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  • il y a 7 semaines
Sébastien Lecornu a ouvert vendredi 24 octobre à l'Assemblée les débats sur le budget de l'État, alors que le PS exige davantage de justice fiscale, et menace dans le cas contraire de faire tomber le gouvernement. Le Premier ministre a reconnu devant les députés un budget "imparfait" et a appelé à "ne pas compromettre l'avenir du pays".

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Transcription
00:00Non, non, mais on ne se dirige pas vers un budget conclusif.
00:02Moi, je suis membre de la Commission des Finances.
00:05En Commission des Finances, le budget a été mis en très grande minorité,
00:09très très forte minorité.
00:10D'ailleurs, c'est du rarement vu, donc je ne vois pas pourquoi,
00:14en hémicycle, on aboutirait à un résultat qui serait meilleur.
00:18Voilà, nous nous l'avons dit depuis le début.
00:19Qu'est-ce qui bloque pour vous ?
00:21Ce qui bloque, c'est qu'on est sur un budget, si vous voulez,
00:24qui est un peu Frankenstein, un peu avec des pièces rapportées
00:27selon des éléments de rapport de force,
00:30qui font que le budget va probablement manquer de cohérence.
00:33Mais pour une raison simple, c'est que l'Assemblée nationale
00:35est divisée en trois blocs, dont un, le bloc central d'ailleurs,
00:40qui est en pleine déliquescence.
00:42Je pense que M. Berger ne me contredira pas,
00:45en tout cas, ça s'est vu aux commissions.
00:46Et donc, le rapport de force est très compliqué.
00:49Et moi, je crois que le problème principal qu'on avait soulevé
00:52avant d'aborder le budget, c'était qu'on était face à un gouvernement
00:55qui ne respectait pas le résultat des urnes,
00:57et un président de la République, qui ne respectait pas le résultat des urnes.
01:00Donc, en fait, la copie de base, le budget qu'on nous a sorti,
01:03ne correspond à aucune aspiration démocratique majoritaire dans le pays.
01:06Et ça se retrouve forcément sur les élus qui sont sur ces bancs-là.
01:09Voilà !
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