- il y a 2 jours
Quels sont les défis RH des associations professionnelles ? Au cœur des échanges entre les pouvoirs publics et la société civile, ces entités doivent faire face à des enjeux de taille : professionnalisation des métiers, transmission des compétences et attractivité, notamment pour attirer les collaborateurs de la nouvelle génération vers la fonction centrale de délégué général.
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00:00BISMART
00:00Le cercle est râche pour parler d'un sujet que nous n'avons jamais traité ici sur le plateau de BISMART,
00:17qui sont les organisations professionnelles.
00:20Alors ce ne sont pas des associations loi 1901 traditionnelles type resto du cœur, associations caritatives,
00:25ce ne sont pas non plus des syndicats dont on vous parle régulièrement qui sont autour de la table pour le dialogue social,
00:30non, c'est autre chose qu'on appelle des organisations professionnelles et on va en parler
00:34parce que ça représente des centaines de secteurs d'activité, des centaines de métiers et donc derrière évidemment d'emplois.
00:42Et on en parle avec son vice-président Gilles Rouvière, merci d'être avec nous.
00:46Alors vous êtes puissant, vous êtes des hommes de l'ombre et là c'est l'occasion aujourd'hui de sortir de l'ombre,
00:52vice-président du CEDAP et je précise que la fonction de vice-président, fonction bénévole,
00:58parce que vous êtes, vous, le directeur général d'une fédération qui s'appelle Alliance 7
01:01et qui représente, alors là aussi, combien de métiers, là, combien de corps ?
01:05Neuf métiers.
01:06Neuf métiers différents.
01:07Alors Alliance 7, neuf métiers.
01:08Oui, on est en train de travailler sur le nom pour tout vous dire.
01:10Alliance 9 alors ?
01:11Oui, c'est de trouver mieux.
01:13Confiserie ?
01:14Confiserie, chocolat, bissu-gâteau, thé, café, apéritif à croquer, fruits secs, céréales du petit-déjeuner
01:22et tout l'univers nutrition spécialisée qui répond à une alimentation spécifique,
01:26personnes âgées, malades, sans gluten, enfants, c'est deux mondes, épicerie et nutrition spécialisée.
01:32Sujet important, le sans gluten et l'alimentation pour les gens malades.
01:37Le CEDAP, c'est le centre d'études des directeurs d'associations professionnelles,
01:41donc vous en êtes le vice-président, qui est une tour de contrôle qui va gérer, évidemment,
01:45beaucoup, beaucoup de personnalités comme vous.
01:47En regardant et en essayant de comprendre, j'ai vu que vous aviez été, alors,
01:50c'est la fameuse loi Le Chapelier, pour ceux qui font un peu d'histoire,
01:52qui, en 1791, interdit toutes les associations pour éviter de régénérer des risques politiques.
01:59Et puis ça va jusqu'à la loi Sapin 2016, puisqu'il faut faire des déclarations du type de transparence,
02:04évidemment, et des conflits d'intérêts, puisque ça renvoie à tout cela.
02:06Tout à fait.
02:08À quoi sert le CEDAP, concrètement ?
02:10Alors, le CEDAP a vocation à réunir 300 dirigeants de fédérations, de syndicats.
02:16Il y a différents niveaux chez nous, les syndicats métiers, qui représentent des métiers niveau 1, on va dire.
02:21Chocolat, pour moi, par exemple.
02:23Et niveau 2, les fédérations qui réunissent un éventail de métiers.
02:26Pour moi, c'est l'ANIA, c'est la confédération qui représente...
02:28Très puissante.
02:29...tout de l'alimentaire, qui est assez puissante.
02:31Et ensuite, le MEDEF.
02:33C'est la pyramide, entreprise, syndicats métiers, fédération, confédération, MEDEF, CPME, ou U2P.
02:39Ou l'U2P, artisan, profession libéral.
02:41Nous, on est agnostique, on est MEDEF, CPME, U2P.
02:44On n'est pas...
02:45Transversal.
02:46Transversal.
02:46Et donc, j'entends que vous n'avez pas de position syndicale au sens politique du terme.
02:51Alors, au niveau de ma structure, oui.
02:52Au niveau du CEDAP, non.
02:53Au niveau du CEDAP, on est vraiment là pour accompagner le métier de DG, le valoriser, le faire connaître.
02:58Parce qu'effectivement, c'est un métier qui est assez méconnu, à tort.
03:01D'où votre présence.
03:02D'où ma présence, et merci encore.
03:03Et donc, on essaye de faire comprendre.
03:05Il y a quand même 10 000 emplois, donc c'est quand même pas rien.
03:07Alors, DG, c'est votre fonction.
03:09Tout à fait.
03:09On a compris que vous étiez vice-président de cette belle organisation autour de contrôle.
03:13DG, c'est quoi le DG d'une fédération ?
03:16Alors, la vôtre, c'est Alliance 7.
03:17C'est quoi ce métier ?
03:19Parce que c'est vrai qu'on se dit, mais comment on peut faire le portrait robot d'un DG ?
03:23Un DG de syndicat, alors c'est assez simple.
03:26C'est un peu un patron de PME.
03:27C'est-à-dire que son rôle premier, c'est de gérer une équipe, un budget,
03:32et les instances statutaires de cette administration, Assemblée Générale,
03:35qui sont composées de nos adhérents.
03:36C'est-à-dire que, évidemment, j'ai des biscuitiers, par exemple,
03:39qui siègent dans mes instances statutaires.
03:40Il faut trouver les consensus, les voies communes,
03:44pour avoir deux éléments clés,
03:46représentés à l'extérieur, auprès des médias, des pouvoirs publics,
03:50et également à les accompagner.
03:51Parce qu'une grande partie du job qui est méconnu, c'est l'accompagnement.
03:54On les aide à décrypter la loi, à anticiper les évolutions techniques, juridiques,
03:59pour qu'une entreprise chez nous ait un peu de vision, un peu de temps long,
04:03qui lui manque souvent au quotidien.
04:04Et on l'aide chez voilà.
04:06J'ai vu dans votre document, dans votre plaquette,
04:08parce que c'est intéressant quand même de se pencher très sérieusement sur ce que vous faites,
04:12dans la manière de créer de la marque employeur,
04:14de donner envie à ceux qui nous regardent,
04:16de dire tiens, tiens, tiens, si j'allais voir un peu ces postes de DG,
04:18en fait, la feuille de poste, elle est passionnante,
04:21parce que ça va du juridique, puisqu'elle a création d'événements.
04:24On est d'accord ?
04:24Et elle est multiface, c'est-à-dire si vous êtes DG,
04:26c'est mon cas, j'ai la chance d'avoir une structure assez étoffée,
04:29avec 30 salariés, vous avez vraiment une PME à gérer,
04:32mais aussi une structure où vous êtes tout seul,
04:34ou avec une assistante, ou un technique peut-être,
04:36et là vous faites tout.
04:37Là vous gérez, vous êtes juriste, comptable, manager, gestionnaire.
04:42Votre travail, je pense à Allianz 7 en l'occurrence,
04:45c'est quand même d'être le porte-parole.
04:48Oui, la première démission.
04:49Voilà, vu le contexte dans lequel on est,
04:51enfin, je m'autorise à me tourner vers vous,
04:53on a eu quand même des tentatives,
04:56l'envie avortée d'ailleurs du MEDEF,
04:59de la CPME, de descendre dans la rue
05:01pour dire attention, attention à la fiscalité.
05:04Enfin, je veux dire, vous êtes en première ligne.
05:06Vos adhérents vous disent,
05:07on ne peut pas laisser passer ça.
05:09Totalement, c'est pour ça que, vous avez noté,
05:11ce n'était pas vraiment une manifestation,
05:12c'était un meeting.
05:13Un meeting.
05:14Les patrons ne vaut pas trop dans la rue.
05:16C'est un meeting fixe, captif.
05:18Voilà, exactement, captif du MEDEF.
05:20Et c'est vrai que l'incertitude politique
05:23et les enjeux fiscaux nous inquiètent énormément
05:26puisqu'on a beaucoup de grands acteurs.
05:28Ce qu'il faut retenir dans les fédérations syndicats,
05:31c'est qu'on réunit des acteurs de toute taille.
05:33La plus petite TPE, le plus gros groupe.
05:35À la confiserie par exemple.
05:36Totalement.
05:37On a vraiment les colosses que vous connaissez,
05:38je dirais les marques,
05:39sinon il faut que je les cite tous,
05:41et des TPE, PME qui sont en 90% de nos membres.
05:44Il faut vraiment aider ce tissu à passer les crises.
05:47Elles ont connu la Covid, la guerre en Ukraine,
05:51la phase inflationniste, et maintenant la politique.
05:54Le patron de PME, il faut être sacrément accroché.
05:56Et le DG, il doit avoir aussi une bonne dose,
05:59pas de flègues, mais de bonne psychologie,
06:01de bonne connaissance de l'écosystème quand même.
06:03Une bonne connaissance et un gros relationnel.
06:05Vous pouvez être le meilleur technicien,
06:07si vous n'avez pas un relationnel avec les adhérents,
06:09pour les aider, les écouter, les rassurer,
06:12être avec eux, être actif à leur service,
06:16on ne peut pas réussir.
06:17Ça veut dire que pendant que certains sont dans la salle des machines
06:19à faire de la confiserie artisanale ou industrielle,
06:22vous, Gilles, vous êtes avec votre sacoche en train de monter quoi ?
06:26À Bercy, au ministère du PME, dans les grandes directions ?
06:30Tout à fait, c'est la partie externe, c'est la partie d'affaires publiques.
06:33Ou en échange des pouvoirs publics, administration, ministère, parlement,
06:38pour tout simplement leur dire,
06:39attention, si vous touchez tel curseur, vous aurez tel impact.
06:42Et c'est vrai pour l'ensemble des mésomologues dans les fédérations,
06:45où on leur dit, notamment en ce moment,
06:47attention à la fiscalité, on est déjà en France à un niveau très élevé,
06:50juste cette attention, parce que les entreprises sont faillites en ce moment,
06:53quand même, dans le silence, malheureusement, des médias.
06:55Au CEDAP, vous avez des chiffres de ça, des vibrations négatives ?
06:59Alors aujourd'hui, on a 13 000 entreprises dans l'alimentaire
07:02qui sont en train de se faire faillite.
07:03Dans l'alimentaire ?
07:04Dans l'alimentaire.
07:04Ça, c'est le secteur que vous connaissez ?
07:05J'ai moins le secteur global.
07:07Donc voilà, c'est le chiffre national, de toute façon,
07:09des défaillants entreprises, qui est assez élevé.
07:12Après, il y a différents acteurs.
07:14Mais les acteurs, par exemple, l'alimentation,
07:15ne sont pas directement concernés par la commande publique, par exemple.
07:18Dans le BTP, lui, il est vraiment impacté par l'incertitude politique
07:21de manière très, très forte.
07:23Quand le bureau du CEDAP se réunit,
07:25on comprend bien que c'est plein de secteurs différents.
07:27Tout à fait.
07:27Et donc, c'est des chocs de culture, c'est des chocs de secteur,
07:30c'est des chocs de business.
07:33Comment ça se marie, tout ça, au sein du CEDAP ?
07:35Parce que je sais que vous recrutez.
07:36Je précise quand même que cette émission, elle a aussi pour vocation
07:38à dire qu'il y a du recrutement.
07:40D'ailleurs, si on pourrait être pratique, on va sur le site du CEDAP ?
07:42On peut aller sur le CEDAP.
07:44Il y a pas mal de sites à près de fédérations de syndicats
07:47qui regroupent des offres d'emploi.
07:48Il y a un dictionnaire où je peux trouver tous les syndicats ?
07:50Il y a un anniversaire en ligne qu'on pourrait vous envoyer.
07:52Alors, il n'est pas accessible par tout le monde
07:53parce qu'il faut être adhérent pour l'avoir.
07:54D'accord.
07:55Mais contactez le CEDAP si vous êtes intéressé par la carrière.
07:58Non, mais c'est important.
07:58On vous éguidera toujours.
08:00Et ça, c'est capital.
08:01Parce que comme je l'évoquais, quand on est sur les bancs de la fac,
08:03moi, le premier, je ne me suis jamais dit
08:05« je veux travailler en organisation. »
08:06Moi, je finirais au CEDAP.
08:08Jamais.
08:09À tort, parce que les métiers sont passionnants
08:11pour une raison très simple.
08:12C'est que les métiers sont divers
08:13et on est vite autonome.
08:15On n'est pas un énième pion dans les grosses machines.
08:19On est vite, on est des PME.
08:20Donc, on est très vite au charbon visible, actif.
08:23Ce que je trouve passionnant dans votre métier,
08:24c'est que c'est en fait une boule à facettes.
08:26Il y a à la fois de l'opérationnel,
08:28il y a du lobbying, il y a de la communication,
08:30il y a de la psychologie.
08:31Puis, il y a quand même de la technique.
08:32J'ai vu que dans les profils de DG,
08:33il y a beaucoup de juridiques et de droits.
08:35Je ne sais pas quelle filière.
08:36Voilà, vous faites partie, je trouve,
08:37une bonne majorité de ceux qui ont fait du droit.
08:39Mais il faut aussi se former en com,
08:41mais il faut aussi se former en psychologie humaine.
08:43On va être au niveau d'un DG,
08:44c'est vrai pour des permanents,
08:46mais même un DG plus globalement,
08:47on est des généralistes.
08:48Donc, il faut être à l'aise sur plein de terrains.
08:50Pas forcément pointus sur tous,
08:51parce qu'évidemment, on n'est pas des surhommes.
08:52Mais il faut avoir cette capacité de jongler
08:54entre différentes casquettes,
08:57comme un patron de PME.
08:58C'est la meilleure image qu'on peut avoir.
09:00Le CEDAP a salué la nomination de Sébastien Lecornu.
09:03Oui.
09:03Alors, je ne sais plus c'est lequel version.
09:05Le 1 ou le 2 ?
09:06Vous avez re-salvé ?
09:07Non, on a fait le 1 seulement.
09:08Vous avez fait le 1 ?
09:09Non.
09:09Vous considériez qu'il fallait plutôt encourager ?
09:12Ce n'est pas pour la politique, du tout.
09:15On aurait salué quelqu'un d'autre de la même manière.
09:17C'est notre responsabilité
09:20de souhaiter bonne chance aux gouvernants.
09:22Parce qu'on représente les acteurs économiques.
09:24L'optimisme, quoi.
09:25L'optimisme.
09:26Soyons optimistes.
09:27Et leur réussite est la nôtre.
09:28Donc, on n'a pas intérêt à ce que ça chute.
09:30Donc, c'est un message au-delà de facilitation,
09:32c'est un message un peu d'encouragement.
09:34Et pour dire aussi, comptez sur nous.
09:35On est des acteurs économiques responsables.
09:37On peut peut-être aider.
09:38Gilles Rouvière, vous qui êtes venu aussi un peu nous parler
09:41de votre métier de directeur général parmi les 300,
09:43puisque vous êtes 300 au sein du CEDAP.
09:47Pour rien au monde, vous ne changeriez.
09:48J'ai le sentiment que vous êtes, objectivement,
09:50et c'est intéressant, épanoui dans votre fonction
09:53de directeur général d'Allianz 7.
09:54J'ai fait toute ma carrière dans les fédérations.
09:57J'ai commencé par les fédérations.
09:59J'ai fait un stage, pour tout vous dire,
10:00en cinquième année de droit au MEDEF à Paris.
10:03Et depuis, je n'ai plus quitté les syndicats
10:05ou les fédérations à différents niveaux, d'ailleurs.
10:08Non, c'est vraiment des métiers passionnants,
10:09à condition, encore une fois, d'aimer le relationnel,
10:12le consensus, et de porter des sujets, parfois,
10:15qui sont compliqués.
10:15C'est pour ça que je vous repose la question,
10:17avant de nous quitter, quand on réunit le BTP,
10:19l'agroalimentaire et des secteurs industriels très différents.
10:22Oui, parce que notre métier de DG est le même.
10:24Donc, en fait, on peut...
10:25C'est du partage d'expérience, de retour d'expérience, de vécu,
10:31de mise en relation des réseaux, de mise en relation.
10:33On a des jeunes DG, des DG plus capés.
10:35Donc, on est vraiment là pour que tout le monde se sente bien
10:37pour son poste de DG.
10:39Et peu importe quelqu'un qui vient des secteurs X ou Y,
10:42ce n'est pas notre sujet.
10:43On a le même métier.
10:44Donc, on essaie d'avancer ensemble.
10:46Dans votre secteur,
10:47quel est le sujet que vous portez aujourd'hui à l'Unset ?
10:49Alors, il y a un discours politique général de Lecornu 2
10:53qui est en suspens.
10:54On ne sait pas si ce gouvernement va rester.
10:56Il y a un enjeu sur les retraites.
10:58Mais quels sont vos sujets que vous avez sous le bras
11:00et dont vous attendez le ministre ?
11:02Alors, il y a eu le phare en doux au travail.
11:04Agriculture, je crois qu'Annie Gennevar est restée.
11:06Tout à fait.
11:07C'est quoi le prochain rendez-vous que vous attendez avec impatience, là ?
11:10Notre vrai enjeu, c'est le budget maintenant.
11:12C'est la phase budgétaire, on l'évoquait.
11:13Donc, la fiscalité.
11:14La fiscalité.
11:15Les acteurs sont prêts à se mobiliser.
11:17Tout le monde est responsable.
11:18On ne peut pas avancer avec des boulets au pied
11:20par rapport à nos concurrents européens ou mondiaux.
11:22Avec des pays, quand même, qui sont assez agressifs.
11:25Et nous, on est toujours un peu dans l'idéologie,
11:28dans le dogmatisme.
11:29Et nous, on veut vraiment avancer.
11:31Et il ne faut pas rajouter des boulets aux entreprises pour avancer.
11:34C'est vraiment le message clé de la fin d'année.
11:35On est responsable.
11:36On est prêt à prendre une partie du fardeau s'il le faut.
11:39Mais il faut le faire de manière intelligente
11:40et tenir compte de notre niveau d'endettement
11:42et de déficit,
11:44mais aussi de prélèvements obligatoires
11:45par rapport à nos concurrents européens.
11:47Mais aussi de l'importance de maintenir
11:49des outils de production industrielle,
11:51agricole, et j'en passe.
11:53Parce que ça ne passe...
11:54Là, vous avez totalement raison.
11:56Mettez-vous la place d'un patron étranger, européen.
11:59Demain, il doit investir.
12:01En France, en Allemagne, en Italie.
12:03Je ne suis pas sûr que la France soit en premier, malheureusement.
12:05Et il faut retrouver cet élément-là,
12:06qui était une vraie réussite
12:07du premier mandat de Macron.
12:10C'était vraiment une belle réussite.
12:11Là, malheureusement, l'outil est cassé.
12:13Oui, il avait créé une confiance
12:15et l'idée que l'entreprise était au centre...
12:16Et que la France revenait dans un jeu mondial, compétitif.
12:19Vous le sentez, vous, au sein du CEDA.
12:21Et maintenant, il n'est plus le cas.
12:22On décroche.
12:23L'investissement, heureusement...
12:24Il y a des boîtes qui investissent toujours,
12:26qui croient encore, comme vous disiez,
12:27la Conférence, qui croient encore.
12:29Mais aujourd'hui, c'est vrai qu'on se pose
12:30beaucoup plus de questions quand il faut investir en France
12:32par rapport à d'autres pays qui ont des...
12:34Le Portugal fait un excédent.
12:36Incroyable.
12:36La France fera un excédent.
12:38Parce qu'elle a pris des mesures assez radicales
12:40pendant presque dix ans.
12:42Après, vous trouvez l'équilibre.
12:43On est en France.
12:43Il ne s'agit pas de casser le modèle social.
12:45Il ne s'agit pas non plus de casser la dynamique des boîtes.
12:47C'est un juste équilibre.
12:48Et c'est d'ailleurs le débat que vous devez avoir
12:49tous ensemble au sein du CEDAP.
12:51Allez sur le site du CEDAP.
12:52Totalement.
12:53Il y a, là, indépendamment des grands enjeux structurels
12:55de notre vie économique et politique,
12:57il y a des postes, peut-être,
12:58qui peuvent correspondre à vos envies.
13:00Vous êtes plutôt juriste, plutôt sciences humaines.
13:03Vous êtes ingénieur.
13:04Ingénieur.
13:05C'est très ouvert parce que c'est un poste
13:07très, très ouvert en soi, très riche.
13:09Il faut aimer le contact.
13:10Il faut aimer le contact.
13:11Mais c'était un vrai plaisir de partager ce moment avec vous,
13:13Gilles Lombière.
13:13Moi de même, merci beaucoup.
13:14Porte-parole, en quelque sorte, de ce CEDAP,
13:16dont vous êtes le vice-président.
13:17Et je précise que vous êtes le directeur général d'Alliance 7,
13:20qui est une fédération qui regroupe plein de métiers.
13:23La confiserie, le chocolat.
13:25Tout ce qui est bon.
13:26Tout ce qui est bon et bon, tout est relatif.
13:28Avec modération.
13:30Avec plaisir.
13:30Avec plaisir, exactement.
13:32Merci, Gilles, de nous avoir rendu visite.
13:33Merci à vous.
13:34On termine notre émission.
13:35Et ça, c'est un vrai sujet qui peut impacter
13:36les directeurs généraux d'organisations professionnelles.
13:40Et si on se la jouait collectif,
13:42l'intelligence du jeu humain.
13:44Ne plus être dans des silos,
13:45mais travailler sur la créativité.
13:47C'est la thèse développée par Charlotte Dupéra.
13:50Elle est notre invitée.
13:51Et c'est le livre de Smart Job.
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