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  • il y a 7 semaines
Sébastien Lecornu a ouvert vendredi 24 octobre à l'Assemblée les débats sur le budget de l'État, alors que le PS exige davantage de justice fiscale, et menace dans le cas contraire de faire tomber le gouvernement. Le Premier ministre a reconnu devant les députés un budget "imparfait" et a appelé à "ne pas compromettre l'avenir du pays".

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Transcription
00:00Philippe Brun, si l'on en croit les déclarations officielles des socialistes ces derniers jours,
00:05l'avenir du gouvernement devait se jouer ce week-end.
00:08Et puis finalement, Olivier Faure dit non, en fait on sera fixé à la fin de la semaine prochaine.
00:13Donc j'ai du mal à suivre votre calendrier, votre logique.
00:17Où fixez-vous la limite ? Combien de temps vous lui laissez ?
00:20Parce que vous parlez beaucoup, mais j'ai l'impression que l'échéance recule à chaque fois.
00:24Non, c'est un raccourci journalistique.
00:26Donc je dépêche la vérité, c'est que le moment de vérité, c'est au moment où on vote le budget.
00:31Tout le monde a bien compris, c'est le mardi 4 novembre.
00:34Si le budget n'est pas adopté, en tout cas la première partie, ce qui ne sera jamais adopté, pas plus.
00:40La nuance est importante, la partie ressource ou le budget ?
00:42La partie recette. Si la partie recette n'est pas adoptée mardi, proche pas celui qui est là, mais celui d'après,
00:48on peut raisonnablement penser que jamais ça fonctionnera.
00:51Donc tout le monde devra en tirer les conséquences.
00:53Le Premier ministre, probablement, en disant « je ne peux pas accomplir ma mission jusqu'au bout,
00:58puisque je n'arrive pas à trouver une majorité pour faire adopter la partie recette qui est la plus facile à adopter. »
01:02La partie dépense, ce sera encore plus compliqué.
01:04Et puis le Président de la République en tirera probablement aussi les conséquences en faisant la dissolution.
01:09C'est le calendrier officiel. Mais pour vous, pour vous, socialisme, conviendra l'heure de vérité, d'une certaine manière ?
01:15Si par exemple, dans les jours qui viennent, la taxe Zuckmann, ou une version allégée de la taxe Zuckmann,
01:21est rejetée par les députés, quelle sera la suite pour vous ?
01:27Comme le calendrier a bougé, évidemment, on pensait que la taxe serait votée samedi.
01:31Donc on disait « ce sera samedi, l'heure de vérité ».
01:33Après, on a dit « mardi », puis là, c'est « mercredi », parce qu'on a pris beaucoup de retard ce week-end.
01:37Il faut qu'il y ait davantage de recettes dans ce budget. Pourquoi ?
01:40On a chiffré à peu près 15 milliards les horreurs qu'il faut retirer de ce budget.
01:44Exemple, la défiscalisation, la désindexation, vous savez, du barème de l'impôt sur le revenu.
01:51On a adopté son désindexation, ça coûte 1,8 milliard.
01:54Il y a la désindexation des retraites, ça coûte aussi assez cher.
01:58Il va falloir aussi qu'on enlève les franchises médicales, qui sont les remboursements de médicaments.
02:04On va devoir enlever aussi la fiscalisation des arrêts maladie de longue durée, qui sont fiscalisés.
02:12C'est une taxe sur les malades que crée Sébastien Lecourdi.
02:14Bref, si on enlève tout ça, toutes ces souffrances qu'on demande aux Français,
02:17nous, on veut décharger les classes populaires et les classes moyennes.
02:19Ça coûte 15 milliards.
02:20Donc, si on ne veut pas dégrader complètement le déficit, il faut trouver des recettes en face.
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