- il y a 3 jours
Mettez vous d'accord avec Ariane Ahmadi, Alexandra Szpiner, Brice Soccol et Mehdy Raïche
---
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
☀️ Et pour plus de vidéo du Grand Matin Sud Radio : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRJgbMndsvDtzg5_BXFM7X_
##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-11-11##
---
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴
▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
☀️ Et pour plus de vidéo du Grand Matin Sud Radio : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRJgbMndsvDtzg5_BXFM7X_
##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-11-11##
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00:00Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:00:06Bonjour à toutes et à tous, nous sommes avec vous en direct sur Sud Radio, mardi 11 novembre peut-être que vous êtes chez vous à écouter la radio Sud Radio
00:00:15et on est heureux de vous accueillir pour cette matinée de débats avec aujourd'hui Ariane Amadi, bonjour, présidente de Kerman Consulting, vous êtes conseillère en communication,
00:00:26Alexandra Spiner, enseignante et déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Île-de-France, bonjour à vous.
00:00:32Bonjour Alélie, bonjour à tous.
00:00:34Brice Socol, politologue, essayiste et co-auteur avec Frédéric Dhabi d'un nouveau livre, L'écharpe et les tempêtes, paru aux éditions de l'Aube qui est consacré à nos mères
00:00:42et c'est de bonne augure parce que je crois qu'il y a des élections bientôt.
00:00:46Quelques mois.
00:00:46On l'évoquait hier en se disant que la campagne n'avait pas vraiment commencé.
00:00:51On est encore dans la parenthèse du budget, ça va arriver après.
00:00:53Mehdi Raich, analyste politique, bonjour à vous.
00:00:57On va revenir sur la libération, la sortie de prison plutôt que la libération de Nicolas Sarkozy après 21 jours d'incarcération.
00:01:05Interdiction d'entrer en contact avec Gérald Darmanin, comment comprenez-vous cette décision ?
00:01:10On va revenir sur les menaces de mort contre Guillaume Casparian qui avait, vous le savez, proposé une loi anti-squat.
00:01:20Il y a beaucoup de squatteurs qui ont été expulsés et c'est vrai que ces menaces de mort sont absolument insupportables.
00:01:25La dette, la lettre de Bruno Le Maire, on a du mal à comprendre, on l'a un tout petit peu évoqué hier.
00:01:30Et puis la découverte d'argent public dépensé comme la sécurité sociale pour les Américains
00:01:38qui, au bout de trois mois, peuvent bénéficier de frais gratuits.
00:01:43Ou encore, on vient de s'apercevoir qu'il y avait 10 milliards d'argent, 10 milliards d'euros qui étaient expédiés à l'étranger,
00:01:51que c'est un manque à gagner énorme pour la France.
00:01:54Bref, moi je voulais commencer avec cette information.
00:01:57Et vous pouvez évidemment réagir et témoigner.
00:02:00Les candidats à l'emploi handicapés sont toujours discriminés, toujours plus discriminés par les employeurs.
00:02:08C'est une étude qui a été faite, ça se fait régulièrement, avec des CV non pas anonymes qui sont envoyés.
00:02:16Exactement le même CV, la même adresse, la même personne.
00:02:19L'une est en fauteuil, l'autre pas.
00:02:22Ou l'une a un appareil auditif, l'autre pas.
00:02:25Et les résultats sont tout à fait sidérants.
00:02:29Avec 2000, donc il y a 2000 offres d'emploi de secrétaires et de comptables qui ont été envoyées.
00:02:35Et systématiquement, les CV faisant état d'un handicap sont moins rappelés que les autres.
00:02:41L'apparition du handicap moteur va diminuer de 80% le taux de rappel et 45% pour les comptables.
00:02:47Alors qu'il y a, c'est la même personne, le même CV, juste le fait de montrer un handicap fait que vous êtes discriminés à l'emploi.
00:02:57Je ne sais pas si ça vous fait réagir Alexandra Spiner.
00:03:00Oui, évidemment ça me fait réagir.
00:03:03On parle souvent rarement de la discrimination à l'emploi pour les personnes handicapées.
00:03:07Vous savez, je crois que la discrimination est présente dans tous les aspects de la vie quotidienne aussi.
00:03:13Je veux dire, faites l'expérience d'être dans un fauteuil roulant, aller au cinéma, aller faire ses courses, un aéroport.
00:03:23Tout ça est très inadapté en réalité aux personnes qui sont en situation de handicap.
00:03:27Je ne parle même pas de l'école.
00:03:30Mais je crois qu'il faut qu'on opère en France une véritable révolution.
00:03:34Je crois qu'il faut qu'on change de logiciel en réalité.
00:03:36Parce qu'il y a un regard qui est porté sur le handicap.
00:03:41Et moi, j'espérais très fortement que les Jeux paralympiques aient pu changer ça.
00:03:47Parce qu'il y a eu un véritable engouement.
00:03:48Moi, par exemple, je ne suis pas du tout passionnée de sport.
00:03:51Mais les Jeux paralympiques m'ont complètement fascinée.
00:03:54Parce qu'ils ont d'extraordinaires au sens littéral du terme.
00:03:58Et oui, je crois qu'il faut vraiment qu'on réinitialise complètement notre logiciel.
00:04:04Il y a les paroles et les actes.
00:04:06Les paroles et les actes.
00:04:07Et peut-être, alors, ce n'est pas très populaire ce que je vais dire.
00:04:11Mais peut-être aussi que la punition financière pour les entreprises qui ne font pas le boulot,
00:04:19elles sont tout à fait légitimes.
00:04:24C'est parce que c'est juste insupportable.
00:04:27Tout à l'heure, dans l'émission Média, on recevra Mayane avec Gilles Gansman.
00:04:30Mayane, c'est une jeune femme qui a 20 ans trisomique.
00:04:33Qui a joué dans un petit truc en plus.
00:04:35Qui a participé à Danse avec les stars.
00:04:37Le parcours qu'il a raconté par sa maman dans son livre est tout à fait symptomatique de ce qui se passe.
00:04:42Et du regard des gens sur les gens porteurs de la trisomie 21.
00:04:47J'ai un auditeur qui me dit, je suis schizophrène.
00:04:49Je cache mon handicap tout de suite pour qu'on n'ait pas peur de moi.
00:04:53Catherine dit, ça vous étonne ?
00:04:54Une employée de Pôle emploi m'a dit que les entreprises préféraient payer une amende
00:04:58plutôt que de prendre une personne en situation de handicap comme moi.
00:05:01Oui, oui, vous avez raison parce qu'il y a une loi qui a été passée.
00:05:03Oui, il y a une loi normalement qui devrait être contrainte.
00:05:05Les entreprises employées des personnes en situation de handicap.
00:05:09Mais ça continue, ça continue encore et toujours.
00:05:12Vous savez, c'est fou parce qu'on est le pays qui parle le plus d'égalité.
00:05:16Et là, on est dans une rupture d'égalité la plus criante qui soit.
00:05:20Oui, absolument.
00:05:21Le taux de chômage des personnes handicapées est deux fois plus élevé que la moyenne nationale.
00:05:28Il y a toujours ces préjugés sur les compétences des personnes handicapées.
00:05:30Moi, je voudrais juste parler d'une petite expérience.
00:05:32J'ai visité un ESAT récemment.
00:05:34Ce sont les centres où travaillent les personnes en situation de handicap ?
00:05:38Absolument.
00:05:39Et il y avait une personne trisomique qui travaillait, c'était sur un montage.
00:05:43Et donc, je lui ai posé la question à l'employeur.
00:05:46Je lui ai dit, mais comment ça se passe, etc.
00:05:48Et il me dit, écoutez, c'est extraordinaire parce que cette personne trisomique,
00:05:53elle est très précise dans son geste.
00:05:55Bien sûr.
00:05:56Elle est beaucoup plus précise qu'une personne valide.
00:05:59Et donc, grâce à cette personne, nous gagnons du temps sur la chaîne de montage.
00:06:05Donc, tout ça, il faut casser les préjugés sur les personnes en situation de handicap.
00:06:09Et il faut absolument que les pouvoirs publics se penchent sur cette question.
00:06:12Oui, mais ça avait été la grande cause de Jacques Chirac.
00:06:15Je me souviens, et je me plains le répéter,
00:06:17quand la grande bibliothèque avait été construite,
00:06:19là, c'était François Mitterrand,
00:06:22quand elle a été inaugurée,
00:06:23ce n'était pas accessible aux personnes en situation de handicap.
00:06:26Alors qu'on était dans l'année...
00:06:27Bien sûr, il suffit de prendre le métro à Paris.
00:06:29Je pense qu'on est plusieurs à prendre le métro dans Paris.
00:06:31Est-ce qu'une personne en situation de handicap...
00:06:32C'est très difficile d'accepter.
00:06:34Les tribunaux.
00:06:35Les tribunaux.
00:06:36Mais là, c'est l'emploi.
00:06:37C'est-à-dire qu'on a une personne qui est en pleine capacité intellectuelle,
00:06:40qui doit faire un travail de comptable,
00:06:42et parce qu'elle est en fauteuil, on lui reçoit cet accès.
00:06:44Pour casser les préjugés.
00:06:45Voilà.
00:06:46Moi, je pense que pour aller dans la suite de ce que vous disiez,
00:06:49on a un vrai sujet sur le handicap,
00:06:51qui est qu'on associe handicap et quelqu'un qui n'est pas performant.
00:06:56Le problème, c'est tout le regard autour de la performance.
00:06:58Parce que si vous dites que pour être performant,
00:07:01et même valide,
00:07:01il y a des codes sur le marché de l'emploi,
00:07:04très précis, sur ce qu'est la performance.
00:07:06Et moi, je pense qu'une des manières d'aborder aussi ce sujet,
00:07:11c'est de dire,
00:07:12un, handicap ne veut pas dire moins performant forcément,
00:07:17c'est ce que vous disiez sur la trisomie.
00:07:20Et deuxièmement,
00:07:22il y a, dans les gens atypiques au sens large,
00:07:25c'est-à-dire, mais atypiques,
00:07:26je veux dire même des gens non handicapés sont atypiques,
00:07:29il y a aussi la question de changer de regard sur ce qu'est la norme.
00:07:31Et ça, je pense que vraiment,
00:07:34alors vous me direz,
00:07:34le marché du travail,
00:07:35il n'y a pas plus normé que le marché du travail.
00:07:37Mais c'est vraiment, je trouve,
00:07:39hyper important qu'on regarde
00:07:41quelle est la norme,
00:07:42et c'est quoi être performant.
00:07:43Oui, non mais vous avez mis dit...
00:07:45J'ai aussi un point,
00:07:46c'est que j'avais déjà parlé,
00:07:48j'avais fait un coup de cœur,
00:07:49enfin un coup de gueule plutôt,
00:07:50sur une personne qui était en situation de handicap assez lourd,
00:07:52qui était une femme,
00:07:53qui est née sans la partie inférieure de ses jambes,
00:07:56et qui, tous les ans,
00:07:57ou tous les trois ans,
00:07:58doit refaire une démarche administrative
00:08:00pour demander de l'aide,
00:08:01pour attester que ses jambes n'ont pas repoussé.
00:08:04C'est complètement lunaire,
00:08:06et donc on est aussi dans cette situation,
00:08:08donc il y a effectivement tout ce qui est accès au travail,
00:08:10il y a aussi le handicap invisible
00:08:11et le handicap visible,
00:08:12qui est sanctionné,
00:08:13et donc il y a aussi toute cette démarche administrative
00:08:15qui est très lourde pour ces personnes-là,
00:08:16qui a un coût qu'on ne prend pas forcément toujours en considération,
00:08:19et donc c'est à la fois un parcours du combattant
00:08:21pour ces personnes-là au niveau administratif,
00:08:23pour avoir accès au travail,
00:08:24donc ça crée une rupture pour ces personnes-là,
00:08:26tu parlais de rupture d'égalité,
00:08:27donc là on est vraiment dans une rupture totale,
00:08:29mais c'est pas que le seul champ,
00:08:30c'est pas que le champ du handicap,
00:08:31on pourrait aussi parler,
00:08:32j'ai vu dernièrement cette semaine,
00:08:34un petit garçon de 9 ans, Charlie,
00:08:36qui a attaqué l'État pour non-assistance à personnes en danger,
00:08:39parce qu'il était à l'aide sociale à l'enfance,
00:08:42donc c'est plusieurs pans de la société,
00:08:43ce sont les personnes les plus fragiles qui le paient aujourd'hui,
00:08:46donc là on est vraiment en rouge à tout ce niveau.
00:08:48Oui, oui, Catherine me dit comment se sentir bien après cela,
00:08:52on est mis de côté, on n'existe plus,
00:08:54effectivement ce sentiment d'effacement
00:08:55des personnes en situation de handicap,
00:08:58il est là, il est très puissant,
00:09:01et là c'est Stéphane qui nous dit,
00:09:03on aura beau dire,
00:09:04sans contrôle et sans sanctions et obligations,
00:09:06rien ne se fera,
00:09:08sauf que les entreprises préfèrent payer des amendes
00:09:12plutôt que ça.
00:09:14Je crois que vraiment c'est une véritable révolution,
00:09:16regardez par exemple dans les écoles,
00:09:18on a plein de cas où l'arrivée d'un enfant en situation de handicap dans une classe,
00:09:25et parfois, il faut bien le dire, même si c'est très choquant,
00:09:28très mal ressenti par les parents,
00:09:31et il y a parfois des réactions très hostiles.
00:09:35On a mené des expériences,
00:09:36et on voit bien qu'un enfant en situation de handicap dans une classe,
00:09:40c'est un apport considérable.
00:09:42On nous parle d'empathie,
00:09:44on nous parle de délire pédagogique,
00:09:47mais être au quotidien pour des enfants avec un enfant différent,
00:09:52c'est d'une richesse insoupçonnable,
00:09:54c'est quelque chose qui peut complètement modifier votre vision du monde
00:09:57quand vous l'expérimentez en tant qu'enfant,
00:10:01et ça peut effectivement changer le regard de la société sur le handicap,
00:10:06parce que c'est ça le sujet.
00:10:07Complètement.
00:10:08Je vous propose qu'on marque une petite pause,
00:10:10et qu'on se retrouve dans un instant,
00:10:12on va parler de la remise en liberté de Nicolas Sarkozy,
00:10:18de la motivation également des juges,
00:10:21avec l'interdiction d'entrer en contact avec Gérald Darmanin,
00:10:23et le contrôle judiciaire qui interroge malgré tout.
00:10:27A tout de suite.
00:10:29Sud Radio, le 10h midi,
00:10:32mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:10:34Et on est ensemble avec vous en ce 11 novembre
00:10:36pour commenter l'actualité,
00:10:38donc la libération de Nicolas Sarkozy,
00:10:41hier remise en liberté,
00:10:43après 21 jours de prison,
00:10:45interdiction d'entrer en contact avec Gérald Darmanin,
00:10:48enfin avec le garde des Sceaux en général.
00:10:51C'est-à-dire que si Gérald Darmanin démissionnait,
00:10:52il pourrait voir Nicolas Sarkozy,
00:10:55mais quand on lit les attendus,
00:10:57enfin la motivation de la décision des juges,
00:11:01on voit que c'est...
00:11:03Moi j'ai trouvé que c'était assez humiliant pour Nicolas Sarkozy,
00:11:06parce que ça sous-entend qu'il a essayé par le passé,
00:11:10à de nombreuses reprises,
00:11:11d'interférer auprès de la justice,
00:11:12ou en tout cas d'avoir des renseignements.
00:11:14Donc là, il n'a le droit d'entrer en contact
00:11:16ni avec le garde des Sceaux,
00:11:18ni avec aucune personnalité de ce cabinet,
00:11:22des procureurs et autres.
00:11:24Donc cette décision...
00:11:26Alors ce soir, Gérald Darmanin sera au 20h de TF1,
00:11:28donc je pense qu'il va réagir très précisément
00:11:31sur cette décision.
00:11:34Peut-être, je ne sais pas qui veut commencer, Alexandra,
00:11:36au hasard, sur la libération de Nicolas Sarkozy.
00:11:40Est-ce que c'est normal ?
00:11:43Non, mais je n'ai rien de particulier à dire,
00:11:44sinon je me réjouis pour les siens,
00:11:47pour son épouse, pour ses enfants.
00:11:50Je pense que c'est une épreuve familiale
00:11:53qui est terrible.
00:11:55Maintenant, moi je ne suis pas...
00:11:59Je suis toujours très...
00:12:01Comment dire ?
00:12:02Je ne suis pas très à l'aise
00:12:04avec tous ces nouveaux experts
00:12:06en affaires judiciaires.
00:12:08Voilà, je me réjouis.
00:12:09Ça a été un président de notre famille politique
00:12:13qui nous rappelle un temps où nous, la droite,
00:12:17voilà, nous étions dans une phase très glorieuse,
00:12:21très énergique et très vitale,
00:12:24comme l'est le président Sarkozy.
00:12:26Je me réjouis tout simplement
00:12:27qu'il ait retrouvé ses enfants et son épouse
00:12:30et que ce cauchemar prenne fin.
00:12:32Maintenant, sur le fait précis que vous évoquiez,
00:12:36je pense que c'est un peu, comment dire,
00:12:38le coup de pied de l'âne, quoi.
00:12:39C'est-à-dire que le garde des Sceaux
00:12:42a rendu visite au président de la République
00:12:45en prison.
00:12:47Je comprends que les magistrats
00:12:49aient peu apprécié cette visite
00:12:51et ils ont voulu le manifester
00:12:53dans ce jugement.
00:12:56Un mot, vous parliez des experts
00:12:57qui étaient experts du Covid
00:12:59et qui, maintenant, sont des experts
00:13:01très pointus de la justice.
00:13:04Moi, j'étais fascinée par la façon
00:13:05dont ça a été commenté hier,
00:13:07presque comme un match de foot.
00:13:09Il arrive, il y avait quatre,
00:13:10un à la santé,
00:13:12l'autre devant le domicile.
00:13:13Il est en train d'arriver.
00:13:15Parce que c'est la force aussi
00:13:16que Nicolas Sarkozy, c'est une star.
00:13:17Et puis cette image assez grotesque,
00:13:20en fait, d'un quart de Nicolas Sarkozy
00:13:22sortant de sa voiture en plein écran
00:13:24où on aperçoit un demi-profil.
00:13:27Enfin, il faut raison garder quand même.
00:13:30Mais c'est vrai que ça veut dire
00:13:31quelque chose.
00:13:32Non, mais ça illustre bien le fait,
00:13:33moi je le dis depuis le début
00:13:34de cette affaire,
00:13:35qu'en fait,
00:13:37incarcérer un président de la République,
00:13:39ce n'est pas incarcérer n'importe qui.
00:13:41C'est-à-dire qu'il y a l'homme
00:13:43et il y a la fonction.
00:13:44Et on voit bien sa peine.
00:13:46Le storytelling avant sa rentrée,
00:13:48cette détention qui a été aussi aménagée,
00:13:52sa sortie de prison,
00:13:53la décision du juge
00:13:54de l'application des peines,
00:13:55du fait qu'il ne puisse pas voir
00:13:57le ministre de la Justice.
00:14:00On voit bien que l'état de droit
00:14:02s'applique pour tous,
00:14:05bien évidemment.
00:14:06Mais moi j'ai toujours ce sujet
00:14:08avec cette fonction présidentielle.
00:14:10C'est-à-dire qu'on est toujours dans une,
00:14:12on peut se le dire,
00:14:13dans une monarchie républicaine.
00:14:14Qu'on aime ou qu'on n'aime pas
00:14:15Nicolas Sarkozy,
00:14:16ce n'est pas le sujet.
00:14:17Le sujet c'est,
00:14:18on incarcère un président de la République,
00:14:19ça ne s'est jamais vu sous la Ve République,
00:14:22ça ne s'est jamais vu en Europe.
00:14:23Vous vous souvenez,
00:14:24Jacques Chirac avait été condamné,
00:14:25il avait eu du sursis,
00:14:26dans les autres pays européens
00:14:27on fait des aménagements de peine.
00:14:29Je pense qu'il faut bien dissocier
00:14:33vraiment l'homme de la fonction
00:14:36et peut-être faut-il réfléchir maintenant
00:14:39à des magistrats peut-être spécifiques,
00:14:43à une juridiction spécifique
00:14:44pour pouvoir juger un président de la République.
00:14:47Enfin, quand c'est un délit de droit commun...
00:14:49Délit de droit commun,
00:14:50mais encore une fois,
00:14:51la symbolique de la fonction est forte chez nous.
00:14:53Chez nous, un président de la République,
00:14:54c'est un peu l'âme de la nation.
00:14:56Oui, mais si...
00:14:57Je ne dis pas que c'est ce qu'il a fait,
00:14:58mais s'il commet un délit,
00:15:00il y a évidemment toujours la présomption d'innocence,
00:15:02mais admettons qu'il ait tué quelqu'un,
00:15:04il irait en prison,
00:15:06bien qu'ayant été président de la République.
00:15:07Donc, vous faites la nuance sur le délit...
00:15:10Il y a la Cour de justice.
00:15:10Il y a la Cour de justice pour les atteintes à l'État.
00:15:15Certes, mais vous avez vu que c'est quand même l'émotion
00:15:17que ça crée dans l'opinion publique.
00:15:18On s'en fout, j'ai envie de vous dire.
00:15:19Mais je ne suis pas d'accord avec vous,
00:15:21parce que les sondages disent...
00:15:2250-50, les sondages disent.
00:15:26Vous voyez, la couverture médiatique
00:15:27qui est faite autour de Nicolas Sarkozy,
00:15:29le storytelling qui est raconté.
00:15:31Je pense qu'on a beau dire,
00:15:33un président de la République
00:15:34n'est pas une personne comme les autres.
00:15:35– Alors, on va prendre un appel.
00:15:37Je vous donne la parole après Ariane.
00:15:39On a Simone en ligne avec nous,
00:15:40qui nous appelle de Castel-Sarrasin.
00:15:43– Oui, bonjour.
00:15:44– Bonjour.
00:15:44– Mon précédent,
00:15:46l'éditeur a dit à peu près ce que je pensais.
00:15:51Premièrement, Nicolas Sarkozy,
00:15:53le président de la République,
00:15:54et on peut dire ce qu'on veut.
00:15:55On ne peut pas traiter un président de la République
00:15:56comme n'importe qui.
00:15:58Il représente le pays,
00:16:00et tout ce qui est fait,
00:16:01pour lui ou contre lui,
00:16:03on se sent tout le fait.
00:16:04Voilà, je suis à l'aise,
00:16:06je n'ai pas voté pour lui.
00:16:07Donc, je suis à l'aise.
00:16:08Mais franchement,
00:16:09on trouve que c'est politique.
00:16:13C'est comme ça que je le vois,
00:16:16alors que je n'ai pas voté pour lui.
00:16:18– Oui, mais vous avez entendu mon argument.
00:16:22Il a été président de la République,
00:16:23mais s'il commet un délit,
00:16:24il doit être puni comme n'importe quel citoyen.
00:16:26– Quel délit il a commis ?
00:16:29Il a tué personne, quand même.
00:16:30Il n'a pas pris l'argent de la France
00:16:32pour aller le donner à un pays qui fait la guerre
00:16:34à un autre pays.
00:16:36– Non, non, mais j'entends ce que…
00:16:37– Je ne suis quand même pas exagéré,
00:16:38non plus quel délit l'a fait.
00:16:40Qui se comporte parfaitement dans la vie ?
00:16:44Qui, quelquefois, n'a pas, comment dire,
00:16:45des bêtises, quoi ?
00:16:49– Vous, vous avez été choqué.
00:16:51– Je représente le pays,
00:16:53et quand on l'attaque,
00:16:54alors que je ne suis absolument pas pour lui,
00:16:57je me sens attaqué.
00:16:57Voilà, parce que c'est abusif.
00:17:00Franchement, je trouve que les juges,
00:17:02c'est abusif.
00:17:04Pour moi, ils ont un pouvoir politique
00:17:05qui exige trop.
00:17:08Voilà, de trop.
00:17:09Voilà, je suis désolée.
00:17:09– Non, non, on entend ce que vous dites, Simone.
00:17:13Merci, en tout cas, d'avoir appelé Sud Radio.
00:17:15Ariane, vous, sur ce point ?
00:17:16– Moi, ce que je trouve intéressant,
00:17:18et c'est un peu là, ce débat le montre,
00:17:21c'est qu'avec la question de Nicolas Sarkozy,
00:17:23arrive immédiatement,
00:17:25on doit tous se positionner sur…
00:17:26pensons que la justice est indépendante.
00:17:28Et donc, le débat sous-jacent, en fait,
00:17:31on peut prendre la question par tous les bouts,
00:17:32est-ce qu'un président devrait être jugé
00:17:36comme n'importe quel autre citoyen,
00:17:39si justiciable, etc.
00:17:41Et je trouve que moi, d'un point de vue politique,
00:17:43ce qui est intéressant,
00:17:44c'est que ce qui, avant,
00:17:46ne faisait pas beaucoup de bruit dans l'opinion publique,
00:17:48c'est-à-dire, il y a 15, 20 ans,
00:17:50la question de l'indépendance des juges,
00:17:52aujourd'hui est un objet de clivage politique.
00:17:53Et pour le faire court,
00:17:55si vous êtes plutôt à gauche de l'échiquier,
00:17:57vous pensez qu'un président devrait être jugé comme tout le monde,
00:18:00et si vous êtes plutôt à droite de l'échiquier,
00:18:02vous estimez qu'il y a une justice politique
00:18:05qui, en fait,
00:18:06et ça c'est très intéressant,
00:18:07c'est-à-dire que dès lors que la justice s'occupe du politique,
00:18:11ça donne aussi le sentiment immédiatement
00:18:14qu'en fait, il y aurait, en fait, finalement,
00:18:16aussi une vendetta.
00:18:17Donc, on ne peut pas parler de Nicolas Sarkozy
00:18:19sans, chacun d'entre nous ici,
00:18:21est contraint, en fait,
00:18:23de se positionner sur, d'une certaine manière,
00:18:25l'appréciation qu'il a politiquement
00:18:27de la bonne ou mauvaise indépendance de la justice.
00:18:30Et ça, c'est intéressant
00:18:31comme débat aussi politique,
00:18:32plus général, pour les Français.
00:18:35Oui.
00:18:36Mehdi, oui.
00:18:37Alors, je reviens sur ce qui a été dit,
00:18:40ce que c'est intéressant,
00:18:42sur le fait,
00:18:43sur le caractère exceptionnel de cette affaire.
00:18:45C'est le caractère exceptionnel
00:18:47de ce qu'est Nicolas Sarkozy.
00:18:49Tu l'as dit tout à l'heure.
00:18:52Mais c'est surtout qu'à travers ce procès-là,
00:18:54ce n'est pas véritablement Nicolas Sarkozy
00:18:56qu'on peut juger.
00:18:57Là, je reviens sur ce point,
00:18:59c'est qu'on fait un peu le procès du sarkozisme
00:19:01ou de ce qu'a été Nicolas Sarkozy
00:19:03puisqu'il a été président.
00:19:05C'est là que ça devient éminemment politique
00:19:06et que ça traverse la société française.
00:19:09D'autant plus qu'en France,
00:19:10on a une passion naturelle
00:19:11pour toutes les grandes affaires judiciaires
00:19:12ou toutes les affaires criminelles.
00:19:14Donc ça intensifie cette focale médiatique
00:19:16sur ce sujet.
00:19:18J'ajoute un dernier point.
00:19:19On a en parallèle deux effets.
00:19:21On a une judiciarisation de la vie politique.
00:19:24On le voit à travers toutes les affaires,
00:19:25que ce soit gauche comme droite,
00:19:26qui ont traversé les différents partis.
00:19:28Et en même temps,
00:19:29on l'a signalé avec le syndicat,
00:19:30la magistrature,
00:19:31où il y a toute cette polémique
00:19:32qui est faite autour de ça,
00:19:33une politisation de la justice.
00:19:35Donc elle n'est plus véritablement...
00:19:37Je pense que,
00:19:37et là je suis d'accord avec vous,
00:19:38c'est que finalement,
00:19:40le marqueur de la justice
00:19:41et les politiques ou pas
00:19:42devient une ligne de fracture
00:19:43dans la société,
00:19:43c'est qu'elle serait quelque part
00:19:45passée dans l'imaginaire collectif,
00:19:46après c'est un argumentaire
00:19:47qu'on peut développer,
00:19:48du justice qui doit être indépendante
00:19:51d'un système de démocratie libérale,
00:19:52à une justice qui devient
00:19:54autonome politiquement.
00:19:56Et c'est ce marqueur-là
00:19:57qui devient important
00:19:58dans la société française
00:19:59ou dans le champ politique français,
00:20:00dans la compréhension
00:20:01que les Français ont
00:20:02dans les décisions de justice
00:20:03ou dans la manière
00:20:04dont elle est appliquée.
00:20:05Et la politisation,
00:20:07en fait,
00:20:08le fait que ce soit
00:20:10un homme politique,
00:20:12en fait ça crée
00:20:12du débat politique
00:20:13qui rejaillit après
00:20:14sur la question de la justice.
00:20:16C'est-à-dire que
00:20:16le débat politique
00:20:17amène après aussi
00:20:19un autre débat
00:20:19sur est-ce que les juges
00:20:20font de la politique.
00:20:21Et ça,
00:20:22c'est ce vase communiquant
00:20:23qui est très intéressant
00:20:25et sur lequel je trouve,
00:20:27encore une fois,
00:20:27vous parliez des experts
00:20:29en justice.
00:20:30Alors nous,
00:20:31on n'est pas des experts
00:20:32en justice,
00:20:33mais en tout cas,
00:20:33on est,
00:20:34encore une fois,
00:20:35vous voyez,
00:20:35tout ce qu'on se dit là,
00:20:36la dame qui est intervenue,
00:20:37on fait de la politique,
00:20:38en fait,
00:20:39sur des questions de justice.
00:20:40Oui.
00:20:41Brice ?
00:20:41Oui, cette affaire,
00:20:42elle arrive dans un,
00:20:43si je puis dire,
00:20:43dans un continuum
00:20:44juridico-politique
00:20:46puisqu'on a eu
00:20:47au printemps dernier
00:20:48le sujet
00:20:48de l'exécution provisoire
00:20:49concernant Marine Le Pen,
00:20:51c'est-à-dire
00:20:51l'empêchement éventuel
00:20:53d'une candidate
00:20:54à l'élection présidentielle.
00:20:56On a eu l'affaire
00:20:56Nicolas Sarkozy.
00:20:58On est sur une dissonance
00:21:00entre la politique nationale
00:21:01et la politique locale.
00:21:01C'est-à-dire qu'il n'y a plus
00:21:02de confiance
00:21:03en la politique nationale
00:21:04et c'est vrai
00:21:05que ces affaires-là
00:21:05renforcent la défiance
00:21:07d'une majorité de Français
00:21:08à l'égard
00:21:09de la politique nationale.
00:21:10Il y a aussi
00:21:11ce contexte-là
00:21:12à prendre en compte
00:21:14dans l'affaire
00:21:15et de la justice,
00:21:15Nicolas Sarkozy.
00:21:17C'est tripe,
00:21:17c'est que le juge
00:21:18se méfie du politique
00:21:19à raison,
00:21:20tout à fait.
00:21:21Le politique se méfie du juge
00:21:22à raison,
00:21:23mais le Français
00:21:23commence à se méfier
00:21:25à la fois du politique
00:21:25parce qu'il y a une baisse
00:21:26de qualité du personnel politique
00:21:27qu'on est dans cette séquence budgétaire
00:21:29où finalement
00:21:29les partis politiques
00:21:30n'ont plus vraiment
00:21:31de substance
00:21:33pour les Français.
00:21:35Et en même temps,
00:21:35ils se méfient de la justice
00:21:37parce qu'on se dit
00:21:37oui, mais regardez,
00:21:38il y a tous les éléments
00:21:39d'insécurité,
00:21:39il y a toutes les affaires
00:21:40de faits divers,
00:21:41on retombe sur la passionnariat
00:21:42française sur les affaires
00:21:43de grande criminalité.
00:21:44Et ce double effet,
00:21:45il est dangereux.
00:21:46C'est que vous perdez confiance
00:21:47entre le politique
00:21:49et la justice
00:21:50et ce sont les deux pouvoirs
00:21:51qui sont censés faire
00:21:52un système de démocratie libérale.
00:21:53On se retrouve
00:21:55dans un tout petit instant
00:21:56sur Sud Radio.
00:21:56On va parler
00:21:57de notre budget
00:21:58et des mensonges
00:22:01de Macron et de Le Maire
00:22:03qui ont faussé
00:22:03la sincérité des élections.
00:22:05Ça, c'est Marine Le Pen
00:22:06qui le dit.
00:22:06Mais en tout cas,
00:22:08Bruno Le Maire,
00:22:09en gros,
00:22:10dit que ce n'est pas de sa faute.
00:22:11On l'a un petit peu évoqué hier,
00:22:12mais je voudrais
00:22:13qu'on y revienne
00:22:14et qu'on découvre aussi,
00:22:16qu'on s'interroge
00:22:17sur la découverte
00:22:18de millions d'euros
00:22:20qui partent
00:22:23dans des soins,
00:22:25il y a beaucoup de choses
00:22:28qu'on découvre
00:22:29et on s'interroge
00:22:31sur la façon
00:22:31d'intégrer notre pays.
00:22:33C'est peu de le dire.
00:22:33A tout de suite.
00:22:34Sud Radio.
00:22:35Sud Radio.
00:22:36Parlons.
00:22:36Sud Radio.
00:22:40Sud Radio.
00:22:41Le 10h midi.
00:22:42Mettez-vous d'accord.
00:22:43Valérie Expert.
00:22:44Alors,
00:22:46on revient sur notre budget.
00:22:48Alors, effectivement,
00:22:49on découvre comme ça
00:22:50au fil des jours
00:22:53des dépenses de l'État
00:22:55qui interrogent
00:22:56ces Américains
00:22:57qui sont soignés
00:22:57gratuitement
00:22:58à partir du moment
00:22:59où ils vivent en France,
00:23:00qu'ils ont passé
00:23:00trois mois sur le territoire,
00:23:02ils bénéficient
00:23:02d'une carte vitale.
00:23:05On s'interroge
00:23:06quand même
00:23:07sur ces dépenses
00:23:08qui représentent
00:23:09quand même
00:23:09pas mal d'argent.
00:23:10On est en train
00:23:11de vouloir taxer
00:23:11les Français
00:23:12alors qu'il y a peut-être
00:23:13des économies à faire.
00:23:14On ne cessera
00:23:15de le répéter.
00:23:16Mais revenons
00:23:16sur Bruno Le Maire.
00:23:17Écoutez ce qu'il disait.
00:23:18Il était interviewé
00:23:19par Caroline Roux.
00:23:21J'aimerais avoir
00:23:21une réponse
00:23:22à vous apporter
00:23:23et apporter aux Français.
00:23:24Vous ne l'avez pas ?
00:23:24Je ne l'ai pas.
00:23:25Je reconnais
00:23:26avec beaucoup d'humilité
00:23:27que nous nous sommes
00:23:28plantés sur les recettes
00:23:29et plantés big time.
00:23:31Mais on ne ment pas
00:23:31aux Français.
00:23:32Je n'ai jamais
00:23:33menti aux Français.
00:23:35Je suis toujours
00:23:36celui qui leur a dit
00:23:37la vérité
00:23:37sur la nécessité
00:23:38de rétablir les comptes.
00:23:39C'est Chevenement
00:23:41qui disait
00:23:42un ministre
00:23:43ça ferme sa gueule
00:23:44ou ça démissionne.
00:23:45C'est la question
00:23:46qu'on peut lui poser.
00:23:47On avait vu
00:23:48à l'époque
00:23:49le maire de Lyon
00:23:49Gérard Collomb
00:23:52qui avait démissionné
00:23:53parce qu'il estimait
00:23:54qu'il n'y arrivait pas.
00:23:55Là c'est un petit peu
00:23:56facile quand même.
00:23:58C'est un petit peu facile
00:23:58d'autant plus
00:23:59que M. Le Maire
00:24:01a été
00:24:01si je ne me trompe pas
00:24:02ministre de l'économie
00:24:04de 2017
00:24:05à 2024.
00:24:07Donc il a été
00:24:077 ans
00:24:08en charge
00:24:09des finances publiques
00:24:10de notre pays.
00:24:11Il ne peut pas
00:24:11se dédouaner
00:24:12ni sur Emmanuel Macron
00:24:14ni sur Gabriel Attal
00:24:15ni sur Mme Borne.
00:24:17Je pense que c'est
00:24:17une responsabilité
00:24:18collective.
00:24:19Oui, bien sûr.
00:24:20Et puis moi j'adore
00:24:21cette alibi tardif
00:24:22en réalité.
00:24:24Je veux dire
00:24:24pourquoi ne pas
00:24:25démissionner ?
00:24:26Le courage politique
00:24:27c'est ça.
00:24:28S'il était en désaccord
00:24:29avec la politique
00:24:29du président
00:24:31de la République
00:24:32il lui suffisait
00:24:33de démissionner.
00:24:34Ça se fait,
00:24:34c'est possible.
00:24:35Je rappelle quand même
00:24:36que Bruno Le Maire
00:24:37c'est quand même
00:24:371000 milliards
00:24:39de dettes
00:24:39en plus.
00:24:41Il faut bien
00:24:41que vos auditeurs
00:24:42comprennent
00:24:43que c'est de cela
00:24:43dont on parle.
00:24:44Et M. Le Maire
00:24:45professeur d'économie
00:24:46je crois
00:24:47à Lausanne
00:24:48pauvre Suisse
00:24:50qui n'était pas
00:24:51à part de la catastrophe.
00:24:52Il aurait pu prendre
00:24:53à partie l'opinion publique
00:24:53en disant
00:24:54je veux un projet
00:24:55de loi
00:24:55de finances rectificatives.
00:24:56Il avait cette possibilité
00:24:57Il aurait pu aussi
00:24:59prendre des ordonnances
00:25:00c'est ce qu'a fait
00:25:01François Bayrou
00:25:01l'année dernière
00:25:02au printemps dernier
00:25:02il a pris des ordonnances
00:25:04pour arrêter
00:25:05certaines dépenses
00:25:06qu'a fait M. Le Maire ?
00:25:08Accuser les français
00:25:09les français drogués
00:25:10à la dette.
00:25:11Absolument.
00:25:11Lunaire.
00:25:13Vous êtes conseiller
00:25:14en communication
00:25:15moi ce que je trouve
00:25:16je ne sais pas
00:25:17si vous le souvenez
00:25:18en fait il est
00:25:19dans une crise
00:25:20dans une suspicion
00:25:22d'insincérité
00:25:23qui le poursuit
00:25:24on parlait du parler vrai
00:25:26sur lequel j'ai pas mal travaillé
00:25:27et ben là
00:25:27quoi qu'il dise
00:25:28ça ne parle pas vrai.
00:25:29Et donc du coup
00:25:30pour Bruno Le Maire
00:25:31il y a un vrai enjeu
00:25:31de restauration d'image
00:25:32parce que je vous rappelle
00:25:33quand même
00:25:34qu'il était pressenti
00:25:35au ministère des armées
00:25:36enfin de la défense
00:25:37et qu'il y a eu
00:25:38un ramedame
00:25:39dans l'opinion publique
00:25:40en disant
00:25:40c'est M. Défici
00:25:42donc lui
00:25:42il a un objectif de com'
00:25:44c'est de sortir du rôle
00:25:45de M. Défici public
00:25:47et donc du coup
00:25:48tout ce qu'il essaye
00:25:49de faire en tout cas
00:25:50c'est deux choses
00:25:51c'est un de dire
00:25:52mais c'est pas audible
00:25:53c'est un de dire
00:25:54je ne suis pas M. Défici
00:25:56mais celui
00:25:56qui a dit
00:25:57alerte
00:25:59et deuxièmement
00:25:59il y a aussi un sujet
00:26:01pour lui
00:26:01et pour beaucoup
00:26:02de personnalités
00:26:03du bloc central
00:26:03vu l'impopularité
00:26:05d'Emmanuel Macron
00:26:06ils sont tous
00:26:07les uns après les autres
00:26:08en ce train
00:26:08d'essayer de s'affranchir
00:26:09parce que
00:26:10c'est quand même
00:26:11pas la même chose
00:26:13parce qu'ils sont en train
00:26:14parce qu'il y a
00:26:15des ambitions présidentielles
00:26:16quand Édouard Philippe
00:26:17propose une présidentielle
00:26:18anticipée
00:26:19quand Gabriel Attal
00:26:20dit je ne comprends pas
00:26:21les décisions
00:26:21du président de la République
00:26:23on est bien
00:26:24dans un enjeu
00:26:25très fort
00:26:25de dire
00:26:26lui c'est lui
00:26:27moi c'est moi
00:26:28et donc Bruno Le Maire
00:26:29il s'inscrit un peu là
00:26:30il s'inscrit dans ce
00:26:31non non
00:26:31quand je fais la main
00:26:32c'était pas pour
00:26:36que vous arrêtiez
00:26:36j'ai mis la main
00:26:39comme ça
00:26:39mais c'était pour dire
00:26:40oui je repousse
00:26:41le président de la République
00:26:42c'est vraiment
00:26:43si vous voulez
00:26:44c'est pas la même chose
00:26:45d'être proche
00:26:45d'Emmanuel Macron
00:26:46en 2017
00:26:47en termes de popularité
00:26:48bien sûr
00:26:48que d'être proche
00:26:49d'Emmanuel Macron
00:26:50mais ça fait un peu
00:26:51les rats quittent le navire
00:26:52quand même
00:26:52c'est assez drôle
00:26:53pour parler trivialement
00:26:54la politique c'est ça
00:26:55c'est s'affranchir
00:26:57se trahir
00:26:58pas trahir
00:26:59resté dans les rangs
00:27:00resté dans les rangs
00:27:00surtout en Macronie
00:27:01non mais ce qui est drôle
00:27:02c'est que la Macronie
00:27:03est fondée sur la traîtrise
00:27:06parce que c'est quand même
00:27:06il a vidé des substances
00:27:08à gauche
00:27:09non non
00:27:09il y a des partis politiques
00:27:11enfin non non
00:27:12on peut pas dire ça
00:27:13il y a toujours eu
00:27:14de voir ceux
00:27:15qui ont trahi
00:27:16leur famille politique
00:27:17pour rejoindre Macron
00:27:18qui maintenant
00:27:19essaient de trouver
00:27:20une façon d'échapper
00:27:23au naufrage général
00:27:24c'est assez éjouissif
00:27:25de les voir se débattre
00:27:27j'avoue
00:27:27moi j'aime bien ce sujet
00:27:28parce que
00:27:30ça peut être
00:27:30il y a une auditrice
00:27:31qui me dit
00:27:31il donnait des pattes
00:27:32à ses 4 enfants
00:27:33pour manque de pouvoir d'achat
00:27:34vous vous souvenez de ça aussi
00:27:35Bruno Le Maire
00:27:37qui avait dit
00:27:37le coup de la lettre
00:27:40le coup de la lettre
00:27:41ça peut être un scandale d'état
00:27:43oui complètement
00:27:44je pense que c'est un scandale d'état
00:27:46ça va être le lettergate
00:27:47effectivement
00:27:48il y a ce spectre
00:27:49de l'élection présidentielle
00:27:50mais c'est parce qu'on est
00:27:51dans un système
00:27:51hyper présidentiel
00:27:52j'arrête pas de le dire ici
00:27:53mais tout tourne toujours
00:27:54autour de l'élection présidentielle
00:27:56donc dans les écuries politiques
00:27:57tout le monde
00:27:58va être le prochain
00:27:58le prochain président
00:28:00donc forcément
00:28:01on est obligé
00:28:02de se dissocier
00:28:02du bilan
00:28:03auquel on a pu appartenir
00:28:04pour exister politiquement
00:28:05ce qui est d'ailleurs un paradoxe
00:28:07donc Bruno Le Maire
00:28:07il est en train de faire ça
00:28:08mais ça marche pas
00:28:09désolé
00:28:10mais quand on a
00:28:11d'ailleurs Brice le dit bien
00:28:13quand on a été pendant 7 ans
00:28:14ministre de l'économie
00:28:16il était là avant le Covid
00:28:17donc il a participé pleinement
00:28:19à tout ça
00:28:19il a participé aussi pleinement
00:28:20à tout ça après
00:28:21donc ça n'a pas de sens
00:28:22ce qu'il fait
00:28:22en termes de communication
00:28:23c'est un désastre
00:28:24parce que
00:28:25si vous n'avez rien à dire
00:28:26ne faites pas d'interview
00:28:27c'est la base de la communication
00:28:29si t'as rien à dire
00:28:29ne participe pas
00:28:31là il y allait
00:28:31pour dire quelque chose
00:28:32il y allait
00:28:34pour dire quelque chose
00:28:35je n'ai pas de réponse
00:28:35à vous apporter
00:28:36en ce cas là
00:28:37ne fais pas ton interview
00:28:38c'est de la rhétorique
00:28:39je n'ai pas de réponse
00:28:39à vous apporter
00:28:40mais ce n'est pas de ma faute
00:28:41c'est l'autre qui ne m'a pas répondu
00:28:42c'est ce qu'on va retenir
00:28:42il est à la tête
00:28:44d'un bilan qui est catastrophique
00:28:45et puis au final
00:28:46il dit oui
00:28:46mais sinon
00:28:47ce n'est pas trop de ma faute
00:28:48ce qu'on retient
00:28:49c'est que ce n'est pas de ma faute
00:28:49je n'ai pas de réponse
00:28:51mais
00:28:51je n'ai pas de ma faute
00:28:53on est dans un temps très particulier
00:28:57parce qu'on voit bien
00:28:58chacun essaie de s'affranchir
00:29:01en tout cas dans le bloc central
00:29:02d'Emmanuel Macron
00:29:03comme vous le disiez justement
00:29:04et en même temps
00:29:06vous vous rendez compte
00:29:08que le parlement
00:29:09est en train d'étudier
00:29:09le budget
00:29:10le projet de loi de finances
00:29:11et le projet de la finance
00:29:12de sécurité sociale
00:29:13et on s'affranchit là
00:29:15non plus d'Emmanuel Macron
00:29:16mais de sa politique
00:29:17c'est à dire qu'on revient
00:29:18sur la réforme des retraites
00:29:20qui était la réforme
00:29:21structurante et structurelle
00:29:22du gouvernement
00:29:24d'Emmanuel Macron
00:29:25on s'affranchit
00:29:26de la politique de l'offre
00:29:28de nouveau
00:29:29on augmente les impôts
00:29:31et on accroît
00:29:33la dépense
00:29:33regardez
00:29:34les conclusions
00:29:36du projet de loi de finances
00:29:36de la sécurité sociale
00:29:38la partie recette
00:29:39qui a été adoptée
00:29:41l'objectif du gouvernement
00:29:42c'était de ne pas dépasser
00:29:44les 17 milliards de déficit
00:29:46après
00:29:47l'étude des parlementaires
00:29:50on est à plus de 20 milliards
00:29:51de déficit
00:29:52donc
00:29:53c'est ce double affranchissement
00:29:54qui est très spectaculaire
00:29:56à la fois
00:29:56on s'affranchit
00:29:57d'Emmanuel Macron
00:29:58et on s'affranchit
00:29:59de sa politique
00:30:00on s'affranchit aussi
00:30:01de la réalité
00:30:01désolé
00:30:02après depuis
00:30:03à un moment donné
00:30:06si vous ne voulez pas
00:30:07vous affranchir
00:30:08et rester fidèle
00:30:08il faut une vision
00:30:09en général
00:30:10quand il y a une vision
00:30:11vous restez fidèle à
00:30:12après vous pouvez être
00:30:12en désaccord avec la vision
00:30:13etc
00:30:14et en fait
00:30:14ce qui est intéressant
00:30:15c'est que depuis
00:30:16la dissolution
00:30:17il y a une incapacité
00:30:19à penser le récit
00:30:20chez tous les partis politiques
00:30:22qui fait que la stratégie
00:30:24est devenue
00:30:25faire de la politique
00:30:26ce que j'appelle
00:30:26la stratégie
00:30:27ce n'est pas la stratégie
00:30:28sur le mode
00:30:29on réfléchit à des idées
00:30:30et on voit un cap
00:30:31c'est la stratégie
00:30:32au sens de
00:30:33gérer des rapports de force
00:30:34aller chercher des voies
00:30:36pour effectivement
00:30:37avoir une chance
00:30:39un peu supérieure
00:30:40de faire passer
00:30:41quelque chose
00:30:41et donc
00:30:42quand la stratégie
00:30:44si vous voulez
00:30:45remplace
00:30:46une proposition de rêve
00:30:47c'est ça
00:30:48qui transparaît
00:30:50je pense qu'il y a
00:30:53quand même
00:30:53deux récits
00:30:53il y a deux récits
00:30:54il y a deux imaginaires
00:30:55qui sont
00:30:56qui sont en ce moment
00:30:57voilà
00:30:58sur la table
00:31:00c'est l'imaginaire
00:31:01de la France
00:31:02nationale
00:31:03et celle du pouvoir d'achat
00:31:04représentée par l'Assemblément national
00:31:06et on le voit dans les sondages
00:31:0735-40%
00:31:08vous avez le récit
00:31:09de la nouvelle société
00:31:10d'Elefi
00:31:11et de Jean-Luc Mélenchon
00:31:12et en effet
00:31:13dans le bloc central
00:31:14qui a gouverné
00:31:15pendant 10 ans
00:31:16aujourd'hui
00:31:16vous n'avez pas de récit
00:31:17et nous sommes à 18 mois
00:31:18de l'élection présidentielle
00:31:19et ce bloc là
00:31:20n'a pas de récit
00:31:20ce bloc là se divise
00:31:22et n'a pas de récit
00:31:23à raconter aux français
00:31:24mais peut-être un mot
00:31:26aussi sur les dépenses
00:31:27on nous parle de taxes
00:31:29de taxes
00:31:30de taxes
00:31:30et il y a des économies
00:31:32à faire
00:31:32effectivement
00:31:33on découvre donc
00:31:34que les américains
00:31:35ont droit
00:31:35les américains installés
00:31:36de façon durable en France
00:31:37ont droit à la sécurité sociale
00:31:39sans y avoir travaillé
00:31:40et sans cotiser
00:31:41sans payer d'impôts
00:31:42en France
00:31:42je ne sais pas
00:31:43d'où est sortie
00:31:44cette possibilité
00:31:47en tout cas
00:31:47il y a un député
00:31:48qui veut
00:31:49y mettre fin
00:31:50c'est vrai
00:31:51qu'on a un petit peu
00:31:52de mal à comprendre
00:31:52comment c'est possible
00:31:54à chaque jour
00:31:54une nouvelle dinguerie
00:31:55c'est vraiment ça
00:31:56et pendant ce temps
00:31:57on nous explique
00:31:58qu'il faut supprimer
00:31:59la prime de Noël
00:32:00aux familles sans enfants
00:32:01ce qui moi
00:32:01personnellement
00:32:02m'a beaucoup choqué
00:32:03voilà
00:32:03il y a
00:32:04donc c'est François
00:32:05Gernigon
00:32:06le député du Maine-et-Loire
00:32:08député Horizon
00:32:09qui dit
00:32:11en fait
00:32:11cette faille
00:32:12en proposant
00:32:13à des retraités étrangers
00:32:14des formules d'installation
00:32:15en France
00:32:16profitant à cet accès gratuit
00:32:17à notre système
00:32:18de santé
00:32:19entièrement financé
00:32:20par les cotisants français
00:32:21c'est quand même
00:32:22scandaleux
00:32:23il y a des agences d'expatriation
00:32:24qui effectivement
00:32:25on sait que la santé
00:32:26coûte très cher
00:32:26aux Etats-Unis
00:32:27et donc
00:32:28ça devient un business
00:32:30donc c'est un business
00:32:31mais comment c'est possible
00:32:32quelle est la logique
00:32:33de laisser des Américains
00:32:34qui n'ont jamais cotisé
00:32:35qui n'ont pas travaillé
00:32:36de bénéficier
00:32:38de la sécurité sociale
00:32:39il n'y a pas de logique
00:32:40derrière
00:32:40je ne comprends pas
00:32:43la logique politique
00:32:44je ne sais même pas
00:32:45pourquoi ça existerait
00:32:46dans la législation française
00:32:47aujourd'hui en 2025
00:32:48c'est complètement déconnecté
00:32:49du réel
00:32:50et de la réalité économique
00:32:50du pays
00:32:51donc ça n'a pas de sens
00:32:52un truc comme ça
00:32:53ça n'a pas de sens
00:32:53et pareil
00:32:5410 milliards d'euros
00:32:55c'est ce que représentent
00:32:56les transferts d'argent
00:32:58des immigrés
00:32:58vers l'étranger
00:32:59c'est un manque
00:33:01à gagner
00:33:02pour l'économie française
00:33:03alors je ne sais pas
00:33:04ce qu'on peut faire
00:33:05ni comment agir
00:33:07mais c'est beaucoup
00:33:0810 milliards d'euros
00:33:08d'argent gagné en France
00:33:10envoyé à l'étranger
00:33:11donc oui
00:33:12là il y a de l'argent
00:33:13bah oui
00:33:14mais qu'est-ce qu'on attend
00:33:15de toute façon
00:33:15il y a une tendance
00:33:16de fond dans la société
00:33:18parlez bien d'en
00:33:19il y a une tendance
00:33:20de fond dans la société
00:33:21qui est le
00:33:21les gens en ont marre
00:33:23du deux poids deux mesures
00:33:23et ça en fait
00:33:24vous pouvez prendre
00:33:25à peu près tous les sujets
00:33:27aujourd'hui
00:33:28les gens ont
00:33:29principalement l'impression
00:33:30qu'ils seront
00:33:31qu'ils sont
00:33:32moins bien traités
00:33:33que le voisin
00:33:34ou moins bien traités
00:33:35que les autres
00:33:36et ça si vous voulez
00:33:37ce sentiment
00:33:38de mépris
00:33:39et aussi
00:33:41d'inégalité
00:33:42en fait
00:33:43face notamment
00:33:44vous parliez de la santé
00:33:44la santé c'est un sujet
00:33:46brûlant aujourd'hui
00:33:46bien sûr
00:33:47c'est le déficit
00:33:48de la sécurité sociale
00:33:49il y a le déficit
00:33:50de la sécurité sociale
00:33:50il y a les déserts médicaux
00:33:52je vous rappelle
00:33:53qu'on a eu quand même
00:33:53le Covid
00:33:54on est en train de parler
00:33:54finalement du déficit
00:33:56mais il y a eu aussi
00:33:56la question de l'hôpital public
00:33:58donc en fait
00:33:59c'est
00:33:59pour rebondir
00:34:01sur ce que vous disiez
00:34:02ce qui paraît
00:34:03inacceptable
00:34:03pour les gens
00:34:04c'est toujours
00:34:05d'avoir l'impression
00:34:05qu'ils apprennent
00:34:06à un moment donné
00:34:07à nouveau
00:34:08qu'en fait
00:34:09ils sont moins bien traités
00:34:10que ce qu'ils pensaient
00:34:11et que quelqu'un d'autre
00:34:12mais c'est un paradoxe français
00:34:14c'est qu'on se dit
00:34:15que l'état
00:34:16est vraiment très présent
00:34:17partout
00:34:18il taxe beaucoup
00:34:19c'est un état nounou
00:34:20c'est une expression
00:34:20qui est très souvent utilisée
00:34:22pas que dans les milieux libéraux
00:34:23et en même temps
00:34:24il ne protège plus assez
00:34:25il protège mal
00:34:26c'est un paradoxe
00:34:27qui est constant
00:34:28on le voit dans le milieu
00:34:29de la santé
00:34:29en même temps
00:34:30vous avez une fracture territoriale
00:34:31parce que
00:34:32la santé est très mal répartie
00:34:33aujourd'hui
00:34:34on a tous les déserts médicaux
00:34:35vous avez ce sentiment-là
00:34:36on abordait tout à l'heure
00:34:37le sujet de la justice
00:34:38on peut avoir
00:34:39des multiricidilistes
00:34:40et puis les françaisistes
00:34:41mais je ne comprends pas
00:34:42comment une petite jambe
00:34:43peut être sanctionnée
00:34:44très sévèrement
00:34:44mais les puissants
00:34:45quelque part
00:34:46ils y échappent
00:34:46vous avez sans arrêt
00:34:47ces paradoxes
00:34:48dans le milieu
00:34:49en France
00:34:51et c'est un sentiment
00:34:52que les français
00:34:53ne comprennent pas
00:34:54c'est une situation
00:34:54que les français
00:34:55ne comprennent pas
00:34:56et même des fois
00:34:57c'est difficile à comprendre
00:34:58pour les personnes
00:34:58qui sont dedans
00:34:59comment vous pouvez l'expliquer
00:35:00quand on prend le cas
00:35:02de ces américains
00:35:02qui se font soigner en France
00:35:04ça n'a pas de sens
00:35:04comment vous pouvez
00:35:05le justifier
00:35:06surtout qu'il n'y a pas
00:35:07de réciprocité
00:35:08c'est ce que pose
00:35:09la question à nos diteurs
00:35:10on est dans une question
00:35:10qui peut être plus profonde
00:35:11c'est même la manière
00:35:12dont l'état fonctionne
00:35:14l'efficience de la dépense publique
00:35:15son périmètre d'action
00:35:16et là aujourd'hui
00:35:17il n'y a aucune réponse politique
00:35:18on parlait de récit tout à l'heure
00:35:19mais que ce soit à gauche
00:35:20que ce soit à droite
00:35:21ou que ce soit au centre
00:35:22je pense que personne
00:35:23ne répond à cette question-là
00:35:24aujourd'hui
00:35:24ou avec les bons mots
00:35:25et la manière
00:35:27de sensibiliser les gens
00:35:28ou d'attirer les gens
00:35:29sur ce sujet
00:35:29aujourd'hui ce n'est pas le cas
00:35:30on parlait de récit
00:35:31mais là on n'y est plus du tout
00:35:32non plus du tout
00:35:33et puis les petits gens
00:35:34on a un récit sous-jacent
00:35:37c'est que les petits gens
00:35:37c'est aussi les honnêtes gens
00:35:39donc on est dans un récit
00:35:40si vous voulez populaire
00:35:42qui en tout cas
00:35:43je ne dis pas que l'équation
00:35:45se vérifie à chaque fois
00:35:47mais il y a cette idée
00:35:48si vous voulez
00:35:48que ces petits gens-là
00:35:50c'est la petite retraite
00:35:52c'est le bon père de famille
00:35:53qui fait ce qu'il peut
00:35:54c'est tout un imaginaire
00:35:55autour de l'honnêteté
00:35:57qui s'opposerait
00:35:58à une malhonnêteté
00:35:59assez récente
00:36:01du politique
00:36:01et ça
00:36:02il faut absolument
00:36:03travailler là-dessus
00:36:04parce que sinon
00:36:05on va perdre des gens
00:36:07quoi qu'on dise
00:36:08ça ne passera pas
00:36:09le mur du son en fait
00:36:10je pense qu'on en a déjà
00:36:11perdu pas mal
00:36:12on en a perdu
00:36:13mais je veux dire
00:36:14moi je crois
00:36:16qu'un vrai travail
00:36:18sérieux
00:36:19politique
00:36:20de communiquer en politique
00:36:21peut permettre aussi
00:36:22de trouver
00:36:23de nouveaux imaginaires
00:36:25de nouvelles manières
00:36:25de parler aux gens
00:36:26la question de l'honnêteté
00:36:27en politique
00:36:27elle est centrale
00:36:28et je suis intimement convaincu
00:36:30que les gens ne croient plus
00:36:31du tout
00:36:31dans le politique
00:36:32non
00:36:33mais je vois
00:36:34il n'y a plus
00:36:35une question d'honnêteté
00:36:36on a beaucoup de réactions
00:36:37Camille nous dit
00:36:38ils enlèvent la prime de Noël
00:36:40pour économiser
00:36:41c'est ça
00:36:41pour moi c'était insupportable
00:36:44c'est vraiment
00:36:44qu'on ait eu ce débat
00:36:46en France
00:36:47avec le débat parallèle
00:36:49sur les dépenses publiques
00:36:50qui ont explosé
00:36:51il faut bien comprendre
00:36:52que
00:36:52quand on parle de la prime de Noël
00:36:54on parle de gens
00:36:55qui sont vraiment
00:36:56dans des budgets
00:36:58extraordinairement contraints
00:37:00on n'est pas
00:37:01on n'explique pas
00:37:02qu'on va donner
00:37:02une prime de Noël
00:37:03aux gens
00:37:04pour qui tout va bien
00:37:05c'est-à-dire des gens
00:37:06qui ont du mal à se loger
00:37:07qui sont en précarité
00:37:08qui sont en grande précarité
00:37:10pour moi
00:37:10ça c'est la limite
00:37:12absolue
00:37:13et qui est insupportable
00:37:14ce qu'on ne comprend pas
00:37:15c'était la fin de la phrase
00:37:16de cette auditrice
00:37:17c'est de dire
00:37:18on supprime la prime de Noël
00:37:20et on entend Gabriel Attel
00:37:21qui veut donner 1000 euros
00:37:22par enfant à naître
00:37:24ça veut dire qu'il y a de l'argent
00:37:26si on est capable de faire ça
00:37:27avec un fonds souverain
00:37:29on se retrouve dans un instant
00:37:30avec vos coups de coeur
00:37:31vos coups de gueule
00:37:32on va parler des mers
00:37:33on va parler de l'état de nos routes
00:37:34bref on a beaucoup de sujets
00:37:35encore à venir avec nous
00:37:37et vous êtes très nombreux
00:37:38à réagir sur le Facebook
00:37:40de Sud Radio
00:37:41à tout de suite
00:37:41Sud Radio
00:37:44le 10h midi
00:37:45mettez-vous d'accord
00:37:47Valérie Expert
00:37:48on va passer à vos coups de coeur
00:37:50et vos coups de gueule
00:37:50et vous me permettrez aussi
00:37:51de vous interroger
00:37:53sur cette initiative
00:37:54du chancelier allemand
00:37:56Steinmeier
00:37:57qui a entrepris
00:37:58une mission de bon service
00:38:00auprès du président algérien
00:38:01pour faire libérer
00:38:02Boilem Samsal
00:38:03visiblement
00:38:05c'est une piste intéressante
00:38:06au nom
00:38:07si si
00:38:07apparemment
00:38:08ceux qui soutiennent
00:38:09la libération
00:38:10de Boilem Samsal
00:38:11disent que c'est
00:38:12que c'est quelque chose
00:38:14qui peut
00:38:15organiser sa libération
00:38:19pour accélérer
00:38:20ce sujet
00:38:21on rappelle qu'il a 81 ans
00:38:23que ça va faire
00:38:24bientôt un an
00:38:24qu'il est emprisonné
00:38:25que la France
00:38:26n'a rien obtenu
00:38:27et qu'il est très malade
00:38:29dans des conditions
00:38:30de rétention
00:38:30qui sont très difficiles
00:38:31mal soigné en plus
00:38:33mais quel camouflet
00:38:34pour la France
00:38:34pardon de dire ça comme ça
00:38:36mais c'est pour ça
00:38:36qu'il faut absolument
00:38:36passer par des puissances
00:38:37étrangères
00:38:38notamment l'Allemagne
00:38:39peut-être même
00:38:39les Etats-Unis
00:38:40qui elles peuvent faire
00:38:41pression sur le gouvernement
00:38:42algérien
00:38:42parce que la situation
00:38:43diplomatique entre la France
00:38:44et l'Algérie
00:38:45elle ne va pas se résoudre
00:38:46c'est impossible
00:38:47du côté algérien
00:38:48ils sont plutôt
00:38:48en pleine jouissance
00:38:50de ce qui se passe
00:38:50je vous l'assure
00:38:51on connaît un peu
00:38:52la situation sur place
00:38:52et non
00:38:54pour moi
00:38:55l'initiative du chancelier
00:38:56c'est ce qu'il faut faire
00:38:58mais ça montre aussi
00:38:59l'incapacité de la France
00:39:00à raisonner sur ce sujet
00:39:01on a mal pensé les choses
00:39:03on ne sait pas
00:39:04je pense que la France
00:39:08n'a pas les armes
00:39:08diplomatiques aujourd'hui
00:39:09pour faire face
00:39:10à un pays comme l'Algérie
00:39:11très clairement
00:39:12d'autant plus que
00:39:13dans le gouvernement
00:39:16aujourd'hui
00:39:17je pense que
00:39:17dans une partie
00:39:18de la classe politique
00:39:18il y a une mémoire
00:39:21qui n'est pas assumée
00:39:22du côté
00:39:22dans cette histoire
00:39:23franco-algérienne
00:39:24qui est assez douloureuse
00:39:25on peut le dire
00:39:26et ça crée
00:39:28un blocage
00:39:30je pense
00:39:30s'empêcher
00:39:33de prendre certaines décisions
00:39:34vis-à-vis de l'Algérie
00:39:35parce qu'on se dit
00:39:36oui mais attention
00:39:37il y a plein de
00:39:38franco-algériens
00:39:39ou de descendants
00:39:39d'Algériens en France
00:39:40moi j'en suis un
00:39:41et on se dit
00:39:42que ça pourrait
00:39:42créer peut-être des tensions
00:39:43mais c'est aussi
00:39:45une forme d'essentialisme
00:39:46ou de paternalisme
00:39:46à l'égard de ces personnes-là
00:39:47c'est assez misérable
00:39:49à titre personnel
00:39:49moi ça m'énerve
00:39:50d'entendre ça
00:39:50il faut avoir un discours
00:39:52beaucoup plus dur
00:39:52avec l'Algérie
00:39:53il faut être dans le rapport
00:39:54de force
00:39:55j'aurais aimé qu'on le soit
00:39:56mais on ne l'est pas du tout
00:39:57et il n'y a pas qu'un
00:39:58ressortissant français
00:39:59qui est là-bas
00:39:59il y a aussi Christophe Gleize
00:40:00et aujourd'hui
00:40:01on n'a pas de réponse diplomatique
00:40:03je pense toujours
00:40:03à ce qu'a fait
00:40:04notre ministre des affaires étrangères
00:40:06qui est parti
00:40:07au mois de mars
00:40:07au mois d'avril là-bas
00:40:08il n'a eu aucun mot
00:40:10certains députés
00:40:11et les filles
00:40:11qui sont partis
00:40:12faire des vacances
00:40:12cet été là-bas
00:40:13zéro mot
00:40:14donc aujourd'hui
00:40:15ce sont deux personnes
00:40:17qui sont abandonnées
00:40:17Bollem-Sensal
00:40:18et Christophe Gleize
00:40:18donc si c'est à l'initiative
00:40:20de l'Allemagne
00:40:21s'ils peuvent impulser quelque chose
00:40:23pour résoudre cette situation
00:40:24il faut qu'ils le fassent
00:40:25et c'est très bien
00:40:26donc merci à eux
00:40:27si ce n'est pas malheureux
00:40:28nous dit Martine
00:40:29que ce soit l'Allemagne
00:40:29qui s'occupe de la libération
00:40:31de Bollem-Sensal
00:40:31c'est tragique
00:40:32mais bon
00:40:32c'est effectivement
00:40:34mais je voulais qu'on en parle
00:40:35parce que
00:40:35c'est sa fille qui disait
00:40:37il faut dire son nom
00:40:38pour ne pas oublier
00:40:39vous avez raison
00:40:39Christophe Gleize aussi
00:40:40qui est dans les geôles
00:40:42des algériennes
00:40:45absolument
00:40:45en ce moment
00:40:46dépôt de gerbe
00:40:47on peut dire un mot
00:40:49sur ce 11 novembre
00:40:50minute de silence
00:40:50devant la statue de Clémenceau
00:40:52le bleuet
00:40:53que nous portons
00:40:54avec Alexandra
00:40:55ce souvenir
00:40:56ce souvenir
00:40:57gardez le souvenir
00:40:58il y a des micro-trottoirs
00:41:00terrifiants
00:41:00où on interroge des jeunes
00:41:02sur ce que représente
00:41:03le 11 novembre
00:41:04et qui ne savent pas
00:41:04savent pas ce que c'est
00:41:06savent pas ce que c'est
00:41:07comment c'est possible
00:41:08vous qui êtes enseignante
00:41:10enfin vous êtes enseignante
00:41:11dans le supérieur
00:41:12mais c'est une perte
00:41:13aussi
00:41:14c'est une perte de repères
00:41:15c'est une perte
00:41:16de valeur
00:41:17c'est
00:41:18moi je dis toujours
00:41:20que ceux qui ne
00:41:21ne transmettent pas
00:41:22sont des voleurs
00:41:23et en réalité
00:41:24ne pas transmettre
00:41:25tout ce qu'a été
00:41:28cette guerre
00:41:29pour notre pays
00:41:30pour le monde
00:41:31ben oui
00:41:32c'est pour les jeunes
00:41:33générations
00:41:34tragiques
00:41:36parce que
00:41:36c'est au fond
00:41:37le seul biais
00:41:38pour éviter
00:41:39la répétition
00:41:40tragique de l'histoire
00:41:41oui
00:41:42moi je voulais
00:41:44souligner
00:41:45les propos
00:41:47du chef d'état-major
00:41:48des armées
00:41:48qui sont intéressantes
00:41:49parce que
00:41:50il nous rappelle
00:41:51qu'en fait
00:41:51ce 11 novembre
00:41:54c'est aussi une manière
00:41:55de dire
00:41:56non au relativisme
00:41:58non au défaitisme
00:41:59non à l'immobilisme
00:42:02ce qui s'est passé
00:42:03un peu dans les années 30
00:42:04qui a mené
00:42:05à la seconde guerre mondiale
00:42:08lui il le projette
00:42:09aujourd'hui
00:42:09sur la scène européenne
00:42:10et sur la scène internationale
00:42:11et tout ça
00:42:12ça peut aussi
00:42:13faire le lien
00:42:13avec Boalem Samsal
00:42:14c'est-à-dire qu'une nation
00:42:16doit se préparer
00:42:17au pire
00:42:17toujours
00:42:18et jamais
00:42:20dans le défaitisme
00:42:20toujours dans le rapport
00:42:22de force
00:42:22c'est ça
00:42:23la géopolitique
00:42:25c'est aussi ça
00:42:25la diplomatie
00:42:26c'est ça le rapport
00:42:27entre les nations
00:42:27c'est
00:42:28voilà
00:42:29se préparer
00:42:31pour éviter la guerre
00:42:32et dire
00:42:33non au défaitisme
00:42:34et assurer
00:42:35vraiment
00:42:35on parle beaucoup
00:42:36de souveraineté
00:42:37on parle beaucoup
00:42:38d'identité nationale
00:42:39mais on a parlé
00:42:40de souveraineté économique
00:42:41souveraineté alimentaire
00:42:41etc
00:42:42mais ce sont des mots
00:42:43et derrière ces mots
00:42:45il y a des réalités
00:42:46nationales
00:42:47et internationales
00:42:49et donc
00:42:49moi j'ai écouté
00:42:51le devoir de mémoire
00:42:52vous vous souvenez
00:42:54à la veille des Gilets jaunes
00:42:55Emmanuel Macron
00:42:56qui faisait son
00:42:57son tour mémoriel
00:42:58il appelait ça
00:42:59mais on ne peut pas
00:43:00toujours se réfugier
00:43:01dans l'histoire
00:43:01enfin l'histoire
00:43:02il faut que ça serve
00:43:02de leçon
00:43:03il faut que l'histoire
00:43:03soit transmise
00:43:04mais il faut aussi
00:43:05que nos politiques
00:43:06aujourd'hui
00:43:07agissent
00:43:08et ne restent pas
00:43:09dans l'incantation
00:43:10ou dans le souvenir
00:43:12mais que l'histoire
00:43:13serve de leçon
00:43:14à ceux qui aujourd'hui
00:43:15exercent des mandats politiques
00:43:17à l'échelle nationale
00:43:18mais c'est là aussi
00:43:19pardon
00:43:19non non
00:43:20non mais allez-y
00:43:21allez-y
00:43:21ce que je voulais dire
00:43:23c'est déjà
00:43:23j'aimerais juste poser une question
00:43:24c'est que
00:43:25combien de jeunes
00:43:26entre 18 et 25 ans
00:43:27regardent en ce moment
00:43:28BFM
00:43:28et la commémoration
00:43:30vous avez beaucoup de classes
00:43:32quand même
00:43:32beaucoup de classes
00:43:33qui participent
00:43:34à des commémorations
00:43:34il faut saluer aussi
00:43:35les maires de France
00:43:36qui partout
00:43:37associe
00:43:38chez eux
00:43:39combien de parents
00:43:39allurent à la télévision
00:43:41et j'explique à leurs enfants
00:43:42là
00:43:43oui on est d'accord
00:43:45c'est aussi un travail
00:43:46familier
00:43:47vous avez raison
00:43:47sur les classes
00:43:48qui sont associées
00:43:49aux cérémonies
00:43:50il faut saluer le travail
00:43:51des maires
00:43:52des adjoints
00:43:53à la mémoire
00:43:54enfin il y a un vrai travail
00:43:55qui est fait
00:43:55vraiment
00:43:56dans toutes les écoles
00:43:57on vend le bleuet de France
00:43:59et ça rappelle justement
00:44:00vraiment
00:44:01oui
00:44:02ça rappelle ces 10 millions de morts
00:44:04après 20 millions de blessés
00:44:05après ils oublient
00:44:07parce que moi je trouve
00:44:08qu'il y a quand même
00:44:09en termes générationnels
00:44:11il y a quand même une rupture
00:44:12au niveau de la culture historique
00:44:14pas en tant que
00:44:15puisqu'on va toujours au lycée
00:44:16donc on apprend toujours l'histoire
00:44:17il y a quand même un enseignement
00:44:19et les profs font quand même
00:44:21un travail incroyable
00:44:22mais il y a un rapport
00:44:24à la gravité de l'histoire
00:44:25à son importance
00:44:26à sa force
00:44:28en tant que récit national
00:44:29et culture nationale
00:44:30qui est complètement différent
00:44:31et en même temps
00:44:33vu les réseaux sociaux
00:44:34c'est à dire
00:44:35c'est pas du tout
00:44:35la même chose
00:44:36imaginez
00:44:36on parlait de
00:44:37toutes les news
00:44:38dont on débat aujourd'hui
00:44:41c'est des choses
00:44:42que vous recevez
00:44:43sur vos téléphones
00:44:43donc une information
00:44:45même historique
00:44:47est noyée
00:44:48c'est de l'infobésité
00:44:49dans un amas de choses
00:44:51qui fait que du coup
00:44:52le caractère exceptionnel
00:44:54extraordinaire
00:44:55parfois héroïque
00:44:56est en fait
00:44:58complètement noyée
00:45:00dans l'heure
00:45:01et puis il n'y a pas d'appétence
00:45:02il n'y a pas d'intérêt
00:45:03il n'y a plus d'intérêt
00:45:05peut-être
00:45:05c'est pris comme une information
00:45:06comme une autre
00:45:07dire qu'il n'y a même plus de
00:45:08ça sera plus l'émotion
00:45:10qui va primer
00:45:11ou un intérêt personnel
00:45:13suivant une information
00:45:14qui va vous arriver
00:45:14sur votre téléphone
00:45:15donc là c'est vrai
00:45:16que la surcharge informationnelle
00:45:17l'information chasse l'autre
00:45:18on est abreuvé d'informations
00:45:19et au bout d'un moment
00:45:19on ne fait même plus attention
00:45:20à ce qu'on reçoit
00:45:21et parce que la culture politique
00:45:23aussi a oublié l'histoire
00:45:24c'est-à-dire
00:45:24on a de moins de moins
00:45:25d'hommes et de femmes politiques
00:45:27indépendamment du président
00:45:28de la république
00:45:28quand il y a des commémorations
00:45:29qui s'inscrivent
00:45:31dans une culture
00:45:32même politique
00:45:32historique
00:45:34puisqu'il y a eu
00:45:35un éclatement
00:45:36des cultures politiques
00:45:37traditionnelles
00:45:38et donc on est dans
00:45:38une recherche
00:45:39en fait
00:45:40de culture
00:45:41au sens large
00:45:42c'est un peu une fin de l'histoire
00:45:43et aller à Meaux
00:45:46voir le musée
00:45:46de la grande guerre
00:45:47qui est absolument
00:45:49exceptionnel
00:45:50musée
00:45:50que j'ai eu la chance
00:45:51aussi de visiter
00:45:52franchement
00:45:53emmenez vos enfants là-bas
00:45:54vous verrez
00:45:54il y a des reconstitutions
00:45:55de tranchées
00:45:55c'est magnifique
00:45:56on se retrouve
00:45:57dans un instant avec vous
00:45:58on va parler de l'état
00:45:58de nos routes
00:45:59à tout de suite
00:46:00Sud Radio
00:46:02le 10h midi
00:46:03mettez-vous d'accord
00:46:05Valérie Expert
00:46:06et on est de retour
00:46:07avec vous
00:46:07dans ce 10h midi
00:46:09à 11h30
00:46:09avec Gilles Gansman
00:46:10nous recevrons
00:46:11Mayane
00:46:12et sa maman
00:46:13qui publie
00:46:13un livre
00:46:14sur
00:46:15la trisomie 21
00:46:18de cette
00:46:18jeune femme
00:46:20qui a joué
00:46:20dans un petit truc en plus
00:46:21et qui
00:46:22aujourd'hui
00:46:23a envie encore
00:46:25plus
00:46:26de jouer
00:46:27et de
00:46:27danser
00:46:28vous l'écouterez
00:46:29c'est très
00:46:30très très émouvant
00:46:31pour commenter
00:46:32l'actualité
00:46:33Ariane Amadi
00:46:34présidente de
00:46:34Kerman Consulting
00:46:35Alexandra Spiner
00:46:36enseignante
00:46:37et déléguée spéciale
00:46:38en charge
00:46:39du décrochage scolaire
00:46:40à la région Île-de-France
00:46:41Brice Socol
00:46:41politologue essayiste
00:46:43et votre tout dernier livre
00:46:45qui vient tout juste de paraître
00:46:47L'écharpe et les tempêtes
00:46:49co-écrit avec Frédéric Dhabi
00:46:50et paru aux éditions de l'Aube
00:46:52et Mehdi Raich
00:46:52analyste politique
00:46:54alors vos coups de coeur
00:46:55vos coups de gueule
00:46:55on va commencer avec vous
00:46:56cher Brice
00:46:58et ça concerne
00:47:00l'état de nos routes
00:47:02c'est un coup de gueule
00:47:03oui j'ai voulu qu'on reste
00:47:03un peu dans les territoires
00:47:05et près de nos mers
00:47:06on a un réseau routier
00:47:08de plus d'un million de kilomètres
00:47:10en France
00:47:11et en 2012
00:47:12ce réseau routier
00:47:14on avait le meilleur
00:47:15réseau routier du monde
00:47:16en termes de qualité
00:47:17des infrastructures
00:47:18et aujourd'hui
00:47:19c'est-à-dire qu'14 ans plus tard
00:47:21nous sommes 18ème
00:47:22c'est-à-dire que nous avons
00:47:24un réseau routier
00:47:25qui progressivement
00:47:26se dégrade
00:47:26c'est toute route confondue
00:47:28c'est-à-dire nationale
00:47:29je sors les autoroutes
00:47:30ah d'accord
00:47:31moi je pensais que c'était
00:47:31les autoroutes
00:47:32je sors les autoroutes
00:47:33qui sont plutôt bien entretenues
00:47:34elles sont dans un système
00:47:36concessif
00:47:36que certains discutent
00:47:37aujourd'hui
00:47:38et la majorité des routes
00:47:40aujourd'hui
00:47:40plus de 700 000 kilomètres
00:47:42sont gérées par les communes
00:47:44et les communes
00:47:45aujourd'hui
00:47:45vous connaissez l'état
00:47:46de nos finances nationales
00:47:48mais l'état de nos finances
00:47:49locales
00:47:50ont subi les conséquences
00:47:51les communes
00:47:52ne peuvent pas
00:47:53aujourd'hui
00:47:54comme les départements
00:47:55continuer à gérer
00:47:58ce réseau routier
00:47:58ils n'ont pas de moyens
00:47:59ils n'ont pas de moyens
00:48:00il n'y a pas de budget spécifique
00:48:03notamment à l'échelle
00:48:04d'une commune
00:48:04pour pouvoir
00:48:05gérer
00:48:07ces infrastructures-là
00:48:08et donc dans un pays
00:48:09comme le nôtre
00:48:10je pense que
00:48:12ça pourrait être
00:48:13une grande cause nationale
00:48:15les routes
00:48:15parce que les routes
00:48:16c'est la mobilité
00:48:18c'est le moyen
00:48:18d'aller au travail
00:48:19c'est le moyen
00:48:19de rentrer chez soi
00:48:21c'est tout un réseau
00:48:22la France n'est pas faite
00:48:23que des métropoles
00:48:24et ça on l'oublie
00:48:25trop souvent
00:48:25voilà
00:48:26ça fait 20 ans
00:48:28qu'on fait de l'aménagement
00:48:28d'une territoire
00:48:29à travers uniquement
00:48:30les métropoles
00:48:30et on oublie
00:48:31la périurbanité
00:48:33on oublie la ruralité
00:48:34et l'entretien des routes
00:48:36est aujourd'hui
00:48:37une nécessité
00:48:38vous savez que
00:48:39ce qu'on appelle
00:48:39la dette grise
00:48:40c'est-à-dire que
00:48:41lorsqu'il y a des anomalies
00:48:43sur les routes
00:48:44et qu'on ne les répare pas
00:48:45ça s'appelle
00:48:45la dette grise
00:48:46ça coûte
00:48:465 fois plus cher
00:48:48d'attendre
00:48:483-4 ans
00:48:49pour réparer une route
00:48:50que de la réparer tout de suite
00:48:51et je ne parle pas
00:48:53des infrastructures
00:48:54il y a une mission d'Etat
00:48:54récemment
00:48:55sur les infrastructures françaises
00:48:56notamment les ponts
00:48:57qui est catastrophique
00:48:58on pourrait avoir des accidents
00:49:00comme en Italie
00:49:01les ponts qui s'effondrent
00:49:02nous attendons un désastre
00:49:02nous attendons
00:49:03une situation critique
00:49:05donc
00:49:05moi j'en appelle
00:49:07à l'Etat
00:49:08parce que l'Etat
00:49:08est quand même
00:49:09omniprésent
00:49:10sur cette gestion des routes
00:49:11même si les départements
00:49:12et les communes
00:49:13gèrent eux-mêmes les routes
00:49:14il faut repenser là aussi
00:49:16la dépense publique
00:49:17il faut repenser
00:49:18la décentralisation
00:49:19et il faut repenser
00:49:20l'équité
00:49:22l'équité entre les départements
00:49:23l'équité entre les communes
00:49:24sur la gestion
00:49:26l'aménagement
00:49:27et l'entretien
00:49:28de ces routes
00:49:28mais Catherine nous dit
00:49:30il y a des trous
00:49:31dans les routes
00:49:31partout
00:49:32surtout dans les villes
00:49:33effectivement
00:49:35et puis
00:49:36il y a-t-il un point
00:49:37alors c'est Thomas
00:49:38qui dit
00:49:38il y a-t-il un point
00:49:39sur lequel la France
00:49:40de Macron
00:49:40n'est pas déclassée
00:49:41disant au pouvoir
00:49:42ça fait des dégâts
00:49:44c'est le cas aussi
00:49:45à Paris
00:49:45l'Etat
00:49:46des rues
00:49:47sont désastreuses
00:49:48avec les
00:49:49enfin bref
00:49:50je crois que
00:49:51Alexandre Aspinard
00:49:52vous évoquez le sujet
00:49:53de la décentralisation
00:49:54oui je pense
00:49:55qu'il faut peut-être
00:49:56complètement repenser
00:49:57notre système
00:49:58on voit bien
00:50:00que les régions
00:50:01sont au plus près
00:50:03du quotidien des français
00:50:05et moi je pense
00:50:07évidemment
00:50:08en tant que conseil régional
00:50:09qu'il faut donner
00:50:11plus de pouvoir
00:50:13aux régions
00:50:13parce qu'on voit bien
00:50:14que ce sont elles
00:50:15en tout cas
00:50:16à la région Île-de-France
00:50:17qui ont la meilleure gestion
00:50:19et qui ont
00:50:19oui
00:50:20non mais c'est une réalité
00:50:21je vois sourire
00:50:23mais c'est vraiment
00:50:23une réalité
00:50:24et je pense
00:50:25qu'il faut être
00:50:25au plus près
00:50:26des préoccupations
00:50:28concrètes
00:50:29des français
00:50:29et ça
00:50:30c'en est une
00:50:31moi je reprends
00:50:32ce que disait
00:50:32Jean-Luc Borloo
00:50:33je pense qu'il n'a pas
00:50:34tort sur ce sujet-là
00:50:35il faut que l'Etat
00:50:36se recentre
00:50:37sur ses priorités
00:50:38la sécurité
00:50:40la santé
00:50:41deux sujets
00:50:42il faut vraiment
00:50:44que l'Etat
00:50:45se recentre
00:50:45sur ses missions
00:50:46essentielles
00:50:46que l'Etat
00:50:46veut tout faire
00:50:48et fait tout mal
00:50:49et laisser des compétences
00:50:50de proximité
00:50:51aux régions
00:50:52aux départements
00:50:53et aux communes
00:50:54qui savent faire
00:50:55absolument
00:50:56je ne rajouterai pas grand chose
00:50:59au très bon exposé de Brice
00:51:01bravo
00:51:01mais moi je suis né en Normandie
00:51:05donc dans une petite ville
00:51:06qui s'appelle Vire
00:51:07Patrine, Michel, Druquer
00:51:08et d'Elisabeth Borne
00:51:09pour ceux qui ne savent pas
00:51:10et quand je retourne
00:51:11et des andouilles
00:51:14ça je ne le dirai pas
00:51:14et l'une des
00:51:18je crois que mon père
00:51:20doit écouter l'émission
00:51:21à chaque fois
00:51:22qu'il prend la route
00:51:23ou quand je reviens
00:51:23à Normandie
00:51:24ou que j'ai besoin
00:51:24de la voiture
00:51:25il me dit tout le temps
00:51:26mais il y a plein de trous
00:51:27dans la route
00:51:27il y a plein de trous
00:51:28sur la route
00:51:28fais attention
00:51:29parce qu'après
00:51:29ça peut abîmer les pneus
00:51:30ça va être un coup
00:51:31pour nous
00:51:31c'est pas forcément simple
00:51:32donc c'est un quotidien
00:51:34qui est partagé
00:51:34par plein de français
00:51:35la préoccupation
00:51:36pas juste de la mobilité
00:51:37on parlait de la décentralisation
00:51:38mais c'est aussi
00:51:39une question de confiance
00:51:40et je pense que Paris
00:51:41ne fait pas confiance
00:51:42au reste de la France
00:51:42et c'est aussi préoccupant
00:51:45de la manière
00:51:46dont le politique pense
00:51:46mais ce sujet des routes
00:51:48est un sujet vraiment de fond
00:51:49et vraiment le quotidien
00:51:51qui impacte le quotidien
00:51:52réel des français
00:51:53et Stéphane nous dit
00:51:54par contre
00:51:54refaire les routes
00:51:55pour le Tour de France
00:51:55ça marche super bien
00:51:56d'ailleurs les communes
00:51:58veulent absolument
00:51:59avoir le Tour de France
00:52:00parce que pour elles
00:52:01c'est un moyen
00:52:02de rénover à bas coût
00:52:03les routes
00:52:04c'est-à-dire que le Tour de France
00:52:05devient le seul moyen
00:52:06de rénover nos routes en France
00:52:07c'est la même foule
00:52:08vous vous souvenez
00:52:08le scandale de l'écotaxe
00:52:10c'est portique
00:52:11oui il est portique
00:52:11mais quand tu réfléchis
00:52:14c'était pas forcément idiot
00:52:15de faire payer aux transporteurs
00:52:16alors pas aux petits transporteurs
00:52:17mais à tous ces camions internationaux
00:52:19qui traversent la France
00:52:20entre l'Espagne
00:52:21les Pays-Bas
00:52:21l'Espagne et l'Allemagne
00:52:22et qui passent dans les petits villages
00:52:23qui passent dans les petits villages
00:52:24de faire payer une écotaxe
00:52:25ça me paraît pas illégitime
00:52:26complètement
00:52:27sachant que le premier des sujets
00:52:28c'est quand même
00:52:28le transport des camions
00:52:30qui abîment nos routes
00:52:32bien sûr
00:52:32faire payer au moins
00:52:33ceux qui traversent la France
00:52:35pour aller livrer des marchandises
00:52:37des Pays-Bas en Espagne
00:52:39ça me paraît pas illégitime
00:52:40Ariane ça va dans le sens
00:52:42vous allez développer après
00:52:43oui oui
00:52:44je vais développer après
00:52:45mais moi pour aller sur
00:52:46juste les routes
00:52:47moi je suis à moitié Corse
00:52:49de Haute-Corse
00:52:49donc vraiment
00:52:50un endroit
00:52:52où si vous voulez
00:52:53quand vous êtes
00:52:54chez moi
00:52:55je ne peux pas
00:52:56boire de l'eau
00:52:57aller acheter de l'eau
00:52:58aller acheter à manger
00:52:59sans voiture
00:53:00et donc moi je crois
00:53:02qu'il y a
00:53:02par rapport à ce que vous disiez
00:53:04je pense
00:53:06je pense qu'on est
00:53:07dans un sujet
00:53:08si vous voulez
00:53:08en termes d'imaginaire
00:53:09la voiture
00:53:11c'est un imaginaire
00:53:12de liberté
00:53:12la liberté de pouvoir
00:53:14prendre sa voiture
00:53:15et partir à n'importe quel moment
00:53:16et en même temps
00:53:17avec ce sujet des routes
00:53:19un imaginaire de contrainte
00:53:21c'est-à-dire de quelque chose
00:53:21où finalement
00:53:22les gens ont l'impression
00:53:23que ce qui est
00:53:24une incarnation
00:53:25de leur liberté individuelle
00:53:26quand même
00:53:26de pouvoir se déplacer
00:53:27comme ils veulent
00:53:28à n'importe quel moment
00:53:29devient de plus en plus
00:53:31entravé par effectivement
00:53:32ce que vous décrivez
00:53:33qui s'apparente
00:53:35en fait
00:53:35en toile de fond
00:53:37c'est la question
00:53:38c'est pas les services publics
00:53:39c'est pas exactement
00:53:39la même chose
00:53:39mais derrière
00:53:40une sorte de relégation
00:53:41de relégation
00:53:43etc
00:53:43on parle souvent
00:53:45de cette émission
00:53:46de la ruralité
00:53:47et de la périurbanité
00:53:48et de la voiture
00:53:50de la bagnole
00:53:51cette France oubliée
00:53:52cette France
00:53:52non mais
00:53:52on a besoin de la voiture
00:53:54il faut le dire
00:53:55il faut le redire
00:53:56et ça
00:53:57c'est pour ça
00:53:58que le lien entre la route
00:53:59la voiture
00:54:00ce que vous disiez
00:54:00les imaginaires
00:54:01cet imaginaire-là
00:54:01de liberté
00:54:02cet imaginaire
00:54:03parfois
00:54:04de déclin
00:54:05de cette France
00:54:05oubliée
00:54:06il faut la soutenir
00:54:07et c'est la raison
00:54:08pour laquelle
00:54:09il faut repenser
00:54:09notre organisme
00:54:10il ne faut pas que ça soit
00:54:11compris comme une politique
00:54:12anti-pauvre
00:54:12parce que
00:54:13bien sûr
00:54:13c'est aussi
00:54:14les voitures familiales
00:54:15regardez d'ailleurs
00:54:17comment
00:54:17chez les jeunes
00:54:19par exemple
00:54:19le permis de conduire
00:54:20les jeunes parisiens
00:54:21passer leur permis de conduire
00:54:23ça ne les intéresse
00:54:24absolument pas
00:54:25en revanche
00:54:26quand vous habitez
00:54:27dans la ruralité
00:54:28c'est essentiel
00:54:29c'est le premier truc
00:54:30que vous devez avoir
00:54:31c'est la première des libertés
00:54:34absolument
00:54:34c'est ce que disait Ariane
00:54:35et c'est aussi la raison
00:54:37pour laquelle
00:54:37nous
00:54:38à la région Île-de-France
00:54:39on finance
00:54:40les permis de conduire
00:54:41pour les jeunes
00:54:42parce que
00:54:42quand on n'habite pas
00:54:44au centre de Paris
00:54:46et bien
00:54:46c'est très compliqué
00:54:47c'est pas que la liberté
00:54:48c'est aussi pour s'insérer
00:54:49pour avoir un travail
00:54:50professionnel
00:54:50pour avoir un travail
00:54:51si t'as pas ton permis
00:54:53pour aller à l'heure
00:54:54c'est impréciable
00:54:54le travail c'est la liberté
00:54:56voilà
00:54:57très belle conclusion
00:55:00la radio c'est la liberté
00:55:01parlons bref
00:55:04et on va parler
00:55:06des régions avec vous
00:55:08on va parler terrorisme
00:55:09aussi avec vous
00:55:10Mehdi Raich
00:55:11à tout de suite
00:55:12Sud Radio
00:55:15le 10h midi
00:55:16mettez-vous d'accord
00:55:17Valérie Expert
00:55:18on est de retour avec vous
00:55:20sur Sud Radio
00:55:20pour commenter l'actualité
00:55:21alors Ariane
00:55:22vous vouliez
00:55:22c'est un peu dans le sens
00:55:24du coup de gueule
00:55:25de Frédéric
00:55:26de Frédéric
00:55:27pardon j'ai dit quoi ?
00:55:29de Brice
00:55:30de Brice absolument
00:55:31un coup de coeur
00:55:32pour les français
00:55:34qui font confiance
00:55:34à leur région
00:55:35oui alors
00:55:3686% des français
00:55:38font confiance
00:55:39à leur région
00:55:40donc c'est un score
00:55:41absolument inédit
00:55:42en termes de confiance
00:55:43en quelque chose
00:55:44des français
00:55:44vers en tout cas
00:55:45quelque chose
00:55:45qui s'approche
00:55:46de la politique
00:55:47donc ça c'est la première chose
00:55:48on est très très haut
00:55:50et après on en parlait
00:55:51avant de venir à l'émission
00:55:53avec Brice
00:55:54et avec Mehdi
00:55:54mais ce qui est intéressant
00:55:56c'est qu'on partait
00:55:56de très très loin
00:55:57il y a 10 ans
00:55:58il y a vraiment
00:56:00la région
00:56:00les gens je pense
00:56:01qu'ils ne savaient pas
00:56:02qui était leur président de région
00:56:03ils ne comprenaient même pas
00:56:04quelles étaient les compétences
00:56:05et je trouve ça très intéressant
00:56:07parce que si on est passé
00:56:08d'une espèce d'entité
00:56:10un peu fumeuse
00:56:11tout à fait désincarnée
00:56:13à un rapport de proximité
00:56:15ça peut nous aider
00:56:17en tant que politique
00:56:19et communicant
00:56:19pour travailler
00:56:20sur comment on arrive
00:56:22les régions peuvent être
00:56:23une sorte d'exemple
00:56:24de cas d'école
00:56:25sur comment on fait
00:56:26pour qu'à un moment donné
00:56:27on passe
00:56:27de quelque chose
00:56:28qui est non incarné
00:56:30qui n'existe quasiment pas
00:56:31dans la tête des gens
00:56:31à quelque chose
00:56:32en qui ils ont confiance
00:56:33et dont ils se sentent proches
00:56:3586% le chiffre
00:56:37non mais
00:56:38évidemment
00:56:38ça vous réjouit
00:56:40ça me réjouit
00:56:40et ça ne m'étonne pas
00:56:42parce que moi je vois
00:56:42à la région Île-de-France
00:56:43ce que nous faisons au quotidien
00:56:46pour cette proximité
00:56:47je vois combien
00:56:48par exemple
00:56:48notre présidente
00:56:49Valérie Pécresse
00:56:50est connue
00:56:51des franciliens
00:56:52réellement
00:56:53et combien
00:56:55elle incarne
00:56:56la proximité
00:56:58combien elle incarne
00:56:59les solutions
00:57:01je vous rappelle
00:57:02que c'est une région
00:57:03qui est sur les transports
00:57:05sur les lycées
00:57:06le travail considérable
00:57:07qui est fait dans les lycées
00:57:08on est vraiment
00:57:10une région
00:57:11des solutions
00:57:12des solutions concrètes
00:57:13au quotidien des gens
00:57:14on évoquait pendant la publicité
00:57:16effectivement des noms
00:57:16comme Renaud Muselier
00:57:17comme Carole Delga
00:57:18qui sont des gens
00:57:19qui existent
00:57:20aujourd'hui
00:57:21dans le débat public
00:57:22comme Xavier Bertrand
00:57:23absolument
00:57:24qui sont médiatisés
00:57:25et qui parlent
00:57:26au nom de leur région
00:57:28les franciliens
00:57:29connaissent leur présidente
00:57:30connaissent leur région
00:57:31connaissent l'impact réel
00:57:33de la région Île-de-France
00:57:34sur leur quotidien
00:57:35avec un effet miroir
00:57:37par rapport à la politique nationale
00:57:38vous avez depuis
00:57:39depuis dix ans
00:57:40dix ministres
00:57:41de l'éducation nationale
00:57:42des ministres des sports
00:57:43des ministres
00:57:44à part un ministre économique
00:57:45qui a été pérenne
00:57:46pendant longtemps
00:57:46on en parlait tout à l'heure
00:57:47mais je veux dire
00:57:47quelqu'un m'a interrogé
00:57:48sur le nom de la ministre
00:57:49des personnes handicapées
00:57:51alors là je
00:57:52je ne sais pas
00:57:53non
00:57:54je ne dis pas je ne connais pas
00:57:55bah non
00:57:55bah non on ne sait pas
00:57:56il y en a plein
00:57:58qu'on ne connaît pas
00:57:59même le ministre de l'éducation
00:58:00connaissez son nom
00:58:01non
00:58:01je ne connais pas
00:58:02ah oui c'est
00:58:03il y a une notion de stabilité
00:58:06ça c'est très important
00:58:08à travers les régions
00:58:09à travers les départements
00:58:09on connaît son maire
00:58:10on connaît son
00:58:10dans la ruralité
00:58:12son conseiller départemental
00:58:14son président de département
00:58:15on connaît son président de région
00:58:16on ne connaît pas son parlementaire
00:58:18très très peu de gens
00:58:19connaissent
00:58:19qui est en parlementaire
00:58:20on ne sait pas
00:58:21et ça devrait justement
00:58:22éviter à repenser
00:58:23bien sûr
00:58:24la France est
00:58:26enfin historiquement
00:58:27je ne vais pas rentrer
00:58:27jusqu'à l'ancien régime
00:58:28mais plutôt un pays de région
00:58:29et de localité
00:58:30alors qu'aujourd'hui
00:58:30on est dans un pays
00:58:31qui est très jacobin
00:58:32et uniquement centré sur Paris
00:58:33on voit tous ces
00:58:34votre coup de gueule
00:58:36oui sur
00:58:37sur Sonia
00:58:40alors c'est un nom d'emprunt
00:58:42puisque c'est
00:58:43donc dans le cadre
00:58:44de cette semaine mémorielle
00:58:45autour des attentats
00:58:46du 13 novembre
00:58:47donc son avocate
00:58:49qui est Sonia Maklout
00:58:50Samia Maklout
00:58:51qui était ici hier
00:58:53qui était ici hier
00:58:53justement
00:58:54on a fait
00:58:54on a fait
00:58:55on a fait
00:58:55un cri d'alerte
00:58:56je l'ai croisé aussi
00:58:57Samia en plateau dimanche
00:58:59et on en a un peu parlé
00:59:00donc Sonia
00:59:01est donc l'une des personnes
00:59:02qui a permis
00:59:03l'arrestation
00:59:04de tout ce qui a été
00:59:04Salah Daslan
00:59:05et de Abaoud
00:59:07qui a ensuite été exécuté
00:59:08quelques jours plus tard
00:59:09lors de l'intervention
00:59:10par les forces de police
00:59:11et donc elle vit aujourd'hui
00:59:13sous le seuil de pauvreté
00:59:14elle a deux enfants
00:59:15elle n'est pas reconnue
00:59:16par l'état
00:59:17elle vit sous les gens
00:59:18donc sa vie est totalement arrêtée
00:59:19administrativement
00:59:20elle est morte
00:59:21puisque si quelqu'un sait
00:59:22où elle habite
00:59:22elle risque de
00:59:23de passer à la trappe
00:59:25donc aujourd'hui
00:59:26il n'y a pas de reconnaissance
00:59:26de l'état
00:59:27de cette personne là
00:59:28personne n'en parle
00:59:29mais comment c'est possible
00:59:30et bien de ce que j'ai compris
00:59:32parce que vivre sous les jambes
00:59:33ça n'implique pas
00:59:33que vous êtes logé
00:59:34alors techniquement oui
00:59:36mais aujourd'hui
00:59:37elle a deux enfants
00:59:37donc elle vit avec son mari
00:59:39elle vit avec moins de 1500 euros
00:59:41par mois
00:59:41donc c'est très compliqué pour elle
00:59:43elle ne peut pas travailler
00:59:44puisque si elle travaille
00:59:45on va devoir connaître son identité
00:59:47donc on peut très vite
00:59:47la reconnaître
00:59:48donc elle est dans une situation
00:59:50d'extrême précarité
00:59:50je trouve que c'est un scandale
00:59:52pour une personne
00:59:53qui a réussi
00:59:53en alertant les autorités
00:59:55à notamment empêcher
00:59:56un attentat
00:59:57commandité par Salat d'Islam
01:00:00dans une crèche
01:00:00il faut quand même le dire
01:00:01qui a pu être empêché
01:00:03personne n'a entendu parler
01:00:04mais elle a réussi
01:00:05à l'empêcher
01:00:06parce qu'elle a alerté
01:00:06les autorités publiques
01:00:07donc aujourd'hui
01:00:08personne n'en parle
01:00:09ça revient aussi
01:00:10un peu sur le sujet
01:00:11des commémorations
01:00:13mais aussi
01:00:13de la non reconnaissance
01:00:14de l'état
01:00:15des personnes du RAID
01:00:16et du BRI
01:00:16qui sont intervenues
01:00:17où il n'y a pas eu
01:00:18de légion d'honneur
01:00:19donc on parle de quota
01:00:20donc en fait
01:00:21c'est le même sujet
01:00:21ce sont des sujets
01:00:22qui sont connexes
01:00:23donc j'aimerais que cette personne-là
01:00:25reçoive beaucoup plus d'aide
01:00:27de soutien
01:00:27pas forcément connaître son nom
01:00:28c'est pas du tout le sujet
01:00:29mais qu'elle ait une reconnaissance
01:00:30qu'elle ne le soit pas
01:00:31sous la loi des repentis
01:00:32parce qu'elle n'est pas du tout
01:00:33une repentie
01:00:34c'est une personne
01:00:34qui a fait son devoir citoyen
01:00:35donc je ne comprends même pas
01:00:36pourquoi elle est sous
01:00:37cette législation-là
01:00:38donc merci à Sonia
01:00:39et j'aimerais que les pouvoirs publics
01:00:41s'en saisissent définitivement
01:00:43et que tout le monde la reconnaisse
01:00:44qu'on l'aide définitivement
01:00:47elle et sa famille
01:00:47parce qu'elle a juste aidé
01:00:49et sauvé des Français
01:00:50il faut quand même le dire
01:00:50et qu'en face
01:00:51elle devrait recevoir
01:00:53la légende d'honneur
01:00:54et aussi qu'on reconnaisse
01:00:55ces personnes de la BRI
01:00:56et du REIT
01:00:57qui sont intervenues ce jour-là
01:00:58qui même plus de 10 ans après
01:00:59n'ont toujours aucune reconnaissance
01:01:00de l'Etat
01:01:00donc c'est un scandale
01:01:01à mon sens
01:01:02à double titre
01:01:02alors j'ai lu quelque part
01:01:04qu'en fait
01:01:04les officiers et autres
01:01:06ne peuvent pas recevoir
01:01:08de médailles
01:01:09sauf s'ils sont morts
01:01:10mais là c'est exceptionnel
01:01:11c'est vrai que c'est exceptionnel
01:01:13quand on voit
01:01:13le reportage
01:01:14je crois que c'est
01:01:16l'ing rouge de BFM
01:01:17est remarquable
01:01:18remarquable
01:01:19et on voit l'émotion
01:01:2010 ans après encore
01:01:22de ces policiers
01:01:23de la BRI
01:01:24qui nous oblige
01:01:26effectivement
01:01:28en plus la légende d'honneur
01:01:29est le champ
01:01:32du président de la république
01:01:33bien sûr
01:01:34il a un contingent
01:01:35c'est pas une question
01:01:36je sais qu'on a beaucoup parlé
01:01:38du quota
01:01:38du nombre de quotas
01:01:39au ministère
01:01:40de l'intérieur
01:01:41c'est un scandale
01:01:41parce que ça veut dire
01:01:42que la légende d'honneur
01:01:42qui est censée être
01:01:43le plus haut degré
01:01:44de reconnaissance
01:01:45de la nation
01:01:45en fait elle perd tout son sens
01:01:47c'est à dire que
01:01:48si vous rentrez pas
01:01:49dans les quotas
01:01:50vous ne l'aurez pas
01:01:50donc là c'est au chef
01:01:52de l'état
01:01:52de faire quelque chose
01:01:53et ça serait son honneur
01:01:54de le faire
01:01:54et aussi l'honneur de la France
01:01:55j'ai envie de dire
01:01:56dans le même temps
01:01:57c'est votre coup de gueule
01:01:59Alexandra
01:01:59alors qu'on parle
01:02:02qu'on commémore
01:02:03cet anniversaire
01:02:04du 13 novembre
01:02:05il y a eu le Bataclan
01:02:06mais il y a eu les terrasses
01:02:07aussi
01:02:08il faut le rappeler
01:02:10parce qu'on a tendance
01:02:10à beaucoup parler
01:02:11du Bataclan
01:02:11il y a eu beaucoup
01:02:14beaucoup
01:02:14beaucoup de victimes
01:02:15de familles
01:02:16de victimes
01:02:17et je vous encourage
01:02:17je le dirai tous les jours
01:02:18s'il le faut
01:02:19regardez la série
01:02:20sur le replay
01:02:22de France Télévisions
01:02:23des vivants
01:02:23qui est absolument remarquable
01:02:24sur la reconstruction
01:02:25des victimes
01:02:27de ceux qui ont été otages
01:02:29et de tout ce que ça implique
01:02:30c'est d'une finesse
01:02:31et d'une subtilité incroyable
01:02:33alors Alexandra
01:02:34un coup de gueule
01:02:35oui un coup de gueule
01:02:36un coup de gueule
01:02:37un dénommé
01:02:38Cyril Dion
01:02:39que vos éditeurs
01:02:41ne connaissent pas
01:02:41et c'est fort heureux
01:02:43qui est un écologiste
01:02:45autoproclamé
01:02:46sans la moindre compétence
01:02:48économique
01:02:48ni écologique
01:02:50mais assez médiatisé
01:02:51très médiatisé
01:02:53qui est le chouchou
01:02:56des médias
01:02:58et qui va donc
01:02:59de plateau en plateau
01:03:01pour nous servir
01:03:03ces grandes théories
01:03:05et voilà donc
01:03:06qu'il nous explique
01:03:07vous voulez qu'on l'écoute
01:03:08oui très volontiers
01:03:09je vous donne juste
01:03:10un chiffre
01:03:11pour étayer le propos
01:03:12hélicardio osculaire
01:03:13je vous donne juste
01:03:13un chiffre
01:03:14pour étayer le propos
01:03:15le terrorisme islamiste
01:03:16entre 2012 et 2023
01:03:18ça fait 273 morts en France
01:03:20la pollution de l'air
01:03:21ça a fait entre 500 000
01:03:23et 1 million de morts
01:03:24en 10 ans
01:03:25sur la même période
01:03:25qu'est-ce qui nous rend
01:03:26le plus en insécurité
01:03:27quelle objection
01:03:29c'est tout à fait abject
01:03:31c'est immonde
01:03:32mais bon
01:03:33Mehdi l'a évoqué
01:03:35à l'instant
01:03:36nous rentrons
01:03:36dans une semaine
01:03:38mémorielle
01:03:39où la France
01:03:41se souvient
01:03:42de la nuit
01:03:43la plus sombre
01:03:44de son histoire
01:03:45récente
01:03:46et voilà
01:03:47que ce monsieur
01:03:49vient
01:03:49en plus
01:03:50c'est complètement
01:03:51débridé
01:03:52parce qu'on est là
01:03:53dans un symbole
01:03:54d'idéologie
01:03:56et de déconnexion totale
01:03:57alors le sujet
01:03:58de l'environnement
01:03:58est un sujet sérieux
01:03:59et mérite
01:04:00d'être traité
01:04:00avec pragmatisme
01:04:01mais ça témoigne aussi
01:04:04de ce déni
01:04:05insoutenable
01:04:05à l'extrême gauche
01:04:06face à l'islamisme
01:04:08et aux réalités
01:04:09et où seule
01:04:10l'idéologie compte
01:04:11et je trouve que
01:04:12c'est terrible
01:04:14qu'on puisse dire cela
01:04:15sans contradiction
01:04:17c'est-à-dire que
01:04:18j'ai regardé
01:04:19les quelques minutes
01:04:19qui ont suivi
01:04:20sa déclaration
01:04:21on ne lui a pas dit
01:04:22bon
01:04:23on ne peut pas dire
01:04:24une chose comme ça
01:04:25on ne peut pas dire
01:04:25une chose comme ça
01:04:27et voilà
01:04:28donc on a en fait
01:04:30une espèce de logiciel
01:04:34de vieux logiciel
01:04:35révolutionnaire poussiéreux
01:04:37d'extrême gauche
01:04:37où on est là
01:04:38pour utiliser
01:04:40manipuler
01:04:41il est aussi
01:04:42dans un espèce
01:04:43de délire
01:04:44d'amont
01:04:44très très choquant
01:04:46c'est une fausse analogie
01:04:47c'est une fausse analogie
01:04:48c'est un sophisme
01:04:50c'est une fausse analogie
01:04:51on compare ce qui est comparable
01:04:52et on ne compare pas
01:04:53les morts entre eux
01:04:54et on ne compare pas
01:04:55des morts du terrorisme
01:04:56avec des problèmes
01:04:57de santé publique
01:04:58ça n'a strictement rien à voir
01:04:59déjà c'est une insulte
01:05:00pour les personnes
01:05:00qui sont mortes
01:05:02c'est une question de respect
01:05:02aussi pour les familles
01:05:03des victimes
01:05:04très clairement
01:05:04non mais c'est un insulte
01:05:05dans cette période-là
01:05:06c'est une sorte de pied de nez
01:05:09c'est vraiment scandaleux
01:05:11Brice ?
01:05:12non moi encore une fois
01:05:13cette histoire
01:05:16souligne
01:05:17les méfaits de l'idéologie
01:05:19on l'a vu sur le conflit
01:05:20israélo-palestinien
01:05:21on le voit sur
01:05:23les affaires du Bataclan
01:05:25et tous ces sujets
01:05:27qui concernent
01:05:27le terrorisme islamique
01:05:29on ne peut pas aujourd'hui
01:05:30être dans le déni
01:05:31de la réalité
01:05:32on ne peut pas
01:05:33tendre le coup
01:05:35à l'histoire
01:05:35et tendre le coup
01:05:36à la réalité
01:05:37ce n'est pas possible
01:05:37pour des raisons idéologiques
01:05:38c'est insupportable
01:05:39et je pense qu'une majorité
01:05:41de français
01:05:41aujourd'hui le comprennent
01:05:42moi j'ai été frappé
01:05:43j'ai discuté hier
01:05:44avec quelques journalistes
01:05:45qui ont suivi
01:05:46tout le procès du Bataclan
01:05:47c'est très poignant
01:05:49c'est bouleversant
01:05:50en fait le Bataclan
01:05:53c'est dans
01:05:54notre imaginaire collectif
01:05:56aujourd'hui
01:05:56il fait partie
01:05:56de notre histoire collective
01:05:57et d'ailleurs
01:05:58on se souvient tous
01:05:59on se disait ça hier
01:06:00où nous étions
01:06:02cette soirée-là
01:06:03et donc
01:06:04tout ça pour montrer
01:06:04que dans notre imaginaire
01:06:06il y a eu un avant
01:06:08et un après Bataclan
01:06:09et le rapport à l'autre
01:06:11a changé
01:06:13à partir de ce moment-là
01:06:15je rappelle aussi
01:06:17que M. Dion
01:06:18s'était illustré
01:06:19en parlant
01:06:20des otages
01:06:21qui étaient victimes
01:06:22des bombes israéliennes
01:06:24à Gaza
01:06:24voilà
01:06:24donc on est quand même
01:06:25dans une idéologie
01:06:27assez
01:06:27un mot
01:06:29c'est fini
01:06:30d'un mot
01:06:31je pense que
01:06:32je vais être très basique
01:06:34je vais être beaucoup moins
01:06:36un télo
01:06:36que vous
01:06:37vous entendez
01:06:39cette phrase
01:06:40n'importe qui
01:06:41peut concevoir
01:06:42qu'il y a
01:06:42un minima
01:06:43un malaise
01:06:44et que c'est
01:06:46vraiment n'importe quoi
01:06:47qui n'a pas été relevé
01:06:49oui oui
01:06:50personne sur le plateau
01:06:51pour dire
01:06:51le fait que ça ne soit pas relevé
01:06:52est grave
01:06:53absolument
01:06:53bien sûr
01:06:54désolé mais quand on compare
01:06:56des morts du terrorisme
01:06:57et des morts
01:06:59dues à la pollution
01:07:01franchement
01:07:01c'est complètement débile
01:07:02mais comment on continue
01:07:03à accueillir des gens comme ça
01:07:04il y a des invitations
01:07:06qu'on ne comprend pas
01:07:07malgré tout
01:07:07la perte de crédibilité
01:07:08d'une personne
01:07:09quand ça se passe comme ça
01:07:11dans une émission
01:07:11c'est à la personne
01:07:12au modérateur
01:07:13de dire non
01:07:14là ça va peut-être
01:07:14un peu trop loin
01:07:15là c'est une perte
01:07:16de crédibilité totale
01:07:17de la parole publique
01:07:17sur ce type de sujet
01:07:18monsieur Dion
01:07:19s'était déjà illustré
01:07:20par une démonstration
01:07:21économique
01:07:22complètement délirante
01:07:23qui continue
01:07:25à être invité
01:07:25merci à tous les quatre
01:07:27merci d'avoir été là
01:07:28ce 11 novembre
01:07:29dans un instant
01:07:30Gilles Ganzman
01:07:31et puis Mayane
01:07:32et sa maman
01:07:33qui viennent raconter
01:07:35leur vie
01:07:37leur parcours
01:07:38particulièrement lumineux
01:07:41mais douloureux également
01:07:42à tout de suite
01:07:43Sud Radio
01:07:44Parlons Vrai
01:07:45Parlons Vrai
01:07:45Sud Radio
01:07:46Parlons Vrai
01:07:46Sud Radio
01:07:47Parlons Vrai
Recommandations
52:25
|
À suivre
52:30
50:51
53:13
51:25
52:23
1:06:29
50:04
58:47
51:06
51:27
51:43
1:03:53
54:04
54:48
53:06
49:01
1:05:14
51:54
52:25
49:09
50:53
51:30
Écris le tout premier commentaire