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  • il y a 3 mois
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##SOYEZ_LIBRES-2025-09-02##

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Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10h, Patrick Roger.
00:06Avec Elisabeth Lévy, bonjour Elisabeth.
00:09Bonjour Patrick, bonjour à tous.
00:11Chaque mardi, mercredi, jeudi, vous êtes avec nous, Elisabeth, dans ce rendez-vous.
00:15Le vendredi, c'est Arlette Chabot.
00:17Et avant cela, le lundi, c'est Françoise de Goua, que des femmes.
00:20Bah oui, vous êtes bien entourée, cher Patrick.
00:23Absolument.
00:24Elisabeth, alors au lieu de faire son méa culpa,
00:26François Bayrou, accuse les Français d'être responsables de l'endettement.
00:32Ouh là là, que n'avait-il dit là ?
00:34Toute la France, bien entendu, a hurlé à la mort.
00:36Éric Ciotti, dénonçant une fake news,
00:39nous explique que les Français sont les victimes,
00:42pas coupables des erreurs gouvernementales.
00:44Comment osez-vous, nous, un peuple de héros ?
00:47De héros, Patrick, qui se sacrifient pour les autres
00:50et qui travaillent sans compter.
00:52Notre problème, évidemment, ce n'est pas nous.
00:54C'est les méchants politiques.
00:56La méchante Etat-Maman, qui veut nous couper les vivres
00:59et qui, en plus, nous engueule.
01:01Eh bien, je suis désolé.
01:03Ça va bien sûr mécontenter le nombre de mes chers auditeurs.
01:07Mais François Bayrou a raison.
01:09Vous donnez raison à François Bayrou.
01:11Eh bien, oui, oui, oui.
01:12C'est nous, d'abord, qui percevons l'essentiel de la dépense publique
01:15pour laquelle on s'endette.
01:17Notre État social obèse absorbe à peu près
01:19la moitié de la dépense publique.
01:21800 milliards, dont près de la moitié de ces 800 milliards pour les retraites.
01:26330 milliards.
01:28Alors, en réalité, le seul consensus dans ce pays,
01:31la seule chose qui met tout le monde d'accord,
01:33c'est « touche pas à ma sécu, touche pas à ma retraite, touche pas à mes allocs ».
01:36Sauf que le problème, on ne fait pas d'enfants et qu'on vit plus vieux.
01:40Alors, l'évidence face à ça, partout ailleurs,
01:43c'est qu'on doit travailler plus.
01:44Eh bien, passez-nous.
01:45Non, le résultat, c'est que les retraites, par exemple,
01:47absentent 14% du PIB contre à peu près 10% chez nos voisins.
01:52Alors, vous allez me dire, il y a le train de vie de l'État.
01:55Mais quand on parle de ça, ce mot donne l'impression qu'on parle des repas à Matignon.
02:00Mais c'est quoi le train de vie de l'État ?
02:01C'est les traitements des fonctionnaires.
02:03Alors, bien sûr, on veut plus d'infirmières, plus de professeurs, plus de flics.
02:07On veut des maternités partout, des hôpitaux partout.
02:10Et on a bien raison, bien sûr.
02:11Mais, alors, bon, vous me direz qu'on peut faire des économies.
02:15Il y a plein de bidules inutiles.
02:18Et il y a plein de technos, de bureaucrates qui sont aussi inutiles
02:21parce que nous adorons la suradministration.
02:24On met des bureaucrates partout.
02:25Mais, vous allez voir, quand on va commencer à les supprimer,
02:28à en faire des chômeurs, le braillomètre va exploser.
02:32Oui, mais Elisabeth, cet État social que vous venez d'écrire,
02:36c'est aussi le fruit de choix politiques.
02:40Ah ben oui, vous avez parfaitement raison.
02:41Mais par qui étaient-ils faits ces choix ?
02:43Est-ce qu'on était ?
02:44Ou alors, peut-être je dormais et on était en dictature.
02:46On vous a traîné au bureau de vote avec une Kalachnikov, sans doute.
02:51Eh bien non, je suis désolé.
02:52Les électeurs ont validé absolument tous les choix qui nous empoisonnent aujourd'hui.
02:56Ils ont élu et réélu des gouvernements déconstructionnistes,
03:01immigrationnistes et délocalisationnistes.
03:03Alors, bien sûr, vous allez me dire, le débat sur l'Europe ou l'immigration,
03:07par exemple, a été pipé, puisqu'on devait toujours choisir
03:10entre des gens convenables qui pensaient la même chose.
03:13Oui, c'est vrai.
03:13Et puis, il y a le référendum volé de 2005.
03:16Il n'empêche qu'après, on ait élu Sarkozy, Hollande, Macron,
03:20trois européistes.
03:21C'est donc que, finalement, on a enterré ce qui s'était passé.
03:24En réalité, ce qui se passe, l'endettement,
03:26eh bien c'est une coproduction du peuple et des élites depuis 30-40 ans.
03:30Les gouvernements achètent la paix sociale, certes.
03:33Et nous, qu'est-ce qu'on fait ?
03:35On l'a leur vent, cette paix sociale.
03:37Rappelez-vous, je vous donne quelques exemples.
03:3995, tout le pays solidaire de la retraite spéciale,
03:43complètement délirante des cheminots.
03:47Pourquoi ?
03:47Eh bien parce que tout droit acquis,
03:49et tout droit, si vous voulez, c'est un droit acquis pour l'éternité.
03:53Peu importe que la réalité change.
03:55Je vous donne encore quelques exemples.
03:57Charivari pour les 5 euros au moins sur les APL.
04:00Et maintenant, le psychodrame des jours fériés.
04:02Mais franchement, un pays qui s'enflamme pour une journée de travail,
04:05eh bien il n'a pas beaucoup d'avenir.
04:06Alors on me dit, les Français sont conscients du problème,
04:09mais ils veulent d'autres solutions,
04:11qui consistent toujours à prendre aux voisins.
04:13Alors, voyez-vous, cher Patrick,
04:15il y a deux sortes de psychanalyses.
04:17Ceux qui expliquent à leurs patients
04:19qu'ils sont victimes,
04:20que tous leurs malheurs viennent de papa, maman,
04:22et les enquistent dans le ressentiment et l'apathie.
04:25Et ceux qui leur font comprendre
04:26qu'ils ont une responsabilité.
04:28Donc, qu'ils peuvent être les acteurs de leur histoire.
04:33Affirmer, nous caliner tout le temps,
04:35nous disant que rien n'est jamais de notre faute,
04:37c'est nous traiter comme les enfants,
04:39les enfants qu'apparemment, nous voulons être.
04:41Eh bien non, pour être libre,
04:43il faut accepter d'être adulte et responsable.
04:45Merci, soyez libre et vous êtes libre.
04:47Vous, en tout cas, Elisabeth Lévy est responsable.
04:49Alors, je ne sais pas si vous êtes d'accord.
04:520 826 300 300,
04:54vous avez entendu Elisabeth Lévy.
04:56Nous sommes tous responsables, finalement.
04:58Arrêtons de rejeter la faute sur les autres.
05:01Vous voulez dialoguer, vous voulez réagir.
05:030 826 300 300,
05:04on en reparlera,
05:06on se retrouvera après l'invité politique dans un instant,
05:08Marc Fénaud.
05:09Et puis, on reviendra aussi sur cette distribution
05:12de fournitures scolaires
05:14qui voulaient faire des narcotrafiquants,
05:17sur le patron de Nestlé,
05:19qui est viré pour une relation amoureuse
05:22avec une subordonnée.
05:24Je ne sais pas s'il y a d'autres histoires derrière
05:25ou d'autres sujets dans l'actualité.
05:27Vous n'hésitez pas dans le grand débrief.
05:29Tout à l'heure, à 8h30.
05:30Au revoir.
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