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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Jeudi 23 octobre 2025, Morandi Live numéro 1735 sur CNews, première chaîne d'infos de France.
00:00:09Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:11A la une, après avoir été interdit d'affichage dans les gares et dans le métro parisien,
00:00:16c'est le maire de Marseille qui s'en prend un film sur la religion catholique.
00:00:20Benoît Payan a interdit hier soir la diffusion du film Sacré-Cœur au nom, dit-il, de la laïcité.
00:00:26Et une heure seulement avant la projection prévue, provoquant la colère des réalisateurs,
00:00:31mais aussi de plusieurs élus d'opposition, Stephen James Gunnell, réalisateur du film,
00:00:36a posté dès hier soir une vidéo pour faire part de sa colère face à cette décision
00:00:40et a demandé aux Marseillais de réagir.
00:00:44Il a interdit la projection du film dans la ville.
00:00:51Ça, ça passe pas les gars, ça, ça passe pas.
00:00:53Donc, je demande à tous les Marseillais de vous révolter et de vous soulever pour la pluralité
00:01:05et pour l'universalisme.
00:01:09Vous avez le droit de voir ce film si vous avez envie de le voir.
00:01:14Il n'est rien interdit.
00:01:17Il ne peut rien interdire.
00:01:18Sans vous, on ne peut rien faire.
00:01:22Lève-toi et marche.
00:01:24Fais le nécessaire.
00:01:26Voilà.
00:01:27C'est pas possible que ce film soit boycotté à Marseille.
00:01:30Marseille, première ville de France, consacrée au Sacré-Cœur de Jésus en 1800, quelque chose, je ne sais plus.
00:01:40Où est Monseigneur Aveline ?
00:01:42Que dit-il de ça ?
00:01:43Voilà.
00:01:45Grosse colère, vous l'avez entendu, Sabrina et Stephen Gunnell.
00:01:47Les deux réalisateurs seront en direct et en studio avec nous et en exclusivité dans un instant.
00:01:53Nicolas Sarkozy a donc passé sa deuxième nuit en prison,
00:01:55mais on sait désormais que la première a été agitée.
00:01:57L'ancien président a dû subir les cris, les insultes de certains prisonniers,
00:02:01mais également les menaces de mort, certains voulant lui faire payer, je cite,
00:02:05la mort du colonel Kadhafi.
00:02:09Sarko, il est juste là, là, au quartier isolé.
00:02:11Il est tout seul en cellule.
00:02:12Il vient d'arriver, mardi 20 octobre 2025.
00:02:16Après, c'est une mauvaise attention.
00:02:18Juste à côté, il y a le mitard.
00:02:20En dessous, c'est le mitard.
00:02:20Lui, il est juste au-dessus.
00:02:21Et on est au courant de tout.
00:02:24Et on va venger Kadhafi !
00:02:26On est au courant de tout, Sarko !
00:02:29Sarko, Ziyad, Tekijin, on est au courant !
00:02:33On a les milliards de dollars !
00:02:36Voilà, voilà.
00:02:38Ça, c'est le gars qui a vendu l'hôtel à Sarkozy, dit de vous.
00:02:41Regarde, regarde, regarde !
00:02:43Voilà, il bruit ici !
00:02:45Appel, Sarko.
00:02:50Attends, on va le réveiller, frère.
00:02:51Envoie un élément, tu peux l'appeler, t'as créé, c'est gratuit ou quoi ?
00:02:54Voilà, et face à la gravité des menaces, trois prisonniers ont été placés en garde à vue.
00:03:20Et le parquet de Paris a ouvert une enquête.
00:03:22Ceux qui se sont filmés en train d'invictiver Nicolas Sarkozy seront changés de prison, annoncés hier soir Gérald Darmanin.
00:03:30C'est un projet de loi qui prône plus de fermeté.
00:03:33Le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, propose plusieurs mesures.
00:03:37Voilà, alors c'est pas le bon son, on va écouter le bon son.
00:03:39C'est Gérald Darmanin, donc, hier soir, annoncé le changement de prison des prisonniers qui avaient insulté et filmé Nicolas Sarkozy.
00:03:46C'est un projet de loi qui prône plus de fermeté.
00:03:49Le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, propose plusieurs mesures.
00:03:54La première, la suppression de l'aménagement automatique des peines.
00:03:58Le mandat de dépôt sera donc automatique pour toute peine de prison, y compris les plus courtes, pour une réponse immédiate et dissuasive.
00:04:05Je souhaite que les gens qui aillent en prison, il y a beaucoup de gens qui devraient aller en prison, qui n'y sont pas aujourd'hui, par manque de place et par manque d'une loi intelligible.
00:04:12Autre mesure, protéger les forces de l'ordre et tous ceux qui représentent la République, avec la création d'une peine minimale d'un an de prison ferme, lors d'atteintes à ces personnes.
00:04:22Troisième point, la réforme du sursis qui ne sera limitée qu'aux primo-délinquants pour des petites infractions et la révocation de ce sursis rendue obligatoire en cas de nouvelles condamnations.
00:04:34Le garde des Sceaux se penche aussi sur la question du retard ou du non-paiement des jours amendes, qui entraînera une incarcération immédiate.
00:04:42Pour lutter contre les casseurs, Gérald Darmanin prévoit la détention provisoire pour les auteurs de troubles à l'ordre public.
00:04:49Enfin, le ministre aborde le sujet des étrangers en situation irrégulière incarcérée.
00:04:54Aujourd'hui, les magistrats relâchent, si j'ose dire, des OQTF dans la rue, non pas parce qu'ils le veulent, mais parce que la loi les oblige.
00:05:02On va changer la loi.
00:05:03Les magistrats ne pourront donc plus aménager les peines des étrangers en situation irrégulière.
00:05:08Une refonte du système judiciaire qui demandera la création de 15 à 20 000 places de prison supplémentaires.
00:05:16Vous vous souvenez peut-être de cette photo que nous vous avions montrée le 2 septembre dernier sur CNews.
00:05:21Un homme vêtu d'un maillot de l'équipe nationale allemande était assis à la terrasse d'un bar dans une rue de Toulouse.
00:05:27Sur son maillot figuré, vous le voyez, l'inscription « arracheur de kippa », une inscription clairement agressive et antisémite.
00:05:34Hier, cet homme comparaissait devant le tribunal correctionnel de Toulouse et bien sûr, nous y étions.
00:05:40Ce mercredi, la troisième affaire du tribunal correctionnel concerne un homme de 28 ans.
00:05:46Il est à la barre sans avocat.
00:05:48On lui reproche d'avoir porté en septembre un maillot avec l'inscription « arracheur de kippa ».
00:05:54C'est encore un dossier, encore sur la tête des juifs et les français juifs en ont plein le dos d'être toujours, malgré eux, au cœur de ce type de triste actualité.
00:06:07Le prévenu s'excuse, le flocage c'était pour faire rire, ce sont des blagues qui marchent sur les réseaux.
00:06:13Vraiment, c'était une bêtise, dit-il.
00:06:16Cet humour n'a fait rire personne à l'audience.
00:06:19Quand on a ce type de t-shirt, dans ce type de contexte, où on veut affirmer qu'on est un délinquant puisqu'on veut arracher des kippas,
00:06:27eh bien, on est dans cette logique de banalisation du mal, on est avant tout dans une forme de petite impunité.
00:06:33Victor O, connu déjà de la justice pour cette condamnation, préfère se taire lorsque le président lui donne en dernier la parole.
00:06:41Je renouvelle l'intention pour mon institution de ne rien laisser passer et de poursuivre à chaque fois que c'est identifié ou à chaque fois que c'est possible,
00:06:51tous ceux qui, de près ou de loin, enfreignent les lois sur des questions de haine du juif, d'antisémitisme ou autres.
00:06:57La Cour suit les réquisitions du procureur. Le prévenu est condamné à une peine de six mois avec sursis probatoire de deux ans,
00:07:05à payer aussi et en tout 9000 euros aux associations participides.
00:07:11Et puis, nous sommes allés à Bordeaux à la rencontre de riverains excédés, excédés par les dégradations et les violences dans leur quartier,
00:07:18provoqués par un centre d'accueil pour les toxicomanes. Ce centre est installé depuis plus de dix ans,
00:07:22mais semaine après semaine, la situation se dégrade au point de devenir totalement insupportable.
00:07:29Sous le palais des sports de Bordeaux, les rixes sont régulières. Les toxicomanes y ont élu domicile,
00:07:35près du centre d'accueil d'accompagnement de réduction des risques pour usagers de drogue, le Carude.
00:07:39Les riverains n'en peuvent plus de cette situation qui dure depuis des années.
00:07:44Tout ce qui se passe autour du Carude n'est plus du tout possible.
00:07:49Il y a trop de toxicomanes autour, il y a des vols dans les magasins,
00:07:52il y a les riverains, quand ils gardent leur voiture pour rentrer chez eux,
00:07:57ils trouvent des personnes qui se piquent.
00:08:00Enfin, on se sent en insécurité, oui, ça c'est certain.
00:08:03Situés dans une rue très touristique, les commerçants subissent eux aussi des désagréments, voire plus.
00:08:08On est directement exposés.
00:08:10Il y a tout un groupe de personnes qui ont tenté de voler, qui ont réussi à voler,
00:08:16et qui se sont fait passer le mois surtout.
00:08:17Donc on était vachement embêtés, on a eu des tentatives de vol de tiroirs de caisse aussi.
00:08:22La mairie prend très au sérieux ces problèmes.
00:08:24Partout en France, malheureusement, nous avons une situation sanitaire et sociale
00:08:28qui se dégrade à cause de certaines politiques gouvernementales.
00:08:31Donc nous, les collectivités, les mairies, nous sommes en première ligne
00:08:34pour essayer d'aider, d'assister ces personnes qui ont besoin justement de traitement,
00:08:38tout en faisant en sorte que l'intégration dans l'espace public et au sein de nos villes
00:08:42soit la plus cohérente possible.
00:08:44Malheureusement, nous sommes laissés trop seuls par les différents ministères,
00:08:47dont le ministère de la Santé et le ministère de l'Intérieur.
00:08:49Face à une situation qui n'évolue pas depuis son ouverture,
00:08:53l'association des riverains a décidé de lancer une pétition pour le déménagement du Carude.
00:08:57Allez, comme tous les jours, les tops et les flops d'audience, des primes.
00:09:01C'était avec Mister Audience, Alias Kévin, battant.
00:09:05Et hier soir, Candice Renoir faisait son retour sur France 2
00:09:08et c'est un comeback réussi pour la série qui, avec 3,4 millions de téléspectateurs,
00:09:13a permis à la chaîne d'arriver en tête et très largement.
00:09:15TF1 est deuxième, mais très loin derrière.
00:09:18Sa série SWAT a réalisé un score timide à 2,1 millions.
00:09:21Sur France 3, le magazine des racines et des ailes n'a pas convaincu
00:09:24à seulement 1,5 million, mais le flop est surtout pour M6
00:09:27qui, avec Patron Incognito, n'a intéressé qu'1,3 million de personnes.
00:09:32A la 5e place, on retrouve Arte.
00:09:34La chaîne a plutôt bien résisté à 1,2 million avec le film Une Affaire privée.
00:09:38TMC est à 816 000 avec le film Permis de conduire.
00:09:41Les autres chaînes sont sous les 500 000.
00:09:43RMC Story et Sister sont autour des 450 000
00:09:46avec les films Le Roi, Arthur, La Légende d'Excalibur et Le Livre de la Jungle.
00:09:50Mister Audience vous dit à demain.
00:09:54Allez, je vous présente les invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:09:57Garen Chlauquian, bonjour.
00:09:58Merci d'être avec nous.
00:09:59Journaliste à frontières, Axel Ronde, bonjour.
00:10:01Porte-parole CFTC Police, Grégoire Perrault, bonjour.
00:10:05Merci d'être avec nous, consultant politique et cofondateur de GLB Consulting.
00:10:08Et puis Rayed Shaibi, bonjour.
00:10:10Merci également d'être avec nous, président d'association
00:10:12pour la promotion et la coopération de l'amitié entre la France et la Tunisie.
00:10:16Mais je voulais qu'on commence cette émission
00:10:18en vous parlant de ce qui s'est passé hier à Marseille
00:10:20et du film Sacré-Cœur qui a été interdit de projection par la mairie
00:10:24au dernier moment, une heure avant le début de cette projection.
00:10:27Et pour en parler, je voulais avoir Steven et Sabrina Guinel.
00:10:30Ce sont les réalisateurs de ce film.
00:10:33Ils sont en direct en plateau avec nous.
00:10:35Bonjour Steven.
00:10:35Merci d'être avec nous.
00:10:36J'aurais dû commencer par dire bonjour Sabrina.
00:10:38Ça aurait été plus poli, pardon.
00:10:39Bonjour Sabrina également.
00:10:40Merci à tous les deux d'être avec nous.
00:10:43Alors on va essayer de commencer par comprendre ce qui s'est passé hier.
00:10:46Sabrina, tout d'abord, ce film devait être projeté.
00:10:49Ça avait été organisé par une association, c'est ça ?
00:10:51Alors en fait, nous déjà, nous n'étions pas à Marseille.
00:10:54Nous étions à Paris.
00:10:55Et on a reçu des messages sur les réseaux sociaux de personnes
00:10:58qui m'ont dit, mais en fait, est-ce que vous êtes au courant
00:11:00que ça a été annulé, la séance de Marseille ?
00:11:02Bon, nous, c'est une programmation nationale.
00:11:04Donc on ne suit pas les programmations de chaque ville.
00:11:07Donc je ne savais pas que au château de la Busine,
00:11:11pour ne pas le nommer, voilà, château de la Busine.
00:11:13Château de Marcel Pagnole.
00:11:14Voilà, salle de spectacle et cinéma dans le 11e arrondissement,
00:11:17donc à Marseille.
00:11:18Il y avait donc cette programmation avec, vous savez,
00:11:21tous les lundis, les cinémas voient s'ils veulent,
00:11:25quels films ils vont programmer dans la semaine.
00:11:28Et le château de la Busine, voilà, avait programmé
00:11:29donc cette première programmation, donc hier,
00:11:32avec toute une série de programmations dans la semaine.
00:11:34Et les personnes qui avaient pris leur billet,
00:11:35une heure avant, se sont trouvées, en arrivant au cinéma,
00:11:39on leur a dit, ben non, il n'y aura pas la projection,
00:11:41pour raison de laïcité.
00:11:42Je pense que la programmatrice a donc subi des pressions,
00:11:45apparemment, de la part de la mairie,
00:11:47puisque c'est un cinéma associatif,
00:11:49contrairement justement au Pathé Madeleine, par exemple,
00:11:51qui le diffuse sans aucun problème.
00:11:53Et donc c'est la mairie, en fait, c'est le maire,
00:11:55Benoît Payan, qui a à priori a trouvé
00:11:57que ce n'était pas assez laïc, c'est ça ?
00:11:59En tout cas, pour des raisons de laïcité, voilà, je ne sais pas.
00:12:02Steven, on peut rappeler ce que c'est le film,
00:12:04en quelques mots peut-être, parce que...
00:12:06Oui, c'est l'histoire de cette religieuse visitant digne
00:12:10qui s'appelle Marguerite Marie,
00:12:12qui vit cette rencontre avec Jésus-Christ,
00:12:16qui lui apparaît et qui lui révèle son amour
00:12:18avec ce message, voici ce cœur qui a tant aimé le monde
00:12:20et qui ne reçoit que mépris et ingratitude en retour,
00:12:24et qui a levé, au cours des siècles,
00:12:27une dévotion incroyable dans le monde entier,
00:12:29de cette dévotion d'amour au cœur de Jésus,
00:12:31pendant qu'en France, ça se délitait,
00:12:33et qui revient en France, justement,
00:12:35par les missionnaires étrangers qui nous disent
00:12:37« Vous avez perdu ça en route, on vous le ramène. »
00:12:40Voilà, donc c'est une histoire...
00:12:41C'est un peu l'histoire de France.
00:12:42C'est l'histoire de France.
00:12:44Ce n'est pas qu'une histoire religieuse, en fait, c'est ça.
00:12:46C'est un héritage culturel, historique, chrétien, évidemment,
00:12:50et qui a un écho encore aujourd'hui
00:12:52à travers tous ces témoignages qu'on voit dans le film
00:12:55et qui parlent, qui racontent leurs témoignages
00:13:00et comment ils ont expérimenté cet amour dans leur vie.
00:13:02On va dire les choses dont on a communiqué hier soir.
00:13:04Oui.
00:13:04Vous étiez furieux.
00:13:05Ah, j'ai pété un câble hier soir.
00:13:07J'ai pété un câble hier soir.
00:13:10Je ne me tairai plus.
00:13:12Je ne supporte plus qu'on nous censure
00:13:14et qu'on censure le christianisme en France
00:13:17par quel que soit le média.
00:13:19Voilà.
00:13:19Je ne me tairai plus.
00:13:21Je ne le supporte plus.
00:13:22Je ne le tolère plus.
00:13:24Voilà.
00:13:24Que ce soit dans le privé,
00:13:26que ce soit dans l'associative,
00:13:27par un maire,
00:13:27par une campagne d'affiches qui a été refusée
00:13:29ou quoi que ce soit,
00:13:30ce n'est plus possible.
00:13:32Je ne suis même pas français de souche.
00:13:35Je suis anglo-vénitien.
00:13:37J'ai atterri ici par miracle en 1974
00:13:39dans ce beau pays qui est français,
00:13:41qui est la France,
00:13:42et qui est chrétien,
00:13:43et qui m'a donné tout ça.
00:13:45Et qui, aujourd'hui,
00:13:46je ne supporte plus que nous soyons censurés,
00:13:49mis de côté, boycottés.
00:13:51On n'a plus le droit de parler de Noël.
00:13:53On n'a plus le droit de parler de Pâques.
00:13:54On n'a plus le droit de...
00:13:54C'est fini, tout ça.
00:13:56Il y a des catholiques en France.
00:13:57Il va falloir faire avec les mecs.
00:13:59Voilà.
00:13:59Et la preuve en est,
00:14:00c'est qu'aujourd'hui,
00:14:01on est à 200 000 entrées avec ce film,
00:14:03ce qui est complètement dingue
00:14:05pour un petit documentaire
00:14:06qui rivalise aujourd'hui
00:14:07et qui est dans la course
00:14:08avec DiCaprio,
00:14:10La Palme d'Or,
00:14:11Kaamelott qui sort.
00:14:12Il est encore dans les starts.
00:14:14Il fait 10 000 entrées jour en moyenne
00:14:15depuis 15 jours.
00:14:16Donc, il y a des Français
00:14:17qui sont contents de ce film.
00:14:19C'est le bouche à oreille.
00:14:20Excusez-moi, je m'emporte un peu
00:14:21parce que ça me fait de la peine,
00:14:24tout ça, en fait.
00:14:24Ça me rend triste.
00:14:26Et ça me fait chialer d'une certaine manière.
00:14:28Parce qu'une fois de plus,
00:14:29l'amour n'est pas aimé, une fois de plus.
00:14:31Et putain, on ne parle rien d'autre que ça,
00:14:32d'amour.
00:14:33Et même ça, sous le prétexte qu'on voit un Jésus,
00:14:36on n'en veut pas, ici ou là.
00:14:37Ce n'est plus possible.
00:14:38Donc, moi, je suis là pour défendre
00:14:40aussi le film, bien sûr,
00:14:43mais un peu la cause
00:14:44et de dire aux chrétiens de France,
00:14:46putain, mais réveillez-vous les mecs,
00:14:48à un moment donné.
00:14:49Ne vous taisez plus.
00:14:50Vous existez.
00:14:51Vous avez le droit à la parole.
00:14:52Vous avez le droit de voter.
00:14:53Vous avez le droit de vous engager
00:14:54dans la cité, dans la nation,
00:14:56où que ce soit, dans la littérature,
00:14:57le cinéma, la culture et autres.
00:14:59ne courbez plus les chines
00:15:03et n'ayez plus honte
00:15:04d'être ce que vous êtes.
00:15:05C'est étonnant de vous entendre parler comme ça
00:15:06parce que la dernière fois que vous êtes venu
00:15:07sur ce plateau pour présenter le film,
00:15:09justement, je vous disais,
00:15:09je trouve que les chrétiens sont trop gentils
00:15:11et vous n'étiez pas vraiment d'accord
00:15:13avec moi.
00:15:15Et j'ai l'impression que là,
00:15:15tout à coup,
00:15:16vous vous rendez compte du quotidien
00:15:18et là, vous passez vraiment
00:15:19dans une vraie colère.
00:15:21C'est une vraie colère.
00:15:22Ce n'est pas joué.
00:15:23C'est une sainte colère.
00:15:24C'est une sainte colère,
00:15:25si vous voulez.
00:15:26Mais en fait, je le sais,
00:15:27ce n'est pas joué.
00:15:28Vous le ressentez dans vos tripes, ça.
00:15:30C'est vrai que j'ai été un petit peu naïf.
00:15:32Pardon, mon amour.
00:15:32Non, mais c'est vrai
00:15:33que c'est deux ans de chantier.
00:15:34On a mis tout notre cœur.
00:15:34Vous parlez à Sabrina, pas moi.
00:15:35Oui, pardon.
00:15:40C'est le problème de travailler en couple.
00:15:43C'est vrai que c'est deux ans de chantier.
00:15:47On y a mis tout notre cœur,
00:15:48tout notre âme.
00:15:49Ce film est le prolongement de nous-mêmes.
00:15:50Et c'est vrai que c'est un film
00:15:51qui parle d'amour
00:15:52et qui parle à tous.
00:15:53Ce n'est pas un film
00:15:54pour les cathos.
00:15:55C'est un film pour le monde
00:15:56et c'est un message tellement beau,
00:15:58fort de paix et d'amour
00:16:00qu'on ne comprend pas
00:16:01que l'État,
00:16:03parce qu'en l'occurrence,
00:16:04apparemment, ce serait ça,
00:16:05vienne...
00:16:06Enfin, j'ai envie de dire,
00:16:07le maire de Marseille
00:16:08n'a que ça à faire, en fait.
00:16:09Il n'y a pas assez de problèmes
00:16:10à Marseille.
00:16:11Non, mais le problème,
00:16:11c'est qu'il y a des élections qui arrivent.
00:16:13Vous savez,
00:16:13il y a des élections municipales
00:16:14qui arrivent.
00:16:15Donc, le maire,
00:16:16il peut aller dans les mosquées
00:16:17ou s'il a envie d'aller dans les mosquées,
00:16:19il va dans les mosquées,
00:16:20je n'ai pas de soucis.
00:16:20Il peut aller manger
00:16:21comme il a fait récemment,
00:16:22il est allé partager le couscous,
00:16:23etc.
00:16:24Moi, je n'ai aucun souci avec ça.
00:16:25Mais juste,
00:16:26il faut que tout le monde
00:16:26soit traité de la même façon.
00:16:28Et surtout en France,
00:16:29excusez-moi,
00:16:30les catholiques n'ont pas
00:16:30à être sous-traités.
00:16:31Ils n'ont pas à être au-dessus,
00:16:33mais ils n'ont pas à être sous-traités.
00:16:35Toutes les religions
00:16:35doivent être traitées
00:16:36de la même façon.
00:16:37C'est ça, l'égalité.
00:16:38Garen Chorokin,
00:16:39ça vous met en colère aussi,
00:16:40ce que raconte Steven ?
00:16:43Benoît Payan,
00:16:43on le connaît,
00:16:44nous, on a enquêté sur lui
00:16:45et on a vu que,
00:16:47par contre,
00:16:47quand il s'agit de l'islam,
00:16:48il cède du terrain aux musulmans,
00:16:50il n'y a aucun problème.
00:16:51Il a des discours
00:16:52d'une complaisance effrayante
00:16:53envers les fidèles musulmans.
00:16:56Il a une proximité
00:16:57avec des prédicateurs
00:16:58sur le fureau.
00:16:59On en a beaucoup parlé
00:17:00chez Frontières.
00:17:01Je vais vous lire,
00:17:02par exemple,
00:17:02ce qu'il avait dit
00:17:02devant les fidèles
00:17:03après un rupture du Ramadan.
00:17:06Il avait dit
00:17:06« Vous m'avez demandé
00:17:07de céder un terrain,
00:17:09c'est ce que j'ai décidé de faire.
00:17:10Vous n'avez pas à me dire
00:17:11merci parce qu'on vous le doit. »
00:17:13Donc, avec l'islam,
00:17:14il est extrêmement favorable,
00:17:16il est extrêmement gentil,
00:17:17il donne tous les terrains.
00:17:18Il est en train de construire
00:17:18trois mosquées,
00:17:20actuellement,
00:17:20Benoît Payan.
00:17:21Par contre,
00:17:22un film sur la France,
00:17:23un film sur le Sacré-Cœur,
00:17:25ça, il faut couper net,
00:17:26c'est interdit pour lui.
00:17:27On sent le deux poids,
00:17:28deux mesures.
00:17:29Il y a une haine du christianisme
00:17:30dans ce pays
00:17:30qui est délirant
00:17:31et qui ne se cache même pas.
00:17:33Mais ça, ça ne passera pas.
00:17:34Allez-y.
00:17:35Ça, ça ne passera pas, ça.
00:17:36Ça, je ne le laisse pas passer, ça.
00:17:38Je veux rencontrer Payan.
00:17:40Non, je veux rencontrer
00:17:41le maire de Marseille.
00:17:42Je veux un face-à-face avec lui.
00:17:43Moi, tête à tête,
00:17:44un coup de téléphone,
00:17:45n'importe quoi.
00:17:45Mais je veux qu'il me dise
00:17:46à moi, dans l'oreille,
00:17:47dans les yeux,
00:17:48pourquoi il a fait ce choix.
00:17:49Ou en tout cas,
00:17:50sur ses équipes,
00:17:51ou que sais-je.
00:17:51Problème de laïcité, a priori.
00:17:52Je ne veux rien savoir.
00:17:53Je veux qu'il me le dise,
00:17:54moi, dans les yeux.
00:17:54Mais s'il vous dit ça,
00:17:55s'il vous dit,
00:17:56ça ne respecte pas la laïcité.
00:17:57En quoi ?
00:17:58Qu'il me le prouve ?
00:17:59Ben oui.
00:17:59Qu'il me le montre ?
00:18:00Lui qui est de gauche,
00:18:10cible.
00:18:11Je ne comprends pas
00:18:11ce deux poids, deux mesures.
00:18:13Je ne comprends pas
00:18:14pourquoi nous,
00:18:15on nous brime.
00:18:16Et que de l'autre côté,
00:18:16en effet,
00:18:17et je me réjouis pour les musulmans,
00:18:19et je me réjouis pour les juifs,
00:18:20et je me réjouis pour les bouddhistes.
00:18:21Il n'y a pas de lézard.
00:18:22Bienvenue, Cocorico,
00:18:23c'est la France.
00:18:24On vous accueille.
00:18:25Mais putain,
00:18:25mais qu'on nous laisse aussi vivre
00:18:26un petit peu.
00:18:27Et que si on a envie
00:18:28d'exprimer notre foi
00:18:29et de raconter
00:18:30ces jolies histoires,
00:18:31qui plus est française,
00:18:33je ne vois pas pourquoi
00:18:34on nous l'interdit.
00:18:35Ryan Schaiby,
00:18:36vous comprenez cette colère ?
00:18:38Complètement.
00:18:39La décision de Benoît Payan
00:18:40est incompréhensible,
00:18:41d'autant que je reprends d'ailleurs
00:18:42cette comparaison
00:18:44qu'a faite Valérie Boyer.
00:18:46Je ne m'attribue pas
00:18:47cette situation.
00:18:48Qui a tweeté.
00:18:49Valérie Boyer qui a tweeté,
00:18:50qui dit
00:18:51Benoît Payan va-t-il faire effacer
00:18:52tous les tweets et photos
00:18:53de la visite du pape à Marseille
00:18:54au nom de la laïcité ?
00:18:56Le film Sacré-Cœur
00:18:56qui devait être diffusé
00:18:57dans un équipement municipal
00:18:59vient d'être déprogrammé
00:19:00au nom de la laïcité.
00:19:01Qui peut expliquer ça
00:19:02aux Marseillais ?
00:19:03C'est surtout ce que je voulais
00:19:04reprendre effectivement.
00:19:05C'est que comment le maire de Marseille
00:19:07peut interdire un film
00:19:09au nom...
00:19:09Alors, la base juridique
00:19:11je ne la comprends pas,
00:19:12très sincèrement.
00:19:13Mais comment on peut être content
00:19:15d'accueillir le pape François
00:19:19il y a encore quelques mois de ça
00:19:20et interdire un film
00:19:22sous le motif, encore une fois,
00:19:25juridiquement très bancal
00:19:26de la LST ?
00:19:28Je ne comprends pas.
00:19:29Je comprends votre colère.
00:19:30Je la partage complètement.
00:19:31parce qu'il n'y a pas de...
00:19:34Non, mais vous avez raison
00:19:37d'être en colère.
00:19:39Bon, en tout cas,
00:19:39il n'y a pas de fondement.
00:19:41C'est très clair.
00:19:43Et d'ailleurs, j'ai envie de dire
00:19:44le bon côté de cette histoire,
00:19:46si on peut trouver un bon côté,
00:19:47c'est qu'il a fait encore plus
00:19:48de pubs à votre film.
00:19:49Oui, mais en même temps,
00:19:50il faut pouvoir le voir.
00:19:51Il faut aussi pouvoir le voir.
00:19:53Mais en plus,
00:19:54même la façon de faire,
00:19:54excusez-moi,
00:19:55moi je suis même en colère
00:19:55contre la façon de faire,
00:19:56une heure avant,
00:19:57une heure avant,
00:19:58on annule le film.
00:19:59Il est bien acheté.
00:19:59Il est bien acheté.
00:20:00C'est ça.
00:20:02Et donc,
00:20:02les gens se sont pointés
00:20:03parce qu'une heure avant,
00:20:04on arrive dans la salle.
00:20:06Les gens se sont pointés,
00:20:07on leur a dit
00:20:07ah ben non,
00:20:08c'est un nier.
00:20:08Mais c'est une honte.
00:20:09Tu mets 200 personnes
00:20:10à la rue,
00:20:11le bec dans l'eau,
00:20:12comme ça,
00:20:12qui ont acheté leur billet.
00:20:13Qui ont fait du trajet,
00:20:14parfois.
00:20:14Oui, bien sûr.
00:20:15Il y en a qui vont loin.
00:20:17Il y en a qui...
00:20:19C'est vraiment...
00:20:20En fait,
00:20:20ce qui est amusant,
00:20:21c'est que Marseille,
00:20:21quand même,
00:20:22est la première ville
00:20:22consacrée au Sacré-Cœur.
00:20:23Oui,
00:20:241700.
00:20:24Monseigneur de Belzins.
00:20:27Et on se dit,
00:20:28c'est vrai que dans cette ville,
00:20:28c'est interdit.
00:20:30Moi,
00:20:30ce qui me choque le plus,
00:20:31c'est vrai que le fait
00:20:32que la séance
00:20:33ait été annulée
00:20:34une heure avant,
00:20:35il y a des régions
00:20:36où on sait que le film
00:20:36ne passera pas.
00:20:37En Ariège,
00:20:38notre film,
00:20:39les salles de cinéma,
00:20:41le refusent.
00:20:41Pourquoi ?
00:20:42Donc,
00:20:42des gens...
00:20:42On vous a dit pourquoi ?
00:20:43Oui,
00:20:44parce qu'ils n'aiment pas
00:20:45les gunelles,
00:20:46parce qu'ils n'aiment pas
00:20:47sage distribution,
00:20:47notre distributeur.
00:20:48D'accord.
00:20:49Voilà,
00:20:49parce qu'on est marqué chrétien.
00:20:51C'est lié au sujet ou pas ?
00:20:53Parce qu'après,
00:20:54les problèmes personnels,
00:20:55je ne sais pas,
00:20:55par rapport à votre distributeur.
00:20:57Mais est-ce que c'est lié au thème ?
00:20:58C'est ça qui m'intéresse.
00:20:59Je ne le sais même pas.
00:21:00On ne sait pas.
00:21:00Mais les gens font une heure de route
00:21:01pour aller jusqu'à Toulouse
00:21:02pour voir le film.
00:21:03C'est incroyable de voir
00:21:05la solidarité entre les gens
00:21:07de se dire,
00:21:07on va faire plus d'une heure
00:21:08et demie de route
00:21:09pour aller voir le film
00:21:10parce qu'en Ariège,
00:21:10ils ne le passent pas.
00:21:11Et toujours tout ça
00:21:12en visage masqué
00:21:13et sans explication.
00:21:15Un petit courrier,
00:21:16une petite torpille comme ça.
00:21:17Non.
00:21:17Je ne mettrai pas
00:21:18votre film au cinéma.
00:21:19On ne sait pas pourquoi.
00:21:21Par contre,
00:21:21moi, ma gueule,
00:21:22tu la vois.
00:21:23Quand je dis les choses,
00:21:24moi, je parle à visage découvert.
00:21:25Et je veux bien
00:21:27que tu me dises
00:21:27ton film, c'est de la merde,
00:21:28je n'ai pas aimé,
00:21:29je ne le mets pas.
00:21:30Là, d'accord,
00:21:30il n'y a pas de souci,
00:21:31tu as le droit,
00:21:32il ne peut pas plaire à tout le monde.
00:21:33Mais tu ne peux pas me dire
00:21:34que c'est un outil
00:21:36qui va être la cause
00:21:39de mouvements sociaux,
00:21:41de révolte,
00:21:42de bagarre.
00:21:43Ce n'est pas qu'en juring.
00:21:44En juring,
00:21:44il y avait carrément
00:21:45des bagarres dans les salles.
00:21:46Non, non, mais là,
00:21:47effectivement,
00:21:48en plus,
00:21:48c'est un film positif.
00:21:49C'est ça aussi qu'on nous dit.
00:21:50Bon, écoutez,
00:21:51on espère que les choses
00:21:52vont bouger.
00:21:52Dernière chose,
00:21:53c'est ça qu'on nous dit aussi.
00:21:54Oui, c'est de la propagande,
00:21:55du militantisme
00:21:56et du prosélytisme.
00:21:57C'est vrai.
00:21:58Je suis propagandiste
00:21:59de l'amour.
00:22:00Je suis militantiste
00:22:01de la charité
00:22:02et je suis un...
00:22:04Je prône la miséricorde.
00:22:07Je suis un extrémiste
00:22:08de l'amour,
00:22:08avec plaisir.
00:22:10On espère que les choses
00:22:10vont bouger.
00:22:11En tout cas,
00:22:11c'est le moins qu'on puisse dire.
00:22:12Merci à tous les deux,
00:22:13en tout cas,
00:22:13d'être venus.
00:22:15Merci beaucoup.
00:22:15On va partir tout de suite
00:22:17en direct pour écouter.
00:22:19Vous allez voir,
00:22:20c'est Marine Le Pen
00:22:21qui est là
00:22:21et Jean-Philippe Tanguy
00:22:22qui sont en train
00:22:23de tenir une conférence
00:22:24qui commence à l'instant
00:22:25sur un contre-budget.
00:22:27On va écouter le début
00:22:27de cette conférence
00:22:28et ensuite,
00:22:29on revient
00:22:29et on parlera
00:22:30de tout le reste de l'actu.
00:22:31C'est parti.
00:22:31C'est l'illusoire
00:22:32et mensonger
00:22:33de faire croire
00:22:33que notre groupe
00:22:34peut à lui seul
00:22:35remplacer l'administration
00:22:37qui travaille au quotidien
00:22:38sur le budget
00:22:39de notre pays.
00:22:41Notre contre-budget
00:22:41vient corriger
00:22:42la copie initiale
00:22:44et de l'aveu même
00:22:45de son auteur,
00:22:47il est, je cite,
00:22:48« perfectible »
00:22:49d'où l'euphémisme
00:22:50exprimé il y a quelques jours
00:22:51par le Premier ministre
00:22:52lui-même.
00:22:54Avant tout,
00:22:55permettez-moi de rappeler
00:22:55que nos travaux budgétaires
00:22:57s'inscrivent
00:22:57dans un contexte
00:22:58gravement dégradé.
00:23:00Le tableau,
00:23:01ou plutôt la partition
00:23:02du Mozart de la finance
00:23:03est particulièrement dissonante.
00:23:06La dette atteint
00:23:07des niveaux records,
00:23:08les intérêts
00:23:08de cette dette
00:23:09seront bientôt
00:23:10le premier poste
00:23:11du budget de l'État
00:23:12et comme cette dette
00:23:14est détenue
00:23:14pour moitié
00:23:15par des non-résidents,
00:23:16des dizaines
00:23:17de milliards d'euros
00:23:18quittent notre pays
00:23:19dégradant notre balance
00:23:20des paiements.
00:23:22Les défaillances
00:23:22d'entreprises
00:23:23atteignent aussi
00:23:24des records,
00:23:25le déficit public
00:23:25reste hors de contrôle.
00:23:27Bref,
00:23:28après huit ans
00:23:29de macronisme,
00:23:30la crise budgétaire
00:23:31est une bien triste réalité.
00:23:34Face à cela,
00:23:35les partis du système
00:23:36macronistes
00:23:37et leurs alliés
00:23:37de circonstance,
00:23:38PS et LR,
00:23:40et alliés d'élection,
00:23:41LFI et PCF,
00:23:42et même quelques prix Nobel,
00:23:44ont la solution.
00:23:45Préserver leur poste
00:23:47et surtout empêcher
00:23:48le Rassemblement national
00:23:49d'arriver au pouvoir.
00:23:51Voilà leur seule
00:23:51et unique ligne politique.
00:23:54La nôtre à l'opposé.
00:23:55Elle a défense
00:23:56des intérêts
00:23:57de la France
00:23:57et des Français
00:23:58et cela passe bien sûr
00:24:00par l'élaboration
00:24:01d'un budget
00:24:02le meilleur possible
00:24:04et quand on est
00:24:04dans l'opposition
00:24:05par la modification
00:24:06de la version
00:24:07du gouvernement
00:24:08pour la rendre
00:24:09la moins mauvaise possible.
00:24:11Je me permets
00:24:12de vous rappeler
00:24:12qu'un budget,
00:24:14c'est la traduction financière
00:24:15de choix politiques.
00:24:16Ce n'est pas
00:24:16un tableau Excel
00:24:17avec des plus
00:24:18et des moins.
00:24:19Ce n'est pas
00:24:20une succession de mesures.
00:24:21C'est in fine,
00:24:22bien sûr,
00:24:23un équilibre arithmétique
00:24:25mais c'est surtout
00:24:25un équilibre politique.
00:24:28En effet,
00:24:29l'impact
00:24:29sur le quotidien
00:24:30des Français,
00:24:31sur le quotidien
00:24:31des entreprises
00:24:32est direct,
00:24:33concret
00:24:34et souvent immédiat.
00:24:36Quand nous travaillons
00:24:37sur un contre-budget,
00:24:38notre première préoccupation
00:24:39c'est
00:24:40quel impact
00:24:41sur les Français ?
00:24:42C'est
00:24:42quelle sera
00:24:43l'acceptabilité
00:24:44des mesures
00:24:45par les Français ?
00:24:47C'est
00:24:47est-ce que
00:24:47l'équilibre politique
00:24:49atteint
00:24:49est juste ?
00:24:52Notre deuxième préoccupation
00:24:54c'est de préserver
00:24:55notre souveraineté
00:24:56et d'éviter
00:24:57toute émission étrangère
00:24:58dans notre politique budgétaire.
00:25:00Je pense bien sûr
00:25:00à l'Union Européenne
00:25:02voire au FMI
00:25:03puisque je lis
00:25:04dans certains médias
00:25:05que cette hypothèse
00:25:06n'est malheureusement
00:25:07plus de l'ordre
00:25:08de la science-fiction.
00:25:10Notre troisième préoccupation
00:25:11c'est d'éviter
00:25:12de dégrader la situation
00:25:13car ce sont évidemment
00:25:14les Français,
00:25:15en particulier
00:25:16les générations futures
00:25:17qui paieront
00:25:18mais d'une manière
00:25:19plus prosaïque
00:25:20car nous sommes convaincus
00:25:21que demain
00:25:22c'est à nous
00:25:22que reviendra
00:25:23la responsabilité
00:25:24de redresser le pays
00:25:25à partir
00:25:26de cette situation.
00:25:27Enfin,
00:25:29quatrième préoccupation,
00:25:30un contre-budget
00:25:31qui vise à lier
00:25:32la baisse
00:25:33des mauvaises dépenses
00:25:34et la relance
00:25:35de notre économie.
00:25:36Ce sont ces quatre préoccupations
00:25:38qui ont guidé
00:25:38l'élaboration
00:25:39de ce contre-budget
00:25:40avec un chiffrage
00:25:41que nous avons essayé
00:25:42de rendre
00:25:42le plus précis possible.
00:25:44Nous n'avons pas
00:25:44les services de Bercy
00:25:46et de ces 130 000 agents
00:25:48à notre disposition.
00:25:50En tout cas,
00:25:51pas encore.
00:25:52Ce contre-budget
00:25:53servira de ligne directrice
00:25:55durant les discussions
00:25:56budgétaires
00:25:56en séance publique
00:25:57soit directement
00:25:58avec des amendements
00:25:59défendus
00:26:00par nos députés
00:26:01soit indirectement
00:26:02pour soutenir
00:26:03ou s'opposer
00:26:04aux amendements
00:26:05toxiques
00:26:06venus
00:26:07d'autres groupes.
00:26:09Le contre-budget
00:26:09que nous vous présentons
00:26:11aujourd'hui
00:26:11se fait à périmètre
00:26:12constitutionnel constant.
00:26:14Par exemple,
00:26:14certaines économies
00:26:15sur l'immigration
00:26:16nécessitent un changement
00:26:17constitutionnel.
00:26:19C'est, vous le savez,
00:26:20l'objet du référendum
00:26:21que je propose
00:26:21mais aussi en fonction
00:26:23de ce qui est
00:26:23raisonnablement faisable
00:26:25par exemple,
00:26:26supprimer tout financement
00:26:27à l'audiovisuel public
00:26:29ce qu'engendrera
00:26:29la privatisation
00:26:30ne peut pas être
00:26:31évidemment,
00:26:32vous l'aurez compris,
00:26:32appliqué dès 2026.
00:26:35Pour tendre le coup
00:26:35à certains raccourcis
00:26:36que je peux lire
00:26:37ici ou là,
00:26:38ça ne veut pas dire
00:26:39que nous abandonnons
00:26:40ces mesures.
00:26:41Alors je sais
00:26:42que vous allez me dire
00:26:42que certaines mesures,
00:26:43je pense par exemple
00:26:44à la baisse de notre contribution
00:26:45à l'Union européenne,
00:26:46n'est raisonnablement
00:26:47pas possible.
00:26:49Mais pour nous,
00:26:49raisonnablement
00:26:50n'est pas synonyme
00:26:51d'impuissance politique.
00:26:52Oui,
00:26:53certaines mesures
00:26:53nécessitent une volonté
00:26:54politique forte,
00:26:56voire d'engager
00:26:57le bras de fer,
00:26:58en l'occurrence
00:26:58pour cet exemple
00:26:59avec l'Union européenne,
00:27:01nous l'assumons
00:27:02et je dirais même
00:27:03nous le revendiquons.
00:27:05D'ailleurs,
00:27:06s'agissant du budget
00:27:07de l'Union européenne,
00:27:08permettez-moi de souligner
00:27:09que la baisse
00:27:09de la contribution
00:27:10de la France
00:27:10qui a été annoncée
00:27:11par Mme de Montchalin
00:27:12cet été,
00:27:13vient mettre fin
00:27:14au mensonge répandu
00:27:15par nos adversaires
00:27:16que baisser la contribution
00:27:17de la France
00:27:18à l'Union européenne
00:27:19était une forme de Frexit.
00:27:20mais c'est la contribution
00:27:22de la France
00:27:23à l'Union européenne,
00:27:24c'est seulement défendre
00:27:25les intérêts
00:27:25de la France
00:27:26et des Français.
00:27:28Avant de donner la parole
00:27:29à Jean-Philippe Tanguy,
00:27:30notre référent
00:27:31de la Commission des Finances,
00:27:32je voudrais souligner
00:27:33que si notre contre-budget
00:27:34peut paraître ambitieux,
00:27:37c'est parce qu'il s'attaque
00:27:37avec force et volonté
00:27:39à ce que j'ai appelé
00:27:40les quatre tabous
00:27:41de la politique budgétaire,
00:27:42l'immigration,
00:27:43bien sûr,
00:27:44notre relation financière
00:27:45avec l'Union européenne,
00:27:46le train de vie
00:27:48d'un État
00:27:49manifestement plus
00:27:50à la bonne place
00:27:50et un casier abandon
00:27:52de toute volonté
00:27:53de lutter contre les fraudes.
00:27:55Nous arrivons donc
00:27:56à des économies
00:27:57nettes assez conséquentes,
00:27:59y compris en tenant compte
00:28:00des hausses prévues
00:28:01par les quatre lois
00:28:01de programmation,
00:28:03loi de programmation militaire
00:28:04avec la surmarche
00:28:05annoncée par le Président
00:28:06de la République
00:28:06en juillet dernier,
00:28:08loi de programmation
00:28:08police-justice
00:28:09qui correspondait
00:28:11dans les montants
00:28:11à notre proposition
00:28:12de la présidentielle de 2022
00:28:13et loi de programmation
00:28:14de la recherche.
00:28:15Remettre l'État
00:28:16à la bonne place,
00:28:18arrêter les dépenses
00:28:19inutiles,
00:28:20inefficaces,
00:28:22pardon,
00:28:22voire toxiques
00:28:23et surtout répondre
00:28:24aux préoccupations
00:28:25des Français,
00:28:25voilà le contre-budget
00:28:27du groupe
00:28:28Rassemblement national
00:28:29que va vous exposer
00:28:30immédiatement
00:28:31Jean-Philippe Tanguy.
00:28:35Merci Madame la Présidente,
00:28:37bonjour à tous,
00:28:38merci pour votre présence.
00:28:40Permettez-moi d'abord
00:28:40de remercier
00:28:41l'ensemble des députés
00:28:42de la Commission finance,
00:28:44notre collègue sénateur
00:28:45Christopher Zurek,
00:28:47nos collaborateurs
00:28:48et tous ceux
00:28:48qui ont participé
00:28:49à ce travail intense
00:28:50et important
00:28:51pour notre contre-budget.
00:28:53Tout d'abord,
00:28:54avant d'exposer
00:28:55nos contre-mesures,
00:28:56il faut malheureusement
00:28:56exposer les mesures
00:28:58que les Français subissent
00:29:00déjà,
00:29:00ces mesures
00:29:01après huit ans
00:29:02de macronisme,
00:29:03huit ans de macronisme
00:29:04qui sont un échec
00:29:05pour la stratégie gouvernementale,
00:29:07pour cette idéologie
00:29:08que Marine Le Pen
00:29:09avait débusqué
00:29:10dès son émission
00:29:12dans la politique française
00:29:14et cet échec,
00:29:15malheureusement,
00:29:15c'est une lourde facture
00:29:16pour les Français,
00:29:18pour les ménages
00:29:18et c'est une lourde facture
00:29:20pour nos entreprises.
00:29:21Vous le savez,
00:29:22le déficit public
00:29:23On va laisser la conférence
00:29:25se dérouler,
00:29:26bien évidemment,
00:29:27sur ce contre-budget
00:29:28avec un résumé
00:29:30qu'on vous fera
00:29:30bien évidemment
00:29:31un peu plus tard
00:29:32dès qu'on aura
00:29:32les lignes directrices.
00:29:34On ne va pas rentrer
00:29:35dans le détail.
00:29:36Mais ce qui est clair,
00:29:36Thomas Bonnet,
00:29:37en tout cas,
00:29:37bonjour,
00:29:37merci de nous avoir rejoints,
00:29:39c'est qu'il y a
00:29:39une vraie volonté
00:29:40de se mettre
00:29:41en position de gouverner
00:29:43de la part
00:29:43du Rassemblement National.
00:29:44C'est, je crois,
00:29:45l'aspect le plus intéressant
00:29:46de cette conférence de presse.
00:29:47Il y a le fond,
00:29:48évidemment,
00:29:48et il y a des choses
00:29:49très intéressantes,
00:29:49on va en parler,
00:29:53les orientations budgétaires
00:29:54du Rassemblement National.
00:29:56C'est très intéressant
00:29:57parce que, effectivement,
00:29:58le Rassemblement National
00:29:59est très souvent taxé
00:29:59d'être de gauche économiquement.
00:30:01D'ailleurs,
00:30:01c'est ce que disent
00:30:02à chaque fois
00:30:02les gens de droite
00:30:02pour ne pas vouloir
00:30:03s'associer avec eux.
00:30:05Donc, c'est intéressant
00:30:05de clarifier,
00:30:06de dire très clairement
00:30:07quelles sont
00:30:08les orientations budgétaires
00:30:09du RN.
00:30:09Alors, moi,
00:30:10je retiens quand même
00:30:10les quatre points
00:30:11qu'a annoncé Marine Le Pen.
00:30:12La question de l'immigration
00:30:13qui est centrale
00:30:14dans son plan
00:30:14de réduction de la dépense.
00:30:16L'Union européenne,
00:30:16et ça, c'est quelque chose
00:30:17dont le RN
00:30:18est un des seuls partis
00:30:19à parler en ce moment.
00:30:21Le train de vie de l'État,
00:30:22évidemment,
00:30:22et la lutte contre la fraude.
00:30:23Voilà, c'est des sujets
00:30:24qui sont intéressants.
00:30:25Il y a un sondage
00:30:26qui est paru ce matin.
00:30:28Trois quarts des Français
00:30:29interrogés
00:30:29sont pour une réduction
00:30:30drastique des dépenses.
00:30:31Donc, ça répond aussi
00:30:32à ces questions-là.
00:30:33Et ce qui va être intéressant
00:30:33c'est de savoir
00:30:34combien d'économies
00:30:34peut faire
00:30:35le Rassemblement National
00:30:37et où il trouve l'argent.
00:30:38En fait, c'est les deux choses
00:30:39qu'on a envie de savoir
00:30:40et qui vont être exposées
00:30:40pendant plus d'une heure,
00:30:41là, je pense.
00:30:42Mais c'est ce qu'on a envie
00:30:43de savoir.
00:30:43Est-ce qu'ils font des économies ?
00:30:44Si oui, sur quoi ?
00:30:45Alors, sur l'immigration,
00:30:46ça, ça paraît à peu près clair.
00:30:48Mais est-ce qu'il y a
00:30:48d'autres points
00:30:49où on peut faire des économies ?
00:30:50Et deux, est-ce qu'on augmente
00:30:51les impôts ou pas ?
00:30:51Oui.
00:30:52Ça, c'est la vraie question
00:30:53parce que sur la première partie,
00:30:54je n'ai pas de doute
00:30:54qu'il y aura une annonce
00:30:55de réduction de dépenses.
00:30:56L'immigration, par exemple,
00:30:57vous savez, il y a
00:30:57les aides sociales non contributives.
00:30:59C'est-à-dire les aides sociales
00:31:00que les étrangers peuvent toucher
00:31:01même s'ils n'ont pas eux-mêmes
00:31:02contribué par leur salaire,
00:31:04par leur travail, etc.
00:31:05Donc ça, à mon avis,
00:31:06ça va être le gros du sujet
00:31:07sur l'aspect de l'immigration
00:31:08et la question des impôts.
00:31:09Évidemment, c'est la question
00:31:10qui va être intéressante
00:31:11parce que c'est ça
00:31:12qui différencie vraiment
00:31:13aujourd'hui le RN
00:31:14des partis de droite traditionnels
00:31:15que ce soit LR,
00:31:16voire même Reconquête.
00:31:17Grégoire Perrault,
00:31:18consultant politique,
00:31:18ce qui est intéressant,
00:31:19c'est vrai,
00:31:19c'est aussi le positionnement
00:31:20du Rassemblement National
00:31:21qui aujourd'hui
00:31:22veut se montrer
00:31:24comme un parti de gouvernement.
00:31:26Bien sûr, on le voit
00:31:27et d'ailleurs,
00:31:27les images sont assez sympas
00:31:30parce qu'on a presque
00:31:30l'impression d'un podcast.
00:31:31On fait un truc un peu
00:31:32comme ça, un peu moderne
00:31:33où on se donne la parole,
00:31:35on échange en termes
00:31:36de communication.
00:31:37On voit qu'il y a
00:31:37une posture qui est adoptée.
00:31:38D'ailleurs, c'était la posture
00:31:39des députés Rassemblement National
00:31:41maintenant depuis quelques années.
00:31:42On les disait en opposition
00:31:44avec la France Insoumise
00:31:45même si dans la commission de finances,
00:31:47on voit qu'ils votent
00:31:48à peu près les mêmes choses maintenant.
00:31:50Mais on s'aperçoit
00:31:51qu'il fallait mettre
00:31:52un costume cravate,
00:31:52qu'il fallait être présentable,
00:31:54qu'il ne fallait pas faire de vagues
00:31:55à l'Assemblée Nationale,
00:31:56etc.
00:31:56Donc, on voit vraiment
00:31:58qu'en termes de communication,
00:31:59il y a un choix
00:32:00du Rassemblement National
00:32:01de bien paraître.
00:32:03C'est plutôt réussi d'ailleurs ?
00:32:05Globalement ?
00:32:06Globalement, en tout cas,
00:32:07à côté de LFI.
00:32:08On parle de communication, là ?
00:32:09Oui, non, sur la communication,
00:32:10globalement, à côté de LFI,
00:32:11ce n'est pas difficile
00:32:12de bien paraître
00:32:13parce que forcément,
00:32:13quand on voit le chaos
00:32:14qui règne à l'Assemblée Nationale,
00:32:16automatiquement,
00:32:16le Rassemblement National,
00:32:17je pense,
00:32:18a adopté la bonne posture
00:32:19en termes de communication.
00:32:21Garen Storokian,
00:32:21je vous sens critique.
00:32:23Ce que j'ai beaucoup aimé
00:32:24ce qu'a dit Thomas,
00:32:25c'est quand les gens de droite
00:32:26le programme économique du RN
00:32:27en le disant de gauche,
00:32:29je veux bien l'entendre,
00:32:30il n'y a aucun problème.
00:32:31Mais ces gens de droite
00:32:32passent leur temps
00:32:32à voter des programmes
00:32:33plus socialistes les uns
00:32:34que les autres
00:32:35de la Macronie
00:32:36depuis 8 ans.
00:32:37Plus d'impôts.
00:32:38Le RN n'a pas beaucoup voté
00:32:39de programmes de Macronie.
00:32:41Non, je parle des gens de droite,
00:32:41je parle des LR.
00:32:42Ah, d'accord, pardon.
00:32:43Ils passent leur temps
00:32:43à taper sur le RN
00:32:44en disant qu'il a un programme
00:32:45économique de gauche
00:32:46que je veux bien entendre.
00:32:47Mais pourquoi est-ce que
00:32:47vous votez tous les budgets
00:32:48socialistes de la Macronie
00:32:50depuis 8 ans ?
00:32:51Le pays est dans le mur
00:32:52parce que ces gens de droite
00:32:53qui ne veulent pas négocier
00:32:54avec le RN
00:32:55votent des programmes
00:32:56socialistes
00:32:56qui mettent l'économie
00:32:57du pays dans le mur.
00:32:59Et donc là,
00:33:00vous êtes plutôt intéressé
00:33:01par ce qui va sortir ?
00:33:02Oui, mais en fait,
00:33:03le problème,
00:33:03c'est que quoi qu'il arrive,
00:33:04le contre-budget du RN
00:33:05ne sera jamais voté
00:33:06tant qu'ils ne sont pas
00:33:06au pouvoir en 2027.
00:33:08C'est bien parce que ça donne...
00:33:09Non, mais c'est une amorce déjà.
00:33:10C'est une amorce
00:33:11et ça permet de tracer une ligne.
00:33:13Voilà.
00:33:13Je pense que j'aimerais
00:33:14qu'il soit un peu plus libéral
00:33:15ce programme,
00:33:16même s'il y a des bonnes bases,
00:33:17il y a des bonnes choses
00:33:17dedans quand même.
00:33:18Mais c'est une meilleure base
00:33:20que ce qu'on voit
00:33:21depuis 8 ans
00:33:21quoi qu'il arrive
00:33:22avec la Macronie.
00:33:22Mais moi,
00:33:23je trouve ça intéressant,
00:33:24Rayad Chalbi,
00:33:24c'est que pendant très longtemps,
00:33:25on a dit,
00:33:26au niveau économique,
00:33:26ils ne sont pas à la hauteur
00:33:27du RN.
00:33:28Et j'ai le sentiment
00:33:29qu'ils ont vite prouvé
00:33:30le contraire désormais
00:33:31en disant,
00:33:31oui, on a progressé,
00:33:33on a avancé,
00:33:34désormais,
00:33:34on a des choses précises,
00:33:35on a des choses concrètes.
00:33:37De toute façon,
00:33:38comme disait mon voisin
00:33:39assis à ma droite,
00:33:42la conférence de presse
00:33:43qui est en train
00:33:44d'être organisée,
00:33:46très clairement,
00:33:46c'est une manière,
00:33:49je pense aussi,
00:33:49de préparer l'opinion
00:33:50pour les prochaines présidentielles,
00:33:52à démontrer
00:33:52que le RN
00:33:54est aujourd'hui capable
00:33:55de pouvoir construire
00:33:56un programme budgétaire
00:33:57et Jean-Philippe Tanguy,
00:33:58d'ailleurs,
00:33:58est reconnu
00:33:59comme un expert
00:34:00sur ce sujet-là.
00:34:01Mais par contre,
00:34:02moi, je serais curieux
00:34:03de voir
00:34:04sur le volet immigration,
00:34:05vous l'avez évoqué
00:34:06tout à l'heure,
00:34:08notamment sur la partie
00:34:09réservée aux prestations sociales,
00:34:10en tout cas,
00:34:11sur les prestations sociales
00:34:12qu'il souhaite réserver
00:34:13aux Français,
00:34:14le Conseil constitutionnel
00:34:16a déjà tranché ce débat.
00:34:18C'est-à-dire qu'on ne peut pas
00:34:19appliquer une préférence nationale
00:34:21pour des prestations sociales.
00:34:22Le Conseil constitutionnel,
00:34:23d'ailleurs,
00:34:23l'avait indiqué
00:34:25le 11 avril 2024
00:34:27à l'occasion
00:34:27d'un examen
00:34:29d'une proposition de loi
00:34:30qui avait été déposée
00:34:31par les Républicains
00:34:31et par Éric Ciotti
00:34:33et qui avait clairement indiqué
00:34:34qu'il n'était pas possible
00:34:35d'appliquer une préférence nationale.
00:34:38Donc, je ne sais pas
00:34:38où est-ce qu'ils vont trouver
00:34:39d'autres économies
00:34:39puisqu'il y a quand même
00:34:40des dispositions
00:34:41qui sont très clairement
00:34:42anticonstitutionnelles.
00:34:43Vous avez parfaitement raison
00:34:44et l'idée du Rassemblement national,
00:34:46ce ne sera pas possible
00:34:47à court terme,
00:34:49mais s'ils arrivent au pouvoir,
00:34:50c'est d'organiser un référendum
00:34:51pour justement faire sauter
00:34:52la décision du Conseil constitutionnel
00:34:54pour à la fois
00:34:55abroger le droit du sol
00:34:56et en même temps
00:34:58faire une préférence nationale
00:34:59sur des secteurs,
00:35:00notamment les aides sociales,
00:35:01le logement, etc.
00:35:02Donc, effectivement,
00:35:03ce sera quelque chose
00:35:04qui sera peut-être en 2027.
00:35:05Bon, en tout cas,
00:35:06on va écouter cette conférence de presse,
00:35:07bien évidemment.
00:35:08la rédaction de CNU,
00:35:09le service politique de CNU
00:35:13est en train d'écouter cette conférence.
00:35:15On aura peut-être un débrief
00:35:16soit en fin d'émission,
00:35:17soit chez Sonia tout à l'heure,
00:35:18des mesures précises
00:35:19qui sont proposées.
00:35:20Donc, voilà ce qu'on pouvait dire.
00:35:21On va continuer
00:35:22sur le reste de l'actualité.
00:35:23On va vous parler
00:35:23de Nicolas Sarkozy
00:35:24et cette question.
00:35:25Nicolas Sarkozy
00:35:26est-il en danger ?
00:35:28Nicolas Sarkozy,
00:35:28qui, vous le savez,
00:35:29est à la prison de la santé.
00:35:30Il a passé sa deuxième nuit en prison,
00:35:32mais on sait désormais
00:35:33que la première nuit
00:35:34a été agitée.
00:35:35L'ancien président
00:35:36a dû subir les cris.
00:35:37les insultes
00:35:38de certains prisonniers,
00:35:39mais également
00:35:39des menaces de mort.
00:35:41Regardez et écoutez.
00:35:43On va venger Kadhafi.
00:35:46On est au courant de tout,
00:35:47Sarkozy.
00:35:48C'est une arrivée
00:35:49à la prison de la santé
00:35:50difficile pour Nicolas Sarkozy.
00:35:52À plusieurs reprises,
00:35:54l'ancien chef de l'État
00:35:55a été la cible de menaces
00:35:56dans des vidéos
00:35:57diffusées sur les réseaux sociaux
00:35:59par d'autres détenus.
00:36:00Deux officiers de police
00:36:05du service de la protection
00:36:06des personnalités
00:36:07sont désormais installés
00:36:09dans une cellule voisine
00:36:10de la sienne.
00:36:11Armés,
00:36:12ils ont été déployés
00:36:13pour assurer la sécurité
00:36:14de l'ancien président.
00:36:16Il y a un danger
00:36:16qui touche Nicolas Sarkozy.
00:36:18C'est pour ça que
00:36:18ces conditions de sécurité
00:36:19sont à regarder.
00:36:20Et mon rôle,
00:36:21et le rôle de la République,
00:36:22c'est de regarder
00:36:22ces conditions de détention.
00:36:24Trois détenus
00:36:24ont été placés
00:36:25en garde à vue
00:36:26ce mercredi.
00:36:27Une enquête
00:36:28a été ouverte
00:36:29pour menaces de mort.
00:36:30On va d'abord terminer
00:36:30la procédure judiciaire.
00:36:31D'abord,
00:36:31ils sont en garde à vue
00:36:32au moment où je parle.
00:36:33Ensuite,
00:36:33ils vont passer
00:36:34en comparution immédiate.
00:36:35J'espère,
00:36:36en respectant l'indépendance
00:36:37de la justice,
00:36:37qu'ils seront fermement condamnés.
00:36:39Et ils seront,
00:36:40pour certains,
00:36:41en quartier disciplinaire
00:36:42et pour d'autres,
00:36:42changés de prison.
00:36:43Ce n'est qu'on ne va
00:36:43prendre aucun risque.
00:36:44Gérald Darmanin
00:36:45a réaffirmé son intention
00:36:46d'aller voir Nicolas Sarkozy
00:36:47en prison,
00:36:48tout en précisant
00:36:49qu'il ne ferait pas
00:36:51du tourisme carcéral.
00:36:53– Axel Ronde,
00:36:54est-ce que ça vous surprend
00:36:55ce qui se passe
00:36:55à la santé
00:36:56contre Nicolas Sarkozy ?
00:36:57– Non,
00:36:58ça ne me surprend absolument pas.
00:36:59D'ailleurs,
00:37:00l'UCLAT,
00:37:01c'est la coordination antiterroriste
00:37:03qui classifie
00:37:03les personnalités
00:37:05qui ont une menace.
00:37:06On sait que Nicolas Sarkozy
00:37:08comme ancien président
00:37:09est menacé.
00:37:11Donc,
00:37:11il bénéficie
00:37:12d'une protection
00:37:13à rapprocher.
00:37:14C'est le SDLP.
00:37:15C'est une unité
00:37:16qui est spécialisée
00:37:17dans la protection
00:37:19des personnalités.
00:37:20Donc,
00:37:21ils sont présents
00:37:22avec lui
00:37:22et ce qui est tout à fait
00:37:23normal parce que
00:37:24les agents
00:37:25de l'administration pénitentiaire
00:37:27n'ont pas une expertise
00:37:28dans la protection
00:37:29rapprochée.
00:37:30C'est un métier
00:37:30être garde du corps.
00:37:32On ne fait pas,
00:37:33on ne s'improvise pas
00:37:34garde du corps.
00:37:36Ce n'est pas
00:37:36un policier de base
00:37:38comme moi
00:37:38qui sait
00:37:39comment ça fonctionne.
00:37:41Donc,
00:37:41encore moins
00:37:42des gardiens de prison
00:37:44savent
00:37:44les intervenir.
00:37:46– Mais ça veut dire
00:37:46qu'il n'est pas en sécurité ?
00:37:47C'est-à-dire que
00:37:48si on le laisse seul
00:37:49en prison,
00:37:49Nicolas Sarkozy
00:37:50n'est pas en sécurité ?
00:37:52– Il pourrait être
00:37:52bien sûr
00:37:53en danger
00:37:54s'il était laissé seul.
00:37:56– Il n'y a pas de sécurité
00:37:56dans les prisons.
00:37:57– Mais on ne va pas
00:37:58se mentir.
00:37:59La réalité,
00:38:00c'est qu'on saisit
00:38:01chaque année
00:38:0140 000 téléphones
00:38:02portables
00:38:03dans les prisons
00:38:04françaises.
00:38:05Donc,
00:38:05on voit bien
00:38:06que ce sont
00:38:07des vrais passoires.
00:38:08On voit bien
00:38:08que les prisonniers,
00:38:10quand ils se filment,
00:38:11ils montrent
00:38:11tout ce qu'ils ont
00:38:12la capacité
00:38:13d'avoir,
00:38:13de l'alcool,
00:38:14de faire rentrer
00:38:14des bouteilles d'alcool,
00:38:15de la drogue.
00:38:16Donc,
00:38:17vous imaginez bien
00:38:17qu'on peut laisser
00:38:18rentrer de l'armement
00:38:20à l'intérieur
00:38:21de ces prisons
00:38:21et on peut imaginer…
00:38:23– Il est possible
00:38:23qu'il y ait des prisonniers
00:38:24armés ?
00:38:24– Il est possible
00:38:25qu'il y ait des prisonniers
00:38:26qui puissent bricoler
00:38:27des couteaux.
00:38:28On voit bien
00:38:28qu'il y a eu,
00:38:30malheureusement,
00:38:30dans le passé,
00:38:31des prisonniers
00:38:32qui se sont fait assassiner.
00:38:33Je pense à Yvan Colonna,
00:38:34par exemple.
00:38:35Donc,
00:38:35on ne peut prendre
00:38:36aucun risque
00:38:37avec un président
00:38:38de la République.
00:38:38Vous imaginez
00:38:39l'image qu'on renverrait
00:38:40si un président venait…
00:38:41– Excusez-moi,
00:38:42il ne fallait pas
00:38:42l'envoyer en prison.
00:38:43– Ah, mais je pense
00:38:44qu'on aurait dû
00:38:44le mettre en résidence
00:38:46surveillé.
00:38:47– Oui,
00:38:47ou avec un bracelet électronique.
00:38:48– Et pourquoi pas
00:38:49détacher deux gardiens
00:38:51de prison
00:38:52à son domicile
00:38:53pour le surveiller
00:38:55à domicile,
00:38:55si vous voulez…
00:38:56– En même temps,
00:38:56c'est un bracelet électronique
00:38:57et qu'il y a une zone…
00:38:59– Bien évidemment,
00:39:00je pense que…
00:39:01– Avec Balkany.
00:39:01– La logique aurait voulu
00:39:03qu'on mette ça en place
00:39:05et non pas l'inverse,
00:39:06mettre une protection
00:39:07à l'intérieur
00:39:07de la prison
00:39:09parce que,
00:39:10malheureusement,
00:39:11on sait très bien
00:39:11qu'il y a un danger
00:39:13et moi,
00:39:14je suis désolé
00:39:15quand j'entends
00:39:15des gardiens de prison
00:39:16dénoncer finalement
00:39:17le fait que…
00:39:19Donc,
00:39:19je ne citerai pas
00:39:20mais c'est l'UNSA pénitentiaire
00:39:21qui insulte d'ailleurs…
00:39:22– Franchement,
00:39:22vous ne les citez pas,
00:39:23c'est bien.
00:39:24Je ne les citerai pas
00:39:25mais c'est l'UNSA pénitentiaire.
00:39:26– Qui insulte mes collègues
00:39:28en les traitant de boulet.
00:39:29Non,
00:39:29je suis désolé.
00:39:30J'espère que d'ailleurs
00:39:30l'UNSA police
00:39:31va se désolidariser
00:39:33de ces propos
00:39:34qui sont totalement inacceptables.
00:39:36Je vais vous dire une chose.
00:39:37Par exemple,
00:39:38l'ambassadeur des États-Unis
00:39:40en France
00:39:40remet sa sécurité personnelle
00:39:44à mes collègues du SDLP.
00:39:46C'est le seul pays au monde
00:39:47où ils ont confiance
00:39:48aux policiers français
00:39:51parce qu'ils ont une haute expertise
00:39:53et on protégera
00:39:55les personnalités
00:39:56là où elles se trouvent.
00:39:57– Axel Ronde,
00:39:58ce que vous dites,
00:39:59je l'entends
00:39:59et je vais vous dire une chose,
00:40:00ce n'est pas une vraie surprise.
00:40:02Voilà,
00:40:02on le sait.
00:40:03Mais donc,
00:40:03ça veut dire que les juges
00:40:04qui ont décidé
00:40:05d'envoyer Nicolas Sarkozy en prison,
00:40:07l'ont fait en sachant tout ça
00:40:08parce que si nous on le sait,
00:40:09je pense qu'ils le savent aussi.
00:40:10Donc,
00:40:11ça veut dire que délibérément,
00:40:12ils ont mis Nicolas Sarkozy en danger ?
00:40:14– Alors,
00:40:14en tous les cas,
00:40:15je ne sais pas si des bébés
00:40:16ils l'ont mis en danger,
00:40:17mais en tous les cas,
00:40:18l'État a pris des mesures
00:40:20drastiques
00:40:22en mettant en place
00:40:23un service de protection
00:40:24rapproché avec lui
00:40:26à proximité de sa cellule.
00:40:29– L'État,
00:40:30oui,
00:40:30je vous parle des juges, moi.
00:40:31– Les juges,
00:40:32après les juges,
00:40:32ils vont se retourner
00:40:33en disant que la sécurité
00:40:34doit être assurée aussi
00:40:36par des spécialistes
00:40:37et donc,
00:40:37c'est pour ça que je pense
00:40:38qu'ils ne s'y ont pas opposé
00:40:40à ce qu'on mette en place
00:40:42cette protection
00:40:43à l'intérieur
00:40:43de la prison de la santé.
00:40:45Je rappelle quand même
00:40:45que deux policiers
00:40:46sont armés à l'intérieur
00:40:47donc c'est quelque chose
00:40:49qui n'est pas courant.
00:40:51D'ailleurs,
00:40:51ce n'est pas courant aussi
00:40:52qu'un ancien président
00:40:53finisse en prison
00:40:54donc ce n'était pas prévu
00:40:56en tous les cas,
00:40:57certainement dans les textes
00:40:57mais voilà,
00:40:58il y a une évolution
00:40:59et le garde des Sceaux
00:41:01en coordination
00:41:01avec le ministre
00:41:02de l'Intérieur
00:41:03ont pris cette mesure
00:41:05exceptionnelle
00:41:06de mettre en place
00:41:07cette protection rapprochée.
00:41:08– Grégoire Perrault,
00:41:09là-dessus,
00:41:09est-ce que ça vous surprend
00:41:10ce qui se passe
00:41:11et est-ce que vous avez
00:41:11le sentiment aussi
00:41:12que les juges
00:41:13l'ont mis en danger quand même ?
00:41:14– Mais tragiquement,
00:41:15ça ne me surprend pas.
00:41:16– Alors personne n'est surpris.
00:41:17En fait,
00:41:17personne n'est surpris.
00:41:18Non mais c'est terrible.
00:41:19Moi je trouve que c'est terrible
00:41:20parce que ça veut dire
00:41:21que des juges ont décidé
00:41:22quand même d'envoyer
00:41:23Nicolas Sarkozy
00:41:24en sachant ce qui pouvait se passer,
00:41:25en sachant qu'il allait être insulté,
00:41:27en sachant qu'il allait être menacé,
00:41:28on décide quand même
00:41:29de l'envoyer en prison
00:41:30alors qu'il ne représente pas
00:41:31un danger,
00:41:31excusez-moi,
00:41:32il ne représente pas
00:41:33un danger vital
00:41:34pour la société.
00:41:35Après,
00:41:36qu'il soit coupable ou pas,
00:41:37ça c'est une autre affaire
00:41:37mais je ne pense pas
00:41:38que si on l'avait laissé dehors,
00:41:40je ne pense pas
00:41:40qu'il y aurait eu
00:41:40des gens en danger de mort.
00:41:42– Il est présumé innocent encore plus.
00:41:43– En plus,
00:41:43ça c'est le droit.
00:41:45– Il faut quand même dire
00:41:45que le mandat de dépôt
00:41:47et l'incarcération
00:41:48était au motif
00:41:49de troubles potentiels
00:41:50à l'ordre public.
00:41:51On a entendu ça beaucoup
00:41:52sur les plateaux
00:41:53et comme justification.
00:41:54Mais est-ce qu'on peut
00:41:55créer là
00:41:56un cas de jurisprudence
00:41:58et créer un trouble
00:41:59à l'ordre pénitentiaire ?
00:42:01Parce que forcément,
00:42:02quand vous incarcerez
00:42:02un président de la République,
00:42:04il ne faut pas croire
00:42:04que les co-détenus,
00:42:05les gens qui sont autour
00:42:06ne vont pas le savoir,
00:42:07déjà parce qu'ils sont
00:42:08ultra informés
00:42:09avec les téléphones portables,
00:42:10etc.
00:42:10– Et les télés,
00:42:11de toute façon,
00:42:11c'est surtout les télés,
00:42:12on regarde la télé,
00:42:13au minimum.
00:42:14– Et donc,
00:42:14ils vont le laisser dormir
00:42:15tranquille
00:42:16et qu'il n'y aura pas
00:42:16de problème, etc.
00:42:17Moi, je pense que
00:42:18dans ce jugement,
00:42:20il y a une mise en danger
00:42:21et je crois qu'il y a
00:42:22une mise en danger
00:42:23et que par conséquent,
00:42:24dire juste,
00:42:25et d'ailleurs,
00:42:25vos collègues ont bien
00:42:27du mérite,
00:42:27de passer leur nuit
00:42:29en prison
00:42:29avec Nicolas Sarkozy.
00:42:30– Ils se retrouvent
00:42:30en prison,
00:42:31les policiers se retrouvent
00:42:32en prison aussi.
00:42:32– C'est quand même
00:42:32assez particulier.
00:42:34– C'est 12 heures
00:42:34de vacations.
00:42:35– Mais croire que
00:42:36on a voulu,
00:42:37par ce jugement,
00:42:38montrer que Nicolas Sarkozy
00:42:40était injusticiable
00:42:41comme les autres.
00:42:42Sauf que non,
00:42:42c'était l'ancien
00:42:46s'adapter,
00:42:46on n'a pas su s'adapter,
00:42:47c'est bien normal.
00:42:48– Le seul problème,
00:42:48c'est de dire
00:42:49que c'est injusticiable
00:42:49comme les autres,
00:42:50il ne suffit pas de le dire.
00:42:51C'est que la réalité,
00:42:52elle dit le contraire.
00:42:52– Bien sûr.
00:42:53– Et on le voit chaque jour.
00:42:54On est en direct
00:42:54avec Wilfried Fonck,
00:42:55qui est secrétaire nationale
00:42:56de l'UFAP,
00:42:56Une sage justice.
00:42:57Bonjour, merci d'être
00:42:58en direct avec nous.
00:43:00Je ne sais pas si vous avez
00:43:00entendu Axel Ronde
00:43:01il y a quelques instants
00:43:02qui était assez dur
00:43:03sur l'UFAP
00:43:04et qui disait que
00:43:05votre coup de colère
00:43:07contre les policiers
00:43:08qui sont aux côtés
00:43:09de Nicolas Sarkozy
00:43:10s'est déplacé.
00:43:12– Alors,
00:43:12je l'ai écouté
00:43:13très religieusement,
00:43:14figurez-vous.
00:43:15Ça tombe bien
00:43:15qu'on puisse effectivement
00:43:17comme ça crever un peu
00:43:17l'abcès.
00:43:18Alors,
00:43:19on va dire les choses
00:43:19très clairement.
00:43:20L'UFAP une sa justice
00:43:21ni moi-même d'ailleurs,
00:43:23contrairement à d'autres,
00:43:24ne détestons la police
00:43:25et les policières
00:43:26et les policiers.
00:43:27Soyons clairs.
00:43:28Hier,
00:43:29j'ai effectivement tenu
00:43:30des propos choc
00:43:31pour dénoncer
00:43:33une situation choquante
00:43:34et si des policières,
00:43:36des policiers,
00:43:36des gendarmes
00:43:37ont pu être,
00:43:38on va dire,
00:43:39heurtés par les propos
00:43:40que j'ai pu tenir.
00:43:41J'en suis franchement
00:43:42mais vraiment navré
00:43:43parce que l'objectif
00:43:44ce n'était pas
00:43:44de m'en prendre à eux
00:43:45parce qu'au final,
00:43:46et vous l'avez dit vous-même,
00:43:48vous avez deux de vos collègues
00:43:49qui aujourd'hui
00:43:49se retrouvent incarcérés
00:43:51sans mandat de dépôt
00:43:52à l'intérieur
00:43:53de la prison de la santé
00:43:54et je pense que c'est surtout
00:43:55en fait là-dessus aussi
00:43:56qu'il faut s'interroger.
00:43:58Au-delà de ça,
00:43:59vous mettez en fait
00:44:00le doigt
00:44:00sur la sécurité
00:44:02du président Nicolas Sarkozy.
00:44:04Alors,
00:44:04je suis tout à fait d'accord
00:44:05avec vous,
00:44:05assurer sa sécurité
00:44:06lorsqu'il est en dehors
00:44:09ce n'est pas notre métier,
00:44:10ça j'en disconvient pas
00:44:12et c'est effectivement
00:44:13un boulot à part entière
00:44:14qui demande
00:44:14certaines compétences.
00:44:15Pour autant,
00:44:16s'agissant de la sécurité
00:44:17intérieure des prisons,
00:44:18s'agissant de la sécurité
00:44:20de la population pénale,
00:44:21s'agissant de la sécurité
00:44:22des intervenants
00:44:23en milieu carcéral,
00:44:25ça relève
00:44:25depuis le début
00:44:27du XXe siècle
00:44:28de l'autorité
00:44:29du ministère de la Justice
00:44:30et de la compétence
00:44:31et du professionnalisme
00:44:33des agents pénitentiaires.
00:44:35Donc oui,
00:44:35pourquoi est-ce que nous
00:44:36aujourd'hui
00:44:37on est en colère
00:44:38par rapport à cette décision
00:44:40politique ?
00:44:41C'est que quelque part,
00:44:42malgré finalement
00:44:43la prise en charge
00:44:44quotidienne
00:44:45d'individus
00:44:46liés au terrorisme,
00:44:48liés au grand banditisme,
00:44:49au narcotrafic,
00:44:50qu'il soit national
00:44:51ou international,
00:44:52d'avoir des affaires
00:44:53de pédophiles,
00:44:54d'avoir des psychopathes
00:44:56et des sociopathes
00:44:56dans les prisons françaises
00:44:58que l'on prend en charge
00:44:59quotidiennement
00:44:59sans armes,
00:45:00parce que je rappelle
00:45:01que les personnels pénitentiaires
00:45:02ne sont pas armés,
00:45:04aujourd'hui,
00:45:04quand j'entends
00:45:05un ministre de l'Intérieur
00:45:07qui dit
00:45:08que finalement
00:45:09l'administration pénitentiaire
00:45:11et ses personnels
00:45:11sont incapables
00:45:12d'assurer la sécurité
00:45:13de Nicolas Sarkozy,
00:45:14là je ne suis pas d'accord
00:45:15et je sors de mes groupes.
00:45:16C'est peut-être qu'il dit
00:45:17en réalité
00:45:17qu'il faut une sécurité.
00:45:19Juste,
00:45:20je vous entends.
00:45:21Attendez,
00:45:23mais ce qu'il dit peut-être
00:45:24c'est qu'il faut
00:45:24une sécurité exceptionnelle
00:45:26parce que c'est un prisonnier
00:45:29exceptionnel.
00:45:31Il n'y a pas de prisonnier
00:45:32exceptionnel pour nous,
00:45:33c'est une situation exceptionnelle
00:45:34certes,
00:45:35mais quelque part,
00:45:36j'ai envie de vous dire,
00:45:37on a aussi des équipes
00:45:37de sécurité pénitentiaire
00:45:39qui sont formées
00:45:39pour ce genre de situation
00:45:41et on peut très bien
00:45:42prendre en charge
00:45:42Nicolas Sarkozy.
00:45:43Que voulez-vous
00:45:44qu'il arrive à Nicolas Sarkozy
00:45:46aujourd'hui détenu,
00:45:47isolé,
00:45:48à l'intérieur du quartier
00:45:49d'isolement de Paris La Santé ?
00:45:51Il ne voit personne
00:45:52à part ses gardes du corps
00:45:54et les personnels pénitentiaires
00:45:55qui assurent sa prise en charge.
00:45:56Donc vous le dites,
00:45:57Wilfried Fong,
00:45:58vous dites qu'il n'y a aucun risque
00:45:59pour Nicolas Sarkozy,
00:46:01vous le dites clairement,
00:46:01il ne peut rien lui arriver.
00:46:04Très clairement aujourd'hui,
00:46:05sauf si les services secrétiens
00:46:07envoient un drone
00:46:08pour essayer de récupérer
00:46:09potentiellement l'argent
00:46:11que Nicolas Sarkozy
00:46:12aurait ou pas détourné
00:46:14parce que finalement,
00:46:15ça ce n'est pas notre sujet.
00:46:16Je veux dire,
00:46:16il est toujours présumé innocent
00:46:18des faits qui lui sont reprochés.
00:46:20Mais très sincèrement,
00:46:21aujourd'hui à l'intérieur
00:46:22de la prison de la santé,
00:46:23que voulez-vous qu'il lui arrive ?
00:46:24Quand il est dans sa cour,
00:46:25quand il est dans la cour par exemple,
00:46:27il n'y a pas de vis-à-vis,
00:46:28il n'y a pas de personne au-dessus ?
00:46:29Il est seul dans une cour de promenade
00:46:31qui doit faire plus d'un mètre carré
00:46:32avec des grillages
00:46:34au-dessus de sa tête.
00:46:35Personne ne le voit,
00:46:35on ne sait même pas
00:46:36dans quelle cour il est.
00:46:37D'accord.
00:46:37Je voudrais qu'Axel Ronde
00:46:38vous réponde
00:46:39puisque vous pouvez changer
00:46:40directement là.
00:46:41Oui, je suis rassuré
00:46:42par rapport à ces propos
00:46:44de mon collègue.
00:46:46Je suis vraiment...
00:46:48On a bien compris
00:46:49sa colère.
00:46:53Je peux comprendre.
00:46:54Mais en tous les cas,
00:46:54il faut savoir
00:46:55que la sécurité,
00:46:57le danger n'est pas forcément
00:46:58de l'intérieur.
00:46:59Ça peut aussi venir
00:46:59de l'extérieur.
00:47:00On ne sait pas,
00:47:01peut-être qu'un commando
00:47:01peut venir.
00:47:03Ça a déjà eu lieu.
00:47:04Il y a déjà eu des gens
00:47:05qui se sont évadés
00:47:07lourdement
00:47:08en faisant exploser
00:47:09les murs de la prison.
00:47:11Et il y a des gens
00:47:12qui ont été tués en prison,
00:47:12Colonna, par exemple.
00:47:14Il faut bien évidemment
00:47:15qu'il y ait une protection
00:47:17rapprochée, permanente,
00:47:19avec des personnes
00:47:20qui sont compétentes
00:47:22pour cela.
00:47:23On a affaire
00:47:24à un ancien président
00:47:25qui a potentiellement
00:47:26est en danger.
00:47:28Oui, donc là,
00:47:29il ne l'est pas
00:47:29parce que mes collègues
00:47:30sont présents avec lui
00:47:32et vont assurer
00:47:33cette continuité.
00:47:35de sécurité
00:47:36qui lui est due.
00:47:38Vous vous dites
00:47:38sans vos collègues,
00:47:39Nicolas Sarkozy
00:47:40sera en danger.
00:47:41Il pourrait être en danger.
00:47:41Wilfried Fronck,
00:47:43vous répondez.
00:47:45Alors,
00:47:46je peux entendre
00:47:47qu'il y ait sûrement
00:47:47des menaces
00:47:48via l'UCLAT
00:47:49et je connais très bien
00:47:49la compétence de service
00:47:51pour avoir eu l'occasion
00:47:52de collaborer avec eux
00:47:52par ailleurs.
00:47:54Ceci étant dit,
00:47:55si effectivement
00:47:56il y a des menaces
00:47:56particulières
00:47:57et vous faisiez
00:47:57par exemple référence
00:47:59à un commando extérieur
00:48:00qui pourrait attaquer
00:48:01l'établissement
00:48:02de la prison de la santé,
00:48:03il serait peut-être
00:48:04intéressant également
00:48:05partager ces informations
00:48:06avec mes collègues
00:48:08qui eux travaillent
00:48:09à l'intérieur
00:48:09de la prison de la santé
00:48:10pour éviter à nouveau
00:48:12qu'un manque
00:48:12de circulation
00:48:13d'informations
00:48:14vienne coûter la vie
00:48:15à des agents pénitentiaires
00:48:16comme ça a été le cas
00:48:17à un quart d'île.
00:48:18Voilà,
00:48:19ça c'est dit.
00:48:19d'autre part pour nous
00:48:21des personnels
00:48:22qui sont armés
00:48:23à l'intérieur
00:48:24d'une détention
00:48:24vous imaginez bien
00:48:26que ça remet aussi
00:48:27en cause
00:48:28les principes
00:48:29même de la sécurité
00:48:29pénitentiaire
00:48:30puisque nous-mêmes
00:48:31nous ne sommes pas armés.
00:48:32Nous sortons les armes
00:48:33que dans des situations
00:48:34très exceptionnelles
00:48:36parce qu'effectivement
00:48:37si on vient
00:48:37à se faire subtiliser
00:48:38ces armes
00:48:39par une personne détenue
00:48:40imaginez bien
00:48:41derrière les conséquences
00:48:42que ça va avoir.
00:48:43Et ça sans l'entendre
00:48:44sans l'entendre
00:48:45réponse d'Axel Rond.
00:48:46Vous avez rassuré
00:48:48en nous disant
00:48:48que de toute façon
00:48:49il ne croisera
00:48:50aucun autre prisonnier
00:48:51donc il n'y a pas
00:48:52de problématique
00:48:53qu'il se fasse arracher
00:48:53son arme
00:48:54par un prisonnier
00:48:55puisque normalement
00:48:56il n'est pas susceptible
00:48:57d'être avec un autre prisonnier
00:48:59en contact
00:49:00avec un autre prisonnier
00:49:00donc le problème
00:49:01ne se pose pas.
00:49:03Le vrai sujet
00:49:04et vous-même
00:49:04en tant que syndicaliste
00:49:05vous devriez le comprendre
00:49:07quelque part
00:49:07on est en train
00:49:08aujourd'hui
00:49:09de mépriser
00:49:11les personnels pénitentiaires
00:49:12qui tiennent les prisons
00:49:13à bout de bras
00:49:14à longueur de journée
00:49:15vous vous interpellez
00:49:16les individus à l'extérieur
00:49:17nous on les garde
00:49:18au même endroit
00:49:19vous savez pertinemment
00:49:21la complexité
00:49:22aujourd'hui
00:49:23avec la situation
00:49:24de la surpopulation pénale
00:49:25et le manque d'effectifs
00:49:26que vous-même
00:49:27vous connaissez
00:49:28dans vos rangs
00:49:28donc aujourd'hui
00:49:29entendre
00:49:30un ministre
00:49:31entendre
00:49:32un directeur
00:49:33de l'administration pénitentiaire
00:49:34soutenir ce genre de choses
00:49:36quelque part
00:49:37ça veut dire
00:49:37que mes collègues
00:49:38ne sont pas capables
00:49:39d'assurer la sécurité
00:49:40du président Sarkozy
00:49:41et ça moi je ne peux pas
00:49:43l'entendre
00:49:43c'est pas leur rôle
00:49:44d'assurer sa protection
00:49:46rapprochée
00:49:46ce n'est pas leur rôle
00:49:47comme c'est pas le rôle
00:49:48du policier
00:49:49de faire cette protection
00:49:51il faut vous mettre
00:49:52dans la même image
00:49:53que pourquoi on met
00:49:54des gardes du corps
00:49:55alors qu'il y a
00:49:55une sécurité assurée
00:49:57par la police nationale
00:49:57normalement
00:49:58donc vous voyez bien
00:49:59qu'on est bien obligé
00:50:00d'avoir des gens
00:50:01dévoués à ça
00:50:02à cette mission
00:50:03qui sont prêts
00:50:03à se sacrifier
00:50:04pour cette personnalité
00:50:06je ne suis pas certain
00:50:07que vos collègues
00:50:09en soient capables
00:50:10si jamais il y avait
00:50:11une atteinte à sa vie
00:50:13voilà
00:50:13bien évidemment
00:50:14ils sont formés
00:50:15pour cela
00:50:16ce sont des spécialistes
00:50:17de la sécurité
00:50:18rapprochés
00:50:19c'est un métier
00:50:20qui n'existe pas
00:50:21à l'intérieur
00:50:22de l'administration pénitentiaire
00:50:23et nous avons affaire
00:50:24à un ancien président
00:50:25c'est son statut
00:50:26qu'on protège
00:50:26c'est pas forcément
00:50:27l'homme
00:50:28qu'on protège
00:50:28c'est le statut
00:50:29d'ancien président
00:50:29et qui en fait une cible
00:50:30en plus
00:50:30avec les décisions
00:50:32qu'il a pu prendre
00:50:32merci d'avoir été
00:50:36avec nous
00:50:36et c'était passionnant
00:50:37cet échange
00:50:37entre policiers
00:50:39et surveillants
00:50:40franchement c'était passionnant
00:50:41et merci à tous les deux
00:50:42d'avoir accepté
00:50:44Grégoire Perrault
00:50:44le rôle des personnels
00:50:45pénitentiaires
00:50:46c'est la sécurité pénitentiaire
00:50:48voilà merci à vous
00:50:48merci beaucoup
00:50:49merci
00:50:49Grégoire Perrault
00:50:50il est très intéressant
00:50:51cet échange
00:50:52très intéressant
00:50:53mais je voulais dire deux choses
00:50:54premièrement
00:50:55sur l'attaque extérieure
00:50:56le commando
00:50:56j'y crois pas trop
00:50:57parce que je pense
00:50:58qu'il y avait des techniques
00:50:59plus faciles pour aller chercher
00:51:00Nicolas Sarkozy
00:51:00notamment quand il était
00:51:01sous bracelet électronique
00:51:02il était chez lui
00:51:03c'était quand même plus facile
00:51:04si on voulait
00:51:04il était protégé
00:51:05il était protégé
00:51:07mais c'est vrai
00:51:10que j'ai du mal
00:51:11avec ce discours
00:51:11parce qu'on a vos collègues
00:51:13qui viennent en renfort
00:51:14en fait
00:51:14ils viennent en renfort
00:51:15et on a des
00:51:16surveillants pénitentiaires
00:51:18qui disent
00:51:18à raison
00:51:19parce que c'est vrai
00:51:19que c'est des conditions
00:51:20de travail extrêmement difficiles
00:51:21mais qui disent
00:51:22on n'en peut plus
00:51:22on est surmené
00:51:24on a trop de travail
00:51:24etc
00:51:25moi je pense que
00:51:26la polémique n'a pas lieu d'être
00:51:28parce qu'on envoie
00:51:28du renfort
00:51:29on devrait l'accueillir
00:51:30après l'inverse
00:51:30ce renfort
00:51:30Garen Chlanquian
00:51:33non mais évidemment
00:51:33toutes les personnes
00:51:34ne sont pas les mêmes
00:51:35en prison
00:51:36et moi je me rappelle
00:51:36d'une autre histoire
00:51:37à part celle d'Ivan Colonna
00:51:38c'était un jeune garçon
00:51:39un jeune homme
00:51:40qui était allé en prison
00:51:41pour une histoire
00:51:41de fausse prescription médicale
00:51:43il n'avait aucun
00:51:44antécédent judiciaire
00:51:46et il a été mis
00:51:46dans une cellule
00:51:47avec un criminel
00:51:48qui l'a assassiné
00:51:49non mais là
00:51:49c'est pas le cas
00:51:50je vous explique
00:51:51que justement
00:51:52dans la prison
00:51:53il y a un lieu de danger
00:51:54que les gardiens pénitentiaires
00:51:56ne peuvent pas tout faire
00:51:57et que des juges
00:51:58parfois
00:51:59prennent beaucoup de plaisir
00:52:00à envoyer des gens
00:52:00en prison
00:52:01en sachant que ce sont
00:52:02des personnes à risque
00:52:04moi je regrette
00:52:07ce malheureux
00:52:08quiproquo malentendu
00:52:09parce qu'effectivement
00:52:10il ne s'agit pas là
00:52:10de remettre en cause
00:52:11le professionnalisme
00:52:12des agents pénitenciers
00:52:14mais il s'agit effectivement
00:52:15Axel l'a dit
00:52:16très justement
00:52:17d'assurer
00:52:19la protection
00:52:20d'un chef de l'état
00:52:20et assurer
00:52:22ce type de protection
00:52:23nécessite
00:52:23une compétence
00:52:24particulière
00:52:25qui n'est peut-être pas
00:52:26du ressort
00:52:27des agents pénitenciers
00:52:28qui est plus du ressort
00:52:29du service de protection
00:52:31des hautes personnalités
00:52:32on l'appelle plus comme ça
00:52:33mais en tout cas
00:52:33c'est plus une mesure
00:52:37complémentaire
00:52:38mais il ne s'agit pas
00:52:39effectivement
00:52:39d'opposer
00:52:39les compétences des uns
00:52:40et les compétences des autres
00:52:41effectivement
00:52:42merci en tout cas
00:52:43et encore une fois
00:52:44merci pour ce dialogue
00:52:45entre personnel pénitentiaire
00:52:46et police
00:52:47c'était passionnant
00:52:48on va faire une pause
00:52:48on va se retrouver dans un instant
00:52:49on va revenir sur une info
00:52:50qui nous est parvenue
00:52:51il y a quelques minutes
00:52:52seulement
00:52:52c'est une affaire
00:52:53assez incroyable
00:52:54c'est le viol
00:52:55d'une fillette
00:52:56de 8 ans
00:52:57par un garçon
00:52:59qui a le même âge
00:53:00qu'elle
00:53:008 ans
00:53:01et les deux ont été filmés
00:53:02par un autre garçon
00:53:03qui aurait 13 ans
00:53:04alors ça vient tout juste
00:53:05d'arriver
00:53:06le service police-justice
00:53:07est en train de récupérer
00:53:08des informations
00:53:08ils seront avec nous
00:53:09dans un instant
00:53:10juste après la pause
00:53:11on fait la pause de pub
00:53:12le CNews Info
00:53:12et à tout de suite
00:53:1311h33 sur CNews
00:53:24merci d'être en direct
00:53:25avec nous
00:53:25dans un instant
00:53:26donc on va revenir
00:53:26sur cette affaire
00:53:27qui nous est parvenue
00:53:27il y a quelques instants
00:53:28seulement
00:53:28ce qui se passe
00:53:29à Besançon
00:53:30avec ses enfants
00:53:31une affaire de viol
00:53:32entre enfants
00:53:33de 8 ans
00:53:34filmée par un autre ado
00:53:35qui a 13 ans
00:53:35on vous raconte tout ça
00:53:36dans un instant
00:53:36avec Sabrina
00:53:37qui nous a rejoint
00:53:38avec tout de suite
00:53:38le CNews Info
00:53:39et c'est avec
00:53:40on commence par ces images
00:53:45impressionnantes
00:53:45vous allez le voir
00:53:46de la tempête
00:53:47Benjamin
00:53:47de fortes rafales
00:53:49de vent soufflent
00:53:49sur une bonne partie
00:53:50du territoire
00:53:51avec deux grosses vagues
00:53:52sur le littoral atlantique
00:53:54et les côtes de la Manche
00:53:55plus de 160 km heure
00:53:56enregistrés à Fécamp
00:53:57au total
00:53:5919 départements
00:54:00ont été placés
00:54:00en vigilance orange
00:54:01et 100 000 foyers
00:54:02sont privés d'électricité
00:54:04des policiers
00:54:06de la brigade de nuit
00:54:07pris à partie
00:54:07lors d'une patrouille
00:54:08dans la nuit de mardi
00:54:09à mercredi
00:54:09dans la cité des 3000
00:54:11à Aulnay-sous-Bois
00:54:12en Seine-Saint-Denis
00:54:12l'un des fonctionnaires
00:54:14a légèrement été blessé
00:54:15comme vous pouvez le voir
00:54:16sur ces images
00:54:17et puis Brigitte Bardoura
00:54:19sur y en profite
00:54:20pour tacler
00:54:20les fausses informations
00:54:21qui circulent à son sujet
00:54:23je vais bien
00:54:24telle assure hier soir
00:54:25sur le réseau social
00:54:26X en réponse
00:54:27à des rumeurs en ligne
00:54:28évoquant son décès
00:54:29l'icône du cinéma
00:54:31est rentrée chez elle
00:54:32vendredi dernier
00:54:32après une légère
00:54:33intervention chirurgicale
00:54:34qui avait nécessité
00:54:36son hospitalisation
00:54:37à Toulon
00:54:38dans le Var
00:54:38Merci beaucoup
00:54:40Somaya
00:54:41on vous retrouve tout à l'heure
00:54:42à midi
00:54:43avec Sonia
00:54:44on va donc revenir
00:54:45sur cette affaire
00:54:46qui nous est parvenue
00:54:46il y a quelques instants
00:54:48c'est une affaire
00:54:49qui semble terrible
00:54:49et à peine croyable
00:54:51Sabrina
00:54:51vous avez enquêté
00:54:52la suite
00:54:53c'est une histoire
00:54:53de viol entre enfants
00:54:55avec les éléments
00:54:57avec les éléments
00:54:57qu'on a pour le moment
00:54:58c'est bien
00:54:59vers quoi on se dirige
00:55:00un adolescent
00:55:01de 13 ans
00:55:02qui a été mis en examen
00:55:03à Besançon
00:55:03suite au viol
00:55:04d'un autre enfant
00:55:05de 9 ans
00:55:06viol qu'il a filmé
00:55:07et dont il a diffusé
00:55:08les images
00:55:08à des camarades
00:55:10autre jeune
00:55:11très jeune
00:55:11même lui aussi
00:55:12impliqué
00:55:12dans cette affaire
00:55:13de viol
00:55:13un garçon de 8 ans
00:55:14qui aurait imposé
00:55:15la relation sexuelle
00:55:16à la victime
00:55:17alors concernant les faits
00:55:18le viol de l'enfant
00:55:19s'est produit en plein jour
00:55:20au début de ce mois d'octobre
00:55:22dans un quartier
00:55:23de Besançon
00:55:23précisément dans un endroit
00:55:24un peu isolé
00:55:25sur un parking
00:55:26c'est là
00:55:27que le garçon de 8 ans
00:55:28aurait violé
00:55:29un autre garçon
00:55:30de 9 ans
00:55:30en présence
00:55:31de cet adolescent
00:55:32de 13 ans
00:55:33qui lui
00:55:33filmait la scène
00:55:34ce même adolescent
00:55:35a ensuite montré
00:55:36la vidéo à ses copains
00:55:38qui en ont parlé
00:55:38à des enseignants
00:55:39qui eux
00:55:39enfin ont alerté
00:55:41la police
00:55:41voilà comment ce dossier
00:55:42est arrivé
00:55:42entre leurs mains
00:55:43alors pour le moment
00:55:44on ne connait pas encore
00:55:45les circonstances exactes
00:55:47l'enquête
00:55:47elle est en cours
00:55:48plusieurs versions
00:55:48se confrontent
00:55:49face à la police
00:55:50les deux enfants
00:55:51de 8 et 9 ans
00:55:52ont dit aux policiers
00:55:53avoir été obligés
00:55:54de faire ça
00:55:54et ils accusent
00:55:55l'adolescent
00:55:56pendant sa garde à vue
00:55:58cet adolescent
00:55:59lui
00:55:59nie les faits de viol
00:56:00et de complicité de viol
00:56:02mais il reconnaît
00:56:03avoir filmé la scène
00:56:04le parquet
00:56:05confirme à ce stade
00:56:06donc que l'adolescent
00:56:07est mis en examen
00:56:08pour viol
00:56:09complicité de viol
00:56:10et enregistrement
00:56:11d'images
00:56:11d'atteinte aux personnes
00:56:13il a été placé
00:56:14sous contrôle judiciaire
00:56:15et il est pris en charge
00:56:16dans sa famille
00:56:17quant au garçon
00:56:18de 8 ans
00:56:19lui aussi
00:56:19impliqué dans cette affaire
00:56:21je vous rappelle
00:56:21qu'il n'est pas reconnu
00:56:22un pénalement responsable
00:56:24puisqu'en France
00:56:24en dessous de 13 ans
00:56:25un mineur n'est pas
00:56:27pénalement responsable
00:56:28aux yeux de la loi
00:56:29donc ça veut dire
00:56:30qu'il ne risque rien
00:56:30il ne risque rien
00:56:32ou peut-être
00:56:32le juge va estimer
00:56:34si déjà il est reconnu coupable
00:56:36s'il a un discernement
00:56:38des faits
00:56:38et à ce moment-là
00:56:39il y aura des mesures
00:56:39éducatives
00:56:40qui peuvent être mises en place
00:56:41mais en dessous de 13 ans
00:56:43aucun enfant
00:56:44ne va en prison
00:56:45Axel Ronde
00:56:46cette histoire
00:56:46elle est glaçante
00:56:47je suppose que même vous
00:56:48quand même
00:56:48qui avez de l'expérience
00:56:49et qui avez vu
00:56:50beaucoup de cas
00:56:51là on est quand même
00:56:52dans l'horreur absolue
00:56:54bien sûr
00:56:54mais l'heure norme
00:56:55c'est ça
00:56:55encore une fois
00:56:56on franchit des paliers
00:56:58dans l'horreur absolue
00:57:01dans notre pays
00:57:02je pensais ne pas voir ça
00:57:04dans ma carrière de policier
00:57:06et j'imagine que mes collègues
00:57:07encore moins
00:57:07donc on se retrouve
00:57:09avec des situations
00:57:10terribles
00:57:11horribles
00:57:12il va falloir comprendre
00:57:12pourquoi cet enfant
00:57:14de 8 ans
00:57:15aurait fait ça
00:57:16est-ce que lui-même
00:57:17est abusé
00:57:18dans sa famille
00:57:19parce que ça peut aussi arriver
00:57:21c'est pour ça qu'il va y avoir
00:57:21une longue enquête
00:57:22autour des familles
00:57:24de savoir comment
00:57:25c'est possible
00:57:27mais en tous les cas
00:57:27ce jeune enfant
00:57:30doit être pris en charge
00:57:31effectivement
00:57:31par des mesures éducatives
00:57:33psychologie
00:57:34psychiatrique
00:57:35il faut voir
00:57:36dans quelles conditions
00:57:37est cet enfant
00:57:38parce que
00:57:38faire cela à 8 ans
00:57:40c'est qu'il a quand même
00:57:41il a vu ça quelque part
00:57:42il faut quand même
00:57:43on est sur des jeunes enfants
00:57:45mais à 8 ans par exemple
00:57:47il y a des gardes à vue
00:57:47comment ça se passe
00:57:49on peut mettre
00:57:49un enfant de 8 ans
00:57:51garde à vue
00:57:51c'est aménagé
00:57:52il n'est pas en cellule
00:57:53il est en retenue
00:57:54si vous voulez
00:57:54judiciaire
00:57:56il va être auditionné
00:57:57c'est vraiment
00:58:00il est entendu vraiment
00:58:01mais pas
00:58:02on va pas le mettre
00:58:03en garde à vue
00:58:03et ça se fait en présence
00:58:04des parents
00:58:05ou pas
00:58:05alors il y a
00:58:06il y a les parents
00:58:07qui sont à côté
00:58:08dans tous les cas
00:58:09il est accompagné
00:58:10d'un avocat
00:58:11il peut être mis
00:58:12si vous voulez
00:58:14une personne
00:58:15pas de l'éducation nationale
00:58:18j'ai oublié le terme
00:58:20mais des services sociaux
00:58:21qui peuvent aussi
00:58:23l'accompagner
00:58:24l'aiguiller
00:58:25en tous les cas
00:58:25il y a une expertise
00:58:26de mes collègues
00:58:27qui sont
00:58:28compétents
00:58:30sur tout ce qui touche
00:58:32aux mineurs
00:58:33ils ont une expertise
00:58:34par rapport à cela
00:58:35donc
00:58:36l'audition
00:58:40a été garantie
00:58:42vous inquiétez pas
00:58:42par rapport
00:58:43au jeune âge
00:58:45on ne met pas
00:58:46de pression
00:58:46d'ailleurs on ne le fait plus
00:58:47sur qui que ce soit
00:58:49dans les gardes à vue
00:58:50non non mais c'était
00:58:50parce que je me dis
00:58:51à 8 ans
00:58:51se retrouver en garde à vue
00:58:53c'est ça qui me surprenait
00:58:55mais effectivement
00:58:55il faut l'entendre
00:58:56donc à un moment donné
00:58:57il faut trouver des solutions
00:58:59on n'est pas obligé
00:58:59de le placer
00:59:00en garde à vue
00:59:01comme on connaît
00:59:02Sabrina
00:59:04il me disait
00:59:04on est vraiment
00:59:05dans une affaire hors norme
00:59:06Axel Ronde
00:59:07nous le confirmait
00:59:07c'est une affaire
00:59:09qui paraît
00:59:09totalement incroyable
00:59:11et complètement
00:59:12déconnectée
00:59:13de la réalité
00:59:13à 8 ans
00:59:14faire quelque chose
00:59:16comme ça
00:59:16contre quelqu'un
00:59:17qui a le même âge
00:59:18que lui
00:59:18un viol
00:59:19contre un enfant
00:59:20qui a le même âge
00:59:21ça paraît totalement fou
00:59:22aujourd'hui
00:59:22et filmé en plus
00:59:23par un ado
00:59:24à 13 ans
00:59:25on est presque ado
00:59:26on ne l'est pas encore
00:59:27mais voilà
00:59:27on n'est pas loin
00:59:28l'histoire paraît folle
00:59:29alors l'effet de viol
00:59:31comme ça commis
00:59:31entre mineurs
00:59:32aussi jeunes
00:59:338 ans
00:59:339 ans
00:59:34oui c'est terriblement
00:59:35exceptionnel disons
00:59:36en revanche
00:59:37le fait d'avoir filmé
00:59:38ces images
00:59:39on le retrouve
00:59:40de plus en plus
00:59:41et là aussi
00:59:4213 ans
00:59:42c'est un âge
00:59:43qui doit nous interpeller
00:59:44parce qu'aussi bien
00:59:44au niveau de la délinquance
00:59:45que parfois de la criminalité
00:59:47on retrouve
00:59:47des jeunes de 13 ans
00:59:48qui sont impliqués
00:59:49et le fait de filmer
00:59:51des scènes de crime
00:59:52des scènes de viol
00:59:53des scènes de violence
00:59:54diffusées sur les réseaux sociaux
00:59:56ou de les montrer
00:59:56à ses camarades
00:59:57c'est de plus en plus fréquent
00:59:58je me rappelle
00:59:59de cette affaire
00:59:59du viol d'une jeune fille mineure
01:00:02parce qu'elle était juive
01:00:03ça a été reconnu comme ça
01:00:05un viol antisémite
01:00:06également
01:00:07ça avait été filmé
01:00:08le viol a été filmé
01:00:10par ces violeurs
01:00:11et diffusé
01:00:12je crois
01:00:12sur les réseaux sociaux
01:00:13de mémoire
01:00:13ou en tout cas
01:00:13présenté à des amis
01:00:14donc c'est un mode opératoire
01:00:16malheureusement
01:00:16qu'on retrouve
01:00:17chez les jeunes
01:00:18très jeunes
01:00:18maintenant
01:00:19merci beaucoup Sabrina
01:00:20on ne va pas commenter
01:00:21outre mesure
01:00:21ça
01:00:22on continue à avoir
01:00:23des informations
01:00:23vous continuez à travailler
01:00:24avec le service police justice
01:00:25de CNews
01:00:26bien évidemment
01:00:26pour avoir des informations
01:00:28pour comprendre le contexte
01:00:29pour comprendre
01:00:29qui sont ces enfants
01:00:30d'où ils viennent
01:00:31quel est le contexte familial
01:00:32aussi
01:00:33c'est intéressant
01:00:33d'avoir le contexte familial
01:00:34et comment ça peut leur arriver
01:00:35mais on va continuer
01:00:36à parler de la violence
01:00:36cette fois
01:00:37mais la violence
01:00:37contre des soignants
01:00:38et vous savez que la violence
01:00:39contre les soignants
01:00:40se multiplie
01:00:41c'est le cas
01:00:42par exemple à Marseille
01:00:43on a découvert
01:00:43que trois soignants
01:00:44seraient agressés
01:00:45physiquement
01:00:46chaque semaine
01:00:47dans les hôpitaux
01:00:48publics marseillais
01:00:49et justement
01:00:50il y a quelques jours
01:00:51nous sommes allés
01:00:52à Marseille
01:00:52à l'hôpital de la Timone
01:00:54où le 10 octobre dernier
01:00:55un médecin
01:00:55a été menacé de mort
01:00:56le 10 octobre dernier
01:01:00à l'hôpital de la Timone
01:01:01le père d'un jeune patient
01:01:03accompagné de plusieurs membres
01:01:04de sa famille
01:01:05a menacé de mort
01:01:06un médecin
01:01:07et des personnels
01:01:08du service de réanimation pédiatrique
01:01:10il a été rapidement interpellé
01:01:12des violences
01:01:13qui aujourd'hui
01:01:14font partie du quotidien
01:01:15des soignants
01:01:16Sabrina
01:01:17est infirmière
01:01:18depuis 10 ans
01:01:19il y a quelques semaines
01:01:20un patient l'a insultée
01:01:22et lui a craché dessus
01:01:23quelques jours plus tôt
01:01:24c'est la famille
01:01:25d'un autre malade
01:01:26qui s'en était prise à elle
01:01:28quand il y a une famille
01:01:29qui n'est pas contente
01:01:30de la prise en charge
01:01:31ils montrent une colère
01:01:32ils expriment une colère
01:01:34et ça peut passer
01:01:34par la violence verbale
01:01:35physique peut-être
01:01:36un peu moins
01:01:37mais ça arrive
01:01:37c'est dur à porter
01:01:39mais bon
01:01:40ça fait partie aussi du métier
01:01:41mais ça devient
01:01:42de plus en plus compliqué
01:01:43parce que c'est trop récurrent
01:01:44alors certains professionnels
01:01:46de santé
01:01:47imaginent la création
01:01:48d'un observatoire local
01:01:49pour proposer des mesures
01:01:51et renforcer la sécurité
01:01:52presque aucun hôpital
01:01:54de Marseillais
01:01:55est épargné
01:01:56et malheureusement
01:01:56on est juste là
01:01:58à compter des points
01:01:59et malheureusement
01:01:59les points c'est quoi ?
01:02:00c'est des agents qui se font fracasser
01:02:02qui sont usés
01:02:03de janvier à août 2025
01:02:05330 faits violents
01:02:07avec atteinte aux personnes
01:02:08ont été recensés
01:02:09par l'assistance publique
01:02:10hôpitaux de Marseille
01:02:11c'est en moyenne
01:02:13trois violences physiques
01:02:14par semaine
01:02:15et une violence verbale
01:02:16par jour
01:02:17et on est en direct
01:02:18avec Frédéric Pin
01:02:19qui est vice-président
01:02:20du collectif Santé en danger
01:02:21bonjour
01:02:21merci beaucoup
01:02:22d'être en direct
01:02:22avec nous
01:02:23honnêtement on hallucine
01:02:24quand on voit la quantité
01:02:25et le nombre
01:02:26de cas de violences
01:02:27là quand on dit
01:02:28trois par semaine
01:02:29on est juste sur Marseille
01:02:30on est juste sur les hôpitaux
01:02:31publics de Marseille
01:02:32donc au niveau national
01:02:33c'est une catastrophe
01:02:34aujourd'hui de s'en prendre
01:02:35de cette façon
01:02:36au personnel soignant
01:02:36qui est là pour vous venir en aide
01:02:38et qui est là pour vous aider
01:02:39ah oui tout à fait
01:02:41je pense que bon Marseille
01:02:42Marseille c'est l'exemple
01:02:44mais je pense que ça touche
01:02:45tout le monde et partout
01:02:46tous les soignants
01:02:47effectivement
01:02:48les personnels des hôpitaux
01:02:50sont en première ligne
01:02:51mais sont également touchés
01:02:52les infirmières libérales
01:02:54et les aides-soignants
01:02:55c'est 90% des agressions
01:02:58c'est envers les infirmières libérales
01:03:00ça touche les soignants
01:03:01les pharmaciens
01:03:02sont aussi en danger
01:03:03les secrétaires médicales
01:03:04dans les cabinets médicaux
01:03:05de ville
01:03:06c'est elles qui sont
01:03:06le réceptacle
01:03:08de toutes les récriminations
01:03:09et c'est elles
01:03:10qui protègent
01:03:11entre guillemets
01:03:12les médecins
01:03:12parce que dès qu'il y a
01:03:13quelque chose qui ne va pas
01:03:14les secrétaires médicales
01:03:15sont agressées
01:03:16alors comme on le disait
01:03:17dans le reportage
01:03:18pas nécessairement physiquement
01:03:19et heureusement
01:03:20mais des agressions verbales
01:03:23c'est quasi quotidien
01:03:24et j'imagine
01:03:24que c'est à peu près
01:03:25dans tous les cabinets
01:03:26parce qu'en fait
01:03:27le système de santé
01:03:31est tellement par terre
01:03:32avec tellement de pénuries
01:03:34de médecins généralistes
01:03:36de spécialistes
01:03:37d'accès à l'imagerie
01:03:38d'accès à l'hôpital
01:03:39qu'en fait
01:03:40il y a des retards
01:03:41et des délais d'attente
01:03:42qui deviennent insupportables
01:03:43pour les patients
01:03:44et qui finissent
01:03:46par devenir violents
01:03:47alors c'est absolument
01:03:48pas une excuse
01:03:49mais probablement
01:03:50que ça explique
01:03:51mais c'est absolument inexcusable
01:03:52la violence envers les soignants
01:03:53qui comme vous le disiez
01:03:54en plus sont là
01:03:55pour aider les patients
01:03:58pour aider les français
01:03:58donc c'est incompréhensible
01:04:00de s'en prendre aux soignants
01:04:01c'est-à-dire que vous avez
01:04:01si je vous entends bien
01:04:02vous avez le sentiment
01:04:03quand même
01:04:04que la principale motivation
01:04:05à cet accès de violence
01:04:07à ces violences
01:04:08qui augmentent
01:04:09contre le personnel soignant
01:04:10vous avez le sentiment
01:04:11que c'est la frustration
01:04:12alors je pense que oui
01:04:14alors on voit bien
01:04:15que dans tout
01:04:16c'est pas spécifiquement
01:04:17dirigé contre les soignants
01:04:18parce qu'on voit bien
01:04:19que la violence
01:04:21elle augmente
01:04:21dans la société
01:04:22dans la vie de tous les jours
01:04:23et dans toutes les strates
01:04:24de la société
01:04:25mais effectivement
01:04:26maintenant
01:04:27les délais d'attente
01:04:28sont devenus tels
01:04:30et les gens n'ont plus
01:04:32ce qu'ils veulent
01:04:32n'arrivent pas
01:04:35à faire le deuil
01:04:36d'un système de santé
01:04:37d'il y a 15 ou 20 ans
01:04:38où effectivement
01:04:39l'accès était
01:04:40beaucoup plus simple
01:04:41on pouvait voir le spécialiste
01:04:42beaucoup plus facilement
01:04:43on pouvait voir son généraliste
01:04:44plus facilement
01:04:44ils n'ont pas fait le deuil de ça
01:04:46les gens n'arrivent pas
01:04:48à voir l'évolution du système
01:04:49n'arrivent pas à comprendre
01:04:50qu'on est tous sous pression
01:04:52et qu'on travaille tous beaucoup
01:04:53mais qu'en fait
01:04:54et bien on peut plus
01:04:56parce qu'il y a trop
01:04:56il y a trop de monde
01:04:57et qu'on ne peut pas
01:04:58on ne peut pas travailler
01:04:59on ne peut pas voir
01:05:00est-ce qu'il n'y a pas
01:05:01une autre raison
01:05:02alors ça va peut-être
01:05:03vous faire bondir
01:05:03mais en tout cas
01:05:04moi c'est un sentiment
01:05:06que j'ai
01:05:06est-ce que la gratuité
01:05:08également ne peut pas être
01:05:09aussi une des motivations
01:05:10c'est-à-dire que
01:05:11comme tout est gratuit
01:05:12en fait on a le sentiment
01:05:12qu'on a droit à tout
01:05:13et si on n'a pas
01:05:14on est frustré
01:05:15on s'énerve
01:05:16aujourd'hui on connait
01:05:17le prix de rien
01:05:17quand on va acheter des médicaments
01:05:19quand on va dans un hôpital
01:05:20tout est gratuit
01:05:21on a le sentiment
01:05:21qu'on a droit à tout
01:05:22et si tout à coup
01:05:23vous êtes face à un médecin
01:05:24qui vous dit
01:05:24ben non
01:05:25vous n'avez pas besoin
01:05:26de tel examen
01:05:26vous n'avez pas besoin de ça
01:05:28les gens s'énervent
01:05:29en disant
01:05:29oui mais j'ai droit
01:05:30voilà
01:05:30c'est peut-être aussi
01:05:32une des motivations
01:05:33vous ne pensez pas ?
01:05:34ouais
01:05:35peut-être je ne sais pas
01:05:36alors c'est vrai
01:05:36j'ai le droit
01:05:38c'est des choses
01:05:38qu'on entend régulièrement
01:05:39et qui nous hérissent le poil
01:05:41la gratuité
01:05:42je ne sais pas
01:05:43si c'est les raisons
01:05:44de la violence
01:05:45mais ce qui est sûr
01:05:46c'est que en fait
01:05:47le fait de ne pas payer
01:05:48tout ce qui est gratuit
01:05:50en fait dévalorise
01:05:51un acte gratuit
01:05:52ou un service gratuit
01:05:53ça dévalorise
01:05:54l'acte en lui-même
01:05:56et effectivement
01:05:57les gens ne se rendent plus compte
01:05:58de la valeur
01:05:59de chaque acte
01:06:00de chaque acte
01:06:01de soignant
01:06:01d'infirmière
01:06:02d'être soignant
01:06:02de médecin
01:06:03ça c'est vrai
01:06:03que ça joue
01:06:05dans le comportement des gens
01:06:06probablement
01:06:07c'est-à-dire qu'aujourd'hui
01:06:07personne n'est capable
01:06:08de vous dire
01:06:09je ne sais pas
01:06:10autour de cette table
01:06:10mais combien coûte une radio
01:06:11quand on fait une radio
01:06:12combien ça coûte
01:06:12moi je n'ai aucune idée
01:06:13quand on va acheter
01:06:14une boîte de médicaments
01:06:15on ne vous dit même plus le prix
01:06:16il n'est même plus sur la boîte
01:06:17aujourd'hui
01:06:18donc vous ne savez pas
01:06:19vous avez l'impression
01:06:19que tout est gratuit
01:06:20donc vous exigez
01:06:21et quand on exige
01:06:22si on ne vous donne pas
01:06:23ça vous énerve
01:06:25c'est peut-être pas le seul
01:06:26bien évidemment
01:06:26et je pense que
01:06:27ce que vous dites aussi
01:06:28sur la frustration
01:06:28mais je pense que les deux
01:06:29sont assez liés au fond
01:06:31et puis il y a aussi
01:06:32le manque d'éducation
01:06:33le manque de respect
01:06:34on ne respecte plus rien
01:06:35de toute façon
01:06:35on insulte les policiers
01:06:37on insulte les instituteurs
01:06:38on insulte les professeurs
01:06:40on insulte les médecins
01:06:41enfin voilà
01:06:41il y a un problème
01:06:43d'éducation aussi
01:06:43merci Frédéric Pins
01:06:44en tout cas
01:06:44merci d'avoir été en direct
01:06:46avec nous
01:06:46Garen Chonroquin
01:06:46merci à vous
01:06:47l'hôpital public
01:06:49vraiment l'hôpital public
01:06:50c'est l'exemple parfait
01:06:51des conséquences des 3i
01:06:53immigration
01:06:54insécurité
01:06:54islam
01:06:55immigration
01:06:56laissez-moi
01:06:57non mais vous ramenez
01:06:58tout à l'islam
01:06:58tout le temps
01:06:59franchement
01:07:00à la fin
01:07:01ça devient maladif
01:07:03ils arrivent et expliquent
01:07:04que leur femme
01:07:04ne doit pas être
01:07:05auscultée par un médecin
01:07:06oui d'accord
01:07:06mais c'est des cas particuliers
01:07:07oui mais tous les médecins
01:07:09ne sont pas frappés
01:07:09à cause de ça
01:07:10excusez-moi
01:07:10mais ça arrive à chaque fois
01:07:12oui mais on ne fait pas
01:07:13d'un cas particulier
01:07:14on ne fait pas une généralité
01:07:15excusez-moi
01:07:16c'est une immigration
01:07:16qui pèse lourdement
01:07:17sur l'hôpital
01:07:18parce qu'on soigne
01:07:19la terre entière
01:07:20la terre entière
01:07:21c'est une insécurité
01:07:22où des médecins
01:07:23se font agresser
01:07:23pour des oui
01:07:24ou pour des non
01:07:24et c'est un islam rigoriste
01:07:26qui interdit
01:07:26à des femmes musulmanes
01:07:28d'être auscultées
01:07:29par des médecins
01:07:29d'accord
01:07:29c'est un cas particulier
01:07:30je ne vous dis pas
01:07:30que ça n'existe pas
01:07:31je vous dis que c'est un cas
01:07:33particulier
01:07:33c'est un cas particulier
01:07:35bien sûr
01:07:36c'est pas pour ça
01:07:37que tous les médecins
01:07:37se font agresser
01:07:38c'est pas ce que je dis
01:07:39bon ben oui
01:07:39mais vous ramenez tout
01:07:40à ça tout le temps
01:07:41bien sûr que ça va en France
01:07:42vos discours on peut l'écrire
01:07:43avant même que vous ouvriez la bouche
01:07:44je peux vous dire
01:07:45ce que vous allez dire
01:07:45vous dites
01:07:46il y a une tempête
01:07:47aujourd'hui en France
01:07:48ben oui
01:07:48mais si l'islam
01:07:49n'était pas là
01:07:50on serait mieux préparé
01:07:51excusez-moi
01:07:52l'hôpital est en train
01:07:52de s'étudier
01:07:53à tous
01:07:54c'est trois points
01:07:55Ray Chaybi
01:07:56bon je
01:07:57j'ai à peine envie
01:07:59de commenter
01:08:00ce que vous venez
01:08:00je crois que je l'ai fait
01:08:01c'est bon
01:08:01voilà
01:08:02je pense que vous avez vécu
01:08:04peut-être une rupture amoureuse
01:08:05avec une femme
01:08:06de confession musulmane
01:08:07non
01:08:07revenons sur le sujet
01:08:09mais
01:08:10non non
01:08:10mais c'est surtout
01:08:11qu'en fait
01:08:11je ne comprends pas
01:08:11votre argument
01:08:12parce qu'on n'indique pas
01:08:14l'ethnie des personnes
01:08:16qui potentiellement agrègent
01:08:17je rappelle aussi
01:08:17quand même
01:08:17qu'il y a des soignants
01:08:18qui sont
01:08:18issus de l'immigration
01:08:21le débat il passe sur l'immigration
01:08:22il est sur la violence
01:08:23je comprends
01:08:24je repose ma question autrement
01:08:27pourquoi tant de violence
01:08:28d'après vous
01:08:28oui mais je veux quand même
01:08:29répondre quand même
01:08:30parce qu'il y a des choses
01:08:30qui ne rentrent pas dans mes sens
01:08:31je l'ai dit je crois
01:08:32la deuxième
01:08:32oui mais c'est bien aussi
01:08:33que je le dise aussi
01:08:34la deuxième chose
01:08:35la deuxième chose
01:08:36c'est que
01:08:38voilà un sujet
01:08:39qui devrait préoccuper
01:08:40Benoît Payan
01:08:41voilà
01:08:42de soutenir le personnel soignant
01:08:43on disait que
01:08:44le maire de Marseille
01:08:44avait refusé
01:08:45un film catholique
01:08:46il avait interdit
01:08:47plutôt que de passer son temps
01:08:48ou son énergie
01:08:48à interdire des films
01:08:49il devrait soutenir
01:08:50le personnel soignant de sa ville
01:08:51ça serait peut-être un combat
01:08:52qu'il devrait mener
01:08:54Alex Salron
01:08:55comment vous vous expliquez
01:08:58cette augmentation de la violence
01:08:59en tous les cas
01:09:00ça s'explique déjà
01:09:01il y a 20 policiers
01:09:01qui sont blessés chaque jour
01:09:02dans notre pays
01:09:03par des actes de violence
01:09:05réels
01:09:05donc ça ne va pas s'arrêter
01:09:07à l'hôpital
01:09:08parce que dans l'imaginaire
01:09:09de certains
01:09:10on pense que
01:09:11tout s'arrête
01:09:11à l'école
01:09:12tout s'arrête
01:09:13dans les hôpitaux
01:09:14que la déléquence
01:09:16ne va pas venir
01:09:17non
01:09:18on est face à une société
01:09:19ultra violente
01:09:20qui est complètement débridée
01:09:22parce qu'elle n'a plus de règles
01:09:23parce que la justice
01:09:24n'est plus capable
01:09:25de donner un cadre réel
01:09:27pour sanctionner
01:09:28les auteurs
01:09:29de ces comportements
01:09:31qui sont totalement
01:09:32inacceptables
01:09:33parce que la justice
01:09:33n'a plus les moyens
01:09:34avec cette déferlante
01:09:36de délinquance
01:09:36et de comportements
01:09:37inadaptés dans notre société
01:09:39elle n'a plus les moyens
01:09:40de rendre la justice
01:09:41sereinement
01:09:42elle n'a pas
01:09:43assez de place
01:09:44de prison
01:09:44il va falloir
01:09:45mettre en place
01:09:46des courtes peines
01:09:47nous on les réclame
01:09:48depuis de nombreux mois
01:09:49ça je suis d'accord
01:09:50avec vous
01:09:50mais peut-être aussi
01:09:51on peut pointer
01:09:52l'éducation
01:09:53c'est-à-dire qu'aujourd'hui
01:09:54on n'apprend plus aux gamins
01:09:55à respecter le policier
01:09:56à respecter le gendarme
01:09:57on parle toujours des policiers
01:09:58mais bien évidemment
01:09:59les gendarmes en font partie
01:10:00à respecter le professeur
01:10:02le professeur
01:10:02c'est le sachant
01:10:03à respecter un curé
01:10:04aujourd'hui
01:10:05on va dans les églises
01:10:06on casse les églises
01:10:07en fait c'est-à-dire
01:10:07qu'on n'a plus les valeurs
01:10:08mais les parents
01:10:09ne respectent pas
01:10:10les parents ne respectent pas
01:10:11ni les policiers
01:10:12ni les gendarmes
01:10:13ni les curés
01:10:13ni personne
01:10:14comment est-ce que vous voulez
01:10:14qu'ils l'inculquent à leurs enfants
01:10:15vous avez fait une phrase
01:10:17sans dire islam
01:10:18bravo
01:10:18ça progresse
01:10:20Grégoire Perrault
01:10:21un dernier mot Grégoire Perrault
01:10:22moi je voulais dire
01:10:23que l'éducation
01:10:24vous vous en avez parlé
01:10:25ça rime aussi avec sanctions
01:10:26et moi je rejoins
01:10:28ce qu'a dit Gérald Darman hier
01:10:29sur votre antenne
01:10:30quand il a parlé
01:10:31des forces de l'ordre
01:10:32et on n'a plus le droit
01:10:33de toucher aux forces de l'ordre
01:10:34et je crois qu'il est temps
01:10:35parce que
01:10:35on n'a pas le droit
01:10:36on n'a pas le droit
01:10:37et je crois qu'il est
01:10:38plus que temps
01:10:38mais instaurons les mêmes choses
01:10:40instaurons les mêmes peines
01:10:41pour le personnel soignant
01:10:42et défendons le personnel soignant
01:10:44avec la même force
01:10:46que le personnel
01:10:46merci beaucoup
01:10:48dans un instant c'est Sonia Babrouk
01:10:49on se retrouve demain en direct
01:10:50à partir de 10h35
01:10:51à demain
01:10:51et d'ici là
01:10:52soyez prudents
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1:12:21
À suivre