- il y a 2 semaines
Ce lundi 15 septembre, François Sorel a reçu Frédéric Simottel, journaliste BFM Business, Damien Douani, responsable de l'innovation de l'école Narratiiv et fondateur du cabinet Topos, Philippe Dewost, fondateur de Phileos, cofondateur de Wanadoo et ancien directeur général de l'EPITA, et Antoine Heulard, correspondant de BFM Business à Washington (États-Unis). Ils se sont penchés sur les relations assez tendues entre OpenAi et Microsoft, l'annonce de Donald Trump concernant un éventuel "deal" avec la Chine concernant Tik Tok, ainsi que la préparation d'une union spatial en Europe, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
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00:00Tech & Co, la quotidienne, le débrief de la tech.
00:05Voilà le retour du débrief de l'actu tech avec ce soir sur le plateau de Tech & Co.
00:09Ce lundi, nous avons Philippe De Vos, fondateur de Phileos, confondateur de Wanadou et ancien directeur général de l'Epita.
00:15A ses côtés, c'est Damien Douani, responsable de l'innovation de l'école narrative et fondateur du cabinet Topos.
00:20C'est Frédéric Simotel, bien sûr, journaliste à BFM Business.
00:23Avant d'évoquer la possible transformation de TikTok qui pourrait s'américaniser de manière officielle,
00:32c'est ce qu'a annoncé Donald Trump il y a quelques minutes,
00:35eh bien avant tout cela, on va revenir sur l'un des feuilletants les plus, on va dire, chauds de ces derniers mois.
00:42C'est les relations un peu tendues que peuvent entretenir à la fois Microsoft et OpenAI.
00:48Frédéric Simotel, visiblement, tout est en train de s'apaiser.
00:52Oui, parce qu'on a failli avoir un procès quand même entre ces deux acteurs qui jouent sans cesse à je t'aime moi non plus.
00:57C'est un peu ça.
00:58Je vais résumer très rapidement, vraiment dans les grandes lignes.
01:01OpenAI fondait en 2016 un laboratoire à but non lucratif.
01:06Parce que là, tout va bien, les chercheurs, Elon Musk a même mis de l'argent dedans.
01:102019, il crée une filiale commerciale parce qu'ils avaient besoin d'accueillir un peu plus d'argent.
01:14Et c'est là où Microsoft est arrivé avec ses 10-13 milliards d'investissements.
01:19Mais Microsoft n'était pas actionnaire parce que c'était une filiale commerciale mais dirigée par la société à but non lucratif.
01:25Donc une filiale qui dépendait du labo.
01:27Bon, Microsoft s'est dit, bon, on verra.
01:29Et puis fin 2024, Microsoft commence à dire, bon, écoutez, c'est gentil tout ça.
01:32Mais nous, on a quand même mis beaucoup d'argent et on voudrait pouvoir voter, avoir un poids dans la gouvernance.
01:38OpenAI dit, non, non, les statuts c'est comme ça.
01:40Bah tiens, ça nous donne l'occasion de mettre fin à ce contrat d'exclusivité.
01:44Parce que nous-mêmes, OpenAI, on était un peu bloqués avec vous, Microsoft, obligés de passer par Azure.
01:48Alors qu'on aurait bien aimé aller voir WSGCP.
01:52Donc là, on se dit, ça y est, ils vont se taper sur la tête.
01:56Et puis finalement, là, il sera arrivé un accord.
01:59Écoutez, on va à cette filiale commerciale.
02:00On va faire un pacte d'actionnaire.
02:03On va donner 30% à Microsoft.
02:04Donc Microsoft retrouve la valeur qu'elle avait, enfin, la valeur, elle retrouve ses investissements.
02:1030% pour OpenAI.
02:13Et puis le reste, les 40%, ce sera d'autres investisseurs, ce sera des salariés.
02:18Voilà.
02:18Et donc, c'est comme ça qu'ils arrivent à cet accord-là.
02:21Alors pourquoi c'est important pour OpenAI ?
02:23Parce que s'ils n'a changé pas légèrement ce statut,
02:26eh bien, ils étaient bloqués pour accueillir d'autres investisseurs.
02:28Et puis, Microsoft, là, verrouillait tout.
02:31Parce qu'ils disaient, nous, on a quand même mis de l'argent.
02:33On voudrait, enfin, on ne va pas sortir de là.
02:35Un peu comme on le voit dans le foot, quand des joueurs ont été acquis très chers.
02:39Et puis, en fin de contrat, ils s'en vont gratuits.
02:42Le club, ce n'est pas ce qu'il est compté.
02:43Ils voulaient vendre le joueur encore sous contrat pour toucher un peu d'argent.
02:47Donc voilà.
02:47Donc là, visiblement, ça commence à s'arranger.
02:49Donc on va voir la suite, parce qu'on n'est jamais à l'abri d'un autre.
02:52Mais enfin, là, je pense qu'on est entre gens corrects.
02:55Ça va permettre à OpenAI, à Microsoft, de bénéficier quand même
02:58de continuer à bénéficier de la recherche d'OpenAI,
03:00à ce qu'ils restent amis, continuer d'intégrer.
03:02Et puis, je pense qu'OpenAI, il s'est dit quand même
03:04que la puissance du développement,
03:08de toute la base de développeurs de Microsoft,
03:10la puissance de son réseau commercial au sein des entreprises,
03:13ça valait quand même le coup de ne pas se fâcher avec eux.
03:16Non, mais il faut aussi que OpenAI puisse voler de ses propres ailes
03:20et passer des accords commerciaux avec des concurrents potentiels de Microsoft.
03:24On l'a vu, effectivement.
03:26Ils pourront le faire.
03:27Qui veut réagir sur ce sujet ?
03:29C'est la guerre des roses entre Microsoft et OpenAI.
03:33Moi, je pense que ça finira mal à un moment ou à un autre.
03:35Mais pour l'instant, ils ont encore trouvé un moyen de faire tenir le couple.
03:37Un peu comme Trump et Musk ?
03:39Ça avait bien commencé cette job story.
03:43Non, mais effectivement, il y a des enjeux utilisés.
03:45Il y a Azure quand même derrière,
03:46qui est quand même un des premiers cloud providers mondiaux pour les entreprises.
03:49Il y a du copilote qui tourne avec du chat GPT derrière.
03:54Donc, il y a des technologies OpenAI.
03:55Donc, oui, ils ont un intérêt commun et objectif de rester ensemble.
04:00Mais j'ai quand même l'intuition qu'il y a un moment...
04:03Ce n'est pas la première fois que ça coince.
04:06J'ai quand même l'intuition qu'il y a un truc qui va se passer.
04:08OpenAI a besoin d'argent de toutes les manières aujourd'hui.
04:09Donc, tant qu'ils ont besoin d'argent,
04:11ils ont besoin de trouver des moyens aussi bien de ne pas se couper de Microsoft
04:16que d'essayer de faire rentrer d'autres acteurs dans le marché,
04:20Oracle ou autre.
04:22Mais je ne sais pas.
04:23Je me dis qu'il y a un jour, ça risque peut-être d'éclater.
04:26Ça risque d'être compliqué.
04:27Parce que Microsoft ne peut pas, à mon sens,
04:30rester éternellement bloqué, peut-être,
04:33ou au moins uniquement sur le joug de la techno d'OpenAI.
04:36OpenAI a peut-être envie de voler de ses propres ailes.
04:41Donc, je ne sais pas.
04:42Mais dans les cas de figure, pour l'instant, ça tient.
04:45Philippe ?
04:45Là, on voit, pour ceux qui suivent Tekken Kualaté,
04:50on voit Satya Nadella derrière moi à l'écran.
04:53Qui viennent s'en aller à Sam Altman, justement.
04:56C'était il y a quelques mois.
04:58Mais c'était pote encore à l'époque.
04:59C'était avant qu'ils s'engueulent.
05:00Toujours se souvenir que Satya Nadella,
05:02avant d'accéder à la tête de Microsoft,
05:04en a dirigé la division hardware.
05:07Satya Nadella, c'est lui qui a déployé Azure,
05:13qui a motorisé le déploiement d'Azure,
05:15qui a construit toute l'infrastructure
05:16qui permet de faire tourner Azure.
05:18Et dans le deal initial de Microsoft,
05:20moi, ce que j'avais trouvé génial de leur part,
05:23c'était que certes,
05:24ils mettaient beaucoup d'argent sur la table,
05:26mais que toute une partie de cet argent revenait en crédit Azure,
05:29puisqu'à l'époque, OpenAI n'avait pas d'autre choix
05:31pour entraîner ces modèles de plus en plus complexes
05:34que de s'appuyer sur des infrastructures déjà existantes.
05:37Alors, depuis, ils essayent de pouvoir multiplier les sources,
05:42de pouvoir...
05:44Ils n'ont pas cette autonomie et cette capacité d'exécution ahurissante
05:49d'un Elon Musk pour construire un Colossus en quelques mois,
05:54mais ils ont besoin de ça.
05:56Moi, c'est comme ça que je lis le deal avec...
05:58Ils ont besoin du réseau entreprise aussi.
05:59Enfin, tu vois, toute l'intégration,
06:02enfin, de toute cette présence de Microsoft
06:05au sein des entreprises.
06:06Donc, dans le même temps,
06:08on voit très bien que Microsoft teste différents systèmes,
06:11essaye de concevoir ses propres modèles,
06:13puisqu'il a l'infrastructure pour les entraîner.
06:16Et on voit bien OpenAI
06:18essayer de trouver d'autres partenaires d'infrastructures.
06:21Comme tu le rappelais, ils ont besoin d'argent.
06:22Ils crament quand même 5...
06:26On est à quoi ?
06:27On est à 5 milliards de dollars par an
06:28juste en coût d'infrastructure.
06:30Donc, à un moment, ils vont vouloir s'en affranchir.
06:33Ils ont...
06:34Et d'ailleurs, moi, c'est le premier commentaire
06:36que m'a inspiré le deal annoncé avec Oracle.
06:40C'est bien d'annoncer 300 milliards d'investissements chez Oracle.
06:43Mais avec quelle argent ?
06:44Il vient d'où le cash ?
06:44Oui, c'est ça.
06:46Mais tu viens avec lui.
06:47Voilà.
06:48Donc, on est...
06:50Ils sont dans une forme d'interdépendance
06:52quand ils essaient de s'affranchir.
06:54Je pense aussi que c'est un...
06:56Le vrai message derrière,
06:58c'est que de toute façon,
06:59OpenAI va finir en bourse.
07:00Il n'y a pas d'autre solution.
07:02Puisqu'il n'y a plus personne pour les racheter.
07:03Plus personne n'a la taille permettant de...
07:05Ils ont valorisé 500 milliards aujourd'hui.
07:06Voilà.
07:06500 milliards aujourd'hui.
07:07Mais à 500 milliards.
07:08Donc, ils sont valorisés.
07:10Le projet Stargate.
07:11Quand on pense que...
07:12Un cash burn de dingue.
07:13Donc, 500 milliards,
07:15deux fois et demi le PIB du Portugal.
07:17Et un Google vient d'atteindre aujourd'hui
07:18les 3 000 milliards.
07:20Oui.
07:21Mais Google qui existe depuis quelques années.
07:23Donc...
07:23Il vient aussi, mais...
07:25Oui.
07:26On est bon ?
07:27Oui, Tensi.
07:28Oui, on verra bien.
07:29Mais en tout cas,
07:30bon,
07:31on a l'impression que les relations
07:32entre les deux entités s'appellent.
07:33C'est leur intérêt
07:34que ce soit des relations apaisées.
07:36Je pense que...
07:37Voilà, on verra la suite.
07:38Mais tant que Microsoft n'aura pas
07:40son indépendance,
07:41son IA à lui...
07:42Tiens, puisqu'on parle
07:43de relations apaisées,
07:45ça bouge, justement,
07:47pour l'avenir de TikTok aux US.
07:50Le réseau social chinois
07:51pourrait passer sous pavillon américain.
07:53Un accord aurait été trouvé
07:54en ce sens
07:55entre Pékin et Washington.
07:57On retrouve notre correspondant
07:58Antoine Larrat à Washington
08:00qui nous explique tout ça.
08:02Oui, et c'est Donald Trump
08:03qui en a fait l'annonce
08:04tout à l'heure
08:04sur son réseau social.
08:06Sans donner de précisions concrètes,
08:08le président américain
08:09indique simplement
08:10qu'il va parler vendredi
08:11à Xi Jinping
08:11pour sceller ce deal
08:13dont les détails
08:14seront connus dans la foulée.
08:16Il faut rappeler que TikTok
08:16doit vendre ses activités
08:18aux Etats-Unis
08:19sous peine d'être banni.
08:20On sait que plusieurs milliardaires
08:22ou entreprises américaines
08:23se sont positionnées.
08:25Le patron d'Oracle, par exemple,
08:27ou encore le milliardaire
08:28Franck McCourt,
08:28connu en France
08:29pour être le patron de l'OM.
08:30Mister Beast, le YouTuber,
08:32est également sur les rangs.
08:33On verra vendredi
08:34qui est l'heureux élu
08:35et surtout combien
08:36il va devoir débourser.
08:38On parle d'une somme
08:39qui pourrait atteindre
08:39300 milliards de dollars
08:41si l'algorithme ultra performant
08:43de TikTok
08:43est inclus dans la vente.
08:45Trump, en tout cas,
08:46contrairement à sa position
08:47lors de son premier mandat,
08:48n'a jamais vraiment envisagé
08:49d'interdire TikTok.
08:51TikTok aux Etats-Unis,
08:52c'est 170 millions d'utilisateurs
08:54et donc autant d'électeurs
08:55mécontents en cas d'écran noir.
08:57Trump d'ailleurs a dit
08:59à plusieurs reprises
09:00que TikTok lui avait permis
09:01d'atteindre les jeunes
09:02et donc de gagner l'élection.
09:05Il a à trois reprises déjà
09:06repoussé la date butoir
09:07pour conclure un accord.
09:09Il pourrait d'ailleurs
09:09la repousser une quatrième fois,
09:11le temps de régler
09:12tous les détails
09:13alors que le délai,
09:14en théorie, expire après-demain.
09:16Voilà les explications
09:17d'Antoine Larr à Washington
09:19concernant le dénouement.
09:22Alors, vous savez,
09:22il faut prendre tout
09:23avec des pincettes
09:24avec Donald Trump
09:25parce que visiblement,
09:27on en saurait plus
09:27en fin de semaine
09:28mais d'ici la fin de la semaine,
09:30il pourrait se passer
09:31plein de choses.
09:31Je vous rappelle que
09:32le gouvernement américain
09:34et chinois
09:35se retrouvent à Madrid
09:36actuellement,
09:38discutent accords commerciaux
09:39et dans la corbeille
09:41de la mariée,
09:42il y avait bien sûr
09:43cet épineux dossier TikTok.
09:47Ce qui est excitant
09:48dans cette histoire-là,
09:49c'est comment TikTok
09:50va être transformé
09:51en boîte pure américaine.
09:53C'est ça qui est intéressant.
09:55Ton micro, Fred.
09:56Ton micro.
09:56Remettons-nous
09:57quelques années en arrière
09:58et se dire que TikTok,
10:00ça va être décidé
10:01entre Donald Trump
10:02et Xi Jinping.
10:03C'est incroyable.
10:05C'est à Madrid.
10:05Oui, c'est pas le patron
10:07de Tencent
10:08qui va négocier
10:08avec le patron de Google.
10:10C'est les deux des hommes
10:11les plus puissants,
10:12si ce n'est les deux hommes
10:13les plus puissants du monde
10:14aujourd'hui.
10:15Alors, c'est vrai
10:15parce qu'on parlait
10:16d'Oracle hier
10:17avec son fondateur
10:18qui a explosé
10:21ces derniers jours
10:22suite au deal
10:23annoncé par OpenAI.
10:24Il faut savoir que TikTok
10:26aujourd'hui,
10:26si ça fonctionne aux US,
10:27c'est grâce à Oracle
10:28puisque toutes les infrastructures,
10:30enfin les données
10:30de TikTok US
10:31sont stockées
10:31sur les serveurs américains
10:32et visiblement,
10:34Oracle devrait être
10:35encore à la manœuvre.
10:36Il devait l'être déjà.
10:37en premier moment
10:38Donald Trump,
10:39on l'avait déjà parlé.
10:40Voilà, on parle aussi
10:41de Michael Dell,
10:42pourquoi pas,
10:43qui pourrait monter
10:44au capital de TikTok
10:45version américaine.
10:48Messieurs,
10:49Philippe,
10:50Damien ?
10:51Moi, je rebondis
10:52sur ce que tu disais,
10:54finalement,
10:54sur ce que représente
10:56le poids politique
10:57qu'aujourd'hui
10:57un réseau social représente.
10:59C'est vrai,
10:59on aurait dit ça
11:00à quelques années,
11:00je trouvais
11:01que c'est pas bizarre.
11:03C'est effectivement
11:03la preuve
11:04de la puissance
11:06de soft power
11:08que peut représenter
11:09un outil
11:10comme TikTok,
11:11aussi bien pour les Chinois
11:11que les Américains.
11:15Trump a plutôt bien joué
11:17avec les droits de douane
11:18et en essayant de mettre ça
11:19dans la corbeille.
11:20Moi, je me pose quand même
11:21la question de savoir
11:22où va le nœud de l'histoire,
11:24la pépite de l'histoire.
11:25C'est l'algo.
11:27Cet algorithme,
11:28qu'est-ce qu'il va devenir ?
11:29Il est toujours
11:29la propriété des Chinois,
11:30je ne pense pas.
11:31qu'est-ce qui va être dégradé ?
11:34Que sais-je.
11:35En général,
11:36les Chinois ne lâchent pas.
11:37Tu as raison,
11:37la pépite de tout cela,
11:40c'est l'algorithme
11:41de TikTok
11:42qui fait qu'on est hypnotisé.
11:45C'est l'algo
11:46et c'est aussi
11:47la manière
11:48dont il est entraîné
11:50ou paramétré
11:51puisque le degré
11:54addictogène
11:56de la version de TikTok
11:57que nous expérimentons,
12:00subissons,
12:00on appelle ça
12:01comme on veut
12:01dans le monde occidental
12:02et pas du tout le même
12:03que celui
12:04qui est proposé
12:07dans sa version chinoise.
12:08Donc,
12:09à la limite,
12:11récupérer l'algorithme
12:12sans la possibilité
12:14ou sans les clés
12:15ou les moyens
12:15ou la compréhension
12:16de son paramétrage,
12:17ce n'est pas forcément
12:18un intérêt énorme.
12:19Je trouve ça fascinant
12:20de voir
12:21cette espèce
12:22d'otage
12:22en or
12:23qui se trimballe
12:24dans des négociations
12:25entre superpuissants
12:26et superpuissances.
12:28Et comment la Chine
12:28a pu lâcher TikTok ?
12:30Comment la Chine
12:30pourrait lâcher TikTok ?
12:32C'est ça qui est dingue.
12:34Je pense qu'elle ne lâchera pas.
12:36Encore une fois,
12:36elle ne va pas lâcher TikTok.
12:37Elle va lâcher
12:38une version...
12:40Peut-être la division
12:41commerciale ?
12:43Non,
12:43je ne pense pas
12:45parce que
12:45si TikTok
12:47passe sous pavillon américain,
12:48ça veut dire que...
12:49Tu peux avoir
12:51un accord commercial
12:52qui est
12:52la version chinoise
12:53d'Ouin
12:54ne pourra pas
12:55rentrer sur le marché américain
12:56et rentrer en concurrence
12:57avec le TikTok américain.
13:00Tu vois,
13:00une logique un peu comme ça
13:01de morcellement géographique
13:03pour faire en sorte
13:04qu'il n'y ait pas de...
13:06On va dire que
13:06les Américains
13:07puissent maîtriser
13:08cet outil-là
13:09sur leur territoire
13:09et en gros
13:11fassent une sorte
13:13de Facebook quelque part
13:14et que la version chinoise
13:16reste chez elle
13:16comme il y a plein
13:17d'outils aujourd'hui
13:17qui sont uniquement
13:19des champions
13:19dans leur zone géographique
13:20mais nulle part ailleurs.
13:21Le V-Contact
13:22le LinkedIn russe
13:24n'est jamais sorti de Russie
13:25mais il existe
13:27et c'est un champion local
13:28et ainsi de suite.
13:29Ça c'est la thèse, oui.
13:30Mais le TikTok,
13:31ça ne concerne que
13:32le TikTok US.
13:33Oui.
13:34Oui.
13:34Ça concerne que...
13:35Oui, mais on peut se demander
13:37d'ailleurs si en fait
13:37les Chinois
13:38ne sont pas à leur avantage
13:40à la manœuvre
13:41et si ce n'est pas
13:41un moyen
13:42pour tordre le bras
13:45de Donald Trump
13:46et de l'aider
13:47à sauver la face.
13:48Pourquoi ?
13:49Parce qu'encore une fois,
13:50il ne faut pas oublier
13:51qu'à côté...
13:52Dans l'hypothèse
13:53où TikTok aurait été banni,
13:55Biden a déjà préparé
13:57deux applis.
13:58Il y a un TikTok Lite
13:59qui est prêt à être déployé
14:00en appuyant sur un bouton,
14:02il y a Lemonade.
14:04Et donc,
14:04les Chinois peuvent décider
14:06de toucher de nouveau
14:07170 millions
14:08d'utilisateurs américains
14:09avec des applications différentes.
14:11Je pense que c'est aussi ça
14:12qui est dans la balance.
14:13Donc,
14:14je pense que c'est une arme,
14:17c'est un traité
14:18de non-prolifération
14:19qui est en train
14:20de se mettre en place.
14:21Est-ce que ça peut
14:22inspirer l'Europe,
14:23tout ça ?
14:24Et obliger aussi
14:25Biden
14:25à modifier
14:26notre TikTok européen ?
14:29Il va falloir
14:29qu'Ursula
14:30mette une cravate rouge
14:31et qu'elle apprenne
14:34à crier
14:34parce que...
14:36Et puis,
14:38on a l'argument économique.
14:40J'étais assez frappé
14:41de voir
14:41les estimations
14:42qui ont pu être faites
14:43à droite ou à gauche
14:44sur la contribution
14:45économique
14:46de l'activité de TikTok
14:48aux Etats-Unis.
14:49Ça se compte
14:49en milliards de dollars.
14:51Donc,
14:51je ne sais pas
14:52quel argument...
14:53Parce qu'encore une fois,
14:54je pense que
14:55ce deal
14:56qui va être annoncé
14:57comme un succès
14:59pour le président Trump
15:01n'est qu'une des composantes
15:03de ce qui se négocie
15:05actuellement à Madrid
15:06mais qui se négociait
15:07juste avant à Genève.
15:09La négociation
15:10a commencé à Stockholm
15:10mais elle est passée
15:11par Londres.
15:12On est dans un...
15:13C'est un des fruits
15:14dans la corbeille.
15:15Je ne sais pas
15:16quels autres arguments
15:18les Européens
15:19peuvent mettre en avant
15:20en dehors de l'AI Act.
15:22Non, mais il y a par exemple
15:23les droits de douane
15:24des véhicules chinois
15:26qui sont lourdement taxés
15:28lors de leur arrivée
15:29en Europe.
15:30Ça peut être aussi
15:31tout comme aux Etats-Unis
15:33c'est un levier
15:34de négociation important
15:35pour Trump.
15:36On l'a nous aussi
15:37ce levier de négociation.
15:39On pourrait l'avoir,
15:40oui, tout à fait.
15:41Après, il faut vouloir
15:42le mettre en œuvre.
15:42Il va falloir, oui.
15:43Et ça voudrait dire aussi
15:44s'inspirer
15:45de la stratégie
15:45de Donald Trump.
15:46Exactement.
15:47Et ça, je ne suis pas sûr
15:48que ça puisse...
15:48Il y a X pays
15:49autour de la table aussi
15:50pour que tout le monde
15:50soit lié.
15:51Voilà.
15:52Et puis, il faut arriver
15:52à l'incarner.
15:54Mais non,
15:56en toile de fond,
15:57ce qui m'y fait penser,
15:58c'est ce que tu évoquais,
15:59Damien,
15:59sur Vcontact.
16:02Si le deal se fait,
16:04c'est un pas de plus
16:05vers ce qu'on appelle
16:06parfois en mauvais anglais
16:07le splinternet,
16:08c'est-à-dire la fin
16:09d'un protocole universel
16:11permettant à n'importe
16:12quelle machine
16:13de transférer
16:13les mêmes structures
16:15d'informations
16:16d'un pays,
16:17d'un lieu à un autre,
16:18indépendant de la géographie,
16:19c'est la fin
16:19de la mondialisation numérique.
16:22Et puis, nous,
16:22c'est compliqué.
16:23Regarde TikTok
16:24ce qui s'est passé
16:24en Roumanie
16:25quand il y a eu
16:25des élections
16:26parce qu'on estimait
16:27qu'il y avait eu
16:28de l'ingérence.
16:29Chacun des pays,
16:30enfin, on a 27 pays.
16:31Il y a quand même
16:32un consensus
16:33pour dire que TikTok
16:34est quelque chose
16:36quand même
16:36qu'il faut réguler
16:38en quelque sorte.
16:39On est d'accord,
16:40même en Europe.
16:40enfin, je veux dire...
16:41Oui, c'est un autitoxique.
16:42Oui, voilà.
16:43Et je pense qu'il y a
16:44quand même
16:44un certain consensus
16:45là-dessus.
16:45C'est peut-être ça
16:46par rapport aux Etats-Unis
16:47où on a peut-être,
16:48bien qu'il y ait des mouvements
16:49aussi aux Etats-Unis,
16:50mais chez nous, tu vois,
16:51si nous on coupe les TikTok
16:52aujourd'hui,
16:53je me demande
16:53si les Européens
16:54diraient,
16:54oui, ben bravo,
16:55il était temps,
16:56en plus aujourd'hui.
16:58Je ne sais pas
16:58si les utilisateurs
16:59applaudiraient,
17:00je ne suis pas certain.
17:01Vu la diction
17:02que la plupart
17:02des Européens
17:04ont vers TikTok,
17:05c'est leurs parents
17:05qui leur diraient...
17:06Lorsqu'il y a eu
17:06écran noir de TikTok
17:07aux Etats-Unis,
17:09les Américains,
17:10la plupart,
17:11sont partis
17:11sur une autre plateforme,
17:12c'était Red Note.
17:14Il y a toujours
17:14une fluidité
17:16de communautés
17:18qui vont se regrouper
17:19ailleurs.
17:20Donc, il y a un moment,
17:20ça va gueuler,
17:21mais bon,
17:22ça ira ailleurs.
17:23Et crois-moi,
17:23Meta sera peut-être là
17:24pour leur dire
17:24venez, venez,
17:25chers réfugiés,
17:26venez sur Instagram.
17:28Allez, pour terminer,
17:29cette association
17:31intéressante
17:33entre Airbus et Thales
17:34qui avance
17:35dans leur projet
17:35de créer
17:36ce géant européen
17:38de satellites
17:38qu'on attend tous.
17:40Les dirigeants d'Airbus
17:40veulent confiants
17:41et prévoient
17:42de signer un accord
17:42d'ici la fin de l'année
17:43avec le troisième allié
17:45qui est l'italien
17:46Leonardo.
17:47Une réunion importante
17:48doit avoir lieu
17:48cette semaine
17:49selon la tribune.
17:50Mathieu Perche-Betti
17:51nous explique tout ça.
17:54Airbus et Thales
17:54discutent d'une alliance
17:55depuis plus d'un an
17:56et semblent cette fois
17:57alignées.
17:58Ils doivent fusionner
17:59leurs deux filiales
18:00dédiées au spatial.
18:01Leonardo participe
18:02aussi aux négociations
18:04et souhaitent recueillir
18:04un tiers du capital
18:06du futur groupe
18:06pour peser autant
18:08que les deux autres
18:08groupes français.
18:10Le groupe italien
18:10détient aujourd'hui
18:1133% de la filiale
18:12de Thales
18:13et devra verser
18:14plusieurs centaines
18:15de millions d'euros
18:16pour ne pas être dilué
18:17dans le nouveau géant
18:18européen des satellites.
18:20Un mariage à trois
18:21est devenu indispensable
18:22car Airbus et Thales
18:23enchaînent les pertes
18:24depuis plusieurs années.
18:26Les commandes
18:26des opérateurs télécoms
18:28ont chuté de moitié.
18:29D'abord,
18:29la télé par satellite
18:30décline
18:31mais surtout
18:31la concurrence
18:32de SpaceX
18:33change la donne.
18:34C'est le deuxième
18:35mouvement enclenché
18:36par l'État
18:37actionnaire d'Airbus
18:38et de Thales
18:38dans le domaine
18:39des satellites.
18:40Cet été,
18:41il a annoncé
18:41une injection
18:42de plus de 700 millions
18:43d'euros
18:43pour relancer
18:44Eutelsat.
18:45L'opérateur de satellite
18:46est lui aussi secoué
18:47par Elon Musk
18:48et l'essor
18:48de son autre société
18:49Starlink.
18:50voilà ce mariage
18:51spatial
18:52Airbus
18:53Thales
18:53Leonardo
18:54pour essayer
18:56non pas de se battre
18:58à armes égales
18:59avec des
19:00spaceships
19:02et Starlink
19:03etc.
19:04Mais au moins
19:04pouvoir entrer
19:05dans la bataille.
19:07Messieurs,
19:08positif ça.
19:09On termine
19:10ce tech and co
19:10de ce lundi
19:11avec une autre positive
19:12non ?
19:13C'est positif
19:14mais
19:14mais
19:15mais
19:15positif
19:16on aimerait
19:17qu'il y ait
19:20un facteur 10
19:21en vitesse
19:22puisqu'il n'y a pas
19:23de facteur 10
19:24dans les montants.
19:26Et le facteur 10
19:27en vitesse
19:28je ne suis pas certain
19:29que ce soit
19:30dans les habitudes.
19:31Le reportage disait très bien
19:31que les discussions
19:32ont lieu depuis un an.
19:34Ok,
19:35elles ont lieu depuis un an
19:36mais SpaceX lance
19:37plus de satellites
19:37en un mois
19:38que l'Europe
19:39en une décennie.
19:41Ça c'est la première chose.
19:43Ça, ça fait mal.
19:43Et donc
19:44voilà
19:45c'est très intéressant
19:46de savoir
19:46que Airbus
19:47et Thales discutent
19:48pendant ce temps-là
19:50SpaceX lance.
19:52Ça c'est un premier sujet.
19:53Il y a un deuxième sujet
19:54pour moi
19:55quand j'ai préparé
19:56un peu
19:56qui est un énorme éléphant
19:58dans la pièce.
19:59C'est qu'à aucun moment
20:00Airbus, Thales
20:01ou Leonardo
20:01ne parlent
20:03du métier
20:05qui est en train
20:05de changer.
20:06Ils parlent
20:07de synergie
20:07de fusion
20:08de virer des gens
20:09en gros.
20:09Très bien
20:10ils ont besoin
20:10d'avoir un modèle
20:11économique équilibré.
20:13Pendant ce temps-là
20:14Starlink
20:16déboursait
20:171,7 fois
20:18le montant
20:19envisagé
20:20du champion européen
20:21c'est-à-dire
20:2217 milliards de dollars
20:23pour acquérir
20:25tout un paquet
20:26de spectres radio
20:27pour faire
20:28du direct
20:30entre les satellites
20:31et les téléphones.
20:32ce qui veut dire
20:33et donc devenir
20:36un opérateur télécom
20:37mondial
20:38pour l'instant
20:39aux Etats-Unis
20:40parce qu'il faut
20:40qu'il achète
20:40après les fréquences
20:41dans chaque pays.
20:43Absolument
20:44mais voilà
20:45un lanceur
20:46de fusées
20:48et de satellites
20:48enfin voilà
20:49un opérateur
20:50satellitaire
20:51inconnu au bataillon
20:51dont tout le monde
20:52se moquait
20:52il y a 15 ans
20:53qui non seulement
20:54maintenant
20:55te lance
20:55deux tiers
20:57des satellites
20:57actifs
20:58au-dessus de nos têtes
20:58sont des Starlink
21:00c'est deux tiers
21:02pardon
21:02et donc
21:02on est sur du volume
21:05et maintenant
21:05non seulement
21:07ils ont déjà
21:07déployé leurs services
21:09terrestres
21:10et là maintenant
21:11ils rentrent
21:11dans la voie
21:12et dans la téléphonie
21:14et
21:14voilà
21:16pour moi
21:16il y a un facteur d'échelle
21:18qui reste
21:19alors c'est extraordinaire
21:21que nos camarades
21:23à la tête de Thalès
21:24et d'Airbus
21:24fassent ce premier pas
21:25mais bon sang
21:26s'il vous plaît
21:26mettez-vous à courir
21:27et surtout
21:28posez-vous la question
21:29de savoir
21:29ce que vous voulez faire
21:31et ce que vous voulez lancer
21:33et c'est ça
21:34et comment va se passer
21:35la gouvernance
21:35de ce truc
21:36le projet Bromo
21:37le premier point
21:38c'est exactement
21:39ce que sait faire l'Europe
21:39l'Europe
21:41c'est bien faire
21:42des mécanos
21:42d'ingénierie
21:44on n'est pas bon en soft
21:45mais on est bon
21:46dans du hardware
21:46on sait bien faire ça
21:48on met du temps
21:49mais on sait le faire
21:49donc là
21:50c'est typiquement
21:51une action européenne
21:52et c'est très bien
21:52mais
21:53d'abord tu l'as dit
21:54qui va prendre la tête du truc
21:55on l'a vu avec Airbus
21:56la présidence
21:58tournante
21:58ça marche pas
21:59à tous les coups
21:59regardez ce qui se passe
22:00chez ST Micro
22:01c'est un gros bazar
22:02donc ça c'est un premier point
22:03et ça je pense
22:04c'est le deuxième élément
22:04dans la pièce
22:05comment va se faire
22:06la répartition
22:07du pourcentage du capital
22:08qui va prendre la tête
22:09du truc etc
22:09et donc là
22:10les politiques vont rentrer
22:11en jeu
22:11c'est pas fini
22:12et puis un deuxième élément
22:13tu disais
22:14c'est qu'à la différence
22:15d'un Starlink
22:15ou même d'un projet Cooper
22:16c'est que là
22:18on est sur une société
22:19qui dit
22:19moi je lance des satellites
22:21je les conçois
22:22je les lance
22:22mais je suis pas un opérateur
22:24à la différence
22:25des autres
22:25dans Starlink
22:26qui est un opérateur intégré
22:27donc qui va concevoir
22:28ce qu'il va envoyer
22:29qui va l'envoyer
22:30qui va opérer
22:30on est dans la fin
22:34de l'ancien modèle industriel européen
22:37qui est un modèle
22:38très horizontal
22:39avec des échelles
22:40et des échelons
22:41de sous-traitants
22:41de divers rangs
22:42de rang 1, rang 2 machin
22:43alors que le fou furieux
22:45de l'autre côté
22:46a démontré une chose
22:48dans ses bagnoles
22:49et dans ses fusées
22:50c'est l'intégration verticale
22:52ce que j'appelle
22:52dans le dernier chapitre
22:53de mon bouquin
22:53la verticale du fou
22:54en référence à la diagonale du fou
22:56il est là dedans
22:58et là maintenant
22:59il rentre dans le métier
23:00d'opérateur télécom
23:01il suffit de regarder
23:04nous aujourd'hui
23:04en Europe
23:05effectivement
23:05on est 5 fois moins gros
23:07que les Etats-Unis
23:07on a une centaine
23:08de tiers orbitaux
23:09en 10 ans
23:10SpaceX
23:11ils sont à 530
23:12tiers
23:12donc c'est ce qu'on vient de dire
23:13là je regardais les chiffres
23:15la NASA a financé SpaceX
23:17à hauteur de 6 milliards de dollars
23:18pour la seule année 2024
23:20c'est 10 ans de financement
23:22pour Ariane Group
23:24par l'ESA
23:25donc déjà
23:25on est dans une autre dimension
23:27mais nous ce qu'il faut regarder
23:28c'est que
23:28en gros on a 4 blocs
23:29si tu regardes
23:30le marché européen
23:31du spatial
23:32on a le bloc
23:33financé
23:34des missions spatiales
23:37on a un deuxième bloc
23:38fabriquer des fusées
23:38on a un troisième bloc
23:39fabriquer des satellites
23:40on a un quatrième bloc
23:41opérer tout ça
23:42là
23:42on n'est que sur un bloc
23:44avec Thalès
23:45on est juste sur la partie
23:47fabriquer des satellites
23:48de communication
23:49donc on ne parle pas de lanceurs
23:50on ne parle pas de lanceurs
23:51on ne parle pas de lanceurs
23:53on ne parle pas de missions
23:54de financement
23:55de l'opérationnel
23:56on pourrait parler de lanceurs
23:56on a les moyens
23:57dans ce truc-là
23:59c'est pas alors que SpaceX
24:00fait lanceurs
24:00je pense que ce qu'il faut
24:01aujourd'hui faire
24:03ce n'est pas partir
24:04derrière SpaceX
24:05parce qu'on va se rater
24:06comme Mistral ne court pas
24:07après chaque GPT
24:08parce que sinon
24:09ils vont se rater
24:09c'est de choisir ses batailles
24:11c'est de dire
24:11nous on va peut-être choisir
24:13je ne sais pas
24:13sur l'observation de la Terre
24:16enfin il faut choisir
24:17ces deux trois batailles
24:19et se concentrer là-dessus
24:20et là riposter
24:21ils cherchent à
24:22peut-être un jour
24:24ils viendront avec Starlink
24:25à déstabiliser nos opérateurs
24:27et bien lançons-nous
24:27dans la bataille
24:28pour que nos opérateurs
24:29puissent continuer à vivre
24:30et pour moi c'est ça aujourd'hui
24:33il faut surtout pas
24:34il faut trouver l'argent
24:35oui non il faut trouver l'argent
24:36mais Starlink
24:37c'est des dizaines de milliards
24:39et je fais ce parallèle
24:40avec l'IA
24:40c'est exactement ça
24:41Mistral tu ne peux pas
24:43dire Mistral va aller
24:44derrière chaque GPT
24:45il y en a qui va aller
24:45aux 10 500 milliards
24:46l'autre 16 milliards
24:47on se dit bon
24:47c'est pas à peine
24:48la course est finie
24:49autant arrêter tout de suite
24:49oui mais Mistral continue
24:51on prend ses batailles
24:52et je pense qu'aujourd'hui
24:53c'est ce qu'il faut
24:54aller chercher
24:55il faut regarder
24:56on s'est fait déstabiliser
24:58complètement
24:58sur les lanceurs
24:59sur tout un tas de choses
25:00mais les américains aussi
25:02la NASA c'était tout puissant
25:03Boeing était tout puissant
25:04enfin il y avait plein
25:06d'acteurs tout puissants
25:07SpaceX a tout balayé
25:07d'un coup
25:08et c'est là où vraiment
25:09il va bien falloir
25:11choisir ses combats
25:12à suivre
25:13à suivre
25:14tout ça
25:14merci beaucoup
25:15tous les trois
25:16merci Philippe Devost
25:17fondateur de Phileos
25:19cofondateur de Wanadou
25:20ancien directeur général
25:21de l'EPITA
25:22merci à Damien Douani
25:23plaisir
25:23responsable de l'innovation
25:25de l'école narrative
25:25et fondateur du cabinet
25:26Topos
25:26et merci Fred Simotel
25:28on se retrouve demain
25:30pour débriefer l'actu
25:31exactement à nouveau
25:31voilà
Recommandations
52:34
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À suivre
25:51
23:35
1:21:25
1:24:16
1:23:10
1:25:28
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