- il y a 4 jours
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00:00Bonjour et bienvenue sur l'ASPAS TV par WebAgris. Je suis en compagnie de Régis Rupert, vétérinaire et fondateur de la société Empovet. Bonjour Régis.
00:15Bonjour.
00:16Alors ensemble, on va parler du métier de vétérinaire rural dont le maillage, les éleveurs le savent, est en ce moment un petit peu décousu.
00:23Oui, et votre objectif, c'est d'essayer de redonner de l'attrait justement à cette profession. Et pour ça, vous avez quelques propositions.
00:31Donc pour vous, il est important d'essayer de redonner de la place aux vétérinaires rurals dans les fermes et ça peut passer par avoir davantage de données d'élevage.
00:40Donc est-ce que vous pouvez me développer un petit peu cette position ?
00:42Oui, alors le vétérinaire rural, il a tout à fait sa place dans l'élevage. Il n'y a pas de souci là-dessus, puisqu'il a notamment une mission de police sanitaire.
00:50Donc chaque éleveur a forcément un vétérinaire rural. Donc le paradoxe, c'est que finalement, tous les éleveurs ont forcément un vétérinaire, mais que ce même vétérinaire a très peu d'accès aux données, voire pas.
01:01Et donc finalement, il est responsable du sanitaire d'un élevage dont il ne connaît pas bien les mouvements, les données, etc.
01:08Donc c'est pour moi quelque chose de problématique et que j'ai essayé de résoudre depuis quelques années.
01:13Et donc aujourd'hui, notamment au travers d'une solution logicielle. Mais c'est un ensemble de choses qu'il faut réussir à mettre en place.
01:19Parce qu'aujourd'hui, un vétérinaire, il travaille entre guillemets aux patients, à la vache. L'idée, ce serait d'essayer d'avoir un petit peu plus d'informations sur la gestion de troupeaux au sens large.
01:30Oui, c'est ça. C'est à dire que quand j'ai démarré, on faisait beaucoup d'interventions individuelles.
01:35C'est encore une part très importante de l'activité du vétérinaire.
01:38Mais je pense que le sens de l'histoire, c'est d'aller vers une approche collective d'anticipation et non pas de soins curatifs.
01:45Parce que ça ne correspond plus ni aux attentes sociétales en termes de consommation de médicaments, ni aux attentes technico-économiques et d'efficacité pour les éleveurs.
01:55Donc il faut que les vétérinaires développent de plus en plus une approche vraiment globale de la santé en élevage, moins centrée sur le médicament, mais plus sur la zootechnie.
02:02Parce qu'avoir de la donnée sur l'alimentation, d'avoir des données sur les conditions de veillage, sur la mortalité, par exemple, ça peut donner des indicateurs pour faire du préventif et éviter certaines opérations, entre guillemets.
02:15Alors, j'ai envie de dire, pour l'instant, on n'est même pas à ce stade d'avoir autant d'informations aussi diversifiées.
02:21La première chose, c'est que les vétérinaires, pour l'instant, ne connaissent pas leur patientèle.
02:25Ils connaissent leurs clients, mais ils ne connaissent pas les inventaires. Ils ne savent pas s'il y a des mouvements d'animaux.
02:29Bref, il peut y avoir une série de mortalités sur 15 jours qui arrivent.
02:33Le vétérinaire ne va pas forcément être au courant. Il va s'en rendre compte dans 6 mois lors de la prochaine visite.
02:37Ça, c'est un problème.
02:39Et alors, au-delà de la question de la donnée en médecine vétérinaire, on a aussi eu un problème de maillage vétérinaire.
02:46Et on a l'impression qu'en sortie d'école, après 6 années d'études, parfois plus,
02:51les jeunes ont un peu plus tendance à s'orienter vers de la cadine que de la médecine rurale.
02:57Et donc, comment est-ce qu'on peut rendre attractif, justement, cette pratique ?
03:01Alors déjà, la particularité, c'est que vétérinaire, c'est un seul diplôme.
03:05Donc avec un seul diplôme, on peut faire différents métiers.
03:08Et donc, il y a une forme de concurrence intra-professionnelle entre différentes activités.
03:13Pour faire simple, la canine, par exemple, et la rurale.
03:16Aujourd'hui, en France, il y a un vétérinaire qui s'oriente vers la rurale pour 3 qui s'orientent vers la canine.
03:21Donc on n'est pas sur les mêmes...
03:23Voilà. Donc il y a aussi...
03:24Alors la canine, si on regarde un petit peu dans le détail, on peut arriver dans des cabinets,
03:28maintenant, qui sont de plus en plus équipés.
03:29On a des plateaux techniques vraiment très intéressants,
03:32qui donnent des perspectives d'évolution professionnelle très intéressantes.
03:36En rural, c'est un petit peu plus...
03:39Voilà, on a un stéto, des bottes, un thermomètre, et puis un analyseur éventuellement.
03:43Mais voilà, c'est beaucoup plus restreint.
03:45Et ça donne moins de perspectives, à mon sens, pour une évolution professionnelle pour des jeunes vétos.
03:51Donc un de mes objectifs, c'est quand même de réussir à donner un peu plus d'attractivité technique
03:56sur le métier de vétérinaire rural,
03:58pour qu'on ait plus de vétos qui aient envie d'aller travailler avec des éleveurs.
04:00Parce qu'il y a relativement peu d'outils numériques de déployer sur ces secteurs ?
04:06Alors il y en a peu, et en plus, ils sont très peu utilisés pour l'instant.
04:10Donc on va dire qu'il y a au moins 95% des vétos ruraux
04:13qui n'utilisent pas de logiciel dédié pour l'exercice rural.
04:19Et donc votre idée, justement, c'était de proposer un logiciel à ces vétérinaires ?
04:23Exactement.
04:23Donc de permettre aux vétérinaires d'avoir des informations en temps réel
04:26sur la mortalité, les entrées, les naissances, etc.
04:30De façon à pouvoir proposer aussi une approche plus zootechnique
04:34et donc plus préventive que d'attendre que l'éleveur appelle pour des animaux malades
04:40qui parfois ont déjà été traités une fois, deux fois, trois fois
04:43et où les résultats, de toute façon, derrière ne seront pas excellents.
04:47Donc on est sur un outil qui centralise plusieurs choses ?
04:50Oui, alors l'outil, en tant que tel, permet déjà aux vétos
04:53d'avoir l'ensemble des informations, notamment d'inventaire des éleveurs
04:58qu'ils ont en suivi.
04:59Et ensuite, ça va permettre aux vétérinaires déjà de faire un suivi médical
05:04de chaque vache, chaque veau, pour avoir le détail des consultations,
05:09des analyses, etc.
05:10De façon à ce que...
05:11Parce que c'est souvent que maintenant, dans les cabinets
05:13qui sont de plus en plus gros, un animal est vu par un vétérinaire.
05:16Le lendemain, il faut qu'il soit revu, mais le vétérinaire n'est pas là.
05:19Donc il faut que ce soit un autre véto qui vienne le voir.
05:21Et s'il n'y a pas une fiche de suivi, c'est compliqué.
05:23En fait, il faut demander à l'éleveur, mais qu'est-ce que mon collègue a vu la veille ?
05:26Donc là, il faut réussir à arriver sur des outils plus professionnels
05:29pour que chaque individu soit correctement suivi.
05:32Et ensuite, l'outil permet également de générer automatiquement
05:36les ordonnances qui sont très compliquées à écrire.
05:39En fait, aujourd'hui, si on le veut les faire à la main,
05:41c'est extrêmement compliqué, voire impossible.
05:43Donc il faut qu'elles puissent être digitalisées.
05:44Et les conséquences aussi positives, c'est que finalement,
05:47on offre aux éleveurs une digitalisation de toutes les ordonnances,
05:52ce qui correspond à une attente, à un besoin important des éleveurs
05:55en termes d'archivage administratif de toute cette documentation.
06:00Parce qu'on a aussi des cabinets vétérinaires qui ne sont plus organisés comme avant.
06:04C'est-à-dire qu'on a moins de vétos, on a peut-être un peu moins de cabinets,
06:07donc on court des zones beaucoup plus larges.
06:09La tendance depuis plusieurs dizaines d'années,
06:13c'est une diminution du nombre d'élevages.
06:15Les élevages, du coup, ils se regroupent,
06:18donc ils grossissent, mais ils s'écartent, ils s'éloignent en distance.
06:22Et de temps en temps, on voit des cabinets qui, finalement,
06:25arrêtent l'activité rurale pour basculer complètement en canine.
06:28Et donc ces éleveurs sont rattachés à d'autres cabinets
06:31mais qui sont de plus en plus loin.
06:32Donc en gros, les vétérinaires qui décident de continuer la rurale
06:35arrivent maintenant dans des cabinets qui sont de plus en plus gros.
06:39Et qui ont des rayons d'action de plus en plus importants.
06:41Aujourd'hui, un rayon d'action de 100, 150 kilomètres, c'est pas rare.
06:45Donc on ne peut plus travailler de la même façon
06:48que quand il y a encore 30 ou 40 ans,
06:50les vétos avaient un rayon d'action de 15 kilomètres.
06:53Donc aujourd'hui, il faut pouvoir travailler avec l'éleveur
06:57même sans être présent physiquement dans la ferme, finalement.
07:00Et on entend beaucoup parler de télémédecine vétérinaire.
07:03C'est quelque chose qui pourrait s'inscrire dans ce contexte ?
07:06Alors complètement.
07:07Complètement, en sachant qu'elle n'est pas encore autorisée.
07:10Donc voilà, c'est un vrai sujet aujourd'hui dans la profession vétérinaire.
07:15La télémédecine, elle est largement adoptée en humaine.
07:18Bon, mais pour autant, en vétérinaire, on ne le fait pas.
07:21Donc ça, c'est un vrai sujet qui est en cours de réflexion.
07:23L'Ordre national des vétérinaires réfléchit évidemment à cet exercice.
07:28Donc il y a beaucoup de...
07:30Donc on attend un petit peu l'arrivée de cette télémédecine.
07:34Il faut savoir que finalement, même si elle n'est pas encore autorisée,
07:37moi, je considère que de fait, elle existe déjà depuis très longtemps.
07:40Parce que je n'ai pas de chiffre vraiment précis,
07:43mais je pense que 5 à 10 % des traitements qui sont faits dans un élevage
07:46ne sont pas faits par un vétérinaire.
07:48Ils sont faits par l'éleveur lui-même.
07:49Donc ça veut dire que très souvent, depuis déjà depuis longtemps,
07:52l'éleveur appelle le vétérinaire, lui dit,
07:53ben voilà, Marguerite, je ne comprends pas, elle a ci, elle a ça.
07:56Qu'est-ce que tu en penses ?
07:57Et finalement, on est déjà dans cette forme de télémédecine
08:00qui ne porte pas ce nom-là, évidemment.
08:02Donc pour moi, il va falloir structurer cette approche,
08:06faire en sorte qu'effectivement, le véto puisse agir,
08:09même sans être présent physiquement dans l'affaire.
08:11Mais pour ça, il faut des outils structurés,
08:13des données précises,
08:14et faire en sorte que ça soit bien encadré
08:16pour que ce ne soit non plus n'importe quoi.
08:17Et donc, c'est un module qu'on pourrait imaginer
08:21ajouter à votre logiciel Zodiag ?
08:23Oui, alors aujourd'hui, quelque part,
08:26sans parler de télémédecine,
08:27si l'éleveur appelle le vétérinaire,
08:30le vétérinaire, il voit déjà l'inventaire, en fait.
08:32Il voit déjà les soins qui sont faits sur l'animal.
08:33Donc quelque part, on est déjà dans une forme
08:35de suivi médical à distance.
08:38On ne peut pas parler de télémédecine.
08:40Et donc, concrètement, à quoi ça peut ressembler ?
08:43Parce que quand on parle aux éleveurs de télémédecine vétérinaire,
08:45on a un petit peu peur de ne plus voir le véto
08:48et de se retrouver un petit peu tout seul avec ses vaches.
08:50Alors on est loin de ça,
08:51puisque l'enjeu, c'est plutôt que le vétérinaire
08:54puisse revenir plus facilement,
08:56avoir plus de connaissances de l'élevage
08:58que de pouvoir s'en éloigner.
08:59Donc on n'est pas du tout dans ce contexte-là.
09:02Et je ne sais pas encore comment cela sera...
09:04Alors si ça sera autorisé et comment,
09:06mais si c'est autorisé,
09:07ça sera forcément dans un cadre précis.
09:09C'est-à-dire qu'en gros,
09:11la télémédecine ne pourra être autorisée
09:13que dans le cadre d'un suivi global de l'exploitation.
09:15C'est-à-dire qu'on ne peut pas imaginer
09:16qu'un jour, l'éleveur choisisse
09:18« Tiens, je vais appeler tel cabinet,
09:19je vais demander une consultation à distance »
09:22alors que le cabinet ne l'a jamais vu l'éleveur.
09:23Donc ça sera forcément encadré,
09:25mais ça sera une brique supplémentaire
09:27dans un suivi plus global
09:28avec des visites présentielles, évidemment, régulières
09:32et dans lesquelles on pourra également greffer
09:35des visites à distance
09:36ou en tout cas du conseil à distance.
09:38L'idée, ce n'est pas de remplacer les actes.
09:40De toute manière, ça va être compliqué.
09:42Techniquement, il faut toujours un vétérinaire
09:44pour les réaliser sur le terrain,
09:45mais c'est plutôt de multiplier
09:46les occasions d'interagir, d'échanger.
09:49Alors je pense qu'on peut quand même imaginer
09:50que d'ailleurs, c'est ce qu'on constate
09:51quand on a une approche globale
09:53de la conduite de l'élevage,
09:56on finit par diminuer le nombre d'actes
09:58parce que finalement,
09:59si les vaches sont mieux préparées au vélage,
10:00on a moins d'accidents au vélage,
10:02donc il y a moins d'actes.
10:02Donc ça, c'est quand même un effet positif
10:04aussi de l'approche globale,
10:06c'est de diminuer le nombre d'actes.
10:08Donc ce qu'il faut pouvoir,
10:09c'est passer de l'approche individuelle
10:11avec beaucoup d'actes
10:12à quelque chose de plus structuré,
10:15conseil, de façon à anticiper les problèmes
10:18et avoir moins d'interventions individuelles
10:20à mettre en place.
10:22Tout ça, ça va changer la relation
10:24entre l'éleveur et le vétérinaire
10:25et on peut imaginer potentiellement
10:27avec des données d'élevage,
10:29par exemple, je ne sais pas,
10:30il s'est passé telle chose sur ma ferme,
10:32j'ai eu une césarienne,
10:34j'ai eu une vache qui a telle pathologie
10:35qui est morte,
10:36qui, bon, c'est malheureux,
10:37mais ça arrive.
10:38On peut imaginer justement
10:39avoir un suivi
10:41et essayer de comprendre en amont
10:43ce qui s'est passé.
10:44Oui, tout à fait.
10:45Pour moi, ça rentre dans la mission du vétérinaire.
10:48Ce n'est pas uniquement
10:48de soigner l'animal malade,
10:49mais s'il y a un animal qui est mort,
10:51c'est aussi de comprendre pourquoi.
10:53Parce que certes,
10:53on ne va pas le faire revenir,
10:54mais si on a compris
10:56pourquoi il est mort,
10:58on peut éventuellement se dire
11:00qu'il y en a d'autres
11:00qui vont aller vers cette situation.
11:02Donc, anticiper les problèmes.
11:04Donc, même l'animal mourant,
11:06même l'animal mort,
11:08porte des informations
11:11qui sont intéressantes
11:12pour le vétérinaire.
11:14Et ça, ça peut être quelque chose
11:16qui redonne du sens
11:17ou en tout cas qui redonne du goût
11:19pour la médecine vétérinaire rurale
11:20par rapport à une approche
11:22peut-être plus orientée
11:23vers l'acte en lui-même.
11:25Oui, parce que l'acte en lui-même,
11:28déjà, il porte aussi.
11:28Alors, si c'est à n'importe quelle heure
11:30du jour et de la nuit,
11:30enfin, je veux dire,
11:31faire 30 ans à se lever toutes les nuits,
11:33au bout d'un moment,
11:34forcément, on peut comprendre
11:34que ça n'intéresse pas tout le monde.
11:38Donc, le fait d'avoir une approche
11:39plus zootechnique,
11:42on va dire réfléchie, raisonnée
11:44que purement de l'intervention,
11:46ça peut être une forme d'exercice
11:48très intéressant,
11:49en tout cas plus stimulant
11:50pour les jeunes générations.
11:52Et donc, au-delà de ça,
11:55ça oriente aussi vers
11:56une autre relation
11:58entre l'éleveur et le vétérinaire,
12:00c'est-à-dire que si on a moins
12:01de césariennes,
12:02si on a moins de vélages difficiles
12:03sur lesquels intervenir,
12:04c'est aussi moins de facturation
12:05à l'acte.
12:06Donc, on est peut-être
12:07sur une logique différente
12:08de contractualisation, par exemple ?
12:10Oui, je pense que la contractualisation,
12:12c'est un sujet
12:12qui est encore loin
12:15de faire l'unanimité
12:16chez les vétérinaires,
12:17mais qui commence à...
12:18On en entend parler
12:18de plus en plus.
12:19Certains le mettent en place.
12:20Ça y est, c'est parti.
12:22Mais cette contractualisation,
12:23elle suppose...
12:26En préalable,
12:26il faut qu'il y ait justement
12:27suffisamment de données
12:29pour pouvoir s'engager
12:32sur une contractualisation.
12:33Donc, je pense que le préalable
12:34à cette forme d'exercice,
12:36c'est quand même plus d'informations
12:37disponibles en temps réel
12:38chez les vétos.
12:39Et ça n'arrive pas
12:40en concurrence avec...
12:42Enfin, il y a beaucoup
12:43d'intervenants sur les fermes,
12:44que ce soit les centres
12:45d'insémination,
12:46le contrôle de performance.
12:48Il y a des exploitations
12:49qui ont des personnes
12:50qui les aident également
12:51dans la gestion de troupeaux.
12:53Donc, on aurait le vétérinaire
12:53qui viendrait en plus
12:54en appui de ces acteurs initiaux.
12:58Oui, je pense que le vétérinaire
12:59a complètement sa place
13:00dans tout ça.
13:02Le vétérinaire, à lui,
13:03tout seul ne fera pas tout.
13:04Et ce n'est pas l'objet.
13:05Mais c'est difficile
13:06de parler d'une vache
13:07sans penser qu'il y a
13:08un moment donné
13:08la santé qui est à prendre en compte.
13:10Donc, la santé, la production,
13:11la reproduction,
13:12c'est des éléments différents.
13:14Mais il faut que...
13:15Donc, à mon sens,
13:15il faut que les...
13:16De la même façon
13:17que les outils logiciels
13:18doivent pouvoir communiquer
13:19entre eux
13:20et ne pas penser
13:21qu'un seul logiciel
13:22peut tout faire.
13:23Donc, ça, c'est...
13:23Il ne faut pas, à mon avis,
13:25il ne faut pas penser
13:25qu'un seul intervenant
13:26pourra tout faire
13:27dans un élevage.
13:28Voilà.
13:28Il faut réussir
13:29à fédérer
13:30et à mettre en collaboration
13:32les outils
13:32mais aussi les compétences.
13:34Et donc,
13:35prendre du recul,
13:37entre guillemets,
13:37sur la posture du vétérinaire,
13:39lui fournir de nouveaux outils,
13:40vous pensez que ça peut aider
13:41à l'attractivité
13:42du métier rural ?
13:43C'est mon pari.
13:45Écoutez,
13:46c'est un beau pari,
13:46ça fait une belle conclusion.
13:48Et puis,
13:48vous pouvez retrouver
13:49d'autres épisodes
13:50de l'ASPAS TV
13:51sur WebAgris.
13:52Merci beaucoup.
13:53Merci beaucoup.
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