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«Seulement 19 % des peines prévues par le Code pénal sont réellement prononcées» indique Pierre-Marie Sève
Europe 1
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il y a 2 mois
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00:00
Europe 1
00:01
Elliot Deval et vous
00:03
11h45, 11h49 pardon
00:05
sur Europe 1, la suite d'Eliott Deval et vous
00:07
le débat se poursuit, Elliot avec Christophe Bordet
00:10
Sébastien Ligné, le problème de la police
00:12
est-ce la justice ? Avec nous aussi
00:14
en studio notre invité
00:15
Pierre-Marie Seve, directeur de l'Institut pour la Justice
00:18
Et Pierre-Marie, Fabien
00:20
Vandamerlich qu'on recevait il y a quelques instants
00:22
responsable du syndicat Alliance
00:24
qui avait eu cette phrase en 2022
00:26
le problème de la police c'est la justice
00:27
vous a cité parce que
00:29
là aussi vous avez mis le doigt
00:32
avec votre institut là où ça fait mal
00:34
c'est-à-dire de voir le monde
00:36
qui sépare entre
00:38
une sanction
00:40
l'application de la sanction
00:42
et de voir à quel point le laxisme
00:44
judiciaire qui est ressenti par
00:46
bon nombre de français, une grande majorité de français
00:48
et bien se répercute
00:50
sur le terrain avec ce policier qui a été lynché
00:52
la semaine dernière et ce
00:54
rassemblement prévu à midi devant le commissariat de Tourcoing
00:56
organisé par le syndicat Alliance et d'autres organisations policières
00:59
en soutien à un agent
01:01
violemment agressé jeudi dernier
01:02
alors Pierre-Marie Seve, qu'est-ce qu'on peut faire
01:05
justement pour que ce laxisme cesse ?
01:08
Alors vous savez on entend régulièrement parler
01:11
jusqu'à Gérald Darmanin
01:12
c'est la première fois à mon sens qu'un ministre de la Justice
01:14
utilise cette expression
01:16
il a parlé de révolution pénale
01:18
et bien il faut rien de moins qu'une révolution pénale
01:21
parce que depuis
01:22
en 1994 on a eu un nouveau code pénal
01:25
le code Badinter
01:26
qui avait
01:27
considérablement
01:29
assoupli
01:30
la justice
01:31
et la fermeté de la justice
01:33
et puis on a eu des
01:34
des réformes
01:35
tous les deux
01:35
tous les deux trois ans
01:36
qui allaient toujours dans le même sens
01:38
c'est l'érosion de la peine
01:40
l'érosion de la peine prononcée
01:42
parce que avec le code Badinter
01:43
on a supprimé les peines minimales
01:45
dont nous parle Gérald Darmanin
01:46
c'est à dire qu'aujourd'hui dans le code
01:47
il n'y a que des peines maximales
01:48
le juge a une marge de manœuvre entre zéro et un maximum donné par le code
01:52
mais il peut descendre à zéro
01:53
il peut donner zéro sanction
01:54
donc l'érosion des peines prononcées
01:57
mais aussi l'érosion des peines exécutées
01:59
c'est en train de devenir le grand sujet de la justice
02:01
parce que les peines exécutées
02:03
il n'y a aucun journaliste pour le savoir
02:04
les journalistes ne sont pas présents dans les salles d'audience
02:07
où ces peines sont prises
02:08
donc le grand public ne sait pas ce qui se passe
02:10
et donc les politiques
02:11
et les magistrats
02:13
mais en particulier les politiques
02:14
ont trouvé cette exécution des peines
02:17
comme moyen de réduire la population carcérale
02:20
parce qu'on ne veut pas construire de prison
02:22
aussi parce qu'on n'a pas les moyens
02:23
mais d'abord parce qu'on ne veut pas les construire
02:25
et donc aujourd'hui
02:26
donc le prononcer des peines
02:28
c'est de l'érosion de la peine
02:29
et l'exécution des peines
02:31
c'est l'érosion de la peine
02:32
on a fait à l'Institut pour la justice
02:34
deux études qui sont à mon sens
02:35
les premières
02:36
de ce point de vue là
02:38
en termes de chiffres
02:39
sur
02:40
qu'est-ce que ça donne en termes de chiffres
02:41
est-ce qu'on est simplement dans un sentiment diffus
02:43
que les français ont
02:44
ou est-ce que c'est justifié
02:45
et bien on a trouvé 19% des peines
02:48
prévues par le code pénal
02:50
sont en réalité prononcées
02:51
donc un juge va prononcer que 19%
02:53
la peine que lui demande pourtant
02:54
de prononcer le code pénal
02:55
c'est le premier chiffre sur le prononcer des peines
02:57
et puis deuxièmement
02:58
quand bien même vous êtes condamné
03:00
à une peine de prison ferme
03:01
pratiquement la moitié
03:02
4 sur 10
03:03
ne vont finalement pas mettre
03:04
un orteil en prison
03:05
pas une seule seconde en prison
03:07
donc il faut tout changer
03:08
il faut reprendre l'ensemble du code pénal
03:11
pour reprendre toutes les infractions
03:12
et remettre des peines minimales
03:13
il faut revoir
03:14
toute l'exécution des peines
03:16
tout l'aménagement des peines
03:17
qui est quasiment automatique aujourd'hui
03:18
et puis peut-être
03:21
à ce moment-là
03:22
mais c'est un gros travail
03:22
on aura une justice
03:23
qui n'est pas plus ferme
03:25
qui est plus juste
03:26
et ça
03:27
la justesse
03:28
et la justice du système judiciaire
03:30
ce sont les français
03:31
qui doivent la mesurer
03:32
et sondage après sondage
03:33
on le sait
03:34
qu'ils mesurent
03:35
qu'elle est trop laxiste
03:36
et surtout qu'on oublie
03:37
un élément essentiel
03:38
Christophe Bordet
03:39
c'est que la justice
03:40
est rendue au nom du peuple français
03:42
absolument
03:43
c'est merveilleux
03:44
aujourd'hui pardon
03:46
mais c'est pas le cas
03:47
ben non
03:48
voilà c'est pas le cas
03:49
parce que vous dites
03:50
il faut tout changer
03:51
il faut changer les textes
03:52
par exemple
03:53
c'est très bien
03:54
mais il faut aussi changer
03:55
les mentalités
03:56
bien sûr
03:56
et la mentalité de qui ?
03:58
des magistrats
03:59
des juges
04:00
qui font pas le boulot
04:01
ou en tout cas
04:01
les français ont le sentiment
04:02
quand on regarde vos chiffres
04:04
que les juges
04:04
ne font plus le boulot
04:06
mais à l'heure des charges
04:07
parce que pardon
04:08
mais il faut que dans le recrutement
04:10
par exemple
04:11
il faut qu'il y ait du changement
04:12
dans la formation
04:13
il faut qu'il y ait du changement
04:14
dans la formation
04:15
alors le principal problème
04:16
c'est qu'aujourd'hui
04:16
ceux qui rentrent à l'ENM
04:18
les futurs magistrats
04:20
moi je sais
04:20
j'ai fait le master
04:21
à la Sorbonne
04:21
de l'ENM
04:21
l'école nationale de la magistrature
04:22
l'école nationale de la magistrature
04:24
ce sont déjà des profils sociologiques
04:26
ce sont des bourgeois
04:28
des grandes villes
04:29
c'est très féminin
04:31
et quand on regarde
04:32
les statistiques de vote
04:33
et d'opinion politique
04:34
on le sait
04:34
c'est en gros
04:35
l'électorat PS
04:36
des grandes villes
04:37
des centres-villes
04:37
c'est très parisien
04:38
c'est très bordelais
04:39
parce que l'ENM est à Bordeaux
04:40
donc dans le recrutement
04:41
il y a déjà un problème
04:42
donc je suis d'accord avec vous
04:44
il faut changer le recrutement
04:45
déjà ça se fait de plus en plus
04:47
on a
04:48
il faudrait faire plus
04:49
mais on a de plus en plus
04:50
d'anciens professionnels
04:51
par exemple
04:51
d'anciens policiers
04:52
d'anciens gendarmes
04:54
d'anciens commissaires de police
04:55
d'anciens professionnels du droit
04:56
d'anciens avocats
04:57
qui deviennent magistrats
04:59
c'est la voie secondaire
05:00
il y a trois voies
05:01
la voie secondaire
05:02
c'est celle-là
05:02
on en a de plus en plus
05:04
et c'est bien
05:04
il faut continuer à faire ça
05:06
mais à la décharge des juges
05:07
et je suis d'accord
05:08
je suis le premier d'accord
05:09
je suis le premier à le dire
05:10
et à pointer du doigt
05:11
la responsabilité des magistrats
05:12
surtout des hauts magistrats
05:14
typiquement au conseil constitutionnel
05:15
mais c'est un autre sujet
05:16
à la décharge des juges
05:17
je vous le dis
05:18
la loi ne fait qu'encourager
05:20
l'alternative à la prison
05:21
c'est écrit noir sur blanc
05:22
dans le code pénal
05:23
le recours à une peine d'emprisonnement
05:25
la peine d'emprisonnement
05:26
ne doit être prononcée
05:27
qu'en dernier recours
05:28
Sébastien Ligné
05:29
oui il faut changer le recrutement
05:31
au sein de l'école nationale
05:32
de la magistrature
05:33
mais il faut aussi changer
05:34
ce qui enseigne
05:35
au sein de cette école
05:36
quand on sait
05:37
que le syndicat de la magistrature
05:39
qui est donc un syndicat
05:40
d'extrême gauche
05:41
qui appelle à rentrer
05:42
en résistance
05:42
contre le Rassemblement National
05:43
dès qu'ils le peuvent
05:44
ils ont la mainmise
05:46
sur cette école nationale
05:47
de la magistrature
05:48
ça a été une logique
05:50
et une démarche politique
05:51
dès le départ
05:52
dès la création de cette école
05:53
de mettre ce syndicat
05:54
et de placer ce syndicat
05:55
au centre
05:56
de cette école nationale
05:57
de la magistrature
05:58
nous il y a quand même
05:59
quelque chose d'hallucinant
05:59
qui s'est passé
06:00
c'est Amaury Brelet
06:01
de Valeurs Actuelles
06:01
qui a révélé l'info
06:02
il discutait avec un procureur
06:03
et ce procureur lui racontait
06:05
qu'il y avait une nouvelle juge
06:06
des libertés de la détention
06:07
qui était arrivée
06:08
il y a quelques mois
06:09
et qui lui avait dit
06:11
texto au tribunal
06:12
moi je déteste la prison
06:13
je vais libérer tout le monde
06:15
ça c'est une phrase
06:17
qui a été prononcée
06:17
par un juge des libertés
06:18
de la détention
06:19
qui décide
06:20
de la libération
06:22
conditionnelle
06:23
des détenus
06:23
et qui a dit texto
06:25
cette phrase
06:26
je déteste la prison
06:27
à un procureur
06:28
et c'est ça
06:29
l'idéologie
06:30
du syndicat
06:30
de la magistrature
06:31
c'est une idéologie
06:32
qui considère
06:32
vous savez le logo
06:33
du syndicat de la magistrature
06:34
c'est un point levé
06:35
c'est marxiste
06:36
c'est révolutionnaire
06:37
pour préciser
06:39
parce que j'ai contacté
06:40
votre excellent confrère
06:42
Amaury Brelet
06:43
ce procureur
06:45
qui a pu échanger
06:46
avec lui
06:47
expliquait aussi
06:48
que c'était
06:49
le témoignage
06:49
d'une magistrate
06:51
que c'était pas forcément
06:52
représentatif
06:53
de l'ensemble
06:54
des magistrats en France
06:55
c'est déjà une de trop
06:56
mais là où vous avez raison
06:58
c'est peut-être une de trop
06:59
parce qu'il y a
07:00
un élément qui est essentiel
07:01
Pierre Maricev
07:01
c'est l'irresponsabilité
07:03
le magistrat est tout puissant
07:05
il n'a aucun compte à rendre
07:07
et c'est peut-être
07:07
le seul secteur aujourd'hui
07:09
qui vit cette impunité-là totale
07:12
alors le problème
07:13
c'est que par définition
07:15
le magistrat
07:16
au nom du peuple français
07:18
le peuple français
07:18
lui donne
07:19
c'est la définition d'un juste
07:21
et on lui laisse
07:22
la capacité à décider
07:23
dans des circonstances
07:24
très précises
07:25
d'une affaire précise
07:26
donc c'est très compliqué
07:27
conceptuellement
07:29
de poursuivre en justice
07:32
de mettre en cause
07:33
la responsabilité d'un juge
07:34
parce que
07:36
par définition
07:36
ils ne peuvent pas savoir
07:38
exactement tout ce qui va se passer
07:39
la récidive
07:40
quelque part
07:41
moi je trouve que c'est très compliqué
07:43
en revanche
07:43
là où on peut jouer
07:44
où il faut jouer
07:45
sur la responsabilité des juges
07:47
c'est en cas de faute manifeste
07:48
en cas d'erreur manifeste
07:49
et ça
07:50
il n'y a qu'à voir
07:51
le nombre de sanctions
07:52
qui est prononcé annuellement
07:53
par le conseil supérieur
07:53
de la magistrature
07:54
il n'y en a même pas une dizaine
07:55
c'est rien du tout
07:57
sur un corps de 8000 magistrats
07:58
donc il n'y a pratiquement
07:59
pas de sanctions
08:00
et ça c'est au ministre
08:01
c'est pas comme pour les policiers
08:02
où eux
08:02
ils sont fonctionnés
08:03
à tour de bras
08:04
c'est-à-dire que dès lors
08:05
qu'ils utilisent
08:06
par exemple
08:06
leur arme de service
08:07
c'est l'IGPN
08:08
c'est le contrôle
08:09
etc.
08:10
on continue d'en parler
08:11
parce que c'est un
08:11
vraiment central
08:13
aujourd'hui
08:14
la justice
08:15
et ce sentiment
08:16
d'injustice
08:18
que ressentent
08:19
bon nombre
08:19
de français
08:20
aujourd'hui
08:20
on parlera
08:21
du témoignage bouleversant
08:22
de la mère
08:24
de Philippines
08:25
qui a été tuée
08:26
il y a tout juste
08:27
un an
08:28
et sa mère a le courage
08:29
de prendre la parole
08:29
alors peut-être que le président
08:31
considère que c'est
08:32
brainwashé sur les faits divers
08:33
mais nous on en parle
08:34
sur Europe 1
08:35
Eliott de Vallée
08:35
vous c'est jusqu'à 13h
08:36
sur Europe 1
08:37
avec vous
08:37
chers auditeurs
08:38
au standard
08:39
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