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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Vendredi 3 octobre 2025, Morandi Live, numéro 1721 sur CNews, première chaîne d'info de France.
00:00:08Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:10A la une, c'est donc le jour de Yom Kippour qui, hier soir, en France, on a pu voir une énorme banderole dans les rues de Paris qui a appelé à détruire Israël.
00:00:18Vous voyez cette image dans laquelle ces personnes voilées ou masquées, place de la République, appellent à l'intifada et surtout veulent un État palestinien de la mer au Jourdain.
00:00:28Il y a ainsi l'existence d'Israël, un message d'une rare violence entourée de drapeaux palestiniens et uniquement de drapeaux palestiniens, alors que nous sommes en plein Paris.
00:00:37Pourtant, après un appel à l'intifada en septembre 2024, le militant islamiste Elias Dimzalen avait déjà été condamné à 5 mois de prison avec sursis.
00:00:46Regardez ce qui s'était passé à l'époque, mais visiblement ça n'a pas calmé les gens.
00:00:50Une décision vécue comme une victoire et un message adressé à la justice.
00:00:55On a été face à des réquisitions qui étaient lancées pour 15 ans de prison.
00:01:00On se retrouve avec un verdict minimal, voire minable.
00:01:05On se demande qui a été jugé, est-ce que c'était le mot intifada ou est-ce que c'était le fait que j'ai une certaine apparence, une certaine appartenance.
00:01:13Mais j'espère que la France changera, on le fera ensemble.
00:01:15En plus de son appel à l'intifada le 8 septembre dernier, Elias Dimzalen avait qualifié Emmanuel Macron de complice du génocide palestinien.
00:01:24C'est un appel, un appel permanent à la haine, à la révolution, au renversement des valeurs, au non-respect du droit.
00:01:32On espère que la France changera, mais bien entendu qu'on est un certain nombre à espérer que la France changera,
00:01:37non pas dans le sens que ce monsieur veut, dans le sens des respect des valeurs républicaines.
00:01:41Ce que veulent ces gens-là, ces minoritaires, et ça a été bien dit par Joseph, c'est minoriser, minoriser.
00:01:48Ceux qui, en France, pratiquent un islam républicain.
00:01:52Condamné à cinq mois de prison avec sursis, Elias Dimzalen devra aussi verser des dommages et intérêts à cinq associations de lutte contre l'antisémitisme.
00:02:02Voilà, une condamnation qu'il avait à l'époque vécue comme une victoire.
00:02:06Ce qui explique sans doute pourquoi hier soir, tout cela a recommencé une nouvelle fois dans les rues de Paris.
00:02:10Nous allons y revenir.
00:02:11Récédent cette ambiance antisémite insupportable que l'attentat de Manchester s'est déroulé hier, faisant deux morts et plusieurs blessés, dont certains sont encore dans un état grave ce matin.
00:02:20Trois personnes ont été interpellées cette nuit.
00:02:23C'est devant cette synagogue de Manchester qu'a eu lieu l'attaque terroriste.
00:02:28L'homme, un Britannique de 35 ans d'origine syrienne, véhiculé et armé d'un couteau, a foncé directement sur des passants.
00:02:36Le conducteur de la voiture a ensuite été vu en train d'attaquer des personnes avec un couteau.
00:02:45Il portait sur lui un gilet qui ressemblait à un engin explosif.
00:02:50Deux personnes ont été tuées et trois autres ont été grièvement blessées.
00:02:55Dans la foulée, un coup de feu retentit.
00:02:58L'auteur des faits est abattu.
00:03:00Un grand nombre de fidèles se trouvaient dans la synagogue au moment de l'attaque.
00:03:06Mais grâce au courage immédiat du personnel de sécurité et des fidèles à l'intérieur,
00:03:12ainsi qu'à la réaction rapide de la police, l'agresseur n'a pas pu pénétrer dans le bâtiment.
00:03:20Sur place, les habitants sont sous le choc.
00:03:23Je suis juive et je suis absolument terrifiée.
00:03:31Notre voisin d'en face va à la synagogue et il nous a raconté ce qui se passait.
00:03:37C'est tout simplement effrayant car je crains pour ma sécurité et celle de ma mère.
00:03:44Trois suspects ont été placés en garde à vue, soupçonnés d'avoir commis, préparés et incités à commettre des actes terroristes.
00:03:54Et cet attentat de Manchester, beaucoup de juifs en France, nous l'ont appris qu'hier soir en raison de Yom Kippour
00:03:58qui impose, vous le savez, de ne pas utiliser l'électricité.
00:04:01Alors un de nos reporters est allé à la rencontre des juifs de France pour leur expliquer ce qui s'était passé un peu plus tôt.
00:04:07Ils sortaient d'une salle des fêtes dans les Hauts-de-Seine après avoir célébré Yom Kippour.
00:04:13C'est notre journaliste qui leur a annoncé le drame de ce jeudi.
00:04:18Manchester, alors que vous étiez en plein jeune, il y a eu un attentat, un acte antisémite.
00:04:22T'es au courant toi ?
00:04:23En effet, comme le veut la tradition lors de la fête juive du Grand Pardon, les fidèles doivent jeûner pendant plus d'une journée,
00:04:30mais aussi ne pas travailler et ne pas utiliser d'électricité.
00:04:34Un moment festif, brutalement interrompu par la nouvelle.
00:04:37On n'a pas accès à l'information et rien puisqu'on était en plein jeune de Kippour.
00:04:42Et je me suis dit, si ça se trouve, il s'est passé quelque chose et je ne suis pas au courant.
00:04:46Dans un télégramme, le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Rotaillot a demandé au préfet de renforcer la sécurité autour des lieux fréquentés par la communauté juive.
00:04:5615 policiers étaient postés ce soir-là devant la salle.
00:04:59Mais malgré ce dispositif, l'inquiétude domine.
00:05:02Avec la conjoncture actuelle, avec tout ce qui se passe, avec cette haine des juifs, en fait c'est de l'antisémitisme pur.
00:05:13C'est la France d'aujourd'hui. C'est malheureux. On est dans une insécurité totale. C'est triste.
00:05:20Cet attentat est survenu à quelques jours du deuxième anniversaire de l'assaut meurtrier du Hamas le 7 octobre 2023.
00:05:28Et cet antisémitisme prend des formes dramatiques mais également des formes symboliques qui ne sont pas moins violentes sur le plan psychologique.
00:05:36Comme à Nice où le seul commerçant juif d'une rue a vu son commerce taguer avec un message pro-palestinien.
00:05:42Il y a un vrai problème dans notre société aujourd'hui où on agresse, on chasse, on boycotte, on tague les juifs et on les assimile automatiquement au combat d'un conflit qui se déroule à 4000 km d'ici.
00:06:02C'est-à-dire qu'aujourd'hui, cette essentialisation des juifs est tellement massive, tellement massive qu'il va falloir que l'État investisse des moyens dedans.
00:06:14C'est pas possible de rester dans cette situation-là où les juifs commencent à se cacher.
00:06:18Voilà et on reviendra sur tout ça bien évidemment tout au long de cette émission.
00:06:22Dans l'actualité également, ce procès qui s'ouvre aujourd'hui en juillet 2022 à Angers.
00:06:26Un réfugié politique soudanais a tué deux jeunes hommes en pleine rue à coups de couteau.
00:06:30Il est également soupçonné de nombreuses agressions sexuelles.
00:06:33Il sera jugé à partir d'aujourd'hui devant la cour d'assises du Maine-et-Loire et il risque la prison à perpétuité.
00:06:39C'est dans cette rue du centre-ville d'Angers que le suspect avait été interpellé quelques minutes après l'effet.
00:06:50Dans la nuit du 15 au 16 juillet 2022, il avait tué trois jeunes hommes âgés de 16, 18 et 20 ans d'un coup de couteau au thorax.
00:07:00Après avoir agressé sexuellement plusieurs jeunes filles, il avait été interpellé par un groupe d'individus présents sur place.
00:07:06L'homme, très alcoolisé, a d'abord quitté les lieux pendant près d'une heure avant de revenir avec une arme blanche et de commettre ses crimes.
00:07:14Le suspect est âgé de 35 ans. Il est arrivé en France en 2016.
00:07:19De nationalité soudanaise, il avait obtenu le statut de réfugié en avril 2018 avant que l'OFPRA ne lui enlève sept mois après le drame.
00:07:28Il a déjà deux mentions à son casier judiciaire pour conduite et violence en état d'ivresse.
00:07:33L'homme est également jugé pour tentative de meurtre et agression sexuelle.
00:07:38Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
00:07:41Et dans cette émission, nous reviendrons également sur Sébastien Lecornu, bien évidemment, et ses différentes annonces.
00:07:45Et également sur Marine Le Pen que vous avez entendue en direct il y a quelques instants.
00:07:49Mais tout de suite, comme tous les jours, les tops et les flots d'audience des Prime.
00:07:52C'est avec Mister Audience, Aïda Skibin, battant.
00:07:54Hier soir, TF1 a lancé sa nouvelle série Enquête de famille avec Lémentine Scellarié et Bernard Lecoq.
00:08:00Et ce sont des débuts réussis en frôlant la barre des 4 millions de téléspectateurs.
00:08:05Les autres chaînes sont quant à elles très loin derrière.
00:08:08France 3 est deuxième avec son téléfilm Maman a disparu qui a réalisé une audience timide à 1,9 millions.
00:08:13Sur M6, le meilleur pâtissier peine toujours à fédérer avec seulement 1,5 millions de personnes.
00:08:19Suivi du magazine de France 2 Envoyé Spécial, présenté par Élise Lucie, qui est encore une fois déçue à seulement 1,2 millions.
00:08:26Toutes les autres chaînes sont loin derrière.
00:08:28France 5 est à la 5e place avec son doc consacré à la Tour Eiffel qui a rassemblé 714 000 personnes.
00:08:33W9 et TMC sont à égalité parfaite avec Y'a que la vérité qui compte et Men in Black 3.
00:08:38C'est F1 Série Films qui firme ce classement avec moins de 500 000 personnes devant la série américaine New York Selection Criminel.
00:08:44Mister Audience vous dit, à lundi !
00:08:48Allez, je vous présente mes invités qui m'ont réaccompagné en direct jusqu'à midi.
00:08:52Garnes-Chanroquian, bonjour !
00:08:53Bonjour !
00:08:53Merci d'être avec nous, journaliste chez Frontières, Christine Kelly, bonjour !
00:08:57Journaliste chez nous, c'est déjà bien.
00:08:58Et sur Europe 1 aussi ?
00:08:59Et sur Europe 1.
00:09:00Et vous avez fait un livre, en plus, qui s'appelle « Pourquoi moi ? » et c'est aux éditions Fayard.
00:09:04C'est Fayard, exactement.
00:09:06Il connaît tout !
00:09:07Ah, je sais tout, et on le voit en plus à l'image.
00:09:09Merveilleux !
00:09:10Maître Muriel Wagnin Melki, bonjour !
00:09:12Bonjour !
00:09:12Merci également d'être avec nous.
00:09:14Thomas Bonnet est également là.
00:09:16Jean-Christophe Gallien, bonjour, politologue.
00:09:18Et puis Mathias Leboeuf, journaliste et docteur en philosophie.
00:09:20Bonjour Jean-Marie.
00:09:21Bonjour également.
00:09:22Je voulais qu'on commence cette émission non pas en vous parlant de politique,
00:09:25mais en parlant de la vie quotidienne et en parlant de ce qui se passe autour des vacances scolaires en particulier.
00:09:29Puisque c'est un sujet qui tourne en ce moment, la volonté de débaptiser les vacances scolaires pour enlever toute référence à la religion catholique.
00:09:37Terminer les vacances de la Toussaint, les vacances de Pâques ou les vacances de Noël.
00:09:41Les vacances de Noël, par exemple, deviendraient simplement les vacances d'hiver.
00:09:44Alors, on aurait pu se dire que c'était un épiphénomène entre certaines personnes,
00:09:48mais la surprise, c'est que ce matin, la première fédération de parents d'élèves, la FCPE,
00:09:54s'est dite en faveur de ce changement de nom, ce qui paraît assez surréaliste,
00:09:58comme si c'était le seul problème aujourd'hui dans les écoles.
00:10:01Il n'y a pas de problème de violence, il n'y a pas de problème de gamins qui rentrent avec des couteaux,
00:10:04il n'y a pas de problème de profs qui sont poignardés.
00:10:07Non, non, le problème, c'est que ça s'appelle les vacances de Noël.
00:10:10Alors, écoutez, ce monsieur qui est le vice-président de cette fédération,
00:10:13il était ce matin chez nos confrères de RMC, au micro de Pascal de la Tour du Pain.
00:10:19Alors, c'est peut-être pas une priorité, mais c'est un symbole important
00:10:21qui rappelle la laïcité de la République, et effectivement, il y a eu un glissement sémantique
00:10:27avec les vacances d'automne qui sont devenues les vacances de Toussaint et de fin d'année qui sont devenues...
00:10:33Mais quand est-ce que ça a basculé ? Parce que nous, on a quand même un certain âge,
00:10:37on a toujours connu ça.
00:10:39Si vous voulez, on a toujours connu ça.
00:10:42Alors, on l'a toujours connu, mais je ne sais pas quand ça a glissé,
00:10:44mais peut-être que c'est à l'occasion d'un décret...
00:10:46Donc peut-être que ça a toujours été comme ça.
00:10:48Mais dans l'absolu, c'est quand même rigoureusement laïc et implacable.
00:10:55Voilà, c'est juste normal.
00:10:57Ça a glissé, alors après, ce n'est pas la priorité, certes, mais c'est un symbole.
00:11:01Ces gens me fatiguent, je veux dire, ces gens me fatiguent tous les jours.
00:11:04On a l'impression que tous les jours, ils trouvent quelque chose, histoire de nous emmerder.
00:11:08J'avais presque envie d'appeler la séquence « Foutez-nous la paix ».
00:11:10Il est remonté.
00:11:11Non, mais c'est vrai, franchement, vous croyez que c'est le problème, Christine ?
00:11:16Vous croyez que c'est le problème aujourd'hui d'appeler ça les vacances de Noël ?
00:11:19Qui me parle de la sécurité ?
00:11:21Qui me parle de ces profs qui se font poignardés, qui se font frapper, qui se font insulter ?
00:11:24Mais venir nous parler des vacances de Noël, c'est quoi votre avis là-dessus ?
00:11:28Tiens, puisque vous avez la bouche ouverte, gardez-la.
00:11:29Je la garde, surtout que j'ai envie de manger des croissants, donc je la garde.
00:11:33Non, mais moi, ce qui m'interpelle, c'est que c'est bien que vous puissiez en parler,
00:11:39parce qu'aucune réforme de l'éducation nationale ne passe avant d'avoir été validée,
00:11:45même si ce n'est pas un avis positif par le Conseil supérieur de l'éducation.
00:11:49Donc là, avant même la réforme de l'éducation nationale, on a déjà un oeil là-dessus.
00:11:54Il y a une pétition de l'Uni qui circule en ce moment contre cette réforme en cours,
00:12:00mais la réforme du collège est passée par là, la réforme du bac, la réforme du lycée
00:12:04est passée par le Conseil supérieur de l'éducation.
00:12:06Vous vous rendez compte que là, on est sur la première fédération de parents d'élèves
00:12:09qui vous dit qu'il faut arrêter d'appeler ça ?
00:12:11Que c'est important maintenant de mettre un coup de projecteur là-dessus.
00:12:15Après, ça participe à la déchristianisation de la France.
00:12:18Ça participe à ce que dit mon invité que j'avais hier soir,
00:12:21qui est un ancien imam salafiste converti au christianisme,
00:12:24qui dit que l'islam grandit sur la déchristianisation de la France,
00:12:31sur le déracinement de la France.
00:12:32On voit comment la France, et en ce moment, par tous les bouts qu'on puisse la prendre,
00:12:37est en train d'être déracinée, déchristianisée et en train de perdre son identité.
00:12:42Mais on est des malades, on est des malades.
00:12:43Et qui la défend ?
00:12:45Mais oui, Garenne.
00:12:45Mais bien sûr, il y a une volonté d'attaquer le christianisme,
00:12:49sachant que le christianisme, c'est ce qui a façonné la France.
00:12:51La France n'existerait pas s'il n'y avait pas eu ces 1500 ans de christianisme avant.
00:12:55Mais donc, il y a une volonté en enlevant le nom de Noël,
00:12:57mais aussi de la Toussaint, de Pâques.
00:12:59L'objectif, c'est d'enlever toutes les racines du pays.
00:13:02C'est une laïcité dévoyée.
00:13:03Par contre, on voit bien que toutes ces associations de gauche,
00:13:06en réalité qui sont de gauche,
00:13:08n'ont aucun problème avec le Ramadan
00:13:09ou toute autre fraîte religieuse musulmane.
00:13:12Mais c'est vraiment une volonté d'enlever toutes les racines de la France.
00:13:15Thomas Bonnet.
00:13:15Et moi, surtout, ce qui me frappe, c'est
00:13:16présentez-moi à quelqu'un, un parent d'élèves,
00:13:19d'élèves musulmans, qui serait gêné par cette appellation.
00:13:21À chaque fois, il parle à la place des autres,
00:13:22parce que personne n'a jamais demandé à ce qu'on débaptise,
00:13:25je peux vous dire, dans les autres religions.
00:13:27Personne ne s'offuse que du fait que les vacances s'appellent Noël,
00:13:30ou là, tout ça.
00:13:30Moi, l'impression que ça me donne,
00:13:32c'est des gens qui n'aiment pas d'autres pays,
00:13:34qui n'aiment pas ce qu'est la France,
00:13:35les racines chrétiennes de la France.
00:13:38Honnêtement, il y a beaucoup d'autres pays dans le monde,
00:13:39je ne connais pas d'autres pays qui, à ce point-là,
00:13:42va chercher dans son passé...
00:13:43Et perdre ses racines.
00:13:44Et perdre ses racines.
00:13:45Justement, on parlait des autres religions,
00:13:47Maître Muriel Wachting-Malky,
00:13:48puisque vous êtes président de l'Organisation juive européenne.
00:13:50C'est un problème pour vous ?
00:13:52Non, ce n'est absolument pas un problème.
00:13:54Et je porte un regard très sévère, en fait,
00:13:56sur cette volonté de retirer cette appellation
00:13:59des vacances de Noël,
00:14:01parce que ce sont les vacances de Noël,
00:14:02parce que ça s'organise autour de la fête de Noël,
00:14:06autour du Nouvel An aussi,
00:14:06mais prioritairement autour de la fête de Noël.
00:14:09Ce n'est pas le bon moment.
00:14:11Ce n'est vraiment pas le bon moment
00:14:12pour procéder à ce genre de changement.
00:14:15Ça s'inscrit dans une lutte
00:14:19pour prendre le pouvoir en France
00:14:20qui n'a échappé à personne,
00:14:22dans une volonté de gommer, en fait,
00:14:24tout ce qui fait l'identité de la France,
00:14:27tout ce qui fait aussi, peut-être,
00:14:30le côté traditionnel,
00:14:31le côté valeur,
00:14:33qui tourne autour de cette fête de Noël,
00:14:34qui est une fête qui rassemble,
00:14:36qui n'a jamais créé la moindre difficulté
00:14:38dans les écoles,
00:14:39les enfants ont toujours été contents
00:14:41de préparer les sapins de Noël,
00:14:43ont toujours été contents
00:14:44d'évoquer la fête de Noël
00:14:46dans les dessins,
00:14:46dans les dissertations.
00:14:48C'est ça, en fait.
00:14:48Et c'est ça qu'on voudrait remettre en cause
00:14:50là, aujourd'hui,
00:14:52alors qu'en Europe,
00:14:53on a un problème manifeste
00:14:55avec toute une partie de la population
00:14:58qui souhaite procéder petit à petit
00:15:01au gommage,
00:15:02à l'effacement
00:15:03de cette identité-là.
00:15:04Et ce n'est pas le bon moment.
00:15:06Ce n'est d'abord pas le sujet principal,
00:15:08vous l'avez dit de manière très claire,
00:15:10Jean-Marc,
00:15:11en début d'émission.
00:15:13Ce n'est pas ce qui préoccupe
00:15:14la majorité des Français
00:15:15lorsqu'ils déposent leur enfant
00:15:16à l'école le matin.
00:15:18Et je ne comprends pas
00:15:19qu'on s'y a-t-elle aujourd'hui.
00:15:20Ou alors, comme le dit
00:15:21si bien Christine Kelly,
00:15:23il y a une volonté derrière.
00:15:24Je pense.
00:15:24Et cette volonté-là
00:15:25est à redouter.
00:15:26Et il faut véritablement
00:15:27nous unir
00:15:27pour la mettre en sommeil
00:15:29et travailler sur les sujets
00:15:30qui nous occupent.
00:15:31À nous, la sécurité de nos enfants
00:15:32lorsque nous les déposons
00:15:34le matin à l'école.
00:15:35On est en direct
00:15:35avec le père Simon de Violet.
00:15:36Bonjour mon père.
00:15:37Merci beaucoup
00:15:38d'être en direct avec nous.
00:15:39Comment vous réagissez
00:15:40quand vous entendez
00:15:41qu'on veut débaptiser
00:15:42les vacances de Noël,
00:15:43les vacances de Pâques
00:15:43et les vacances de la Toussaint ?
00:15:46Eh bien bonjour.
00:15:47Je n'ai pas été particulièrement surpris,
00:15:48bien sûr,
00:15:49parce qu'on a régulièrement
00:15:50des demandes qui peuvent aller
00:15:51dans ce sens
00:15:52depuis quelques décennies.
00:15:53Pas depuis quelques siècles,
00:15:54seulement depuis quelques décennies.
00:15:56Mais j'ai été un peu déçu
00:15:57par cette demande
00:15:57à plus forte raison
00:15:58parce qu'elle émane
00:15:59d'enseignants,
00:16:00c'est-à-dire de personnes
00:16:01avant les parents d'élèves.
00:16:03C'est le syndicat FSU-SUNIPP.
00:16:06C'est-à-dire des personnes
00:16:07dont le sens entier
00:16:08de leur vie
00:16:09est de transmettre,
00:16:11d'éduquer,
00:16:12d'expliquer les choses.
00:16:13Donc les enseignants en France
00:16:14sont formés pour cela.
00:16:15Ils ont l'expérience,
00:16:16ils ont la passion
00:16:17de ce métier,
00:16:18une vraie et noble vocation.
00:16:20Et dans mon propre métier,
00:16:22moi qui travaille
00:16:23avec des enfants régulièrement,
00:16:24avec des professeurs aussi,
00:16:25des enseignants,
00:16:26eh bien j'ai l'occasion
00:16:28de voir qu'ils aiment
00:16:29leur métier
00:16:29et ils aiment transmettre.
00:16:31Alors on attend d'eux
00:16:32peut-être justement
00:16:33de faire cet effort
00:16:34de transmission,
00:16:35de pédagogie,
00:16:36expliquer plutôt
00:16:36ce qu'est la Toussaint,
00:16:38ce qu'est Noël,
00:16:38pourquoi est-ce que
00:16:39telle ou telle période
00:16:40dans l'histoire
00:16:41porte ce nom.
00:16:42Et moi qui suis par ailleurs
00:16:44en plus professeur
00:16:45au Bernardin,
00:16:46professeur en histoire,
00:16:47je suis doublement
00:16:48un peu frappé
00:16:50par cette volonté
00:16:51qui en effet
00:16:52arrive au mauvais moment
00:16:53à mon avis.
00:16:54Quand vous entendez
00:16:55l'argument qui est développé
00:16:56qui est de dire
00:16:56ah oui mais en fait
00:16:57c'est pas laïc,
00:16:58voilà,
00:16:59il faut une France laïque
00:17:01et parler de vacances
00:17:02de Noël,
00:17:03c'est pas laïc.
00:17:03En fait,
00:17:05la laïcité,
00:17:06quel est l'objectif finalement ?
00:17:07Il y a un double objectif,
00:17:08l'objectif numéro un
00:17:09c'est la paix sociale,
00:17:10le deuxième objectif
00:17:11c'est l'unité nationale.
00:17:13Si on veut vraiment
00:17:14faire la paix sociale,
00:17:15à mon avis,
00:17:15il faut d'abord apprendre
00:17:17à faire la paix
00:17:17avec nous-mêmes,
00:17:19avec notre propre histoire,
00:17:20notre identité.
00:17:21Si notre cœur est agité,
00:17:22qu'il est inquiet
00:17:23par ce genre de détails,
00:17:24s'il n'y a pas de paix
00:17:25en nous finalement,
00:17:26comment est-ce qu'on peut
00:17:27la proposer aux autres
00:17:28et à plus forte raison
00:17:29à la nation ?
00:17:30Moi je suis sûr
00:17:31qu'il est possible
00:17:31d'avoir un regard
00:17:32un peu plus paisible
00:17:33sur qui nous sommes,
00:17:34le fameux
00:17:35connais-toi toi-même
00:17:36qui n'est pas
00:17:37d'origine chrétienne.
00:17:38Eh bien pour cela,
00:17:39il faut être capable
00:17:41de comprendre,
00:17:42d'accepter que la culture,
00:17:43l'histoire,
00:17:44la généalogie
00:17:45ne sont pas là
00:17:46pour nous diviser
00:17:47mais justement
00:17:47pour nous réunir.
00:17:49Moi je connais
00:17:49beaucoup de migrants
00:17:50parce que comme
00:17:51tous les catholiques,
00:17:52toutes les paroisses,
00:17:53nous avons l'occasion
00:17:54de travailler avec eux,
00:17:54de prendre soin d'eux,
00:17:55de les accueillir.
00:17:56Je peux vous dire
00:17:57que presque aucun
00:17:59n'est attaché
00:18:00à cette sorte
00:18:00d'obsession française
00:18:01de vouloir s'effacer,
00:18:03effacer un petit peu
00:18:04cette histoire,
00:18:05cet héritage.
00:18:06Ils ne songeraient jamais
00:18:06à le faire chez eux.
00:18:08Beaucoup d'entre eux
00:18:08d'ailleurs
00:18:09émigrent en France
00:18:10y compris parce qu'ils voient
00:18:12de l'extérieur
00:18:12une situation
00:18:13qui est cohérente,
00:18:14qui a une profondeur,
00:18:15une histoire,
00:18:16une saveur
00:18:16et au fond,
00:18:17ça peut leur plaire.
00:18:18En tout cas,
00:18:19ça ne les indigne pas du tout.
00:18:20Christine Kelly
00:18:21évoquait tout à l'heure
00:18:21la volonté d'effacer
00:18:22nos racines en fait,
00:18:23d'effacer nos racines chrétiennes,
00:18:25nos racines catholiques.
00:18:26Est-ce que c'est également
00:18:27le sentiment que vous avez ?
00:18:29Moi, je suis un peu frappé
00:18:30par ce genre d'arguments
00:18:32de gens qui disent
00:18:33mais non,
00:18:33mais ça s'appelait
00:18:34vacances d'automne avant,
00:18:35ce n'est pas tout à fait correct
00:18:36à mon avis.
00:18:37Si on remonte un peu
00:18:38dans l'histoire,
00:18:39le seul moment réel
00:18:40où on a voulu effacer les noms,
00:18:42on le connaît tous,
00:18:43c'est novembre 1793.
00:18:45C'était en pleine terreur
00:18:46et à ce moment-là,
00:18:46on a débaptisé,
00:18:47débaptisé, débaptisé.
00:18:49Les législateurs de 1905,
00:18:51dans toute la fermeté
00:18:52de leur combat,
00:18:53de leurs arguments,
00:18:54n'ont jamais songé
00:18:55à débaptiser
00:18:56ni des vacances
00:18:57ni quoi que ce soit.
00:18:57Et puis d'ailleurs,
00:18:58si on va plus loin,
00:18:59on pourrait nous-mêmes
00:19:00nous offenser par exemple,
00:19:01pourquoi pas,
00:19:02du jeudi et du vendredi
00:19:03qui sont les jours
00:19:04de Jupiter et de Vénus
00:19:06ou du mois de janvier
00:19:07qui est nommé ainsi
00:19:09en l'honneur du dieu romain Janus.
00:19:11L'Église catholique
00:19:12qui a quand même
00:19:13un peu participé
00:19:15au gouvernement de ce pays
00:19:16pendant quelques siècles,
00:19:17n'a jamais songé
00:19:18à renommer ces jours,
00:19:19ces mois
00:19:20parce qu'elle a toujours eu
00:19:21ce sens de l'histoire,
00:19:22de la généalogie
00:19:23et de la communion
00:19:24avec ceux qui nous ont précédés.
00:19:25C'est une simple question
00:19:26de respect.
00:19:27Merci beaucoup mon père,
00:19:28père Simon de Viollet,
00:19:29merci beaucoup
00:19:29d'avoir été en direct
00:19:31avec nous.
00:19:31C'est bien d'entendre
00:19:32une parole sage
00:19:33de temps en temps,
00:19:34moins sage Mathias Leboeuf,
00:19:35je suppose que vous êtes contre.
00:19:36Je suis très partagé
00:19:38mais ce qui m'interroge
00:19:40surtout c'est votre discours
00:19:41tout d'un coup
00:19:42la déconstruction
00:19:43du religieux,
00:19:44surtout l'attaque
00:19:45contre les catholiques,
00:19:47la perte des racines.
00:19:48Franchement,
00:19:49vous y allez un peu fort.
00:19:50Moi, il y a une chose
00:19:50qui me frappe,
00:19:51c'est que quand on parle
00:19:52de laïcité,
00:19:53on ne peut pas avoir
00:19:53des principes de laïcité
00:19:55à géométrie variable
00:19:56et faire deux poids,
00:19:57deux mesures.
00:19:57Et aujourd'hui,
00:19:58on demande à certains
00:20:00de nos compatriotes français
00:20:01de ne pas faire montre
00:20:03de leurs signes religieux,
00:20:04je pense notamment
00:20:05autour du voile.
00:20:06Donc quand on veut
00:20:07appliquer la laïcité,
00:20:09c'est-à-dire une forme
00:20:09de neutralité de l'État,
00:20:12parce que...
00:20:12Neutralité,
00:20:13ça veut dire ne plus avoir
00:20:13conscience de ses racines.
00:20:15C'est ça pour vous.
00:20:16Parce que vous confondez...
00:20:17Non mais c'est vous
00:20:17que vous confondez.
00:20:18Est-ce qu'être neutre,
00:20:19ça veut dire ne pas
00:20:20se souvenir de ses racines ?
00:20:21Vous confondez deux choses.
00:20:22Vous confondez la France,
00:20:24qui est un État,
00:20:25une nation,
00:20:26une histoire,
00:20:27et bien évidemment,
00:20:28ce n'est pas changer de nom
00:20:29qui va effacer
00:20:30l'histoire de la France.
00:20:32Et puis vous confondez...
00:20:32Ça commence comme ça.
00:20:33Vous confondez la République,
00:20:34qui est une organisation
00:20:35politique et sociale,
00:20:36et la République,
00:20:37elle est laïque.
00:20:39Et donc,
00:20:40encore une fois,
00:20:40si on applique
00:20:41la laïcité stricto sensu,
00:20:43c'est-à-dire
00:20:43une forme de neutralité,
00:20:45c'est légitime,
00:20:45à mon avis,
00:20:46de ne pas garder
00:20:48des noms de vacances
00:20:49qui sont à consonance catholique.
00:20:51Néanmoins,
00:20:52je vais quand même dire...
00:20:53Ça vous gêne ?
00:20:54Ça vous gêne
00:20:55qu'on appelle ça
00:20:55les vacances de Noël ?
00:20:56Non,
00:20:57c'est justement
00:20:57ce que j'allais dire.
00:20:58Excusez-moi,
00:20:58c'est désespérant.
00:20:59Si vous me répondez oui,
00:21:00c'est désespérant.
00:21:01Alors,
00:21:01je vous réponds non,
00:21:02ça ne me gêne pas.
00:21:03Alors,
00:21:04on ne s'y attaque pas
00:21:05si ça ne gêne pas.
00:21:06Ça ne me gêne pas,
00:21:07mais je comprends
00:21:08la logique
00:21:08au nom
00:21:09d'une certaine
00:21:10neutralité laïque
00:21:12républicaine.
00:21:13Après...
00:21:13Mais on est en train
00:21:14de baisser notre culotte
00:21:14surtout.
00:21:15Excusez-moi.
00:21:16Excusez-moi,
00:21:17enfin,
00:21:17franchement,
00:21:18il y en a marre.
00:21:19Après,
00:21:20effectivement,
00:21:21pour le coup,
00:21:21je vais vous rejoindre.
00:21:22Je pense qu'il y a
00:21:23d'autres combats à mener
00:21:24et notamment
00:21:25à l'école.
00:21:27Si la priorité
00:21:28de la FCPE
00:21:29c'est changer
00:21:29le nom des vacances,
00:21:31franchement,
00:21:32il n'y a rien.
00:21:32Mais il ne devrait
00:21:33même pas en parler.
00:21:34Même pas en parler.
00:21:35Jean-Christophe,
00:21:36Jean-Christophe,
00:21:36Jean-Christophe,
00:21:37vous répondez.
00:21:38Je pense qu'il faut quand même,
00:21:39et Mathieu,
00:21:40je serai d'accord,
00:21:41que hormis l'épisode
00:21:42de 93 a été très bien dit,
00:21:45globalement en Europe,
00:21:46nos racines,
00:21:47notre matrice fondatrice
00:21:49sur cette géographie,
00:21:50je ne dis pas
00:21:50toutes les géographies
00:21:51de la planète,
00:21:51mais sur cette géographie,
00:21:53elle est chrétienne.
00:21:54Notre histoire démarre
00:21:56et elle infuse
00:21:57toute une série
00:21:58de pratiques
00:21:59qui soient nationales,
00:22:00locales
00:22:01et européennes
00:22:01ensemble.
00:22:02Il y a même eu un moment
00:22:03où on a failli avoir
00:22:04dans la constitution
00:22:04de cette Union européenne
00:22:06l'inscription concrète.
00:22:08C'était Vélérif Giscard d'Estaing
00:22:09qui le voulait.
00:22:10À mon avis,
00:22:10il avait tout à fait raison
00:22:11et pour un certain nombre
00:22:12d'autres thématiques,
00:22:13c'était très important
00:22:13pour la suite.
00:22:14Mais en même temps,
00:22:15c'est du rite,
00:22:16c'est du rite commun,
00:22:17c'est-à-dire qu'on a dépassé
00:22:18depuis très longtemps
00:22:20et même ceux de 1905
00:22:21l'avaient bien compris,
00:22:23c'est-à-dire qu'on est
00:22:23très au-delà du religieux,
00:22:25c'est quelque chose
00:22:25qui appartient même
00:22:26à la sphère commerciale.
00:22:27Imaginez bien
00:22:28qu'il n'y a pas une marque
00:22:29dans le monde aujourd'hui
00:22:30qui va oublier
00:22:31de se séparer,
00:22:33en tout cas en particulier
00:22:33de celui de Noël
00:22:35et puis peut-être même
00:22:36de la Toussaint
00:22:36parce que ça se rapproche
00:22:37d'Halloween
00:22:37et ainsi de suite.
00:22:38Donc on est au-delà,
00:22:39on est dans des rites communs
00:22:40qui ont largement dépassé
00:22:41nos frontières religieuses
00:22:42et heureusement
00:22:43et qui appartiennent
00:22:44à tout le monde.
00:22:45Donc pourquoi aller
00:22:46dans ce sens-là ?
00:22:47Parce qu'effectivement,
00:22:48on est dans une réécriture,
00:22:49on est dans un combat
00:22:50qui n'est pas,
00:22:51à mon avis,
00:22:52c'est très important
00:22:53non seulement de lutter
00:22:54contre ça,
00:22:55mais de dire que c'est
00:22:56un vrai sujet.
00:22:56Oui, c'est un vrai sujet,
00:22:57c'est au moins aussi
00:22:58un vrai sujet
00:22:58que de mieux enseigner.
00:23:00Pourquoi ?
00:23:00Parce que quand on casse,
00:23:02quand on efface
00:23:02de cette manière-là,
00:23:03on rentre dans un phénomène
00:23:04qui est celui d'effectivement,
00:23:06non pas simplement
00:23:06nos affaires culturelles,
00:23:07mais de changer la vie,
00:23:08de changer la manière
00:23:09dont on est,
00:23:10dont on fonctionne ensemble
00:23:11et ainsi de suite.
00:23:11Mais moi, excusez-moi,
00:23:12vous ouvrez la porte.
00:23:13Mais bien sûr,
00:23:14j'étais à Dubaï
00:23:15il y a 3 ou 4 ans
00:23:16pour les fêtes de fin d'année,
00:23:18les fêtes de Noël.
00:23:18Il y avait des sapins de Noël.
00:23:20Il y avait des sapins de Noël.
00:23:20Excusez-moi,
00:23:20il y avait des sapins de Noël.
00:23:21Moi, j'ai rien compris.
00:23:22Donc voilà quoi.
00:23:23Vraiment,
00:23:24arrêtez de nous emmerder quoi.
00:23:25Arrêtez.
00:23:26Moi, je n'emmerde personne.
00:23:26Christine.
00:23:27Lorsque les JO,
00:23:29on était en promotion des JO,
00:23:31l'affiche,
00:23:32on avait supprimé la croix.
00:23:34Le gouvernement italien
00:23:35s'en était offusqué.
00:23:37La cérémonie des JO,
00:23:38on a critiqué le christianisme.
00:23:40Le monde entier
00:23:41s'en était offusqué
00:23:42en se disant
00:23:43comment un pays
00:23:43qui a des racines chrétiennes
00:23:45puisse se laisser manger
00:23:47de l'intérieur.
00:23:48Le monde entier nous regarde.
00:23:49Et je vais répondre
00:23:50juste avec le gouvernement italien
00:23:52qui demain,
00:23:524 octobre,
00:23:53va décréter un jour férié,
00:23:55un nouveau jour férié
00:23:56contrairement à nous.
00:23:58Et ça sera,
00:23:58il s'appellera Saint-François
00:24:00en l'heure de Saint-François d'Assise.
00:24:02Eh bien, bravo.
00:24:0311h,
00:24:03laissez-nous info.
00:24:04Sommeil à la midi.
00:24:07J'ai décidé de renoncer
00:24:09au 49-3.
00:24:10Les mots ce matin
00:24:11de Sébastien Lecornu,
00:24:12le Premier ministre,
00:24:13ajoute qu'il a commencé
00:24:15à tracer
00:24:16des chemins de compromis
00:24:18comme l'amélioration
00:24:19du régime de retraite
00:24:20sans pour autant
00:24:21revenir sur les réformes
00:24:22et a reconnu
00:24:23qu'il fallait engager
00:24:24des ruptures.
00:24:25Dans ce moment,
00:24:25le plus parlementaire
00:24:26de notre vie politique
00:24:27depuis 1958.
00:24:30Le ton monte
00:24:31entre Paris et Moscou.
00:24:33Le président russe,
00:24:33Vladimir Poutine,
00:24:34a qualifié de piraterie
00:24:35l'interception au large
00:24:36des côtes françaises
00:24:37d'un pétrolier
00:24:38suspecté de faire partie
00:24:40de la flotte fantôme russe.
00:24:41Un navire qui a d'ailleurs
00:24:42repris sa route
00:24:43selon le site marine trafic
00:24:44avec à son bord
00:24:45le commandant
00:24:46et son second.
00:24:47Et puis,
00:24:48on termine avec
00:24:48ces images impressionnantes,
00:24:50celles d'un important incendie
00:24:51suite à une explosion
00:24:52hier soir
00:24:53dans une raffinerie
00:24:54chevron à El Segundo
00:24:55dans le comté
00:24:56de Los Angeles
00:24:57aux Etats-Unis.
00:24:59Et malgré
00:24:59les énormes panaches
00:25:00de fumée,
00:25:01aucun ordre
00:25:01d'évacuation
00:25:02n'a été donné.
00:25:03Les causes
00:25:03de cet incident
00:25:04ne sont pour l'heure
00:25:05pas connues.
00:25:05Merci beaucoup Somaïa.
00:25:08On vous retrouve
00:25:08tout à l'heure
00:25:09à 11h30,
00:25:1032,
00:25:1133,
00:25:1134 ?
00:25:12Ou 35 parfois.
00:25:14Soyez honnête.
00:25:15Merci pour votre patience Somaïa.
00:25:17Merci beaucoup.
00:25:18On va maintenant
00:25:19vous parler
00:25:19de ce qui s'est passé
00:25:19hier soir à Paris.
00:25:21Alors hier soir,
00:25:21c'était le Yom Kippur,
00:25:22vous le savez.
00:25:23Et en France,
00:25:23on a pu voir
00:25:24une énorme banderole
00:25:25dans les rues de Paris.
00:25:26Une énorme banderole
00:25:27qui appelait,
00:25:28excusez-moi,
00:25:29je le résume en disant
00:25:30qui appelait à détruire Israël.
00:25:31Parce que quand il y a écrit
00:25:32de la mer au Jourdain,
00:25:33pour moi,
00:25:33ça ne veut pas dire autre chose
00:25:35que détruire Israël
00:25:36et qui appelait également
00:25:37à l'intifada
00:25:38avec ce mot
00:25:39cap sur l'intifada.
00:25:41On était en plein cœur
00:25:42de Paris
00:25:43et pourtant,
00:25:43ce n'est pas ses crèmes
00:25:45comme disent les jeunes
00:25:45aujourd'hui.
00:25:46C'est-à-dire que personne
00:25:46n'a réagi,
00:25:47personne n'a bronché.
00:25:48On a laissé cette affiche
00:25:49défiler.
00:25:50Et ce matin,
00:25:51histoire d'en rajouter un peu,
00:25:52il y a Mathilde Panot,
00:25:52présidente du groupe LFI
00:25:53à l'Assemblée nationale
00:25:54qui était chez nos confrères
00:25:55de RTL
00:25:56et qui demande
00:25:56au président de la République
00:25:57d'expulser
00:25:58l'ambassadeur
00:25:59de l'État d'Israël
00:26:00en France.
00:26:01Écoutez-la.
00:26:02Je demande ce matin
00:26:03solennellement
00:26:04au président de la République
00:26:05d'expulser
00:26:07l'ambassadeur
00:26:08de l'État d'Israël
00:26:09en France.
00:26:10Il n'est pas possible
00:26:11d'admettre encore
00:26:12plus longtemps
00:26:13sur notre territoire
00:26:14un représentant
00:26:15d'un État
00:26:15qui part trois fois
00:26:16à kidnapper
00:26:17de manière illégale
00:26:18une mission
00:26:18qui pour le coup
00:26:19était légale.
00:26:19Vous dites qu'il faut rompre
00:26:20les relations diplomatiques
00:26:22avec Israël ?
00:26:22Oui, d'ailleurs,
00:26:23je salue le président colombien
00:26:24qui l'a fait
00:26:25et qui a expulsé
00:26:26la mission diplomatique.
00:26:26De même qu'il n'est pas possible
00:26:28d'admettre plus longtemps
00:26:29sur notre territoire
00:26:30le représentant d'un État
00:26:31qui commet un génocide
00:26:32ou qui même,
00:26:33je vais vous dire,
00:26:33M. Soto,
00:26:34qui insulte
00:26:35le président de la République
00:26:36comme il le fait,
00:26:38M. Netanyahou,
00:26:39et qui, de ce fait,
00:26:40insulte l'ensemble
00:26:41du peuple français.
00:26:42Quand vous avez par ailleurs
00:26:43ce même représentant,
00:26:45ce même ambassadeur
00:26:46israélien en France
00:26:48qui dit sur les militants
00:26:49de la flottille
00:26:50des menaces à peine voilées,
00:26:52je leur souhaite
00:26:52bonne chance
00:26:53pour rester en vie,
00:26:55alors il n'a plus rien
00:26:56à faire dans notre pays.
00:26:56– Muriel Wackling-Melki,
00:27:00je vous le dis.
00:27:01– Écoutez,
00:27:02les propos de Mathilde Panot
00:27:03sont affligeants,
00:27:04mais ils sont malheureusement
00:27:05le reflet
00:27:06de ce que ces députés
00:27:08de la France insoumise
00:27:09sèment depuis maintenant
00:27:10près de deux ans,
00:27:12le chaos,
00:27:14la volonté de pointer
00:27:17des responsabilités
00:27:19sur le peuple juif
00:27:20dans sa globalité
00:27:22pour les situations
00:27:23que nous connaissons
00:27:25malheureusement
00:27:26au travers des reportages
00:27:28en Israël,
00:27:30à Gaza.
00:27:31Il y a une instrumentalisation
00:27:32du peuple palestinien,
00:27:34de la cause palestinienne,
00:27:35nous l'avons dénoncée régulièrement.
00:27:38Madame Panot
00:27:38et son équipe
00:27:40de députés
00:27:42qui soutiennent
00:27:43cette position
00:27:45qui nous met,
00:27:45nous,
00:27:46en France,
00:27:47les citoyens français
00:27:48de confession juive.
00:27:49Mais je parle également
00:27:50de l'ensemble
00:27:51des citoyens français
00:27:52qui nous mettent
00:27:53dans une situation
00:27:54qui est de plus en plus compliquée.
00:27:55Il n'y a pas un jour
00:27:56qui passe en France
00:27:57sans que nous n'ayons
00:27:58à déplorer des actes
00:27:59à caractère antisémite
00:28:01qui sont de plus en plus violents.
00:28:02Combien d'agressions
00:28:03de rabbins,
00:28:04combien d'agressions
00:28:05de fidèles,
00:28:06combien d'enfants,
00:28:07combien de collégiens,
00:28:08combien de lycéens
00:28:09depuis le 7 octobre 2023
00:28:11se sont vus attaqués
00:28:12parce que juifs
00:28:14en France
00:28:14en 2023,
00:28:15en 2024
00:28:16et en 2025.
00:28:18Et je vois
00:28:18que Madame Panot
00:28:19ne change rien,
00:28:20absolument rien.
00:28:22Elle ne comprend rien
00:28:23à ce que nous expliquons
00:28:24depuis deux ans maintenant.
00:28:26Elle ne comprend rien
00:28:27à ce que nous disons,
00:28:28à ce que nous décodons,
00:28:29à tous les reportages
00:28:30qui se succèdent
00:28:31sur vos chaînes,
00:28:33ici,
00:28:33sur d'autres chaînes également,
00:28:35dans les médias,
00:28:36dans la presse écrite,
00:28:37ce que les représentants
00:28:38des institutions juives
00:28:39disent depuis deux ans,
00:28:40absolument rien ne l'atteint
00:28:42et rien ne l'intéresse.
00:28:43Et aujourd'hui,
00:28:45lorsque je vois
00:28:45cette banderole
00:28:46qui défile,
00:28:47alors que nous,
00:28:48organisations juives européennes
00:28:50et d'autres associations,
00:28:51avons déposé des plaintes
00:28:53contre des personnes
00:28:54qui appelaient
00:28:56à l'intifada
00:28:57dans les rues de Paris,
00:28:58que la personne
00:28:59dont je parle,
00:28:59M. Elias Dimzalen
00:29:00a été condamné
00:29:01en première instance
00:29:02en novembre 2024
00:29:04à une peine
00:29:04de cinq mois
00:29:05de prison avec sursis
00:29:06pour avoir tenu...
00:29:08On l'a réécouté tout à l'heure.
00:29:09Il a dit que c'était
00:29:09une victoire pour lui.
00:29:10Vous vous rendez compte ?
00:29:12N'empêche qu'il a fait appel.
00:29:13Donc, ce n'était évidemment
00:29:13pas une victoire.
00:29:15Il a été condamné
00:29:15à cinq mois de prison
00:29:16avec sursis
00:29:17par le tribunal judiciaire
00:29:18de Paris
00:29:18en novembre 2024
00:29:19et son appel sera
00:29:21étudié en 2026
00:29:23par la Cour d'appel
00:29:23de Paris.
00:29:24Et c'est lui
00:29:24qui a formé appel.
00:29:26Ce n'est pas nous,
00:29:26ce n'est pas le parquet de Paris,
00:29:28c'est bien lui.
00:29:28Donc, ce n'est pas une victoire,
00:29:29c'est une condamnation.
00:29:31Et le tribunal judiciaire
00:29:32de Paris a considéré
00:29:33qu'il y avait une provocation
00:29:34à la haine
00:29:35et un appel
00:29:35au soulèvement
00:29:37et à la violence.
00:29:38Mais quand on laisse
00:29:39cette affiche défiler
00:29:40comme hier soir
00:29:41dans Paris,
00:29:42enfin, cette affiche,
00:29:43elle se voit,
00:29:43excusez-moi,
00:29:44elle se voit.
00:29:44Nous, on l'a vue,
00:29:45nos équipes les ont vues,
00:29:46ça a été filmé,
00:29:47ça a été photographié.
00:29:48On laisse faire,
00:29:49en fait.
00:29:50On laisse faire.
00:29:51Il y a un laissé faire.
00:29:52On aurait pu aller
00:29:52saisir l'affiche,
00:29:53par exemple.
00:29:53Il fallait évidemment
00:29:54aller saisir l'affiche.
00:29:55J'ai moi-même posté
00:29:57quelque chose
00:29:57sur les réseaux sociaux
00:29:58en ce sens,
00:29:59en m'indignant,
00:30:00en fait,
00:30:00que cette affiche puisse,
00:30:02malgré cette condamnation
00:30:03du tribunal judiciaire
00:30:04qui est très claire,
00:30:08à la violence,
00:30:09parce que les premières
00:30:10personnes qui sont visées
00:30:11sont les citoyens français
00:30:12de confession juive,
00:30:13parce que hier,
00:30:14c'était le jour
00:30:15du Yom Kippour
00:30:16et donc c'était un jour
00:30:16particulièrement dangereux
00:30:18pour l'ensemble
00:30:19des Français
00:30:20de confession juive
00:30:21qui allaient prier
00:30:21à la synagogue
00:30:22et parce qu'il a fallu
00:30:23protéger encore et encore
00:30:25les lieux de culte
00:30:26et parallèlement,
00:30:27on laisse ce type
00:30:28de pancartes
00:30:29et de banderoles
00:30:29prospérer en plein cœur.
00:30:31Juste vous vous rendez compte
00:30:32de ce que vous venez de dire
00:30:32quand même.
00:30:33Vous venez de dire
00:30:33que c'était Yom Kippour
00:30:34un jour particulièrement dangereux
00:30:36pour les juifs.
00:30:36Vous vous rendez compte ?
00:30:37On en est.
00:30:37Mais je m'en rends compte,
00:30:38je m'en rends compte,
00:30:39mais vous savez à quel point
00:30:40je m'en rends compte ?
00:30:41Je m'en rends compte
00:30:41parce qu'hier,
00:30:42je me suis rendue à la synagogue,
00:30:43parce qu'hier,
00:30:44mes enfants se sont rendus
00:30:45à la synagogue,
00:30:46que nous avons été en famille
00:30:47avec les grands-parents,
00:30:48avec les tatas,
00:30:49les tontons
00:30:49et que nous avions tous
00:30:50en tête
00:30:51la perspective
00:30:52d'un attentat
00:30:53qui n'a pas manqué
00:30:54malheureusement
00:30:55à Manchester,
00:30:56comme vous le savez,
00:30:56qui déplore aujourd'hui
00:30:58deux morts
00:30:58et trois blessés graves
00:30:59et que c'est ça
00:31:01la réalité
00:31:01à laquelle
00:31:02les juifs en Europe
00:31:04sont confrontés
00:31:05et que lorsque Mathilde Panot
00:31:06tient des propos
00:31:07de cette nature
00:31:08allant jusqu'à demander
00:31:09à ce qu'on renvoie
00:31:10l'ambassadeur d'Israël
00:31:12hors du territoire national
00:31:13et donc elle invite
00:31:15à un acte de rupture
00:31:16totale
00:31:16avec la diplomatie israélienne,
00:31:18comment le comprennent
00:31:19l'ensemble
00:31:20de ces électeurs ?
00:31:21À votre avis ?
00:31:21Christine Kelly,
00:31:22on voit une affiche
00:31:22comme celle-là,
00:31:23comme celle qui a défilé
00:31:24dans les rues de Paris
00:31:24hier, jour de Yom Kippour.
00:31:26Comment vous réagissez ?
00:31:27Je pense que
00:31:28c'est une attaque
00:31:29contre la France
00:31:30parce que
00:31:32pour moi
00:31:33dès qu'on touche
00:31:33aux juifs
00:31:34on touche aussi
00:31:35après au christianisme
00:31:37on touche aussi
00:31:38donc on revient
00:31:38aux racines chrétiennes
00:31:39de la France.
00:31:40Je pense à
00:31:41effectivement
00:31:41celui qui a été condamné
00:31:43pour appeler
00:31:43à l'intifada
00:31:44je pense aussi
00:31:45à Richie Thibault
00:31:46qui avait aussi
00:31:46dit que dans les rues
00:31:48de Paris
00:31:48il faut faire
00:31:49l'intifada
00:31:50et je pense que
00:31:51ces personnes
00:31:52ne sont pas forcément
00:31:53justement empêchées
00:31:54ces affiches
00:31:55ne sont pas arrachées
00:31:56et pendant ce temps
00:31:58qu'a dit
00:31:58le président de la République ?
00:32:00Qu'est-ce qu'il a dit hier ?
00:32:02Il a soutenu
00:32:03il a appelé
00:32:04à protéger
00:32:04les français
00:32:05dans la flottille de gaz
00:32:06ça en dit long
00:32:08ça en dit long
00:32:09sur notre France
00:32:09et j'ai bien aimé
00:32:11ce qu'elle a dit
00:32:11pas que j'ai aimé
00:32:12mais j'ai été interpellé
00:32:13par ce qu'a dit
00:32:14Mathilde Panot
00:32:15lorsqu'elle a parlé
00:32:15du président de la République
00:32:16comme si
00:32:17le président de la République
00:32:19soutenait
00:32:19ses propos.
00:32:21Jean-Christophe
00:32:21je vais vous demander
00:32:22votre avis
00:32:22mais juste avant
00:32:22je voudrais qu'on écoute aussi
00:32:23ce qui s'est dit
00:32:24dans la manif d'hier
00:32:25parce qu'il y a des slogans
00:32:26également
00:32:26qui ont été lancés
00:32:28dans la manif
00:32:28et vous allez entendre
00:32:30Israël voleur
00:32:31Israël violeur
00:32:32c'est le monde à l'envers
00:32:34en fait
00:32:35c'est l'inversion accusatoire
00:32:37en fait
00:32:37écoutez
00:32:38en fait moi j'aimerais
00:33:04leur demander à ces gens-là
00:33:05enfin il faudrait aller leur demander
00:33:06et violeur
00:33:06en quoi violeur
00:33:07qu'est-ce qu'Israël
00:33:09qui en Israël a violé
00:33:11c'est pas le Hamas
00:33:12c'est pas le 7 octobre
00:33:13qu'il y a des femmes
00:33:14et des enfants
00:33:14qui se sont fait violer
00:33:15Jean-Marc
00:33:15il vous a pas échappé
00:33:17je pense que ça n'a échappé
00:33:18à personne
00:33:19qui a une inversion
00:33:20depuis le 7 octobre
00:33:21il y a une inversion terrible
00:33:22c'est-à-dire que
00:33:22dans un premier temps
00:33:23quelques jours
00:33:24Israël a bénéficié
00:33:25d'une empathie générale
00:33:26et très rapidement
00:33:26ça a basculé
00:33:27ça a basculé
00:33:28et cette inversion
00:33:30elle est maintenue
00:33:30et je le redis
00:33:31encore une fois
00:33:35en ne mentionnant plus
00:33:36le retour des otages
00:33:38et en ne mentionnant plus
00:33:40la démitarisation du Hamas
00:33:41il lui aussi s'inscrit
00:33:44dans cette inversion
00:33:45Jean-Christophe Gavien
00:33:46c'est clair que
00:33:48c'est même pas
00:33:4948 heures
00:33:50qu'il y a eu après
00:33:50le 7 octobre
00:33:51ça a été immédiatement
00:33:52quasiment
00:33:52qu'avant que les rues physiques
00:33:54comme celle-ci
00:33:55les rues digitales
00:33:56ont été pleines d'appels
00:33:57à la haine
00:33:58immédiatement
00:33:59quasiment
00:34:00contre Israël
00:34:01aujourd'hui
00:34:01on a deux grandes tendances
00:34:02c'est ça qui m'interpelle
00:34:03au-delà de l'affiche
00:34:05la première
00:34:07c'est qu'il ne faut pas
00:34:08négliger l'impact
00:34:09qu'ont
00:34:10ces stratégies
00:34:12LFI
00:34:12et bien d'autres
00:34:13et bien d'autres
00:34:14pas seulement en France
00:34:15mais partout en Europe
00:34:16et très au-delà
00:34:16je viendrai juste après
00:34:17sur l'imaginaire
00:34:19de la jeunesse
00:34:20de nos pays
00:34:21c'est-à-dire qu'aujourd'hui
00:34:22pour moi
00:34:23le grand danger
00:34:24pour la communauté juive
00:34:25en Europe en particulier
00:34:26c'est un
00:34:27la guerre déportée
00:34:29qui a commencé hier
00:34:30la guerre déportée
00:34:31je vous le dis très concrètement
00:34:32la guerre déportée
00:34:33c'est quoi ?
00:34:33c'est qu'à partir du moment
00:34:34que vous contraignez
00:34:34dans un espace
00:34:35qui est le Moyen-Orient
00:34:35aujourd'hui
00:34:36des gens qui ne peuvent
00:34:36plus agir dans ce contexte-là
00:34:37vous allez la voir
00:34:38en dispersion
00:34:39notamment dans nos zones
00:34:41à nous
00:34:41de manière à nouveau
00:34:42extrêmement activée
00:34:44je ne veux pas faire
00:34:45le prophète de mauvaise augure
00:34:46mais je pense qu'hier
00:34:47c'est le début
00:34:48d'une nouvelle vague
00:34:49si vous voulez
00:34:49de guerre déportée
00:34:50à partir de cette zone-là
00:34:51le deuxième point
00:34:52c'est l'impact
00:34:53hélas même pas faire
00:34:53le prophète de mauvaise augure
00:34:54parce qu'on y pense tous
00:34:55exactement
00:34:55mais moi ce qui m'inquiète
00:34:57encore plus fou
00:34:57c'est que
00:34:58l'écho négatif
00:34:59à ce qui s'est passé hier
00:35:00est très faible
00:35:01quand vous regardez
00:35:03et que vous analysez
00:35:03la conversation sociale
00:35:05sur ce terrain-là
00:35:05notamment d'Assemblée de jeunes
00:35:06de beaucoup de jeunes
00:35:08en Europe
00:35:08l'idée qu'Israël
00:35:10est le criminel
00:35:11a infusé
00:35:11l'idée qu'on est
00:35:12anti-Israël
00:35:13anti-sioniste
00:35:14et d'aujourd'hui
00:35:15anti-juif
00:35:16a infusé une partie
00:35:17de la population jeune
00:35:18de nos zones à nous
00:35:20et alors après
00:35:20je vais venir à un autre point
00:35:21pour avoir analysé
00:35:22très concrètement
00:35:23oui très vite
00:35:23les discours
00:35:24des chefs d'État
00:35:25et de gouvernement
00:35:25à l'Assemblée générale
00:35:26de l'ONU
00:35:26très dernièrement
00:35:28c'est 200 pays
00:35:29on va dire
00:35:29les 195 pays
00:35:30193 pays
00:35:32là aussi
00:35:33il y a une majorité
00:35:34extraordinaire
00:35:36de gens
00:35:36qui aujourd'hui
00:35:37ont pris un parti
00:35:38qui est celui
00:35:39de la Palestine
00:35:40en tant qu'État
00:35:40mais au-delà
00:35:41commencent à travailler
00:35:43des messages
00:35:43et je vous assure
00:35:44pour avoir analysé
00:35:44les discours
00:35:45depuis l'intérieur
00:35:46ce sont des discours
00:35:47aujourd'hui
00:35:47qui intègrent une notion
00:35:48qui est là aussi
00:35:50anti-juive
00:35:50pour ne pas dire
00:35:51anti-sioniste
00:35:52pour ne pas dire
00:35:52anti-sioniste
00:35:53c'est sûr
00:35:53et pour ne pas dire
00:35:54anti-juive
00:35:54donc on a un phénomène
00:35:56aujourd'hui
00:35:56d'écho négatif
00:35:57qui est impressionnant
00:35:58sur lequel
00:35:59il va falloir
00:35:59largement agir
00:36:00et vous allez à ce moment-là
00:36:02très concrètement
00:36:02pourquoi notre président
00:36:03de la République
00:36:03en particulier
00:36:04est aussi dans un cortège
00:36:05si vous voulez
00:36:05qui n'est pas
00:36:06évidemment antinomique
00:36:07de ces bulles
00:36:08énormes bulles
00:36:09qui aujourd'hui visent
00:36:11l'ennemi c'est Israël
00:36:12mais l'ennemi
00:36:12plus largement
00:36:13c'est le juif
00:36:14je voudrais vous faire écouter
00:36:15hier soir
00:36:15il y a eu un complément
00:36:16d'enquête
00:36:16sur France 2
00:36:17je ne sais pas
00:36:17si vous l'avez vu
00:36:17un complément d'enquête
00:36:18où vous étiez d'ailleurs
00:36:19vous regrettez
00:36:21d'y avoir été ?
00:36:22parce que je vous vois
00:36:23faire une grimace
00:36:23c'est pour ça
00:36:24je fais une grimace
00:36:24parce que j'ai consacré
00:36:25je ne sais combien d'heures
00:36:26de travail
00:36:27dans ce reportage
00:36:28avec la journaliste
00:36:29qui est venue
00:36:30à plusieurs reprises
00:36:30à mon cabinet
00:36:31et je constate
00:36:34qu'il y a un biais
00:36:36véritablement
00:36:37qui apparaît
00:36:38du début
00:36:38jusqu'à la fin
00:36:39jusqu'à l'intervention
00:36:40de Raphaël Enthoven
00:36:41avec ce journaliste
00:36:41qui l'interroge
00:36:42et je me rends compte
00:36:43qu'en fait
00:36:44c'est une volonté
00:36:46de dédiaboliser
00:36:47la France insoumise
00:36:48et de rediaboliser
00:36:49le Rassemblement national
00:36:50totalement
00:36:51et c'est dommage
00:36:52parce qu'on avait évoqué
00:36:54beaucoup de choses
00:36:55avec mon confrère
00:36:55Oudy Bloch
00:36:56qui était à mon sens
00:36:57intéressante
00:36:58et que tout ce qui pouvait
00:36:59rééquilibrer un petit peu
00:37:00ce reportage
00:37:01a bien évidemment été coupé
00:37:02et toute la fin du reportage
00:37:03est d'ailleurs consacrée
00:37:04au Rassemblement national
00:37:05en reprenant les propos
00:37:06de Jean-Marie Le Pen
00:37:06en ressortant les archives
00:37:08moi je voudrais vous faire écouter
00:37:09parce que dans ce reportage
00:37:10il y avait un des responsables
00:37:12d'urgence palestine
00:37:12qui parlait
00:37:13et on lui a parlé
00:37:14de l'antisémitisme
00:37:15ce qui montait
00:37:15on lui demandait
00:37:16quelle était sa réaction
00:37:17alors à un moment d'ailleurs
00:37:18il a une expression
00:37:18il dit il n'y a pas mort d'homme
00:37:19vous allez entendre
00:37:21vous allez voir
00:37:21c'est assez surréaliste
00:37:23et vous allez voir
00:37:24comment il explique tout ça
00:37:25en disant
00:37:26mais bon
00:37:26chez nous il n'y a pas mort d'homme
00:37:27mais là-bas à Gaza
00:37:28en revanche
00:37:28il y a des gens qui meurent
00:37:29et on a mieux à faire
00:37:34aujourd'hui
00:37:34quand notre peuple
00:37:35est massacré
00:37:36quand les enfants
00:37:38sont décapités
00:37:38de devoir là maintenant
00:37:40justifier
00:37:41qu'on est
00:37:43ou pas
00:37:43antisémite
00:37:44selon quelle définition
00:37:45etc
00:37:45je dirais
00:37:46excusez-moi
00:37:47on a
00:37:47enfin vraiment
00:37:48aujourd'hui
00:37:49heureusement en France
00:37:49il y a eu des agressions
00:37:51il y a eu des menaces
00:37:52il y a eu ce viol
00:37:53on parle de 3, 4, 5, 6 cas
00:37:55d'une violence singulière
00:37:57mais il n'y a pas mort d'homme
00:37:59on parle de 1674 cas
00:38:02alors ça va de TAG
00:38:04à des menaces
00:38:05excusez-moi
00:38:06moi je parle de 45 000 morts
00:38:07dans la bande de Gaza
00:38:08de plus de 10 000 enfants
00:38:10qui ont été amputés
00:38:11et donc je dois arrêter
00:38:13de parler de ce qui se passe
00:38:14de la bande de Gaza
00:38:15pourquoi
00:38:17voilà c'est effarant
00:38:21c'est ce que j'ai mis en santé
00:38:22parce que moi j'ai été effaré
00:38:24quand j'entends ça
00:38:24la mort dans son discours
00:38:26c'est terrible
00:38:26oui c'est terrible
00:38:27et puis en plus
00:38:27c'est la justification
00:38:28c'est bon
00:38:29il n'y a pas mort d'homme
00:38:30chez vous
00:38:30alors qu'il y a des morts en face
00:38:32cet extrait il est surréaliste
00:38:33je trouve
00:38:33je regrette qu'il ne soit pas plus diffusé
00:38:35mais j'espère que ça va l'être désormais
00:38:36et surtout vous voyez
00:38:37que chez les jeunes
00:38:38quand même ce discours prend
00:38:38il y a eu un sondage récemment
00:38:39vous avez vu ce sondage
00:38:40quand même
00:38:4130% je crois des jeunes
00:38:42de 18-24 ans
00:38:43disent qu'il est légitime
00:38:44de s'en prendre
00:38:45de prendre à partie les juifs
00:38:47au protecte de ce qui se passe à Gaza
00:38:48c'est exactement ce qu'il dit
00:38:49c'est exactement ce qu'il dit
00:38:51mais Urgence Palestine
00:38:52c'est quand même très drôle
00:38:53nous chez Frontières
00:38:54on a infiltré Urgence Palestine
00:38:55on était dans les manifestations
00:38:57avec eux
00:38:58on était sur leur boucle télégramme
00:39:00Urgence Palestine
00:39:00est une association pro à masse
00:39:02il n'y a pas de discussion
00:39:03sur ce sujet
00:39:04on a amené toutes les preuves
00:39:05chez Frontières
00:39:06on avait donné les screens
00:39:07les visuels
00:39:07on avait tout montré
00:39:08par exemple
00:39:09chez Urgence Palestine
00:39:10on expliquait
00:39:10un des manifestants
00:39:13un des associatifs
00:39:14disait
00:39:15pour moi
00:39:15comme pour beaucoup de musulmans
00:39:16pour ne pas dire la majorité
00:39:17le 7 octobre
00:39:18a été la résistance en action
00:39:20ils appelaient à bombarder Israël
00:39:22et ils demandaient même
00:39:23que l'Union Européenne
00:39:24bombarde Israël
00:39:25Urgence Palestine
00:39:26c'est le top du top
00:39:28du soutien du Hamas
00:39:28au niveau associatif
00:39:29et aujourd'hui
00:39:30il y a plein de jeunes
00:39:31qui considèrent
00:39:32que Urgence Palestine
00:39:33est une association
00:39:34tout à fait normale
00:39:34parce qu'Urgence Palestine
00:39:35s'est divisé en deux groupes
00:39:37il y a une moitié
00:39:37de bobos gauchistes
00:39:39Sciences Po
00:39:39et l'autre moitié
00:39:40c'est des islamistes
00:39:41soutien du Hamas
00:39:42et du Hezbollah dedans
00:39:43et ils travaillent ensemble
00:39:44dans un objectif commun
00:39:45alors je ne sais pas
00:39:46si les bobos gauchistes
00:39:47sont au courant
00:39:48de ce que leur proposent
00:39:49les islamistes en réalité
00:39:50mais ça ne va pas bien
00:39:51se passer à la fin
00:39:52mais là quand on entend
00:39:53ce discours
00:39:54enfin en plus vous voyez
00:39:55c'est mis avec une musique
00:39:56avec une mise en scène
00:39:57etc
00:39:57et le discours il passe
00:39:59personne ne s'oppose à ça
00:40:01moi c'est ça aussi
00:40:02qui m'afflige un peu
00:40:03Mathias Leboeuf
00:40:04c'est qu'on laisse passer
00:40:05ce type de discours
00:40:06comme ça
00:40:07au milieu d'un reportage
00:40:09vous entendez
00:40:09et donc l'idée
00:40:11elle rentre quand même
00:40:12avec ce qu'il dit
00:40:14il justifie
00:40:15les actes antisémites
00:40:16en France
00:40:16je suis désolé
00:40:16moi je le lis comme ça
00:40:17ce qu'il est en train de dire
00:40:18et surtout
00:40:19il n'y a pas mort d'homme
00:40:20comme s'il n'y avait jamais
00:40:21quelqu'un sur notre territoire
00:40:23qui était mort
00:40:24à cause de l'antisémitisme
00:40:25mais enfin
00:40:25on est chez
00:40:25enfin
00:40:26effectivement
00:40:27ce passage là
00:40:28est particulièrement choquant
00:40:30c'est pernicieux
00:40:30et c'est condamnable
00:40:31donc ça moi là dessus
00:40:33je ne me cache pas
00:40:34si c'est condamnable
00:40:35il ne fallait pas que France
00:40:36ne le passe
00:40:36si c'est condamnable
00:40:38c'était enregistré
00:40:39je ne sais pas si c'est condamnable
00:40:40juridiquement
00:40:41je ne sais pas ce que
00:40:42je veux dire si c'est condamnable
00:40:42moralement
00:40:43en tout cas
00:40:44dire il n'y a pas mort d'homme
00:40:45donc ce n'est pas grave
00:40:46il faut rappeler sur cette affiche
00:40:48qui dit cap sur l'intifada
00:40:49il faut rappeler brièvement
00:40:51ce qu'est l'intifada
00:40:52l'intifada c'est la guerre des pierres
00:40:54et du coup
00:40:55cette affiche
00:40:56est un véritable appel
00:40:57à la lapidation
00:40:58donc c'est quand même
00:40:59extrêmement grave
00:41:00qu'en France
00:41:01aujourd'hui
00:41:01en 2025
00:41:02on puisse avoir
00:41:03sur la même affiche
00:41:04un appel à la lapidation
00:41:06premièrement
00:41:06et puis effectivement
00:41:07de la mer au jour d'un
00:41:09c'est à dire
00:41:09un appel à nier
00:41:11l'état d'Israël
00:41:13donc ça
00:41:13et pourquoi on laisse faire
00:41:14d'après vous
00:41:15Mathias
00:41:15pour le coup
00:41:17il faudrait demander
00:41:18à monsieur
00:41:19je ne sais pas
00:41:21parce qu'on a peur
00:41:22de s'opposer à ça
00:41:22parce qu'on a peur
00:41:23que si jamais
00:41:24on va enlever cette affiche
00:41:25il y a des révoltes
00:41:25dans les banlieues
00:41:26combien de temps
00:41:27cette affiche a été exposée
00:41:28pendant toute la durée
00:41:30où ils ont traversé
00:41:31les rues de Paris
00:41:31que fait la police
00:41:32justement
00:41:33on l'a en vidéo
00:41:33d'ailleurs
00:41:34il faudrait demander
00:41:35à monsieur Rotaillot
00:41:36pourquoi
00:41:36cette affiche
00:41:38a été exposée
00:41:39comme ça
00:41:39je trouve ça
00:41:40imaginez 30 secondes
00:41:42qu'aujourd'hui
00:41:43on est un gouvernement
00:41:44de gauche
00:41:46avec un ministre
00:41:47de l'intérieur
00:41:48de gauche
00:41:48mais qu'est-ce
00:41:49qu'on n'entendrait pas
00:41:50qu'est-ce qu'on n'entendrait pas
00:41:51et moi je voulais dire
00:41:52il est ministre de l'intérieur
00:41:55à partir du moment
00:41:56où vous constatez
00:41:57on n'a pas de gouvernement
00:41:58je vous rappelle
00:41:59qu'il y avait une manifestation
00:42:00avec juste 80 000 policiers
00:42:01mobilisés
00:42:02donc on imagine peut-être
00:42:03que le dispositif
00:42:03ils ont peut-être vu la fiche
00:42:04mais intervenir
00:42:05vous comprenez bien
00:42:06que c'est compliqué
00:42:07vous allez créer un trouble
00:42:08dans le public
00:42:08il y a eu quelques incidents
00:42:10d'ailleurs
00:42:10on va aller voir
00:42:12il y a eu quelques incidents
00:42:13il paraît légitime
00:42:14la question est légitime
00:42:16je suis tout à fait d'accord
00:42:18avec Mathias Leboeuf
00:42:18parce que l'état est faible
00:42:20sur ce point
00:42:21je suis d'accord avec toi
00:42:22Mathias
00:42:23l'état est faible
00:42:24l'état est faible
00:42:24pour essayer d'acheter
00:42:25la paix sociale
00:42:26parce qu'ils se disent
00:42:27que si on les laisse faire
00:42:28ces manifestations
00:42:28on n'achète rien
00:42:31imaginez les policiers
00:42:34qui vont racheter la fiche
00:42:35imaginez les policiers
00:42:36qui vont racheter la fiche
00:42:37l'image elle aurait tourné
00:42:38partout
00:42:38sur les réseaux sociaux
00:42:40on aurait dit
00:42:40mais quelle autre
00:42:41qu'est-ce qu'il aurait fallu
00:42:43sur cette affiche
00:42:44pour qu'elle soit arrachée
00:42:45par les policiers
00:42:46qu'est-ce qu'il aurait fallu
00:42:47c'est-à-dire
00:42:47on aurait une croix gammée géante
00:42:48est-ce que les policiers
00:42:50seraient venus pour l'arracher
00:42:51ou pas
00:42:51bah oui
00:42:52alors pourquoi est-ce qu'il
00:42:54l'arrache pas
00:42:54on sait que c'est interdit
00:42:55il y a une condamnation
00:42:56on le sait
00:42:57donc qu'est-ce que ça signifie
00:42:58que de laisser cette affiche
00:43:00prospérer
00:43:00c'est en fait
00:43:01un renoncement
00:43:02à faire respecter
00:43:03notre état de droit
00:43:04et c'est ça que je vois
00:43:05et c'est particulièrement
00:43:07dangereux
00:43:07dans les temps
00:43:08que nous traversons
00:43:08et moi j'aime bien
00:43:09ce que dit Mathias
00:43:10parce qu'il fait pas souvent
00:43:12preuve de bon sens
00:43:13ça c'est fait
00:43:15quand mon cher Mathias
00:43:20dit que ça
00:43:20c'est un appel
00:43:21à la guerre civile
00:43:22et à l'insurrection populaire
00:43:24j'abonde dans son sens
00:43:26complètement
00:43:27insurrection populaire
00:43:28et guerre civile
00:43:28c'est extrêmement grave
00:43:29et que font les pouvoirs publics
00:43:31alors on va parler
00:43:31des frères musulmans aussi
00:43:32parce que vous savez
00:43:33qu'il y a
00:43:33là où le groupe
00:43:34la France insoumise
00:43:35des Hauts de France
00:43:35il y a un monsieur
00:43:36qui s'appelle Cédric Brun
00:43:37qui vient de quitter
00:43:38ses fonctions à la France insoumise
00:43:39parce qu'il dit
00:43:39la France insoumise
00:43:41elle est en train
00:43:41d'être infiltrée
00:43:42par les frères musulmans
00:43:43mais ça aussi
00:43:44ça devrait faire la une
00:43:45excusez-moi
00:43:45c'est très grave
00:43:46si les frères musulmans
00:43:47sont en train d'infiltrer
00:43:48la France insoumise
00:43:48ça devrait faire la une
00:43:49cherchez d'autres endroits
00:43:50que ces news
00:43:51où on en parle
00:43:51regardez
00:43:52il quitte à son tour
00:43:55le groupe LFI
00:43:56du conseil régional
00:43:57des Hauts de France
00:43:58dans une interview
00:43:59accordée à la Voix du Nord
00:44:00Cédric Brun s'explique
00:44:02depuis plusieurs mois
00:44:03je constate le recrutement
00:44:04de profils inquiétants
00:44:05qui rejoignent
00:44:06les groupes locaux
00:44:06d'action
00:44:07l'élu cite notamment
00:44:09le fils de cet imam
00:44:10Hassan Ikyoussen
00:44:12expulsé du territoire français
00:44:14en 2023
00:44:15Soufiane Ikyoussen
00:44:16est devenue
00:44:17chef de file
00:44:18du groupe d'action
00:44:18LFI du Denési
00:44:19je ne veux pas faire
00:44:20de la politique
00:44:21aux côtés de personnes
00:44:22qui affichent un profil
00:44:23non républicain
00:44:23une proximité
00:44:24de certains députés
00:44:26LFI
00:44:26avec les frères musulmans
00:44:27et plus largement
00:44:29avec des membres
00:44:30d'organisations terroristes
00:44:31Cédric Brun
00:44:32visiblement le découvre
00:44:33mais ça fait quand même
00:44:34un moment que ça dure
00:44:35la France insoumise
00:44:37elle a un vrai projet
00:44:38de toute façon
00:44:38de porter le chaos
00:44:40au sein de la république française
00:44:41vous avez plusieurs députés
00:44:43de la France insoumise
00:44:44à savoir Thomas Porte
00:44:46Erzilya Soudé
00:44:47ou Rima Hassan
00:44:47pour me citer qu'eux
00:44:49qui entretiennent
00:44:50des liens
00:44:50avec des membres
00:44:51d'organisations terroristes
00:44:54palestiniennes
00:44:55qui sont financées
00:44:55par la république islamique
00:44:57d'Iran
00:44:57je parle notamment
00:44:59du FPLP
00:45:00le Front Populaire
00:45:01de Libération
00:45:01de la Palestine
00:45:02et bien sûr du Hamas
00:45:03Cédric Brun
00:45:04continuera à siéger
00:45:05au sein du groupe
00:45:06pour le climat
00:45:07pour l'emploi
00:45:08aux côtés d'élus
00:45:09de la France insoumise
00:45:10contacté
00:45:12il n'a pas souhaité
00:45:13répondre
00:45:13à nos sollicitations
00:45:14je pense qu'il a eu peur
00:45:16de répondre
00:45:17à nos sollicitations
00:45:17parce qu'on imagine
00:45:18le déferlement
00:45:19déjà contre lui
00:45:20à mon avis
00:45:20parce qu'il a dit ça
00:45:21alors si en plus
00:45:21il avait répondu
00:45:22à CNews
00:45:22vous imaginez
00:45:23Thomas Bonnet
00:45:24c'est grave ?
00:45:25c'est très grave
00:45:25il y a deux choses
00:45:26le dossier commence à être chargé
00:45:27pour la France insoumise
00:45:28quand vous avez des gens
00:45:29de l'intérieur
00:45:30qui vous disent
00:45:30qu'il y a des liens
00:45:31avec des organisations islamistes
00:45:32je pense qu'il faut vraiment
00:45:33prendre les choses au sérieux
00:45:33il y a évidemment
00:45:34le livre
00:45:35de monsieur Souleymane
00:45:36les complices du mal
00:45:37qui est sorti
00:45:38qui montre aussi très bien
00:45:39les liens entre les réseaux islamistes
00:45:40et la France insoumise
00:45:42il y aura une commission d'enquête
00:45:42qui va avoir le jour
00:45:43la semaine prochaine
00:45:44qui va permettre
00:45:45d'auditionner des gens
00:45:46peut-être d'aller chercher
00:45:46un peu plus loin
00:45:47donc là on commence
00:45:48à avoir un dossier bien établi
00:45:49après il faut apprendre
00:45:49les décisions qui s'imposent
00:45:51deuxième chose
00:45:51vous en avez parlé
00:45:52le traitement médiatique
00:45:53on en parle très peu
00:45:54alors je mets un parallèle
00:45:56quand même
00:45:56quand vous avez
00:45:57ce qu'on a appelé
00:45:58les brebis galeuses
00:45:59du rassemblement national
00:46:00qui effectivement
00:46:01ont des comportements inadéquats
00:46:02alors là vous avez
00:46:03un tambourinage médiatique
00:46:04à juste titre
00:46:05en revanche là on vous dit
00:46:09il y a le fils
00:46:10de l'imam Iqusen
00:46:11qui est dans les réseaux LFI
00:46:12alors là personne
00:46:13ne trouve rien à redire
00:46:14c'est incidérant
00:46:15pourquoi ?
00:46:16je ne sais pas
00:46:16franchement je ne me l'explique pas
00:46:17il y a un privilège
00:46:18Gilles-William-Goladel
00:46:19parle du privilège rouge
00:46:20voilà on est en plein dedans
00:46:21Garen je ne sais pas
00:46:22quand vous entendez
00:46:23que les frères musulmans
00:46:24ont infiltré LFI
00:46:24et que ça vient de l'intérieur
00:46:25de LFI
00:46:25parce que
00:46:26non mais de l'extérieur
00:46:28il y a longtemps qu'on le dit
00:46:28à chaque fois on dit
00:46:29oui mais ils sont partisans
00:46:30ils ont envie de dire du mal
00:46:31de LFI
00:46:32là c'est quelqu'un
00:46:32qui était dans LFI
00:46:33et qui vous dit
00:46:34je constate ça
00:46:35j'en peux plus
00:46:35je me casse
00:46:36mais nous on l'a documenté
00:46:38combien de fois
00:46:39Urgence Palestine
00:46:40faisait une réunion publique
00:46:41il y a quelques années
00:46:42quand justement
00:46:42on s'était occupé
00:46:43de les infiltrer
00:46:44il y a Daniel Simonnet
00:46:46qui était à l'époque
00:46:47député insoumis
00:46:49qui venait à cette réunion publique
00:46:50pour discuter
00:46:51avec les islamistes
00:46:53d'Urgence Palestine
00:46:54qui avaient
00:46:54je rappelle
00:46:55qui sont des soutiens du Hamas
00:46:56il n'y a rien de nouveau
00:46:57sous le soie
00:46:58et ce qui est étonnant
00:46:58dans cette histoire
00:46:59c'est que c'est quelqu'un
00:47:00de la France insoumise
00:47:01qui le dit
00:47:01mais il y a toujours
00:47:02des gens
00:47:02à un moment
00:47:03ils ouvrent les yeux
00:47:03parce qu'ils voient
00:47:04que c'est insupportable
00:47:04mais ce qui m'étonne
00:47:06c'est qu'on s'étonne
00:47:06en fait
00:47:07oui on est au courant
00:47:08non mais l'étonnement
00:47:09c'est que ça vienne
00:47:09de l'intérieur
00:47:10moi mon seul étonnement
00:47:11ce matin c'est ça
00:47:12c'est la bonne chose
00:47:13voilà
00:47:13maître
00:47:14c'est un sursaut
00:47:17je me dis
00:47:17peut-être que derrière
00:47:19ça fera boule de neige
00:47:20je l'espère
00:47:20je me dis aussi
00:47:22que c'est pas possible
00:47:22que personne ne réagisse
00:47:23à quel moment
00:47:25peut-être l'entourage familial
00:47:27peut-être l'entourage social
00:47:28va les attraper par l'épaule
00:47:29en leur disant
00:47:30mais c'est une stratégie
00:47:32ouvrez les yeux
00:47:33regardez
00:47:33et je n'arrive pas
00:47:34à comprendre
00:47:35comment nous en sommes
00:47:36encore là
00:47:37après ces deux années
00:47:39que nous venons de passer
00:47:40franchement
00:47:41je ne me l'explique pas
00:47:42on a des pistes
00:47:44de réflexion
00:47:45on a des pistes
00:47:45d'explication
00:47:46mais je n'ai rien
00:47:46de fermé
00:47:48je reste ouverte
00:47:48j'attends
00:47:49j'attends véritablement
00:47:50ça m'intéresserait
00:47:51de pouvoir discuter
00:47:52avec cette personne
00:47:52et de savoir exactement
00:47:54à quel moment
00:47:55il a pris conscience
00:47:56de la gravité
00:47:56de ce qui était en train
00:47:57de se passer
00:47:58sur la scène politique française
00:47:59à quel moment
00:48:00il s'est dit
00:48:00je ne veux plus en faire partie
00:48:01et je ne veux plus cautionner
00:48:03c'est intéressant
00:48:04et il faudrait vraiment
00:48:04que cette personne
00:48:05accepte de parler
00:48:06pour qu'on puisse
00:48:07peut-être regagner
00:48:08et retrouver
00:48:09un petit peu d'espoir
00:48:09et qu'on ait en fait
00:48:10le décodage
00:48:12qui nous permette
00:48:13à un moment donné
00:48:14d'écarter
00:48:14la France insoumise
00:48:16de la scène politique française
00:48:17et je dois vous dire
00:48:18ce qu'il a vu
00:48:18et ce qu'il sait
00:48:19à mon avis
00:48:19c'est très grave
00:48:20parce que pour qu'il remette
00:48:21en jeu
00:48:22son mandat
00:48:24pour qu'il le dise
00:48:24publiquement
00:48:25parce qu'il aurait pu démissionner
00:48:26sans rien dire
00:48:26mais là en plus
00:48:27il le dit
00:48:28donc ça veut dire
00:48:29qu'il en a gros
00:48:30sur le coeur
00:48:30et à mon avis
00:48:31ce qu'il a vu
00:48:31est très grave
00:48:32ce qu'il a ressenti
00:48:33vous savez qu'il y a des plaintes
00:48:34qui ont été déposées
00:48:35elles sont toujours à l'arrêt
00:48:37toujours en preuve d'instruction
00:48:38et à un moment donné
00:48:39elles aboutiront
00:48:40à un moment donné
00:48:41elles aboutiront
00:48:41Mathias et Jean-Christophe
00:48:42Oui c'est extrêmement grave
00:48:44et alors justement
00:48:45il y a une enquête parlementaire
00:48:46c'est ça qui est en cours
00:48:48moi la question
00:48:49que je me pose
00:48:50c'est que font
00:48:51les pouvoirs publics
00:48:52c'est-à-dire
00:48:52s'il y a des associations
00:48:53qui soutiennent
00:48:55ouvertement la masse
00:48:56pourquoi on les dissout pas
00:48:58pourquoi ces gens-là
00:48:59ont pignon sur rue
00:49:00s'il y a des financements
00:49:01qui viennent de l'Iran
00:49:02sur ces associations
00:49:03pourquoi on ne tarie pas
00:49:04ces financements
00:49:05bien évidemment
00:49:06qu'il faut mettre fin à ça
00:49:07il n'y a pas à discuter
00:49:08c'est évident
00:49:09donc là encore
00:49:10que font les pouvoirs publics
00:49:12on attend quoi
00:49:13la peur
00:49:14moi je résume ça
00:49:15c'est la peur
00:49:16ils ont la peur
00:49:17ils ont peur des vagues
00:49:18ils ont peur des vagues
00:49:19vous pensez que l'état français
00:49:21a peur de la France insoumise
00:49:23non ils ont peur
00:49:24des réactions
00:49:25j'y reviens
00:49:26des réactions dans les cités
00:49:27des réactions dans les banlieues
00:49:28c'est ça
00:49:29c'est ça dont ils ont peur
00:49:30le financement
00:49:30de l'Iran
00:49:32d'associations
00:49:33qui soutiennent le Hamas
00:49:34il n'y a pas à avoir peur
00:49:35ou pas avoir peur
00:49:36il faut supprimer ça
00:49:37Jean-Christophe
00:49:37l'existence
00:49:39des infiltrations
00:49:40du travail
00:49:41de la République
00:49:41islamique d'Iran
00:49:42il ne date pas de
00:49:43deux ans
00:49:45trois ans en arrière
00:49:45il est précédent
00:49:47il est profond
00:49:49il est lointain
00:49:49ce qui se passe
00:49:50avec les frères musulmans
00:49:51c'est qu'ils ont choisi
00:49:52eux-mêmes
00:49:52eux-mêmes
00:49:53depuis de longues années
00:49:54après avoir testé
00:49:55la formule en Belgique
00:49:56et surtout précédemment
00:49:57en Grande-Bretagne
00:49:58choisi la France
00:50:00comme véritable point
00:50:01de conquête
00:50:02de leur stratégie européenne
00:50:03c'est le point d'appui
00:50:04et quand ils le disent
00:50:05ils le disent
00:50:05explicitement
00:50:07c'est documenté
00:50:08ça n'est pas
00:50:08une stratégie dans la rue
00:50:09ça n'est pas une stratégie
00:50:11de prise de pouvoir
00:50:12à partir du religieux
00:50:12c'est à partir du politique
00:50:14et donc pour le faire
00:50:15comme ils l'ont fait
00:50:15dans d'autres pays
00:50:17mais c'était difficile
00:50:18c'était pas très intéressant
00:50:18parce que c'est pas national
00:50:19Wallonie par exemple
00:50:21il faut un parti
00:50:23qui soit la coquille
00:50:24sur laquelle on va s'appuyer
00:50:24et donc là c'est très concrètement
00:50:26elle est fille qui a été choisie
00:50:27avec lequel il y a un engagement
00:50:28alors est-ce qu'il est écrit
00:50:30contractualisé
00:50:31je ne sais pas
00:50:32en tout cas c'est clair
00:50:33que depuis un certain nombre
00:50:34de mois
00:50:34pour pas dire d'années
00:50:35nous avons une perméabilité
00:50:36qui s'est faite
00:50:37et qui se fait
00:50:38oui médiatiquement
00:50:39mais qui se fait surtout
00:50:40et ça c'est très concret
00:50:41sur le terrain
00:50:42on le sait
00:50:43du sport
00:50:44de l'associatif
00:50:44du culturel
00:50:45du financement
00:50:46des croisements de financement
00:50:47entre le religieux et la drogue
00:50:48allez-y
00:50:49vous avez toute une pannelle
00:50:50que tout le monde connaît
00:50:52et qui est documentée
00:50:53encore une fois
00:50:53donc la difficulté d'intervenir
00:50:54c'est quoi ?
00:50:55c'est pas tant l'émeute
00:50:56pour ce qui concerne l'Iran
00:50:57les frères musulmans
00:50:58ça c'est l'Algérie
00:50:59ça c'est l'Algérie
00:51:00l'Algérie elle fait peur
00:51:01pour les émeutes
00:51:01parce qu'on a
00:51:02on croit
00:51:03qu'il y a 6 millions
00:51:047 millions
00:51:05de franco-dits algériens
00:51:06qui vont tous se lever
00:51:07d'un seul coup
00:51:08pour dire
00:51:08parce qu'on maltraite l'Algérie
00:51:09on va se lever demain
00:51:10comme on n'a plus le droit
00:51:11d'organiser un match de football
00:51:12vous vous rendez compte
00:51:12entre France et l'Algérie
00:51:13alors que 90% des joueurs
00:51:15qui jouent pour l'Algérie
00:51:16si on est en France
00:51:16entre parenthèses
00:51:17donc en réalité
00:51:18on est dans un contexte
00:51:19où on a peur
00:51:20géopolitiquement
00:51:21on ne sait pas trop bien
00:51:22comment traiter cette affaire
00:51:24un peu partout
00:51:24parce qu'elle est tentaculaire
00:51:25elle est partout
00:51:26et on a un parti aujourd'hui
00:51:27qui prospère
00:51:28disons-le clairement
00:51:28on revient à ce qu'on disait
00:51:30tout à l'heure
00:51:30à la prospérité
00:51:31c'est quoi ?
00:51:31c'est le mental des jeunes
00:51:32l'imaginaire des jeunes
00:51:33la capacité d'infuser
00:51:35des idées
00:51:35qu'on a dit tout à l'heure
00:51:36et bien ça
00:51:37ça se fait tous les jours
00:51:37non pas des Léphi
00:51:38mais des frères musulmans
00:51:39un mot rapide de Christine
00:51:40oui pendant ce temps
00:51:41on dit que c'est l'extrême droite
00:51:42qui veut détruire la France
00:51:44pendant ce temps
00:51:44c'est ce qu'on expliquait hier soir
00:51:45dans Complément d'enquête
00:51:46oui voilà
00:51:46on dit que c'est l'extrême droite
00:51:48qui est infiltrée
00:51:48regardons les élections
00:51:49en Moldavie
00:51:50les élections législatives
00:51:51à la dernière minute
00:51:52on a retiré des candidats
00:51:53en disant qu'ils sont infiltrés
00:51:55regardons les élections
00:51:56en Roumanie
00:51:57en dernière minute
00:51:58on a retiré des candidats
00:51:59parce qu'on a dit
00:51:59qu'ils sont infiltrés
00:52:00regardons les propos
00:52:01de Nathalie Loiseau
00:52:02qui dit qu'en 2027
00:52:04attention
00:52:04il va aussi se passer
00:52:05des choses
00:52:06on va enlever des candidats
00:52:07parce qu'ils sont infiltrés
00:52:08mais ce ne sont jamais les bons
00:52:09il y a quand même
00:52:10un rapport de force
00:52:10on peut penser
00:52:12que l'extrême droite
00:52:13est quand même un danger
00:52:14pour la France
00:52:15il y a encore des gens
00:52:16qui pensent ça
00:52:17et il y a encore
00:52:18après politiquement
00:52:19mais politiquement
00:52:19on peut le penser
00:52:20c'est normal
00:52:21et je ne pense pas
00:52:21que ce soit un danger
00:52:22pour les juifs de France
00:52:23les preuves sont ailleurs
00:52:24juste une chose
00:52:26l'extrême droite
00:52:27aujourd'hui pèse 33%
00:52:28et les filles
00:52:29est à quoi ?
00:52:3112%
00:52:32on essaie une blague
00:52:32de dire que le RN
00:52:33est d'extrême droite
00:52:33on verra
00:52:34on va faire une pause
00:52:35on va se retrouver
00:52:36dans un instant
00:52:37on va aborder
00:52:37ce qui se passe à Marseille
00:52:39où il y a une école
00:52:39qui est face au trafic de drogue
00:52:41et puis on vous parlera
00:52:42de politique
00:52:43avec Thomas
00:52:44puisque Sébastien Lecornu
00:52:45qui est sorti du bois ce matin
00:52:46j'entendais chez Pascal Pro
00:52:47vous disiez
00:52:48oui c'est super important
00:52:48ce qui se passe
00:52:49je m'en fous
00:52:50non mais sérieux
00:52:52franchement
00:52:54non mais oui
00:52:54en effet il y a d'autres problèmes
00:52:56merci
00:52:57à tout de suite
00:52:58après la pause
00:53:06bon 11h33 sur CNews
00:53:08merci d'être avec nous
00:53:08il y a un grand débat
00:53:09autour de ce qu'a annoncé
00:53:10Sébastien Lecornu
00:53:11Christine me dit
00:53:12mais c'est important
00:53:12ça change la France
00:53:13oui mais ça va
00:53:14une fois que vous savez
00:53:14qui fera pas le 49-3
00:53:15on passe à autre chose
00:53:16non on va nous faire avaler
00:53:17n'importe quoi maintenant
00:53:18mais pas n'importe quoi
00:53:19justement c'est l'assemblée
00:53:20c'est le contraire
00:53:20bon allez on en parle
00:53:21dans un instant
00:53:22tout de suite
00:53:22le CNews Info
00:53:23ça va il y a la midi
00:53:23on commence par les images
00:53:28de Bruno Retailleau
00:53:28à la cérémonie d'hommage
00:53:30aux victimes de l'attentat
00:53:31du 3 octobre 2019
00:53:32à la préfecture de police de Paris
00:53:34une attaque au coteau
00:53:35qui je vous le rappelle
00:53:36avait fait 4 morts
00:53:37et 2 blessés
00:53:38parmi les employés
00:53:39de l'administration
00:53:40le groupe Brandt
00:53:42placé en redressement judiciaire
00:53:44l'entreprise qui conçoit
00:53:45du gros et du petit électroménager
00:53:47commercialisé sous 4 marques
00:53:48possède 4 sites dans l'Hexagone
00:53:51et emploie près de 400 personnes
00:53:53en France
00:53:53et puis avis aux fans
00:53:55vous découvrez la pochette
00:53:56du 12ème album
00:53:57de la superstar Taylor Swift
00:53:59baptisé de Life of a Shock Girl
00:54:01le dernier opus
00:54:02de la chanteuse américaine
00:54:03sort aujourd'hui
00:54:04en plusieurs versions
00:54:05et est accompagné
00:54:06d'un documentaire
00:54:07qui en dévoile les coulisses
00:54:08documentaire à découvrir
00:54:09au cinéma
00:54:10voilà ça ça m'intéresse
00:54:12Taylor Swift
00:54:13voilà
00:54:13là si vous n'avez pas
00:54:14un petit bout
00:54:15il n'y a pas d'extrait
00:54:15il n'y a rien ?
00:54:16non
00:54:16elle avait appervé
00:54:17vous laissez plus de temps
00:54:18de débat Jean-Marc
00:54:20c'est vrai vous avez raison
00:54:20vous êtes trop gentille
00:54:21merci Somaya
00:54:22et à tout à l'heure midi
00:54:24allez on continue
00:54:25à parler de l'actualité
00:54:27et l'actualité
00:54:27cette fois on va aller à Marseille
00:54:28avec une école
00:54:29qui se retrouve face
00:54:30au trafic de drogue
00:54:31une nouvelle fois
00:54:32les conséquences sont terribles
00:54:33pour cette école
00:54:34et ça aussi au bout d'un moment
00:54:35en fait ça passe sous le tapis
00:54:36mais franchement
00:54:37c'est une école
00:54:38devant laquelle il y a des dealers
00:54:39une école devant laquelle
00:54:40on retrouve des seringues
00:54:41nos équipes sont allées sur place
00:54:43regardez
00:54:43les agents municipaux
00:54:47nettoient quotidiennement
00:54:48ces rues
00:54:48et pourtant
00:54:49juste devant l'entrée
00:54:50de l'école maternelle
00:54:51nous retrouvons
00:54:52une seringue abandonnée
00:54:54ces déchets
00:54:55laissés par les toxicomanes
00:54:56les parents d'élèves
00:54:58envoient tous les jours
00:54:59autour de l'établissement scolaire
00:55:00parfois même
00:55:01sur le seuil de la porte
00:55:02des fois on nous jette
00:55:03avec nos pieds
00:55:04des fois
00:55:04on ne les prend pas
00:55:05parce que c'est
00:55:06vraiment c'est dangereux
00:55:07bien sûr c'est dangereux
00:55:09mais
00:55:09on n'a pas le moyen
00:55:11de déménager
00:55:11je trouve des machins
00:55:13des trucs comme ça
00:55:14des seringues
00:55:15par terre
00:55:16là il y a le risque
00:55:17pour les enfants
00:55:18cette école se situe
00:55:20à quelques mètres
00:55:20de la gare Saint-Charles
00:55:21sous le grand escalier
00:55:23des dizaines d'individus
00:55:25errent quotidiennement
00:55:26devant nous
00:55:27en pleine journée
00:55:28des hommes
00:55:29en viennent aux mains
00:55:30d'autres
00:55:31consomment de la drogue
00:55:32les habitants du secteur
00:55:34sont à bout
00:55:35du matin au soir
00:55:36ils sont dans un état
00:55:37moi j'ai vu des hommes
00:55:38se piquer
00:55:40mais
00:55:40tout partout
00:55:42dans le corps
00:55:44en pleine journée
00:55:45on le voit
00:55:46sur le trottoir
00:55:47devant votre porte
00:55:49toujours les combats
00:55:51là-bas
00:55:51avec les couteaux
00:55:52et tout
00:55:52et à le centre
00:55:53toujours les ambulances
00:55:55c'est la galère
00:55:56madame
00:55:56les usagers de drogue
00:55:57sont de plus en plus
00:55:58nombreux dans l'hypercentre
00:55:59de Marseille
00:56:00conscientes de la situation
00:56:01la municipalité
00:56:03a intensifié
00:56:04le nettoyage des rues
00:56:05de son côté
00:56:06la préfecture
00:56:07déploie des patrouilles
00:56:08de police quotidiennes
00:56:09voilà
00:56:11et on est en plein centre
00:56:12de Marseille
00:56:12puisqu'on est à côté
00:56:13de la gare Saint-Charles
00:56:14Sébastien Greneron
00:56:15bonjour
00:56:15merci d'être avec nous
00:56:16vous êtes secrétaire départemental
00:56:18du syndicat Alliance
00:56:19comment on sort de tout ça
00:56:21parce que
00:56:22voilà
00:56:22des situations comme celle-là
00:56:23elles se multiplient
00:56:24on en parle à chaque fois
00:56:26et finalement
00:56:27au bout de quelques jours
00:56:28on envoie un peu de police
00:56:29et puis
00:56:29et puis ensuite
00:56:30la situation
00:56:31revient
00:56:32redevient la même
00:56:33parce que les policiers
00:56:34n'ont pas que ça à faire
00:56:35parce qu'ils ne sont pas
00:56:35assez nombreux
00:56:36ils partent
00:56:37et on retrouve dans des situations
00:56:38comme celle-là
00:56:38on est devant une école maternelle
00:56:40malheureusement
00:56:43ce constat que vous faites
00:56:44nous le faisons tous
00:56:45nous-mêmes policiers
00:56:46nous sommes désespérés
00:56:48d'assister
00:56:49parce que nous aussi
00:56:50alors on est acteur
00:56:51mais on est aussi spectateur
00:56:52et on est aussi sollicité
00:56:53par les riverains
00:56:54par les parents d'élèves
00:56:56et par
00:56:57la population
00:56:58il ne faut pas oublier
00:57:00qu'on n'a pas uniquement
00:57:01un rôle de répression
00:57:02donc effectivement
00:57:03il y a des efforts colossaux
00:57:04avec le peu de moyens
00:57:06que nous avons
00:57:06et la carence d'effectifs
00:57:08comme vous l'avez mentionné
00:57:09on est pris sur
00:57:10toutes sortes de missions
00:57:11alors effectivement
00:57:12à la proximité de la gare
00:57:13très récemment
00:57:14il y a toujours eu
00:57:16un public
00:57:17avec de la délinquance
00:57:18avec des gens
00:57:19dans des situations
00:57:20de pauvreté
00:57:21donc il y a
00:57:22beaucoup de dispositifs
00:57:23qui sont mis en place
00:57:24pour faire des contrôles
00:57:25perpétuels
00:57:26on a aussi un foyer
00:57:28de toxicomanes
00:57:29en tout cas fréquenté
00:57:31par des toxicomanes
00:57:32qui se retrouvent
00:57:33qui se trouvent
00:57:33à proximité directe
00:57:34de la gare Saint-Charles
00:57:35mais on ne peut pas
00:57:37effectivement
00:57:38empêcher le toxicoman
00:57:39d'aller se piquer
00:57:40dans la rue
00:57:41sur le trottoir
00:57:42voilà donc
00:57:43c'est une catastrophe
00:57:44je pense que tout
00:57:46on répète tout le temps
00:57:47la même chose
00:57:48chez Allianz
00:57:48le problème
00:57:49il est multifactoriel
00:57:50la police seule
00:57:51n'y arrive pas
00:57:51la commune
00:57:52la mairie
00:57:53nettoie
00:57:54essaye
00:57:55sauf que deux heures après
00:57:56excusez-moi
00:57:57mais c'est encore pourri
00:57:58voilà donc
00:57:59il faut taper fort
00:58:00il faut taper dur
00:58:00il faut se donner
00:58:01les moyens
00:58:01tous ensemble
00:58:03d'être plus efficaces
00:58:04plus rapides
00:58:05et de remettre
00:58:06un peu de sécurité
00:58:07et de tranquillité
00:58:09dans la ville
00:58:10et en particulier
00:58:10dans le centre-ville
00:58:11mais moi je suis assez inquiet
00:58:13quand j'entends
00:58:13les premiers mots
00:58:14que vous avez prononcés
00:58:14sur cette antenne
00:58:16vous avez dit
00:58:16je suis désespéré
00:58:17entendre un policier
00:58:18qui dit je suis désespéré
00:58:19et c'est moi
00:58:20que ça désespère
00:58:21je suis désespéré
00:58:23d'entendre
00:58:24que malgré les efforts
00:58:25que déploient mes collègues
00:58:27sur le terrain
00:58:27parce que je peux vous assurer
00:58:28que je suis avec eux
00:58:29au quotidien
00:58:30et ils sont pris partout
00:58:31ils font des heures
00:58:32pas possibles
00:58:32avec le manque de moyens
00:58:35je suis en contact
00:58:36régulier
00:58:37avec le directeur
00:58:38de la police
00:58:38qui peut vous l'assurer
00:58:39fait tous les efforts
00:58:41avec les moyens
00:58:42qu'on nous donne
00:58:42tout simplement
00:58:43et on nous dit
00:58:44à Marseille
00:58:45vous avez des sorties d'école
00:58:46vous avez des renforts
00:58:47mais c'est pas suffisant
00:58:48voilà donc
00:58:49moi je suis désespéré
00:58:50d'entendre
00:58:51que mes collègues souffrent
00:58:52les gens attendent
00:58:54encore plus de nous
00:58:55et on n'y arrive pas
00:58:56voilà donc
00:58:57quand vous donnez
00:58:58tout ce qui est
00:58:58dans votre possible
00:58:59pour faire mieux
00:59:00et pour être encore
00:59:01plus efficace
00:59:01et je peux vous assurer
00:59:02que des résultats
00:59:03il y en a
00:59:03en termes d'interpellation
00:59:05mais que malgré tout
00:59:06je vois ce type de reportage
00:59:08j'entends ce type
00:59:09de témoignage
00:59:10de parents d'élèves
00:59:11nous sommes tous parents
00:59:12ça me désespère
00:59:13parce que je ne vois pas
00:59:14à court terme
00:59:15comment on pourrait
00:59:16alors je ne veux pas être
00:59:17j'y crois
00:59:18parce que je suis policier
00:59:19parce que les valeurs
00:59:20que nous défendons
00:59:22ce sont celles
00:59:22d'améliorer les choses
00:59:23mais des solutions
00:59:25rapides
00:59:25voilà
00:59:26il faudrait beaucoup plus
00:59:27de monde
00:59:27beaucoup plus de moyens
00:59:28il faudrait qu'on travaille mieux
00:59:30et la réponse
00:59:31elle doit être politique
00:59:32c'est pas
00:59:33c'est pas uniquement
00:59:34en faisant
00:59:35comme vous l'avez mentionné
00:59:36une opération
00:59:36par-ci par-là
00:59:37des opérations
00:59:38on en fait tous les jours
00:59:39et partout
00:59:39et voilà
00:59:40il faut que les services sociaux
00:59:42nous aident
00:59:42il faut que la police municipale
00:59:44on travaille peut-être
00:59:45encore mieux avec eux
00:59:46il faut reprendre l'éducation
00:59:48il faut taper fort
00:59:49on parle tout le temps
00:59:51de crise d'autorité
00:59:52il faut
00:59:52voilà un toxicomane
00:59:53je suis désolé
00:59:54c'est un délit
00:59:55si le toxicomane
00:59:56il a mérite de soins
00:59:57il ne va pas être dans la rue
00:59:58il doit être
00:59:59ou dans un centre
01:00:00fermé pour être soigné
01:00:01ou il doit être en prison
01:00:02voilà
01:00:03on ne peut plus accepter tout ça
01:00:04sauf que si chaque fois
01:00:05qu'un toxicomane est arrêté
01:00:07on dit
01:00:07ben
01:00:08il faut le soigner
01:00:09il faut aussi
01:00:10que 24 heures après
01:00:10il est dehors
01:00:11et il se repique
01:00:12dans la même rue
01:00:12on n'y arrivera pas
01:00:13dernière question
01:00:14juste rapidement
01:00:16mais qu'est-ce que vous dites
01:00:17en fait vous policiers
01:00:18qu'est-ce que vous dites
01:00:18aux riverains en fait
01:00:19moi je pense toujours
01:00:20aux gens qui vivent
01:00:21dans ces rues-là
01:00:21qu'est-ce que vous leur dites
01:00:22débrouillez-vous
01:00:22organisez-vous
01:00:23nous pour l'instant
01:00:24on ne peut pas faire plus
01:00:25non pas du tout
01:00:27on leur dit qu'on va essayer
01:00:28de passer plus souvent
01:00:29on leur dit qu'on va être
01:00:30plus présent
01:00:31voilà
01:00:32sauf que la réalité
01:00:33et ce n'est pas du mensonge
01:00:35c'est une véritable volonté
01:00:36comme vous savez
01:00:37que dans une rue
01:00:37vous avez des toxicomanes
01:00:39qui se piquent
01:00:39vous essayez d'y aller
01:00:40sauf que 5 minutes après
01:00:41on vous appelle
01:00:42pour faire une autre mission
01:00:43pour faire une autre opération
01:00:44et du coup
01:00:45dans la journée
01:00:46vous n'avez pas pu y repasser
01:00:47voilà c'est un exemple
01:00:48donc on essaie
01:00:49d'être en contact
01:00:50au contraire
01:00:50on essaie de créer du lien
01:00:52avec la population
01:00:53en tout cas ceux qui font appel à nous
01:00:54et qui ne sont pas hostiles
01:00:56à notre présence
01:00:56parce qu'il y en a beaucoup
01:00:57et je rappelle
01:00:58que la majeure partie
01:00:59de la population
01:01:00aime sa police
01:01:01et qu'il y a du dialogue
01:01:02il y a de la discussion
01:01:03sauf que oui
01:01:03ils ont l'impression
01:01:04et c'est difficile
01:01:06quand vous êtes policier
01:01:06que vous donnez à fond
01:01:08que vous n'êtes pas revenu
01:01:09ou que vous leur avez menti
01:01:10donc voilà
01:01:11on essaie d'être
01:01:12le plus efficace
01:01:13de prendre contact
01:01:14avec les commerçants
01:01:15de créer du réseau
01:01:16de remettre du lien
01:01:17mais c'est
01:01:18vous l'avez compris
01:01:19très compliqué
01:01:19avec la charge de travail
01:01:21que nous avons
01:01:22la vraie vie
01:01:23la vraie vie
01:01:23merci beaucoup
01:01:24d'avoir été en direct
01:01:25avec nous
01:01:25Sébastien Greneron
01:01:26un mot rapide
01:01:27Garen
01:01:28Thomas il s'impatiente
01:01:29il a tellement envie
01:01:30de parler de Le Corne
01:01:30j'ai plein de trucs à dire
01:01:31du coup je peux prendre mon temps
01:01:33Marseille c'est l'avenir
01:01:35de la France
01:01:36la France va devenir
01:01:37un narco-état
01:01:38Marseille est déjà
01:01:38une narcosité en fait
01:01:40cette ville
01:01:41c'est le symbole
01:01:42de tout ce qui ne va pas
01:01:43en France
01:01:43immigration
01:01:44insécurité
01:01:45islam
01:01:45c'est le gros bandit
01:01:47c'est les dealers
01:01:48je sais que Jean-Marc aime
01:01:57beaucoup Marseille
01:01:58que c'est sa ville de coeur
01:01:59mais c'est le crime organisé
01:02:01aujourd'hui qui décide
01:02:02de ce qui se passe
01:02:03à Marseille ou non
01:02:04c'est plus la police
01:02:05les habitants
01:02:05ne font que subir
01:02:06ces gens qui se piquent
01:02:08dans les rues
01:02:08c'est parce qu'il y a
01:02:08des dealers
01:02:09qui trafiquent
01:02:09en toute liberté
01:02:10et aujourd'hui
01:02:11Marseille est une narcosité
01:02:13demain la France
01:02:14sera un narco-état
01:02:15un mot rapide
01:02:17un point sympathique
01:02:18c'est que l'Olympique de Marseille
01:02:19Thomas il ne me parle plus
01:02:21avec Paris Saint-Germain
01:02:22depuis 14 ans
01:02:22ça n'était jamais arrivé
01:02:23donc ce n'est pas si noir
01:02:24à Marseille quand même
01:02:24c'est ça
01:02:25Lecornu
01:02:27Sébastien Lecornu
01:02:28qui a parlé ce matin
01:02:28on l'a retrouvé déjà
01:02:29ça c'est une bonne nouvelle
01:02:30on a entendu sa voix
01:02:31c'est une bonne nouvelle
01:02:32c'est ça la nouvelle
01:02:32déjà c'était quoi cet horaire
01:02:35à 8h45
01:02:36bonjour j'arrive
01:02:37je parle à la télé
01:02:37sans prévenir
01:02:38en plus c'était
01:02:39une surprise
01:02:39on n'avait pas l'information
01:02:40on a appris l'information
01:02:41aux alentours de 8h
01:02:43mais c'était si important
01:02:44ce qu'il avait à dire
01:02:44il fallait le dire
01:02:45avant de rencontrer Marine Le Pen
01:02:46il dit quand même
01:02:47qu'il renonce aux 49
01:02:48je sais que ça ne vous intéresse pas
01:02:49moi je dis une fois
01:02:50qu'on a l'info
01:02:50c'est bon
01:02:51on verra au long cours
01:02:53les conséquences
01:02:54parce que ça va quand même
01:02:55modifier la façon
01:02:56dont va s'organiser
01:02:57la vie politique
01:02:58et le débat
01:02:58dans l'Assemblée nationale
01:02:59pour les prochaines 6
01:03:00on va l'écouter
01:03:01puisque Thomas m'impose
01:03:03qu'on écoute Sébastien Vachon
01:03:04la cinquième république
01:03:06elle est présidentielle
01:03:08semi-présidentielle
01:03:09si on est précis
01:03:09mais elle peut être aussi parlementaire
01:03:11et je pense que nous sommes
01:03:12dans le moment
01:03:13le plus parlementaire
01:03:14de la cinquième république
01:03:15mais pour cela
01:03:16il faut que chaque député
01:03:17puisse avoir du pouvoir
01:03:19puisse avoir
01:03:20de la responsabilité
01:03:22puisse prendre
01:03:23ses responsabilités
01:03:24et au fond
01:03:24c'est ça qui nous empêche
01:03:26d'avancer
01:03:26c'est la capacité
01:03:27à ce que le débat
01:03:28le débat démarre
01:03:29et donc j'ai décidé
01:03:30de renoncer
01:03:31à l'article 49
01:03:32à l'ENA 3 de la constitution
01:03:34puisque cet article
01:03:36au fond
01:03:36permet au gouvernement
01:03:37d'interrompre les débats
01:03:39d'engager la responsabilité
01:03:40du gouvernement
01:03:41et au gouvernement
01:03:42d'écrire la copie
01:03:43la réaction de Marine Le Pen
01:03:46après cette annonce
01:03:47l'annonce
01:03:48de ne pas utiliser
01:03:50le 49-3
01:03:51ce que je trouve
01:03:52pour le coup
01:03:52plutôt respectueux
01:03:53de la constitution
01:03:54car je rappelle
01:03:55que le 49-3
01:03:56a vocation
01:03:56à contraindre
01:03:57sa propre majorité
01:03:58et le Premier ministre
01:03:59n'a pas de majorité
01:04:01il semble quand même
01:04:02dans les derniers premiers ministres
01:04:03être celui
01:04:03qui en a conscience
01:04:05on a fait un pas
01:04:06car manifestement
01:04:08tant monsieur Barnier
01:04:09que monsieur Bayrou
01:04:10n'avaient pas pris conscience
01:04:11qu'ils n'avaient pas
01:04:12de majorité
01:04:14donc
01:04:14cette annonce
01:04:16que le Premier ministre
01:04:17n'utilisera pas
01:04:18le 49-3
01:04:19m'apparaît
01:04:20plus respectueux
01:04:22de la démocratie
01:04:23que ce qui a pu être fait
01:04:25dans les années
01:04:26précédentes
01:04:27Est-ce qu'on a avancé
01:04:28Thomas Bonnet ?
01:04:29Non mais ça montre
01:04:30que Sébastien Lecornu
01:04:31il est un peu plus
01:04:31à l'écoute des oppositions
01:04:32que les deux précédents
01:04:33premiers ministres
01:04:33donc ça vous avez vu
01:04:34c'est salué par Marine Le Pen
01:04:35c'est globalement salué
01:04:36par les oppositions
01:04:36donc c'est un bon point
01:04:37Marie Tondelier
01:04:38qui parle
01:04:39elle dit
01:04:39Lecornu cherche à nous endormir
01:04:41Oui bon
01:04:41le contraire m'aurait étonné
01:04:43LFI et les écologistes
01:04:44vous diront jamais du bien
01:04:45de Sébastien Lecornu
01:04:45c'est évident
01:04:46l'autre lecture
01:04:47qu'on peut avoir de ça
01:04:47c'est que quand même
01:04:48le fait de ne pas utiliser
01:04:50le 49-3
01:04:50ne l'expose pas
01:04:51donc à une motion de censure
01:04:53donc d'une certaine manière
01:04:54c'est aussi intéressant
01:04:55de son point de vue à lui
01:04:56et enfin dernier point
01:04:57ça va quand même modifier
01:04:59je vous disais
01:04:59le débat public
01:05:00parce que le budget
01:05:01va être façonné
01:05:02par des gens
01:05:03parfois contre
01:05:04l'avis du gouvernement
01:05:04je prends un exemple
01:05:05ça a déjà été annoncé
01:05:08par Olivier Faure
01:05:08la réforme des retraites
01:05:10vous avez aujourd'hui
01:05:10une majorité de députés
01:05:12dans l'Assemblée nationale
01:05:12qui souhaitent abroger
01:05:13la réforme des retraites
01:05:15vous pouvez potentiellement
01:05:16demain avoir dans le budget
01:05:17l'abrogation
01:05:18de la réforme des retraites
01:05:19Christine
01:05:20puisque vous aussi
01:05:20ça vous passionnait
01:05:21Oui
01:05:21moi quand je pense au PS
01:05:22qui a demandé justement
01:05:23de ne pas utiliser
01:05:25le 49-3
01:05:26et qu'ils ont fait
01:05:261,78 à la présidentielle
01:05:28et qu'ils vont être capables
01:05:30effectivement
01:05:30de modifier
01:05:31nos vies au quotidien
01:05:33moi ça m'effraie
01:05:34deuxième interrogation
01:05:35lorsque l'opposition
01:05:38va faire
01:05:38comme d'habitude
01:05:3955 000 amendements
01:05:41sur un texte
01:05:42que sera-t-il
01:05:42du débat parlementaire
01:05:44qu'en adviendra-t-il
01:05:45et puis
01:05:46troisième point
01:05:47je me dis que
01:05:48le 49-3
01:05:49ça fait partie
01:05:49d'un outil
01:05:51il n'est pas obligé
01:05:53d'annoncer
01:05:53pour sa première prise
01:05:54de parole
01:05:55obligé d'annoncer
01:05:56effectivement
01:05:56qu'il n'utilise pas
01:05:57le 49-3
01:05:58moi je pense que
01:05:59notre démocratie
01:06:01est en train de piétiner
01:06:02on attend plutôt
01:06:03un gouvernement
01:06:03non mais la seule chose
01:06:04qu'attendent les français
01:06:05c'est même pas un gouvernement
01:06:06c'est la démission de Macron
01:06:07en fait
01:06:07ils veulent retourner
01:06:09voter pour la présidentielle
01:06:10ou bien une dissolution
01:06:11ça donnerait une majorité
01:06:12à l'assemblée
01:06:13ça serait plus clair
01:06:13mais non ça va être
01:06:14encore problématique
01:06:14parce que la dissolution
01:06:15ne permettra pas
01:06:16d'avoir de majorité
01:06:17ça va encore être
01:06:17un tiers
01:06:17un tiers
01:06:18ce qu'il faut
01:06:20c'est un nouveau président
01:06:22il faut changer
01:06:24de président
01:06:25les français
01:06:2615% d'opinion positive
01:06:27sur Macron
01:06:28aujourd'hui en France
01:06:29les français ne veulent plus
01:06:29d'Emmanuel Macron
01:06:30ils veulent qu'il parte
01:06:31et s'il part
01:06:32il y a une nouvelle élection
01:06:33et quiconque sera élu
01:06:34président de la république
01:06:35aura sa base électorale
01:06:37pour pouvoir
01:06:37il y a toujours une prime
01:06:42aux gagnants
01:06:43à la présidentielle
01:06:43quiconque gagne la présidentielle
01:06:45aura une majorité
01:06:46peut-être courte
01:06:46mais aura une majorité
01:06:47à l'assemblée nationale
01:06:48très clairement
01:06:49c'est un gage
01:06:51ou un hochet
01:06:51qu'il donne
01:06:52je pense que c'est plutôt
01:06:53au PS
01:06:53pour le coup
01:06:54il cherche un peu
01:06:55à acheter
01:06:56la paix du PS
01:06:58il y a une chose
01:06:58qui m'amuse beaucoup
01:06:59c'est qu'il n'a cessé
01:07:00de répéter dans les médias
01:07:01qu'il était le premier ministre
01:07:02le plus faible
01:07:03de la 5ème république
01:07:05et il se prive
01:07:06d'un outil
01:07:07qui pourrait
01:07:08justement
01:07:09lui permettre
01:07:10de passer un peu en force
01:07:11il dit que c'est le temps
01:07:12du débat parlementaire
01:07:13que l'assemblée
01:07:13n'a jamais eu
01:07:14au moins il est en adéquation
01:07:16entre ses paroles
01:07:16certes mais en faisant ça
01:07:17il est encore plus faible
01:07:19que ce qu'il déclarait
01:07:19Jean-Christophe
01:07:20oui parce que
01:07:21je suis assez d'accord
01:07:22il dit le pouvoir
01:07:23est à l'assemblée nationale
01:07:24et au sénat
01:07:25et au sénat
01:07:25il dit les deux
01:07:26moi je crois que c'est
01:07:27un petit truc politique
01:07:28il n'avait plus grand chose
01:07:29dans la manche
01:07:30et il n'a pas grand chose
01:07:31dans la manche
01:07:31il a besoin du PS
01:07:32il tente une dernière fois
01:07:33après avoir mis une porte
01:07:34dans la figure
01:07:35il tente de les faire revenir
01:07:37dans la partie
01:07:37ça c'est très clair
01:07:38moi je pense que ça ne changera
01:07:39pas grand chose au final
01:07:40parce que c'est aussi
01:07:41une manière de se protéger
01:07:42d'une censure éventuelle
01:07:43mais l'assemblée nationale
01:07:44elle aura le pouvoir
01:07:45de décider de sa fin
01:07:46quand elle le souhaite
01:07:47elle aussi
01:07:48elle ne se privera pas
01:07:49de le faire
01:07:50je pense que ça ne changera rien
01:07:51il n'y aura pas
01:07:51de démission à mon avis
01:07:53avant un certain moment
01:07:53par contre il y aura
01:07:54certainement une dissolution
01:07:55alors quand ?
01:07:56Est-ce que c'est avant
01:07:56les municipales
01:07:57ce que ne voulaient
01:07:58que très peu de partis
01:07:59mais aujourd'hui
01:07:59il y en a quelques-uns
01:08:00qui le voudraient vraiment
01:08:04sans exactement
01:08:05prendre le pouvoir
01:08:06je pense qu'ils n'ont pas
01:08:07très envie aujourd'hui
01:08:07ils attendent la présidentielle
01:08:09en effet
01:08:09donc ça ne change pas
01:08:10grand chose
01:08:11mais c'est une manière
01:08:12d'avouer
01:08:12effectivement je ne peux pas
01:08:13faire grand chose d'autre
01:08:14que ça
01:08:14pour autant effectivement
01:08:15l'arsenal de l'exécutif
01:08:17à l'assemblée
01:08:17il est beaucoup plus large
01:08:18que ça
01:08:18il se couche devant le PS
01:08:19alors que les français
01:08:20n'ont pas voté pour le PS
01:08:21moi ça m'interpelle
01:08:22Thomas Bonnet
01:08:23on n'a pas de gouvernement
01:08:24en fait toujours
01:08:25c'est prévu pour quand ça ?
01:08:26Alors vous avez vu
01:08:27peut-être que Bruno Rotaillot
01:08:28a mis un coup de pression
01:08:29si je puis dire
01:08:29à Sébastien Lecornu
01:08:31en lui disant
01:08:31voilà moi je veux des engagements
01:08:33sur les questions
01:08:34migratoires et sécuritaires
01:08:35donc Sébastien Lecornu
01:08:36est censé lui répondre
01:08:37d'ici ce soir
01:08:38et dans la foulée
01:08:39peut-être annoncer le gouvernement
01:08:40donc dimanche, lundi
01:08:41dimanche, lundi matin
01:08:42on commentera peut-être
01:08:43le nouveau gouvernement
01:08:43je sais que ça vous fera plaisir
01:08:44ah bah non mais surtout
01:08:45si c'est les mêmes
01:08:45et qu'on recommence
01:08:46on se dirige vers ça
01:08:48voilà à part les 4 et 5
01:08:49plus connus
01:08:50les autres
01:08:50de toute façon
01:08:51ils sont de passage aussi
01:08:51il y aura des ajustements
01:08:53à la marge
01:08:53c'est plutôt vers
01:08:54ce vers quoi on se dirige
01:08:55bon ça m'était pas
01:08:56une édition spéciale
01:08:56on est d'accord
01:08:57en tout cas
01:08:57merci à tous
01:08:58d'avoir été avec nous
01:09:00bonjour à nos concurrents
01:09:02merci à tous
01:09:03on se retrouve lundi
01:09:04en direct
01:09:05à partir de 10h35
01:09:07à lundi
01:09:08et d'ici là
01:09:08soyez prudents
01:09:09c'est Thierry Camman
01:09:09dans un instant
01:09:10sans édition spéciale
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