00:00De nombreux responsables politiques étaient donc présents à Marseille pour cette marche blanche du maire de Marseille au député RN des Bouches-du-Rhône,
00:07Franck Elisio, en passant par la sénatrice LR Valérie Boyer ou encore la présidente de l'Assemblée Nationale, Yael Broun-Pivé.
00:14L'onde de choc du meurtre de Mehdi Kessassi suscite de moult réactions, Jacques Serret.
00:20Oui, des politiques de gauche, du centre et de droite dans un même cortège au premier rang.
00:25Le maire ex-socialiste de Marseille, Benoît Payan, qui refuse d'admettre que certains quartiers vivent dans un climat de terreur.
00:32Non, je pense qu'on a plutôt besoin d'unité, de rassemblement que d'expliquer un climat de terreur.
00:36On n'est pas à Palerme dans les années 80 ou à Mexico.
00:39Ça c'est bon pour celles et ceux qui veulent faire du sensationnalisme mais qui ne connaissent pas bien Marseille.
00:44Même réaction très politique de la part de Clémentine Autain, la députée écologiste explique notamment le narcotrafic de cette manière.
00:52En réalité, il y a un abandon très fort, il n'y a pas de présence de l'État, il y a les services publics qui reculent et on a des jeunes qui n'ont pas de perspective.
01:00Depuis sa ville de Nice, le maire Horizon, Christian Estraux et lui, défend justement une présence de l'État.
01:06Je considère qu'aujourd'hui, la force sentinelle qui a été bâtie pour lutter contre le terrorisme aurait un rôle à jouer dans le narcoterrorisme.
01:15Il faut envoyer l'armée aujourd'hui.
01:16Ah, il faut l'armée. On ne mène pas la guerre parce que c'est une guerre qui nous est livrée avec les armes de la paix.
01:22On livre la guerre avec les armes de la guerre.
01:24Une mesure décriée par la gauche mais réclamée par l'opinion publique.
01:28Selon un sondage CSA pour Europe 1, CNews et le JDD, 72% des Français estiment qu'il faut instaurer un état d'urgence à Marseille pour lutter contre le narcotrafic.
01:36On injecterait du service politique d'Europe 1.
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