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  • il y a 7 semaines
Le Premier secrétaire du PS a tenu à rappeler, ce mardi 21 octobre sur RTL, que les socialistes se tenaient prêts à censurer le nouveau gouvernement après le rejet de la taxe Zucman en commission de l'Assemblée nationale. Olivier Faure exhorte les parlementaires à effectuer des "corrections" au texte du budget 2026.

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Transcription
00:00C'est maintenant votre nouvelle exigence.
00:01Nous nous battons pour et d'ailleurs cette taxe sera à nouveau discutée en séance plénière
00:05puisque comme vous l'avez indiqué, elle a été rejetée par une coalition allant des macronistes jusqu'au RN
00:12alors même que, et c'est un sondage que vous publiez d'ailleurs ce jour,
00:1777% des Français la souhaitent.
00:19Plus de 3 Français sur 4 sont favorables à cette taxe.
00:22Parce que c'est une justice fiscale élémentaire et au moment où on demande aux Français de contribuer
00:26pour combler le déficit, il faut que tout le monde fasse des efforts.
00:30Et pour que je comprenne bien, c'est que si jamais il n'y a pas la taxe Zucma dans le budget, vous le censurez ?
00:36On ne censure pas le budget parce qu'il n'y aura pas de temps.
00:39Non mais vous censurez le gouvernement.
00:41Pour ou contre, vous voyez ?
00:42Mais vous censurez le gouvernement ou pas ?
00:43La non-censure préalable du gouvernement, elle s'est faite sur la suspension de la réforme des retraites.
00:48Pour la suite, il faudra en discuter.
00:50Mais moi, je voudrais d'abord vous répondre en préalable sur ce que vous dites, sur la dissolution.
00:55C'est une fable de penser que nous aurions peur de la dissolution.
00:59La raison pour laquelle nous avons accepté de ne pas censurer préalablement à la discussion budgétaire,
01:06c'est parce que nous pensons, un, que nous avons réussi à obtenir quelque chose de significatif pour les Français
01:12à travers la suspension de la réforme des retraites qui va changer la vie de 3,5 millions de Français.
01:17Donc en préalable, une discussion, c'était bien.
01:19Le renoncement au 49,3 qui permet une vraie discussion budgétaire pour la première fois depuis des décennies dans notre pays.
01:30Et parce qu'aussi, nous pensons que si une dissolution devait advenir, et nous n'en avons pas du tout peur,
01:37les sondages montrent que nous n'en aurions rien à craindre.
01:39Même Boris Vallaud, par exemple.
01:40Ça ne changerait pas forcément la donne, si vous voulez.
01:42Donc en fait, on répond à la demande des Français qui est d'apporter un changement de cap politique
01:46dès maintenant, sans attendre, et sans se lancer dans une dissolution hypothétique
01:51qui reproduirait les mêmes effets.
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