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  • il y a 7 semaines
Chaque soir, Julie Hammett vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.

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00:00On voulait donc s'arrêter ce soir un instant sur les mots de Vladimir Poutine.
00:04C'était il y a une heure environ et il est revenu sur l'interception d'un pétrolier au large des côtes françaises,
00:09pétrolier suspecté de faire partie de la flotte fantôme russe.
00:13Cette interception française est une piraterie, dit-il. On l'écoute.
00:19Le pétrolier a été saisi dans des eaux neutres, sans aucun fondement probablement.
00:24Il cherchait des cargaisons militaires comme les UAV ou d'autres articles.
00:30Ils n'en avaient aucun et ne pouvaient en avoir.
00:37Et le pétrolier a navigué sous le pavillon d'un tiers pays.
00:42Et il y avait un équipage international. Je ne suis pas sûr.
00:48Si cela était lié à la Russie, ceci est arrivé.
00:57Mais est-ce si important pour la France ?
00:59Eh bien, cela dépend.
01:03Compte tenu de la situation politique intérieure,
01:06très difficile des Français,
01:11la direction politique ne peut d'aucune autre manière
01:13détourner l'attention des gens,
01:16des défis difficiles à résoudre à l'intérieur de la République.
01:20Ils veulent déplacer l'attention vers la frontière et inciter différents pays comme la Russie
01:30et nous provoquent afin que nous agissions activement.
01:34et disions au peuple français, rejoignez-moi et unissez-vous autour de moi.
01:45Je vous mènerai à la victoire comme Napoléon.
01:51Et en réalité, c'est l'essentiel.
01:52Je crois que vous avez été trop aimable envers le président français.
02:01Je sais que je le fais avec plaisir.
02:04Nous avons une relation de travail strictement professionnelle.
02:08Mais ce qui se passe en ce moment est exactement ce que je vous ai dit.
02:12Je n'en doute pas. Je le connais bien.
02:13Alors, il dit beaucoup de choses dans cette intervention.
02:25Mais d'abord, si on s'arrête sur ce fameux pétrolier,
02:29il dit donc que c'est une piraterie,
02:31que cette interception n'a aucun fondement,
02:35qu'on cherchait des marchandises militaires, des drones,
02:38mais qu'il n'y a rien de tout ça,
02:40et qu'il ne sait pas dans quelle mesure tout ça est lié à la Russie,
02:43est-ce qu'il existe encore, Ulysse Gosset,
02:46un doute qui puisse nous faire penser que ce pétrolier n'est pas russe ?
02:54Alors, le pétrolier n'est pas russe.
02:56Il est affrété par une compagnie des îles Seychelles,
02:58mais il est...
02:59Qu'il n'appartient pas à l'Afrique russe.
03:01Il est affrété pour transporter du pétrole russe
03:04qui va être raffiné en Inde,
03:05et c'est une façon de contourner l'embargo dont est victime la Russie.
03:09Ce qui est intéressant ce soir avec Vladimir Poutine,
03:11c'est que, d'abord, il compare
03:13Mais ma question, pardon, c'était de dire
03:15est-ce que ce pétrolier était lié directement à la Russie ?
03:18Est-ce qu'il y a encore un doute là-dessus ?
03:19Ah mais non, il n'y a pas de doute.
03:21On a la carte de son déplacement, il n'y a aucun doute.
03:24Et évidemment,
03:26Vladimir Poutine fait semblant de l'ignorer,
03:27et il parle d'actes de piraterie,
03:28c'est presque un aveu de culpabilité.
03:30Oui, à partir du moment où...
03:31En fait, si vous voulez.
03:32Mais on voit, moi je trouve ça intéressant,
03:34de voir le chef du Kremlin s'attarder sur cet incident,
03:37entre guillemets,
03:38s'il n'en tenait pas compte
03:39et s'il pensait que c'était complètement dérisoire,
03:42il n'en parlerait pas ainsi.
03:43Et là, il le transforme en un face-à-face
03:45avec Emmanuel Macron,
03:46qu'il compare à Napoléon.
03:48C'est lui faire beaucoup d'honneur,
03:49lui faire marquer une journaliste russe.
03:51Mais c'est assez intéressant.
03:53Mais le plus important,
03:54c'est que ce soir,
03:55Poutine dénonce ce qu'il appelle
03:57la militarisation de l'Europe.
03:59Si on reprend cet argument-là,
04:00qu'est-ce que ça veut dire ?
04:01Ça veut dire qu'effectivement,
04:02l'Europe se défend
04:03et elle prend les moyens de sa défense.
04:05C'est-à-dire qu'elle ne dramatise pas,
04:08mais elle se prépare
04:09et elle réagit de façon très calme,
04:11mais en disant que ça suffit.
04:13Les drones, ça suffit.
04:14S'il y en a,
04:15comme le dit le chancelier allemand,
04:17comme le dit le président français,
04:18comme le dit la première ministre du Danemark,
04:21eh bien, on est capable de les abattre.
04:23On n'acceptera pas des violations de nos territoires.
04:25Et sur les bateaux fantômes,
04:26on a bien compris qu'ils violaient finalement l'embargo
04:29qui a été unanimement voté par les Européens.
04:3318 paquets de sanctions,
04:34bientôt un 19ème.
04:35Et dans ces paquets de sanctions,
04:37il y a plus de 400 bateaux qui sont identifiés
04:39et qui transportent du pétrole
04:41pour contourner l'embargo.
04:42Ça suffit.
04:43Et donc, s'il y a effectivement un cargo,
04:46peut-être pas russe,
04:47mais affrété par la Russie
04:49avec un capitaine chinois,
04:50remarquez que le symbole est fort,
04:52eh bien...
04:52Qui sera jugé en février prochain.
04:53On aura le droit d'entrave.
04:55C'est ce qu'a dit le président.
04:56Le droit d'entrave, ça veut dire
04:57qu'on empêchera finalement
04:59ce trafic de pétrole de se poursuivre
05:02à chaque fois qu'on le pourra.
05:03Et comment ?
05:04Comme ça ?
05:04Comme ça a été mené là, Didier François ?
05:06C'est-à-dire en interceptant,
05:07en envoyant la marine ?
05:08Je suis totalement d'accord
05:09avec ce que vient du release.
05:11Ce qu'il y a de génial,
05:11c'est que, en fait,
05:12c'est un aveu de Vladimir Poutine
05:14sur le fait qu'il a été touché,
05:16un, au portefeuille,
05:16ce qui l'agace,
05:17parce que quand même,
05:18la flotte fantôme,
05:19c'est 40% de son économie de guerre
05:21et c'est 70% de son pétrole.
05:23Or, grosso modo,
05:24la Russie ne produise que du pétrole.
05:26Enfin, on n'a pas de téléphone russe.
05:27Et du gaz.
05:27Et du gaz.
05:28Enfin bon,
05:29aucun d'entre nous
05:30n'a acheté une voiture russe récemment.
05:32Enfin, ça se saurait.
05:33Donc, on voit bien
05:33que c'est fondamental pour lui.
05:35Ce qui, et surtout,
05:37ce qui l'agace,
05:37c'est qu'on réagit.
05:38C'est que jusqu'à présent,
05:39il pensait qu'à chaque fois
05:40qu'il allait hausser le ton
05:41et nous faire peur,
05:42on allait ne rien faire.
05:43Mais j'allais dire...
05:44Alors, en fait,
05:45ce qu'on a fait, c'est simple.
05:46Jusque-là, on faisait quoi ?
05:46On ne réagissait pas ?
05:47Pas trop.
05:48Parce qu'ils ont toujours été là.
05:49Il y en a qu'un par jour qui passe.
05:50Donc, la question n'est pas là.
05:52Mais là, en fait,
05:52on s'est dit...
05:53En fait, vous voyez bien,
05:55la bonne comparaison,
05:56c'est El Capone.
05:58On sait bien que c'est un criminel.
05:59On ne peut pas le choper
06:00pour avoir tué
06:01tout ce qu'il a tué.
06:02Eh bien, on va le taper
06:03sur un truc
06:04qui est là, pour le coup,
06:05est le droit
06:06et qui est sa déclaration d'impôt
06:07qu'il a trafiqué.
06:09Et là, il a trafiqué
06:10avec un bateau
06:10qui est évidemment
06:11un bateau de la flotte russe
06:12puisque depuis 2024,
06:14cette même coque
06:15qui a quand même eu
06:16cinq noms différents
06:17et onze changements de fagnons
06:18transporte de manière illégale
06:21du pétrole
06:22depuis Primorsque
06:22où il vient de le machin
06:23normalement jusqu'à l'Inde
06:24ou à la Chine ou ailleurs.
06:26Et ce, ça,
06:27sous un faux pavillon.
06:29Et là, il était sous faux pavillon.
06:30Donc, article 110
06:31du droit international,
06:33le pirate, c'est lui
06:34puisqu'en fait,
06:35il n'a pas un vrai pavillon.
06:36Et ce n'est pas du tout
06:36les Français
06:37qui ont fait de la piraterie.
06:38Au contraire,
06:38ils font respecter
06:38le droit international
06:39et les règles du...
06:41Et donc,
06:42interception
06:43et entrave.
06:45En plus,
06:45on envoie poliment
06:46un navire de guerre
06:49lui dire,
06:50dis donc,
06:50mais qu'est-ce que vous fabriquez
06:51parce qu'il est en train
06:51de faire des tours
06:52dans l'eau
06:53en face de Saint-Nazaire
06:54qui pour nous
06:54est un peu stratégique
06:55et sur un...
06:56Donc, on lui a dit,
06:57écoutez,
06:58identifiez-vous
06:58et là,
06:59d'un seul coup,
07:00l'identification,
07:01ça ne marchait pas,
07:02refus d'obtempérer.
07:03On applique le droit international,
07:04on intervient
07:05dans les eaux internationales
07:07au nom des cadres
07:08de l'ONU,
07:08de l'article 110
07:09et là,
07:11puisqu'ils ne voulaient pas
07:12obtempérer,
07:12on envoie les commandants marines
07:13qui montent à bord,
07:14qui permettent
07:15aux gendarmes
07:16de monter
07:16et de faire
07:17ce qu'on appelle
07:17une visite,
07:18un droit de visite.
07:19Sur la base du droit de visite
07:20où on constate
07:21que les documents
07:21ne sont pas bons,
07:22le parquet,
07:24de manière
07:24totalement légale,
07:26dit,
07:27on fait,
07:27on poursuit la visite,
07:28on interpelle
07:29le commandant
07:31et son adjoint
07:32qui sont déférés
07:33devant le parquet
07:35de Brest
07:35qui décident
07:36qu'il y a eu
07:36refus d'obtempérer,
07:38donc il y aura procès
07:39le 23 février
07:402026,
07:41les investigations
07:42se poursuivent
07:43et si on se rend compte
07:44que,
07:44un,
07:45à bord,
07:45il y a des fautes
07:46de sécurité,
07:48des choses
07:48qui ne sont pas réglées
07:49ou que le pavillon,
07:51comme on l'a constaté,
07:52n'était pas bien,
07:53eh bien,
07:53on peut même saisir
07:54et le bateau
07:55et l'autre.
07:56Voilà,
07:56en fait,
07:56il a voulu jouer
07:57sur,
07:59en dessous du seuil,
08:00Poutine,
08:00et on est en train
08:01de lui répondre
08:01en dessous du seuil,
08:02c'est ça qui l'agace.
08:03Donc il essaie
08:04de nous faire peur maintenant.
08:05Lieutenant Colonel Arbatier,
08:06donc c'est la bonne réponse
08:07finalement,
08:07on joue à,
08:08j'allais dire,
08:09à niveau égal ?
08:10Le souci,
08:11si vous voulez,
08:12qu'est-ce qu'on va faire
08:12du pétrolier ?
08:13On va le relâcher après.
08:14C'est pas sûr.
08:16En fait,
08:16sinon,
08:16ce sont un règles de piratrice.
08:18Quand vous regardez
08:18le dictionnaire,
08:19en termes de juridique,
08:20la piratrice,
08:21quand vous vous emparer
08:21de marchandises,
08:22les marchandises appartenaient-elles
08:24à la France ?
08:25Non.
08:26Si c'est sur embargo
08:27international ?
08:27Non,
08:28non,
08:28mais ça c'est...
08:29Moi ça me fait penser
08:35à l'acte de l'Altmark
08:37le 23 février 1940,
08:38quelques mois
08:39avant l'attaque
08:40de la Norvège
08:40par les Allemands,
08:41quand les Britanniques
08:41avec leurs destroyers
08:43ont pris un navire allemand
08:44qui avait pris d'ailleurs
08:45des naufragés anglais,
08:48ça avait fait une crise
08:49un peu comme ça
08:49avec l'Allemagne nazie,
08:50c'était un peu...
08:50On était en guerre là
08:51pour le coup.
08:51Là on est en confrontation.
08:54Là c'est pareil,
08:55les gens de l'Altmark
08:55ils ont été mis en prisonnier
08:56en Angleterre
08:58et puis quelques mois plus tard
08:59c'était la guerre.
09:00Donc si vous voulez,
09:01là moi je pense
09:01qu'on est dans un seuil
09:03intermédiaire,
09:04la confrontation
09:04qui n'a rien de juridique,
09:06c'est ni la paix
09:07ni la guerre.
09:08Et qu'on a franchi un cap
09:09là ces derniers jours ?
09:10Avec cet épisode-là
09:12spécifiquement ?
09:13On a envoyé un signal
09:15très clair de la Russie.
09:17On ne peut pas laisser
09:18faire ce trafic de pétrole
09:20qui continue aux yeux de tous
09:22avec cette flotte
09:23de bateaux fantômes.
09:24Pétrole qui est supposé
09:25être exporté vers qui ?
09:26Alors là en l'occurrence
09:27c'est en direction de l'Inde
09:28mais ça peut aller également
09:30en Chine ou en Turquie.
09:31Donc si vous voulez,
09:32c'est comme ça que Poutine
09:33continue à vendre son pétrole
09:34et à financer l'effort de guerre.
09:36Donc c'est là où est...
09:37Et d'ailleurs,
09:38n'oublions pas une chose,
09:39on assiste depuis quelques temps
09:41à un changement
09:42sur la vision qu'on a
09:44de la guerre en Ukraine.
09:44C'est ça.
09:45On voit Donald Trump
09:46qui dit
09:46Poutine est un tigre de papier.
09:48Il lui a répondu d'ailleurs
09:49ce soir.
09:50Il a répondu.
09:51Mais le fait que Trump
09:52parle d'un tigre de papier
09:53avec quelqu'un
09:54avec qui il était censé
09:54faire la paix,
09:55ça en dit long.
09:56Donc Poutine ne réussit pas
09:58à vaincre l'Ukraine finalement.
10:00Et aujourd'hui,
10:01les Européens résistent,
10:02se mobilisent.
10:03C'est ça qui finalement
10:04est le vrai changement.
10:05Bien entendu,
10:06ça prendra du temps
10:07et il faudra évidemment
10:08se réarmer, etc.
10:09Quand Poutine parle
10:10de militarisation de l'Europe,
10:12ça veut dire que l'Europe
10:12a enfin pris les moyens
10:14ou a décidé de prendre
10:15les moyens
10:16d'assurer sa sécurité
10:17avec ou sans les Américains.
10:18Alors,
10:19je voulais qu'on s'arrête
10:20quand même
10:20sur cette flotte fantôme russe
10:22dont on parle
10:23depuis plusieurs heures.
10:24Samy Sfaxi,
10:25c'est en quelque sorte
10:27l'arme secrète
10:28donc de Vladimir Poutine.
10:29C'est quoi concrètement ?
10:29Oui, mais ce n'est pas
10:30un modus opérendu
10:31qui appartient uniquement
10:32à la Russie.
10:33Par exemple,
10:33on trouve des flottes fantômes
10:34également chez les Iraniens,
10:36chez les Coréens,
10:37notamment dans la Corée du Nord
10:38pour tout simplement
10:39pour écouler le pétrole
10:40et contourner
10:41les sanctions internationales.
10:43Mais si on se concentre
10:44véritablement
10:45sur la flotte fantôme russe,
10:46l'Union européenne
10:47a un détail très précis.
10:50444 navires.
10:51Ils sont répertoriés.
10:54On les connaît.
10:54D'ailleurs,
10:55ils sont gigantesques.
10:56Celui de Saint-Nazaire,
10:56ils mesurent 244 mètres de long.
10:59Donc forcément,
10:59ça ne passe pas inaperçu.
11:02Ils naviguent bien sûr
11:03dans les eaux internationales.
11:05Ils coupent généralement
11:06d'ailleurs leur transpondeur
11:07pour complexifier un petit peu
11:09si vous voulez leur identification.
11:11Ils changent de pavillon
11:12plusieurs fois.
11:13Celui qui a été intercepté,
11:14il a changé trois fois de nom,
11:15plusieurs fois de pavillon
11:16depuis le 20 septembre,
11:17donc en l'espace
11:18de dix jours seulement.
11:19Et aujourd'hui,
11:20ce n'est pas qu'un message.
11:22C'est un,
11:22comme le disait également
11:23Didier Ulysse,
11:24c'est un poids économique
11:25extrêmement important.
11:26Didier parlait de 70%
11:28du pétrole russe
11:29qui était écoulé.
11:30Mais le président français
11:31a donné cet autre chiffre.
11:32C'est 30 à 40%
11:34de l'effort de guerre russe
11:36en Ukraine.
11:37Donc c'est véritablement
11:38un coût économique
11:40qui leur est porté.
11:42Et moi,
11:43quand je dis ça,
11:44ça me fait penser
11:45à ces soldats
11:46un peu de l'ombre russe
11:47en 2014
11:48qui étaient
11:49lors du début de la guerre
11:51en Ukraine
11:52sans aucune identité.
11:54Les petits hommes verts
11:55absolument
11:56qui n'avaient aucun écusson,
11:57aucune identité.
11:58C'est un peu
11:58le même procédé.
11:59Et donc,
12:00on comprend
12:01à Dinah Révol
12:02l'agacement
12:03ou la colère
12:05un peu
12:07froide,
12:08exactement.
12:09Je cherchais le mot Didier
12:10de Vladimir Poutine
12:12ce soir.
12:12On s'en prend directement
12:13à ses intérêts militaires,
12:15à ses intérêts économiques.
12:17Écoutez,
12:17moi,
12:18je suis née en Roumanie
12:18et ça me rappelle
12:19Nicolas Etciauchescu,
12:21en fait.
12:21Le wording,
12:22ce que Vladimir Poutine
12:23déclare,
12:24en fait,
12:24ça me rappelle
12:25vraiment les derniers mots
12:26de Nicolas Etciauchescu.
12:28C'est exactement ça.
12:30Vladimir Poutine,
12:30en réalité,
12:31il est acculé aujourd'hui
12:32parce que le fonds
12:33souverain russe
12:34qu'il avait constitué
12:35depuis 2014
12:36pour envahir l'Ukraine
12:37est épuisé.
12:39Donc maintenant,
12:39justement,
12:39il a besoin
12:40de sa flotte fantôme
12:42pour nourrir encore
12:43son effort de guerre
12:44en Ukraine.
12:45Et aujourd'hui,
12:45la France a décidé
12:46de riposter
12:47et effectivement,
12:48ce qu'il fallait faire
12:49et peut-être qu'il fallait
12:50le faire depuis
12:51bien longtemps
12:52parce que le pétrole
12:53est sous sanction
12:53depuis le mois de mars 2022.
12:55Donc ça a été
12:56dans le deuxième paquet
12:57de sanctions.
12:57Donc très, très vite,
12:59on a sanctionné le pétrole
13:00après le massacre
13:00de Butcha.
13:01Mais on a mis du temps
13:03en fait
13:03à prendre ce type
13:05de mesures-là.
13:06Et c'est essentiel
13:07puisque sans l'effort
13:09pétrolier,
13:10Vladimir Poutine
13:10ne peut plus
13:11financer la guerre
13:12en Ukraine.
13:13Et je rappelle par ailleurs
13:14que Donald Trump
13:15a mis des sanctions
13:16secondaires sur l'Inde.
13:18Et ça,
13:18c'est quelque chose
13:19de très important
13:20parce que l'Inde
13:21et la Chine,
13:22ce sont les principaux
13:23acheteurs
13:24de pétrole russe.
13:25aussi la Russie.
13:27Est-ce que réellement,
13:29Vladimir Poutine,
13:29Paul Gogo
13:30est acculé ?
13:31J'ai l'impression
13:32que ça fait quand même
13:32des mois,
13:33des années
13:33qu'on parle
13:35d'un Vladimir Poutine
13:37coincé
13:38parce qu'on lui impose
13:39des sanctions,
13:40etc.
13:40Pourtant,
13:41on a quand même
13:41l'impression
13:42que ça ne va pas
13:42trop trop mal
13:43pour lui.
13:44Non,
13:45en fait,
13:46ça va.
13:47C'est un peu
13:48toujours fait
13:48avec les dictateurs,
13:49ça va jusqu'au moment
13:50où ça ne va plus
13:50du tout.
13:52Donc,
13:52c'est un peu
13:53la difficulté
13:54pour nous
13:56d'expliquer les choses
13:57parce qu'on est
13:58dans la nuance
13:59et voilà.
14:00Et puis,
14:01il peut se passer
14:02n'importe quoi
14:02parce que là,
14:03par exemple,
14:03on parle du pétrole,
14:05de son usage
14:07pour financer la guerre.
14:08Mais il ne faut pas
14:09oublier que le pétrole
14:09sert aussi à financer
14:10le système Poutine.
14:11Tous ces gens
14:12qui sont autour de lui
14:13et qui le permettent
14:13de rester au pouvoir
14:14et que ces gens-là,
14:16s'ils s'enrichissent
14:17un petit peu moins,
14:18ce qui est déjà un peu
14:18le cas en plus
14:19depuis quelques temps,
14:20il y a un moment,
14:20ils vont peut-être
14:21être tentés
14:21de retourner leur veste.
14:23Mais jusque-là,
14:23est-ce que c'est le cas ?
14:24Non.
14:25Pour être honnête,
14:26pour le moment,
14:26il y a plutôt une...
14:28Voilà,
14:29les rangs se resserrent.
14:30On est derrière
14:30Vladimir Poutine
14:31parce que finalement,
14:31il y a l'autre chose.
14:33C'est-à-dire que
14:33si le système s'effondre,
14:34eux s'effondrent aussi,
14:35ils perdent tout.
14:36Donc c'est pour ça
14:37qu'il y a un équilibre instable
14:38mais qui, pardon,
14:40pour l'instant,
14:40se maintient.
14:41Ensuite,
14:42sur Vladimir Poutine,
14:43fragile,
14:44c'est vrai que son alliance
14:45avec la Chine,
14:46il en a encore parlé aussi
14:47dans le cadre
14:48de cette même intervention,
14:50devient plus concrète,
14:52plus visible.
14:53Alors,
14:53elle aussi peut être
14:54très fragile
14:54et repose parfois
14:55sur pas tant de choses
14:56que ce qu'on peut dire,
14:57mais elle existe
14:58et il reçoit énormément
15:00de représentants internationaux
15:01à Moscou,
15:02Vladimir Poutine.
15:02Il est très loin
15:03pour le coup
15:04d'être le président isolé
15:05qu'on a pu décrire
15:05ces dernières années
15:06et ça,
15:07c'est une réalité aussi.
15:09Et la situation économique
15:10russe,
15:12qu'en est-il ?
15:13Alors,
15:13d'abord,
15:14il faut dire que
15:15précisément,
15:16Poutine n'est pas acculé
15:17mais il ne gagne pas.
15:19Il n'arrive pas
15:20à atteindre ses objectifs.
15:22L'objectif,
15:23c'était la conquête
15:23de l'Ukraine,
15:24c'était la vassalisation
15:25de l'Ukraine,
15:25c'était la chute
15:26de Vladimir Zelensky.
15:28Il a échoué
15:29et sa stratégie
15:30ne porte pas ses fruits.
15:31Il y avait une offensive
15:32d'été qui était prévue
15:33qui devait effectivement
15:34permettre à l'armée russe
15:35de progresser,
15:36de prendre des villes
15:38dans le Donbass
15:38et ça n'a pas été le cas.
15:40Donc,
15:40il est,
15:41je ne dirais pas mis en échec
15:42mais en tout cas,
15:43le front est gelé
15:44et pour Poutine,
15:45c'est une forme d'échec.
15:46De là à parler
15:47d'un dictateur acculé,
15:50non,
15:51parce qu'effectivement,
15:52même si la Russie
15:53est victime de sanctions,
15:54elle est objectivement
15:55soutenue par la Chine,
15:57par les pays
15:58qui lui vendent,
15:59qui lui achètent
15:59son pétrole
16:00et souvenez-vous
16:01de cette image
16:02très forte
16:03à Pékin cet été
16:04où il y a eu
16:04un défilé militaire
16:05où on a vu
16:06Poutine,
16:07le Coréen du Nord.
16:08Qui nous ont un
16:09à ses côtés
16:10avec Xi Jinping.
16:11Et avec Xi Jinping,
16:13il y a quand même
16:13une alliance
16:14de trois pays
16:15qui font face
16:16à l'adversité.
16:18Alors,
16:18on est dans un,
16:19justement,
16:19dans un affrontement,
16:20on est dans une confrontation
16:21d'ailleurs,
16:22comme le dit
16:22le président de la République
16:23et qui passe par
16:25des affrontements militaires
16:26en Ukraine,
16:26c'est la guerre,
16:27la vraie,
16:28la dure,
16:29mais aussi une guerre hybride.
16:30Et c'est l'Europe
16:31qui est en première ligne
16:32dans cette guerre hybride
16:33et la France en particulier.
16:34Et c'est cette guerre hybride
16:35que les Européens
16:36veulent gagner,
16:37c'est-à-dire empêcher
16:38Poutine de déstabiliser
16:39les sociétés,
16:41d'envoyer des drones
16:42pour faire paniquer
16:43les populations,
16:44pour éventuellement
16:44empêcher les avions
16:45de décoller,
16:45etc.
16:45On rappelle qu'on soupçonne
16:46d'ailleurs ce pétrolier-là
16:48d'être également impliqué
16:49dans le survol.
16:50Il y a eu une offensive,
16:51une offensive hybride
16:52entre guillemets
16:53et de la Russie.
16:54Et ce soir,
16:55on voit que ça ne marche pas.
16:57En tout cas,
16:57politiquement,
16:58le signal est clair,
16:59on ne se laisse pas faire.
17:00Et puis,
17:01là aussi,
17:03on va essayer
17:03de monter encore d'un cran.
17:05Pourquoi c'est le pétrole
17:06qui est visé ?
17:07D'abord,
17:07les Ukrainiens
17:08le font à leur façon.
17:09Vous pouvez remarquer
17:09que depuis plus d'un an maintenant,
17:11ils font des frappes
17:12dans la profondeur
17:13où ils ont,
17:14mais vraiment,
17:15terriblement endommagé
17:16les capacités
17:17de raffinerie russe.
17:19Ça avait commencé
17:19par des frappes à 800...
17:21Oui, mais un tiers,
17:21c'est beaucoup.
17:21C'est quand même...
17:23Il faut le faire
17:23pour un petit pays comme ça.
17:24Ils sont allés se taper...
17:25Aider par les Américains
17:27et avec les Ukrainiens aussi.
17:29Et j'allais y venir,
17:30justement.
17:30Vous pouvez être honnête.
17:31Justement,
17:32on est honnête.
17:32C'est bien pour ça
17:33qu'on allait y venir.
17:34Non, non,
17:35ce n'est pas les Ukrainiens.
17:36C'est avec l'aide occidentale.
17:38Et donc,
17:38vous voyez bien
17:39qu'il y a les Ukrainiens
17:41qui font ça
17:42de manière militaire.
17:44Il y a une demande
17:44très forte
17:45de la part de Trump
17:46depuis le départ,
17:47y compris face à l'Europe
17:48puisqu'il y a quand même
17:49des pays européens.
17:50dans d'ailleurs des pays
17:50assez proches de lui,
17:52les Hongrois, etc.,
17:53qui continuent d'acheter du pétrole
17:54parce qu'ils en ont besoin.
17:55D'où ces exemptions
17:56sur l'embargo
17:58qui avait été donné
17:58pour du gaz
17:59et du pétrole européen
18:00que Donald Trump
18:01demande de resserrer.
18:03Et le message subliminal
18:05que donne...
18:06Parce que vous voyez bien
18:06qu'en fait,
18:07Emmanuel Macron
18:08essaye en permanence
18:10de re-ramener
18:10Donald Trump
18:11dans le camp
18:12des Européens
18:13et des Occidentaux
18:14depuis le petit risque
18:15de l'Alaska.
18:16Et donc,
18:17là aussi,
18:18le message
18:18sur le pétrole
18:19est aussi
18:20à destination
18:20des Américains
18:21pour dire
18:21effectivement,
18:23tous ensemble,
18:24travaillons sur cet élément clé
18:25qui est un levier
18:26non pas militaire.
18:27En fait,
18:28la grosse différence
18:29quand Poutine dit
18:30qu'ils veulent nous infliger
18:31une défaite stratégique,
18:32c'est même pas le sujet.
18:34Parce que là-dessus,
18:34c'est ce que rêvent
18:35une partie des pays européens,
18:37une partie de l'Ukraine,
18:40mais les États-Unis
18:41et même une grande partie
18:42des Européens
18:42ne sont pas pour infliger
18:44une défaite stratégique
18:45à la Russie
18:45et que la Russie s'effondre
18:47et qu'on ne sache pas
18:47ce que ce soit.
18:48Ce que veulent
18:49les Européens,
18:50c'est que le coup
18:51de la guerre
18:51soit insupportable
18:53à terme
18:53et que Poutine
18:54revienne à les négociations.
18:55C'est ça,
18:55le véritable objectif.
18:57Pour dire les choses franchement,
18:58ce n'est pas la confrontation.
18:59Sauf que si on continue
18:59à le laisser faire,
19:00il n'y aura pas.
19:01Donc,
19:01on est en train
19:01de lui dire,
19:02tape sur les doigts
19:03à chaque fois que maintenant,
19:04ça va,
19:05on va,
19:05voilà.
19:05Et on a les moyens
19:06de le faire
19:07parce que,
19:07pardon,
19:08alors,
19:08lieutenant-colonel Arbassier,
19:09il y a une réunion
19:10qui aura lieu
19:10visiblement proposée
19:11par Emmanuel Macron
19:12dans les prochains jours
19:13qui réunira
19:14les chefs d'état-major européens
19:15pour penser
19:16à une action commune
19:17pour faire face
19:18à ce genre de situation.
19:21Ça veut dire quoi
19:21bâtir des actions communes ?
19:22Qu'est-ce qu'on peut faire ?
19:23Est-ce que c'est intercepter
19:24donc tous les bateaux
19:25qui nous paraîtront suspects
19:27dans les prochains jours ?
19:28Moi, pour les chefs d'état-major
19:28ou une marine,
19:29ce qui est intéressant
19:30c'est qu'il y a une déclaration
19:30du chef d'état-major estonien
19:31qui a dit que
19:32si on lui avait donné
19:33l'ordre d'abattre les milles
19:34il ne l'aurait pas fait.
19:35Donc ça,
19:36c'est intéressant.
19:37Alors bon,
19:38c'est à vérifier,
19:38j'ai vu ça.
19:40Donc en réalité,
19:41il faut faire très attention.
19:43La Russie est une puissance nucléaire.
19:45On joue à la guerre
19:46sans la faire.
19:47On aide les Ukrainiens
19:48à faire la guerre,
19:49ça c'est vrai.
19:50Et une partie des succès ukrainiens
19:52sont dus au soutien
19:53des Américains
19:54et des Européens.
19:55Maintenant,
19:55si on veut faire la guerre
19:56à la Russie,
19:57il y a déjà des Russes
19:58qui ont dit
19:59ben allez-y,
19:59on y va.
20:01Combien vous avez
20:01de munitions,
20:02de canons,
20:02combien de divisions ?
20:03La France, voilà.
20:04Si on veut faire la guerre à la Russie,
20:06à la limite,
20:06c'est le piège.
20:07C'est le fameux piège
20:08de Thucydide,
20:08si vous voulez.
20:09C'est pour ça
20:10qu'il faut garder son sang-froid.
20:12Je vous sens un peu inquiet,
20:14lieutenant-colonel.
20:14Vous avez un discours.
20:16On a l'impression
20:17que pour vous,
20:18on a l'impression
20:18qu'on voit un petit peu
20:19trop loin,
20:20peut-être qu'on provoque
20:21un peu trop
20:21la lumière proutine.
20:22C'est une puissance nucléaire
20:22qui est la première puissance
20:24militaire européenne.
20:25Mais nous aussi,
20:26on est nucléaire.
20:26On est nucléaire.
20:28Mais oui,
20:28mais on l'est.
20:29Il faut arrêter toujours
20:30d'avoir...
20:30Il faut arrêter de s'autoflageller
20:33et de penser
20:34qu'on n'est pas pleuré.
20:34Il ne s'agit pas de s'autoflageller,
20:35il s'agit d'être réaliste.
20:36Excusez-moi, mon colonel,
20:37mais jusqu'à preuve du contraire,
20:38d'abord,
20:39on n'a pas agressé la Russie.
20:40À aucun moment.
20:42On n'est pas allé
20:42les faire chier
20:43sur leur territoire,
20:44on n'est pas allé
20:44les embêter
20:45avec des attaques machins.
20:46Eux le font.
20:46Donc il y a juste un moment...
20:48Mais il faut savoir
20:49ce qu'on fait.
20:50Il faut,
20:50avant d'abattre
20:51un avion russe,
20:52il faut savoir ce qu'on fait.
20:52Mais personne n'a dit
20:52qu'on allait abattre
20:53un avion russe
20:53sans savoir ce qu'on faisait.
20:54Ce qu'on dit,
20:55c'est qu'ils arrêtent.
20:57Là, on n'est pas
20:58sur la question de l'Ukraine.
20:59On est sur la question
20:59de la défense
21:00de nos frontières
21:00et de nos intérêts.
21:02Oui, mais c'est quand même
21:02pas tout à fait la même chose.
21:04Non, la défense
21:04de nos frontières,
21:04là, le porte-avions,
21:06le pétrolier
21:07menacait nos frontières.
21:08Non, mais justement...
21:09Mais attendez,
21:10c'est intéressant
21:10ce que vous dites.
21:11Alors pardon,
21:11vous comprenez bien
21:12ce que vous êtes en train de dire.
21:13Vous, vous êtes en train de dire
21:14qu'on va trop loin,
21:15qu'on n'aurait pas dû intervenir
21:16sur ce pétrolier.
21:19Je ne dis pas qu'on va trop loin.
21:19Je dis que tout est mesuré.
21:21Il faut faire les choses.
21:22Il ne faut pas s'agiter
21:24autour d'un plateau télé.
21:25Il faut faire attention
21:26avec la guerre.
21:27On est dans une logique diplomatique.
21:29Ce que je trouve,
21:30depuis le début,
21:32pas anormal,
21:34mais on est sur
21:34deux langages différents.
21:35Quand on fait la guerre,
21:36on fait la guerre.
21:37À la guerre,
21:37il y a un vainqueur
21:38et un vaincu.
21:39Et on peut...
21:40On veut amener la Russie
21:42avec des mesures économiques
21:43à la table des négociations.
21:45On a le temps encore.
21:46Oui, mais bien sûr,
21:46on prendra notre temps.
21:47Ce n'est pas le problème.
21:47On a le temps.
21:48On a 50% du pays mondial.
21:49Sauf que pendant ce temps-là,
21:52il faut éviter l'incident
21:53qui va donner...
21:54Qui va donner...
21:55Et pour éviter l'incident,
21:58il faut qu'ils arrêtent
21:58de faire voler des avions chez nous.
21:59Ça, ce n'est pas très compliqué.
22:00Il n'y a qu'un faucon,
22:01on peut dire.
22:01Il n'y a qu'un faucon.
22:02C'est la logique.
22:04C'est là qu'il y a un désaccord.
22:07C'est qu'on ne dit pas
22:08qu'il n'y a qu'un faucon.
22:08La preuve, c'est que
22:09quand on va organiser
22:10à l'initiative
22:12du chef d'état-major français
22:13et du chef d'état-major britannique
22:15la réunion
22:16de nos partenaires européens,
22:18c'est justement pour éviter
22:19les imbécilités
22:21qui consisteraient à dire
22:22qu'on va faire une ligne...
22:23Attendez pas tous en même temps,
22:25s'il vous plaît.
22:25Qui commande en Europe ?
22:26Qui est le chef d'état-major
22:27qui commande en Europe ?
22:27Personne.
22:28Qui commande l'OTAN ?
22:29C'est SACUR.
22:30Et ce sont les Américains.
22:31Et c'est pour ça que la première réunion
22:34qui a eu lieu
22:35a eu lieu sur les règles d'engagement.
22:37Puisque les règles d'engagement,
22:38avec ce que vous savez,
22:39les restrictions de chacun des pays,
22:41qui s'appellent les CAVAT,
22:41ont été bien étudiées
22:43pour justement pouvoir répondre à ça.
22:45Et c'est pour ça...
22:45Mais ça, c'est dans le cadre de l'OTAN
22:46plus que dans le cadre de l'UE.
22:47Mais c'est dans le cadre de l'OTAN.
22:48Mais c'est le pilier européen
22:49dans le cadre de l'OTAN.
22:51Et donc, ce qui est discuté en ce moment,
22:52justement, on en discutait
22:53avec Ulysse tout à l'heure,
22:55c'est qu'il y a un certain nombre de pays,
22:57particulièrement par exemple
23:01une sorte de ligne maginaux de drones.
23:04Ce que les Français, les Britanniques,
23:06les Allemands et un certain nombre de pays
23:07pensent être totalement un peu ridicule.
23:10Pourquoi ?
23:10Parce qu'une ligne maginaux, justement,
23:11ça se contourne.
23:12Ce que vous expliquez tout à l'heure,
23:13très justement.
23:14Et pour éviter ce contournement,
23:16nous, ce qu'on préfère réavoir,
23:18et c'est ce qu'on est en train de discuter,
23:19c'est pour ça qu'il va y avoir
23:20cette réunion des chefs d'État-major,
23:21c'est quelles sont les capacités militaires pratiques
23:24qui permettent d'aller porter
23:25ce qu'on a fait en déployant
23:27des patrouilles de trois rafales
23:28lorsqu'il y a une menace concrète
23:29sur la Pologne,
23:31c'est la projection de 35 hommes
23:33avec un hélicoptère pour pouvoir valider...
23:34Oui, mais c'est vachement important
23:37les mesures de sauvegarde.
23:38C'est ce qu'on fait en permanence.
23:39C'est ce qu'on est en train d'essayer
23:40de mettre en place de manière...
23:41Donc il n'y a pas à discuter autour de ça ?
23:42Ah bah si, il y a à discuter
23:43parce qu'il y a la 4GN,
23:44comme vous le savez.
23:45C'est-à-dire qu'il faut qu'il y ait des gens
23:46qui disent ce qu'on va mettre.
23:47Il faut qu'ils disent
23:48quelles sont les règles d'engagement,
23:49qu'est-ce qu'ils mettent...
23:50Exactement.
23:52Et ce qu'on va mettre
23:52est-ce qu'on peut enlever ?
23:53Parce qu'il ne faut pas
23:54que ça soit quelque chose de fixe,
23:55parce que sinon les Russes
23:56auraient gagné de nous imposer
23:57de mettre des choses en permanence
24:00qui vont nous coûter très cher
24:01et qui vont être très lourdes,
24:02alors que notre idée,
24:02c'est justement de pouvoir répondre
24:04au coup par coup
24:05avec des choses assez mobiles
24:07et très efficaces
24:08en fonction de la menace.
24:09Et c'est bien ça
24:10que nos états-majors
24:10sont en train de discuter.
24:12Mais pour ça,
24:13il faut être un peu décomplexé.
24:14En tout cas,
24:14on n'a pas peur de ça du tout.
24:16Intéressant de sentir
24:17votre réticence.
24:20Vous vous dites
24:20que je comprenne bien,
24:21pardon Connel,
24:22que je comprenne bien.
24:23Au niveau juridique.
24:26Que je comprenne bien,
24:26vous vous dites
24:27qu'on n'aurait pas dû intervenir
24:28sur ce bateau.
24:29Non, c'est ce que je veux dire.
24:30C'est-à-dire que
24:30pour l'instant,
24:32on n'a pas fait de piraterie,
24:33on a fait de la police.
24:34Seulement,
24:35si on garde le bateau,
24:36ce sera de la piraterie.
24:37Comme les Anglais
24:38ont gardé l'Altmar.
24:39Et on va faire quoi
24:39de ce bateau alors ?
24:40L'enquête est en cours.
24:44Le procureur de Brest
24:45travaille.
24:46Et effectivement,
24:46il va devoir dire d'abord
24:47qu'est-ce qu'il y avait
24:48dans ce bateau.
24:49Alors, ne nous emballons pas.
24:50Ne nous emballons pas.
24:51On fait une enquête.
24:52On respecte le droit maritime.
24:54On a le droit,
24:55chaque pays a le droit
24:56de faire une demande de visite.
24:58Et en général,
24:58il est accepté.
24:59Il y en a quasiment
25:00toutes les semaines,
25:01même au large
25:02des côtes françaises.
25:03Dans le golfe de Somalie
25:05ou le golfe de Guinée,
25:06il y a des interventions
25:07avec des commandos militaires
25:09qui interceptent
25:10les bateaux.
25:10On n'en est pas là.
25:11Mais là,
25:11l'enquête du procureur
25:12va devoir déterminer
25:13effectivement
25:14s'il y avait des traces
25:15de drones.
25:17Probablement pas d'ailleurs.
25:18Mais si le bateau
25:19avait des équipements électroniques
25:21pour du brouillage,
25:22etc.
25:22Donc,
25:23quand l'enquête sera terminée,
25:24on pourra dire
25:25ce qu'on fait avec le bateau
25:26et avec le capitaine.
25:27Et on verra ce qu'on fait
25:28avec la cargaison.
25:29Le capitaine chinois
25:30jugé en février prochain.
25:32Alors,
25:32il est détenu.
25:34Son second ne l'est plus.
25:36Il est libre.
25:37Le capitaine chinois
25:38va être jugé.
25:39Est-ce qu'il sera en détention
25:40d'ici le mois de février ?
25:41Probablement.
25:41Mais on verra.
25:42Et là,
25:43il encourt une peine
25:43de un an de prison
25:46et 150 000 euros
25:47parce qu'il a refusé
25:49d'obéir aux ordres.
25:50Et c'est pour ça
25:51qu'il y a eu
25:51raisonnement.
25:52Donc,
25:52enquête sur ce que contenait
25:55ce pétrolier.
25:56Et une fois qu'on aura
25:57déterminé tout ça,
25:58quelles sont les différentes options
25:59qui s'ouvrent à nous
26:00pour ce pétrolier.
26:02Qu'est-ce qu'on va en faire ?
26:03Le viol de l'embargo
26:04par un cargo
26:05venu de Moscou,
26:07c'est ça
26:07qui peut être reproché.
26:09Mais je voudrais juste
26:09une chose sur l'inquiétude.
26:11Vous avez mis le doigt là
26:12parce que le lieutenant-colonel
26:13finalement nous dit
26:15la réussite
26:16d'une pérance nucléaire,
26:17je suis inquiet.
26:18On est inquiet
26:18depuis que Poutine
26:19a envahi l'Ukraine.
26:20Oui,
26:20il est juste de la paire.
26:22Oui, mais pardon.
26:22Attendez,
26:23le retour de la guerre
26:24en Europe,
26:25c'est une réalité.
26:26Et il est normal
26:26que les états-majors
26:28soient préoccupés
26:29et que les Français
26:30soient inquiets.
26:31Oui, mais vous venez
26:31de dire aussi,
26:32Ulysse, ce soir,
26:33on a franchi un cap
26:34avec l'inversation
26:36de ce pétrolier.
26:36Oui, parce qu'il y a un moment
26:36où il faut effectivement
26:37dire que ça suffit.
26:39Et le fait que le président français
26:40réunisse les chefs
26:42d'état-majors
26:43de tous ces pays européens,
26:45c'est une forme d'unité
26:45face à l'adversité
26:47qui nous menace.
26:48Lorsqu'il réunit
26:48la coalition des volontaires,
26:50vous savez,
26:50au sud de Paris,
26:53dans l'ouest de Paris,
26:54au ministère français
26:55des armées,
26:55il y a maintenant
26:56un quartier général
26:57de la coalition des volontaires.
26:59Donc, les Européens
27:00se sont organisés
27:01et ils planifient.
27:03C'est le rôle des militaires.
27:04Ça ne veut pas dire
27:04que la guerre aura lieu demain,
27:06mais il est...
27:07Après, si on ne fait rien,
27:08on nous accuse de naïveté.
27:09Eh bien, le temps
27:10de la naïveté est terminé.
27:11Alors, j'aimerais
27:12qu'on écoute à nouveau
27:13Vladimir Poutine ce soir
27:14qui menace
27:15de prendre des mesures,
27:17de répondre
27:17à une militarisation
27:19de l'Europe.
27:20On écoute
27:20le chef du Kremlin.
27:25Nous observons
27:26la militarisation
27:27de l'Europe
27:27qui s'accélère.
27:28s'agit-il
27:29de simples déclarations
27:30ou est-ce nécessaire
27:31de prendre
27:32des mesures
27:32en réponse ?
27:35Je pense que
27:36personne ne doute
27:37du fait
27:37que les mesures
27:38de la part
27:38de la Russie
27:39ne se feront pas
27:40attendre
27:40et que notre réaction
27:42sera très persuasive.
27:43C'est pas la première fois
27:48qu'il nous menace
27:48à Dina Revol.
27:49Mais, quand même,
27:51il joue pas un peu
27:51sur nos peurs,
27:52sur nos inquiétudes,
27:53justement,
27:53Vladimir Poutine ?
27:55Oui, parce qu'en fait,
27:56la force de notre union,
27:58c'est notre union,
27:59mais aussi,
27:59c'est notre plus grande
28:00faiblesse,
28:01parce que,
28:01dans nos sociétés,
28:02ils cherchent
28:03à nous faire peur.
28:04Et moi,
28:04je voulais rendre hommage
28:05à un peuple
28:05qui n'est pas
28:06dans l'Union européenne,
28:07mais qui a résisté
28:08ce week-end
28:09à la plus grosse
28:09invasion démocratique,
28:11c'est le peuple
28:12moldave.
28:13Parce que Vladimir Poutine
28:14a essayé
28:14de mettre
28:15un gouvernement satellite
28:16à Kishinau,
28:17il a échoué,
28:19il a investi
28:19350 millions d'euros
28:20et il a échoué.
28:21Et les Moldaves
28:22n'ont pas eu peur.
28:24Ils ont joué
28:24contre Vladimir Poutine
28:26et ils ont gagné.
28:27Et je pense
28:28qu'on doit prendre,
28:29d'une certaine façon,
28:30modèle sur le peuple moldave
28:32qui a été courageux
28:33et qui s'est rendu
28:35aux urnes.
28:35Et donc,
28:36ils n'ont pas peur
28:37de Vladimir Poutine.
28:38Ils savent ce que c'est
28:39l'autocratie
28:41et le retour
28:43vers le passé.
28:44Pourquoi personne
28:45ne veut le retour
28:46vers l'URSS ?
28:47Parce que c'est
28:47une autocratie
28:48et il faut avoir
28:50en tête nos valeurs.
28:51On est en état des droits.
28:52Tout à l'heure,
28:53vous mentionnez
28:53le fait que c'est le juge
28:55qui va prendre la décision.
28:56C'est une différence fondamentale.
28:58On respecte
28:58le droit international.
29:00Donc,
29:01quand Poutine parle
29:01de pilaterie,
29:02c'est une blague en fait.
29:04Aujourd'hui,
29:05nous,
29:05on respecte le droit,
29:07les valeurs
29:08et donc Vladimir Poutine
29:10veut nous intimider.
29:12Il ne faut pas tomber
29:13dans cette peur
29:14que Vladimir Poutine
29:15essaie de mettre
29:17dans nos sociétés.
29:18Je vous vois sourire,
29:18Paul Gogo.
29:19Il y a plusieurs sujets.
29:22Je ne vais pas revenir
29:22sur la Maudavie
29:23parce que j'en reviens.
29:24Effectivement,
29:25c'est tout un sujet.
29:26Il y aurait plein de choses
29:27à dire,
29:27mais c'était effectivement
29:28une période très intéressante.
29:30Dans les propos
29:31de Vladimir Poutine,
29:32c'est du Vladimir Poutine
29:33tout craché.
29:34C'est passionnant,
29:36enfin passionnant,
29:37toujours très intéressant
29:38et un peu amusant
29:38de le lire
29:39parce que déjà,
29:40il voit tout en miroir,
29:41il nous présente
29:41tout en miroir.
29:43Donc,
29:43quand il nous parle
29:43de Napoléon,
29:45en fait,
29:45lui,
29:46il pense à impérialisme
29:47et en fait,
29:48nous,
29:48on pense à l'impérialisme
29:49de Vladimir Poutine
29:50en rappelant très rapidement
29:52qu'il avait comparé
29:53Emmanuel Macron
29:53à Pétain
29:54il y a quelques mois.
29:55Donc,
29:55il y a peut-être
29:55une amélioration,
29:56je ne sais pas.
29:57Derrière,
29:58il parle de piraterie.
29:59Bon,
29:59Didier François,
29:59il a expliqué la piraterie.
30:00On peut aussi peut-être
30:01qualifier la façon
30:02dont Vladimir Poutine
30:03fait naviguer ses navires
30:05de cette façon-là.
30:06Il parle de difficultés
30:07internes à la France.
30:08Ça,
30:08c'est un grand classique,
30:09toujours nous renvoyer
30:10vers nos contradictions
30:11qui parfois sont factuelles,
30:13d'ailleurs,
30:13tout en rappelant
30:14que cette guerre en Ukraine,
30:15lui,
30:16lui sert aussi
30:16à combattre
30:17l'usure du pouvoir
30:18dans son propre pays.
30:19Donc,
30:19on peut lui retourner ça.
30:20Et moi,
30:21ma phrase préférée,
30:22c'est quand Vladimir Poutine
30:23explique que de toute façon,
30:24ils ne trouveront pas d'armes,
30:26de drones et tout ça
30:26dans le navire
30:27parce qu'il sait très bien
30:28ce qu'il y a eu ou pas
30:29dans ce navire
30:29et il sait très bien
30:30qu'il n'y a déjà plus rien du tout.
30:32Et ça,
30:32pour le coup,
30:32c'est une petite provocation
30:33qui nous envoie
30:34et c'est presque
30:35ce que je qualifierais
30:36de sens de l'humour
30:37de Vladimir Poutine.
30:37Il a un sens de l'humour,
30:40va-t-il dire Poutine.
30:41Des fois,
30:42il nous fait rire
30:42mais il faut beaucoup
30:43de cynisme pour en réagir.
30:44En Russie,
30:46on dit shoot,
30:46c'est la lave.
30:47Churchill qui disait
30:48que Staline était l'homme
30:49qui avait le plus grand sens
30:50de l'humour.
30:51Qui a dit ça, pardon ?
30:52Churchill.
30:52Ah, Churchill.
30:54Qui n'était pas
30:55dépourvu de sens de l'humour.
30:56Oui,
30:56dis donc.
30:57Non mais ce soir...
30:58J'apprends quelque chose.
30:59Oui,
31:00Ulysse.
31:00Juste un mot.
31:01Dans son discours,
31:02ce soir,
31:02Poutine dit
31:03je dénonce l'hystérie
31:04des élites européennes
31:05qui croient que la Russie
31:06va les envahir.
31:07Et il dit
31:07calmez-vous
31:08et allez vous coucher
31:10tranquillement,
31:11il n'y aura pas
31:11de mauvaise surprise.
31:12C'est le discours
31:13qu'il tient.
31:13Le problème,
31:14c'est qu'il a annexé
31:14la Crimée en 2014,
31:16qu'il a envahi l'Ukraine
31:17en 2022
31:17et que les Pays-Bas
31:18se demandent...
31:19Pardon ?
31:20En tenant le même discours.
31:21En tenant le même discours.
31:22C'est-à-dire
31:22dormez tranquille,
31:24rassurez-vous.
31:24Mais non,
31:24justement,
31:25l'Europe ne veut plus
31:26dormir tranquille.
31:28Elle veut se protéger,
31:29assurer sa sécurité.
31:30Alors,
31:30ce n'est pas facile
31:31parce qu'on est 27,
31:32il y a beaucoup de tensions
31:33et la guerre hybride,
31:34elle marque des points
31:35parfois dans les opinions publiques.
31:37Quand il y a des élections,
31:38on le voit en Moldavie.
31:39En Moldavie,
31:39d'ailleurs,
31:39le parti pro-européen
31:40a gagné de justesse,
31:41mais il a gagné.
31:42Mais il y a eu également
31:43des campagnes
31:44de désinformation
31:45en France,
31:46dans les élections
31:46présidentielles françaises,
31:47aux Etats-Unis
31:48et ailleurs.
31:49Donc,
31:49on voit bien que
31:50c'est une stratégie
31:51qui est assez dangereuse,
31:53qui peut fonctionner.
31:54D'où la nécessité
31:55de ne pas céder
31:57et de prévenir aussi
31:58les Français
31:59des risques
31:59qu'ils courent
32:01avec toutes ces campagnes
32:02de désinformation.
32:03Souvenez-vous,
32:04par exemple,
32:05du hacking
32:06et de la piraterie
32:06d'hôpitaux français.
32:08On peut imaginer
32:08d'autres actions comme ça.
32:10Donc,
32:10vous voyez,
32:10c'est une nouvelle forme.
32:11Quand il parle de réponse,
32:13ce sera plutôt
32:13ce genre de réponse-là.
32:14Il ne va pas attaquer
32:15demain la France,
32:16mais il va continuer
32:17cette bataille
32:19de la guerre hybride,
32:20de la désinformation.
32:21Il y a des élections
32:22ce week-end
32:23en République tchèque.
32:24C'est essentiel
32:25parce que les tchèques
32:25vont élire
32:27leur Premier ministre
32:28qui va siéger
32:28au Conseil européen
32:29et qui va représenter
32:30leur pays,
32:31leurs intérêts
32:31dans le cadre de l'Europe.
32:32C'est essentiel
32:33puisque l'armée de bottes
32:35du Kremlin
32:35est très active
32:36sur le TikTok tchèque.
32:37J'aimerais qu'on réécoute
32:38quand même
32:38Vladimir Poutine
32:39ce soir.
32:40Il accuse la France
32:41de piraterie
32:42après l'interception
32:43de ce pétrolier.
32:44On écoute.
32:45C'est de la piraterie.
32:49Oui, je suis au courant
32:50de cette affaire.
32:51Le pétrolier a été saisi
32:53dans des zones neutres
32:54sans aucune justification
32:55et il cherchait apparemment
32:57une cargaison militaire,
32:58peut-être des drones
32:59ou quelque chose comme ça.
33:01Il n'y a rien de ce type là-bas
33:03et il n'y a jamais rien eu
33:04et il ne peut y avoir
33:05quoi que ce soit.
33:07Ulysse, vous le rappelez,
33:07on est 27
33:08mais on a l'impression
33:09que c'est la France
33:10qui est très souvent visée.
33:11Pourquoi est-ce que la France
33:12est plus visée que les autres ?
33:14Parce que sans aucun doute
33:15le président français
33:16est une forme de...
33:18Je dirais,
33:19est en tête de pont
33:20si j'ose dire.
33:21Il a pris le devant
33:23vis-à-vis de Poutine
33:24mais ce qui a changé
33:24c'est qu'il y a
33:25un nouveau chancelier allemand
33:26qui est assez ferme également
33:27qui a dit lui aussi
33:29que si les drones russes
33:30ou les avions russes
33:31pénétraient dans l'espace aérien allemand
33:33eh bien,
33:34il faudrait les abattre.
33:35Les Polonais disent la même chose
33:37c'est-à-dire qu'il y a
33:38cette volonté d'instaurer
33:39un face-à-face
33:39de la part de Poutine
33:40à l'égard de Macron.
33:42Quand il dit Napoléon,
33:43pourquoi ?
33:43Parce que Napoléon pour les Russes
33:44a perdu la bataille de Borodino
33:45et donc il pense
33:47que Macron va perdre
33:48la bataille de Russie
33:50d'aujourd'hui.
33:51Mais en réalité,
33:52Poutine se trompe
33:53parce que les Européens
33:54même s'ils ont du mal
33:55à se dire
33:56lorsqu'ils sont unis
33:57ils le sont vraiment
33:58et là,
33:58ils ont démontré
33:59au sommet de Copenhague
34:01avec la réunion des états-majors
34:02ce qu'il faut bien comprendre
34:03c'est qu'aujourd'hui
34:04les Européens
34:05travaillent ensemble
34:06à assurer
34:07une meilleure sécurité
34:08du continent.
34:09C'est pas facile,
34:10ça coûte cher,
34:10ça prendra du temps
34:11et c'est vrai
34:12qu'on n'était pas prêt
34:13et les drones
34:14si vous voulez
34:15c'est une forme de réveil aussi
34:16un réveil
34:17parce que qui s'attendait
34:18à ce qu'on envoie des drones
34:20arriver au Danemark
34:20etc.
34:21en Pologne,
34:22en Roumanie.
34:22donc d'une certaine manière
34:24on peut dire merci à Poutine
34:26vous avez réveillé l'Europe
34:27et effectivement
34:28l'Europe maintenant
34:29doit rester éveillée
34:31et sur ses gardes.
34:32Merci beaucoup
34:32à tous les cinq
34:34l'enquête est donc en cours
34:35concernant ce pétrolier
34:36et on verra ensuite
34:37ce que décide de faire la France
34:39avec ce pétrolier.
34:42Merci à tous.
34:42Sous-titrage Société Radio-Canada
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