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Tous les jours, retrouvez la chronique "Ne lâchons rien" dans #LaFranceDansTousSesEtats, en partenariat avec CCI France

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##NE_LACHONS_RIEN-2025-10-13##

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News
Transcription
00:00La France dans tous ses états, ne lâchons rien.
00:03En partenariat avec les chambres de commerce et d'industrie, les réussites du quotidien.
00:08Voilà, nous lançons une rubrique dans la France dans tous ses états,
00:13et c'est une thématique qui correspond bien à notre esprit, ne lâchons rien.
00:18Alors sur cette radio on n'a jamais rien lâché et on ne lâchera jamais rien.
00:21Mais là nous sommes avec les chambres de commerce et d'industrie
00:24qui représentent, j'allais dire, ces tissus économiques sur les territoires,
00:27ces chefs d'entreprise qui se battent pour créer et sauver des emplois.
00:31Et nous sommes en ligne avec Alain Di Crescenzo, président de CCI France.
00:36Alain Di Crescenzo, merci d'être sur Sud Radio, et nous n'allons rien lâcher nous non plus.
00:40Quel est le but de cette démarche, de ce combat ?
00:45Écoutez, d'abord merci, merci à vous de rien lâcher aussi.
00:49Le but de cette démarche, c'est que c'est vrai que dans la morosité actuelle,
00:53on a tendance à avoir la bouteille à moitié vide,
00:55et moi j'ai envie de l'avoir à moitié pleine, parce que ce qui fait gagner la France,
00:59c'est ceux qui ne lâchent rien et ceux qui regardent dans la bonne direction.
01:02Et l'idée c'est de mettre en exergue, de mettre en valeur ces entrepreneurs
01:06qui malgré les difficultés, quel que soit leur domaine d'activité,
01:10que ce soit de l'industrie, des services du commerce, ne lâchent rien,
01:14s'avent tous les matins, bossent dur pour faire gagner leur entreprise,
01:17pour faire gagner leurs collaborateurs et pour faire gagner notre pays.
01:20Quelle est l'échelle de ce qu'on appelle la chambre de commerce et d'industrie,
01:24pour constituer pour nos auditeurs, parce qu'il y a aussi les arts et métiers,
01:28les artisans, une chambre de commerce et d'industrie, c'est quel type d'activité ?
01:34Alors écoutez, les chambres de commerce et d'industrie,
01:37donc, s'occupent de toutes les entreprises aujourd'hui.
01:40Il y a 5 millions d'entreprises en France,
01:42alors on représente toutes les entreprises, elles sont là pour les accompagner.
01:45Et c'est vrai que vous l'avez dit, il y a une particularité sur l'artisanat,
01:48et donc sur l'artisanat, nous travaillons,
01:50les chambres des métiers travaillent aussi sur cette cible-là,
01:53et nous avons une partie des artisans qui sont aussi des commerçants.
01:56Mais pour résumer les choses,
01:58toutes les entreprises aujourd'hui,
02:00la majorité des entreprises hors entreprises artisanales qui font du commerce,
02:04sont accompagnées par les chambres de commerce et d'industrie.
02:06C'est à échelle départementale ?
02:09Alors, nous sommes à tous les niveaux.
02:11Nous sommes là où se font les opérations, sur les départements.
02:16Nous avons aussi des chambres de commerce de région
02:17qui sont là pour faciliter justement les opérations pour les départements.
02:22Et moi, je suis donc président national de CCI France.
02:25C'est la tête de réseau,
02:26c'est celle qui travaille sur les stratégies de déploiement des actions,
02:29qui négocie ses budgets avec l'État,
02:32et qui décide des plans d'action pluriannulaires.
02:35Vous-même, Alain Ycrescenzo, vous êtes à la tête de quel type d'entreprise ?
02:38Alors, moi, je me suis maintenant, j'ai 63 ans.
02:43Mais je travaille, j'ai été pendant 25 ans président d'une entreprise
02:47qui était cotée en bourse, qui faisait des logiciels pour l'électricité
02:51qui s'appelait IGEXAO.
02:52Et aujourd'hui, j'accompagne toujours cette entreprise-là.
02:55Dans quel cadre, aujourd'hui, un chef d'entreprise,
02:57un petit patron, ou même un grand patron,
03:00a une raison de s'adresser à vous ?
03:04Qu'est-ce que vous pouvez leur apporter concrètement ?
03:06Soit ils vont bien et ils peuvent améliorer leurs prestations,
03:09soit ils sont en difficulté.
03:11Vous pouvez servir de conseil ?
03:13Exactement.
03:14Mais écoutez, ça commence...
03:15Vous savez, on accompagne les entreprises tout au long de leur cycle de vie,
03:18de la création jusqu'à la transmission, en passant par leur développement.
03:22Le premier réflexe qu'ont les entrepreneurs,
03:24enfin, les néo-entrepreneurs ou ceux qui veulent entreprendre,
03:26c'est de venir nous voir pour présenter leurs dossiers,
03:28et pour regarder de création,
03:30et pour regarder si, effectivement,
03:32donc, tout il y est des ingrédients sont là
03:34pour réussir dans la création d'entreprise.
03:36Et on reçoit à peu près un demi-million de porteurs de projets par an.
03:41Et ensuite, tout au long de leur cycle de vie, post-création,
03:44les entrepreneurs viennent nous voir pour, effectivement,
03:47s'améliorer, pour aller à l'international,
03:50pour développer de nouvelles succursales,
03:53pour réindustrialiser leurs process,
03:56pour verdir leurs équipements.
03:58Et, in fine, si vous voulez, la boucle sur e-boucle,
04:01ils viennent aussi nous voir pour la transmission de leur entreprise.
04:04Voilà.
04:05Et donc, ça, ça fait...
04:06Oui, et ça, ça fait que nous étions chaque année
04:081,130,000 entrepreneurs et porteurs de projets.
04:12Donc, on est sur du gros volume.
04:14Alors, justement, nous recevions l'autre jour Laurent Michelon,
04:16qui préside, j'allais dire, l'association des très petites entreprises.
04:20Il nous expliquait quand même
04:22que ça commence à devenir de plus en plus périlleux,
04:25difficile et douloureux pour un petit patron en France.
04:28Est-ce qu'à votre échelle, vous pouvez...
04:30Vous avez, ça va, à cette même lecture.
04:32Il y a aujourd'hui, même si on est là pour parler, évidemment,
04:34de ce qui va bien et pour souligner le courage des entrepreneurs,
04:37est-ce qu'il y a quand même, aujourd'hui,
04:39des entraves et des épreuves
04:41qui sont vraiment insupportables pour un patron français ?
04:45Écoutez, la première épreuve qu'on a, si vous voulez,
04:48c'est la conjoncture et le fait qu'on sort d'années de crise.
04:51Je pense à nos amis commerçants qui ont vu, donc, les gilets jaunes,
04:54qui ont vu la période Covid, qui ont vu la période inflationniste
04:56et qui voit arriver le commerce électronique.
04:58Si vous voulez, ça fait beaucoup de choses, d'accord ?
05:00On n'a pas une conjoncture porteuse actuellement.
05:03Et ça, c'est le premier sujet.
05:04Et dans cette conjoncture non porteuse,
05:06on va venir ajouter des éléments qui sont des éléments
05:08qui vont empêcher et qui vont gêner l'entrepreneur.
05:12C'est bien sûr, vous le savez, la sur-administration.
05:15On parle simplement de la simplification depuis des années
05:18et on sait qu'il y a 60 milliards d'euros d'économies et de gains
05:22à faire en simplifiant la vie des entreprises.
05:24Vous vous y attaquez ou non, justement ?
05:26Est-ce que vous vous y attaquez à ce sujet ?
05:29Alors, écoutez, on a été hyper promoteur de la démarche
05:32qu'a lancée l'État pour avoir des pistes de simplification.
05:36On est candidat pour faire le test PME qui est très important.
05:39C'est soit un nouveau dispositif,
05:41avant de le lancer, regardons s'il est adapté.
05:44On est prêt à faire ça gratuitement.
05:45Le gouvernement Barnier avait décidé de nous le confier.
05:48Entre-temps, ça a pas mal bougé.
05:49On espère toujours que le gouvernement va nous le confier.
05:53C'est de l'argent facile à faire.
05:54Ça va donner de la liberté.
05:56Ça va donner de l'oxygène dans nos entreprises.
05:57Il faut le faire.
05:58Et le dernier sujet, peut-être,
06:00sur lequel les entreprises sont empêchées ou gênées,
06:04c'est le manque de visibilité.
06:05Et vous savez comme moi qu'une entreprise
06:07ne travaille que dans le temps.
06:08on est dans le temps long.
06:09Et effectivement, si on veut investir,
06:11si on veut embaucher,
06:13il faut qu'on ait une certaine visibilité et lisibilité.
06:18Et puis, pour être tout à fait clair,
06:19aujourd'hui, c'est pas tout à fait le cas.
06:21Je rappelle qu'on a eu six gouvernements en moins de deux ans.
06:24On attend, si vous voulez, cette visibilité, cette lisibilité.
06:26Cette composition du gouvernement telle que vous en avez pris connaissance hier,
06:30est-ce qu'il y a un élément qui peut vous permettre
06:32d'espérer une amélioration de vos relations avec le pouvoir exécutif ?
06:38Écoutez, l'élément, c'est qu'il est là.
06:41Déjà, c'est important, parce que notre pays ne fonctionne pas,
06:44si vous voulez, sans gouvernement.
06:46Donc, nous avons un gouvernement.
06:47Ça veut dire que, concrètement, nous avons des interlocuteurs
06:50pour pouvoir discuter des dispositifs publics,
06:53du projet de loi de finances,
06:55et qui touche, bien sûr, particulièrement les chambres de commerce et de l'industrie.
06:58Et voilà, donc ça, c'est la bonne chose.
07:00Donc, nous avons nos deux interlocuteurs qui sont là.
07:03C'est à la fois, donc, le gouvernement et le Parlement.
07:07Voilà, donc, nous sommes, je dirais qu'on est constitué sans jeu de mots,
07:10par rapport à la Constitution, et nous allons pouvoir avancer.
07:13Donc, vous attendez que Serge Papin vienne vous voir
07:15et que vous envisagez avec lui quelques solutions
07:17à mettre en place pour améliorer la situation ?
07:20Alors, c'est plus que ça, c'est que j'ai déjà demandé un rendez-vous.
07:23J'imagine.
07:24Si vous voulez, nous, on est très mobiles, on est des entrepreneurs,
07:27donc on n'attend pas.
07:29Donc, on est là, si vous voulez, pour provoquer les situations.
07:32Et donc, j'ai deux sujets, donc, très clairs à voir.
07:35C'est à regarder un plan d'accompagnement d'urgence dans nos entreprises,
07:39vous l'avez dit, et même si on veut être résolument positif,
07:42il faut être réaliste, on est sur des records de faillite actuellement.
07:44Et vous le savez bien, ça a été un record en 2024,
07:47on aura un record en 2025,
07:49et si on ne change rien, on aura un autre record en 2026.
07:51C'est la difficulté des entreprises,
07:53c'est des plans d'accompagnement les plus pointus possibles,
07:55et d'être soutenus aussi,
07:57parce que nous, dans ces projets-là,
07:59on a toujours nos ressources qui seront mises en cause
08:01et on ne peut pas travailler si on n'a pas d'effectifs,
08:03on n'a pas de collaborateurs qui sont avec nous et motivés.
08:06On vous souhaite bon courage.
08:07Évidemment, on suivra cette actualité.
08:10Nous nous retrouvons tous les jours
08:11avec les chambres de commerce et d'industrie
08:12pour un prochain lâchons rien.
08:14Merci Alain DiCrescenzo d'avoir été sur Sud Radio.
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