Écoutez ce qu'en pense
05:53Bruno Retailleau,
05:54votre président,
05:54le président du parti LR.
05:55Il était hier soir
05:56au 20h de TF1.
05:57Je suis gaulliste.
05:58Ça ne fait pas de moi
05:59un macroniste.
06:00J'appelle les hommes
06:01et les femmes politiques
06:01à faire en sorte
06:02qu'il n'y ait pas
06:03une pression
06:03pour la démission
06:04du président de la République.
06:05Pourquoi ?
06:06Parce que ça fragiliserait
06:07nos institutions.
06:09Encore une fois,
06:09je suis gaulliste
06:10et ça fragiliserait
06:11tous les présidents de la République
06:12qui viendront par la suite.
06:14Fausse bonne idée.
06:15Écoutez, d'abord,
06:16vous le savez,
06:17j'ai soutenu Bruno Retailleau
06:18à la présidentielle interne
06:20de LR.
06:20Donc, nous avons
06:21des relations amicales.
06:22Ce n'est pas pour ça
06:22qu'on ne peut pas avoir
06:23de divergence.
06:24Bon, moi,
06:25il ne faut pas me dire
06:26qu'on ne veut pas
06:26de cette démission
06:27du président de la République
06:28parce qu'on est gaulliste.
06:32Je suis issu de la famille gaulliste.
06:33Bon, tout le monde
06:34ne l'est pas chez LR.
06:35Je le suis.
06:35Bon, je rappelle
06:36que le général de Gaulle
06:37a démissionné deux fois
06:39et pas dans des petits moments
06:40en 1946
06:42où il était la star absolue,
06:43le libérateur de la France
06:44et où les guerres intestines
06:46des partis faisaient
06:47que le pays était ingouvernable.
06:48Mais c'était ça
06:48et c'était pas sous pression.
06:50Mais pression de qui ?
06:51Il n'y a aucune pression.
06:52On a le droit d'émettre
06:53en démocratie
06:54un certain nombre
06:55de points de vue
06:56et croyez-moi,
06:57le président de la République,
06:58ce n'est pas une pression.
06:59La seule pression
07:00qu'il peut avoir,
07:01c'est les marchés financiers
07:02qui peuvent couler le pays
07:03ou les Français
07:04qui peuvent s'énerver fortement.
07:06Mais je rappelle
07:06que le général de Gaulle,
07:08le grand général de Gaulle,
07:09il est parti en 1969
07:11à la suite d'un référendum
07:12qui avait échoué
07:13dont il avait probablement
07:14organisé l'échec
07:15après le psychodrame
07:17de mai 68
07:18où il avait vu
07:18une contestation
07:19des Français majeurs
07:20et qui s'était dit
07:21je pense que le temps est passé.
07:22Il peut démissionner
07:23Emmanuel Macron
07:24sans que ça mette par terre
07:24la Ve République.
07:25Mais non seulement
07:26ça ne la met pas par terre
07:27mais ça la remet debout.
07:29Parce que, je le répète,
07:30nous n'avons pas
07:31un problème institutionnel.
07:32Les institutions,
07:33elles fonctionnent
07:34si on a une majorité absolue
07:35à l'Assemblée
07:35en cohérence
07:36avec le président
07:37de la République.
07:38Aujourd'hui,
07:38c'est le système politique
07:40qui est dysfonctionnel
07:41parce que les Français
07:42ont clairement dit
07:43à M. Macron
07:44nous ne vous donnons pas
07:45de majorité absolue.
07:46C'est le drame
07:47de la dissolution.
07:48Donc, nous ne pouvons
07:49rien faire.
07:49Les écolos,
07:50aujourd'hui,
07:51qui disent
07:51quelle horreur
07:51l'urgence écologique
07:52ne peuvent pas passer
07:53plus de lois
07:54que les autres
07:54sur les grands sujets écologiques.
07:57Donc, en réalité,
07:57tout est...
07:58Alors, admettons,
07:58Emmanuel Macron vous écoute ce matin
08:00et il a raison Copé,
08:01je vais démissionner,
08:02je vais annoncer ça
08:02dans six mois.
08:03Il y a une présidentielle.
08:05Qui serait le candidat
08:05de la droite ?
08:06C'est Bruno Retailleau ?
08:07Eh bien, je vais vous dire
08:07une chose.
08:08Dans ce cas-là,
08:09il appartiendra
08:10à chaque force politique,
08:11donc y compris à la droite,
08:12de décider de son organisation.
08:14En six mois,
08:14nous avons le temps de savoir...
08:15Mais si on veut faire
08:16une campagne avec un programme,
08:17il faut que le candidat
08:18soit désigné assez rapidement.
08:19Oui, vous avez raison.
08:19Mais donc,
08:20pourquoi ne pas imaginer,
08:22puisque les sondages
08:23ne montrent pas
08:23de personnalités
08:24qui se dégagent particulièrement,
08:26qu'il y ait, par exemple,
08:27et Dieu sait si j'étais contre,
08:28mais finalement,
08:28je m'y suis résolu,
08:29une primaire
08:30qui fasse que
08:31les électeurs de droite...
08:32Une primaire droite
08:33ou droite et macronistes ?
08:34C'est à décider.
08:35L'objectif, en tout cas,
08:36Thomas Soto,
08:37c'est qu'il n'y ait
08:37qu'un seul candidat.
08:38Parce qu'il n'y a plus
08:39d'un candidat et demi,
08:40la finale,
08:40elle sera entre Mélenchon et Le Pen.
08:41Si il y a Edouard Philippe
08:42et Bruno Retailleau,
08:42c'est perdu ?
08:43Faites les comptes.
08:44Il y a un petit risque quand même.
08:45Il y a un petit risque.
08:46Et puis, vous avez vu
08:47que malheureusement,
08:47il n'y a pas que deux candidats.
08:48Parce que, encore une fois,
08:49deux candidats,
08:50on peut l'imaginer.
08:51Mais il y en a sept ou huit.
08:52Parce que tout le monde s'imagine...
08:53Il pourrait y avoir Jean-François Copé
08:54s'il y a une primaire ?
08:54Vous êtes le neuvième.
08:56Ça suffit.
08:57Vous avez devant vous
08:57quelqu'un qui s'y est préparé
08:58pendant des années.
08:59Donc, vous imaginez
09:00que j'ai des raisons
09:00de me transformer, du coup,
09:02en coach.
09:02C'est pour ça que je vous en parle
09:03très librement.
09:04Voilà.
09:04Je pense qu'il y a un moment
09:05où il faut se poser
09:07et accepter l'idée
09:08que si nous ne prenons pas
09:09une décision de nature
09:11à sauver ce pays,
09:13les Français iront chercher
09:14à l'Élysée
09:15le Président de la République.
09:16Il y a un autre rendez-vous
09:17qui clignote sur l'agenda
09:18de la semaine prochaine.
09:18C'est le 10 septembre,
09:19jour de mobilisation
09:20à l'appel du mouvement
09:21Bloquons-Tout.
09:22Est-ce qu'il vous inquiète
09:23vraiment, ce mouvement ?
09:24Bien sûr.
09:24Mais comme à chaque fois
09:26que des mouvements
09:27de cette nature
09:28sont organisés
09:28par l'extrême-gauche.
09:30Parce que nous ne nous y trompons pas.
09:31Vous dites que c'est l'extrême-gauche.
09:31Parce qu'il y a ceux qui disent
09:32que c'est l'extrême-droite ?
09:33Vous dites que c'est l'extrême-gauche ?
09:34Écoutez, on ne va pas encore
09:34faire semblant.
09:36Plus vous entendrez
09:37un responsable politique
09:38d'extrême-gauche
09:39vous expliquer
09:40qu'il ne faut pas instrumentaliser
09:41un mouvement social,
09:42plus vous comprendrez
09:43qu'il en est à l'origine.
09:44Donc surtout,
09:45ne vous trompez pas.
09:45Et puis de nos jours
09:46avec les réseaux sociaux,
09:47tout ça va très très vite.
09:48L'objectif de Mélenchon
09:50et de ses amis,
09:51c'est de déstabiliser le pays.
09:53Ils sont clairement
09:54dans cette approche
09:54de déstabilisation par la rue.
09:56Donc, plus vite
09:57nous réglerons notre problème
09:59de leadership politique,
10:02à cette tragédie.
10:03Voilà, c'est clair.
10:04Et donc, malheureusement,
10:05on peut craindre
10:05que ces menaces de blocage
10:08mettent notre économie
10:09dans une très grande fragilité
10:10à nouveau.
10:11Merci beaucoup,
10:12Jean-François Copé,
10:13d'être venu sur RTL ce matin.
10:14Restez avec nous.
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