- il y a 3 heures
La classe d’actifs infrastructures est celle qui augmente le plus rapidement dans les portefeuilles des investisseurs institutionnels et cela peut durer encore pendant 10 ans.
Mais les financements ne se font pas sans contraintes. Du 3 au 7 novembre 2025, à Bercy, le Paris Infraweek mettra en avant ces enjeux.
Mais les financements ne se font pas sans contraintes. Du 3 au 7 novembre 2025, à Bercy, le Paris Infraweek mettra en avant ces enjeux.
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00:00Smart Trends au cœur des enjeux du Paris Infra Week qui se tient début novembre du 3 au 7 novembre à Bercy.
00:11Je vous présente mes invités tout de suite. Karim Zinedine, bonjour.
00:14Bonjour. Bienvenue, vous êtes directeur infrastructure chez Paris Europlace.
00:19Mélissa Cohen, bonjour et bienvenue. Vous êtes associée fondatrice de l'activité infrastructure chez Eurasio.
00:24Xavier Pétain, bonjour et bienvenue à vous aussi, associé au cabinet d'avocat Paul Hastings en charge de la pratique infrastructure.
00:32Alors, je démarre avec vous évidemment pour poser un peu le décor de cet événement du Paris Infra Week.
00:38C'est combien de visiteurs, combien d'intervenants et puis surtout de quoi on va parler.
00:42Alors, le Paris Infra Week, c'est un événement qui a été lancé il y a une dizaine d'années.
00:45Il y a une dizaine d'années, c'est un peu moins, c'est la 9e édition.
00:48Et en disant, en fait, les infrastructures ont parcouru, sont montées en puissance à une vitesse incroyable.
00:54Quand on avait lancé l'Infra Week à l'époque, donc avec Bercy, le ministère de l'économie et des finances,
00:59l'objectif de l'Infra Week était de réunir l'écosystème de la place de Paris, l'écosystème français des infrastructures,
01:05pour le faire connaître, pour le promouvoir, parce qu'il se trouve en fait qu'on avait un écosystème en France des infrastructures
01:10qui est particulièrement efficace.
01:12De grandes entreprises industrielles, des investisseurs, enfin beaucoup de banques et à l'époque très peu d'investisseurs.
01:18Il y a une dizaine d'années.
01:19Entre-temps, l'infrastructure, la classe d'actifs infrastructure est montée en puissance dans les portefeuilles des investisseurs.
01:24Aujourd'hui, en fait, plusieurs études en témoignent.
01:28C'est l'actif qui évolue le plus rapidement dans le portefeuille des investisseurs institutionnels
01:32et c'est parti pour au moins une dizaine d'années.
01:34Pourquoi ?
01:35La transition énergétique est passée par là, la transition digitale est passée par là.
01:39Donc cette classe d'actifs est celle qui réalise la transformation.
01:42Si on veut investir dans le durable, il n'y a qu'une seule classe d'actifs.
01:45En tout cas, la classe d'actifs la plus prépondérante, ce sont les infrastructures.
01:49Donc levier particulièrement efficace.
01:51Mais vous n'avez pas répondu à ma question sur le nombre d'intervenants et le nombre de visiteurs.
01:54Mais justement, cette montée en puissance, c'est qu'aujourd'hui, on réunit quasiment 3 000 professionnels Worldwide
02:00qui viennent de toute la planète, européens, français, internationaux, pays émergents, asiatiques,
02:06pour discuter, parler des infrastructures, de cette classe d'actifs qui est en train de transformer le monde
02:11et qui aujourd'hui représente pour la place de Paris un écosystème.
02:15Tout à l'heure, je parlais des industriels et des banques.
02:17Aujourd'hui, il y a beaucoup de fonds d'investissement qui se sont positionnés sur la place de Paris.
02:20Ces fonds d'investissement sont à la fois très performants sur la classe d'actifs en actions, en dettes
02:26et couvrent tous les champs du financement des infrastructures.
02:30Alors, on va rentrer évidemment dans le détail.
02:31Mais d'abord, en quelques mots, je veux bien, Mélissa Cohen, que vous présente.
02:35Alors, Eurasio, grand groupe d'investissement européen, mais peut-être l'activité infrastructure dans ce groupe ?
02:41Oui, bien sûr. Alors, l'activité infrastructure, c'est une activité qui est ciblée en fait sur les infrastructures dites de transition.
02:47Mais pas seulement avec une vision holistique, on va dire, de la transition.
02:51Donc, pas seulement purement focalisée sur la transition énergétique,
02:55mais on a également dans notre stratégie le digital, le transport, la logistique
03:00et tout ce qui est gestion de l'eau et des déchets.
03:03Donc, vraiment cette vision holistique de la transition accompagnée des sociétés opérationnelles
03:08avec un sous-jacent infrastructure dans leur trajectoire de croissance, c'est vraiment notre ADN.
03:13Et même question, Xavier, la place que prennent ces enjeux d'infrastructures dans un cabinet d'avocats comme le vôtre ?
03:19Alors, c'est une bonne question. Nous, effectivement, c'est une stratégie sur laquelle on a misé
03:23parce qu'accompagner les investisseurs privés dans leurs investissements dans les infrastructures,
03:28c'est effectivement, ça a pris une dimension stratégique.
03:30On le voit aujourd'hui, on vient de le rappeler.
03:31Et c'est une classe d'actifs sur laquelle nous, on souhaite accompagner effectivement les investisseurs
03:38et pouvoir participer à cette création, à cette transformation à la fois énergétique, digitale, etc.
03:43Donc, mettre un peu de sens aussi dans notre intervention auprès de vous.
03:47C'est une préoccupation nouvelle pour un cabinet d'avocats comme le vôtre ?
03:50Ou finalement, ça a un peu toujours fait partie des domaines d'expertise du cabinet d'avocats ?
03:55Alors, nous, les cabinets sont positionnés très rapidement dans l'écosystème du private equity,
03:59donc accompagnés les investisseurs privés.
04:01La classe d'actifs infrastructure, énergie, elle a monté en puissance ces dernières années.
04:07Et nous, on a accompagné effectivement cet effort en ayant une stratégie qui soit vraiment très proche de nos clients.
04:17Alors, vous avez donné des chiffres, mais j'en ai trouvé un.
04:19C'est une étude récente de l'OCDE qui dit que les besoins mondiaux d'investissement dans les infrastructures
04:25vont s'élever à 40 000 milliards d'ici 2040.
04:3040 000 milliards d'ici 2040.
04:31Bon, c'est un peu ce que vous nous disiez tout à l'heure,
04:33mais ça explique à quel point un événement comme le Paris Infra Week, finalement,
04:39qui peut, pardon, mais passer parfois sous les radars des médias,
04:43est important et même crucial.
04:45Oui, absolument.
04:46Pourquoi est-ce qu'il est important ?
04:47Pourquoi est-ce que c'est crucial ?
04:48Parce qu'en fait, effectivement, 40 000 milliards, il y a beaucoup de chiffres qui circulent.
04:51En Europe, c'est à peu près 688 milliards d'euros qu'il faut mobiliser pour les infrastructures,
04:58ce qui est énorme.
05:00Pour faire cela, et on a besoin des financements,
05:02enfin, on n'entend pas d'infrastructures, on parle de financement étatique, public,
05:06de plus en plus, on a besoin de mobiliser le financement privé.
05:09Et c'est un petit peu toute la philosophie de l'Infra Week,
05:11c'est de réunir ces écosystèmes et faire en sorte...
05:13Non, c'est à Bercy, ce n'est pas un hasard.
05:14Donc, c'est la puissance publique qui invite la puissance privée à travailler ensemble.
05:19C'est ce que je comprends bien.
05:20Exactement, les infrastructures, donc c'est le public privé qui doit travailler ensemble
05:24pour imaginer le monde de demain.
05:26Un événement comme celui-là, Melissa Cohen,
05:28j'imagine que ce n'est pas la première fois que vous y participez.
05:31Pourquoi il est important ? Qu'est-ce que vous en attendez ?
05:34C'est vraiment un événement qui réunit l'écosystème.
05:37Donc, nous, c'est intéressant parce que participer à l'Infra Week,
05:41c'est aussi pouvoir se frotter au monde de l'infrastructure,
05:45que ce soit les investisseurs, les banquiers, les conseils,
05:49mais aussi les sociétés opérationnelles.
05:51Donc, ça permet vraiment de prendre le pouls du secteur
05:56et de pouvoir échanger avec les différentes parties prenantes
06:01avec lesquelles on exécute nos transactions.
06:03Je vais vous poser la même question.
06:04Vous essayez du business aussi ?
06:06Ça sert à ça ?
06:07Oui, bien sûr.
06:07Bien sûr.
06:09On signe des contrats ?
06:10On ne va pas forcément signer des contrats,
06:11mais en tout cas, on parle.
06:13On parle business.
06:14J'adore cette question.
06:16On a des discussions.
06:17C'est un angle qui est important.
06:18C'est vrai qu'être à proximité,
06:21quand on est conseil comme nous,
06:23de nos clients,
06:24d'être dans cet écosystème,
06:25c'est un enjeu de visibilité,
06:28c'est un enjeu de rester effectivement proche des opérations
06:31et de pouvoir échanger.
06:32et également de créer une espèce de discussion et un forum d'échange sur les pratiques de marché,
06:41les tendances de marché, ce qu'on voit arriver, comment on se positionne, etc.
06:43Donc, c'est des événements de place qui ont un rôle central dans nos activités.
06:49Tiens, justement, sur les tendances de marché,
06:52les fonds d'infrastructure,
06:53là, ce sont des chiffres sur la France,
06:542024, 13,7 milliards d'euros levés par les fonds d'infrastructure,
06:58en hausse de 16% par rapport à 2023.
07:01Est-ce qu'on est...
07:01Je vais vous poser un peu la même question à tout le monde,
07:03ce n'est pas une colle,
07:03donc je ne sais pas qui veut répondre,
07:05je commence avec vous,
07:05mais est-ce que c'est une tendance de fonds ?
07:08C'est un peu ce que vous disiez tout à l'heure,
07:09une progression régulière.
07:11Est-ce que c'est un marché qui fait le yo-yo ?
07:13Comment vous l'analysez ?
07:15Non, ce n'est pas un marché qui fait le yo-yo,
07:16pourtant, là, vous citez 2024,
07:17qui a plutôt été une année difficile sur les levées de fonds,
07:20avec plutôt d'ailleurs une reprise sur 2025,
07:24mais en fait, c'est une classe d'actifs qui apporte une résilience.
07:27Et en fait, ce que cherchent les investisseurs en infrastructure,
07:30c'est-à-dire qu'ils cherchent cette résilience de la classe d'actifs
07:34et qui, en fait, a pu montrer,
07:37on va dire, a résisté aux tests des différentes crises
07:41qu'on a pu connaître.
07:42Donc, ça a commencé en 2008,
07:45mais aussi plus récemment avec le Covid
07:47ou avec ce qui s'est passé en Ukraine.
07:50On voit vraiment que c'est une classe d'actifs
07:52qui démontre une certaine résilience
07:53avec une certaine rentabilité
07:56qui est délivrée de manière consistante aux investisseurs
08:00et qui fait que ça devient une valeur défensive,
08:03une valeur presque refuge pour certains investisseurs.
08:05– Ça veut dire, Karim, que 2025 va être encore meilleur que 2024 ?
08:12Est-ce qu'on peut déjà le dire ou est-ce que c'est trop tôt ?
08:14– C'est un peu trop tôt, c'est un peu trop tôt.
08:15En revanche, ce qu'on constate en 2025,
08:19c'est surtout qu'il y a eu des méga-deals.
08:21Les méga-deals, c'est surtout les grandes opérations.
08:24Au niveau international, en Europe très certainement aussi également,
08:27au niveau international, ce sont surtout des méga-deals
08:28qui ont été signés, de grosses opérations.
08:31Un peu moins sur le small mid-cap, en fait.
08:34Donc, ça s'est plus ou moins ralenti.
08:36Mais effectivement, les grandes tendances de fonds,
08:38je pense qu'elles sont là.
08:39Elles sont là pour durer,
08:41même si d'une année sur l'autre,
08:43on peut observer des ralentissements.
08:45– Oui, il peut y avoir un petit effet méga-deals,
08:47un exemple ou plusieurs exemples ?
08:49– Il y a eu des levées de fonds
08:51qui ont représenté plusieurs dizaines de milliards.
08:55– D'accord, plutôt ailleurs qu'en Europe ou en Europe ?
08:58– En Europe, sur certains opérateurs,
09:00et puis surtout ailleurs en Europe, aux Etats-Unis notamment.
09:02– Et peut-être juste de mon prisme aussi,
09:05les investissements dans les infrastructures et dans l'énergie,
09:08effectivement, malgré les turbulences qu'on connaît
09:12à la macroéconomie dont parlait Mélissa,
09:15c'est effectivement, ça reste un volume d'investissement
09:19qui est très dynamique, qui est très important,
09:22mais je dirais qu'il est aujourd'hui peut-être plus sélectif.
09:24Pourquoi ? Parce qu'en fait,
09:26il y a quand même un phénomène aujourd'hui
09:28que je ressens de mon côté,
09:29c'est qu'il y a une espèce de phénomène de compression
09:32en proportion entre le cash disponible à investir par les fonds,
09:37le fameux dry powder des fonds,
09:39donc l'argent qu'ils peuvent investir,
09:40et le montant de leurs actifs sous gestion.
09:42Ce qui fait qu'aujourd'hui, les fonds
09:43se doivent d'être un peu plus disciplinés
09:45dans le déploiement du cash qu'ils ont à disposition,
09:50notamment en termes de rentabilité
09:51et de retour sur investissement,
09:53et donc avec des thèses plus opérationnelles,
09:55parce que les fonds, pour créer de la rentabilité,
09:57ils doivent se diriger vers des sujets plus opérationnels.
09:59Et ce qu'on a vu, je pense, dans les 15 dernières années,
10:01c'est effectivement une bascule de la stratégie des fonds
10:05qui était historiquement dirigée vers les actifs corps,
10:08donc des actifs très stables, très régulés, très sûrs,
10:12mais avec des rémunérations qui étaient peut-être plus comprimées,
10:16vers des stratégies qui sont aujourd'hui,
10:19qu'on appelle dans le jargon, des stratégies corps plus ou valuades,
10:22et qui sont plus dirigées sur des thèses opérationnelles,
10:24qui sont mieux rémunérées,
10:25mais qui apportent une prise de risque plus importante sur l'opérationnel.
10:29Karim Zinedine, ce sujet des infrastructures,
10:33vous l'avez évoqué tout à l'heure dans votre première intervention,
10:36mais pour Paris-Europla, ça prend quelle proportion,
10:41quelle ampleur, quelle importance en fait aujourd'hui ?
10:43Alors c'est une importance grandissante.
10:45Quand on a commencé à travailler sur le sujet des infrastructures,
10:48il y a à peu près, en fait, aux années 2015,
10:51les infrastructures étaient vraiment un marché de niche,
10:57très clairement, avec très peu d'acteurs,
10:59et puis progressivement, c'est très simple,
11:01on parlait tout à l'heure des fonds d'investissement,
11:04en fait, les fonds d'investissement ont vu les montants
11:06qui leur sont accordés à gérer,
11:08qui ont été multipliés par 5 entre la crise Covid et aujourd'hui.
11:12C'est-à-dire, en fait, ça prend une ampleur très importante
11:15au niveau de la place de Paris.
11:17C'est devenu un actif, justement, de compétitivité et d'attractivité.
11:23Depuis le Brexit, on a vu un certain nombre de fonds
11:25qui sont venus s'installer à Paris ou installer des équipes à Paris.
11:28Donc, effectivement, au niveau de la place de Paris,
11:30l'actif infrastructure monte en puissance.
11:33Et est-ce que, sur cette décennie,
11:34puisqu'on a quasiment, c'est la 9e édition, une décennie de recul,
11:37fondamentalement, ça a changé ?
11:40C'est-à-dire, les projets qui sont financés ont changé ?
11:42Est-ce qu'on est passé de gros projets uniques à des systèmes de réseaux ?
11:46Comment on peut évaluer ou expliquer cette évolution ?
11:50Alors, l'évolution de la classe d'actifs, elle a été très importante.
11:52Ce qui vient d'être souligné, effectivement,
11:54la classe d'actifs infrastructure, aujourd'hui,
11:56concerne énormément de classes d'investissement.
12:01C'est-à-dire, on parle de data center,
12:04on parle de bandes de recharge,
12:06on parle de tous les sujets liés aux énergies renouvelables,
12:11éoliennes, etc.
12:12Alors, pardon, mais moi, je suis le baussien dans l'histoire.
12:15Moi, quand j'entends infrastructure,
12:17je pense d'abord à, je ne sais pas,
12:18à une autoroute, etc.
12:21Pas forcément à des réseaux, vous voyez ce que je veux dire ?
12:23Oui, non, absolument.
12:24Et c'est justement, en fait, cette classe d'actifs qui s'est élargie,
12:27fait que, sur certaines classes d'actifs,
12:29la présence de l'État n'est pas nécessaire.
12:31Et donc, en l'occurrence, ce sont des infrastructures,
12:34notamment de télécom,
12:35ce sont des infrastructures qui sont essentiellement privées.
12:38Et donc, cet élargissement de cette classe d'actifs
12:40a permis à de nouveaux investisseurs,
12:43si j'ose dire, privés,
12:44à investir, en tout cas,
12:46à être des acteurs majeurs des infrastructures.
12:49Oui, ça veut dire que cette évolution,
12:51Mélissa Cohen, c'est un nouveau défi
12:54pour une entreprise comme la vôtre ?
12:57Ou alors, c'est simplement
12:58une porte qui s'est ouverte ?
13:00C'est aussi une opportunité, c'est sûr.
13:02Oui, c'est ça.
13:02Pour reprendre un peu, effectivement,
13:03alors moi, j'ai fait toute ma carrière en infrastructure,
13:06donc il n'y en a pas forcément beaucoup de gens comme ça,
13:08parce qu'effectivement, la classe d'actifs
13:09était moins populaire
13:11quand j'ai commencé à travailler autour de 2006.
13:14Et à ce moment-là,
13:15c'était principalement des partenariats publics-privés.
13:18Donc, c'était vraiment une initiative publique.
13:19On allait faire, comme vous le dites,
13:21une autoroute ou un pont.
13:22Et à ce moment-là,
13:23on cherchait des capitaux privés
13:24pour venir construire et financer cette infrastructure.
13:29Donc, en fait, on créait des sociétés,
13:31mais c'était ce qu'on appelle des sociétés dédiées,
13:35des sociétés projets.
13:36Donc, il n'y avait même pas de management
13:37dans cette société.
13:38La société, elle était vraiment amenée
13:39à porter un seul projet unique
13:42et tout était régi par des contrats
13:44avec des contreparties.
13:45Aujourd'hui, vraiment,
13:46on est dans ce schéma d'actifs distribués,
13:49de réseaux d'initiatives purement privés
13:52et de sociétés opérationnelles,
13:53comme le disait Xavier,
13:54où le management a un rôle prépondérant.
13:57Donc, on commence vraiment à venir
13:59chatouiller le private equity plus classique
14:02et où ça a vraiment évolué à la fois
14:05sur le sous-jacent,
14:07donc quel est l'actif qu'on vient financer
14:10dans lequel on vient investir,
14:11mais à la fois sur la manière
14:13de le conceptualiser,
14:14la manière d'exécuter cet investissement
14:17et la manière de le suivre
14:18au fur et à mesure du temps,
14:19puisque maintenant,
14:20on a un axe important
14:20sur la création de valeur.
14:22Sur nous, en tant qu'investisseurs,
14:24on doit vraiment créer de la valeur
14:25sur nos participations en portefeuille,
14:29sur nos actifs pour les revendre
14:31avec une certaine rentabilité.
14:33Est-ce qu'il y a, Xavier, des modes ?
14:35Est-ce qu'il y a des fonds,
14:37des types d'actifs
14:39qui intéressent plus les fonds là aujourd'hui
14:41qu'au contraire, il y a cinq ans,
14:43c'était...
14:43Vous voyez ce que je veux dire ?
14:44Je dis ça avec mes mots à moi,
14:45mais volontairement.
14:46C'est des mots qui...
14:47Je pense que c'est juste
14:48de le dire comme ça.
14:48Il y a des modes,
14:49il y a des tendances de marché,
14:50il y a des grandes...
14:52On peut voir se dessiner
14:53des grandes tendances.
14:54Je pense qu'il y a un point
14:55qui est important
14:55qui a été rappelé,
14:56c'est effectivement
14:56l'aspect du réseau.
14:58Et ce réseau, d'ailleurs,
14:59il est critique aujourd'hui
15:00dans les différents actifs
15:02qui sont populaires aujourd'hui
15:04dans le cadre d'investissement.
15:07Le réseau,
15:08c'est un sujet très important.
15:10Et je ferais juste
15:11une petite observation
15:11qui est de dire
15:12que le réseau électrique,
15:13typiquement,
15:14il a besoin de beaucoup
15:15de financement.
15:16Et on voit que RTE,
15:17qui est en charge
15:17du transport d'électricité,
15:19a annoncé un plan
15:20d'investissement
15:20de 100 milliards d'euros
15:21à horizon 2040
15:22sur le réseau
15:23pour le moderniser,
15:24pour l'adapter.
15:26Enedis,
15:27à Laval,
15:27qui fait la distribution,
15:29investit aussi massivement
15:30dans le réseau
15:31pour le moderniser
15:31et pour le rendre résilient
15:33face au climat,
15:34notamment.
15:34face à l'électrification
15:36de nos usages aussi.
15:37Et l'électrification des usages
15:38c'est qu'aujourd'hui,
15:39on a besoin de ce réseau
15:40et ça a effectivement
15:41des répercussions
15:41dans un nombre
15:42de sous-jacents
15:43très important.
15:44Vous parliez des data centers
15:45ou je ne sais plus
15:45si c'est quand même
15:46qui parlait des data centers.
15:47Data centers,
15:47c'est effectivement
15:48la grande tendance aujourd'hui.
15:49C'est une demande
15:50qui explose aujourd'hui,
15:52qui crée des opportunités
15:53évidemment pour les investissements
15:54privés,
15:55opportunités qui viennent
15:56avec leur lot quand même
15:57de contraintes
15:57parce qu'il y a des sujets
15:58en termes de disponibilité
16:00de puissance,
16:00de raccordement au réseau
16:01justement,
16:02d'achat d'électricité,
16:03de gestion de la chaleur fatale.
16:05Donc il y a beaucoup
16:06de contraintes
16:06qui viennent avec ces investissements
16:07qui sont au cœur
16:08en fait des grands projets
16:10qu'on voit naître aujourd'hui.
16:12Il y a par exemple
16:12le campus IA
16:13qui a été annoncé
16:14de manière très médiatique.
16:17On parle d'une plateforme
16:19de 1,4 gigawatts de capacité
16:21ce qui est énorme.
16:21C'est un investissement
16:22qui à lui seul
16:23représente 30 à 50 milliards
16:24d'euros d'investissement.
16:25Et donc ces gros projets
16:27sont confrontés
16:27à cet enjeu
16:29qui est réellement
16:30de s'assurer
16:30que la connexion au réseau
16:32est assurée
16:32et qu'il puisse
16:33s'approvisionner en électricité.
16:34Alors ça rejoint
16:35puisqu'on parle
16:35d'électrification
16:36de nos usages.
16:37Un projet commun
16:38que vous avez
16:39autour d'Electra,
16:42de la start-up
16:42qui est spécialisée
16:43dans l'installation
16:44de bornes de recharge
16:45pour les véhicules électriques.
16:47Déjà,
16:47je voudrais que vous m'expliquiez
16:48pourquoi vous y êtes allé
16:49et ce qui vous lit
16:50sur ce projet,
16:51Mélissa.
16:52Oui,
16:52alors c'est effectivement
16:53la mobilité électrique.
16:54Déjà,
16:55c'était au cœur
16:56de la transition,
16:57on va dire,
16:57écologique.
16:58Donc on va vraiment passer
16:59du véhicule thermique
17:00au véhicule électrique.
17:02Donc c'était une tendance
17:03qui a été beaucoup regardée
17:04par les fonds infrastructure
17:06il y a quelques années
17:07au moment où
17:08beaucoup de sociétés
17:09émergeaient dans le secteur.
17:11Nous, côté Eurasio,
17:12on a fait énormément
17:12de travail
17:13sur ce secteur-là.
17:14On a mis deux ans
17:15avant de trouver Electra
17:17et d'investir
17:17parce que vraiment
17:19la sélection
17:19est très importante
17:21aussi dans les investissements
17:22qu'on fait.
17:23Ce n'est pas seulement
17:23être dans le bon secteur
17:25au bon moment,
17:26c'est choisir
17:26le bon acteur.
17:27Donc effectivement,
17:30on a investi
17:30dans Electra,
17:31donc réseau distribué,
17:33challenge de devoir
17:34construire justement
17:36un certain nombre
17:36de bornes de recharge.
17:38Et là,
17:38on voit aussi
17:39à quel point
17:40la couche digitale
17:41peut devenir importante.
17:42Et on parle de digital,
17:44on parle d'énergie,
17:45on voit qu'on fait
17:45un peu le ping-pong
17:46entre les deux
17:46quand on parle
17:47d'infrastructure.
17:48Mais finalement,
17:48les deux sont extrêmement liés
17:49parce que quand on parle
17:50de data center,
17:51on l'a vu,
17:52on parle de mégawatts,
17:53on parle de gigawatts,
17:54donc finalement,
17:54on parle de puissance électrique.
17:55Et quand on parle
17:57d'un acteur
17:57comme Electra,
17:58il va falloir aussi
17:59venir apporter
17:59la couche digitale
18:00pour faire en sorte
18:01que tous ces actifs
18:02distribués,
18:03ces actifs en réseau
18:04puissent fonctionner
18:05de manière optimale
18:06tous ensemble.
18:08Donc c'est un investissement
18:09qu'on a réalisé
18:09en 2022,
18:10puis on a réinvesti
18:11dans la société
18:12pour continuer
18:13à soutenir la croissance
18:14en 2024.
18:15Et Xavier nous a donc
18:16accompagnés
18:17sur les éléments
18:18juridiques
18:19de cette entrée.
18:21Mélissa et ses équipes
18:25sur cette opération,
18:25donc Electra
18:26a levé 300 millions
18:26d'euros l'année dernière,
18:28levée de fonds
18:29à laquelle
18:29Razio a participé.
18:31Peut-être juste
18:31sur la mobilité électrique,
18:32moi ce que je disais,
18:32donc Electra,
18:33c'est effectivement
18:33une figure très importante
18:35dans ce secteur-là.
18:37En France,
18:37aujourd'hui,
18:38il faut savoir
18:38qu'on a 180 000 points
18:39de recharge publique.
18:40Donc le volume,
18:41il est déjà là.
18:42On a rattrapé le retard.
18:43On a rattrapé le retard.
18:44Ce qui est important maintenant,
18:45c'est d'assurer la qualité,
18:46évidemment,
18:46du réseau
18:47et d'assurer
18:48le développement
18:49de l'ultra-rapide
18:51dans les axes autoroutiers,
18:52dans les grandes agglomérations.
18:54Et c'est là
18:55qu'il y a un vrai challenge
18:55et c'est là
18:56que je pense
18:57qu'Electra
18:58a un rôle primordial
18:59à jouer dans cette économie.
19:00Comment vous évaluez
19:01quand vous regardez
19:02cet exemple ?
19:04Qu'est-ce qui vous inspire ?
19:05Il m'inspire
19:06en fait tous les dynamismes
19:06de la place de Paris.
19:07Ce sont des acteurs
19:08effectivement
19:09qui font que
19:09la place de Paris
19:10aujourd'hui,
19:11en fait,
19:11on y vient
19:11pour traiter
19:13ce type de deal.
19:13Et Electra,
19:14bien évidemment,
19:14a été pendant
19:15très longtemps,
19:15enfin en tout cas
19:17Electra,
19:17c'est souvent cité
19:18à l'infraouïque,
19:19étant parmi en fait
19:20en tout cas
19:20des deals,
19:21des structures.
19:22C'est un exemple
19:22qui vient assez spontanément.
19:24Qui vient assez spontanément,
19:24absolument.
19:25Alors,
19:25il nous reste 7-8 minutes.
19:27Vous vouliez nous parler
19:28Karim Zinedine
19:29de l'impact
19:30des nouvelles normes
19:31BAL3.
19:32Alors moi,
19:32j'avoue que
19:32j'ai découvert
19:33qu'il y avait des normes
19:34qui s'appellent BAL3
19:35et donc je veux bien
19:35que vous m'expliquiez
19:36de quoi on parle.
19:37Alors,
19:38les normes,
19:38en fait,
19:39justement,
19:40parce qu'on parle
19:40de financement
19:41et de mobiliser
19:41le financement,
19:42on a parlé tout à l'heure
19:43des 40 000 milliards
19:44et des 688 milliards
19:46en Europe,
19:47on a besoin
19:48de mobiliser
19:48le financement privé.
19:49Le financement
19:50des infrastructures
19:51en France,
19:51comme je disais tout à l'heure,
19:52traditionnellement,
19:53il est financé
19:54par les banques.
19:55Or,
19:55les banques sont soumises
19:56depuis un certain temps
19:57à un certain nombre
19:58de contraintes prudentielles
19:59réglementaires.
20:00BAL3,
20:00CR3,
20:01dans sa transposition
20:02qui est un règlement
20:03qui rentre en vigueur
20:05en janvier 2025.
20:06Il se trouve
20:07que la mise en place
20:08de CR3 en Europe
20:10sur cette classe
20:11d'actifs
20:12infrastructures
20:13devrait doubler,
20:15en fait,
20:15les exigences
20:16en termes
20:17de capitaux
20:18propres à mobiliser
20:19dans le financement
20:20des infrastructures.
20:20Donc,
20:21vous dites attention.
20:22Mais ça nous a très bien
20:23expliqué depuis tout à l'heure
20:24que les infrastructures,
20:26c'est une classe d'actifs
20:27résiliente
20:28de long terme
20:29et donc son traitement
20:30prudentiel
20:32est jugé
20:32beaucoup trop lourd
20:33pour les acteurs bancaires.
20:34Alors,
20:35ce n'est pas uniquement
20:35pour les acteurs bancaires
20:36parce que ça a un impact
20:37sur la chaîne de financement
20:38et donc sur les modalités
20:40dans lesquelles interviennent
20:41les fonds
20:42dans le financement
20:42des infrastructures.
20:44Et donc,
20:44voilà,
20:45on y réfléchit,
20:45on a un groupe de travail
20:46qui réfléchit à cette question-là.
20:48Beaucoup d'acteurs
20:48sont mobilisés
20:49et c'est l'ensemble
20:50de la chaîne aujourd'hui
20:51qui,
20:52la chaîne de financement,
20:53bien sûr,
20:53l'ensemble de la chaîne
20:54de financement
20:55qui aujourd'hui,
20:57en tout cas,
20:57dans le cadre
20:58vraisemblablement
20:59de la Commission européenne
21:00devrait réviser
21:02CR3 en 2026.
21:04On va,
21:04on travaille
21:05sur ce sujet
21:06pour que ces normes
21:07prudentielles
21:08soient un petit peu
21:08moins contraignantes
21:09et qui nous permettent
21:11de mobiliser
21:11davantage de financement
21:13pour la transition énergétique,
21:14pour la transition digitale
21:16et pour tout l'écosystème,
21:17en fait,
21:17des infrastructures
21:18dont on en a
21:19beaucoup besoin.
21:20Oui,
21:20c'est une vraie inquiétude
21:21pour vous,
21:21ça ?
21:22Un règlement comme celui-là
21:23où vous vous dites,
21:23bon,
21:24c'est déjà adapté
21:24à pas mal d'autres
21:26réglementations européennes ?
21:27Oui,
21:28il y a eu balle 1,
21:29il y a eu balle 2
21:29puisqu'on en est à balle 3.
21:31Donc je pense
21:33qu'on a su gérer
21:34cet environnement
21:35réglementaire.
21:36Donc aujourd'hui,
21:37côté fonds d'investissement,
21:39surtout sur les sous-jacents
21:40que moi je traite,
21:41il n'y a pas forcément
21:41une inquiétude
21:43particulière.
21:44Il y a une question
21:45qui finalement,
21:47en vous écoutant
21:48depuis le début
21:49de cette émission,
21:50revient,
21:51c'est,
21:51vous parliez de résilience,
21:53on pourrait parler,
21:53on a parlé d'un contexte
21:55géopolitique,
21:56il y a un mot
21:56qu'on n'a pas encore
21:57vraiment prononcé,
21:58c'est le mot
21:58souveraineté.
21:59À quel point ça va être
22:00au cœur des échanges
22:01de cette infrawick ?
22:02Je veux bien commencer
22:03avec vous,
22:03Karim.
22:04Alors l'infrawick,
22:05en fait,
22:05tous les ans,
22:05on a un fil rouge
22:06qui traite de l'actualité.
22:08Aujourd'hui,
22:08l'actualité,
22:09ce sont les déséquilibres,
22:09les déséquilibres géopolitiques,
22:11les déséquilibres énergétiques,
22:12les déséquilibres digitaux,
22:13etc.
22:14Et donc,
22:14en l'occurrence,
22:15on a décidé de faire
22:16de la souveraineté,
22:17le rôle des infrastructures
22:18dans la souveraineté
22:18et qu'on décline.
22:19Donc,
22:19c'est le financement
22:20de la défense
22:20et le financement
22:21de la transition énergétique.
22:22C'est encore plus important
22:23la transition énergétique
22:23en Europe
22:25qu'elle nous l'est aux États-Unis
22:25qu'elle nous l'est ailleurs.
22:27C'est la transition digitale,
22:28le digital des temps modernes,
22:30ce qu'on l'expliquait tout à l'heure,
22:31les data centers pour l'IA,
22:32la quantique,
22:34les infrastructures spatiales,
22:36satellitaires.
22:37C'est également
22:38la capacité
22:40de mobiliser des financements.
22:41Ça fait également partie
22:42de la souveraineté.
22:42Ça nous ramène
22:43à la question de BAL3.
22:44Donc,
22:45c'est un peu tous ces sujets
22:45qui sont des sujets
22:47qui représentent un enjeu
22:49qui va au-delà
22:50du simple service
22:51qui peut être apporté
22:52par une infrastructure.
22:54Mais est-ce que
22:55par définition,
22:56à partir du moment
22:57où on parle d'infrastructures
22:58et d'infrastructures en réseau,
22:59si j'ai bien compris,
23:01c'est l'évolution
23:02des dernières années,
23:03on n'est pas forcément
23:04dans les enjeux de souveraineté,
23:05mécaniquement d'une certaine façon.
23:06Je pense que la souveraineté,
23:08c'est un sujet central
23:09dans les investissements
23:10de l'infrastructure.
23:12Moi,
23:12je vois deux grandes dynamiques,
23:13l'énergie et le numérique.
23:15Je pense qu'assurer
23:16la souveraineté énergétique,
23:17c'est primordial
23:18pour réduire notre dépendance
23:20à l'importation
23:21d'électricité,
23:22de gaz.
23:22Donc,
23:23il faut qu'on stabilise le réseau,
23:25qu'on ait à la fois,
23:26on l'a parlé,
23:27d'un réseau qui soit résilient,
23:28mais aussi qu'on ait
23:29des systèmes de flexibilité.
23:30C'est très bien
23:32de transitionner
23:34vers les énergies renouvelables,
23:36mais qui,
23:36par définition,
23:37ont un caractère cyclique.
23:40Le soleil se couche,
23:41le vent arrête de souffler.
23:42Donc,
23:42il faut trouver
23:43de la flexibilité
23:43et on le trouve
23:44au travers
23:45de systèmes de stockage.
23:47Les grands systèmes
23:49de stockage
23:49de batteries,
23:50aujourd'hui,
23:50c'est des projets
23:51qui voient le jour,
23:52qui sont encore
23:52à leur début,
23:53mais qui ont une importance clé
23:54pour justement assurer
23:55cette stabilité du réseau
23:57vis-à-vis de l'intermittence.
23:58Donc ça,
23:58c'est un premier point
23:59sur l'énergie.
24:00Sur le numérique,
24:01je pense que c'est encore
24:02plus central en numérique.
24:03La France,
24:03l'Europe sont en train
24:05d'essayer de rattraper
24:05leur retard
24:06vis-à-vis d'un secteur
24:06américain,
24:07asiatique,
24:08sur ce sujet.
24:08Les investissements
24:09sont là.
24:11Les fonds d'infrastructure
24:12investissent massivement
24:14dans les data centers,
24:15dans les réseaux de connectivité,
24:16dans les systèmes
24:17de stockage
24:18qui sont dédiés
24:20à l'intelligence artificielle.
24:22Donc ça,
24:23c'est des sujets
24:23très importants.
24:24Et je pense qu'effectivement,
24:26il y a un enjeu
24:26qui est majeur
24:27au plan géopolitique
24:29qui s'accompagne
24:31alors d'une...
24:32Je pense qu'au plan géopolitique,
24:33l'importance,
24:33la souveraineté,
24:34c'est assurer
24:34la fiabilité du réseau,
24:37l'indépendance énergétique,
24:39c'est assurer
24:40en réalité
24:41qu'on ne soit pas dépendant
24:42de nations étrangères.
24:44Et tout ça,
24:44ça s'accompagne
24:45de cet écosystème
24:46des investisseurs privés
24:47qui participent
24:48et qui ont un rôle clé
24:48dans cette structure.
24:51et je pense que
24:53c'est pour ça
24:55qu'il faut
24:56qu'on accompagne ça
24:57avec ce qu'on voit
24:58aujourd'hui,
24:59un renforcement
24:59d'ailleurs.
25:00Il faut en réalité,
25:01pour résumer,
25:03que les infrastructures clés
25:04restent contrôlées
25:05par des acteurs
25:05de confiance.
25:07C'est ça qui est important
25:07pour l'autonomie française.
25:09Et donc ça,
25:09ça s'accompagne
25:10du renforcement
25:11des contrôles
25:11des investissements étrangers
25:12dans les infrastructures
25:13critiques qu'on voit aujourd'hui.
25:15Et je pense que ça s'accompagne
25:16aussi sans doute
25:17du renforcement
25:17des partenariats publics-privés
25:18dont on parlait tout à l'heure
25:20qui ne sont plus tellement
25:20au goût du jour
25:21mais qui ont peut-être
25:21un rôle important
25:23à jouer sur cette...
25:24Sur l'IA,
25:25par exemple,
25:26on est vraiment
25:28à une sorte
25:29de croisée des chemins,
25:30c'est-à-dire la capacité
25:31de l'Europe
25:31à créer un...
25:34Ou c'est déjà
25:35trop tard vu votre move ?
25:36Non, non,
25:36il y a une vraie question
25:37sur l'IA
25:38et sur le rôle
25:39qu'aura l'Europe
25:40dans l'IA.
25:40Mais je dirais plus globalement
25:42en tout cas dans les data centers,
25:43dans la donnée,
25:44la souveraineté de la donnée,
25:46c'est quelque chose
25:46de très important.
25:47Nous, chez Eurasio,
25:48on a notamment
25:48une société de data centers
25:51dans notre portefeuille
25:51qui s'appelle Ethics
25:53et c'est une société
25:55qui a des data centers
25:56régionaux,
25:57donc proches
25:58d'un écosystème local
25:59avec parfois
26:00des clients publics
26:01et donc on voit
26:02que la souveraineté
26:02de la donnée,
26:03c'est vraiment
26:03quelque chose
26:04qui devient de plus en plus
26:05important pour les clients
26:06de ces data centers aussi.
26:08Et aujourd'hui,
26:09Ethics a un actionnariat
26:10100% européen
26:11et ce qui est
26:12une donnée importante
26:15en fait,
26:15même dans la dynamique
26:17commerciale
26:18d'Ethics aujourd'hui
26:19parce que c'est vrai
26:20qu'on a des réglementations
26:21qui vont être très différentes
26:22entre l'Europe,
26:23les Etats-Unis
26:24ou l'Asie.
26:25Merci beaucoup,
26:26merci à tous les trois.
26:28Je vous souhaitais un bon
26:29Paris Infra Week
26:30du 3 au 7 novembre
26:32à Bercy.
26:34Je voudrais remercier
26:34Nathalie Croisé,
26:36la coordinatrice éditoriale
26:37et Alexis Mathieu,
26:38le producteur,
26:39à la réalisation,
26:40Charles Grattel
26:41et au son,
26:41Saïd Mamou.
26:42Aujourd'hui,
26:42je vous dis
26:42à dans deux semaines
26:44pour un nouveau numéro
26:45de Smart Trends.
26:46Salut !
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