- il y a 11 heures
Il a déclenché une crise politique en quelques heures, en précipitant la chute d'un gouvernement qu'il venait d'intégrer. Passé du rang de ministre le plus populaire à celui de chef d'un parti de droite tiraillé entre soutien et opposition au gouvernement, Bruno Retailleau reprendra dans quelques jours son siège de sénateur. A-t-il des regrets ? Quel cap veut-il donner à LR ? L'ex-ministre de l'Intérieur et président de LR est l'invité de RTL Matin.
Regardez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 29 octobre 2025.
Regardez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 29 octobre 2025.
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00:01Thomas Soto, RTL Matin.
00:03Ancien ministre de l'Intérieur, il est le président du parti Les Républicains.
00:07Il a quitté le gouvernement, mais six membres de son parti ont refusé de le suivre et sont aujourd'hui ministres.
00:11Bruno Retailleau est l'invité d'RTL Matin. Bonjour et bienvenue sur RTL, Bruno Retailleau.
00:14Bonjour Thomas Soto.
00:15Vous êtes aujourd'hui le patron d'un parti dont on ne sait plus très bien ce qu'il pense, ni ce qu'il veut, ni avec qui.
00:20Alors je vous propose pour commencer qu'on clarifie le plus simplement possible certains points très concrets et très précis.
00:25On va commencer avec le budget, si vous voulez bien.
00:27Il y a quelques jours, vous disiez que le budget en l'état était invotable.
00:31Est-ce que ce matin, vous maintenez ce qualificatif invotable ?
00:34Je la crois. Je pense qu'il est encore moins votable qu'hier, puisque désormais, avec une alliance souvent entre le Rassemblement national, l'extrême gauche et les filles,
00:45c'était le cas cette nuit, avec 26 milliards d'euros de plus, il y a une folie fiscale, il y a un choc fiscal quasiment sans précédent.
00:53Et donc je redis que nous, notre ligne justement, c'est qu'on est dans un état qui a un double record, record de la dépense publique, record pour l'impôt.
01:03Donc on voit bien que la solution de l'impôt, la solution fiscale, n'est en aucun cas la solution pour la France.
01:09Il faut baisser les dépenses.
01:11Quand je pense que, par exemple, en matière pour la fonction publique, il va y avoir pratiquement 5000 recrutements à l'éducation nationale,
01:20et vous savez combien il y a d'élèves en sixième, en primaire, de moins, à la rentrée, 109 000.
01:25Ça peut durer comme ça longtemps ?
01:27Mais juste, pardon, sur les impôts, vous êtes sur la ligne de Laurent Wauquiez, en fait, zéro augmentation d'impôt, zéro euro ?
01:32Bien sûr, mais déjà, très franchement, la copie initiale du gouvernement, elle n'était pas acceptable,
01:39puisque sur l'effort de 31 milliards, il y en avait déjà pratiquement la moitié.
01:4314 milliards d'impôts.
01:44Vous vous rendez compte ?
01:45Oui.
01:45Alors que notre problème, c'est la dépense publique.
01:47Mais par exemple...
01:48Attendez, avant de faire la poche des Français, il faut que l'État se serre la ceinture.
01:53C'est quelque chose qui me paraît de l'ordre de l'évidence.
01:55Par exemple, qu'est-ce qui vous gêne dans la hausse de la surtaxe sur les bénéfices des plus grandes entreprises ?
02:01Ça, ça a été voté avant-hier.
02:03Ça vous gêne, ça, ou pas ?
02:04Tout me gêne.
02:05Tout me gêne.
02:06Vous avez voté la même chose.
02:07Vous avez voté la même chose.
02:08Les médias, ça fait des semaines et des semaines que le milieu politique,
02:12que le milieu politique et médiatique, ne parle que d'impôts.
02:15Avez-vous un jour parlé, justement, des économies sur la dépense publique ?
02:19La deuxième partie du budget.
02:20Faites-vous des propositions ?
02:21Bah oui, non, mais c'est...
02:21Bah oui, mais ce sera la deuxième partie qui sera examinée plus tard.
02:23Bah bien sûr, mais bien sûr.
02:24Là, c'est pas la vérité ?
02:25Bah si.
02:26Parce que la vérité, c'est qu'un budget, c'est à la fois des recettes et des dépenses.
02:30Bah moi, je dis, il faut commencer par les dépenses.
02:32Mais sur cette surtaxe-là, la taxe sur les bénéfices des plus grandes entreprises,
02:37ça sera quand même 2 milliards de moins que ce que vous demandiez, vous, dans votre gouvernement,
02:41l'année dernière, à ces mêmes grandes entreprises.
02:43Alors que c'est quand même bizarre, non ?
02:44Ça passait l'année dernière et ça passe plus cette année ?
02:46Non, parce que c'était l'effort général.
02:48Sauf que ce que vous oubliez de dire, c'est que cette année,
02:50vous avez 8% sur les tickets restaurants, sur les chèques vacances.
02:54Vous avez un impôt sur le patrimoine des entreprises familiales,
02:58qui sera une incitation au déménagement des sièges sociaux.
03:02Vous avez, bien sûr, sur l'IAD, vous avez une série d'impôts.
03:05Tous les impôts, quasiment, sont concernés, y compris avec le gel du barème,
03:10ça veut dire l'impôt sur le revenu.
03:11Le budget, c'est non, quoi, pour vous ?
03:13Je le redis, il est invotable.
03:15Et au moment où je vous parle...
03:17Il est invotable, mais il va aller au Sénat.
03:18Je pense que d'ailleurs, que la première partie qui comporte la partie des impôts, des recettes,
03:23je pense qu'elle sera refusée par l'Assemblée nationale.
03:25Et donc, l'examen à l'Assemblée nationale s'arrêtera là.
03:29Et ce sera le Sénat, comme à l'habitude, si j'ose dire, qui devra reprendre la copie.
03:34Ça tombe bien ? Je vais redevenir sénateur dans quelques jours.
03:3712 novembre, vous retrouverez votre siège de sénateur.
03:39Mais est-ce que si on va au bout de la logique, si vous votez contre ce budget,
03:43ça veut dire qu'il va falloir faire tomber ou assumer de faire tomber ce gouvernement ?
03:47Moi, je pense que le Sénat peut parfaitement proposer une bonne copie.
03:51Bonne copie pour la France, pour les intérêts de la France.
03:54Oui, mais quand ça ne passera pas, ça ne passera pas, vous le savez.
03:55Le problème, c'est que l'EPS a pris le contrôle du gouvernement.
04:00C'est pour ça que moi, je suis parti.
04:01Je ne pouvais pas cautionner un gouvernement dans lequel je ne retrouverais pas,
04:06si j'ose dire, mes convictions, les idées que je crois bonnes pour la France.
04:10On a abandonné le 49-3.
04:12C'est une erreur.
04:13C'est une erreur, je pense.
04:14Est-ce qu'il faut que Sébastien Lecornu dise,
04:15« Oui, je vais finalement utiliser le 49-3 au nom de la stabilité ? »
04:19Est-ce que vous lui demandez ça ?
04:20Mais je pense qu'au bout du bout du budget, qu'est-ce qui va se passer ?
04:23On n'aura pas de budget.
04:24Donc, on a abandonné le 49-3, on abandonne la réforme des retraites,
04:28et on fait un choc fiscal.
04:30C'est l'EPS qui gouverne, en réalité.
04:33Jamais la France n'était autant à droite,
04:35et jamais le gouvernement n'aura autant penché vers la gauche.
04:39Laurent Wauquiez, hier, qui était ici, disait « L'essentiel, c'est la stabilité ».
04:42Vous dites « Oui, c'est la stabilité »
04:44ou « La stabilité, pas à n'importe quel prix ».
04:46Bien sûr qu'aujourd'hui, le coût de cette stabilité est exorbitant,
04:49parce que ça joue contre les intérêts de la France.
04:52On va avoir des déménagements,
04:54aujourd'hui, notamment de sièges sociaux.
04:57Il vaut mieux avoir des sièges sociaux en France.
04:58Pourquoi ?
04:59Parce que quand il y a des décisions difficiles,
05:01c'est beaucoup plus facile, quand on est à Amsterdam,
05:03quand on est à Milan ou ailleurs,
05:05de supprimer des emplois.
05:05Je vous repose ma question,
05:06est-ce que vous souhaitez censurer ce gouvernement ?
05:09Est-ce que vous souhaitez un retour aux urnes ?
05:11Un retour aux urnes, je pense qu'on y viendra,
05:14d'une façon ou d'une autre.
05:15Il y a trois façons de le faire.
05:16La démission du président de la République, ça lui appartient.
05:19La démission, vous la souhaitez ou pas aujourd'hui ?
05:23Je n'ai jamais dit que je la souhaitais.
05:25C'est au président de prendre cette décision.
05:26Pourquoi ?
05:27Vous souhaitez qu'il prenne cette décision ?
05:28Bien sûr, le général de Gaulle l'avait fait.
05:31Le général de Gaulle l'avait fait,
05:32mais ce n'est pas à moi de le demander,
05:33parce que ça va fragiliser la fonction présidentielle.
05:35La démission ?
05:36Il y a le référendum.
05:38Je pense que...
05:39Je vous en...
05:40Quelques-unes, par exemple.
05:42Un, l'AME.
05:44Aujourd'hui, par exemple, il y a une injustice,
05:47puisque vous allez doubler la franchise
05:49que devront payer les Français sur les médicaments,
05:51sur les consultations.
05:53Attendez, attendez, attendez.
05:54C'est une question de justice.
05:55Et vous ne toucherez pas du tout
05:57à ce que touchent,
05:58notamment en termes de sécurité sociale,
06:00des étrangers,
06:01qui ne sont pas venus légalement,
06:03mais illégalement.
06:03Donc c'est quoi ?
06:04C'est pour ou contre la suppression de l'AME ?
06:06Ou la transformation en aide médicale unique.
06:08On ne va pas laisser mourir sur le trottoir des gens.
06:10On ne va pas laisser des femmes enceintes
06:11accoucher dans la rue.
06:13Mais ça, ça ne concerne que des choses...
06:16Enfin, des soins qui sont des soins d'urgence.
06:18Deuxième chose,
06:19qu'un étranger puisse toucher, par exemple,
06:22des aides sociales non contributives,
06:24pour moi, il faut un délai de trois ans.
06:25C'est possible de le poser au référendum.
06:28Autre question,
06:28le plafonnement des aides sociales.
06:30On veut que le travail...
06:31Vous êtes pour l'allocation sociale unique
06:32plafonnée à 70% du public ?
06:33Je suis pour le plafonnement.
06:35Je suis pour le plafonnement.
06:3670% ?
06:37À 70%.
06:38Je suis...
06:38Parce qu'il faut avantager le travail
06:40et désavantager l'assistanat.
06:42Mais ce sont des questions
06:43qui pourraient être posées sur un référendum.
06:45Encore une fois,
06:46ce n'est pas ça qui donne un budget.
06:47Et la troisième solution,
06:48c'est quoi alors ?
06:48La troisième clé ?
06:49Ce n'est pas ce qui donne un budget,
06:50mais ce qui donne une orientation.
06:51parce qu'il faut arrêter de mentir aux Français.
06:54Pourquoi est-ce que je m'élève si brutalement ?
06:57Si vous voulez donner la parole aux Français,
06:58il faut leur donner de manière générale.
06:59Vous n'êtes pas favorable à une dissolution ?
07:01Le problème de la dissolution,
07:03c'est qu'elle risque de ramener une assemblée
07:05qui n'est pas du tout de majorité.
07:06C'est ça le problème.
07:08C'est ça le problème.
07:08Donc vous n'êtes pas pour la dissolution ?
07:10Je ne sais...
07:11Si, je pense qu'il faudra,
07:12à un moment ou à un autre,
07:13le retour aux yeux.
07:14Quand ?
07:15Je ne le sais pas.
07:16Aujourd'hui,
07:17on a une discussion budgétaire,
07:19mais encore une fois,
07:20il y a trois solutions
07:21pour pouvoir retourner aux urnes.
07:23C'est au président de choisir cette solution.
07:25C'est lui qui a la main.
07:26On voit que le plus concret,
07:28ce serait pour vous
07:29qu'Emmanuel Macron décide de lui-même
07:31de quitter le pouvoir,
07:32de démissionner.
07:32Je doute qu'il le fasse.
07:33Vous doutez qu'il le fasse.
07:35Bruno Retailleau,
07:35je voudrais savoir où vous habitez.
07:36Quand on vote et l'air désormais,
07:38est-ce qu'on vote avec un parti
07:39susceptible de passer des alliances
07:40avec Reconquête d'Éric Zemmour,
07:42avec Sarah Knafow,
07:43avec Éric Ciotti
07:44ou avec Philippe Devilliers ?
07:45Pourquoi vous me posez cette question ?
07:47Parce que c'est exactement
07:47ce que dit Laurent Wauquiez.
07:48Parce que je me fais exprimer
07:50dix fois, vingt fois.
07:52J'ai toujours dit
07:53que la vie politique,
07:55d'ailleurs,
07:55ce sont des convictions.
07:56Je n'ai pas les mêmes convictions
07:57de Marine Le Pen.
07:58Marine Le Pen,
07:59elle est pour, par exemple,
08:01la taxe,
08:03l'impôt,
08:04la fiscalité.
08:04Je ne vous ai pas cité Marine Le Pen
08:05parce que Laurent Wauquiez
08:06ne la cite pas.
08:06Lui, il dit Zemmour, Knafow...
08:08Non, mais derrière,
08:09il y a cette idée
08:10d'union des droites.
08:11Vous êtes contre ?
08:11Moi, je suis contre l'union
08:13des appareils.
08:14Je suis pour l'union
08:15des électeurs de droite.
08:16Je pense que ce qu'avait fait
08:17Nicolas Sarkozy en 2007,
08:19ce doit être une forme de modèle.
08:21C'est-à-dire qu'on arrive
08:22à faire revenir chez nous
08:23des électeurs
08:24que nous avons déçus,
08:25qui sont partis,
08:26qui votent
08:26Rassemblement National.
08:27D'autres, d'ailleurs,
08:28qui ont voté Emmanuel Macron.
08:29Vous n'êtes pas toujours
08:29très clair sur le sujet.
08:30Est-ce que vous avez déjà voté
08:31RN ou FN dans votre vie ?
08:33Jamais, non, jamais.
08:34Parce que vous savez
08:34que la question a été posée
08:35par nos confrères de France Inter
08:36à François-Xavier Bellamy,
08:37qui est le numéro 2
08:38de votre parti,
08:39qui a été très embarrassée
08:40par la réponse à cette question.
08:41Ce n'est pas embêtant.
08:42Ce n'est pas un manque de clarté.
08:43Chacun vote ce qu'il veut,
08:44mais ce n'est pas un manque de clarté.
08:46Ça fait des mois et des mois
08:47que je m'exprime.
08:48Où est le manque de clarté ?
08:49La clarté, je vais vous dire,
08:50en politique.
08:51Ce sont des convictions.
08:52Quand vous dites
08:52qu'il vaut mieux voter UDR,
08:53vous dites qu'il ne faut pas
08:54une voix socialiste
08:55face à un candidat siotiste.
08:57Parce qu'en même temps,
08:59le PS,
08:59dans une autre circonscription,
09:01des Français établis
09:02à l'étranger,
09:03appelaient à voter
09:04pour une candidate LFI.
09:06Voilà, c'était ça le cadre,
09:08exactement les choses.
09:09La politique,
09:09ce sont des convictions.
09:11Madame Le Pen,
09:12notamment,
09:13n'a pas les mêmes convictions
09:14que nous.
09:14Elle est pour l'abolition
09:16de la réforme des retraites.
09:17Elle n'a pas voté
09:18pour la réforme
09:18de l'assurance chômage.
09:20Quand on avait décidé
09:21les 15 heures de contrepartie,
09:23d'activité contre le RSA,
09:24elle avait voté contre.
09:26Donc vous dites clairement,
09:27ce matin,
09:27il n'y aura pas d'alliance
09:28ni avec l'UDR,
09:29ni avec le RN,
09:30ni avec Reconquête.
09:31J'ai bien compris.
09:31Moi, ce que je souhaite,
09:32c'est qu'on ait une union
09:34des électeurs.
09:34Et c'est à nous
09:35de porter un projet.
09:37Il n'y aura pas des logos
09:37sur la même affiche ?
09:38Non, mais il n'y aura pas
09:39de logos
09:40sur quelles affiches, d'ailleurs.
09:42Je ne pense pas
09:43quelle sera la prochaine.
09:44Enfin, pour priori,
09:45c'est les médias centrales,
09:45mais après...
09:46Demain, je m'adresserai
09:47toujours à tous les Français.
09:48À tous les Français.
09:49Certains, d'ailleurs,
09:50peuvent venir de la gauche
09:51lorsqu'ils ont été déçus
09:52de la gauche.
09:53Je me suis surpris,
09:54parfois, j'ai eu des témoignages,
09:55moi,
09:55des électeurs de gauche,
09:56quand j'étais ministre
09:57de l'Intérieur,
09:58qui me disaient
09:58Bruno Retailleau,
09:59moi, je suis de gauche,
10:00mais nous, on veut de l'ordre.
10:01L'autorité, ça nous parle.
10:02Continuez à faire
10:03ce que vous faites.
10:04Bruno Retailleau,
10:04hier matin,
10:05Laurent Wauquiez disait
10:05qu'il n'existait pas
10:06de candidat naturel
10:07de la droite pour 2027.
10:08Est-ce que vous êtes
10:09d'accord avec lui ?
10:10Il n'y a jamais
10:11de candidat naturel.
10:12Il y a souvent
10:13qui se détache.
10:14Chirac, Sarkozy...
10:14Parfois, dans d'autres temps.
10:16C'est vrai.
10:17Par exemple, Nicolas Sarkozy
10:18s'était détaché.
10:19Il peut y avoir,
10:20si j'ose dire,
10:21une sélection darwinienne,
10:22une sélection naturelle
10:23où une personnalité
10:25s'impose dans le paysage
10:26de la droite, du centre.
10:27Ce qu'on ne voit pas
10:28trop aujourd'hui, en fait.
10:29Mais ce qu'on ne voit pas
10:30aujourd'hui.
10:30Donc, c'est quoi ?
10:30Il faut une primaire ?
10:31Vous êtes pour la primaire ?
10:32Écoutez, moi, je suis
10:34président de LR.
10:36Je pense que LR
10:37a une proposition
10:38à formuler
10:39qui est originale.
10:40Nous, on veut sortir
10:40du social-étatisme.
10:42Il n'y a pas grand monde
10:42qui le dit
10:43parce qu'on a trompé
10:44les Français en disant
10:45que travaillez moins
10:46et vous vivrez mieux.
10:48Il faut toujours plus
10:48de fiscalité,
10:49de dépenses publiques.
10:50Nous, on veut sortir
10:51de ce social-étatisme
10:52qui a appauvri la France.
10:53Et on veut sortir
10:54du laxisme.
10:55Ça veut dire qu'il faudra
10:56un candidat LR ?
10:57En termes de justice.
10:59Ça veut dire que
10:59je souhaite qu'il y ait
11:00et je ferai tout
11:01pour qu'il y ait un candidat LR.
11:02Donc, pas issu d'une primaire
11:04avec le centre et tout le monde.
11:05Un candidat LR républicain.
11:06Alors, figurez-vous
11:07qu'il y a quelques mois,
11:08nous avons fait voter,
11:09j'ai fait voter
11:09des nouveaux statuts.
11:10Et cette question de la primaire,
11:12ce sera les adhérents
11:13qui trancheront.
11:14Mais vous souhaitez
11:14un candidat LR ?
11:15Je souhaite qu'il y ait
11:16un candidat
11:16qui porte nos couleurs
11:17tout simplement parce que...
11:20Écoutez, c'est un travail
11:21qu'on va commencer à faire.
11:22Moi, je pense que
11:23de toute façon,
11:24il y a les municipales
11:25et on ne doit pas
11:27nationaliser les municipales.
11:29Mais d'un point de vue général,
11:30je pense qu'avant l'été prochain,
11:32il faudra afficher un candidat.
11:34Ça pourrait être vous ?
11:35Ça peut être moi ou d'autres.
11:37Donc, vous n'excluz pas
11:38d'être candidat ?
11:39Je ne l'exclus pas.
11:40Bon, vous avez même
11:41envie d'être candidat.
11:43Vous savez très bien
11:44que je ne fonctionne pas
11:44sur l'envie.
11:45Voilà.
11:46La présidentielle,
11:48dans les temps à venir
11:49et dans les temps actuels,
11:51il y a une gravité.
11:52On peut avoir envie
11:53d'un éclair au chocolat
11:54quand on passe
11:54devant une vitrine.
11:56La présidence de la République,
11:57pour moi,
11:57c'est autre chose.
11:58Ça tient beaucoup plus
11:59du devoir.
12:00Ça tient beaucoup plus
12:01d'une rencontre,
12:02d'un peuple,
12:03avec une personnalité
12:04que justement
12:05d'une envie furtive
12:06ou d'un caprice.
12:07Même si en ce moment,
12:08les Français ont plus souvent
12:08envie d'un éclair au chocolat
12:10que d'un président.
12:12Peut-être ?
12:12Merci Bruno Retailleau
12:13d'être venu nous voir ce matin.
12:14Restez avec nous, Alex.
12:14Merci.
12:16Merci.
12:18Merci.
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