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Mardi 7 octobre 2025, retrouvez Nicolas Vignolles (délégué général, SELL (Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs)), Valérie Dmitrovic (directrice générale, Quest Education Group) et Denis Masséglia (député 5e circonscription de Maine-et-Loire) dans PLAY SMART, une émission présentée par Nicolas Jucha.

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Transcription
00:00Générique
00:00Bonjour à tous, vous regardez PlaySmart, l'émission qui décrypte l'industrie du jeu vidéo en France et dans le monde.
00:14Aujourd'hui dans Serious Games, on s'intéresse forcément à la Paris Games Week, c'est l'événement de fin de mois, du 30 octobre au 2 novembre à Paris Expo, Porte de Versailles.
00:22C'est la fête du jeu vidéo en France et on va en parler avec Nicolas Vignol.
00:25Il est le délégué général du CEL, l'organisateur de l'événement avec deux nouveaux partenaires, GL Events et Fimalac.
00:32Seconde partie d'émission, le boss de PlaySmart aujourd'hui, c'est Denis Massélia.
00:37C'est probablement le député qui compte le plus dehors de jeu sur World of Warcraft.
00:42Mais avec lui, on va surtout parler de l'enjeu politique du jeu vidéo et de comment les politiques peuvent soutenir la création française.
00:48Et en fin d'émission, on s'intéressera à la formation au métier du jeu vidéo avec Valérie Dimitrovitch.
00:54Elle est cofondatrice de Quest Education Group et elle nous expliquera comment se former et surtout, qu'est-ce que les entreprises veulent en termes de compétences.
01:03PlaySmart, nouvel épisode, c'est maintenant.
01:05La Paris Games Week, 14e édition du 30 octobre au 2 novembre, Palais des Expos, Porte de Versailles.
01:17Et on va en parler avec l'un des organisateurs, Nicolas Vignol, bonjour.
01:21Bonjour.
01:22Je dis l'un des organisateurs puisque le CEL, c'est l'organisateur historique, mais que cette année, vous avez le concours de deux nouveaux partenaires, donc GL Events et Fimalac.
01:32La répartition des rôles sur cet événement, comment ça fonctionne ?
01:35Alors moi, j'ai l'honneur d'être le directeur de la Paris Games Week et la marque, elle appartient à 100% au syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs, au CEL, la marque Paris Games Week.
01:45Par contre, on a décidé cette année de fonctionner dans une coproduction un peu inédite et cette coproduction, c'est pour le meilleur en fait, depuis qu'on travaille à cette édition 25,
01:55parce qu'on a le meilleur de la logistique et de l'organisation d'événements, GL Events qui a fait les Jeux Olympiques en France de Paris.
02:02Et puis Fimalac qui est un acteur incontournable de la culture et des spectacles vivants.
02:06Donc voilà, on serait parti en fait dans une coproduction à trois pour pouvoir partager les pertes, enfin l'investissement, les bénéfices et puis les pertes possibles.
02:14Surtout les savoir-faire. Et il y a notamment une nouveauté cette année, c'est les Night Sessions. J'allais dire, comme à Roland Garros, ça va ressembler à quoi une Night Session cette année à la Paris Games Week ?
02:24Oui, alors vous vous souvenez, sur PlaySmart, j'avais annoncé un petit peu ça, qu'on allait étendre les horaires, on allait développer des nouveaux formats.
02:33Le spectacle au-delà du jeu vidéo.
02:34Exactement, exactement. On veut vraiment être un spectacle et un show autant qu'un salon. Donc il y aura une amplitude horaire sur le salon déjà beaucoup plus grande que les années précédentes.
02:44De 9h à 21h, vous pourrez déambuler dans les allées du salon. Et puis tout au long du salon, vous aurez dans le Dôme de Paris des spectacles e-sport, enfin des compétitions e-sport,
02:53mais aussi en fin d'après-midi des shows musicaux qui mixeront jeux vidéo et musique. Et puis le soir, le Dôme de Paris se transformera en grande scène de concert pour attirer aussi un public nouveau
03:03qui aime le jeu vidéo, qui vient pour d'autres raisons et qui va découvrir le jeu vidéo.
03:07On sait que le jeu vidéo, c'est une source aussi de musique. Beaucoup de participation, notamment avec des concerts philharmoniques. Enfin, il y a vraiment une grosse culture musicale dans le jeu vidéo.
03:19Le jeu vidéo français qui a cartonné cette année, justement, a brillé par ses musiques. Et je crois que le premier soir, la première Night Session, justement, c'est un concert clair-obscur.
03:28C'est pour lancer les choses sur les meilleurs auspices.
03:31Oui, exactement. Alors, vous avez tout résumé. En 2025, ouvrir la Paris Games Week autrement que clair-obscur, c'était juste impossible.
03:40Donc je veux vraiment les remercier. Sainte Folle Interactive, le studio sans doute de l'année.
03:45Bravo à Montpellier.
03:45Bravo à Montpellier, exactement, et à toute l'équipe. Et puis à l'éditeur Kepler, qui a permis cette diffusion du jeu dans le monde entier.
03:54Et on va faire plein de choses avec Sainte Folle Interactive à l'occasion de cette Paris Games Week.
03:57Et notamment, ouvrir, pas vraiment ouvrir, parce que le mercredi soir, c'est l'opening night de la Paris Games Week.
04:03Mais dès le jeudi, on aura un peu dans les mêmes conditions que les fans qui pourront aller à la salle Playel voir le concert.
04:08La troisième date sur Paris, ce sera la Paris Games Week au Dôme de Paris le jeudi soir.
04:14En marge de cette Paris Games Week, en tout cas, en marge de la récente conférence de presse, vous avez annoncé aussi l'étude qui est dans l'essentiel du jeu vidéo,
04:22avec un chiffre important qu'on va voir.
04:25Plus de 40 millions de joueurs de jeux vidéo en France.
04:28Ça veut dire quoi ? Que là, on est l'un des plus gros marchés européens, voire peut-être pas au monde,
04:32puisque c'est l'Europe qui est un gros marché à l'échelle mondiale.
04:34Mais la France, c'est un énorme marché de jeux vidéo aujourd'hui ?
04:38Ah oui, bien sûr. On est le troisième pays de consommation en Europe, derrière le Royaume-Uni et l'Allemagne.
04:46Pas très décroché de l'Allemagne.
04:49En gros, les proportions, c'est un marché de 10-11 milliards au Royaume-Uni, un marché de 8-9 en Allemagne.
04:56Et nous, 6, 6,5, on attendra les derniers chiffres.
05:00Donc, on est un très gros marché de consommation, je confirme.
05:03Et puis, ce 40,2 millions de joueurs, jamais on n'a atteint un nombre de joueurs et de joueuses de jeux vidéo en France aussi élevé.
05:09Et 75%, je crois, de ces 40 millions sont des joueurs réguliers, c'est-à-dire 2, 3, voire 4 fois par semaine minimum,
05:16ce qui est quand même conséquent.
05:17Oui, exactement.
05:17Parce que les chiffres du sel, en fait, chaque année, quand on annonçait ces 38, 39, 40 millions de joueurs,
05:22on nous disait, c'était bien normal, oui, mais ça prend aussi en compte la personne qui joue une fois même par an dans le bus à Candy Crush.
05:30Alors, oui, je redis, ça considère absolument tous les joueurs,
05:34sauf qu'on a voulu à chaque fois adjoindre à ce chiffre la photo plus précise de qui sont ceux qui jouent au moins une fois par semaine.
05:41Et là, on a quand même une forme de régularité.
05:43Et ils sont 76% de ces 40 millions.
05:45Ça, c'est un marché vraiment conséquent.
05:46Donc, il y a 30,5 millions de joueurs réguliers en France.
05:49Donc, ça, c'est une base hyper solide.
05:51Et pour bien connaître un marché, il faut rentrer dans le détail.
05:53On va peut-être voir une autre infographie.
05:55C'est sur les profils des joueurs.
05:56L'âge moyen, c'est 40 ans.
05:58Ce qui est contre-intuitif, puisqu'il y a encore 10 ans, quand on parlait de jeux vidéo,
06:01on pensait que le marché, c'était des jeunes, moins de 25 ans.
06:04En réalité, c'est des adultes, essentiellement, qui font 75% de ce marché.
06:10Ça change beaucoup de choses.
06:12Oui, vous avez parfaitement raison.
06:14À 88%, c'est ce que montre notre étude, ce sont des adultes qui jouent aux jeux vidéo.
06:19Et pour autant, quand on regarde dans les tranches d'âge enfants, adolescents, jeunes,
06:25jusqu'à 18-24 ans, le taux de pénétration du jeu vidéo comme média prioritaire chez ces générations-là est très, très haute.
06:34C'est-à-dire que vous avez 95%, pour trouver ça dans notre étude, des 10-14 ans, par exemple, qui jouent aux jeux vidéo.
06:39Ce sont les joueurs de demain, dans 10 ans.
06:41Voilà, ce sont les joueurs de demain.
06:42Donc, ce que j'allais dire, c'est qu'il faut prendre cette photographie pour ce qu'elle est.
06:45C'est-à-dire que, oui, les adultes jouent beaucoup aux jeux vidéo,
06:48et plus, on va dire, quantitativement, que les enfants et les adolescents.
06:52Mais le marché se dessine et se fidélise à partir des ados.
06:56Et c'est là qu'on retrouve aujourd'hui, et qui est hyper intéressant dans l'histoire du jeu vidéo,
07:00c'est qu'on a aujourd'hui des quadras qui ont commencé à jouer il y a 20-25 ans.
07:03Et qui ont transmis, peut-être, à leurs enfants.
07:06On verra, justement, dans les allées de la Paris Games Week,
07:08cette composition très hétéroclite et plurigénérationnelle de gamers français.
07:13Merci beaucoup, Nicolas Vignol.
07:14Merci à vous.
07:15Directeur délégué, pardon, général du CEL.
07:18Organisateur de la Paris Games Week, c'est du 30 octobre au 2 novembre.
07:22Paris-Porte de Versailles.
07:23Donc, achetez vos billets, parce que ça va partir très, très vite.
07:26On vous souhaite une très belle Paris Games Week,
07:29faire au moins aussi bien que la Gamescom à Cologne.
07:31Et on se retrouvera après avec James Rebourg,
07:33le rendez-vous est déjà pris pour faire un bilan de cette Paris Games Week.
07:37On va continuer PlaySmart, on va s'intéresser,
07:39enfin, on va inviter quelqu'un qui sera sûrement à la Paris Games Week,
07:42Denis Massélia, le député qui a généralisé les discussions autour du jeu vidéo à l'Assemblée nationale,
07:48un député qui a beaucoup joué aussi à World of Warcraft.
07:50Je l'accueille après le jingle.
07:56Le boss de PlaySmart, le grand entretien de notre émission consacrée à l'industrie du jeu vidéo,
08:01aujourd'hui, j'accueille non pas un professionnel directement de l'industrie,
08:04mais un homme politique qui s'investit énormément pour la soutenir.
08:08Denis Massélia, bonjour.
08:09Bonjour.
08:10Donc, député depuis déjà pas mal d'années,
08:13et surtout, vous êtes le président du groupe d'études jeux vidéo à l'Assemblée nationale.
08:18C'est vous qui l'avez, qui avez émis l'idée,
08:21qui l'avez créé et qui le présidait depuis sa création.
08:24Techniquement, ça sert à quoi, ce groupe ?
08:27En effet, j'ai demandé la création du groupe d'études jeux vidéo en 2017,
08:31lors de ma première élection.
08:33Et à votre question, à quoi il sert ?
08:34Il sert à faire une veille sur les sujets du jeu vidéo et de l'e-sport.
08:38Et donc, c'est dans ce cadre-là que tous les députés de l'Assemblée nationale qui le souhaitent
08:42peuvent l'intégrer pour échanger, discuter avec les acteurs,
08:46avec l'ensemble des intervenants de l'industrie du jeu vidéo et de l'e-sport.
08:50La mise en place, si je ne me trompe pas, c'était le 6 mars 2018,
08:55quand vous avez eu votre premier mandat de député,
08:57vous aviez dit que le jeu vidéo n'était pas forcément votre priorité,
09:01enfin, que vous n'ayez pas en traité tout de suite.
09:03Qu'est-ce qui vous a poussé, finalement, très rapidement,
09:06à avancer sur ces questions-là ?
09:08Vous savez, moi, je viens du monde de la société civile,
09:11et je me suis engagé en politique pour travailler sur des sujets
09:13qui étaient mis de côté par les politiques, par le passé.
09:16Je ne viens pas du secteur du jeu vidéo, vous l'avez dit,
09:19mais néanmoins, en complément de mon activité d'ingénieur,
09:22puisque je suis ingénieur de formation,
09:24j'avais créé une auto-entreprise de rétro-gaming,
09:26c'est-à-dire que je récupérais de vieilles consoles
09:28qui ne fonctionnaient pas pour les réparer et pour pouvoir les revendre.
09:31Donc, en plus de joueurs, j'étais aussi quelqu'un
09:34qui participait avec ma petite entreprise dans le jeu vidéo.
09:38Donc, clairement, en tant que député, j'ai souhaité pousser ce sujet
09:42qui, je rappelle, aujourd'hui, c'est pratiquement 6 milliards d'euros
09:45de chiffre d'affaires à l'échelle…
09:46Dernier bilan du sel.
09:47C'est ça, à l'échelle nationale, sans parler de l'e-sport,
09:51et même plus largement de tout ce qu'amène aujourd'hui cette culture
09:54que certains qualifient de geek.
09:56Il suffit de voir ce qui s'est passé ce week-end avec le Jeep Explorer.
09:58Et puis, quand on voit aussi toute la création de livres autour du jeu vidéo,
10:01les concerts autour du jeu vidéo,
10:03on voit que ça dépasse largement le cadre purement des consoles de jeu.
10:07Mais vous, quand vous avez émis cette idée,
10:10quand vous en avez discuté dans les couloirs de l'Assemblée,
10:13quels ont été les premiers retours ?
10:14Est-ce qu'au début, les gens se demandaient si vous étiez vraiment sérieux ?
10:18Ou au contraire, il y a eu des retours très positifs tout de suite ?
10:21En fait, il n'y a pas…
10:22C'est d'ailleurs étrange, la question, c'est soit noir, soit blanc.
10:25Non, c'est entre les deux.
10:25C'est entre les deux, c'est-à-dire qu'il y a des personnes
10:27qui jugeaient que le sujet n'était pas sérieux,
10:30qu'il n'y avait pas de travail à faire,
10:32et d'autres qui jugeaient que c'était extrêmement important de pouvoir le faire.
10:35Néanmoins, force est de constater que…
10:38J'en ai parlé en 2017, ça a été créé en 2018.
10:41Aujourd'hui, on est en 2025, bientôt en 2026.
10:43Le groupe d'études jeux vidéo est encore là.
10:46Ça prouve bien qu'il a montré,
10:47qu'il a porté quelque chose au débat au sein de l'Assemblée nationale.
10:51Là, si vous deviez résumer les deux, trois gros dossiers
10:54les plus importants que vous ayez pu faire avancer grâce à lui,
10:57il y a quoi ? Il y a le crédit d'impôt jeux vidéo ?
10:59Il y aurait quoi comme autre type d'action qui, selon vous,
11:03aura impacté l'industrie française ?
11:05Alors, le groupe d'études jeux vidéo a vocation à faire une veille thématique
11:09qui ne permet pas de faire avancer les dossiers.
11:10Oui, c'est…
11:11Néanmoins, je suis aussi rapporteur du budget sur les industries culturelles,
11:16dont est le jeu vidéo créatif.
11:20Quels sont les dossiers qui ont pu faire avancer ?
11:22La prorogation du crédit d'impôt jeux vidéo jusqu'en 2031, par exemple.
11:26Mais également la TVA à 5.5 sur la biaterie e-sportive,
11:30qui est, à mon sens, une grande avancée.
11:32Voilà, donc deux éléments.
11:33Maintenant, sur le groupe d'études jeux vidéo,
11:35parce que vous me posez la question à quoi il sert,
11:36il lui a permis surtout d'échanger, de discuter,
11:39de mettre en avance un sujet.
11:40La place de la femme dans l'industrie du jeu vidéo et de l'e-sport,
11:44comment on accompagne les personnes qui ont handicap à la pratique du jeu vidéo.
11:48On a fait, d'ailleurs, dans ce cadre-là,
11:49il y a quelques mois maintenant, un événement à l'Assemblée nationale
11:52pour montrer, mettre en avant tous les dispositifs qui peuvent exister.
11:56Voilà, le groupe d'études, lui, est plutôt dans la veille.
11:59Et après, le député peut avancer sur plusieurs sujets
12:03dans le cadre du travail à l'Assemblée nationale.
12:05Un grand enjeu, quand on parle d'industrie du jeu vidéo, c'est économique.
12:08C'est-à-dire faire en sorte que le tissu survive,
12:11que les professionnels puissent être rentables avec leur studio,
12:14les maisons d'édition également.
12:17Et on a eu, je donne deux exemples,
12:19le jeu Les Fourmis, ou encore le jeu Dordogne,
12:22deux productions françaises dont les studios ont fermé,
12:25faute de trouver une rentabilité économique.
12:27Ça, vous diriez que c'est le grand enjeu,
12:30c'est de trouver un fonctionnement, un modèle économique
12:33plus général pour le tissu français,
12:35pour que ces studios-là, quand ils réussissent à un beau jeu,
12:37un bon jeu reconnu,
12:39ils puissent avoir le droit d'en faire un autre derrière.
12:41Alors, vous vous appuyez sur l'aspect économique du jeu vidéo.
12:47Pour moi, le jeu vidéo a deux grands aspects
12:48qui sont indissociables l'un de l'autre.
12:51D'une part, la partie économique,
12:53d'autre part, la partie culturelle.
12:55Et dans ce cadre-là, j'ai envoyé à plusieurs reprises
12:58à différents premiers ministres,
12:59un courrier leur demandant un travail
13:01sur la souveraineté économique et culturelle
13:05du jeu vidéo en France.
13:06Aujourd'hui, il existe plusieurs dispositifs.
13:08On a parlé du crédit d'impôt au jeu vidéo
13:10qui a été prorogé jusqu'en 2031.
13:13On a aussi le FAJV, le Fonds d'aide au jeu vidéo
13:15qui permet l'accompagnement des petites structures
13:18qui se lancent dans le jeu vidéo.
13:21Donc, il y a un certain nombre de dispositifs.
13:23Force est de constater qu'à mon sens,
13:25ils ne sont pas suffisants.
13:26On devrait avoir un travail, non pas point par point,
13:28mais de façon globale.
13:30Aujourd'hui, on a quelques dispositifs,
13:31mais il faudrait l'intégrer dans une vision
13:33beaucoup plus globale sur l'accompagnement
13:35de l'industrie du secteur du jeu vidéo.
13:36Tout en sachant, et ça c'est extrêmement important,
13:39qu'aujourd'hui on a des talents en France
13:40et qu'il ne manque pas grand-chose
13:42pour pouvoir permettre à tous les tutos
13:43dont vous parlez de perdurer dans le temps.
13:46On a par exemple, quand vous parlez de culture,
13:49on parle de soft power presque,
13:50de rayonnement culturel français.
13:52Le jeu qui a vraiment marché cette année,
13:54je crois que vous y avez joué.
13:55En tout cas, vous l'aviez mentionné
13:56à une réunion du SNJV,
13:57c'est Clair Obscur, Expédition 33.
14:00Là, ils vont être rentables cette année,
14:01c'est sûr, avec un tel carton.
14:03Mais par exemple, un studio comme celui-ci,
14:05qui est un studio indépendant,
14:07est-ce que le politique doit à terme
14:10faire en sorte de pouvoir les aider
14:11à être pérennes ?
14:13C'est-à-dire que Sandfall, par exemple,
14:14si le prochain jeu est moins réussi,
14:16est-ce que le politique doit être capable
14:18d'avoir des mécanismes
14:19pour soutenir un tel studio ?
14:21Alors, vous m'avez posé la question
14:22si j'ai joué, oui, j'ai joué,
14:23et je l'ai fini.
14:25Vous parlez de l'avenir,
14:26moi, j'ai parlé de l'actualité.
14:28Sandfall, je suis allé voir
14:30à l'invitation d'une collègue députée
14:32qui est également élue
14:33dans la ville de Montpellier.
14:35Il y a eu un accompagnement
14:36de l'agglomération, de la région,
14:39mais vous oubliez,
14:40à l'échelle nationale,
14:42Sandfall Interactive va bénéficier
14:43de cris d'impôt aux jeux vidéo.
14:44Je ne donnerai pas la somme
14:45parce que ce sont des informations
14:46fiscales et qui sont bien sûr
14:48des informations internes,
14:48mais le plus gros soutien
14:50aujourd'hui de Sandfall,
14:51il est à l'échelle de l'État.
14:53Ne l'oublions pas.
14:55Sans le dispositif du crédit
14:56d'impôt aux jeux vidéo,
14:57il est possible, il est probable
14:59que le clair-obscur
15:01n'ait pas été réalisé.
15:03Donc, je pense que la première action,
15:05c'est déjà de pérenniser dans le temps
15:07l'ensemble des dispositifs
15:08qui ont montré leur efficacité.
15:10Je vous ai dit tout à l'heure
15:11que j'étais député
15:12de la commission des finances.
15:13J'ai fait un rapport d'évaluation
15:15sur le crédit d'impôt aux jeux vidéo.
15:16Force est de constater
15:17qu'il est extrêmement efficace.
15:19Il faudrait y apporter
15:20quelques évolutions
15:21pour le rendre encore plus efficace.
15:24Et là-dessus,
15:24je m'attarderai dans le prochain budget
15:26de continuer à pousser
15:27ces avancées.
15:28Et dans un second temps,
15:29on doit avoir un gros, gros travail
15:31sur la souveraineté
15:32de nos structures de jeux vidéo.
15:33Le grand risque aujourd'hui
15:34pour Sandfall,
15:35mais pas que,
15:36pour Ubisoft
15:37et pour toutes ces structures-là,
15:38c'est d'être racheté
15:39par des fonds de pension étrangers.
15:41On a vu que les États-Unis
15:42étaient très actifs,
15:44que la Chine étaient très actives.
15:46Mais là, on voit
15:46l'Arabie Saoudite
15:47avec EA Sports
15:48qui a été rachetée
15:50il y a peu de temps.
15:51Donc, on doit aujourd'hui
15:52avoir un travail
15:52à l'échelle nationale
15:53sur comment on garde
15:55nos pépites en France.
15:57Parce que le risque,
15:59c'est qu'on développe
16:00notre tissu économique,
16:01industriel et culturel
16:02du jeu vidéo
16:03pour que les plus grands studios,
16:05ceux qui arrivent à émerger,
16:06soient rachetés
16:07par des entreprises étrangères.
16:09Et ça, personnellement,
16:10je ne le souhaite pas.
16:10Dans le cas de EA Sports,
16:11on est sur une transaction
16:12à 55 milliards de dollars.
16:15À ces niveaux,
16:16à ces chiffres-là,
16:17la France ne peut pas
16:18faire grand-chose.
16:19Ce n'est peut-être pas
16:19au niveau européen,
16:20derrière,
16:20qu'il faut aussi penser ?
16:23Il faudra,
16:24et c'est beaucoup plus large
16:25que le secteur du jeu vidéo,
16:27on doit avoir aujourd'hui
16:28une réflexion
16:28à l'échelle européenne
16:29et donc à l'échelle nationale aussi,
16:32sur comment on finance
16:33la tech,
16:34comment on finance l'IA,
16:35comment on finance les startups,
16:37comment on finance
16:38le jeu vidéo,
16:39qui sont des entreprises
16:40énormément capitalistiques,
16:41sur lesquelles il y a besoin
16:42de beaucoup d'argent.
16:43Donc oui,
16:43on doit avoir une réflexion.
16:44Et je reviens sur ce que j'ai dit,
16:45ça fait plusieurs années
16:46que je demande
16:47à ce qu'on ait un travail
16:48à l'échelle nationale
16:49sur le financement du jeu vidéo
16:50au travers de ce qu'on appelle
16:52la souveraineté du jeu vidéo.
16:55Quand vous le dites comme ça,
16:56on a l'impression
16:56que tout le monde
16:58est censé être d'accord.
16:59Préserver la souveraineté
17:00culturelle française,
17:01donc préserver les grands fleurons,
17:03qu'est-ce qui bloque en fait ?
17:04Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui
17:05on ne serait pas encore arrivé
17:06à cet état de fait
17:07où on a des mécanismes
17:09qui soient suffisamment puissants
17:11pour qu'on n'ait pas
17:12à s'inquiéter du fait
17:13qu'un grand acteur étranger
17:15d'un pays non extra-européen
17:17puisse investir massivement
17:18par exemple chez Ubisoft
17:19ou dans d'autres
17:20grandes structures françaises ?
17:22Qu'est-ce qui bloque ?
17:23Je ne le sais pas.
17:24Si je le savais,
17:25je ne demanderais pas
17:26à ceux qu'on travaille
17:27sur le sujet.
17:28Pour l'instant,
17:29avant de faire des propositions,
17:31vous savez,
17:31dans le monde politique,
17:32souvent on fait des conclusions
17:33avant même d'avoir fait des études.
17:35Peut-être que je suis à rebours
17:36des grandes phrases
17:38et des grandes buzz
17:38de la politique.
17:39Moi, ce que je souhaite,
17:40ce que je demande aujourd'hui,
17:41c'est qu'on travaille,
17:42qu'on réfléchisse
17:42et qu'on puisse échanger
17:44avec un certain nombre d'acteurs
17:45pour collectivement
17:47construire cet outil
17:49qui permettrait à la France
17:50d'assurer une stabilité
17:52sur nos industries culturelles
17:55parce qu'on parle du jeu vidéo
17:56mais on parle aussi de l'animation
17:58où la France est un leader mondial
17:59de l'animation.
18:00On a aujourd'hui
18:01un vrai travail à faire
18:02sur l'animation,
18:03sur le jeu vidéo,
18:04sur la défense
18:05de nos industries culturelles.
18:07La grande difficulté,
18:08est-ce que ce n'est pas
18:08qu'on est à mi-chemin,
18:10enfin, sur deux chaises,
18:12d'un côté la tech,
18:13l'innovation,
18:14qui est un enjeu très très fort,
18:15vous parliez de l'IA,
18:16le culturel,
18:17c'est deux mondes
18:18historiquement radicalement différents
18:20et il faut trouver
18:21des mécanismes finalement
18:22qui peuvent fonctionner
18:23pour les deux types d'industries.
18:25C'est là la difficulté ?
18:26Je ne sais pas
18:26si c'est deux mondes
18:27radicalement différentes.
18:29Est-ce qu'au niveau
18:29de l'administration
18:31et est-ce qu'au niveau
18:31des mystères,
18:32on a dissocié l'un de l'autre ?
18:33La réponse est oui.
18:35Le jeu vidéo, d'ailleurs,
18:36dépend de Bercy
18:37au travers de la DGE
18:38et dépend du mystère
18:39de la culture.
18:40Donc, ce sont ces deux jambes
18:42qui sont censées
18:43travailler ensemble.
18:44Qui doivent travailler ensemble.
18:47Ce que je peux vous dire
18:47pour échanger
18:48avec les acteurs
18:48du jeu vidéo
18:49et peut-être que vous pouvez
18:50leur poser la question
18:50un moins que vous l'avez
18:51déjà fait,
18:52eux aspirent à continuer
18:53à être avec les deux.
18:55Souvent, on oppose
18:55la tech et la culture.
18:57Non, le jeu vidéo,
18:59c'est l'association des deux.
19:01C'est exactement
19:02le secteur qui impose
19:03d'associer
19:04les deux types de compétences.
19:05Et justement,
19:05il y a un enjeu fort,
19:07c'est la formation.
19:08Au niveau de la formation
19:10des nouveaux talents
19:11dans l'industrie du jeu vidéo,
19:12on en parlera plus en détail
19:13dans la partie suivante.
19:15Est-ce qu'il y a aussi
19:15des choses à mettre en place
19:17au niveau de l'éducation nationale
19:19pour amener des jeunes
19:20vers des filières de métiers
19:22qui sont techniques,
19:23qui sont culturelles,
19:24mais qui puissent alimenter
19:25cette industrie
19:26qui, a priori,
19:27peut paraître secondaire,
19:28mais en fait,
19:28quand on voit les chiffres,
19:29quand on voit les enjeux
19:30techniques, culturels,
19:32ça devient une industrie
19:33extrêmement importante,
19:34créatrice d'emplois.
19:35On le voit au niveau des régions,
19:37quand on soutient
19:37un peu les jeux vidéo,
19:39ça crée beaucoup d'emplois.
19:40Est-ce qu'il y a
19:41une troisième jambe
19:42avec laquelle travailler,
19:43qui est l'éducation nationale ?
19:44Il y a déjà une école publique
19:47pour le jeu vidéo,
19:49et ça, je souhaite le rappeler.
19:51Peut-être faut-il en créer
19:52une ou deux de plus.
19:53C'est un débat
19:54et une discussion
19:55qu'on doit avoir.
19:56Mais à mon sens,
19:58aujourd'hui,
19:58on a en France
19:59des écoles de grande qualité
20:01que le monde entier,
20:03d'ailleurs,
20:03nous envie pour le jeu vidéo.
20:05Et je pense qu'aujourd'hui,
20:06c'est une chance.
20:07Maintenant,
20:08vous parlez de création d'emplois.
20:10Former des jeunes,
20:11c'est bien.
20:12Leur permettre de pouvoir
20:13après travailler
20:13dans l'industrie
20:15qu'ils adorent,
20:16c'est mieux.
20:17Et à mon sens,
20:18le gros travail
20:18à l'heure actuelle,
20:19c'est celui
20:20de pouvoir structurer,
20:22ou du moins
20:23de pouvoir accompagner,
20:24le développement
20:24des studios
20:25de jeux vidéo en France
20:26qui permettra donc
20:27d'avoir de l'emploi
20:28pour les personnes,
20:29pour les jeunes,
20:30et d'ailleurs parfois
20:31les moins jeunes
20:31qui sortent de l'école.
20:32De l'emploi pérenne.
20:33Une question à propos
20:34de ce groupe d'études
20:35jeux vidéo,
20:36sachant qu'on a
20:37une grande instabilité politique,
20:39sachant que vous ne serez
20:40peut-être pas toujours député,
20:42est-ce que ce groupe
20:43a vocation
20:44à perdurer
20:45une fois que Denis Massélia
20:47n'est plus
20:47à l'Assemblée nationale ?
20:48Est-ce qu'il est...
20:49Aujourd'hui,
20:50est-ce que vous sentez
20:50que ce groupe,
20:51en fait,
20:51il va perdurer ?
20:53Il est pérenne ?
20:55Je rappelle
20:55que le choix
20:57des groupes d'études
20:58se fait par demande
20:59des députés
21:00lors d'une nouvelle
21:00session parlementaire,
21:02c'est-à-dire
21:02lorsque les députés
21:03arrivent aux responsabilités.
21:05On verra,
21:06une fois que Denis Massélia
21:07n'est plus député,
21:08si un ou plusieurs
21:10autres députés
21:10souhaitent reprendre
21:12ce groupe d'études
21:13jeux vidéo.
21:14Néanmoins,
21:15j'ai toujours dit
21:16que le plus dur
21:17était de créer
21:17le groupe d'études
21:18jeux vidéo.
21:19Dans l'avenir,
21:20à mon sens,
21:20le plus dur,
21:20ce sera d'être président
21:22du groupe d'études
21:22jeux vidéo.
21:23C'est-à-dire qu'on voit
21:24bien qu'aujourd'hui,
21:24on est dans une évolution
21:26démographique
21:28où de plus en plus
21:29de jeunes
21:30arrivent aux responsabilités
21:32avec cette culture
21:33du jeu vidéo
21:34et je serais très surpris
21:35que dans l'avenir,
21:36ce groupe d'études
21:37soit remis en question.
21:38Vous avez vu
21:38les chiffres du CEL
21:39à propos des 40 millions
21:40de Français
21:41joueurs de jeux vidéo
21:42et essentiellement
21:43des adultes.
21:43Je pense que c'est
21:44un peu à ça aussi
21:45que vous faites référence
21:45sur cette évolution
21:47démographique.
21:48Alors, vous parlez
21:49de cette évolution
21:50mais c'est une évolution
21:51logique puisque plus
21:52de 90% des jeunes
21:53jouent aux jeux vidéo
21:54et la société d'un jeune
21:55c'est qu'avec le temps
21:56il devient moins jeune.
21:57Il devient moins jeune
21:58et il joue toujours.
21:58Il joue toujours
22:00ou au moins
22:00il a cette culture du jeu
22:01parce qu'il est né
22:02dans une société
22:03où tous les jeunes jouaient
22:04ce qui n'était pas
22:05forcément le cas
22:05lors de ma génération.
22:07J'étais plutôt
22:07de la minorité des joueurs.
22:09Maintenant, la minorité
22:10c'est elle qui ne joue pas.
22:11Donc voilà,
22:11cette évolution de la démographie,
22:14ce temps qui passe
22:15fait que dans quelques années
22:18plus personne sera là
22:19pour critiquer le jeu vidéo.
22:21Je vais même aller plus loin.
22:22Vous savez,
22:22lorsque vous écoutiez
22:23Led Zeppelin
22:24il y a quelques décennies
22:25quand vous étiez jeune
22:26on vous disait
22:26c'est pas de la culture.
22:28Aujourd'hui,
22:28celui qui parle de Led Zeppelin
22:29est quelqu'un
22:30qui a de la culture.
22:31Dans le jeu vidéo,
22:32dans quelques dizaines d'années,
22:34celui qui parlera
22:35de totale annihilation
22:36et de ses soirées
22:37passées sur World of Warcraft
22:38sera quelqu'un
22:39considéré comme ayant
22:40de la culture.
22:40celui qui sera capable
22:41de dire quelle fin
22:42j'ai choisi
22:44sur Claire Obscure,
22:45ça fera partie de la culture.
22:47Vous avez encore
22:47combien de temps,
22:49combien d'heures
22:49vous arrivez à consacrer
22:50aujourd'hui aux jeux vidéo ?
22:52Est-ce que vous jouez encore
22:53ou là,
22:53c'est pas possible ?
22:54Je ne sais pas
22:54vous répondre
22:55sur le nombre d'heures.
22:57Néanmoins,
22:58je vous confirme
22:58que je joue encore
22:59puisque le jeu vidéo
23:00dans le cadre familial
23:01est un espace
23:02où avec ma femme
23:04et mes enfants
23:05nous partageons une passion.
23:06le jeu vidéo,
23:08ça a pu être le cas
23:10par le passé,
23:11ça ne l'est plus
23:12aujourd'hui,
23:12un espace
23:12où les jeunes
23:14se referment sur eux-mêmes
23:15mais ça peut être
23:15un espace
23:16de jeu collectif.
23:18Et puis au vu de l'actualité,
23:19je ne vous cache pas
23:20que je préfère
23:20faire une partie
23:21du jeu vidéo
23:22qu'allumer
23:22les chaînes de télévision
23:24en continu
23:24d'information.
23:26Denis Massélia,
23:26merci beaucoup.
23:27Je rappelle,
23:28député depuis 2017,
23:29président du groupe
23:30d'études jeux vidéo
23:31à l'Assemblée nationale,
23:32on vous réinvitera
23:33quand vous voulez,
23:33vous m'indiquez la date
23:34et vous revenez sur ce plateau,
23:35ce sera toujours un plaisir
23:36de vous accueillir.
23:37On va s'intéresser
23:38dans la dernière partie
23:39de PlaySmart
23:40à la question de la formation
23:41avec Valérie Dimitrovitch,
23:43elle est cofondatrice
23:44de Quest Education Group,
23:46elle va nous parler
23:47du marché de la formation
23:48et surtout
23:48des besoins
23:49des entreprises
23:50du jeu vidéo
23:51en termes de compétences.
23:56Créer des jeux vidéo,
23:58ça s'apprend
23:58et on va en parler
23:59aujourd'hui
23:59avec Valérie Dimitrovitch
24:01qui est directrice générale,
24:02cofondatrice
24:03de Quest Education Group.
24:04Bonjour.
24:05Bonjour.
24:06En quelques mots,
24:08c'est quoi ce groupe
24:08et il y a notamment
24:09une école
24:10qui nous intéresse particulièrement,
24:11c'est le Gaming Campus.
24:13Oui, donc Quest Education Group
24:14créé en 2018,
24:16un groupe d'enseignement supérieur
24:18qui propose des formations
24:20à Bac plus 3
24:20ou Bac plus 5
24:21et qui délivre
24:22des titres RNCP
24:23niveau 7.
24:24Ce qui est reconnu
24:25par le ministère du Travail.
24:27Au niveau de la formation
24:29au métier du jeu vidéo,
24:30prenons le point de départ.
24:32Je suis le parent
24:32d'un enfant
24:33qui est intéressé
24:34ou alors je suis une personne
24:36qui veut se reconvertir,
24:37ça peut aussi être le cas.
24:39Quelles sont
24:39les bonnes questions
24:40à se poser,
24:40les premières questions
24:41essentielles à se poser
24:42quand on veut se former
24:44pour travailler
24:44dans cette industrie ?
24:46Oui, alors je commence
24:46peut-être par la formation continue,
24:48l'upscaling.
24:49Aujourd'hui,
24:49c'est 85% à peu près
24:51des salariés
24:52du secteur du jeu vidéo
24:54qui s'auto-forment
24:55mais c'est d'ailleurs
24:56dans l'esprit.
24:57Mais donc aujourd'hui...
24:59Qui s'auto-forment
24:59en faisant des formations courtes ?
25:01Bien sûr.
25:01via le CTS par exemple ?
25:03Enfin financier ?
25:03Voilà, alors non,
25:04qui s'auto-forment
25:04donc qui apprennent
25:05par eux-mêmes ?
25:06Sur le terrain ?
25:06Sur le terrain
25:07parce que c'est aussi
25:08dans leur ADN.
25:09Donc là,
25:10il y a un vrai besoin
25:12en formation continue
25:13pour de l'upscaling
25:14sur des formations courtes,
25:16très ciblées,
25:16très techniques
25:17en fonction des besoins
25:18et puis aussi
25:19sur les soft skills,
25:20donc capacité à travailler
25:21en équipe, etc.
25:22Mais qui est assez courant
25:23dans le jeu vidéo.
25:24Parce que quand on parle
25:25de jeux vidéo,
25:26donc on parle des éditeurs,
25:27on parle des studios
25:28et surtout on parle
25:29de catégories de métiers
25:30quand même assez différentes
25:31puisqu'on va
25:32à des métiers très techniques
25:33à des métiers très culturels.
25:35Par exemple scénariste,
25:36on n'a peut-être pas besoin
25:37d'apprendre à coder.
25:38Comment en fait
25:40on arrive à s'y retrouver
25:41si moi je veux
25:42chercher une formation ?
25:44Il y a quelle grande
25:45catégorie de métiers
25:46aujourd'hui qui est recrute ?
25:48Justement,
25:48si je suis une famille
25:50ou un candidat,
25:51un élève qui a envie
25:52de rentrer dans ce domaine,
25:54je vais regarder
25:55les formations
25:56par grandes familles
25:57de métiers.
25:58Ça c'est super important.
26:00Donc il y a les familles
26:00arts, artistes,
26:02il y a les familles business
26:03et puis la grande famille
26:04tech, développeurs.
26:06Je vais regarder
26:07des formations pointues
26:09avec des grandes familles
26:11de métiers
26:11puis après j'approfondis
26:13sur des métiers.
26:13qui correspond à ce que je veux
26:14faire précisément.
26:15Oui, alors pas forcément
26:16ce que je veux faire
26:16parce que les étudiants
26:18ont une idée
26:18et après il y a en France
26:20on a la FJV
26:22qui produit quand même
26:24des belles enquêtes.
26:24Française du jeu vidéo.
26:25L'Association française
26:26du jeu vidéo
26:27avec quand même
26:28les premières plateformes
26:30de recrutement
26:31qui permet de voir
26:31les métiers
26:32qui recrutent aujourd'hui,
26:33les métiers en tension.
26:34Et justement,
26:35c'est quoi les principaux
26:36métiers en tension
26:37aujourd'hui ?
26:37Alors, des métiers techniques
26:39donc les développeurs
26:41mais Engine, Tools
26:44donc vraiment C++.
26:46Ça va permettre
26:46de créer le squelette du jeu,
26:49son expérience utilisateur.
26:51Tout à fait.
26:52Certains métiers
26:52parmi les artistes
26:55donc des tech artistes
26:56par exemple
26:56et puis dans le business
26:58je dirais
26:58tous les métiers
26:58liés à la data
26:59et à l'IA.
27:01Voilà, l'IA évidemment
27:02est une compétence.
27:04Le gros poids lourd
27:05en termes de demande
27:06de compétence.
27:06Oui, c'est une compétence
27:08que les écoles doivent former
27:10bien entendu à l'IA
27:11puisque c'est déjà intégré.
27:15En préparant cette émission
27:16vous avez mis le doigt
27:17aussi sur les soft skills
27:18donc on en parle beaucoup
27:19sur les antennes de Bsmart
27:21notamment dans l'émission
27:22Smart Job.
27:23Donc tout ce qui est
27:23savoir-être,
27:24savoir,
27:25savoir,
27:26pas savoir faire
27:27mais justement
27:27savoir se comporter,
27:29savoir parler aux gens.
27:30En quoi les soft skills
27:32sont devenus si importantes
27:33dans l'industrie
27:34du jeu vidéo aujourd'hui ?
27:35Alors, l'industrie
27:35du jeu vidéo
27:36c'est quand même
27:37des métiers
27:38qui travaillent ensemble
27:39pour produire un jeu.
27:41Des métiers très différents.
27:42Voilà, donc il y a
27:42beaucoup de gestion de projet
27:44donc beaucoup de communication
27:46donc ce qu'attendent
27:46les studios aujourd'hui
27:48c'est qu'on forme
27:48nos étudiants
27:49à avoir des compétences
27:51sociales et relationnelles.
27:52À compétences équivalentes
27:54on va prendre la personne
27:55qui est la plus à l'aise,
27:56qui est la plus capable
27:57de travailler en équipe aussi,
27:59qui s'exprime bien,
28:00qui respecte les enjeux
28:02des autres métiers.
28:04Ça c'est super important.
28:05Il y a aussi des besoins
28:05par exemple d'un éditeur
28:07quand il travaille
28:07dans un studio.
28:08Il y a aussi ça peut-être
28:09qui compte.
28:10Merci beaucoup
28:11Valérie Dimitrovitch,
28:12le temps file très très vite.
28:14Directrice générale
28:15et cofondatrice
28:15de Quest Education Group
28:17et donc entité
28:19qui pilote notamment
28:20le Gaming Campus.
28:21on vous réinvitera forcément
28:23dans l'émission
28:23et l'émission qui est pour aujourd'hui
28:25malheureusement est terminée.
28:26Je remercie Fabien
28:27qui était à la réalisation,
28:29l'immense Paul
28:30qui était au son,
28:31Sylvie Laujan
28:31qui était à l'édition.
28:33On se retrouve le mois prochain.
28:34N'oubliez pas,
28:35d'ici là,
28:36jouer c'est bien,
28:36jouer intelligemment,
28:38c'est mieux.
28:38Sous-titrage Société Radio-Canada
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