SMART IMMO - Emission du mardi 7 octobre - Vidéo Dailymotion

B SMART

Mardi 7 octobre 2025, retrouvez Xavier Chouraqui (Président-fondateur, Haveagoodday), Jean-Philippe Dugoin-Clément (Maire de Mennecy & Vice Président de Conseil régional d'Ile de France, Région Ile-de-France) et Carlos Moreno (Professeur des Universités, expert villes & territoires de demain, IAE Paris-Sorbonne, Académie des Technologies) dans SMART IMMO, une émission présentée par Fabrice Cousté.

Transcript

00:00Bonjour, bienvenue à tous, je suis ravi de vous retrouver pour cette nouvelle édition de Smartimo, une émission exceptionnelle.

00:16Dans quelques instants, on est ravi d'accueillir le professeur Carlos Moreno, c'est ni plus ni moins l'inventeur de ce concept, la ville du quart d'heure.

00:25Il va tout nous expliquer, on sera également en compagnie de Jean-Philippe Duboin-Clément, le maire de Mency, le vice-président du conseil régional d'Ile-de-France.

00:33Réaction à chaud sur la composition du nouveau gouvernement, mais également, il va nous parler de la région des 20 minutes.

00:40Enfin, comment réenchanter le bureau, faire un bureau 4 étoiles, on sera en compagnie de Xavier Chouaraki, le patron de Have a Good Day, Smartimo, c'est parti.

00:55Et dans Smartimo, on est ravi d'accueillir le professeur Carlos Moreno. Professeur, bonjour.

00:59Bonjour.

01:00Vous êtes directeur scientifique de la chaire Entrepreneuriat, Territoires et Innovation, allié à Paris-Sorbonne, Université Paris 1, Ponte en Sorbonne,

01:08membre de l'Académie des Technologies, mais vous êtes surtout le père d'un concept, et ça c'est rare d'avoir le père d'un concept sur le plateau,

01:15la ville du quart d'heure.

01:16Alors, un ouvrage vient de sortir, votre dernier ouvrage, même si on avait déjà les prémices de votre pensée dans Droits de Cité,

01:22votre précédent ouvrage, la ville du quart d'heure, une solution pour préserver notre temps et notre planète.

01:29Alors, vous allez nous expliquer tout ça.

01:31Tout d'abord, professeur, vous expliquez dans votre ouvrage qu'à présent, nous devons changer.

01:36Qu'est-ce qui, selon vous, rend ce changement si urgent aujourd'hui pour nos villes ?

01:40Merci pour l'invitation.

01:42Nos villes aujourd'hui, c'est les lieux où il habite la majorité de la population.

01:46En Europe, 75%.

01:48Les villes aujourd'hui sont traversées par trois crises.

01:52La crise climatique, qui est présente tous les jours.

01:54La crise économique, où on voit bien la situation française aujourd'hui.

01:58Et le délitement social, et on le voit aussi.

02:02Donc, face à ces trois crises, nous devons proposer des solutions qui intègrent ces trois contraintes.

02:08Décarboner, régénérer de l'emploi, régénérer de la valeur locale, créer des activités.

02:15Et ratisser les liens sociaux.

02:17La proximité, c'est la clé aujourd'hui pour les trois.

02:21Avec la proximité, on décarbone, avec des mobilités à pied, en vélo, bas carbone, transport en commun.

02:27Avec la proximité, on crée de l'emploi local, du commerce, des activités, des co-working, des nouvelles maires qui travaillent après le Covid.

02:35Avec la proximité, on a plus de liens sociaux dans les quartiers, dans les voisinages, dans l'espace public.

02:43C'est pour ça que c'est une solution qui permet de changer nos villes aujourd'hui, au quotidien, face à ces défis qu'il faut impérativement combattre.

02:54Alors, dans ces défis, on a noté urgence climatique, crise sociale, fragmentation urbaine.

02:59Qu'est-ce qui constitue le moteur principal du changement ? C'est tout en même temps ?

03:03Une politique urbaine qui soit menée de manière ambitieuse pour, d'une part, offrir une meilleure qualité de vie,

03:13ce qui est aujourd'hui au cœur de la demande de nos concitoyens, de nos concitoyens.

03:17Et cette qualité de vie, elle est liée, et je l'explique déjà dans mon précédent livre et dans celui-ci avec des exemples,

03:24il y a six choses fondamentales qui sont indispensables pour cette qualité de vie.

03:28Un logement digne, et pas dans des lieux uniquement des boîtes à lapins, loin.

03:34Pas de cité dortoir.

03:35Exactement, mais partout.

03:38Avec cette capacité à développer des logements sociaux, à m'exciter, avec des logements intermédiaires et dans la question de la propriété, c'est fondamental.

03:47Du commerce de proximité, des lieux de santé, on a vu avec le Covid la difficulté, donc des lieux pour avoir de la santé.

03:55De l'éducation, de l'accès à la culture, des espaces publics de qualité, et des nouvelles manières de travailler.

04:02On voit la crise qu'il y a à Paris, à la Défense, qui montre bien la chute de ces business models des quartiers qui étaient faits uniquement pour travailler.

04:12La crise à la Défense, et nous sommes aujourd'hui impliqués, parce qu'on est titulaire d'une mission donnée par la présidente de la région de la Défense, Valérie Pécresse,

04:20pour proposer des nouvelles polarités économiques.

04:23Voilà, donc ce sont des choses très concrètes.

04:26On n'est plus dans les concepts, on est dans l'implémentation et la réalité.

04:29– Carlos Marano, en vous écoutant, j'ai l'impression que la ville du quart d'heure, où tout est à proximité, c'est l'anti-métro-boulot-dodo.

04:37En tout cas, on a le boulot d'un côté, le deux de l'autre, et puis les loisirs quand on peut.

04:41Est-ce qu'il y a déjà des exemples de cette ville-quart d'heure ? Est-ce qu'elle existe en 2025 ?

04:45– Oui, tout à fait, vous avez résumé parfaitement, donc on est vraiment à l'encontre de ce métro-boulot-dodo qui a beaucoup de conséquences,

04:55sur le plan écologique, sur le plan également social, les gens ils perdent leur temps dans des transports obligés,

05:03donc nous voulons surtout passer des transports obligés aux transports choisis, avec ces modes différents, des vivres et des travailleurs.

05:11Des exemples, j'en donne beaucoup, puisque ce concept est né à Paris, tout le monde le sait,

05:16avec Anne Hidalgo pour sa campagne électorale, pour sa réélection, quand elle a proposé la ville du quart d'heure.

05:22Aujourd'hui, c'est une réalité palpable, mais ce n'est pas qu'à Paris, on le voit en France,

05:28même des villes comme Mulhouse, dans le Grand Est, des petites villes de 5000 habitants,

05:34comme Saint-Hilaire-de-Bretemasse, entre Alès et Avignon.

05:38Ici, en Ile-de-France, une petite ville de 4500 habitants, comme Triport-sur-Seine,

05:44mais on l'a vu aussi à Nantes, mais c'est aussi le cas en Europe,

05:48des grandes villes comme Rome, des grandes villes comme Milan,

05:50des petites villes en Pologne de 15 000 habitants, comme Plechovre,

05:54mais globalement, on a créé un observatoire qui s'appelle l'Observatoire mondial de la proximité durable,

06:00avec UN Habitat, donc aux Nations Unies, et la plus grande organisation mondiale des mers,

06:05qui s'appelle CGLU, et on a accueilli, le 4 et 5 septembre, des représentants des cinq continents.

06:13Oui, puisqu'on trouve aussi Séoul, Melbourne se sont inspirés avec cette ville du quart d'heure.

06:18Exactement, Séoul, Melbourne, Portland, on trouve des quartiers à Tokyo,

06:24et on trouve en Afrique, donc à Sousse, en Tunisie, et dans ce livre-là, la troisième partie,

06:32je prends dans chaque continent deux exemples concrets de cette transformation.

06:36Et on trouve de tout, y compris des pays.

06:39Il faut savoir que l'Écosse a voté, le Parlement écossais, en décembre 2023,

06:45ce qu'ils appellent le territoire des 20 minutes dans l'Écosse,

06:47parce qu'il ne faut pas se formaliser sur le nombre de minutes.

06:51Donc on trouve le territoire des 20 minutes, le territoire de la demi-heure,

06:54la ville des 10 minutes, comme en Utrecht, en Hollande, voilà.

06:57Donc on dit aujourd'hui, la ville ou le territoire des X minutes,

07:01pour montrer que ça fonctionne, y compris en France, dans les Landes,

07:05dans les territoires, dans la ville des 7, les 6 covales de Toulouse, voilà.

07:09Il y a une profusion de tout type de proximité.

07:12Donc aujourd'hui, ce concept, finalement, il s'étend.

07:15On est plus dans une smart city ou dans une living city,

07:18c'est-à-dire une ville intelligente, qui a fait aussi floresse à une époque,

07:21ou dans une ville à vivre ?

07:23Exactement, je viens de ce monde-là, parce que tout le monde le sait,

07:26ma carrière s'est déroulée entre les mathématiques et les sciences de l'information.

07:32Et effectivement, je suis venu à la ville, par la ville intelligente, le smart city,

07:37et effectivement, j'étais à la tête d'un mouvement mondial pour dire,

07:41plus que de l'intelligence, il nous faut surtout être heureux,

07:44à l'endroit où nous vivons. Et donc, ça s'appelle la ville vivante,

07:48la living city, vous l'avez dit à l'instant.

07:50Et donc, cette ville des proximités, qu'on appelle la ville de la proximité heureuse,

07:55elle a beaucoup de succès, parce que ce n'est pas une recette,

08:00ce n'est pas un business model, on ne paye pas pour être dans cette ville-là.

08:05C'est une politique urbaine qui est proposée,

08:07pour qu'elle soit adaptable, en fonction du contexte, du continent,

08:10de la culture, de l'économie, de la géographie.

08:13Et donc, chacun, dans son lieu, peut l'adapter

08:16et peut faire devenir une nouvelle réalité.

08:20Et c'est ce qui est en train de se passer aujourd'hui dans le monde entier.

08:24La proximité est un concept qui vient depuis une centaine d'années,

08:28quasiment en même temps que les voitures sont devenues les modèles de vie

08:31dans les villes avec la zonification,

08:34donc la Charte d'Athènes, les Corbusiers,

08:35pour ceux qui savent que nos villes modernes sont bâties

08:40par des lieux spécifiques,

08:42les zones d'activité pour travailler,

08:44les zones pour vivre, les zones pour avoir de la culture.

08:47Toujours a eu un mouvement de résistance

08:49pour recréer, comme vous l'avez dit,

08:52des villes dans lesquelles ils fassent bon vivre.

08:54Et aujourd'hui, on est arrivé au bon moment

08:56avec ce concept, crise climatique, crise économique,

09:00crise de l'immobilier et du logement,

09:02qui fait qu'on est à la pointe

09:05et c'est reconnu au niveau mondial.

09:06Je reçois énormément de prix.

09:09Mes livres sont traduits aujourd'hui en 11 langues,

09:13bientôt 13,

09:14les chinois et les chinois simplifiés

09:16pour la Chine et pour Taïwan.

09:18Et je suis donc à 16 livres aujourd'hui

09:22et 22 avec les 5 nouveaux qui sortent dans quelques jours.

09:25Eh bien voilà, en tout cas,

09:26ça vient de sortir dès tout début octobre,

09:28la ville du quart d'heure,

09:30pour tout comprendre de ce concept

09:32dont vous êtes le père.

09:34Merci Carlos Moreno.

09:36On retiendra la ville de la proximité heureuse.

09:39On se le souhaite en tout cas pour les années dernières.

09:41Et puis c'est une urgence également climatique.

09:43Je rappelle que vous êtes directeur scientifique

09:44de la chaire Entrepreneur Territoire Innovation,

09:46IAE Paris-Sorbonne,

09:47membre de l'Académie des technologies.

09:49C'est un plaisir de vous avoir dans Smartimon.

09:50À très bientôt.

09:51Merci, à très bientôt.

09:56Et tout de suite dans Smartimon,

09:57on fait un petit pas de côté,

09:58on va s'intéresser à la politique

09:59et notamment à la politique du logement

10:02avec notre invité Jean-Philippe du coin de Clément.

10:04Bonjour.

10:05Vous êtes maire de Mency,

10:07c'est une commune dans l'Essonne.

10:08Vous êtes vice-président également

10:10du conseil régional d'Île-de-France

10:11et on est ravis de vous accueillir sur ce plateau.

10:13Bien sûr, pour décrypter,

10:15mais c'est compliqué,

10:16la politique nationale

10:17et puis s'intéresser quand même

10:18à ce qui se passe au niveau régional

10:20puisqu'on vient de parler effectivement

10:21de la ville du quart d'heure.

10:22On verra que vous avez une région des 20 minutes.

10:25Tout d'abord, Jean-Philippe,

10:26on ne peut pas passer à côté de cette nouvelle.

10:29On a le nouveau gouvernement

10:30de Sébastien Lecornu,

10:32mais on se demande très sincèrement,

10:34Jean-Philippe,

10:34combien de temps il va tenir ?

10:36Quelle est votre réaction hier à 20h

10:38quand vous avez eu ce nouveau gouvernement

10:40qui ressemble furieusement à l'ancien ?

10:42Moi, je suis atterré.

10:43Atterré déjà à ce qu'on est sur un gouvernement

10:47qui fait dans la consanguinité

10:49sur 18 ministres,

10:5012 sont renaissances

10:52et 12 renaissances macronistes.

10:55Il n'y a pas un nataliste dedans.

10:57On ramène dans ce gouvernement

10:59M. Le Maire,

11:00ce qui est une faute politique

11:01parce qu'Atterré a raison,

11:03qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas,

11:04il est assimilé à celui

11:05qui a créé le déficit abyssal

11:09de notre pays

11:09et qui n'a eu de cesse

11:11que de taper sur les collectivités locales

11:13là où ma formation,

11:15l'UDI, centre droit,

11:16nous sommes profondément décentralisateurs.

11:19Et puis, c'est un gouvernement,

11:20au-delà de ça,

11:21qui ne comprend pas

11:24de ministre du Logement.

11:25Il y a un grand périmètre

11:26avec M. Wörth,

11:27qui n'a jamais été un spécialiste

11:29du logement,

11:30ce qui est pourtant

11:31un des sujets

11:31et un des enjeux majeurs.

11:33Alors, quand on voit ça,

11:34je pense que ce gouvernement

11:34est morné.

11:35Est-ce que LR restera ou pas ?

11:37On le saura

11:38ce lundi matin.

11:40Et puis,

11:40je ne vois pas comment

11:42il peut échapper

11:43une motion de censure

11:43quand on prend les premières actions

11:45du PS

11:45et du Rassemblement national.

11:47On a l'impression

11:47qu'on prend les mêmes

11:48et qu'on recommence,

11:49sauf peut-être

11:49quelqu'un qui avait fait du bien

11:51au monde du logement en général.

11:52Valérie Leretta

11:52a été unanimement reconnu

11:53comme une bonne ministre du Logement

11:55qui avait fait avancer

11:56certains dossiers.

11:57Moins d'un an,

11:57elle a fait plus

11:58que ses cinq ou six prédécesseurs

11:59pendant des années.

12:00Effectivement,

12:01on a quelqu'un

12:01qui était une battante,

12:03qui était engagée,

12:03qui connaissait son sujet

12:04et qui, pour le coup,

12:06ne fait pas partie

12:07d'une première vague.

12:08Donc, il n'y aura pas

12:09de seconde vague

12:10parce que ça veut dire

12:11que le logement

12:11est une fois de plus

12:13pris comme une variable

12:14d'ajustement budgétaire

12:15par Bercy.

12:16Moi, je ne conçois pas

12:17que le logement,

12:18qui est le problème

12:19numéro un des Français,

12:20soit toujours envisagé

12:22au niveau national

12:23comme une variable

12:24d'ajustement budgétaire.

12:25Le logement,

12:25c'est le premier poste

12:26de dépense des Français,

12:28c'est ce qui conditionne

12:28nos vies,

12:29c'est ce qui conditionne

12:30nos réussites

12:30et ce n'est pas quelque chose

12:31qui peut être géré

12:32de manière totalement technocratique.

12:33Comment ça se passe,

12:34par exemple,

12:34dans votre commune à Mency ?

12:36On rappelle combien d'habitants

12:37à Mency ?

12:3716 000 habitants.

12:3816 000 habitants,

12:39donc une moyenne commune

12:40d'Île-de-France.

12:42Il y a,

12:42on subit aussi

12:43dans ces petites moyennes communes

12:44une crise du logement ?

12:46C'est-à-dire,

12:46en Île-de-France,

12:48obtenir un logement,

12:48c'est arithmétiquement

12:49plus de 10 ans

12:50sur du logement social.

12:51C'est-à-dire,

12:52quand vous prenez

12:52le nombre de demandeurs

12:53en attente

12:54et le nombre de logements

12:54qui se libèrent,

12:55c'est plus de 10 ans.

12:56Le délai arithmétique moyen,

12:58c'est 4 à 5 ans.

13:00Et dans ma commune,

13:01c'est 50 à 60 logements

13:02qui se libèrent par an

13:03pour plus de 4 000 personnes

13:04qui sont en état

13:05de demander.

13:06Donc, effectivement,

13:07la crise du logement,

13:07on la vit,

13:08on la subit.

13:09Moi, j'ai assumé

13:09mes responsabilités

13:10en tant que maire.

13:11Lorsque j'étais élu

13:12il y a 15 ans,

13:13ma commune était en situation

13:14d'illégalité

13:15au titre de la SRU.

13:16Nous avions 15 %

13:17de logements sociaux

13:18là où la loi impose 25 %

13:21à toutes les communes

13:21en Ile-de-France.

13:23Nous sommes à 26 % aujourd'hui.

13:24Maintenant,

13:25ça a été assumé

13:26une politique d'aménagement,

13:28une politique de restructuration

13:29de la commune

13:30et de produire du logement,

13:32mais de produire aussi

13:32des services publics,

13:33de produire aussi

13:34de l'emploi

13:36pour essayer

13:37de compenser,

13:38d'équilibrer les choses.

13:39Oui, bien sûr.

13:40Quand on regarde le national,

13:42on se désole,

13:42mais quand on regarde

13:43le régional, le local,

13:44on se console.

13:45On a l'impression

13:45que les maires,

13:47bâtisseurs ou pas d'ailleurs,

13:48sont plutôt au combat,

13:50sont là,

13:51sont présents,

13:51sont plus peut-être

13:52même au courant

13:53des réalités

13:53de ce qui se passe

13:54chez eux.

13:55Autant le national

13:56aujourd'hui fait totalement

13:57déconnecter des réalités

13:58et l'annonce du gouvernement

14:00de ce dimanche soir

14:01montre une déconnexion

14:02totale,

14:03totale

14:04des élites parisiennes

14:06avec la réalité

14:08des territoires,

14:08autant au niveau local

14:09et singulièrement

14:10au niveau communal,

14:12on arrive encore

14:12à agir,

14:13à produire,

14:14à remplir son rôle

14:16d'élu.

14:17Moi, je suis élu

14:18parce que je crois

14:18qu'être élu,

14:19c'est pouvoir modifier,

14:20c'est pouvoir changer

14:21le monde,

14:21c'est pouvoir changer

14:21les choses,

14:22peut-être pas à grande échelle,

14:23mais au moins

14:24dans les communes,

14:25on peut le faire.

14:26Alors, justement,

14:2615 ans,

14:27Jean-Philippe,

14:27du moins Clément,

14:28que vous êtes maire

14:29de MENSI,

14:30on sait qu'il y a des élections

14:31qui vont se présenter

14:32d'ici quelques mois,

14:33vous allez vous représenter ?

14:37Écoutez,

14:372026,

14:38c'est en 26,

14:39donc on verra en temps et heure.

14:40D'accord,

14:40très bien.

14:41Et justement,

14:42on parlait tout à l'heure

14:44avec Carlos Moreno,

14:45qui était le grand invité

14:46de Smartimo,

14:47de cette ville,

14:48quart d'heure,

14:49on a montré son nouvel ouvrage,

14:51on a parlé pour l'Île-de-France

14:53d'une région des 20 minutes,

14:54expliquez-nous.

14:55On s'est inspiré

14:56de ces travaux

14:56quand on a été amené

14:57l'année dernière

14:58à revoter tout le schéma

14:59d'aménagement

14:59de la région Île-de-France,

15:01le SDRIF environnemental,

15:02schéma directeur environnemental

15:04de la région à 2040,

15:05quelle région on veut développer,

15:07vers quoi on veut aller.

15:09Et cette région,

15:10on a souhaité l'avoir ZAN,

15:11zéro artificialisation nette,

15:13c'est-à-dire une région

15:14qui aille réduire

15:15ses extensions urbaines

15:16progressivement

15:18pour être à zéro extension

15:19non compensée

15:21par de la renaturation

15:22en 2050,

15:23et puis une région

15:24qui soit polycentrique,

15:26c'est-à-dire qui s'appuie

15:26sur des pôles

15:28de centralité majeurs

15:30en Île-de-France

15:31pour pouvoir avoir

15:32dans un rayon de 20 minutes

15:33autour de soi

15:35à peu près

15:35toutes les aménités,

15:37qu'on parle d'offres de soins,

15:38qu'on parle d'emplois,

15:39qu'on parle d'offres universitaires,

15:41d'offres de transports,

15:42et donc c'est cette région

15:43polycentrique

15:44autour de secteurs

15:45tels que Saclay,

15:46tels que Melun,

15:47tels que le Grand Maux

15:48qu'on imagine

15:50et qu'on veut développer.

15:51C'est véritablement

15:53essayer de rapprocher

15:55les services publics

15:57de là où vivent les gens.

15:58Oui, ça va être le cas

16:00avec le Grand Paris,

16:01on le voit qui émerge

16:02finalement avec ces lignes

16:03de métro,

16:05de tramway,

16:05de bus

16:06qui se réorganisent

16:07autour d'un Grand Paris,

16:08ça sera aussi ça ?

16:09Ça participera

16:10de la région

16:12de l'Udé 20 minutes ?

16:12Vous savez,

16:13le Grand Paris Express,

16:14c'est le plus grand chantier

16:15des 50 dernières années

16:17pour notre région.

16:20C'est 68 nouvelles gares

16:21de métro,

16:22ça veut dire que c'est

16:2368 quartiers de villes

16:24qui sont totalement réaménagés,

16:2768 quartiers de villes

16:28où on peut recréer

16:29du logement,

16:30de l'emploi,

16:31des services publics,

16:32c'est aussi ce qui tient

16:32l'économie francilienne.

16:34C'est ce qui permet

16:35d'avoir,

16:36dans un pays

16:37qui subit

16:37un marasme économique

16:38aggravé

16:39par la situation gouvernementale

16:40qu'on connaît

16:41depuis 2022,

16:42c'est aussi garder

16:44un traîne d'activités

16:45extrêmement fort

16:46et puis c'est changer

16:47la vie des gens.

16:48Ce super métro,

16:50c'est permettre aussi

16:51de déconcentrer un peu

16:53et de limiter

16:54la surattraction

16:55de l'épicentre parisien

16:56qui est totalement

16:57congestionné aujourd'hui.

16:58Complètement en étoile.

16:59Et puis on sait

16:59qu'il y a aussi

17:00cette tension

17:00entre d'un côté

17:01un dynamisme économique

17:03mais aussi,

17:04on l'a dit tout à l'heure,

17:06la volonté de respecter

17:07l'écologie,

17:07de préserver cette écologie

17:08comme on participe

17:10à cette équation

17:11quasi impossible.

17:12L'Île-de-France,

17:13c'est une région

17:13comme il n'y en a pas d'autres

17:14en Europe occidentale.

17:15Première métropole économique

17:16de l'Europe occidentale.

17:18Si on était une principauté,

17:19on serait le sixième

17:20PIB européen

17:21et pour la France,

17:22c'est 31% du PIB,

17:2418% de la population

17:25concentrée sur 4% du territoire.

17:28Nous sommes la région

17:29la plus dense

17:29en termes de peuplement

17:31de l'Union européenne

17:32pour la partie intra à 86

17:34et donc tout l'enjeu

17:36pour nous,

17:37c'est pour préserver

17:39nos terres agricoles,

17:40c'est pour rester à 2040

17:41ce que nous sommes aujourd'hui,

17:42à plus de 75%

17:43d'espaces agricoles,

17:45naturels et forestiers,

17:46c'est de reconstruire

17:47la ville sur la ville.

17:48Quand on dit ça,

17:48c'est travailler

17:49sur l'intensité urbaine,

17:50c'est travailler

17:51sur le recyclage urbain,

17:52sur les friches,

17:53sur les zones d'activité,

17:54sur les zones interstitielles,

17:56c'est permettre

17:57de continuer

17:58à assumer une croissance

18:00de 50 000 habitants par an

18:01parce que là aussi,

18:02il y a des régions en France

18:03qui sont en perte

18:04de démographie extrêmement forte.

18:06L'Île-de-France,

18:06on est la deuxième région

18:07de France métropolitaine

18:08avec les plus grandes croissances

18:09donc c'est aussi assumer

18:11une croissance de la ville

18:12mais dans ces enveloppes

18:13urbaines constituées.

18:14Merci Jean-Philippe,

18:16Jean-Philippe du Moin-Crément,

18:17je rappelle que vous êtes

18:17maire de Menci,

18:19vice-président du conseil régional

18:20d'Île-de-France

18:21et quelque chose me dit

18:22qu'on vous reverra à Menci

18:24peut-être pour un mandat supplémentaire.

18:26Merci en tout cas,

18:27merci à vous

18:28et à très bientôt.

18:33Dans Smartimo,

18:34on s'interroge

18:34comment réenchanter les bureaux

18:36à l'heure du retour

18:37justement dans les bureaux.

18:39On sait que le télétravail

18:41est un petit peu en mer.

18:41On va poser ces questions

18:42justement au patron fondateur

18:45de Have a Good Day,

18:46Xavier Chouraki.

18:47Bonjour.

18:48Vous visez un service

18:504 étoiles pour les bureaux.

18:52Est-ce que vous pouvez nous présenter

18:53ou peut-être 5 étoiles même,

18:55est-ce que vous pouvez nous présenter

18:56Have a Good Day ?

18:56Qu'est-ce que c'est ?

18:57Alors Have a Good Day

18:58est une société française

18:59que j'ai fondée

19:01il y a maintenant 9 ans

19:01et qui est spécialisée

19:03dans l'hospitalité en entreprise.

19:04Alors notre vision

19:05est très simple.

19:07Apportez dans les bureaux

19:08la même qualité d'accueil

19:10et de service

19:10que vous retrouvez

19:11dans un grand hôtel.

19:12D'accord.

19:12Ça, c'est séduisant.

19:14Voilà.

19:14Alors aujourd'hui,

19:15on est à peu près

19:16330 collaborateurs.

19:18On gère plus de 550 clients.

19:20C'est un concept

19:20qui commence à fonctionner

19:21beaucoup,

19:23notamment avec le besoin

19:24de retour au bureau

19:25qui a été mis en place

19:27ces dernières années.

19:27Oui, c'est vrai.

19:28Alors je le disais,

19:29un bureau qui a été

19:31un petit peu battu en brèche,

19:32qui a en tout cas

19:32subi une grande transformation

19:34après la crise sanitaire.

19:37Des gens,

19:37des salariés d'ailleurs

19:38qui ne sont plus tellement revenus

19:39ou qui préféraient rester chez eux.

19:41Sauf que,

19:42voilà,

19:42en 2025,

19:43on sent que le vent a tourné

19:45et on leur demande

19:46à ces salariés de revenir.

19:47Est-ce que vous aidez

19:48justement les gens

19:49les gens qui gèrent

19:50des bureaux

19:50à réenchanter le bureau

19:51pour faire revenir

19:52leurs salariés ?

19:54Oui,

19:54alors l'idée de l'Hospitality,

19:55c'est en effet

19:55d'apporter une expérience

19:57au bureau.

19:58J'allais dire à l'ancienne,

19:59le bureau est un endroit

20:00où on venait travailler,

20:01métro, boulot, dodo,

20:02aussi simple que ça.

20:03Maintenant,

20:03l'idée,

20:03ce n'est pas qu'on subit le bureau,

20:05mais qu'on ait envie

20:06d'y aller

20:06par plein de petits outils,

20:08aussi bien architecturaux,

20:10d'aménagement,

20:10mais aussi de services

20:11qu'on va mettre en place

20:12pour leur donner

20:13ce petit plaisir au quotidien.

20:15Alors ça passe par quoi

20:16quand on dit Hospitality ?

20:17C'est vrai qu'on voit,

20:18je le disais,

20:19une réception de grands hôtels,

20:21un lobby,

20:22des matières assez nobles,

20:23assez jolies.

20:24Ça passe par ça ?

20:25Ça passe par l'accueil ?

20:26Ça passe par des gens ?

20:27Ça passe par quoi ?

20:27Alors,

20:28ça passe avant tout

20:28par l'humain, en effet.

20:31Anciennement,

20:31le service d'accueil

20:32un peu traditionnel,

20:33c'est malheureusement

20:34une femme ou un homme

20:36qui est derrière un bureau,

20:37un peu comme un pot de fleurs,

20:38on ne lui dit pas bonjour,

20:39on passe devant lui.

20:40Un badge à l'entrée ?

20:41Un badge à l'entrée,

20:42un rendez-vous avec un client

20:43et puis pas plus que ça.

20:45Aujourd'hui,

20:45avec le concept de l'Hospitality

20:47et comme le concept de l'hôtel,

20:49on va vers le collaborateur

20:51qui est et qui doit être pris

20:53comme un client

20:53de son entreprise.

20:56Donc,

20:56comment on peut le chouchouter

20:57et l'amener ?

20:58Alors,

20:58bonjour tous les matins,

21:00au revoir,

21:00qu'est-ce que je peux faire pour vous ?

21:02Dans un hôtel,

21:02lorsque vous êtes dans votre chambre,

21:03vous avez un problème

21:04avec la clim,

21:05vous avez un problème

21:05avec la télé,

21:06vous avez un problème,

21:07où est la pharmacie du coin ?

21:08Vous savez que vous faites le zéro

21:10ou vous descendez

21:11pour votre réception

21:12et vous avez l'info.

21:13Pourquoi ne peut-on pas le faire

21:15dans les entreprises ?

21:16Donc,

21:16aujourd'hui,

21:17c'est exactement pareil.

21:18À n'importe quel moment de la journée,

21:20vous savez que vous avez une équipe

21:21d'Hospitality

21:22qui s'occupe de votre qualité de vie.

21:24Et le collaborateur,

21:25il a cette impression

21:26que son entreprise

21:27l'aime un peu plus.

21:29Oui,

21:29d'autant que dans un hôtel,

21:30c'est vrai qu'il y a beaucoup de passages.

21:31Là,

21:31finalement,

21:32les salariés sont un peu toujours les mêmes.

21:33Et c'est ça qui est génial.

21:34Ça veut dire qu'on connaît leurs habitudes

21:36lorsqu'ils vont voir notre barista

21:37un café allongé comme d'habitude

21:40ou des petites choses

21:42qui vont nous permettre

21:43de leur dire

21:44« Ah, vous savez,

21:45on fait le 10 kilomètres de Paris

21:47toute l'entreprise,

21:48on organise ça.

21:50J'ai vu que vous courriez.

21:51Est-ce que vous ne voulez pas y participer ? »

21:52Ou des choses sur le yoga

21:53ou un afterwork

21:54ou une PlayStation

21:55parce qu'on va se connaître

21:57les petites habitudes

21:58des collaborateurs.

21:59Ça passe par une hyper-personnalisation,

22:01pas évident ?

22:02On se dit qu'on voit ces tours

22:03avec parfois

22:03des centaines de collaborateurs.

22:05Non,

22:05je pense que…

22:06On forme les gens

22:06à faire ça ?

22:07Oui,

22:07hyper-personnalisation,

22:09ça va être trop excessif.

22:11mais en tout cas,

22:11une personnalisation,

22:12oui.

22:13Quasiment tous nos collaborateurs

22:15viennent de l'hôtellerie

22:16ou sinon sont formés chaque année

22:17à la qualité

22:20ou au savoir-faire hôtelier,

22:23ce qui nous permet

22:23d'avoir une approche

22:24plus singulière

22:25et puis un peu plus respectueuse

22:28entre eux et nous.

22:29Oui,

22:29on parle justement

22:30de plus de votre société,

22:32donc à The Good Day,

22:33ce business model.

22:35Comment on fait

22:35pour rencontrer

22:36la rentabilité

22:37dans un marché

22:38des bureaux

22:38qui est quand même

22:39en plein marasme

22:40à ce moment ?

22:41Justement,

22:41c'est lorsque

22:42il y a un peu de marasme

22:44et de difficultés économiques

22:45qu'on a besoin

22:47de mettre en place

22:48de nouveaux outils

22:48et de nouveaux services.

22:49On était créé

22:50bien avant le Covid,

22:51bien avant le marasme

22:52et ça fonctionnait

22:53déjà très très bien,

22:54notamment dans les co-working

22:55et autres,

22:56parce qu'on travaille

22:56en marque blanche,

22:57donc quand vous rentrez

22:57dans une structure,

22:59vous ne voyez pas

22:59chez Adidas

23:00que le collaborateur,

23:01c'est un collaborateur

23:02à The Good Day

23:02ou chez Bic

23:03ou chez Amazon

23:04et justement,

23:07lorsqu'il y a

23:07une problématique

23:08de fidélisation

23:09de locataires

23:10pour les gestionnaires

23:11ou de talent

23:12pour les entreprises,

23:13qu'est-ce qu'on a besoin

23:14de faire ?

23:15C'est leur mettre en place

23:16des nouveaux produits

23:17et nouveaux services

23:17pour les fidéliser.

23:19C'est notre rôle.

23:20Comment vous voyez

23:21justement avec ce retour,

23:22j'en parlais du retour

23:24progressif au bureau,

23:25comment vous voyez

23:26l'équilibre évoluer

23:27entre les espaces fixes,

23:28les espaces flexibles

23:29sur le fameux

23:30flex office

23:30et le travail à distance ?

23:32C'est quelque chose

23:32que vous regardez ?

23:33Oui, c'est quelque chose

23:34qu'on constate surtout

23:35parce qu'on travaille

23:36pour nos clients.

23:38On constate vraiment

23:39un retour progressif au bureau.

23:40Ça va dépendre

23:41entre des petites PME,

23:42ETI ou grandes entreprises.

23:44Dans les grandes entreprises,

23:45il y a un retour progressif

23:46au bureau

23:46et c'est pour ça

23:47que l'importance

23:48de l'hospitalité,

23:49c'est de leur apporter

23:49un service

23:51pour que leurs collaborateurs

23:52se sentent bien

23:53et que ce ne soit pas

23:53une galère de venir

23:54mais plutôt un plaisir.

23:56Est-ce qu'il y a

23:56des nouveaux besoins

23:57qui ont émergé

23:58depuis quelques années ?

23:59Je pense qu'il y a

24:00de plus en plus

24:00de gens en vélo,

24:01on entend qu'il y a des gens

24:02qui se font livrer des colis.

24:03Qu'est-ce qu'il y a

24:04de d'autres

24:04comme nouveaux usages ?

24:06Oui, alors forcément

24:07on doit s'adapter

24:08aux besoins des collaborateurs.

24:10Alors vous parliez

24:10de la mobilité douce,

24:11c'est d'aller au vélo.

24:12Pourquoi pas leur apporter

24:13un service de réparation

24:14de vélo sur le travail ?

24:16Mais ça va démarrer

24:17un peu plus tôt,

24:17j'ai envie de dire déjà

24:18pour l'aménagement.

24:19Est-ce qu'on peut penser

24:20au confort,

24:22aux espaces de vie

24:22du collaborateur ?

24:23Est-ce que ce n'est pas important

24:24d'avoir une cafette

24:25qui ressemble à un Starbucks coffee

24:27dans une entreprise

24:28plutôt qu'une cafette

24:29où c'est Caméra Café

24:31et que la qualité du café

24:32est dégueu ?

24:33L'idée est vraiment

24:34d'apporter des innovations

24:35tout au long du process

24:37et ça va dépendre aussi

24:38de l'entreprise.

24:39Si c'est un grand cabinet d'avocats,

24:40ils vont avoir des besoins

24:41qui ne vont peut-être

24:42pas être la même chose

24:43qu'une grande entreprise

24:44dans le sport.

24:45Très bien.

24:45On préfère effectivement

24:47le 4 ou le 5 étoiles

24:47que le Caméra Café.

24:49Vous avez tout à fait raison.

24:50En tout cas,

24:50Concept à découvrir

24:51et qui va faire

24:51un genre de floresse

24:53à The Good Day.

24:53Merci,

24:54Xavier Choraki.

24:55Je rappelle que vous êtes

24:55le fondateur

24:56donc have a good day

24:57et à très bientôt

24:57dans Smartimo.

24:58A bientôt.

24:59Cette édition Smartimo

25:00touche à sa fin.

25:01Merci de l'avoir suivie.

25:02On se retrouve très prochainement

25:04pour un nouveau numéro.

25:06Très bonne journée à tous.

SMART IMMO - Emission du mardi 7 octobre

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