Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 2 semaines
Ce mercredi 24 septembre, dans sa chronique, Annalisa Cappellini s'est penchée sur le le discours fleuve de Donald Trump à l'Assemblée générale des Nations unies et son changement radical de position sur le conflit en Ukraine. Cette chronique est à voir ou écouter du lundi au vendredi dans Good Morning Business, présentée par Laure Closier sur BFM Business.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Annalisa Capellini, hier, discours fleuve de Donald Trump devant l'Assemblée Générale de l'ONU.
00:05Il a rencontré le président ukrainien ensuite sur la guerre en Ukraine.
00:09Le président américain opère un changement radical.
00:11L'Ukraine peut gagner la guerre, c'est aussi simple que ça pour Donald Trump, c'est sa nouvelle position.
00:16L'Ukraine peut non seulement regagner tous les territoires qu'elle a perdus, elle peut même aller plus loin.
00:21Ça fait trois ans et demi, selon Donald Trump, que la Russie mène cette guerre sans direction claire,
00:26alors que c'est une guerre qu'une vraie puissance militaire aurait gagnée en moins d'une semaine.
00:31La Russie n'est finalement qu'un tigre de papier, selon le président américain.
00:35C'est un vrai changement.
00:36Vous vous rappelez, il y a quelques mois, à son arrivée à la Maison-Blanche pour son deuxième mandat,
00:40il disait à Volodymyr Zelensky qu'il n'avait pas les cartes en main dans ce conflit,
00:44qu'il fallait accepter de perdre des territoires, qu'il fallait négocier avec Vladimir Poutine.
00:48Et bien là, six mois après, tout a changé.
00:51Donald Trump a abandonné pour l'instant l'idée d'Amadou et Poutine,
00:54de profiter de cette relation qu'il considérait privilégiée entre eux pour arrêter le conflit.
00:59Au contraire, il faut que les Ukrainiens continuent de se battre sur le territoire
01:03pour réconquérir justement tout ce qu'ils ont perdu, et peut-être même pour aller un peu plus loin.
01:08Donc maintenant, il dit à Zelensky de s'imposer militairement,
01:10mais il dit aussi aux pays l'OTAN qu'il faut être plus ferme.
01:13Oui, notamment face à la menace russe, face aux incursions d'appareils russes sur le territoire européen.
01:19On l'a vu en Pologne, en Roumanie, en Estonie.
01:21Vladimir Poutine est en train de tester les Européens pour voir jusqu'où il peut aller.
01:26La solution est très simple pour Donald Trump.
01:28Écoutez ce qu'il a répondu à une journaliste qui lui posait une question sur le sujet.
01:33Monsieur le Président, pensez-vous que les pays de l'OTAN devraient abattre les avions russes
01:37qui pénètrent dans leur espace aérien ?
01:40Oui, je le pense.
01:42Voilà, c'est très simple.
01:43Alors que les Européens, eux, essayent plutôt d'éviter l'escalade ces dernières semaines.
01:46Pour Donald Trump, c'est clair, il faut y aller avec force.
01:50Petite précision, est-ce que les États-Unis vont intervenir directement, en plus des avions de l'OTAN,
01:55si jamais il fallait abattre des appareils russes ?
01:57Eh bien, ça dépend des circonstances, selon Donald Trump.
02:00Il y a un point sur lequel il n'a pas changé, ce sont les achats de pétrole russe.
02:04Là, il dit toujours qu'il faut arrêter.
02:06Absolument.
02:06Tous ceux qui achètent du pétrole russe sont en train de financer indirectement la guerre en Ukraine.
02:11Alors, il vise très spécifiquement l'Inde et la Chine, mais aussi, comme d'habitude, les Européens.
02:16Écoutez ce qu'il a dit hier.
02:18L'Europe doit accélérer.
02:22Elle ne peut pas continuer à faire ce qu'elle fait.
02:24Acheter du pétrole et du gaz à la Russie, tout en la combattant.
02:28Elle doit immédiatement cesser tout achat d'énergie en provenance de Russie.
02:32Sinon, attendre trop longtemps, aura de graves conséquences.
02:35Il y a une vraie notion d'urgence, non seulement pour le bilan humain,
02:39mais aussi parce que Donald Trump veut à tout prix son Nobel de la paix qui est attribué au mois d'octobre.
02:44Il estime avoir mis un terme à sept conflits.
02:46Il l'a répété hier.
02:47Il lui reste désormais deux grands sujets à régler.
02:50Le sujet ukrainien, bien sûr, et puis le front moyen-oriental.
02:53Merci beaucoup, Annalisa Capellini.
02:54Merci beaucoup, Annalisa Capellini.

Recommandations