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Lutte contre le narcotrafic : «Il faut reprendre le système à zéro, c'est un fléau national», estime Romain Simmarano
Europe 1
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il y a 11 minutes
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00:00
L'Europe 1 soir week-end, 19h, 21h, Stéphanie Demureux.
00:04
Et toujours en compagnie de Victor Hérault et Antoine Fenech.
00:07
Bon, il nous a fait un petit peu peur, Laurent Alexandre.
00:10
Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:11
Justement, j'aimerais partager une réflexion avec nos auditeurs,
00:14
parce que je pense qu'il y a quand même une lueur d'espoir là-dedans.
00:16
Je pense qu'on va peut-être, c'est un pris, j'adore la musique, pour tout vous dire,
00:20
et j'adore la musique live surtout, et je pense qu'on va revenir dans un temps futur,
00:25
tout sera tellement parfait et robotisé, algorithmique, etc.
00:29
Il n'y aura plus de place à l'erreur.
00:30
Et je pense que l'humanité va peut-être revenir vers le goût de l'erreur,
00:34
c'est-à-dire que l'erreur sera la preuve d'une certaine humanité.
00:37
C'est vrai, vous avez raison, c'est intéressant.
00:38
Au lieu d'écouter une musique, comme on le fait aujourd'hui d'ailleurs,
00:41
parce que l'industrie de la musique a été parfaitement changée ces dernières années,
00:44
on reviendra peut-être vers le guitariste qui à un moment fait une erreur accidentelle,
00:47
fait peut-être une note accidentelle qui apparaît.
00:49
Un journaliste qui bafouille.
00:50
Enfin, exactement, un journaliste qui bafouille, on se dit au moins,
00:53
voilà, je m'identifie que cette personne est humaine,
00:55
cette personne a fait une erreur de l'au moins.
00:56
Puisqu'il fait le génie humain aussi, le génie humain, c'est la créativité,
01:00
c'est l'adaptabilité, c'est les œuvres d'art, les œuvres musicales.
01:06
Et donc, c'est là où je vous rejoins, c'est que de toute manière,
01:10
un jour ou l'autre, on sera en manque en fait de ce qui a fait que l'homme est l'homme.
01:14
Et si tout est robotisé, c'est sûr qu'à la fin, ça n'aura pas le même goût finalement.
01:19
On n'a pas envie d'être dans une société complètement 2.0,
01:22
où l'homme est complètement effacé.
01:24
J'espère que vous avez raison.
01:26
Est-ce que les narcotrafiquants seront remplacés par l'IA ?
01:28
Ça, je ne sais pas.
01:30
On en vient, non, un trêve de plaisanterie,
01:33
on en vient à cette marche que vous avez évidemment suivie à Marseille,
01:36
plusieurs milliers de personnes, en hommage à Mehdi Kessassi,
01:39
tué clairement en guise d'avertissement le 13 novembre,
01:42
sur fond de narcotrafic, de nombreuses personnalités politiques de tous bords.
01:47
D'ailleurs, ça, on va le commenter, parce qu'il y avait de tout,
01:49
avec pas les mêmes solutions, certainement le même diagnostic,
01:52
mais pas les mêmes solutions.
01:54
Bonsoir Romain Simarano.
01:57
Bonsoir.
01:58
Bonsoir, vous êtes président du collectif Une Génération pour Marseille,
02:01
vous avez participé à cette marche cet après-midi.
02:05
C'est vrai que, alors je crois que vous, vous êtes numéro 2,
02:08
il me semble utile, sur la liste de Renaud Muselier,
02:11
donc vous faites quand même de la politique,
02:12
il faut être transparent envers nos auditeurs.
02:15
Vous avez marché au milieu de LFistes, au milieu de membres du Rassemblement National,
02:22
il y avait de tout, avec, je le disais, pas forcément les mêmes solutions cet après-midi.
02:28
Oui, vous avez raison.
02:29
Juste une précision, je suis le porte-parole de Martine Vassal,
02:32
qui pilote une liste de la droite et du centre.
02:34
Mais par contre, vous avez entièrement raison sur la composition de cette manifestation,
02:40
en tout cas de ce rassemblement.
02:42
Mais comme son nom l'indique, c'était un rassemblement de tous les Marseillais,
02:45
personne n'a demandé une carte d'identité ou une carte de parti
02:47
à l'entrée de ce maudit rond-point sur lequel est décédé Médic Essassi,
02:52
sur lequel il a été assassiné de sang-froid par des tueurs sans merci,
02:56
qui voulaient, comme vous l'avez dit, faire un crime d'avertissement.
02:59
Mais c'est un petit peu ça Marseille,
03:00
et ça a été au fond un moment d'une grande dignité,
03:03
parce que vous aviez dans ce cadre-là la totalité des forces politiques,
03:07
la totalité des forces syndicales, militantes, organisationnelles,
03:11
et une espèce d'unité pour dire non,
03:15
que Marseille c'est une ville qui aime la République,
03:17
qui aime la loi, qui ne veut pas céder à ce narcotrafic,
03:21
et qui en général d'ailleurs ne veut pas céder à la mort et au crime.
03:26
Antoine Fédec.
03:27
Moi je n'ai pas l'impression qu'il s'agit d'un crime d'avertissement,
03:29
il s'agit d'une guerre qui nous est déclarée en France,
03:32
le narcotrafic progresse d'année en année en France,
03:35
vous avez un million de consommateurs aujourd'hui de drogues en France,
03:38
les chiffres parlent d'eux-mêmes,
03:40
il suffit de regarder les chiffres de la sécurité intérieure,
03:42
vous avez 20% en plus d'homicides au niveau national,
03:45
40% rien que dans le Rhône,
03:48
donc pour moi ce n'est pas un crime d'avertissement,
03:51
c'est une guerre qui nous est menée sur notre sol,
03:53
et si on ne prend pas aujourd'hui les moyens à bras-le-corps de cette situation,
03:56
on n'y arrivera pas, on a créé des offices,
04:01
on a créé l'OFAST il y a 5 ans, c'est très bien,
04:04
la DCIS également,
04:05
je pense qu'il faut aller beaucoup plus loin,
04:07
on a pris du retard,
04:08
aujourd'hui on est en train de rattraper ce retard,
04:11
et il faut aller beaucoup plus loin,
04:12
beaucoup plus vite surtout,
04:13
parce que là la situation est en train de dégénérer en France,
04:16
sur le narcotrafic.
04:17
– Vous, quelles sont vos solutions Romain Simarano ?
04:20
Vous êtes à l'initiative d'un collectif,
04:23
à une génération pour Marseille,
04:25
vous lancez une plateforme numérique,
04:27
Marseille Républicaine,
04:28
qu'est-ce que c'est exactement,
04:30
et qu'est-ce que vous préconisez ?
04:31
– Écoutez, vous savez, nous à Marseille,
04:33
nous avons depuis les années 70,
04:36
des manifestations terribles du crime organisé,
04:39
je vous rappelle que moi je vis depuis ma naissance,
04:41
dans une ville où on a tué un juge,
04:42
à l'époque aussi pour des questions de crime organisé,
04:47
et des questions d'avertissement, de violence, de crime.
04:51
Une fois qu'on s'est dit ça,
04:53
je dois dire que la journée d'aujourd'hui,
04:55
elle était avant tout dédiée à dire une chose,
04:58
au-delà du soutien que chacun devait apporter à la famille Kessassi,
05:01
c'était aussi d'être capable de dire à Marseille
05:03
que Marseille n'est pas une ville différente du reste de la France,
05:06
et là-dessus je rejoins la personne qui vient d'intervenir,
05:09
c'est un fléau national,
05:10
je crois que le chiffre d'un million de consommateurs de drogue
05:13
est largement sous-évalué,
05:15
et ce que cette journée m'a montré,
05:17
ce qu'elle nous a montré à nous marseillais,
05:19
c'est que la solution ne passera pas par des initiatives isolées.
05:22
C'est du sol au plafond qu'il faut reprendre le système à zéro,
05:25
en ayant conscience qu'en effet une guerre est menée,
05:27
elle n'est pas menée qu'à Marseille,
05:29
elle n'est pas menée que contre la famille Kessassi,
05:31
qui est courageuse,
05:32
elle est menée contre la République.
05:34
Et je vais vous donner un exemple.
05:35
Romain Simarano, pardonnez-moi, excusez-moi, je vous ai coupé,
05:37
mais quand on entend Benoît Payan, le maire de Marseille,
05:40
nous dit qu'on n'est pas à Palerme dans les années 80,
05:42
on se dit que c'est mal engagé quand même,
05:44
cette refonte collective du sol au plafond.
05:48
Vous savez, ce n'est pas parce que Benoît Payan
05:50
en dit quelque chose que ça va empêcher
05:52
les gens de bonne volonté.
05:53
Non, mais il faut qu'il y ait un consensus.
05:55
Il faut qu'il y ait un consensus,
05:57
mais je vais vous dire,
05:58
si déjà avec l'État,
06:00
avec un certain nombre de collectivités,
06:02
au niveau individuel, on est capable de changer la donne,
06:04
on arrivera déjà à faire.
06:05
Tant pis pour les grains chauds,
06:06
tant pis pour ceux qui ne sont jamais capables
06:08
de travailler avec les autres,
06:09
sur un sujet comme celui-là,
06:11
ça nécessite de la concorde,
06:12
ça nécessite de l'unité nationale.
06:14
Et vous savez,
06:15
vous avez parlé des consommateurs tout à l'heure,
06:17
ça commence par nous.
06:19
Moi, je suis marseillais,
06:20
j'y ai grandi,
06:21
j'ai évolué dans plein de milieux différents,
06:23
avec plein d'amis différents.
06:25
Lorsque vous avez
06:26
quelqu'un qui fume son petit joint en fin de soirée,
06:29
ou qui va taper de la coque
06:30
parce que ça lui semble rigolo
06:31
de taper de la coque en soirée,
06:33
il faut être capable aussi
06:34
de lui pourrir la gueule.
06:34
Je suis désolé d'utiliser des termes un peu durs,
06:37
mais il faut être capable,
06:37
nous, déjà à l'échelle individuelle,
06:39
de montrer qu'on n'accepte pas ça.
06:41
Et après, c'est vrai,
06:42
il y a beaucoup de choses
06:42
qui ont été dites aujourd'hui
06:43
par Amine Kessassi,
06:45
qui mène lui un combat,
06:46
pas depuis hier,
06:47
depuis de nombreuses années,
06:49
en affirmant la lutte
06:50
contre le narcotrafic.
06:52
Il faut qu'il y ait bien sûr
06:53
des renforts sécuritaires,
06:54
il faut qu'il y ait bien sûr
06:55
l'utilisation de toutes
06:56
les nouvelles technologies
06:57
à disposition
06:57
pour traquer
06:58
l'ensemble de ces réseaux.
07:00
Il faut qu'on passe
07:01
des accords internationaux
07:02
qui nous permettent
07:03
d'aller chercher
07:04
l'ensemble des leaders
07:05
là où ils se trouvent.
07:06
Mais il faut aussi
07:07
qu'au niveau des collectivités territoriales,
07:09
au niveau de tous ceux
07:10
qui font vivre les territoires,
07:12
eh bien,
07:13
il y ait ce qui est déjà fait
07:13
dans beaucoup d'endroits,
07:14
mais de façon renforcée
07:16
avec l'appui de l'État,
07:17
de l'aide à ces éducateurs,
07:19
à ces soignants,
07:20
à ces personnes
07:21
qui sont sur le terrain
07:21
dont on ne parle jamais,
07:23
parce qu'évidemment,
07:23
c'est jamais à eux
07:25
qu'on pense en premier.
07:26
Mais il y a un tissu à recréer.
07:27
Et Marseille,
07:28
pour conclure là-dessus,
07:30
Marseille,
07:31
qui est quand même
07:31
l'épicentre
07:33
de cette guerre
07:33
contre le narcotrafic,
07:35
peut aussi,
07:36
dans les semaines qui viennent,
07:37
si on s'y prend bien,
07:38
devenir l'épicentre
07:39
de la réponse.
07:40
Victor Héros,
07:41
c'est vrai que Romain Simarano
07:43
nous parlait
07:44
de taper sur le consommateur.
07:46
C'est vrai que là,
07:47
il y a un sondage,
07:48
CNews Europe 1 JDD,
07:49
81% des Français
07:51
estiment qu'il faut sanctionner
07:52
plus durement
07:53
les consommateurs
07:54
pour lutter contre le trafic.
07:55
C'est plus qu'avant.
07:56
Est-ce que ça vous semble
07:57
être la bonne solution ?
07:59
Il disait qu'il faut culpabiliser
08:00
même.
08:01
Je crois que c'est
08:02
une des bonnes solutions.
08:04
Je suis très peu,
08:05
comment dire,
08:05
figé sur la question
08:06
du narcotrafic,
08:07
je veux vous dire.
08:07
Que ce soit
08:08
de la légalisation,
08:09
des pénalisations d'un côté
08:10
jusqu'à la criminalisation totale
08:13
et, vous le dites,
08:14
faire porter le poids,
08:16
la charge de la culpabilité
08:17
sur le consommateur
08:18
de l'autre côté,
08:19
j'ai l'impression
08:20
que c'est la solution
08:21
de facilité quand même.
08:22
Parce que lorsque
08:23
j'interrogeais à votre micro hier
08:25
un représentant de Renaissance
08:26
et que je lui demande
08:26
fait-il le lien
08:27
entre l'immigration
08:28
et le narcotrafic
08:29
et qu'il me répond
08:30
non, je ne le fais pas.
08:30
C'était ici même.
08:31
Alors que tous les gangs,
08:32
effectivement,
08:33
alors que tous les gangs
08:33
aujourd'hui,
08:35
les plus importants,
08:36
et on pense surtout
08:36
à la DZ Mafia,
08:37
se revendiquent eux-mêmes
08:38
de l'étranger,
08:39
je veux dire,
08:40
ça a l'air plus facile
08:41
de taper sur le consommateur
08:42
que de taper sur le producteur
08:43
ou le distributeur.
08:44
maintenant, je ne suis pas contre
08:46
taper sur le consommateur aussi.
08:48
Mais il faut que ça s'accompagne
08:49
d'abord.
08:50
Le signal envoyé,
08:50
c'est d'abord attaquer le gang.
08:52
Donc déjà,
08:52
j'aimerais demander
08:53
à notre interlocuteur,
08:54
s'il nous écoute toujours,
08:55
s'il fait le lien
08:56
entre l'immigration
08:56
et le narcotrafic
08:58
et à plus forte raison,
08:59
l'insécurité.
09:00
Romain Simarano,
09:01
la réponse.
09:02
La réponse est très simple.
09:04
Évidemment qu'il y a
09:04
des gangs aujourd'hui
09:05
qui sont des gangs
09:06
avec des leaders
09:07
directement issus
09:09
de l'immigration,
09:09
aussi bien qu'ils vont
09:10
se réfugier
09:11
dans leur pays d'origine
09:12
dès que ça commence
09:13
à sentir le roussi.
09:14
Donc ça, c'est une réalité.
09:16
Après, là où je suis
09:16
en désaccord complet
09:17
avec la personne
09:18
qui vient de parler,
09:19
on le dit Torero,
09:20
c'est que si demain,
09:22
ces gangs-là
09:22
devaient être combattus
09:24
et battus,
09:25
qu'ils paraissent
09:26
de la circulation,
09:27
mais qu'il y a toujours
09:27
de la demande
09:28
et toujours des consommateurs
09:29
pour dire,
09:29
moi je ne sais pas
09:30
si demain,
09:30
ce ne sont pas des Français,
09:32
des Européens,
09:33
des je ne sais qui en fait,
09:34
qui prendront la main.
09:36
Donc moi,
09:36
je vais vous répondre
09:37
très simplement.
09:38
Moi, je suis à Marseille.
09:39
Moi, j'y vis
09:39
dans les quartiers Nord.
09:40
Moi, je vois la situation
09:41
aujourd'hui.
09:42
Demain, c'est vrai
09:43
que s'il y a encore
09:44
des consommateurs,
09:45
on peut faire
09:45
tous les efforts du monde,
09:47
combattre tous les gangs
09:48
de l'univers.
09:49
S'il y a encore
09:49
des consommateurs
09:50
qui sont capables
09:50
d'offrir un marché
09:51
à ces marchands de mort,
09:53
eh bien, il y aura
09:54
toujours quelqu'un
09:54
pour le prendre
09:55
qui soit issu
09:55
de l'immigration ou pas.
09:56
Donc on ne fera pas croire
09:57
que c'est ça le sujet aujourd'hui.
09:59
Antoine Fenech,
09:59
vous voulez rajouter quelque chose ?
10:00
Oui, je voulais aussi dire
10:01
que les cartels de drogue
10:04
sud-américains
10:04
ont bien compris
10:05
la faiblesse de l'Europe
10:06
en termes de lutte
10:10
contre le narcotrafic.
10:11
Quand on regarde
10:12
aux États-Unis,
10:12
ils ont la DEA
10:13
et c'est beaucoup plus difficile
10:15
de faire passer
10:16
de la drogue
10:16
en grande quantité.
10:17
En France
10:17
et dans les pays européens,
10:18
ils ont vu
10:19
ce potentiel marché.
10:20
Il faut faire comprendre
10:21
à ces cartels
10:22
sud-américains
10:23
qu'on sera intraitable.
10:24
Donc si déjà,
10:25
on arrive à empêcher
10:27
à ces cartels
10:28
d'envoyer la drogue
10:30
en France,
10:31
forcément,
10:32
il y aura beaucoup moins
10:32
de narcotrafic.
10:33
et j'ajouterais un point,
10:34
c'est qu'aujourd'hui,
10:35
la menace est tellement
10:36
existentielle
10:37
pour notre paix
10:38
en France,
10:39
c'est qu'il y a
10:41
tellement de drogue
10:41
dans notre pays
10:42
qui circule
10:43
qu'il y a
10:45
différents gangs
10:45
qui s'attaquent
10:47
les uns entre les autres
10:47
pour avoir des parts
10:48
de marché
10:49
sur des territoires.
10:50
Et donc,
10:51
ce qui fait que,
10:51
mécaniquement,
10:52
vous allez avoir,
10:53
si rien ne change,
10:53
de plus en plus
10:54
d'assassinats,
10:55
de meurtres
10:55
et on ne peut pas
10:57
tolérer ça.
10:57
Victor Hérault ?
10:58
Oui, je voulais vous demander
10:59
puisqu'on a cru comprendre
11:00
que l'assassinat
11:01
de Médic et Sassi
11:03
à l'endroit d'Amine Kessassi
11:04
qu'à l'endroit
11:05
des politiques,
11:05
de Gérald Darmanin,
11:07
de Laurent Nunez,
11:08
etc.,
11:09
de l'État.
11:10
Est-ce que,
11:11
vous qui êtes porte-parole
11:12
de Martine Vassal,
11:12
est-ce que Martine Vassal
11:13
s'inquiète pour sa personne ?
11:14
Est-ce que les candidats
11:15
au municipal à Marseille
11:16
s'inquiètent pour leur personne ?
11:17
Est-ce qu'elle est sous
11:18
protection policière ?
11:19
Est-ce que les politiques
11:20
sont inquiets pour leur situation
11:21
aujourd'hui à Marseille ?
11:22
La dernière réponse,
11:23
Romain Simarana.
11:25
Je sens beaucoup de courage
11:26
chez Martine Vassal,
11:27
pas d'inquiétude supplémentaire,
11:29
en tout cas celle habituelle.
11:31
J'irais même jusqu'à dire
11:32
qu'elle a connu
11:33
d'autres formes
11:34
de systèmes politico-mafieux
11:36
qu'elle a su combattre
11:37
dans les années 2000 et 2010.
11:39
Ça a fait partie,
11:40
avec Renaud Muselier,
11:41
des personnes qui ont su
11:42
combattre les menaces,
11:44
les chantages,
11:45
les difficultés.
11:46
On a aujourd'hui
11:47
une menace de notre genre.
11:48
En vérité,
11:49
je ne suis pas certain
11:50
que les politiques,
11:51
nous soyons les premières cibles
11:52
de ces cartels
11:54
et de ces gangs.
11:55
La réalité,
11:56
c'est que je crois
11:56
qu'il faut avant tout penser,
11:57
et ça a été l'objet
11:58
de la création
11:59
de notre plateforme numérique
12:00
qui ne change rien
12:00
au schmilblick,
12:01
mais qui a au moins
12:01
le mérite de dire
12:03
que nous, citoyens,
12:04
qui ne sommes pas forcément
12:05
en première ligne
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dans ce combat,
12:07
nous, politiques aussi,
12:08
nous sommes aussi
12:09
au soutien des magistrats,
12:10
des forces de l'ordre,
12:11
des pénitentiaires,
12:12
qui eux,
12:13
objectivement,
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on peut tourner le truc
12:15
dans tous les sens,
12:15
sont les vraies cibles
12:16
de ces gangs.
12:17
Merci.
12:18
Vous êtes président
12:18
de Collectif,
12:20
une génération pour Marseille.
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