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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00Sabrina Medjaber est avec nous ce soir.
00:02Retour de Johan Ousey.
00:03Bonsoir Pascal.
00:04Qui nous avait manqué, vous étiez où ? Vous étiez en vacances.
00:07Vous êtes jeune, vous prenez déjà des vacances.
00:08J'ai pris quelques jours de vacances, mais moins que vous, ceci dit.
00:12C'est possible, mais en tout cas ça me fait plaisir que vous soyez de retour.
00:14Désir partagé, Pascal.
00:16Et puisque l'actualité est très politique, ça ne vous a pas échappé.
00:19Philippe Bilger, quel dommage que vous, vous n'en ayez pas pris.
00:23Des vacances ?
00:23Non mais je blague.
00:24Bonjour Philippe Bilger, je pleuris.
00:26Mais vous êtes toujours très spirituellement déprimant.
00:28Mais je vous aime beaucoup.
00:32Et puis vous avez dit des choses très gentilles.
00:34Et en plus je les pense, vous voyez.
00:37Il m'arrive de dire du bien, même du JDD, n'est-ce pas ?
00:40Pas que, pas que.
00:41Mais j'espère.
00:43Non mais je pense à un remarquable entretien.
00:47L'interview d'Élizemour et d'Élizemour étaient vraiment étonnantes.
00:53On en a parlé d'ailleurs.
00:54Le couple est brillant.
00:55Je suis d'accord, c'était très intéressant.
00:57Après on peut discuter, ne pas être d'accord, bien sûr, comme toujours.
01:01Mais c'est de la politique.
01:01C'est pour ça que c'est intéressant d'avoir une pensée très forte et étayée.
01:09On peut, je le répète, la contester, ce qui est bien normal.
01:12Et puis Georges Fenech.
01:13Bonsoir.
01:13Toujours présent, être avec nous.
01:15Une question pour commencer cette émission.
01:18Et Mme Lacron, est-il un être irrationnel ?
01:20Est-il irrationnel ?
01:21Ce n'est pas moi qui le dis, c'est Marine Le Pen.
01:23Donc écoutez Mme Le Pen.
01:27Alors c'est assez difficile de savoir effectivement ce qui va se passer pour une raison simple.
01:30C'est qu'on peut toujours essayer de projeter, mais on ne peut projeter qu'avec rationalité.
01:35Alors il faut bien dire qu'Emmanuel Macron est un être irrationnel.
01:39Et par conséquent, ces décisions, nous n'arrivons souvent pas à les comprendre.
01:45ni même à savoir quels sont les leviers de prise de ces décisions.
01:51Donc dissolution ou pas dissolution, aujourd'hui ou dans trois mois.
01:57Écoutez, comme on ne sait pas, il faut, comme l'a dit Jordan, évidemment, être prêt dès lundi.
02:03Et c'est un travail qui a été effectué tout au long des mois précédents,
02:09depuis en réalité les dernières élections législatives,
02:13et qui vont pouvoir nous permettre d'être dans les starting blocks,
02:17quelle que soit la date à laquelle Emmanuel Macron décidera de mettre fin au mandat de l'Assemblée nationale.
02:26Bon, j'ai souvent dit, nous avons souvent dit à ce micro,
02:29que la grille de lecture d'Emmanuel Macron, nous ne la comprenions pas, etc.
02:32Donc d'une certaine manière, on peut entendre ce que dit Mme Le Pen.
02:35Mais pourquoi on vous dit ça précisément aujourd'hui ?
02:37Parce qu'hier, moi je ne connaissais pas, vous savez peut-être ce qu'est le Yu-Gi-Oh.
02:43Oui, moi je suis avec les gosses, on sait ce que c'est.
02:45Quand on a des enfants.
02:46Écoutez, j'ai des enfants, mais ils doivent être grands.
02:49Il y avait les championnats du monde du célèbre jeu de cartes à collectionner
02:51qui ont débuté vendredi 29 août à la Maison de la Mutualité,
02:55à Paris, qui réunissait les meilleurs joueurs venus de tout le globe.
02:58Les spectateurs ont le droit à une intervention pour le moins inattendue,
03:01celle du Président de la République.
03:02Vous avez un Président de la République
03:03qui ne répond pas aux enfants de Boilem sans salle.
03:07Tout à fait.
03:07Vous avez un Président de la République
03:09qui aujourd'hui, jour de rentrée, n'a pas dit le moindre mot
03:11pour 12 millions de Français qui sont rentrés.
03:1312 millions de Français et leurs familles qui sont rentrés aujourd'hui.
03:17Et vous avez un Président de la République, on va l'entendre,
03:19qui pour ce jeu, le Yu-Gi-Oh,
03:22est sorti visiblement du sommet pour faire cela.
03:28Alors oui, effectivement, je n'ai pas la grille de lecture.
03:30Écoutons le Président de la République.
03:32Je voulais remercier les équipes d'Economy et notre rencontre à la Japan Expo.
03:37J'ai toujours ma carte.
03:40Et je voulais vous dire simplement, comme je m'y étais engagé,
03:44je suis là dans un sommet franco-allemand,
03:47donc je ne pourrais pas être avec vous.
03:48Mais je pense bien à vous tous.
03:51Et je sais que c'est un jour important pour Yu-Gi-Oh
03:54et l'ensemble du monde du TCG
03:57qui se retrouve en France.
03:58Et c'est pour nous une très grande fierté
03:59d'avoir les championnats du monde de votre discipline,
04:02d'avoir tous les passionnés du monde entier
04:04qui vont se réunir en France
04:05et faire vivre leur passion.
04:08Alors je ne suis pas sûr que tout le monde connaisse le Yu-Gi-Oh,
04:10je le dis modestement,
04:10je ne savais pas ce que c'était avant ce matin.
04:13C'est un manga et dessin animé des années 80
04:15qui suit Yu-Gi,
04:16un adolescent qui joue à un jeu de cartes magique
04:19lié à un ancien pharaon.
04:20Alors lui, il a montré sa carte,
04:21Benjamin Nord m'a dit que c'est un dragon blanc.
04:23C'est ce que ça veut dire ?
04:25Aux yeux bleus.
04:26Le concept a explosé
04:27et a été adapté en un jeu de cartes stratégiques
04:30que les gens collectionnent
04:31et s'affrontent encore aujourd'hui.
04:32Je ne sais même pas pourquoi
04:33il y a un championnat du monde.
04:34Vraiment, je suis largué là-dessus.
04:35Mais peu importe.
04:38Je veux dire,
04:38Yoann Ozaï,
04:39puisque vous revenez parmi nous
04:40et que vous êtes journaliste politique,
04:42c'est incompréhensible.
04:44Il ne répond même pas
04:45aux enfants de Boilem sans salle.
04:48Vous avez tout dit.
04:49Le simple fait qu'il ne prenne pas la peine
04:50de répondre aux enfants de Boilem sans salle
04:53qu'ils ne disent pas un mot
04:54pour la rentrée scolaire
04:55est là qu'ils s'amusent
04:57à faire un peu le pitre.
04:59Pardon.
04:59Mais là,
05:00on est un peu là-dedans quand même.
05:03Pardon.
05:03Il y a tellement de problèmes.
05:04On va dire qu'il joue.
05:05On va enlever le mot pitre
05:06parce que c'est le président de la République.
05:08Oui.
05:08Et pour votre retour,
05:09on va enlever de votre bouche.
05:11Non mais pardon.
05:11Il y a tellement de problèmes en France.
05:13Il n'a pas été capable
05:14de prendre la parole
05:15sur la montée de l'antisémitisme
05:17dans ce pays depuis deux ans.
05:18Nos compatriotes vivent.
05:19Il l'a prise quand même.
05:21Mais pas suffisamment sans doute.
05:22Vous voyez,
05:23vous n'étiez plus habitués à notre plateau.
05:26Je vais modérer.
05:29Il l'a prise
05:29mais pas comme on aurait aimé
05:30qu'il l'apprenne.
05:31On attend une déclaration solennelle
05:33du président de la République
05:34sur la montée de l'antisémitisme en France.
05:36Elle n'est pas venue.
05:37Et il despie,
05:39il perd son temps
05:40à jouer
05:41alors pour reprendre votre expression.
05:43Au fond,
05:44moi ce qui m'intéresse,
05:46pourquoi je n'ai pas de réponse ?
05:47C'est là.
05:47Mais je ne sais pas
05:49pour quoi ?
05:51Pourquoi ?
05:51Philippe Bézard,
05:52vous êtes un fin psychologue.
05:53Non mais
05:54la question
05:55est-il irrationnelle ?
05:57Je crois
05:58qu'il a une rationalité
06:00qui est limitée
06:01par un formidable désir
06:03de surprendre
06:04en permanence.
06:06On ne peut pas dire
06:07qu'Emmanuel Macron
06:08est irrationnel.
06:09La plupart du temps,
06:11il a des décisions
06:12qu'on peut contester
06:13mais qui ont un fond
06:14de crédibilité.
06:15Mais je crois
06:17que le vice fondamental
06:18chez cet être
06:19qui n'est pas ordinaire
06:21tout de même,
06:22c'est à chaque fois
06:23il est gangrené
06:24par l'envie
06:25de surprendre.
06:27Et Johan,
06:28j'analyse ce jeu
06:29que je ne connaissais pas
06:31moi non plus
06:32comme une sorte
06:35de distraction
06:36au sens propre,
06:37un détournement
06:38qui montre
06:39qu'en réalité
06:40il est capable
06:41de faire autre chose
06:43et probablement
06:44il est très content
06:45de lui
06:46à partir de cette dérivation.
06:48Il ne sait plus faire
06:49que ça,
06:50c'est ça le problème.
06:51Il ne sait plus faire que ça,
06:52vous dites faire autre chose.
06:53Il ne fait plus que ça.
06:54Non mais cette volonté
06:56de surprendre,
06:57elle pourrait en effet
06:58peut-être nous amuser
06:59comme un jeu
07:00pourrait nous amuser
07:01sauf que la France
07:02est dans un état
07:02absolument catastrophique.
07:04Les finances,
07:05l'antisémitisme,
07:06la crise civilisationnelle,
07:07l'islamisme,
07:07l'insécurité,
07:08le narcotrafic,
07:09enfin on peut égrener
07:10tous les problèmes
07:11qui deviennent
07:11de plus en plus menaçants
07:12pour notre pays
07:14et notre cohésion nationale
07:15et nous avons
07:15un président de la République
07:16qui a défaut de répondre
07:17effectivement aux filles
07:18de Boilem Sansal
07:19mais qui préfère par exemple
07:20répondre à une Instagrammeuse
07:21qui prend la défense
07:23de Gaza
07:24et à juste titre
07:25mais il le fait
07:26mais il ne le fait pas
07:27pour les filles
07:27de Boilem Sansal.
07:29La même chose pour Naël
07:30qu'il qualifie
07:31d'inexcusable
07:31et d'inacceptable.
07:33Lorsqu'on l'a interrogé
07:34sur la mort de Philippines,
07:34il a pris un air familique
07:35en nous disant
07:36qu'il fallait arrêter
07:36de dire,
07:37de dire et de faire.
07:38Donc il y a, pardon,
07:39ce n'est pas une irrationnalité
07:40mais une grande contradiction
07:41qui met en danger
07:42nos concitoyens
07:43en tout cas
07:43qui montre son incapacité
07:45à la gérer.
07:46Je ne sais pas.
07:48Moi je trouve
07:48qu'il est insaisissable.
07:49Oui, c'est les mêmes mots
07:50mais bon.
07:51Et là, pourquoi ça ?
07:52Quel est son intérêt ?
07:53Il n'y a même pas d'intérêt.
07:54À partir du moment
07:54où il a essayé
07:55de théoriser une politique
07:56d'une en même temps,
07:58vous ne trouvez plus le cap
07:59pour la lisibilité
08:01d'une politique ?
08:01Non mais là,
08:02ça s'empire.
08:03Il y avait une cohérence.
08:05On peut reconnaître
08:05une cohérence
08:06dans le premier quinquennat.
08:07d'exister une cohérence
08:10quand même.
08:11On va faire une coalition
08:12contre la masse
08:13le lendemain.
08:13Vous dites
08:13qu'on va reconnaître l'État.
08:14Non mais au genre
08:15tout ça depuis 2022
08:17s'est accéléré.
08:19Il avait théorisé
08:19la parole rare.
08:21Enfin, souvenez-vous
08:22les premières interviews
08:23dans Le Point.
08:23La parole rare.
08:24Là, il est en train
08:25de parler avec une carte
08:26du dragon.
08:27Il nous dit
08:28qu'il faut être craint
08:28pour être craint
08:29et il faut être libre
08:30et puissant.
08:31Et Maxime comme ça.
08:32C'est super dur
08:33de faire de la psychologie
08:35sans se tromper.
08:35Moi, ce n'est pas mon métier
08:36mais je vois chez lui
08:37pour le coup
08:38depuis le tout début
08:38quand même
08:39une hubris
08:40une volonté.
08:42Je le sens grisé
08:43très souvent
08:43et je trouve ça
08:44assez malsain en fait.
08:45Vous savez,
08:45vous connaissez
08:46Malheur à la ville
08:48dont le prince est un enfant.
08:49J'ai un peu l'impression
08:49d'être en face
08:50d'un enfant
08:50qui est heureux
08:52d'être sous les projecteurs
08:53d'être au centre
08:53de la lumière
08:54et qui aime bien
08:55jouer avec ça.
08:56Et moi, je trouve
08:56qu'un gouvernant
08:58normalement
08:58ça ne doit pas
08:58se comporter comme ça.
08:59Est-ce qu'on ne pourrait
09:00pas dire tout de même
09:01Geoffroy
09:02si dans la mesure
09:04où on arrive
09:04doucement vers la fin
09:06de cette période
09:07présidentielle
09:08qui a une forme
09:09de désinvolture
09:10chez lui
09:11et qu'au fond
09:12ils sont
09:13en quelque sorte
09:14ils s'en moquent.
09:15Mais moi,
09:15je n'ose pas dire ça
09:17et je le pense souvent.
09:20Je pense qu'ils s'en fout
09:20et c'est ce qui est
09:22le plus terrible.
09:22Oui, mais qu'ils sont...
09:23Et qu'il y a une forme
09:24de truc...
09:25Mais il y a quand même
09:25une mise de valeur.
09:26Et beaucoup de gens
09:28ressentent ça
09:28et c'est ce qu'il y a
09:29de pire
09:30d'imaginer ça.
09:31Donc, je refuse
09:32de le penser.
09:33Je refuse de penser ça
09:34parce que je trouve
09:34que c'est trop triste.
09:35Bien sûr.
09:35Il est certainement désinvolte
09:37mais enfin,
09:37il doit quand même
09:38respecter la considération
09:39que portent les Français.
09:41Qu'il soit désinvolte
09:41pour lui-même,
09:42très bien.
09:42Qu'il en ait peut-être
09:43même assez
09:44de l'exercice
09:45de sa fonction présidentielle.
09:46Peut-être.
09:47Mais enfin,
09:47qu'il se mette en avant,
09:48qu'il se mette en scène
09:49de cette manière.
09:50Je veux dire,
09:50la perception des Français,
09:51elle est quand même
09:52assez désinvolte.
09:52Les consultations d'aujourd'hui.
09:54Alors, c'est vrai
09:55qu'hier,
09:55on en a beaucoup parlé
09:57et une nouvelle fois,
09:58c'est l'occasion
09:58de saluer
09:59la qualité d'interview
10:01de Sonia Mamouk
10:02qui a dominé
10:03hier ses échanges.
10:05Écoutez les consultations
10:06aujourd'hui
10:06puisque M. Roussel
10:07est venu à Matignon
10:08et pour lui,
10:10il a fermé la porte.
10:12On est venu tout simplement
10:15dire au Premier ministre
10:17que son budget
10:18était peut-être
10:20un des pires
10:21des budgets
10:23de la dernière décennie.
10:25Un véritable poison mortel
10:27pour la France
10:28mais surtout
10:29un budget excessivement dur
10:31pour les plus faibles,
10:33pour les Français,
10:34pour les travailleurs,
10:35pour les retraités,
10:36pour les personnes handicapées,
10:37pour les personnes malades,
10:39pour les personnes atteintes
10:40de maladies chroniques.
10:41Ce sont eux
10:42qui sont mis
10:43à contribution
10:44pour redresser
10:44les finances publiques.
10:46C'est une honte.
10:47C'est un budget
10:48honteux
10:50car il demande
10:52encore une fois
10:53aux Français
10:53de mettre la main
10:54à la poche,
10:55de payer beaucoup
10:56et notamment
10:57les plus faibles.
10:58Bon, c'était M. Roussel.
10:59Écoutez ce qu'a dit
11:00Mme Le Pen.
11:01Un suicide, dit-elle.
11:03Oui, c'est un suicide politique
11:05et quelque part,
11:07si chaos il y a
11:09puisqu'il ne cesse
11:10d'en appeler au chaos,
11:11en réalité,
11:12en prenant cette décision,
11:13il en est l'unique responsable
11:14parce que personne
11:15ne le forçait
11:15à choisir
11:17de mettre en œuvre
11:18un vote de confiance.
11:20Il aurait très bien pu
11:21laisser le débat
11:23sur le budget
11:24se dérouler,
11:25faire les propositions
11:25qu'il avait
11:26à faire,
11:28même si encore une fois,
11:29celle-ci semble
11:30très tardive.
11:31Il a fait un choix différent.
11:33Et Marine Le Pen
11:33qui faisait sa rentrée
11:35aujourd'hui politique
11:36a parlé des 3D
11:37pour M. Bayrou.
11:39M. Bayrou,
11:42hier,
11:44je crois que c'est
11:44les 3D,
11:46le déni,
11:48la déconnexion
11:49et la déresponsabilité.
11:51Voilà.
11:51Je pense que c'est
11:52les 3D
11:53qui résument
11:53l'émission
11:54d'hier.
11:56Trop peu,
11:57trop tard.
11:59Il n'a pas compris
12:00en réalité
12:00ce que souhaitent
12:02les Français.
12:02et il se refuse
12:05à mettre en œuvre
12:06la moindre mesure
12:07qui soit à la hauteur
12:08du constat
12:09qu'il fait.
12:10Il n'y aura pas
12:10de surprise,
12:11évidemment.
12:11Simplement,
12:12on va être
12:12dans ce psychodrame
12:13qui va durer
12:14encore 8 jours
12:14où tous les jours
12:15François Bayrou
12:15va parler.
12:17Lundi prochain,
12:18François Bayrou
12:18ne sera plus
12:19Premier ministre.
12:20Je ne suis pas d'accord
12:20avec Marine Le Pen.
12:21Elle dit que c'est
12:21un suicide politique.
12:22Je ne crois pas
12:23que ce soit
12:23un suicide politique.
12:24C'est un pari.
12:25Un pari sur l'avenir.
12:26François Bayrou
12:27sait qu'il va partir.
12:28Il a d'ailleurs choisi
12:29sa date de départ.
12:30C'est rare
12:30pour un Premier ministre.
12:31C'est lui qui choisit
12:32sa date de départ.
12:33Il n'est pas dans les mains
12:33du Président de la République.
12:35Il a dit,
12:35il sait très bien
12:36qu'il partira le 8.
12:38Mais il dit,
12:39et il reviendra
12:40en disant aux Français
12:40quand la situation
12:41sera pire encore,
12:43je vous l'avais dit.
12:44Il dira,
12:44je vous l'avais dit,
12:45vous voyez,
12:45j'avais raison,
12:46j'avais raison avant tout le monde.
12:47J'avais dit qu'il fallait
12:48prendre des décisions radicales.
12:49Et quand il reviendra,
12:50il espère que les Français
12:51trouveront en lui
12:52une sorte d'homme providentiel
12:53capable de résoudre
12:54à la crise de la dette.
12:55On peut revoir l'échange
12:56hier qui dit tout
12:57entre Sonia Mabrouk
12:58et François Bayrou.
13:00On peut le revoir
13:01peut-être dans sa version
13:02la plus courte
13:03parce que Sonia
13:04a été assez remarquable,
13:06bien sûr,
13:07de pointer
13:07la responsabilité
13:09de François Bayrou
13:10sur la crise d'aujourd'hui.
13:11Et il serait infiniment
13:12plus crédible
13:13si lui-même
13:13n'avait pas voté
13:14les budgets.
13:16Il te dit,
13:16c'est de la faute des Français.
13:17C'est juste inaudible.
13:18C'est ce qu'a dit hier Sonia
13:20et elle a raison.
13:20Écoutons cette séquence.
13:22Ma question est simple.
13:23Vous nous dites aujourd'hui
13:24en sincérité
13:25et en vérité
13:26que vous avez lutté
13:27contre la dette
13:27mais vous avez voté
13:28pour la dette.
13:29Alors n'êtes-vous pas
13:30responsable de la situation
13:31en tant que les autres ?
13:32Vous avez le droit
13:33de dire comme les autres.
13:35Vous contestez
13:36que M. Hollande
13:36et M. Macron
13:37n'ont pas augmenté la dette ?
13:38M. Hollande
13:40parce qu'il a eu la chance
13:41pendant cette période.
13:41Vous-même l'avez dit
13:41à la tribune de l'Assemblée,
13:42M. Bayou.
13:43Tout depuis,
13:44écoutez-moi bien
13:45parce que je l'ai déjà,
13:46depuis 1974.
13:48Pourquoi vous avez voté
13:49alors que vous étiez
13:50déficitaire ?
13:51Tous les gouvernants.
13:51Pourquoi vous vous dévitez ?
13:53Je n'étais pas
13:54à l'Assemblée nationale
13:55depuis 15 ans.
13:56Je crois qu'ils vous obéissent
13:56au doigt à l'œil.
13:57Non, je ne crois pas
13:58qu'ils m'obéissent
13:58au doigt à l'œil.
13:59Ce sont des parlementaires
14:00estimables
14:02pour un grand nombre
14:03d'entre eux,
14:04brillants,
14:04en tout cas respectables.
14:06Pourquoi est-ce que
14:07les gouvernements successifs
14:08ont voté ?
14:09Parce que les Français
14:10le demandaient.
14:12Parce que
14:12quand Nicolas Sarkozy
14:13Ce n'est pas audible
14:14aujourd'hui de dire
14:15que c'est la...
14:15Ça n'est pas audible
14:17pour vous
14:17mais c'est audible
14:18pour eux.
14:18M. Premier ministre
14:19Pour la plupart des Français
14:20on voulait d'entendre
14:21parce qu'ils voulaient
14:23une telle situation.
14:23Nicolas Sarkozy
14:24il a eu à faire face
14:25à une crise terrible
14:27qu'on a appelée
14:27la crise des subprimes
14:28c'est-à-dire
14:29la crise financière internationale
14:31et il a fait
14:33du quoi qu'il en coûte.
14:34Et le président Macron
14:37il a fait lui aussi
14:39le choix au moment du Covid
14:40qu'on ne laisserait tomber personne.
14:43Et il a eu raison
14:44de le faire.
14:45Bon,
14:45ce n'est pas tout à fait faux.
14:48Par définition
14:48il y a une responsabilité
14:49des Français
14:50qui ne veulent rien entendre
14:51sur non pas tant
14:52les efforts
14:53qu'il faudrait faire
14:54mais si tu dis par exemple
14:55qu'il faut rebosser 40 heures
14:56ça va être compliqué.
14:58C'est pour les autres.
14:59Oui,
14:59les efforts c'est pour les autres.
15:01Il faut sans doute
15:01bosser plus
15:02il faut qu'on soit plus nombreux
15:03à travailler
15:04pourquoi pas
15:05qu'on travaille plus longtemps
15:06et les Français
15:07ne veulent pas entendre ça.
15:09Oui mais la politique
15:10c'est pas fait
15:10pour faire plaisir
15:11en français.
15:12Oui mais il faut se faire élire.
15:13Vous êtes bien placé
15:14pour dire ça
15:15dites donc.
15:15Ah oui bien sûr.
15:16Vous avez été dans des majorités
15:18de droite
15:18pendant des années.
15:20Il y a longtemps
15:21que j'ai...
15:22Il y a longtemps
15:22c'est très osé.
15:24S'il y en a qui a vraiment
15:24voulu faire plaisir aux Français
15:26il s'appelait Jacques Chirac.
15:27Oui non mais c'est très osé
15:28de la part de
15:29j'allais dire gonflé
15:30de la part de François Bayrou
15:31de venir se défausser
15:33de toute responsabilité
15:34quand on sait que c'est quand même
15:35lui qui a fait élire
15:36François Hollande
15:36en appelant à voter
15:38François Hollande
15:38contre Sarkozy
15:39et que c'est François Hollande
15:41qui a mis en selle
15:42quelque part
15:42Emmanuel Macron.
15:43Donc il est entièrement
15:44responsable du paysage politique
15:46d'aujourd'hui
15:46et qu'il continue
15:47à soutenir.
15:48Donc le fait de dire
15:49je ne suis responsable d'un
15:50la question était pertinente
15:52de Sonia Babou
15:52elle n'était pas provocatrice.
15:54Est-ce qu'il y a des responsables ?
15:55Non je ne suis pas responsable
15:56en réalité.
15:57Et sur l'état obèse
15:58je le regardais hier
15:59et je pensais
16:00quand il disait
16:01l'état obèse
16:02quand il a été
16:03au commissaire du plan
16:04entre 2020 et 2025
16:05que lui-même
16:08a bénéficié d'un poste
16:09qui n'était pas
16:11absolument indispensable.
16:12Nous sommes d'accord
16:13nous sommes d'accord
16:14qu'il n'était quand même
16:15pas débordé
16:16commissaire au plan.
16:18Il n'est pas le seul
16:18responsable non plus
16:19attention.
16:20il y a toute une série
16:22mais c'est un état d'esprit
16:23si vous voulez
16:23c'est un état d'esprit
16:24il n'est pas du tout
16:24il n'est pas le seul responsable
16:26je ne dis pas
16:26qu'il est le seul responsable
16:27mais je vous dis
16:28que lui il exclut
16:29c'est la chanson
16:31de Alizé
16:32c'est pas ma faute à moi
16:33lui il chantait
16:34hier il a chanté ça
16:35pendant une heure
16:37c'est pas ma faute
16:37c'est pas ma faute
16:38et je pense
16:38Pascal
16:39je peux dire un mot
16:40rapide
16:41s'il avait eu le courage
16:43de dire
16:44qu'il a participé
16:46d'une certaine manière
16:47au désastre
16:48mais qu'enfin
16:49il était devenu lucide
16:51il n'aurait pas
16:52eu une grande chance
16:53de le convaincre
16:54mais un petit peu
16:55et puis tout d'un coup
16:57la lucidité
16:58elle tombe surtout
16:59à tout ça
16:59au fil du temps
17:01il y a mille opportunités
17:04qui démontrent
17:05qu'on progresse
17:06et puis je vais vous dire
17:07au delà de ça
17:08de ne pas reconnaître
17:09le poids de l'immigration
17:10dans nos difficultés
17:12c'est vrai qu'un premier ministre
17:14qui arrive encore aujourd'hui
17:15et on va l'entendre
17:16sur la question
17:17sur l'immigration
17:18l'immigration
17:19pourquoi l'immigration
17:21ça me paraît plus important
17:23que la dette
17:23parce que l'immigration
17:24c'est un problème existentiel
17:26la dette
17:27tu peux la réduire
17:28peut-être en un an
17:29deux ans
17:29cinq ans
17:30l'immigration
17:30elle a changé fondamentalement
17:32le pays
17:33une immigration massive
17:34qui a changé la culture
17:35qui a changé le rapport
17:37à beaucoup de choses
17:38forcément
17:39donc après
17:40forcément il faut s'adapter
17:41c'est une nouvelle France
17:43bien évidemment
17:43il faut trouver des compromis
17:45sans doute
17:45mais qu'ils ne reconnaissent pas
17:47le poids
17:49de cette immigration
17:50dans le changement fondamental
17:52de la France
17:52depuis 40 ans
17:54en fait c'est insupportable
17:55donc écoutez ce que dit
17:56monsieur Bayrou
17:57sur l'immigration
18:00et cette fois-ci
18:00c'est la version
18:01la plus longue
18:02que je voulais vous faire entendre
18:03allons-y
18:09on peut préciser
18:10de quoi il s'agit
18:10quand même
18:11monsieur le premier ministre
18:11pour ceux qui nous regardent
18:12et écoutent
18:13c'est l'AME
18:14c'est les allocations
18:15et les aides non contributives
18:16qui sont versées aux étrangers
18:18ce sont les associations
18:19d'aide aux migrants
18:21est-ce que vous dites ce soir
18:22qu'il n'y a pas de tabou
18:23à mettre sur la table
18:24ces sujets-là
18:25alors
18:26je n'aime pas
18:27qu'on présente
18:29la situation du pays
18:30comme étant
18:32la conséquence
18:33de la présence
18:35des immigrés
18:36qui le fait
18:36moi j'ai pris les chiffres
18:37de l'observatoire
18:38de l'immigration
18:38ça coûte 3,4 points
18:40de PIB
18:40oui mais je ne suis pas sûr
18:41que l'observatoire de l'immigration
18:43n'est pas
18:44je suis d'accord
18:46je suis d'accord
18:48pour qu'on regarde
18:49je suis d'accord
18:51s'il y a
18:53pour des étrangers
18:55des avantages
18:59comme le dit
19:00le rassemblement national
19:02que les français
19:03dont les français
19:05ne profiteraient pas
19:06ça ne serait pas juste
19:08et je suis d'accord
19:09pour qu'on les regarde
19:10mais je ne suis pas d'accord
19:11pour qu'on fasse
19:12de l'immigration
19:14la cause de la situation
19:15du pays
19:15parce que
19:17quand le pays va bien
19:18alors l'immigration
19:19c'est une machine
19:20à intégrer
19:21et ça marche mieux
19:22ou à assimiler
19:23et je vais vous dire
19:23je suis absolument persuadé
19:25qu'il faut que notre politique
19:27de l'immigration évolue
19:28évolue dans deux directions
19:30la première
19:31une capacité à maîtriser
19:33les entrées
19:34sur le territoire
19:35une capacité à maîtriser
19:38la sortie du territoire
19:40parce que notre question
19:41principale aujourd'hui
19:43avec l'immigration
19:44c'est que ceux
19:45qui sont indésirables
19:47qui sont frappés
19:48d'une obligation
19:50de quitter
19:51le territoire français
19:52décision juridique
19:53au QTF
19:54ne sont pas exécutés
19:55pour un certain nombre
19:56de pays
19:57Monsieur le Premier ministre
19:58pardonnez-moi
19:58on a l'impression
19:59que sur ces sujets-là
20:00on est sur du verglas
20:01qu'est-ce que nous maîtrisons encore
20:02est-ce que le pouvoir
20:03a vraiment le pouvoir
20:04sur ces sujets-là
20:05quand on voit le nombre
20:06d'entrées
20:07malgré les déclarations
20:08du ministre de l'Intérieur
20:09est-ce que très sincèrement
20:11ce soir
20:11les yeux dans les yeux
20:12vous pouvez dire aux Français
20:13que leur pays
20:14a encore son destin
20:15entre les mains
20:16je le dis
20:16avec d'autant plus
20:17de certitude
20:18que nous avons fait
20:20obtenir des décisions
20:21européennes
20:22qui permettent
20:24pour la première fois
20:25de mieux maîtriser
20:26les flux
20:26et ça se voit
20:27dans les chiffres
20:28vous avez raison
20:29il y a encore plus
20:30d'entrées
20:30qu'avant
20:31il y a 500 000 entrées
20:32tous les ans
20:32qu'on en soit encore là
20:35après tant d'années
20:37c'est terrifiant
20:38qu'on en soit encore là
20:39qu'on ait un Premier ministre
20:40qui dit
20:41je suis persuadé
20:42qu'il faut
20:43que les flux migratoires
20:44les flux migratoires
20:45on puisse agir dessus
20:47j'en suis persuadé
20:48dit-il
20:48mais enfin on rêve
20:50il est au pouvoir
20:50mais attend-il
20:52on rêve
20:53ce qu'on attend de lui
20:54c'est ce qu'il devrait dire
20:55c'est que l'immigration stop
20:56à zéro
20:57aucune régularisation
20:58sur le sol de France
20:59un moratoire
21:00pendant 5 ans
21:01ce n'est plus possible
21:02c'est ça qu'on attend de lui
21:03mais François Mailloux
21:05il a une faiblesse
21:06tout de même
21:06mais il en a plusieurs
21:07non mais sérieusement
21:09il est centriste
21:10et je respecte le centrisme
21:12mais il cherche
21:13désespérément
21:14à refuser
21:16tout ce qui imposerait
21:17de l'audace
21:18mais ce n'est pas ça
21:19le problème
21:20mais non
21:21il s'achète
21:23une virginité
21:24dans les médias
21:25parce que celui
21:26qui dit la vérité
21:27il doit être exécuté
21:28c'est plus dur
21:29voilà ce qu'il s'achète
21:30il manque de courage
21:32c'est ce que je viens de dire
21:33résister à l'audace
21:36c'est pas courage
21:37je ne suis pas d'accord
21:39il manque de courage
21:41parce qu'au fond
21:42il le sait bien
21:43sans doute
21:44mais il dit
21:45c'est-à-dire qu'il prend
21:46des précautions
21:47oratoires
21:48pour dire
21:48je suis persuadé
21:49qu'aujourd'hui
21:49il faut
21:50mais enfin
21:51on n'en est plus là
21:52on n'en est plus là
21:54enfin c'est incroyable
21:56on est même sidérant
21:57ce qu'il dit
21:58de déconnexion
22:00pour le coup
22:00c'est un discours coupable
22:01c'est un discours coupable
22:02voilà donc
22:03parce qu'il n'y a pas de courage
22:04il faut beaucoup de courage
22:05pour aller sur ces thèmes-là
22:07de dire
22:08ça suffit
22:08mais on sent
22:09que c'est à chaque fois
22:10sa faiblesse tout de même
22:12pour le constat
22:13qu'il fait
22:14sur le budget
22:15il le fait remarquablement
22:18il est très doué
22:19dans la crudité
22:20du constat
22:21mais il ne met pas en oeuvre
22:23les solutions radicales
22:25parce que sur le
22:25il instrumentalise la dette
22:27c'est plus facile
22:28de dire ça
22:28alors là je suis d'accord
22:31avec vous
22:31comme par hasard
22:31il dit la vérité
22:32sur la dette
22:32et il ne le dit pas
22:34sur l'immigration
22:34pourquoi réfléchissez à ça
22:35pourquoi
22:36pourquoi il est
22:37sur la dette
22:38il dit c'est une catastrophe
22:39et pourquoi sur l'immigration
22:40il dit je ne veux pas
22:41parce que c'est un sujet
22:42c'est le sujet tabou
22:44en France depuis 40 ans
22:45donc en parler
22:47ça te met du mauvais côté
22:48alors qu'il serait plus soutenu
22:49par les Français
22:50donc c'est tout
22:50c'est assez simple
22:51c'est de la psychologie
22:52et ça fait 40 ans
22:53que les gens de droite
22:54notamment tu peux leur faire
22:55ce procès-là
22:56ils n'ont pas eu ce courage
22:57si je peux me permettre
22:58Pascal
22:58je ne suis pas sûr
22:59que ce soit la peur
23:00des médias sur ce sujet-là
23:01dans le cas de François Bayrou
23:02mais regardez
23:02les gens qui en parlent
23:03sont plutôt assez populaires
23:04Bruno Retailleau par exemple
23:05qui en parle beaucoup
23:06il est sorti comme un diable
23:08de sa boîte
23:08et maintenant il est très populaire
23:10le Rassemblement National
23:11est en tête des élections
23:12je pense que
23:14la réponse est dans la question
23:15que Sonia pose
23:16à laquelle il ne répond pas
23:17elle dit
23:17est-ce que le pouvoir
23:18a encore le pouvoir
23:19la vérité c'est qu'aujourd'hui
23:20non probablement
23:21sur cette question-là
23:22de manière absolument certaine
23:23ils se sont dépossédés
23:24les politiques
23:25ils ont tout donné ailleurs
23:26les cours suprêmes
23:27l'Europe etc
23:29et quand ils pourraient agir
23:30un tout petit peu à la marge
23:31avec beaucoup de volonté politique
23:33ils ne le font pas
23:3420h29
23:35on marque une pause
23:36Yoann Ouzay est de retour
23:39avec nous
23:40je le disais en début d'émission
23:41ça nous fait plaisir
23:42et notre émission
23:44est très politique
23:44aujourd'hui
23:45même si on rendra hommage
23:46tout à l'heure
23:47à Christian Brincourt
23:48qui nous a quitté
23:49qui est un journaliste
23:50remarquable
23:51avec qui j'ai pu travailler
23:53à TF1 notamment
23:54qui était une figure
23:55du journalisme
23:56et du reportage
23:56et on lui rendra hommage
23:58à tout à l'heure
23:58à tout de suite
23:59le sujet
24:04de l'immigration
24:06qui est rarement
24:07ou mal abordé
24:08en tout cas
24:08par François Bayrou
24:09écoutez Marine Le Pen
24:10sur ce sujet
24:11pour des raisons idéologiques
24:14M. Bayrou
24:15et son gouvernement
24:17se refusent
24:18en toutes circonstances
24:20à demander
24:21le moindre effort
24:23sur ce budget
24:24de l'immigration
24:25il demande des efforts
24:26à tout le monde
24:26tout le monde
24:28mais pas
24:29sur le sujet
24:32de l'immigration
24:33c'est évidemment inadmissible
24:35en ce qui nous concerne
24:36et ça
24:36nous avons eu l'occasion
24:37de le dire à plusieurs reprises
24:38je lui ai encore rappelé
24:40dans la lettre
24:40que je lui ai envoyé
24:42qu'il n'a pas reçu
24:43ou plutôt qu'il a reçu
24:44mais tard
24:44et enfin je ne sais pas
24:45donc il n'en a pas
24:46pris connaissance
24:46fin juillet
24:48et auquel
24:50il n'a pas cru bon
24:51de me répondre
24:53l'immigration
24:55n'est pas la grande oubliée
24:56de François Bayrou
24:57il n'a pas oublié
24:57l'immigration
24:58et vous avez entendu
24:59ce qu'il dit
25:00il dit
25:00si les étrangers
25:02bénéficient davantage choquants
25:03alors il faut regarder
25:04si
25:05il n'en est même pas convaincu
25:07c'est-à-dire qu'on en est là
25:09donc il n'a pas oublié
25:11simplement
25:11il ne fait pas le bon diagnostic
25:13vous avez entendu
25:13ce qu'il a dit également
25:14on l'a écouté
25:15avant la pause
25:16il dit
25:17quand tout va bien en France
25:18alors l'immigration
25:20est une machine à intégrer
25:21ça fait combien de temps
25:22qu'on n'a pas réussi
25:23à intégrer correctement
25:24dans ce pays
25:25donc là encore
25:26il n'a pas la bonne lecture
25:27non la vision
25:28qu'a François Bayrou
25:30de l'immigration
25:30est une vision
25:31complètement erronée
25:32et je dirais même
25:33plus que cela
25:33c'est une vision
25:34qui désormais
25:35compte tenu de la situation
25:36du pays
25:37est une vision
25:38dangereuse pour la France
25:39mais c'est surtout
25:40que M. Bayrou
25:41avait parlé
25:42il y a un certain temps
25:43de submersion migratoire
25:45et de questions
25:45de proportions
25:46donc il n'est pas
25:47si malhonnête que ça
25:48il a eu à un moment donné
25:49le bon diagnostic
25:51c'était pour faire plaisir au RN
25:52pour donner des gages
25:53à la droite certainement
25:54mais en tout cas
25:55il l'a dit
25:55et en plus
25:55il est un élu local
25:57donc il voit
25:58ce qui se passe
25:59dans certains quartiers
26:00puisque l'immigration
26:01lorsqu'elle arrive
26:01sur le sol de France
26:02en plus au titre de 500 000
26:04elle s'installe dans des quartiers
26:05des quartiers
26:06qui forment des contre-sociétés
26:07parce que les personnes
26:08arrivent avec leur bagage identitaire
26:10elles arrivent avec leurs interdits
26:11elles arrivent avec leurs codes
26:12elles arrivent avec leurs références
26:14donc l'assimilation
26:15ça ne se décrète pas
26:16comme ça à la télévision
26:17ça se fait lentement
26:19ça se fait en profondeur
26:20à travers l'école
26:21à travers la société de voisinage
26:23à travers les mariages mixtes
26:24à travers les silences partagés
26:25à travers le regard de l'autre
26:27qui n'est pas celui que l'on porte
26:30c'est ça
26:30la réelle assimilation
26:31et tant que nous faisons venir
26:32sur notre sol
26:33des personnes qui précisément
26:35refusent
26:36de s'intégrer à la société française
26:38parce qu'elles considèrent
26:39que leurs normes prédominent
26:41et bien on échappera
26:42à toute forme d'intégration
26:43pardon
26:44écoutons Nicolas Pouvron-Monti
26:46sur l'immigration
26:47sur Europe 1
26:48à l'heure du déjeuner
26:49avec Christine Kelly
26:50que vous pouvez écouter
26:51tous les jours sur Europe
26:52entre 11h30 et 13h
26:55désormais
26:56l'immigration reçue en France
26:58est l'une des moins au travail
27:00et des plus pauvres
27:01de toute l'Europe
27:01et effectivement
27:02comme l'a rappelé Sonia Mabrouk
27:03lors de l'entretien
27:04ce plus faible taux d'emploi
27:06des immigrés
27:07et descendants d'immigrés
27:07sur deux générations
27:08génère un manque à gagner
27:10pour l'économie française
27:11de l'ordre de 3,4%
27:13du pic par an
27:13ça fait environ 100 milliards d'euros
27:14et un manque à gagner
27:16en termes de recettes fiscales
27:17et sociales
27:17de l'ordre de 45 milliards d'euros
27:19et c'est vrai que
27:20l'immigration
27:21à n'en pas douter
27:22ne crée pas l'ensemble
27:23des difficultés structurelles
27:24de l'économie française
27:25mais dans sa forme actuelle
27:26elle les aggrave
27:27à peu près toutes
27:27déficit de travail
27:29le Premier ministre
27:29en parle souvent
27:30déficit de production
27:31et aussi déficit
27:32pour les finances publiques
27:33c'est le sujet tabou
27:35par excellence
27:37de la société française
27:39depuis
27:40des politiques françaises
27:4130 ans
27:41oui mais même des médias
27:43oui bien sûr
27:44bien sûr
27:45c'est le sujet absolument tabou
27:47mais ce qui me surprend moi
27:48c'est que ça puisse vous surprendre encore
27:50non ça me surprend pas
27:51parce que
27:51M. Bayrou
27:52c'est le centrisme français
27:55c'est
27:56la démocratie chrétienne
27:57c'est l'ouverture sur l'Europe
27:59l'ouverture sur le monde
28:00mais non mais c'est sa politique
28:02ce sont ses convictions
28:03ça a toujours été ses convictions
28:05il n'y a pas que lui
28:07écoutez franchement
28:08vous donnez le bâton
28:10pour vous faire battre
28:11je voulais que je vous ressorte
28:13qu'on a ressorti 50 fois
28:14les assises de Villepinte
28:16en 89
28:16où la droite dit le contraire
28:17de ce qu'elle dira
28:183 ans plus tard
28:19c'est à dire
28:21qu'il n'y a pas que les centristes
28:23qui n'ont pas lutté
28:25contre l'immigration
28:26ou ne voulaient pas lutter
28:27contre l'immigration
28:28il y a la droite française
28:31elle a manqué d'efficacité
28:33c'est pas de la trahison
28:35c'est du pragmatisme
28:36elle a manqué de réussite
28:37oui
28:38elle a surtout
28:39elle a manqué de courage
28:40surtout
28:41et
28:41elle a été d'une lâcheté inouïe
28:44sur ces sujets là
28:45voilà ce qu'on pouvait dire
28:47en tout cas sur le sujet
28:48de l'immigration
28:49alors le 10 septembre
28:50est-ce qu'il va y avoir blocage ou pas ?
28:54le renseignement territorial
28:54en tout cas a l'air de dire
28:56que
28:56parce que c'est demandé quand même
28:57par l'ultra-gauche
28:58et l'ultra-gauche
28:59ça pèse pas
28:59en France
29:00les gens vont pas être dans la rue
29:02les gens du RN
29:02ils vont pas être dans la rue
29:03ils demandent pas le blocage
29:04mais le renseignement territorial
29:07a l'air de dire
29:08que manifestement
29:09ils sont en train de s'organiser
29:11que ça se précise
29:12qu'il y a du monde
29:13dans les réunions
29:15pour organiser les blocages
29:16etc
29:16mais alors quel type de blocage
29:18c'est quoi blocage
29:19on bloque tout
29:19ça veut dire quoi
29:20on bloque les routes
29:21on bloque les chemins de fer
29:22on bloque les avions
29:22on bloque
29:23bloquer les routes par exemple
29:24oui
29:24puisque manifestement
29:26il y aura des rassemblements
29:27sur les ronds-points
29:27mais qui va bloquer
29:28le type gilet jaune
29:29si je comprends bien
29:30oui mais là
29:31c'est l'extrême gauche
29:32qui est pour le moment
29:33à la manœuvre
29:33et je vous dis
29:34l'extrême gauche
29:35c'est pas les gilets jaunes
29:37historiques
29:38c'est pas le rassemblement national
29:40qui ne le demande pas
29:41donc je vous dis
29:41qui va être dans la rue
29:42on va voir le sujet
29:44et ça va peut-être
29:45nous donner des pistes
29:47Julia Ferrand
29:48sur les réseaux sociaux
29:51il suffit d'écrire
29:52le hashtag bloquons-tout
29:53dans la barre de recherche
29:54et en quelques minutes
29:56des centaines de comptes
29:57et de publications
29:58apparaissent
29:59dans les canaux de discussion
30:00et les commentaires
30:01ce sont des milliers
30:02d'internautes
30:03qui se préparent au blocage
30:04du 10 septembre
30:05avec des revendications claires
30:07faire tomber le gouvernement
30:09le but est de déloger
30:10le locataire illégitime
30:11de l'Elysée
30:12un nouveau mai 68
30:13ils nous prennent
30:14pour des imbéciles
30:15et croient pouvoir
30:16faire ce qu'ils veulent
30:16on va leur montrer
30:17que ça suffit
30:18mais sur les différentes plateformes
30:20de nombreuses voix discordantes
30:22tentent de se faire entendre
30:23notamment depuis
30:24que le mouvement
30:25a reçu
30:25un large soutien
30:26de la gauche politique
30:27y a-t-il un cortège
30:29non politisé
30:29sans les syndicats
30:30j'aimerais manifester
30:32mais sans ces gens
30:32qui ont récupéré
30:33le mouvement
30:33seuls les parasites
30:34vont s'émerveiller
30:35de ne pas bosser
30:36le 10 septembre
30:37parce que oui
30:38le 10 septembre 2025
30:39je vais aller travailler
30:40comme beaucoup de monde
30:42selon la plateforme de veille
30:43sur les réseaux sociaux
30:44visibrain
30:45ce sont plus de 840 000 messages
30:47qui ont été publiés
30:48à propos du mouvement
30:49du 10 septembre
30:50depuis la mi-juillet
30:52Mathilde Panot
30:53je l'ai entendue ce matin
30:54ce qu'elle dit
30:55est absolument terrifiant
30:56d'ailleurs
30:57on est en 1789
30:59non pas en 1789
31:00d'ailleurs
31:00mais on est avec elle
31:01en 1793
31:02vous savez si ces gens là
31:05ils pouvaient vous couper la tête
31:06mais vraiment
31:07ils le feraient
31:07ah oui je pense
31:08je pense que le niveau de haine
31:10de rancœur
31:12de ces gens là
31:13quand je l'entends
31:13parce qu'il est légitime
31:15le président de la république
31:16il a été élu
31:17Dieu sait si on le critique
31:19ici
31:20jamais
31:21vous ne m'entendrez
31:22demander au président
31:23de partir
31:24s'il veut le faire
31:25à la de Gaulle
31:26il le fait
31:26mais il est élu
31:28et légitime
31:29écoutez Mathilde Panot
31:30ce que nous disons
31:32c'est que
31:33le 8
31:34nous faisons partir Bayrou
31:35et d'ailleurs
31:36partout il y aura
31:36des pots de départ
31:37qui vont être organisés
31:38pour fêter
31:39le départ de Bayrou
31:40le 9
31:41je vais déposer
31:42avec mon groupe parlementaire
31:43une motion de destitution
31:45du président de la république
31:46et le 10
31:47nous bloquons tout
31:48aux côtés
31:48de milliers
31:49et de centaines
31:50de milliers de gens
31:51pour dire maintenant
31:52le problème de ce pays
31:53c'est que Emmanuel Macron
31:54doit partir
31:55Emmanuel Macron doit partir
31:58il est élu
31:58oui
31:59on n'est plus dans
32:00vous avez raison
32:01parce qu'on n'est plus
32:02dans la politique
32:03on est dans la haine
32:04ça n'a plus rien à voir
32:06avec une conception
32:07même basse
32:08de la démocratie
32:09deuxième élément
32:11moi j'espérais
32:12tout de même
32:12qu'après la probable
32:14défiance
32:15du
32:16c'est du 9
32:17et bien
32:18les gens
32:21perçoivent
32:22que bloquer un pays
32:23c'est d'une absurdité
32:25mais ils ne le bloqueront pas
32:25vous verrez
32:27le pays
32:27ne sera pas
32:27mais l'extrême gauche
32:29je veux se bloquer
32:30que certains continuent
32:31à prendre ça
32:32mais l'extrême gauche
32:33de LFI
32:34à Edoui Plenel
32:35tous ces gens-là
32:35ils veulent casser ce pays
32:37ils y sont arrivés
32:38dans beaucoup de domaines
32:39croyez-moi
32:40d'ailleurs il y a des voyous
32:41à Grenoble
32:42qui avaient une phrase
32:44très intéressante
32:45un voyou disait
32:46nous
32:46ce qu'on veut
32:47c'est casser la France
32:48mais bien sûr
32:49mais monsieur Plenel
32:51et ses amis
32:51c'est ce qu'ils veulent
32:52c'est ce qu'ils veulent
32:53depuis toujours
32:54d'ailleurs ils ne s'en cachent pas
32:55c'est ce qu'ils veulent
32:56donc ils veulent
32:57un autre système
32:58un autre monde
33:00une autre
33:00moi je trouve que ça va faire
33:01un flop le 17 octobre
33:02le premier ministre
33:04n'étant plus
33:04à Matignon
33:05ça aura beaucoup moins
33:06de mobilisation
33:08mais bon
33:09après ça deviendra
33:09effectivement peut-être
33:10un 17 octobre
33:11contre le président
33:12de la République
33:12c'est ça
33:13oui mais ça fait ses affaires
33:15à Emmanuel Macron
33:17parce que comme c'est
33:18l'extrême gauche
33:19qui récupère
33:19en fait c'est la même chose
33:20que pour les gilets jaunes
33:21c'est l'extrême gauche
33:22qui récupère
33:23donc les autres
33:23ne veulent pas y aller
33:24le rassemblement national
33:25ils ne vont pas
33:25se faire piéger
33:26à manifester
33:27avec la France insoumise
33:28ils ne sont pas aussi bêtes
33:30je pense
33:31il y a une chose
33:32qui est insupportable
33:33avec ces récupérations
33:35par l'extrême gauche
33:36de mouvements
33:37plus profonds
33:38c'est qu'en fait
33:39à cause de la France insoumise
33:40la vraie colère
33:41du peuple français
33:42ne peut jamais s'exprimer
33:43c'est-à-dire que
33:44vous prenez l'exemple
33:44des gilets jaunes
33:45mais en fait
33:45il est très éloquent
33:46il y avait des gens
33:47de bonne volonté
33:47qui n'étaient pas politisés
33:48qui se sont rassemblés
33:49sur des ronds-points
33:49ça a duré 3 mois
33:50ils disaient vraiment
33:51quelque chose
33:52ils étaient soutenus
33:52par 80% des français
33:53et à la fin
33:54la France insoumise
33:55de l'époque
33:56qui était moins radicalisée
33:57qu'aujourd'hui
33:57avec des slogans débiles
33:59avec des manifestations
34:00très parisiennes
34:00a réussi à éteindre
34:01ce mouvement
34:02à faire en sorte
34:02qu'il passe complètement
34:03à côté d'une réussite politique
34:04donc en fait à la fin
34:05ça ressemble à ce qui se passait
34:08avec le RN
34:09il y a des années
34:09où quand il disait
34:11une évidence
34:12on n'avait pas le courage
34:13de dire une raison
34:14sauf que là
34:15c'est fait exprès
34:15oui
34:15bon la rentrée scolaire
34:18vous avez des
34:18est-ce que vous vous souvenez
34:19de votre premier jour
34:20de rentrée scolaire
34:22en ce moment
34:22oui
34:23mais c'est très loin
34:25très très loin
34:26j'allais dans une petite école
34:28à Montcorbon
34:29dans le Loiret
34:30en vélo
34:31et vous étiez bon élève
34:34ah pas au début
34:36j'ai toujours eu
34:38des matières que j'aimais
34:39d'autres
34:40où j'étais franchement nul
34:41vous vous souvenez
34:42du nom de votre institutrice
34:44en CP par exemple
34:45au collège de Montargis
34:47oui
34:47monsieur et madame Deveau
34:49ah c'était un couple
34:50oui
34:51absolument
34:52et pourquoi vous aviez
34:52un couple
34:53ah non mais
34:54parce qu'il dirigeait
34:56il dirigeait l'école
34:58il dirigeait l'école
34:59un couple
35:00mari et femme
35:01qui dirigeait la classe
35:02qui dirigeait
35:03non non
35:03l'école
35:05oui
35:05voilà
35:06vous vous souvenez par exemple
35:07de votre
35:08je me souviens de toutes mes rentrées
35:09vous savez l'angoisse
35:10quand on rentre à l'école
35:11quand on est petit
35:11c'est de ne connaître personne
35:12de connaître aucun camarade
35:14d'être tout seul dans sa classe
35:15et de connaître aucun professeur
35:16et en fait moi mon père était militaire
35:17donc on déménageait
35:18très très très souvent
35:19et je suis né le 3 septembre
35:22donc j'ai fait tous mes anniversaires
35:23en arrivant dans une classe
35:25où je connaissais personne
35:26je découvrais tout le monde
35:27et le ou la professeure disait
35:28oh il y en a un
35:29c'est son anniversaire
35:29et c'était moi le petit nouveau
35:30donc je me suis
35:31c'était une solitude extrême
35:33tous les ans
35:33tous les ans vous changiez de
35:35tous les ans quand même
35:36non c'était tous les deux ans
35:37mais en fait
35:37le passage au collège
35:39je rebattais les cartes
35:40quasiment tous les ans
35:41j'ai eu une rentrée
35:42dans un endroit où je ne connaissais personne
35:43Georges je vous souvenais
35:44de votre premier jour de classe
35:46le premier jour
35:46non c'est trop le matin
35:47et puis en plus
35:48c'est de l'autre côté
35:49c'est une autre vie
35:51vous aimiez aller à l'école
35:53où vous aviez été angoissé
35:54j'avais des tableaux d'honneur moi
35:55vous savez ce que c'est
35:57les tableaux d'honneur ?
35:58ah bah oui
35:58vous en aviez vous ?
35:59non ça n'existait plus à mon âge
36:01il n'y en avait plus
36:03mais il y avait des classements déjà
36:04moi j'avais des classements
36:06c'était mixte ou pas mixte vous ?
36:08c'était mixte oui
36:09ah c'était mixte ?
36:10oui oui
36:10non pas à l'école primaire
36:12non non
36:12c'est devenu mixte bien plus tard
36:14au lycée
36:16au collège
36:17c'était pas encore mixte
36:18au lycée
36:19et vous étiez angoissé ?
36:21il y a des gens qui sont angoissés
36:22c'est vrai ?
36:23oui oui
36:23j'étais pensionnaire
36:25dans un abdissement très rigoureux
36:28et quand vous avez 11-12 ans
36:29vous êtes dans un dortoir
36:30un immense dortoir
36:32avec une discipline de fer
36:33ah oui il y avait des dortoirs
36:35des grands
36:35des livres
36:36vous savez
36:36tout aligné
36:37peut-être une cinquantaine
36:39c'est la chanson de Sardou
36:40le surveilleur général
36:41et le pion
36:42le pion avait sa piole
36:44au milieu
36:45bon
36:46Yohan vous ?
36:48moi je ne m'en souviens pas
36:49j'avais simplement horreur
36:50d'aller à l'école
36:51c'était vraiment
36:51une angoisse terrible
36:53j'aimais pas ça du tout
36:54mais on avait des bons points
36:55nous on n'avait pas de table d'honneur
36:56on avait des bons points
36:57des images
36:58et au bout de 10 bons points
36:59on avait une image
37:00absolument c'est ça
37:00exactement
37:01des bons points
37:02bon Sabrina
37:02vous avez des bons souvenirs
37:03de l'école
37:04excellent
37:05mais vous aimiez aller à l'école
37:07j'adorais l'école
37:07c'était un refuge pour moi
37:08à l'école
37:09vraiment
37:09ah oui
37:09tout à fait
37:10depuis le premier jour
37:11bon alors c'est la rentrée
37:13aujourd'hui
37:14il y a plein de parents
37:15qui doivent nous écouter
37:16qui sont
37:16parfois les parents
37:17ils sont plus
37:17stressés même
37:19que les enfants
37:21écoutez Mme Borne
37:22sur les priorités
37:24les priorités de la rentrée
37:28c'est d'abord protéger
37:30notre école
37:31protéger nos personnels
37:32protéger nos élèves
37:33et veiller à assurer
37:36un climat scolaire serein
37:38c'est naturellement élever
37:40le niveau de nos élèves
37:41avec notamment les programmes
37:43les nouveaux programmes
37:44de maths et de français
37:45qui se mettent en place
37:46de la maternelle
37:47à la sixième
37:48bon il manque pas mal de profs
37:51on a beaucoup parlé du niveau
37:52la semaine dernière
37:54la semaine dernière
37:55de l'école
37:56dans le journal du dimanche
37:57vous avez fait une très belle étude
37:59sur le grand décrochage
38:00je m'aperçois aujourd'hui
38:01que le privé
38:01effectivement
38:02est plus attractif
38:03bien souvent
38:04que le public
38:05et non seulement le privé
38:07parce que c'est le privé sous contrat
38:08mais il y a aussi le privé hors contrat
38:09qui est en plein boom absolument
38:10mais les gens cherchent
38:13pour reprendre le terme de Sabrina
38:14des refuges en fait
38:15c'était tellement catastrophique
38:17que vous allez là
38:18où ça se fait différemment
38:18et vous remarquez
38:19les méthodes
38:20ils ne sont pas allés chercher très loin
38:21c'est la discipline
38:22l'autorité
38:23parfois l'uniforme
38:24la méthode syllabique
38:25et apprendre à lire
38:26à écrire et à compter
38:27comme vous l'avez écrit d'ailleurs
38:28dimanche
38:29mais ce qui est tout à fait étonnant
38:31c'est
38:31je l'ai dit la semaine dernière
38:32madame Borne
38:33dans son discours de rentrée
38:35le mot autorité
38:37n'est pas prononcé
38:37c'est formidable
38:38le mot autorité
38:40n'est pas prononcé
38:41alors qu'il est le coeur
38:42de l'enseignement
38:45bien évidemment
38:46on souhaite donc
38:48bonne rentrée
38:48à tous ces jeunes gens
38:511700 postes
38:54restaient vacants
38:55en juillet
38:56à l'issue de la session
38:57de recrutement
38:57de 2025
38:58et puis
39:00il y a des scanners
39:01par exemple
39:01on a vu un sujet
39:02on peut peut-être le voir
39:03d'ailleurs
39:03ce sujet
39:05parce qu'aujourd'hui
39:06on propose
39:07dans la région
39:08Auvergne-Rhône-Alpes
39:10une démonstration
39:12avec des scanners
39:13à hand magnétiques
39:14qui ont été installés
39:15à l'entrée
39:15pour vérifier
39:17si les élèves
39:18ne rentrent pas
39:19avec des choses
39:19avec lesquelles
39:20il ne faut pas rentrer
39:21regardez ce sujet
39:23qui est signé
39:24je crois
39:24François Tsiskevich
39:25c'est une rentrée
39:28particulière
39:29pour les élèves
39:29du lycée
39:30Charles-Mérieux
39:30à Lyon
39:31ils doivent déposer
39:32leur cartable
39:33pour un passage
39:33au scanner
39:34au rayon X
39:35mais ce dispositif
39:36de sécurité
39:36ne fait pas l'unanimité
39:38chez les élèves
39:39j'ai pas mis mon compas
39:39mais peut-être que mon compas
39:40va passer
39:41et je fais ce pémat
39:42donc je ne me vois pas
39:43aller en cours
39:43sans mon compas
39:44vu tout ce qui se passe
39:45dans d'autres lycées
39:47dans d'autres établissements
39:47je comprends
39:49qu'il y a des mesures
39:49comme ça
39:50des agents de sécurité
39:51sont nécessaires
39:52pour fouiller les sacs
39:53en cas de détection
39:54d'objets dangereux
39:55même si la machine
39:57fonctionne quasiment seule
39:58c'est une détection
39:59automatique
39:59par intelligence
40:00artificielle
40:01l'intelligence artificielle
40:04va nous encadrer
40:04les différents éléments
40:05qui sont eux-mêmes
40:07identifiés
40:07par des codes couleurs
40:08voilà
40:09donc à chaque élément
40:11correspond un nom
40:11donc là
40:12on a des ciseaux
40:13qui sont identifiés
40:14par une lame
40:15depuis 2016
40:17la région Auvergne-Rhône-Alpes
40:19a déjà investi
40:20plus de 100 millions d'euros
40:21dans l'installation
40:21de portiques
40:22à Tourniquet
40:23devant les lycées
40:23la région
40:24souhaite aller plus loin
40:25avec l'installation
40:26des scanners
40:27même s'ils vont être démontés
40:28dans la journée
40:29ce qu'on propose
40:30avec la démonstration
40:31de ce matin
40:31c'est finalement
40:32de prolonger
40:33cet acte de courage
40:34c'est de prolonger
40:35cette manière
40:36que nous devons avoir
40:37en responsabilité
40:39d'assurer la sécurité
40:40dans nos établissements scolaires
40:41la région a engagé
40:43une discussion
40:43avec le gouvernement
40:44pour adapter
40:45la réglementation
40:46qui limite aujourd'hui
40:47l'usage des scanners
40:48aux grands événements
40:49mais le projet a un coût
40:50selon la région
40:52il faudrait investir
40:53plusieurs centaines
40:54de milliers d'euros
40:55par établissement
40:56Oui mais quand vous saisissez
40:59400 armes par an
41:00c'est ce que nous a dit
41:01Madame Borne
41:02à l'intérieur des établissements
41:04on comprend
41:05cette volonté
41:07des élus
41:08de sécuriser au maximum
41:11ces établissements
41:11c'est pas du luxe
41:12Ils voient qu'Elisabeth Borne
41:14est suivie à la lettre
41:15pour l'intelligence artificielle
41:17en plus
41:18convenons que
41:20c'est pas très joyeux
41:22dans l'actualité
41:22vous avez vu qu'en Belgique
41:23lors de la séance
41:24du conseil communal
41:25de Molenbeek
41:25le 27 août dernier
41:27Salia Raïs
41:28élue du parti socialiste
41:30Vauruit
41:30s'est indignée
41:31de commentaires
41:31à connotation raciste
41:32notamment en lien
41:33avec son voile
41:34publié sur certains contenus
41:36en ligne
41:36du mouvement réformateur local
41:38et elle a déclaré
41:38si on dérange
41:39si la commune est invivable
41:41dégagée
41:42mais ce qui est intéressant
41:43c'est la manière
41:44dont elle le dit
41:45et là
41:46il y a une forme
41:47d'arrogance
41:48et une forme de
41:49oui
41:49d'esprit de conquête
41:51de dire
41:52on est là
41:52et puis si vous êtes
41:53vous n'êtes pas légitime
41:54c'est plutôt une victoire
41:54c'est plutôt une victoire
41:56ben voilà
41:57donc écoutez
41:58cette élue locale
42:00en Belgique
42:01et si
42:03ces gens là
42:04qui portent des tissus
42:06tentures
42:07je peux donner les références
42:07si vous voulez
42:08parce qu'apparemment
42:09ça suscite beaucoup
42:10d'intérêt
42:11si on dérange tant que ça
42:13si on ne veut même plus
42:14nous voir
42:15je veux dire
42:16la région
42:16compte 19 communes
42:19ben si à Molenbeek
42:19apparemment
42:20c'est invivable
42:21ben changez de bord
42:22quoi
42:22allez-y ailleurs
42:23dégagée
42:26bon je rappelle
42:28que c'était
42:29indigné de commentaires
42:29à connotation raciste
42:31et c'est vrai
42:31que ce qu'elle a reçu
42:33comme commentaire
42:34n'était pas convenable
42:36et parfaitement inadmissible
42:37mais le ton
42:38
42:38on voit bien
42:39ben il me semble
42:41que c'est effectivement
42:42c'est elle qui est légitime
42:43c'est elle qui
42:44voudrait obliger
42:46les autres à partir
42:47mais de plus en plus
42:48on va voir
42:49ce type de processus
42:51c'est très clair
42:52mais parce que vous êtes
42:52dans un esprit de conquête
42:53bien sûr
42:55puisque la loi du nombre
42:56et après tout
42:57pourquoi n'aurait-il pas
42:58cet esprit de conquête
42:59puisque rien ne leur résiste
43:02profondément
43:03ben écoutez
43:04en tout cas
43:04alors il y avait
43:05la une du Figaro magazine
43:07vous avez peut-être vu
43:08voyage en Belgiquistan
43:10comment l'islam
43:11s'est imposé en Belgique
43:12je ne sais pas
43:12si on peut voir
43:13la une du Figaro
43:15pendant que je parlais
43:18un boulanger
43:19d'une notaine d'années
43:19a été très grièvement
43:20blessé
43:20à l'arme blanche
43:21lundi matin
43:22à côté de son lieu
43:22de travail
43:23après que trois individus
43:24ont été surpris
43:25en train de voler Dupin
43:26je vous propose
43:27de voir ce sujet
43:27terrifiant
43:28de Félix Perola
43:29il est aux alentours
43:32de 4h30 du matin
43:34dans cette boulangerie
43:35du centre de Grenoble
43:36Dupin est entreposé
43:38devant une fenêtre
43:39laissée ouverte
43:40trois hommes
43:41s'en aperçoivent
43:42et en réclament
43:43le propriétaire
43:44de la boulangerie
43:45raconte la scène
43:46ils ont été
43:47plutôt insistants
43:48de ce que l'on voit
43:49sur les caméras
43:50et à un moment donné
43:52ils prennent du pain
43:53et ils s'en vont avec
43:55donc je suppose
43:56que mon collaborateur
43:57lui a décidé
43:58d'aller récupérer
43:59le pain
44:00le boulanger
44:01qui est allé
44:02à leur rencontre
44:02à quelques mètres
44:03de la boutique
44:04a reçu deux coups
44:05de couteau
44:06au niveau du torse
44:07les agresseurs
44:08ont pris la fuite
44:09et les secours
44:10ont été alertés
44:11admis en urgence absolue
44:13son pronostic vital
44:14était alors engagé
44:15une violence
44:17jamais vue
44:18pour le propriétaire
44:19j'ai un historique
44:19de boulanger
44:21de par mes parents
44:22ou mon grand-parent
44:23mes grands-parents
44:23j'ai jamais entendu
44:24parler de ça
44:24des larcins
44:25des vols
44:25on a vu ça
44:27les coups de couteau
44:28c'est choquant
44:30mais c'est la violence
44:31c'est la violence
44:32qu'aujourd'hui
44:33on rencontre
44:34au quotidien
44:35le boulanger
44:36est désormais
44:37dans un état stable
44:38et hors de danger
44:39de son côté
44:40le propriétaire
44:41a annoncé
44:42qu'il allait investir
44:43pour sécuriser davantage
44:45son commerce
44:46vous aggravez votre cas
44:47vis-à-vis de monsieur
44:49Dupond-Moretti
44:50vous allez parler
44:51matin, midi et soir
44:52des crimes
44:53c'est la victime
44:55qui doit se battre
44:56pour être protégée
44:57la personne
44:58elle dit une chose
44:58mais monsieur Dupond-Moretti
44:59elle est déconnectée
45:01cette personne
45:02dit une chose
45:02très simple
45:03on n'a jamais vu ça
45:05voilà
45:06c'est ce qu'elle dit
45:07jamais de mémoire
45:08de parent
45:08de grand-parent
45:09mais ça n'existe pas
45:10pour monsieur Dupond-Moretti
45:11c'est de la faute
45:12de ces news
45:13c'est pour ça que je dis
45:13que vous accramez votre cas
45:14c'est de la faute
45:16de ces news
45:17alors là on n'est pas
45:17dans un homicide
45:18on est dans une tentative
45:20d'homicide
45:21qui n'est pas comptabilisée
45:23pour l'explosion
45:23ils sont passés
45:24de 2200 à 4500
45:26on peut réinviter
45:28monsieur Dupond-Moretti
45:29il ne viendra pas
45:31la grève est limitée
45:33du 25 août
45:34à Radio France
45:35elle a été levée
45:35cet après-midi
45:36alors ça je ne sais pas
45:37pourquoi
45:38ils remballent tout
45:39ils n'ont pas eu
45:40ce qu'ils voulaient
45:40les syndicats
45:41ne servent plus à rien
45:42cette grève illimitée
45:43avait débuté le 25 août
45:44et ils n'ont pas eu
45:46gain de cause
45:46mais ils s'arrêtent
45:47c'est rare
45:48on a été brisés
45:49mais ils ont été brisés
45:51sans doute
45:51cette grève
45:51a dit non
45:52vous êtes fait avoir
45:53par Sibyl Veil
45:54franchement là
45:55je ne veux pas
45:56vous inciter à faire grève
45:57France Inter
45:58mais j'ai l'impression
45:59que vous vous êtes bien
46:00fait avoir dans cette affaire
46:01parmi elles
46:02l'arrêt de la race
46:02du haut
46:03move
46:03sur AFM
46:04des changements éditoriaux
46:05tout ça a été validé
46:07manifestement
46:08puisqu'ils arrêtent
46:10de faire la grève
46:10bon
46:11si l'ensemble des revendications
46:13n'a pas été satisfait
46:13écoutez la confiance
46:14que la direction
46:15doit aux salariés
46:15de Radio France
46:16et à leurs représentants
46:17sont revenus
46:17au centre des discussions
46:18en écriture inclusive
46:20bien sûr
46:21on écrit
46:21les salariés
46:23ces gens sont
46:24la présidente du groupe
46:25Sibyl Veil
46:26a dit
46:26je salue
46:27le dialogue constructif
46:28qui nous a permis
46:29de sortir de cette situation
46:30je lui parle
46:32bon
46:32bref
46:33donc voilà
46:34ça s'est arrêté
46:35il est 20h56
46:36on va recevoir
46:37l'ami
46:38Gauthier Lebret
46:40parce que l'émission
46:40est prolongée
46:41votre émission
46:42c'est ça
46:43quand on a du succès
46:44minuit
46:45puis après ça va être
46:46une heure du matin
46:47et puis après
46:47vous allez faire le pont
46:50avec Romain Desarves
46:51faites très attention
46:52mais je voulais
46:53qu'on rende hommage
46:53parce que c'est
46:54un grand journaliste
46:56qui nous a quittés
46:57et ce grand journaliste
46:59c'est Christian Brincourt
47:01qui était un grand reporter
47:02et qui a fait des choses
47:04tout à fait étonnantes
47:05notamment avec TF1
47:07puisqu'il est monté
47:08sur l'Everest
47:09avec Pierre Mazot
47:11en tout cas
47:11il a accompagné
47:12Pierre Mazot
47:13c'était il y a
47:1440 ans
47:1550 ans
47:16vous le voyez
47:16il était très beau
47:17Christian Brincourt
47:18et puis c'était
47:19un grand reporter
47:21à match
47:21c'était l'ami
47:22de Jean-Paul Belmondo
47:23il n'a jamais quitté
47:24Jean-Paul Belmondo
47:25après son AVC
47:27avec Charles Gérard
47:28ils étaient régulièrement
47:29d'ailleurs les trois
47:30à l'heure à laquelle
47:31je vous parle
47:32doivent peut-être
47:34nous écouter
47:34et en tout cas
47:36retrouver
47:37c'est-à-dire que
47:38en quelques jours
47:39Jean-Paul Belmondo
47:40a retrouvé
47:40Alain Belmondo
47:41son frère
47:41Charles Gérard
47:43il y a déjà
47:44quelques temps
47:44et puis
47:45Christian Brincourt
47:47et puis il était
47:48extrait
47:48il était né
47:49le 27 juillet
47:501935
47:50donc il avait eu
47:5290 ans
47:53à nuit
47:54sur scène
47:55dans un milieu
47:55artistique
47:56sa mère était résistante
47:57et son beau-père
48:00était chanteur
48:00compositeur
48:01avec Charles Trenet
48:02et puis après
48:03la mort de son père
48:03il a interrompu
48:04ses études à 18 ans
48:05il a travaillé
48:06d'abord à la photo
48:07et puis il s'est engagé
48:07dans l'armée de l'air
48:08et puis il a fait
48:09cette carrière extraordinaire
48:10en 60
48:11il a débuté
48:11à Radio Luxembourg
48:12où il avait réalisé
48:14un grand reportage
48:15avec l'enlèvement
48:15du fils Peugeot
48:16je ne sais pas si
48:17les uns et les autres
48:18se souviennent de ça
48:19et puis il a couvert
48:20de nombreux conflits
48:21événements marquants
48:22la guerre d'Algérie
48:23la guerre des séjours
48:24le Biafra
48:24trois séjours
48:25de combat au Vietnam
48:26les émutes aux Etats-Unis
48:28etc.
48:28et puis il était vraiment
48:29très ami avec Brigitte Bardot
48:30puisque Brigitte Bardot
48:31a écrit
48:32cet après-midi
48:34un texte
48:35bouleversant
48:36d'ailleurs
48:37que je vais
48:38que je vais vous lire
48:39c'est affreux
48:40j'ai le coeur
48:40en mille morceaux
48:41dit-elle
48:43c'est affreux
48:44j'ai le coeur
48:45en mille morceaux
48:46mon ami
48:46mon jumeau
48:47ma brinque
48:48parce que les gens
48:48l'appelaient ma brinque
48:49est mort
48:50ma brinque
48:51c'est Christian Brincourt
48:52mon confident
48:53mon ami de toute une vie
48:5470 ans
48:56avec lui
48:58puis un très joli texte
49:00il a lutté
49:01contre la maladie
49:02moi je pense à Marc Brincourt
49:04bien sûr
49:04son fils
49:05que les services
49:06de Paris Match
49:07connaissent
49:08et puis à
49:09tous les journalistes
49:11de TF1
49:12qui l'ont accompagné
49:13pendant ces années-là
49:14non seulement
49:15il était un grand reporter
49:16écrit Brigitte Bardot
49:17un grand reporter
49:18international
49:19mais c'était pour moi
49:20comme un grand
49:20chêne royal
49:21plein de sagesse
49:22et de bons conseils
49:23protecteur et mieux soutenant
49:24dans mon combat
49:25avec lui je perds une partie
49:26de moi-même
49:27je suis dévasté de chagrin
49:28il venait de fêter
49:28ses 90 ans
49:29il avait un an
49:30de moins que moi
49:31il a lutté depuis des années
49:32avec courage
49:33contre un cancer
49:33qui a fini par avoir sa peau
49:36qui a toujours été remarquable
49:37de force et de courage
49:38ma brinque
49:39bel exemple
49:39pour l'époque actuelle
49:41qu'il détestait
49:43donc on aura une pensée
49:44évidemment pour lui
49:46ce soir
49:46avec cette très belle photo
49:47d'un match
49:47où on le voit à côté
49:49de Brigitte Bardot
49:51rayonnante
49:52et cette photo
49:53dont je vous parlais
49:54à l'instant
49:55et puis vraiment
49:56tendresse et amitié
49:57pour Marc Brincourt
49:58son fils
49:59il est 20h59
50:01ça va être à vous
50:0221h
50:03minuit
50:03ça va durer 3h
50:05100% politique
50:06à partir de ce soir
50:07même énergie
50:09même équipe
50:10même état d'esprit
50:11et on va revenir évidemment
50:13sur la grande interview
50:15du premier ministre
50:16hier
50:16avec l'homme bafoué
50:18l'homme que le premier ministre
50:19a tenté d'humilier
50:20le directeur de l'observatoire
50:22de l'immigration
50:23Nicolas Pouvromonti
50:24qui a décidé de relever le gant
50:26et de venir s'expliquer
50:28face caméra
50:28ce soir sur ses minutes
50:29on l'a écouté
50:30il était avec Christine Kelly
50:32mais c'est vrai que
50:33c'est très étonnant
50:34d'ailleurs
50:34ce qu'il dit
50:35parce que
50:36c'est extrêmement sérieux
50:39que ce laboratoire
50:40mais ils prennent les chiffres
50:41du ministère de l'intérieur
50:41donc si vous voulez
50:43c'est compliqué
50:43mais vous savez
50:45on peut en parler
50:46pendant des heures
50:46le grand tabou
50:48le grand grand tabou
50:50de notre société
50:51depuis trop longtemps
50:52c'est l'immigration
50:53et en parler
50:55te mettait du mauvais côté
50:57et François Bayrou
50:59il est victime
51:00de ça
51:01et dans les médias
51:02sauf qu'il avait commencé
51:03à dire
51:04sentiment de submersion
51:04migratoire
51:05oui mais justement
51:06il faut peut-être se méfier
51:07des personnes
51:08qui parlent de sentiment
51:09écoutez je vois
51:10que vous êtes en forme
51:11et on vous écoutera
51:12ça va durer trois heures
51:13jusqu'à minuit
51:14ce soir
51:16Jean-Marc était à la réalisation
51:17Yannis était à la vision
51:18merci à Greg
51:19qui était au son
51:20Benjamin Aneau
51:20Gauthier et Ramon étaient là
51:22toutes ces émissions
51:22sont retrouvées
51:23sur cnews.fr
51:24ah oui Pascal
51:25je dois vous dire
51:26il n'y a pas de pub
51:26entre nous deux
51:27c'est directement le son
51:29de François Bayrou
51:30qui parle d'immigration
51:31et ensuite
51:32on commence le débat
51:33vous savez qu'on a l'antenne là
51:34oui je sais
51:34je vous le dis quand même
51:35je te le dis quand même
51:37j'ai oublié de vous le dire
51:38mais non mais
51:39Benjamin Aneau
51:40mais vous l'avez dit
51:41mais comme ça je le dis
51:41que ça parle d'immigration
51:42et qu'on entame le débat
51:43juste après
51:43donc on écoute
51:44François Bayrou
51:45absolument
51:46et avec votre équipe
51:48vous prenez la parole
51:48dans une seconde
51:49on peut préciser
51:51de quoi il s'agit
51:52quand même
51:52monsieur le premier ministre
51:53pour ceux qui nous regardent
51:54et nous écoutent
51:55c'est l'AME
51:56c'est les allocations
51:57et les aides non contributives
51:58qui sont versées
51:59aux étrangers
52:00ce sont les associations
52:01d'aide aux migrants
52:02est-ce que vous dites ce soir
52:03qu'il n'y a pas de tabou
52:04à mettre sur la table
52:06ces sujets là
52:07alors je n'aime pas
52:09qu'on présente
52:11la situation du pays
52:12comme étant
52:13la conséquence
52:15de la présence
52:17des immigrés
52:17qui le fait
52:18moi je pris les chiffres
52:19de l'observatoire
52:20de l'immigration
52:20ça coûte 3,4 points
52:21de PIB
52:22oui mais je ne suis pas sûr
52:23que l'observatoire
52:24de l'immigration
52:24n'est pas
52:26je suis d'accord
52:28quel est votre organisme
52:28de références
52:29je suis d'accord
52:30pour qu'on regarde
52:31je suis d'accord
52:33s'il y a
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