- il y a 6 semaines
- #hdpros2
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous, c'est Elisabeth Lévy, Joseph Massescaron, Amine El Khatmi, Jules Torres du journal du dimanche.
00:07Il y a longtemps qu'on n'avait pas parlé d'Éric Dupont-Moretti et nous allons en parler.
00:13Génial !
00:13Parce qu'il a parlé de nous !
00:15On s'est impatienté !
00:16Il a parlé de CNews, figurez-vous qu'il y a des tables rondes d'organiser à Roland-Garros avec le MEDEF.
00:23Et il a parlé des chaînes info, de l'insécurité et il a expliqué que c'était de la faute de CNews s'il y avait le climat qui existe aujourd'hui en France.
00:38Alors, je précise d'abord que j'ai invité Éric Dupont-Moretti comme toujours.
00:41J'ai envoyé trois messages, il ne m'a pas répondu.
00:43J'ai dit on va parler d'où ce soir, vous pouvez venir sur le bateau.
00:45Je précise aussi que pendant les cinq ans, pas cinq ans d'ailleurs, il a été combien de temps ministre de la Justice ?
00:51Quatre ans.
00:52Quatre ans.
00:52Il n'est jamais venu sur le plateau de CNews.
00:56C'est-à-dire qu'il parle de CNews, mais qu'il vienne.
00:59Il est l'invité et puis on pourra discuter.
01:01Il n'est jamais venu.
01:03Et ce qu'il va dire là, c'est faux.
01:07Il n'aime pas beaucoup la comptabilité.
01:07C'est faux, en fait.
01:09Donc écoutez bien parce que c'est faux.
01:11Et là, ce n'est pas moi qui le dis, ce sont les chiffres du ministère de la Justice.
01:16Donc on écoute monsieur Dupont-Moretti.
01:19Qu'est-ce qu'un journaliste aujourd'hui ?
01:21Qui est journaliste ?
01:23Le journaliste aujourd'hui, c'est quelqu'un qui vit du journalisme.
01:26Mais un avocat, ce n'est pas quelqu'un qui vit de l'avocature.
01:28C'est quelqu'un qui a reçu un enseignement, un certain nombre de règles déontologiques.
01:33Tout le monde peut être journaliste aujourd'hui.
01:36Et puis encore autre chose, c'est les chaînes d'info continue.
01:38Moi, je suis désolé, mais j'ai passé ma vie de ministre de la Justice à dire, à tenter de démontrer, chiffre à l'appui, que la justice n'était pas laxiste.
01:49Mais cette idée de justice laxiste est une idée qui est une idée relayée par le Rassemblement National pour dire, puisque la justice est laxiste, elle génère de la délinquance.
02:00Et nous, quand on va arriver au pouvoir, vous allez voir ce que nous allons voir.
02:05Le débat, il est tronqué.
02:06Il y a mille crimes par an dans notre pays.
02:09Donc vous avez pour les chaînes d'info continue, matière tous les jours, à nous parler d'un crime.
02:14Et 50 fois dans la journée, ce qui finit à la fois par, comment dirais-je, nous inquiéter légitimement, et ça nourrit l'insécurité, bien sûr, pour ceux qui la vivent, pour les victimes, pour les témoins, mais aussi, mais aussi, le sentiment d'insécurité.
02:32Et ça, on ne peut pas le nier. C'est un fait. Il existe ce sentiment d'insécurité.
02:36Écoutez, allez dire ça à M. Pro et à ses amis, et vous verrez ce qu'il vous répondra.
02:41Il vous répondra, mais non, pas du tout. C'est vous qui êtes déconnectés.
02:44Mais non, il y a moins de meurtres aujourd'hui dans notre pays qu'en 94.
02:49Mais à force de 6h du matin à 6h du matin de nous dire qu'il y a cette criminalité ambiante, et elle existe, moi je ne la nie pas.
02:57Mais ça finit par créer dans nos esprits quelque chose qui est assez délétère, et qui ne nous donne pas envie d'être résolument optimiste.
03:07Voilà pourquoi le débat public, il est tronqué.
03:10Alors, d'abord, effectivement, il n'y a pas de quoi d'être optimiste dans notre société, mais je rappelle que, manifestement, il ne sait pas exactement ce qu'est le métier de journaliste.
03:19C'est que notre métier, c'est simplement de témoigner de la réalité, hélas, et que la réalité, elle est rude.
03:24Bon, alors, j'ai les chiffres précisément. Il dit qu'il y a moins de meurtres aujourd'hui qu'en 94.
03:32Bon, c'est vrai. C'est tout à fait vrai. Ces chiffres sont officiels, issus de la place Beauvau.
03:37On observe une baisse des homicides passant de 1600 en 96 à 976 en 2024. C'est donc une baisse significative.
03:45Regardons les tentatives maintenant.
03:47Mais, mais, mais, laissez-moi, évidemment. Mais, ce n'est pas ça qui est important.
03:52Sous le mandat d'Emmanuel Macron, les homicides ont fortement augmenté de 826 à 2017 à 976 l'année dernière, soit une hausse quasi continue.
04:04Première chose. Donc, les homicides remontent sous Macron.
04:07Deuxième chose, et c'est le plus important, il faut prendre en compte les tentatives d'homicides, qui connaissent une explosion.
04:172259 en 2016, 4290 l'année dernière.
04:23Je répète les deux chiffres.
04:262259 en 2016, 4290 l'année dernière.
04:31Tentatives d'homicides. Par exemple, le compagnon d'Isabelle Piboulot, c'est une tentative d'homicides dans le tramway avec l'arme blanche.
04:40Alors, effectivement, il n'est pas mort. C'est une tentative d'homicides.
04:45En additionnant les infractions annexes, coups et blessures, violences, on constate une forte augmentation.
04:53Je n'y peux rien. Je n'y peux rien. Je témoigne de ça.
04:56Et je n'en parle pas de 6h du matin, 6h du soir.
05:00Parce que, évidemment, que s'il regardait notre émotion, nous parlons de toutes les actualités.
05:05On va parler tout à l'heure politique de Bayrou Etat.
05:07Et nous parlons aussi de ça. Il se trouve que d'autres ne parlent pas du tout.
05:11Donc, cela élise parfaitement la théorie d'Alain Bauer.
05:14Alors, Alain Bauer, peut-être, il le récuse également sur la montée de l'homicidité.
05:20Ce sont les mots d'Alain Bauer qui regroupent l'ensemble de ces données.
05:23Mais moi, je n'y peux rien. Mais ce que je trouve vraiment très désapplésant, c'est d'abord qu'il nous cible, ce qui n'est pas agréable.
05:30Il nous met une cible dans le dos, ce qui n'est pas agréable. Il nous tient responsable du climat.
05:33Mais qu'il vienne là ! Mais qu'il vienne là !
05:36Au lieu de parler fort à l'extérieur, sans contradiction, là, que peut-il répondre à ce que je viens de dire ?
05:44C'est des chiffres de la place Beauvau.
05:46D'abord, il y a ça. Il y a ensuite, évidemment, ces chiffres-là.
05:51Et puis, moi, pour avoir fait quelques interviews de Gérald Darmanin depuis qu'il est ministre de la Justice,
05:56il dit quoi, Gérald Darmanin ? Il ne dit pas « la justice est laxiste ».
06:00Ça, pour le coup, il y a 80% des Français qui le pensent, selon un sondage CSA, qu'on avait fait il y a plusieurs semaines.
06:04Mais je l'ai interviewé, Gérald Darmanin, au début du mois d'août, juste avant de partir en vacances.
06:07Qu'est-ce qu'il dit ?
06:09La justice est trop clémente, elle est trop lente, et elle nourrit l'insécurité en ne sanctionnant pas assez vite et pas assez fort.
06:16Autrement dit, la justice, elle est laxiste. Et c'est le ministre de la Justice qui vous le dit.
06:19Mais ce n'est pas CNews. Il n'y a pas une jeune femme, aujourd'hui, qui se balade dans Paris,
06:24avec une montre de luxe, avec des objets de luxe, avec un sac de luxe.
06:28Ça n'existe pas. Je n'y peux rien. Ce n'est pas CNews.
06:31On parle de quelqu'un qui a toujours...
06:34Alors, oui, il est déconnecté, première chose. Oui, il est déconnecté complètement.
06:40Ce n'est pas bien, évidemment, d'expliquer que c'est de la faute des chaînes info,
06:43parce que c'est quand même un ministre de la République.
06:45Ça montre aussi la faiblesse du raisonnement.
06:47Il le fait tout le temps.
06:48Souvenez-vous sur Europe 1, quand il vous dit que la France n'est pas un coup de gore,
06:51qu'il y a un sentiment d'insécurité.
06:54D'ailleurs, ça lui a valu pendant plusieurs années le titre de ministre du sentiment d'insécurité.
06:58Mais c'est quelqu'un qui n'en a rien à faire.
07:00Et en réalité, il dit la même chose que le président de la République
07:03quand il nous accuse de bregne ou achet sur les derniers faits divers.
07:06C'est la même chose.
07:07Pour M. Dupond-Moretti, le réel n'existe pas.
07:10Tant qu'ils ne seront pas en bas de chez eux, ça n'existe pas.
07:15Mais évidemment, dans les beaux quartiers dans lesquels il est,
07:18pour lui, il n'a pas de soucis.
07:20Et je pourrais dire la même chose pour moi, d'ailleurs.
07:23Je suis dans les mêmes quartiers que lui, bien sûr.
07:24Vous êtes plus au courant de la situation du pays que lui, évidemment.
07:26Non, mais j'ai même rencontré une fois dans une rue où on a pu échanger ensemble.
07:30Donc, je pourrais dire la même chose.
07:32Je ne m'exclus pas de ça.
07:33Mais c'est une réalité que nous témoignons.
07:35Donc, ce n'est pas bien de dire CC News et de cibler.
07:39Et puis alors de faire, franchement, le cours sur le journalisme.
07:43N'importe qui peut être journaliste.
07:44Ça, ce n'est pas vrai.
07:45Bon, ça, c'est absolument vrai.
07:46Il n'y en a pas un qui répond.
07:47C'est ça, moi, c'est ça qui me frappe.
07:49Il n'y en a pas un.
07:50Il lui dit, par exemple, non, mais dans son propos, déjà,
07:52il y a un mélange tout de suite entre crime et homicide.
07:56Mais la réalité, c'est que vous avez toutes sortes de crimes.
07:58Et par ailleurs, moi, je ne dirais pas que la France est un coupe-gorge.
08:02Ce qui s'est passé de nouveau, c'est que ça peut arriver n'importe où,
08:04dans des petites villes, dans des villages.
08:05Il y a des villes, pardonnez-moi, Nantes.
08:07Je ne vais pas parler de Nantes en permanence.
08:09Je suis passé quelques temps avec des Nantais ces derniers temps.
08:12Plus personne.
08:13Après, j'ai un ancien footballeur du FC Nantes,
08:16que je ne citerai pas, qui m'a dit,
08:18je ne vais plus au cinéma le soir dans Nantes.
08:21Je ne veux rien, quand même.
08:23Ce qui est effrayant, en fait, vous dites,
08:26il nous met une cible dans le dos.
08:27Moi, je crois que c'est exactement le contraire.
08:29En réalité, je ne suis pas sûr qu'il y ait beaucoup de Français
08:32qui attendent la parole d'Éric Dupond-Moretti
08:34pour se faire une opinion, y compris les Français de gauche.
08:37Je ne crois pas.
08:38Et pourquoi ne vient-il pas sur le plateau ?
08:40Pourquoi n'est-il pas venu une amende ?
08:41Mais non, ce n'est même pas pour ça.
08:43Parce qu'il doit aller dans les dîners en disant
08:47« Voyez-vous, je ne me commets pas avec ces gens-là. »
08:51Mais évidemment, Pascal, vous croyez que c'est autre chose ?
08:53Deuxième passage.
08:54Joseph, vous n'avez pas parlé, je vais vous parler de l'antisémitisme,
08:56parce que là, c'est pareil.
08:58Là, le deuxième, c'est pire.
08:59Il fait pareil.
09:00Le deuxième, c'est pire.
09:02Qu'est-ce que vous voulez dire ?
09:02Non, j'attends le deuxième passage.
09:03Alors, le deuxième passage sur l'antisémitisme,
09:05c'est de la faute de ces news.
09:07C'est quand même extraordinaire.
09:08C'est une blague ?
09:09C'est-à-dire qu'Emmanuel Macron ne dit rien,
09:11et c'est de notre faute.
09:12Alors, écoutons le deuxième passage.
09:15On a décidé, là, depuis une semaine sur ces news,
09:18que le président de la République n'avait rien fait
09:20pour lutter contre l'antisémitisme.
09:23Il y a 50 bandeaux, il n'a rien fait.
09:26Et quand Netanyahou le critique,
09:27naturellement, on reprend la critique de Netanyahou,
09:31et ça vient confirmer, conforter le fait
09:33que le président de la République n'a rien fait.
09:34Je ne veux pas vous parler des circulaires que j'ai prises,
09:37et c'est très très modestement
09:39ce que l'État a fait pour lutter contre l'antisémitisme.
09:42Je ne veux pas reprendre ce qu'Yahel a dit,
09:44la façon dont elle a été traitée, d'ailleurs.
09:46Je ne veux pas reprendre ce que l'on a fait au niveau de l'Europe.
09:48Mais voilà, ça donne sur le bandeau.
09:50Il n'a rien fait. Rien.
09:53Et ça ne devient plus quelque chose
09:54que l'on peut factuellement discuter.
09:56Ça devient un axiome.
09:57Oui, le débat public, aujourd'hui, est pourri.
10:01Alors, il est pourri.
10:02Moi, je pense que le succès de ces news,
10:04rend fou, entre guillemets, beaucoup de gens.
10:07Là, je vais vous faire écouter Anne-Laure Habitbol.
10:10C'est la sœur d'Ilan Halimi.
10:12Ce n'est pas moi.
10:13Même moi, j'ai pris des précautions oratoires
10:15lorsque elle dit à Emmanuel Macron
10:19« alimente l'antisémitisme ».
10:21À chaque fois.
10:21J'ai dit à chaque fois,
10:22je ne le reprendrai pas dans ma bouche.
10:24C'est l'exact contraire.
10:26C'est elle qui va dire cela.
10:28Ce n'est pas ces news.
10:29C'est Mme Habitbol.
10:32Donc, écoutons ce que dit Mme Habitbol.
10:34Et plutôt que de dire que le débat est pourri,
10:38en fait, cette malhonnêteté intellectuelle,
10:41moi, j'ai beaucoup de défauts sûrement,
10:43mais je ne suis jamais malhonnête intellectuellement.
10:45Je crois.
10:46J'en suis sûr même.
10:47Ce n'est pas mon genre.
10:49Ce n'est pas ma tasse de thé.
10:50Mais lui, il est malhonnête intellectuellement.
10:51Et qu'il vienne sur ce plateau.
10:53Parce qu'écoutez ce que dit Mme Habitbol.
10:55Je le répète, ce n'est pas ces news.
10:56Il alimente et il ne fait rien pour prendre des mesures pour tout ce qui se passe sur les actes antisémites en France.
11:04Que ce soit le fait qu'on n'accepte pas que des enfants israéliens rentrent dans un parc
11:10ou ne serait-ce que pour des citoyens juifs.
11:13Tout ce qui se passe en France, il ne fait rien pour...
11:16Enfin, aujourd'hui, c'est des actes qu'on veut.
11:18C'est Anne-Laure Habitbol qui dit ça.
11:20Je ne le reprends même pas, moi, à mon compte.
11:22C'est elle.
11:23Et ce qu'elle dit là est partagé par une très grande majorité de juifs français.
11:28qui pensent qu'Emmanuel Macron ne fait pas ce qu'il faudrait faire.
11:33Ce n'est pas la même chose que...
11:34Non, mais quand vous êtes citoyen français, vous avez quand même le droit d'avoir...
11:40Le B.A.B. c'est la protection de l'État.
11:42Vous avez le droit d'aller et venir.
11:43Ça, c'est quand même dans la Constitution.
11:45Et là, aujourd'hui, dans les deux cas qu'on vient de citer,
11:47c'est-à-dire à la fois la question des crimes et à la fois la question aujourd'hui
11:51de dans quel état se trouvent les personnes, les Français et les Françaises juives en France,
11:57c'est-à-dire dans quel état de stress, de stress permanent,
12:01mais de stress permanent,
12:03considérer que cet élément est un élément dérisoire, je ne comprends pas.
12:08Il est d'une rare malhonnêteté intellectuelle parce que nous avons eu des débats.
12:11Par exemple, Elisabeth, elle a un point de vue, d'accord,
12:14qui n'est pas le même que...
12:16Que celui d'Alor Habitbol.
12:18Ni celui de l'autre, d'ailleurs.
12:19Oui, tout à fait. Et elle le dit, elle l'a affirmé.
12:21Et d'ailleurs, il y a eu une pluralité, justement,
12:24il y a eu un débat extrêmement riche sur cette question.
12:26On était vraiment en désaccord sur ce point.
12:28Et vous, je me souviens très bien, en effet,
12:30en permanence, vous avez dit, alimenter,
12:32je ne reprendrai pas le terme.
12:34Et dire ça, et dire, le débat est pourri,
12:37mais ce n'est pas le débat qui est pourri.
12:39Enfin, moi, je veux bien, mais pour moi,
12:41pardon, Dupond-Moretti, peut-être parce qu'il est maintenant sur une scène,
12:44c'est un Falstaff, c'est-à-dire c'est un bouffon.
12:46Voilà. Et le fait qu'on le mette...
12:48Vous allez arranger nos affaires.
12:49Mais oui, mais je suis désolé.
12:50Le modérateur que je suis, monsieur Massé-Scaron,
12:54c'est votre droit, c'est votre liberté d'expression.
12:59Non, mais attendez.
12:59Le mot bouffon, je vous le laisse.
13:01Pardonnez-moi.
13:02Pardonnez-moi, à partir du moment...
13:03Comment ?
13:04Il faut rendre l'écoute.
13:05Non, non, ça va, c'est bon.
13:06Non, à partir du moment où on monte sur scène,
13:10on monte sur scène,
13:11et d'ailleurs, c'est normal qu'il monte sur scène,
13:12parce qu'il est obscène au sens étymologique du terme.
13:14Donc, à partir du moment où il monte sur scène,
13:17c'est normal, pardonnez-moi.
13:20C'est normal, pardonnez-moi.
13:21On le traite de bouffon.
13:22Mais en plus...
13:23C'est un bouffon.
13:24C'est ce que disent les jeunes.
13:25Bouffon.
13:26Mais ce qui est drôle, en plus,
13:27c'est que monsieur Dupond-Moretti,
13:29je l'ai rencontré dans une rue à Paris.
13:31Ça a été drôle, d'ailleurs,
13:32parce qu'on s'est rencontrés,
13:33et moi, je lui dis bonjour.
13:34Il ne me répond pas tout de suite,
13:36et puis je traverse la rue,
13:37et là, il me haile.
13:40Et il dit, ah, vous êtes vraiment gonflé,
13:42de me dire bonjour,
13:43après tout ce que vous avez dit sur moi, etc.
13:46Et là, ça engage une conversation
13:47pendant 20 ou 25 minutes.
13:49Comme toujours,
13:50qui a plutôt été courtoise, etc.
13:53Je vais expliquer mon point de vue,
13:55et il a expliqué le mien.
13:57Bon, le sien.
13:59Bon, voilà.
14:00Là, je lui ai envoyé trois messages,
14:01il ne m'a même pas répondu.
14:03C'est-à-dire qu'il parle,
14:04je lui ai dit, vous pouvez venir ce soir,
14:06ils ne te répondent pas.
14:07Mais c'est assez logique.
14:09Je vous en prie.
14:11C'est assez logique quand vous avez des gens
14:13qui sont à ce niveau de déconnexion,
14:15et qui savent qu'en venant ici notamment,
14:17ils vont être confrontés à un réel
14:19qu'ils refusent de voir.
14:20Parce que M. Dupond-Moretti,
14:22s'il vient sur ce plateau,
14:23on va faire ce que j'ai fait l'autre soir
14:25chez Gauthier Lebret,
14:26c'est-à-dire prendre factuellement
14:27la liste des événements les plus graves.
14:29Ce sont les plus graves.
14:31Ça veut dire qu'on n'a pas tout listé.
14:33Les événements antisémites les plus graves
14:35qui se sont passés juste cet été.
14:37Voilà.
14:37Et lui poser la question,
14:38un, s'il considère toujours
14:40qu'il n'y a pas un problème d'antisémitisme en France,
14:42et s'il fasse à ces événements graves,
14:44l'absence de parole du chef de l'État est normale.
14:47Voilà.
14:47Je ne sais pas ce qu'il va pouvoir répondre à ça,
14:49à part faire éventuellement des pirouettes.
14:50Mais c'est pour ça qu'ils ne viennent pas, d'ailleurs.
14:53Aujourd'hui,
14:54ils vont effectivement dans des médias
14:57où les questions ne sont pas posées
15:00de la même manière.
15:01Mais par ailleurs,
15:03on a parfaitement le droit
15:05de penser ce que vous dites
15:07et de dire que moi,
15:08je ne crois pas qu'Emmanuel Macron n'ait rien fait.
15:10Je crois qu'il est impuissant,
15:12inefficace, impuissant,
15:14et tout cela.
15:15Mais ce qui est intéressant,
15:17en fait,
15:17vous dites qu'il est malhonnête.
15:19Moi, je n'en suis même pas sûre.
15:22Parce que vous n'avez...
15:23Ça ne vous embête pas que je finisse ma phrase ?
15:25Comme ça, je vais vous expliquer pourquoi.
15:27Merci.
15:27Il est malhonnête.
15:29Parce que c'est l'idéologie
15:31qui pense à votre place.
15:32Parce que quand vous êtes
15:33dans un certain milieu,
15:34quand vous baignez,
15:35que vous n'entendez que des gens
15:36qui pensent la même chose
15:37que vous toute la saine journée,
15:38eh bien, vous finissez...
15:39Je pense qu'il croit à ses mensonges.
15:41C'est ça que je voulais vous dire.
15:43Je ne suis pas sûre.
15:44C'est plus difficile
15:45de combattre l'idéologie
15:47que de combattre le mensonge.
15:48Je ne crois pas.
15:49Je pense que ça relève
15:51du cynisme politique.
15:52Oui, exactement.
15:52Et qu'il pense à une élection
15:54présidentielle en 2032,
15:55pardonnez-moi,
15:56et ça rapporte...
15:56Ça n'a rien à voir avec l'idéologie.
15:59C'est un fonds de commerce
16:00de parler de CNews.
16:02Mais qui rapporte quoi ?
16:02À qui ?
16:03Ça te permet d'avoir la carte.
16:04Ça te permet de se faire inviter.
16:06Voilà.
16:06C'est un fonds de commerce
16:07quand tu ne sais pas...
16:09Ça devient un marronnier.
16:11Avant, tu faisais un dossier
16:13sur les francs-maçons.
16:13Maintenant, tu fais un dossier
16:14sur CNews
16:15à la tête d'un magazine
16:16pour vendre ton papier.
16:17Ça vend un petit peu.
16:18On devrait être fiers.
16:19Comment ?
16:19On devrait en être fiers
16:21parce qu'apparemment,
16:21on leur pourrit la vie.
16:22Mais non, mais...
16:23C'est obsessionnel pour certains.
16:26La preuve, c'est que...
16:27Les deux sujets qu'on a pris,
16:31ils disent des choses
16:32qui ne sont pas exactes.
16:33Et en plus,
16:34ils ne viennent pas
16:34les dire en plateau.
16:36C'est extraordinaire.
16:37Sur l'antisémitisme,
16:38ce n'est pas CNews,
16:39c'est Adlor Abitbol,
16:41c'est Benjamin Netanyahou,
16:43et c'est des juifs français
16:44qui reprochent des choses
16:45à Emmanuel Macron.
16:46ce n'est pas votre serviteur
16:49ni CNews.
16:50Mais ce qu'on peut lui reprocher,
16:52d'ailleurs,
16:52c'est de ne pas nommer les...
16:53Des choses comme ça,
16:53c'est absolument...
16:55Et c'est Charles Kuchner.
16:57Oui, oui.
16:58L'ambassadeur des Etats-Unis.
17:00Oui.
17:00Enfin, c'est pas...
17:02Enfin, c'est...
17:03Je comprends
17:03qu'il ne puisse pas venir
17:04parce qu'il serait...
17:05On lui dirait
17:06mais l'ambassadeur des Etats-Unis,
17:08c'est moi qui lui ai écrit
17:09mon texte,
17:10son texte.
17:12Localement,
17:13localement,
17:13c'est incroyable.
17:14Localement,
17:15chaque semaine
17:16et parfois chaque jour,
17:16vous avez un responsable
17:18du CRIF,
17:18localement.
17:19Oui, donc...
17:20En fait,
17:21il dit n'importe quoi.
17:23En fait,
17:24Éric Dupont-Moretti
17:25dit n'importe quoi.
17:26Je veux dire,
17:27ne soyons pas non plus dupes.
17:28Alors moi,
17:28je détends que...
17:29Sur ces sujets-là,
17:30il dit n'importe quoi.
17:31Ne soyons pas dupes
17:32de Netanyahou
17:33et de M. Kuchner
17:34qui veulent surtout
17:35qu'il n'est Macron quand même.
17:36Je ne suis pas sûr
17:37que le...
17:37Mais Elisabeth,
17:38est-ce que c'est à raison
17:39oui ou non ?
17:39Comment ?
17:40Est-ce qu'il y a une explosion
17:41des actes antisémites ?
17:41Moi, ce que je reproche
17:42à ma...
17:42Est-ce qu'il y a une explosion
17:44oui ou non
17:44des actes antisémites
17:45depuis le 70 ?
17:45Oui, mais est-ce que...
17:46Encore une fois...
17:47Est-ce que l'État français
17:48fait tout pour endiguer
17:49l'antisémitisme ?
17:50Je pense que...
17:51Non, mais c'est surtout...
17:52Est-ce que oui ou non
17:52on accueille une immigration
17:53qui porte, vous,
17:56hégémonie, Israël et les Juifs ?
17:57C'est ce que je dis
17:58depuis le début.
17:59Le problème d'Emmanuel Macron
18:00est encore dans sa lettre
18:01à Netanyahou
18:01qui, pour le reste,
18:02était pas mal.
18:03Qu'est-ce qu'il désigne
18:03l'extrême-gauche ?
18:04À aucun moment
18:05il désigne la vérité.
18:05Quand le message
18:06est embarrassant
18:07l'État de la France
18:08on accuse le messager
18:09c'est news.
18:11C'est la phrase également
18:12quand on veut attaquer
18:14quand on ne peut pas
18:15attaquer le raisonnement
18:15on attaque le raisonneur.
18:17Il est 20h24
18:18on marque une pause
18:19on est ensemble
18:20et M. Dupond-Moretti
18:21est le bienvenu
18:22sur ce plateau.
18:23Mais il ne viendra pas.
18:24Ce n'est pas gagné.
18:25C'est peut-être pas
18:26contre M. Joseph Massé-Scaron
18:28mais en tout cas
18:29s'il veut répondre
18:30évidemment
18:30tous ceux dont nous parlons
18:32d'ailleurs peuvent...
18:33On l'a invité
18:34pendant deux ans
18:34le président
18:35qui devrait venir là
18:36franchement répondre là-dessus.
18:37Allez, il ira sur France Inter
18:39il sera bien reçu.
18:40À tout de suite.
18:45Bon, on a terminé
18:46avec le premier sujet
18:46on salue notre
18:47excellent confrère
18:48Emmanuel Kessler
18:50qui nous a bien défendu.
18:51Et Punchy.
18:52Punchy, vraiment
18:52là il a...
18:54Quand on a attaqué
18:54les journalistes
18:55il a été vraiment
18:56mais d'une offensif
18:58comme ce n'est pas permis.
18:59Il nous a bien défendu
19:01de grandacieux.
19:02Les journalistes
19:03de sa chaîne
19:04doivent se sentir
19:04vraiment bien défendu.
19:06Il est quand même
19:06directeur d'une chaîne
19:07du service public.
19:08Il laisse dire
19:09sur le patron
19:11d'une chaîne
19:11du service public
19:12que tout le monde
19:14peut devenir journaliste.
19:15que le moindre badaud
19:16dans la rue
19:16peut devenir journaliste
19:17quand même.
19:18Sur sa chaîne
19:19peut-être.
19:21Mais malheureusement...
19:22C'est seulement
19:23quelqu'un la regardait
19:23parce qu'il a...
19:24Lui-même peut-être aussi
19:26mais malheureusement
19:27parfois on peut répondre
19:28on a le droit
19:29de répondre.
19:29En tout cas vraiment
19:30il nous a...
19:31Il est solide.
19:32Solide sur les appuis.
19:33Avec des amis comme ça.
19:33Bon, l'affaire
19:35Ilan Halimi.
19:36Deux hommes de nationalité
19:37tunisienne ont été
19:38interpellés hier en Seine-Saint-Denis.
19:39Ils sont suspectés
19:40d'être impliqués
19:40dans l'abattage
19:41de l'olivier
19:42planté en hommage
19:42à Ilan Halimi
19:43à Épinay-sur-Seine.
19:44Je vous propose
19:45d'écouter Juliette Sada.
19:46La justice a placé
19:48les jumeaux Brahim
19:49et Ismaël K
19:50en détention provisoire.
19:52Ils seront incarcérés
19:53dans des établissements
19:54séparés.
19:55Leur procès
19:55a été renvoyé.
19:57Ils seront jugés
19:57le 22 octobre prochain
19:59pour destruction
20:00de biens aggravés
20:01et violations
20:01de monuments
20:02dédiés à la mémoire
20:03des morts
20:03commises en raison
20:04de la race,
20:05de l'ethnie,
20:06la nation
20:06ou la religion.
20:08Ses frères nés
20:08en 2005
20:09de nationalité
20:10tunisienne
20:11présentent un profil
20:13psychologique
20:14et matériel
20:15très précaire.
20:16Ils sont SDF,
20:17ils ne parlent pas français,
20:19ils vivent
20:19de petits boulots
20:20non déclarés
20:21dans le bâtiment
20:21ou sur les marchés.
20:23L'un des frères
20:24est connu
20:24des services de police
20:25notamment pour violences.
20:27Ils ont été arrêtés
20:28ce mercredi
20:29à Épinay-sur-Seine
20:30dans le parc même
20:31où l'olivier
20:32planté en hommage
20:33d'Ilan Halimi
20:34a été tronçonné.
20:36C'était dans la nuit
20:37du 13 au 14 août
20:38dernier.
20:40Il y a quand même
20:40plus d'un mot ?
20:41Même si c'est
20:43une petite répétition,
20:44c'est intéressant
20:45que ça sorte juste
20:45le lendemain
20:46de cette fameuse lettre
20:47d'Emmanuel Macron
20:47qui explique que
20:49l'antisémitisme
20:50qui venait avant
20:51d'extrême droite
20:51vient maintenant
20:52aussi d'extrême gauche.
20:54Ces gens-là
20:54n'émergent ni à l'extrême droite
20:56ni à l'extrême gauche.
20:57Il serait quand même temps
20:57de rappeler
20:58un peu tous les jours
20:59peut-être
21:00que cet antisémitisme-là
21:02a quand même à voir
21:03avec une immigration
21:03non contrôlée.
21:04C'est ce que j'allais dire
21:05Elisabeth.
21:06Il vient en l'occurrence
21:06d'une immigration.
21:07C'est ce que j'étais
21:08en train de dire.
21:08Absolument.
21:09Et il va falloir
21:11à un moment
21:11oser faire un lien,
21:13poser un lien clair
21:14entre l'explosion
21:15de cet antisémitisme
21:17et le fait
21:18qu'on a fait venir
21:19des milliers
21:19de personnes
21:21qui ont baigné
21:21dans des cultures
21:23qui étaient structurellement
21:24antisémites.
21:25Lorsque vous grandissez
21:26dans un pays,
21:27notamment dans un pays arabe
21:29où on vous explique
21:29que le Yahoud,
21:31le juif en arabe
21:31est un kelb
21:32et que vous grandissez
21:34dans cet antisémitisme
21:37structurel,
21:38lorsque vous arrivez
21:39en France,
21:39vous ne devenez pas
21:40un esprit des lumières,
21:41vous restez antisémite.
21:42Et c'est les Gazaouis ?
21:43Juste un point,
21:44c'est qu'il y a eu
21:44l'office de l'immigration.
21:46Évidemment,
21:47ce n'est pas tout le monde.
21:48Non, pas tout le monde,
21:49évidemment.
21:50Non, non, non,
21:50ça c'est le...
21:51C'est un grand...
21:52Une atmosphère.
21:54Le hasard,
21:54le hasard
21:55veut qu'il s'agisse
21:56de deux Tunisiens
21:57et que des chiffres récents
21:58ont montré
21:58l'explosion
21:59de l'immigration tunisienne
22:01qui passe devant
22:02les autres immigrations
22:02très largement.
22:04Et je rappelle quand même
22:05que la France
22:06et l'Europe
22:07ont envoyé
22:07des missionnaires
22:08en Tunisie
22:09pour essayer
22:10d'arrêter l'immigration.
22:11Ça fait un an
22:12qu'ils attendent
22:14justement
22:15d'avoir
22:15des ordres.
22:17La femme sans salle,
22:18on en a parlé
22:19assez longuement hier,
22:20mais cet après-midi
22:21sur Midi News
22:21avec Sonia Mabrouk,
22:22Sa Béas sans salle,
22:24la fille de l'écrivain
22:24Boilem sans salle
22:25a pris la parole
22:26pour la première fois
22:27je vous propose
22:27d'écouter
22:27Sarah Fenzari.
22:30Neuf mois
22:31que Boilem sans salle,
22:33figure franco-algérienne
22:34et détenue en prison.
22:36Sa fille,
22:37Sa Béas,
22:38inquiétée,
22:38sans nouvelles,
22:39sort du silence.
22:41Aucune nouvelle
22:41de mon papa,
22:43ni de sa santé,
22:45ni de son moral,
22:46aucune lettre,
22:48aucune visite,
22:49pas de nouvelles du tout.
22:50En avril,
22:52elle et sa sœur
22:53ont écrit au président
22:54de la République
22:55une lettre ouverte,
22:56restée lettre morte,
22:58ni appel,
22:59ni accusée de réception.
23:01Je pense qu'elle est
23:02presque oubliée
23:04parce que je n'ai
23:05aucune réponse
23:06d'Emmanuel Macron.
23:07Boilem oubliée,
23:09Sa Béas est-elle désespérée
23:11et en veut aujourd'hui
23:12au gouvernement français.
23:14Quand il a pris
23:15la nationalité française,
23:17je pense que
23:17le gouvernement français
23:18pouvait faire
23:20beaucoup plus de choses
23:21pour lui
23:22parce qu'il est devenu
23:24le citoyen.
23:25Un cri d'alarme
23:26adressé à Paris.
23:28Alors que l'Algérie
23:29et la France
23:29traversent une période
23:30diplomatique tendue,
23:32la famille Sansal
23:33estime que le sort
23:35de l'écrivain
23:35est relégué
23:36au second plan.
23:38Écoutez ce que
23:38disait Emmanuel Valls
23:39ce matin,
23:40il était actionné
23:40à Mabrouk.
23:42La France a changé,
23:44me semble-t-il,
23:45de ton dans un rapport
23:45de force diplomatique.
23:48Vous pensez
23:49qu'elle a changé
23:49de ton la France ?
23:50Je crois que nous
23:51devons nous mobiliser
23:52à un niveau
23:53que nous n'avons pas atteint.
23:54Il faut continuer
23:54à communiquer,
23:56à peser sur ce régime
23:57mais il faut au-delà
23:58une mobilisation.
23:59Nous avons eu
23:59les mêmes divisions
24:00dans le monde
24:02politique intellectuelle
24:03français,
24:03notamment au moment
24:04de la fatwa
24:05contre Salmane Rougli.
24:07Un écrivain
24:08qui le plus est
24:09un compatriote
24:10désormais
24:10qui est enfermé,
24:11c'est une cause
24:12qui doit mobiliser
24:13le pays des lumières,
24:15le pays des droits
24:15de l'homme,
24:16le pays qui se réclame
24:17toujours de la culture.
24:18Ce n'est pas tout à fait
24:19le cas,
24:19il est un peu gêné
24:21aux entournures.
24:22Il est extrêmement gêné
24:23sur les deux questions
24:24un petit peu punchy,
24:26si je puis dire,
24:26de Sonia Mabrouk
24:27sur l'antisémitisme
24:28et sur le silence
24:29d'Emmanuel Macron
24:30sur Boilem Sansal.
24:31Il est évidemment gêné
24:31parce que lui,
24:32sur ces sujets-là,
24:33il y a beaucoup de choses
24:33à dire sur Emmanuel Valls,
24:34mais il est intraitable
24:35sur la question
24:36de l'antisémitisme,
24:37sur la question
24:38du terrorisme,
24:39sur la question
24:39de la diplomatie
24:40avec des pays
24:40un petit peu voyous
24:41comme l'Algérie.
24:43Il est évidemment gêné
24:44aux entournures,
24:44mais ce qu'on apprend
24:45de ce reportage,
24:46c'est qu'en réalité,
24:46le gouvernement
24:47et Emmanuel Macron
24:48plus particulièrement,
24:49n'en a pas grand-chose
24:50à faire des victimes.
24:50On a une lettre morte
24:51à la sœur de Boilem Sansal,
24:54on a Madame Abitbol
24:54sur Ilan Halimi,
24:56la sœur d'Ilan Halimi,
24:57où elle n'a aucune réponse
24:58sur l'État.
24:59Au début de la semaine,
24:59on a passé un témoignage
25:00d'Harmonie Comine
25:01qui vous dit
25:02qu'après la mort de son mari,
25:03elle a reçu
25:04une petite lettre
25:04paraphée
25:05par la signature
25:06d'Emmanuel Macron,
25:07même pas un appel,
25:08alors qu'objectivement,
25:09il a quand même
25:09un peu de temps parfois
25:10plutôt que de remettre
25:11des décorations
25:12à ses anciens camarades
25:13socialistes.
25:14Il ferait mieux
25:14d'appeler les familles
25:16des victimes.
25:16Donc en réalité,
25:17on a le sentiment
25:18que c'est un sujet
25:20en effet qui est reléglé
25:21au deuxième
25:21ou au troisième plan.
25:22Lui, il est dans
25:23des grands sujets.
25:24En ce moment,
25:24il est actuellement
25:25en Moldavie.
25:26Il sera à Londres
25:26la semaine prochaine.
25:28Finalement,
25:28la petite politique intérieure
25:30et les sous-bassements
25:31du pays
25:31ne l'intéressent pas.
25:32Le problème,
25:33c'est qu'on a
25:33deux personnes
25:35parce qu'il n'y a pas
25:35que Boilem sans salle.
25:36Il y a Christophe Gleize
25:37dont les parents d'ailleurs
25:38ont interpellé
25:39Emmanuel Macron aujourd'hui.
25:40Quelles réponses ont-ils eues ?
25:41Il n'y a aucune réponse.
25:43Donc on a le sentiment
25:44qu'ils n'en ont rien
25:45à faire des victimes.
25:46Écouterons Bruno Retailleau,
25:48ministre de l'Intérieur.
25:50Y a-t-il crise
25:51de l'intégration
25:52en France ?
25:53Je parle de crise
25:55plus que de panne.
25:56Bien sûr,
25:57je vais même au-delà
25:58de ce que vous avez dit
25:59sur votre constat.
26:00Quand on est
26:01au début du mois
26:02d'octobre 2001,
26:07le match France-Algérie,
26:08la Marseillaise
26:09qui est sifflée
26:10et Thierry Henry,
26:11le capitaine
26:11de l'équipe de France,
26:12dit ce soir
26:13on a joué à l'extérieur.
26:15Et pourtant,
26:15on est en Ile-de-France,
26:17c'est l'équipe de France
26:18et c'est le stade de France.
26:21C'est des relations
26:22toujours compliquées
26:23entre la France
26:24et l'Algérie,
26:25nous le savons.
26:27Ce matin,
26:27on a commencé l'émission
26:28en parlant du mot
26:29boomer
26:30parce qu'il y a parfois
26:30des instants de vérité.
26:32Et c'est vrai que l'interview
26:33d'hier,
26:33elle est très étonnante
26:34telle qu'elle s'est faite.
26:36Pourquoi ?
26:36Parce que le mot boomer
26:38est le dernier mot
26:39de la dernière phrase
26:42de la dernière seconde
26:43de l'interview.
26:43c'est-à-dire qu'il y a un moment
26:45où Gilles Boulot
26:46veut stopper l'interview,
26:49M. Beurou veut encore dire
26:51quelque chose
26:52et il va lâcher un mot
26:54qu'il n'aurait peut-être pas lâché
26:55s'il n'y avait pas eu ce moment
26:57peut-être d'agacement
26:58qui peut exister
26:59quand un présentateur
27:00fait comprendre
27:01à son interlocuteur
27:03qu'il n'arrive jamais ici.
27:05Ce n'est pas du tout
27:06de quoi vous parlez,
27:07vraiment.
27:07Ce qui n'arrive jamais ici.
27:08Non, non, ça n'arrive jamais.
27:09Pas du tout.
27:11Et je trouve que c'est
27:12un moment de vérité pour lui
27:14mais c'est un scandale
27:16de cibler les boomers
27:18parce qu'ils ne sont pas responsables,
27:19c'est tout.
27:20Les boomers,
27:20ils ne sont pas responsables
27:21de la situation d'aujourd'hui.
27:24Il y a plein de responsables
27:25de la situation d'aujourd'hui.
27:26Ils en font partie.
27:26Il y en a beaucoup
27:27mais vous êtes vraiment gonflés.
27:29Ce n'est pas les boomers
27:30qui sont responsables.
27:30Les boomers,
27:31ils ont reconstruit la France.
27:33Ils sont en train
27:33de nous écouter ce soir.
27:35Ils n'ont parfois pas
27:36des grosses retraites.
27:37Et vous leur expliquez
27:37que le confort,
27:39ils aident leurs enfants
27:39voire leurs petits-enfants
27:40et vous leur expliquez
27:42à 20h20 hier
27:43avec M. Beyrou
27:44que c'est eux
27:44qui sont responsables
27:45de la crise.
27:45Pendant tout l'été.
27:48Et pendant le Covid,
27:48il a fallu uniquement
27:49s'occuper des boomers.
27:50Pendant tout l'été,
27:53on nous a bassiné,
27:54en tout cas moi,
27:55on m'a bassiné
27:55à entendre
27:57que les boomers
27:58étaient responsables de tout.
28:00C'est-à-dire,
28:01on veut changer,
28:02on veut reporter
28:03la lutte des classes
28:04avec une lutte de génération.
28:05Alors écoutons François Bayrou
28:07d'abord.
28:08Écoutons François Bayrou
28:09et puis je vais vous dire
28:09que c'est très facile
28:10d'attaquer les boomers.
28:11Ils ne vont pas descendre
28:12dans la rue,
28:13ils ne vont pas casser
28:13les vitrines.
28:14Ils ne vont pas
28:15pas casser les vitrines.
28:16Ce n'est pas vrai de tout.
28:17Les boomers,
28:17ils votent.
28:18Oui, ils votent
28:18mais c'est très facile.
28:20C'est risqué.
28:22Attaquer l'immigration,
28:24c'est beaucoup plus dangereux
28:25dans l'espace médiatique.
28:26On peut faire les deux.
28:27Oui.
28:28Écoutons ce qu'a dit
28:29M. Bayrou hier.
28:29D'ailleurs,
28:30il s'est excusé cet après-midi.
28:31Il a bien senti
28:32entre guillemets
28:34le danger.
28:34Ce n'est pas bien dit.
28:35Bon,
28:36écoutons M. Bayrou.
28:37Bayrou.
28:38Et les premières victimes,
28:40c'est les plus jeunes
28:41des Français
28:41à qui on a réussi
28:42à faire croire.
28:43Je disais tout à l'heure,
28:45ça sera dans les livres d'histoire.
28:48C'est eux qui sont les victimes.
28:49C'est eux qui devront
28:50payer la dette
28:51pendant toute leur vie.
28:53Et on a réussi
28:53à leur faire croire
28:54qu'il fallait encore
28:55l'augmenter.
28:56Vous ne trouvez pas ça génial ?
28:58Tout ça,
28:59pour le confort
29:00de certains partis politiques
29:01et pour le confort
29:03des boomers,
29:04comme on dit,
29:05qui,
29:06de ce point de vue-là,
29:06considèrent
29:08que, ma foi,
29:09tout va très bien.
29:10Je crois, moi,
29:11que la lucidité,
29:13c'est la première vertu
29:14d'une nation
29:15et la volonté
29:17de s'en sortir.
29:18Et c'est les boomers
29:18qui ont élus
29:19et réélus
29:19Emmanuel Macron.
29:21Alors,
29:21rétro-pédalage,
29:22rétro-pédalage,
29:23c'était aujourd'hui
29:23au MEDEF.
29:25Boomer,
29:26qu'est-ce que ça veut dire ?
29:26Ça veut dire
29:27ceux qui sont
29:27les enfants du baby-boom.
29:30J'en suis.
29:31Ceux qui sont nés
29:32après la guerre,
29:33entre 45
29:34et 65,
29:36ces 20 années
29:38ou 25 années-là,
29:41eh bien,
29:42c'est une génération
29:43qui a été très nombreuse.
29:45C'est la renaissance
29:47démographique
29:48de la France
29:48après la guerre.
29:50Alors,
29:51c'est une expression
29:51que votre génération
29:53a inventée
29:54et que j'ai donc
29:55simplement reprise.
29:56Qu'est-ce que je dis ?
29:58Je dis que ceux-là
29:59qui ont profité
29:59de l'aisance
30:00de l'après-guerre,
30:02qui ont travaillé beaucoup,
30:03mais qui ont profité
30:04de cet élan-là.
30:06Ils devraient être
30:07aujourd'hui,
30:08à mes côtés,
30:08les premiers
30:09pour qu'on baisse
30:10la dette
30:11et pour que ça ne soit pas
30:11les plus jeunes
30:12qui soient obligés
30:13de la payer.
30:14C'est un vrai sentiment
30:15chez des trentenaires
30:16qu'on ne peut pas évacuer.
30:18Moi,
30:19je ne suis pas
30:20pour la guerre
30:20des générations
30:21et je n'insulterai pas
30:22les boomers.
30:23parce que ceci s'est passé
30:25pendant tout l'été,
30:25c'était mort ou vieux.
30:26D'accord.
30:27Mais vous ne pouvez pas
30:28évacuer le sentiment
30:31qu'ont un certain nombre
30:33de trentenaires,
30:33appelons-les Nicolas
30:34pour faire simple,
30:36qui travaillent beaucoup,
30:37qui payent beaucoup d'impôts
30:39et qui ont le sentiment
30:40qu'ils sont une génération
30:41sacrifiée,
30:43alors qu'effectivement,
30:43il y a un certain nombre
30:44de retraités
30:44qui vivent plutôt bien.
30:47Mais combien de retraités
30:49vivent plutôt bien ?
30:50C'est scandaleux.
30:51Mais c'est un sentiment
30:52qui existe, Pascal.
30:53Ça peut être un sentiment
30:54scandaleux, d'accord ?
30:55Et ceux qui travaillent
30:56aujourd'hui
30:56n'arrivent pas à vivre
30:57dignement des fruits
30:59de leur travail.
31:00Mais pardonnez-moi,
31:01peut-être qu'ils ont
31:02plus bossé aussi.
31:04Vous pouvez l'entendre aussi ?
31:05Alors, pour le coup, Pascal...
31:06Parce qu'il y a parfois
31:07des gens qui nous écoutent
31:09qui ont 70, 75 ou 80 ans
31:10qui avaient un autre rythme
31:12de travail
31:12que les jeunes gens
31:13d'aujourd'hui.
31:14Il ne faut pas raconter
31:14de salade.
31:15Tu as des jeunes gens
31:16aujourd'hui
31:16qui ne veulent peut-être
31:17pas bosser de la même manière.
31:18Il faut quand même reconnaître...
31:20Et quelle retraite ?
31:20Quelle retraite ?
31:21Il touche.
31:22Écoutez, le revenu
31:24des retraités aujourd'hui
31:25est plus élevé
31:26que le revenu des actifs.
31:28C'est quand même un problème.
31:29Alors, cela n'a pas de sens.
31:31Je vais te répondre.
31:31Non, tu ne vas pas me répondre
31:32tant que j'aurais pas fini.
31:33Non, je veux finir
31:35mon raisonnement pour une fois.
31:36J'en ai assez à la fin
31:37d'être pourtant coupé.
31:39Je veux finir
31:40un raisonnement.
31:41Merci.
31:41Donc, tu me répondras après.
31:43Merci, mon cher ami.
31:44Donc, un, les retraités
31:46gagnent plus globalement.
31:49Donc, il y a évidemment
31:50des disparités.
31:51Donc, deux,
31:52il y a une espèce
31:53de ressentiment
31:54parce que quand nous sommes arrivés
31:55et nous encore,
31:56on est la dernière génération,
31:57les dernières années
31:58du baby boom.
31:59Mais les vrais boomers...
32:00Je suis un baby boom de 64.
32:02Oui, ça s'arrête en 65,
32:03le baby boom.
32:03Attends, on ne fait pas, Elisabeth.
32:05Je ne suis pas un enfant
32:05de la pré-guerre.
32:06Vous pouvez pouvoir...
32:07Mais c'est pas ça.
32:08Pascal, soyez tranquille.
32:10Mais je vous parle de nous,
32:11ça dure 20...
32:11Vous n'êtes pas un baby boomer.
32:12Vous n'êtes pas un baby boomer.
32:13Moi, je suis né en 64.
32:15Je suis une boomeuse
32:16puisque le baby boom
32:17finit en 65.
32:19Je veux dire,
32:19les démographes le disent.
32:20Oui, mais c'est...
32:21Enfin, les démographes...
32:22Les gens qui sont arrivés...
32:22Les gens qui sont arrivés
32:25ensuite sur le marché du travail
32:26ont eu plus de mal,
32:28évidemment,
32:28à s'insérer
32:29sur le marché du travail.
32:30Mais ce qu'on reproche
32:30aux boomers,
32:31c'est d'avoir détruit l'école,
32:33d'avoir destitué les pères,
32:35d'avoir absolument
32:36lâché sur l'autorité.
32:38Mais bien sûr,
32:39c'est ça qu'ont fait
32:39les boomers.
32:40C'est ça qu'a fait
32:40notre génération, Pascal.
32:42Celle d'un peu avant.
32:44Oui, celle d'un peu avant.
32:45Nos parents.
32:46Je peux répondre ?
32:47C'est pas la même chose.
32:48Est-ce que le Nicolas
32:49du Platon pourra parler ?
32:50On est de Nicolas.
32:52Un point.
32:52Oui, bien sûr.
32:53Quand une personne,
32:54donc privilégiée,
32:55puisque maintenant,
32:56on présente les retraités
32:57comme des privilégiés,
33:00a un problème
33:01dans sa maison,
33:02dans son appartement,
33:03qu'il va à une banque,
33:05qu'il doit faire un emprunt,
33:07quel accueil lui est réservé,
33:09à votre avis ?
33:10Quel accueil ?
33:12Vous pensez que
33:13la banque va évidemment
33:15lui permettre ce crédit ?
33:16Non, mais vous plaisantez.
33:17Si, si.
33:18Mais non.
33:18Ben non, Pascal.
33:20Ça, c'est la réalité.
33:21Mais non, mais pardonnez-moi.
33:22Mais ça, c'est la réalité.
33:24Donc, je voudrais aussi
33:25qu'on prenne ça en compte.
33:26Par rapport à un jeune actif
33:27qui arrive,
33:27je suis désolé,
33:28la banque aura plus facilement
33:30tendance à faire crédit
33:31qu'à une personne
33:33qui a 75 ans.
33:33et t'arrive
33:34et que tu demandes
33:35un crédit de 20 ans.
33:35Crédit immobilier ?
33:36Ben oui.
33:37Le div va te dire
33:38que tu n'es pas
33:39à 75 ans.
33:40À 75 ans,
33:41souvent,
33:41tu as acheté ton logement déjà.
33:43Ce que tu ne peux pas...
33:44Pas toujours.
33:44Pas toujours.
33:45Non, mais...
33:45Est-ce que le Nicolas du plateau...
33:47Mais pourquoi le Nicolas ?
33:48Respecte-moi.
33:48Non, mais vous savez,
33:50c'est les actifs,
33:51c'est les travailleurs,
33:52c'est ceux qui sont
33:53extrêmement ponctionnés fiscalement
33:55et qui participent
33:57de l'effort.
33:58Il y a une chose,
33:59en effet,
33:59moi je suis d'accord avec Amine,
34:00il ne faut absolument pas rentrer
34:01dans une guerre intergénérationnelle
34:03parce que je pense
34:04que c'est ce qui peut tuer
34:05d'ailleurs
34:05notre corps social.
34:07Du reste,
34:07il y a des frais...
34:08C'est ce qu'on a fait
34:08tout l'été.
34:08Oui,
34:09les retraités
34:10sont mieux lotis
34:11aujourd'hui
34:12que les actifs.
34:13Ça, c'est une vérité.
34:15Et c'est d'ailleurs
34:15notamment...
34:16Ça dépend quel retraité.
34:18Ça dépend quel retraité.
34:19Mais du reste...
34:21Mais ce que vous dites,
34:21c'est même pas...
34:22Alors, c'est absolument un fait,
34:24mais c'est dû notamment
34:25à la question du logement
34:26et du patrimoine.
34:27Donc, en effet,
34:27il y a des petits retraités
34:28qui sont beaucoup plus vénérables
34:30que les actifs.
34:31Mais du reste,
34:31est-ce que vous savez...
34:32Parce que la question,
34:33ce n'est pas tant
34:33les retraités
34:34que les retraites.
34:35Est-ce que vous savez
34:36que les retraites
34:36entre 2017 et 2023
34:38sont responsables
34:39de 52%
34:40de la hausse
34:41de la dépense publique
34:41et de la dette publique ?
34:42438 milliards
34:44sur les 1200 milliards
34:45d'Emmanuel Macron.
34:46Est-ce que ça,
34:47c'est une réalité
34:47ou c'est un délire
34:48de Nicolas
34:49et de quelqu'un
34:50qui est dans une guerre générationnelle ?
34:52Les boomers
34:53ne sont pas le problème,
34:55semble-t-il.
34:55C'est cette place politique.
34:57Les décisions
34:58qui ont été prises
34:58depuis 40 ans
34:59qui ont été validées
35:00par le peuple français
35:02et par les boomers notamment.
35:03Sans doute par les boomers.
35:06Mais ça me paraît...
35:07Moi, je suis désolé.
35:08Moi, je vois quand même
35:09la tendance,
35:09pardonnez-moi,
35:10la tendance générale
35:11sur Morovieux.
35:12Ça va, j'ai pris plein de pensèdes.
35:13Non, j'ai tout dit.
35:14J'ai pris des pensèdes de partout.
35:16Non, mais Joseph,
35:17pourquoi tu rires ?
35:18Pourquoi tu as insulté ?
35:20Vous regardez,
35:22pardonnez-moi,
35:22vous regardez les réseaux sociaux
35:24et vous vous dites
35:25bah tiens, c'est bizarre.
35:26On a voté en même temps
35:29le suicide assisté.
35:31Bon, écoutez ce que disait
35:34Jordan Bardella.
35:34Qui est responsable ?
35:35Ce n'est pas les boomers,
35:36dit-il.
35:38Non, je pense que
35:39ceux qui ont une responsabilité
35:40dans la situation
35:42du pays aujourd'hui,
35:42ce sont ceux
35:43qui se partagent le pouvoir
35:44depuis 40 ans
35:44et qui se sont mis
35:45autour de la table
35:46il y a un an
35:46pour faire des accords
35:47électoraux contre nature
35:48au second tour
35:49des élections législatives
35:50pour empêcher les Français
35:51de se choisir
35:52une majorité d'alternance
35:53que je portais
35:53et pour sciemment
35:54organiser le blocage du pays
35:56et le blocage aussi
35:57de la vie économique du pays
35:58et probablement
35:59que dans quelques minutes
36:00ils auront aussi
36:00des comptes à rendre.
36:01Et alors François Baroin
36:02a pris la parole
36:04le maire de Troyes
36:05le maire de Troyes
36:06et je pense qu'il a été interrogé
36:08il devait être présent au MEDEF
36:09très certainement
36:10dans une réunion publique
36:12et il a parlé du boomer.
36:16Je trouve ça assez sévère
36:17parce que ce sont des gens
36:17qui ont grandi dans l'après-guerre
36:20qui ont reconstruit le pays
36:22qui ont apporté leur contribution
36:24je n'aime pas de toute façon
36:25ce discours qui considère
36:26à stigmatiser les uns
36:27pour essayer de flatter les autres
36:29qu'il y a d'autres solutions
36:30que de montrer une génération
36:32qui a apporté sa contribution
36:33et pour moi
36:34l'avancée au compteur de la vie
36:35et l'âge
36:36n'est pas une punition
36:37avec des discours politiques
36:38mais une marque de respect
36:40et une dignité
36:40qu'il faut savoir tenir
36:42à la juste place
36:42c'est derrière la contribution
36:43de la construction d'un pays fort.
36:45Voilà une parole sage.
36:46Je préfère de la politique.
36:47Contrairement à nous.
36:48François Baroin.
36:49Contrairement à la chose.
36:50Il préfère une...
36:51Simplement il a compris
36:52qu'il fallait peut-être
36:53faire autre chose dans la vie
36:54mais son nom circule toujours.
36:56Comment ?
36:56Son nom circule toujours.
36:57A tous les remaniements
36:58dès qu'on cherche un Premier ministre
36:59François Baroin
36:59son nom revient.
37:00Son confrère
37:01à chaque fois
37:02n'accusez pas les confrères.
37:04En tout cas
37:04voilà une parole sage.
37:06Je ne suis pas attendu
37:06pour Moriti.
37:07Mais vous êtes insupportable
37:08au boomer.
37:09Qu'est-ce qu'elle a dit
37:10d'ailleurs Ségolène Royal
37:10à propos de l'étrange dénonciation
37:11du confort des boomers ?
37:13Rappelons que la retraite moyenne
37:13des femmes
37:14est de 1160 euros nette mensuelle
37:16et de 1680 euros nette
37:18pour les hommes.
37:19Voilà.
37:19Donc franchement
37:20ça met à bas
37:21votre raisonnement
37:22chère Elisabeth Levy
37:23anti-boomers.
37:24Par raisonnement c'est un fait.
37:25Si vous prenez
37:26le remue des salles.
37:27Vous avez parlé.
37:28Vous avez dit
37:28là c'est des chiffres.
37:30Après avoir travaillé
37:31toute leur vie
37:31et les menacer
37:32dans leur épargne
37:33ou dans leur logement
37:33n'est pas digne.
37:34Moi je suis tout à fait d'accord.
37:35Pascal j'ai une toute petite question
37:38Pascal.
37:39Au début de l'année 2024
37:40le 1er janvier
37:41les retraites
37:42ont été indexées
37:43sur l'inflation.
37:44Oui.
37:45Le salaire des actifs
37:45ne l'a pas été.
37:47Est-ce que vous trouvez ça normal ?
37:48Écoutez
37:48je vais vous dire une chose.
37:53Lorsqu'une société
37:54elle se regarde aussi
37:56à la manière
37:56dont elle traite
37:57les anciens.
37:58Quand t'as moins de 30 ans
38:00tout va bien en fait
38:01dans la vie.
38:02Voilà.
38:03T'as possibilité
38:04de travailler
38:06t'as possibilité
38:08de te
38:08comment dire
38:11de retrousser les manches
38:13t'as la possibilité
38:14de te retrousser les manches
38:15et je pleure pas
38:16sur les moins de 30 ans.
38:18Je pleure pas
38:18sur les moins de 30 ans.
38:18Voilà.
38:19Parce qu'ils ont une chance
38:20que beaucoup n'ont plus
38:21qui s'appelle la jeunesse.
38:23Quand t'as 70
38:24ou 75 ans
38:25tu peux avoir
38:26un peu de respect
38:27pour des gens
38:28qui ont construit
38:29la France
38:29et pas les stigmatiser.
38:31Jeune homme
38:32qui a 40 ans
38:35qui ont 50 ans
38:36qui sont des actifs
38:37qui ont 3 ou 4 enfants
38:39qui participent
38:40à l'effort du pays
38:41et qui ne peuvent pas
38:41se loger en ligne.
38:42Et une société
38:43se mesure
38:44je le répète
38:45à la façon
38:46dont elle traite.
38:47Vous inquiétez pas.
38:48Je traite très bien
38:49mes parents.
38:49Elle se mesure aussi
38:50à la façon
38:51dont elle encourage
38:52les jeunes actifs.
38:53Je suis désolé.
38:54Aujourd'hui
38:54vous avez des jeunes couples
38:55qui sont obligés
38:57de vivre
38:57très loin des centres-villes.
38:59Il n'y en a aucun
39:00qui peut se loger
39:00dans une ville
39:01comme Paris.
39:02Bien sûr que oui.
39:03Ils doivent exilés
39:03à Nantes par exemple.
39:04Comment ?
39:05Vous êtes déchaînés
39:06ce soir.
39:07Maintenant ils peuvent
39:08vivre dans le centre-ville
39:08et ils ne peuvent plus
39:09sortir le soir.
39:10mais vous êtes déchaînés
39:12ce soir.
39:13Pourquoi cette diatrive
39:14anti-boomer ?
39:15Ce n'est pas une diatrive.
39:16Je dis,
39:17je comprends
39:17aujourd'hui
39:18qu'elle s'est installée
39:20cet été.
39:21Elle a ses lettres
39:22de noblesse
39:22depuis cet été.
39:23Tous les éditorialistes
39:24ont convergé
39:26vers cette station
39:27et se conflit
39:29des générations.
39:30Comme je n'ai pas de cerveau
39:31je dis tout ce que dit
39:32le monde.
39:33D'accord.
39:34Comme je n'ai pas de cerveau
39:35effectivement j'ai besoin
39:36d'écouter ce que dit le monde.
39:36Il y a une mauvaise ambiance
39:37en tout cas.
39:38Non mais franchement
39:39je ne peux pas avoir
39:41une opinion fondée.
39:42Il y a une mauvaise ambiance.
39:44Il y a un mauvais climat.
39:46Il y a un mauvais climat
39:47entre tous les deux.
39:48Franchement je...
39:49C'est la guerre des boomers.
39:53Les boomers...
39:54Alors évidemment
39:54il y a un boomer
39:55que je connais
39:56qui me dit
39:57les boomers travaillent
39:5745 heures
39:58et non 35.
39:59Ben oui
39:59les boomers
40:00ils bossent.
40:01Ils bossent.
40:01Bon
40:03voilà ce que nous devions dire.
40:07On ne veut pas froisser
40:08la clientèle
40:09comme dirait un célèbre avocat.
40:11Alors c'est vrai qu'en plus
40:12c'est effectivement...
40:13On les embrasse.
40:16Non mais c'est vrai
40:16que les chaînes d'information
40:17sont plutôt regardées
40:18par des gens
40:19qui ont plus de 55 ans
40:21souvent plus
40:22que des jeunes gens.
40:23Hier
40:25le Premier ministre
40:25François Barrero
40:26a expliqué
40:26qu'il n'avait pas pu négocier
40:27avec l'opposition
40:28durant l'été
40:28car les responsables
40:29des partis
40:30étaient en vacances
40:31en août.
40:31Bon
40:31c'est du même niveau
40:34que boomer.
40:35Voilà c'est pas...
40:36Il n'est pas en grande forme
40:37là monsieur.
40:37Non mais on sent bien
40:38qu'il laisse tout filer
40:40qu'hier il était
40:41particulièrement roule.
40:42C'est ce que je dis
40:43depuis le début.
40:43Mais non c'est pas vrai.
40:44Ben si il est épuisé.
40:45Ah si.
40:46Non non non
40:46si vous me permettez
40:47il est épuisant surtout.
40:49Non mais bon.
40:50Non mais quand vous parlez
40:51tous les jours...
40:51Venez donc sur ce plateau
40:52monsieur Barrero
40:53vous avez oublié
40:54de le dire.
41:00Il parle tous les jours.
41:01On a compris.
41:02Je sais pourquoi
41:02il ne vienne pas.
41:04Il parle tous les jours.
41:05Il veut provoquer
41:06la grande prise de conscience
41:07sur le conseil.
41:08Il parle tous les jours.
41:09Tous les jours.
41:10Tu parles de François Barrero
41:11ou je ne sais pas.
41:13Il nous fait
41:13c'est les compagnons
41:15de la chanson
41:15c'est les adieux
41:16de François Barrero
41:17tous les jours
41:17il parle.
41:19Donc je vous jure
41:21ça n'en finit pas.
41:23Comment ?
41:24Les compagnons de la chanson
41:25c'est vraiment...
41:26Les compagnons de la chanson
41:29c'est un peu...
41:30Oui.
41:31Bien contre Pauline Carton.
41:33Alors Pauline Carton
41:35là vous parlez
41:36personne ne sait qui c'est.
41:38Jeanne Fusiergir
41:39personne ne sait qui c'est
41:41non plus.
41:41Mais Pauline Carton
41:42a fait un chou
41:42pardonnez-moi
41:43sous les palais tuviers
41:44c'est un chou
41:44Marguerite Moreno
41:46personne ne sait qui c'est.
41:50Quand tu sais
41:52quand tu passes comme ça
41:53quand tu reviens de vacances
41:54parfois tu as passé
41:56du temps avec des jeunes
41:57parfois tu fais des plaisanteries
41:59que plus personne ne comprend
42:00parce que les références
42:03si tu veux...
42:03Et les jeunes font des plaisanteries
42:04que vous ne comprenez pas ?
42:06Les jeunes font peu de plaisanteries
42:07ils ont beaucoup moins d'humour
42:08que les boomers.
42:09Finalement j'ai retourné
42:12j'en ai marre des jeunes.
42:15Les jeunes...
42:16C'est anti-jeunie
42:16c'est quand même très désagréable.
42:18Arrêtez j'ai passé mon temps
42:19mon été avec des jeunes gens
42:20au contraire
42:21il n'y a pas à vous rigoler
42:22c'est bien d'ailleurs
42:24ça nous fait du bien
42:25de voir le désastre
42:27je blague
42:32en plus ils sont parfaits
42:33je peux vous dire
42:34et alors
42:35écoutez
42:35on parle souvent
42:37on est à CNews
42:38on travaille toute la journée
42:39avec des jeunes gens
42:40et je m'inscris en faux
42:42quand on dit
42:43ils sont motivés
42:44c'est pas facile
42:45effectivement
42:46pour les raisons
42:47qu'on a dit
42:47ils en veulent
42:49ils bossent
42:49ils sont un état d'esprit formidable
42:51donc
42:52toutes les générations
42:54j'imagine
42:55t'as le même nombre
42:55de gens bienveillants
42:57de gens qui bossent
42:58j'imagine à grands traits
43:00statistiquement
43:01il y a un esprit du ton
43:02oui oui oui
43:04bon
43:05intéressant
43:07le sujet des boomers
43:09me dit
43:09un interlocuteur
43:11il met immédiatement
43:12le feu aux poudres
43:12car il oppose
43:13les égoïsmes
43:14par exemple
43:15il y a une énorme engueulade
43:17paraît-il
43:17sur un plateau concurrent
43:18me dit
43:19un interlocuteur
43:20bon
43:21vous voulez écouter
43:21Jean-Luc Mélenchon
43:23qui lui veut mettre
43:23les préfets en prison
43:24on n'a pas le choix
43:25écoutons
43:26Jean-Luc Mélenchon
43:27je dis à monsieur
43:30le directeur de cabinet
43:31du ministre de l'intérieur
43:33qui lui aussi est un préfet
43:36qu'il n'est pas en son pouvoir
43:37pour la honte de notre pays
43:40qu'il interpelle
43:41madame Rima Hassan
43:43députée du peuple français
43:45du peuple français
43:47si monsieur Retailleau
43:49était autre chose
43:51que ce qu'on appelle
43:53dans mon jura d'adoption
43:54un va de la gueule
43:55et bien
43:58il dirait à son directeur
44:00de cabinet
44:00mon cher fais tes valises
44:02parce que tu viens
44:03de déchoir
44:04de tes fonctions
44:05aucun préfet
44:06n'a le pouvoir
44:08d'interpeller
44:08la nationalité
44:10d'une élue du peuple
44:12Vichy c'est fini
44:13vous avez perdu
44:16vous ne recommencerez pas
44:18nous vous mettrons en prison
44:21avant que vous nous y mettiez
44:22alors il fait référence
44:25au directeur de cabinet
44:27qui a échangé
44:28sur les réseaux sociaux
44:30avec Rima Hassan
44:32et qui l'a interpellé
44:32visiblement
44:33sur sa nationalité
44:35Bruno Retailleau a dit
44:36en s'en prenant au préfet
44:37et en les menaçant
44:37de les mettre en prison
44:38une fois au pouvoir
44:39Jean-Luc Mélenchon
44:39montre son vrai visage
44:40celui d'un leader
44:41d'une extrême gauche factieuse
44:43qui a tourné le dos
44:44à tous les principes
44:45et qui veut détruire
44:45nos institutions
44:46j'aurais dit mon soutien
44:47à tous les préfets
44:48au service de l'Etat
44:49qui par leur engagement
44:50exemplaire de chaque jour
44:51font tenir debout l'Etat
44:53dans nos territoires
44:54ils sont les remparts
44:54contre le chaos
44:55et c'est ce qui dirait
44:55Jean-Luc Mélenchon
44:56c'est ce qui est sidérant
44:57à chaque fois avec Mélenchon
44:58c'est le deux poids deux mesures
45:01la complaisance
45:02absolument incroyable
45:04dont il bénéficie
45:06dans l'espace médiatique
45:07imaginez le tollé
45:09à très juste titre
45:10au demeurant
45:11si un responsable
45:12de droite
45:13de droite
45:14de la droite
45:15du rassemblement national
45:17si M. Bardella
45:18si Mme Le Pen
45:19en pleine réunion publique
45:21disait
45:22qu'elle pourrait mettre
45:23des préfets
45:24des préfets en prison
45:25on sait très bien
45:26ce qui se passerait
45:27le lendemain
45:28il y aurait l'éditorial
45:29sur France Inter
45:30en criant
45:30au retour des heures sombres
45:32le fascisme
45:33le bruit des bottes
45:33et compagnie
45:34et ce serait d'ailleurs
45:35justifié
45:36mais là M. Mélenchon
45:37on lui pardonne
45:38absolument tout
45:39voilà
45:39et ça c'est insupportable
45:41mais moi je suis bien contente
45:42qu'il dit ça en fait
45:43parce que je pense que
45:44moi je me pense
45:44qu'ils sont vraiment dangereux
45:45et je pense que
45:46plus ils le montreront
45:47mieux c'est
45:48j'espère que beaucoup
45:49des lecteurs vont voir
45:50cette scène
45:51notre ami Gautier Le Bret
45:53arrive
45:53Gautier je le dis
45:55alors j'aime donner
45:56de temps en temps
45:57des informations
45:57personnelles
45:58aux téléspectateurs
45:59et je sais que ce soir
46:01je le demande
46:02aux téléspectateurs
46:02d'être indulgent
46:03peut-être avec vous
46:04parce que vous avez passé
46:05une nuit difficile
46:06parce que
46:07le petit Marcel
46:09il nous a fait la misère
46:11jusqu'à
46:12vous savez c'est par période
46:13de 2h à 7h du matin
46:16c'était quelque chose
46:17mais je suis en pleine forme
46:19et oui
46:19donc le petit Marcel
46:20a fait ses dents
46:21non il a fait ses dents
46:22non non pas à deux semaines
46:23ses dents à deux semaines
46:25oui oui
46:25et puis
46:26il passe le permis
46:28il passe le permis
46:29la semaine prochaine
46:30il a déjà pris sa carte
46:31dans un parti
46:32que je ne peux pas nommer
46:33il regarde ses news
46:34il nous regarde
46:35et voilà
46:36et il nous regarde absolument
46:37bon il nous reste quoi
46:39deux minutes
46:39alors je vais vous dire
46:40quelque chose
46:41parce que ça ça me
46:42il y a deux ou trois aventures
46:44dans l'histoire de France
46:45qui sont passionnantes
46:46il y a les compagnons
46:47de la libération
46:48je trouve d'ailleurs
46:49qu'on devrait un jour
46:50faire une fiction
46:50sur les compagnons
46:51de la libération
46:52je crois qu'il n'y a pas
46:52de film sur les compagnons
46:54de la libération
46:55il y a 1000
46:571018 je crois
46:58ou 1020
46:58compagnons de la libération
47:00par définition
47:00c'est un ordre
47:01qui s'est arrêté
47:02en 46
47:03et de Gaulle lui-même
47:03considérait qu'il y avait
47:04que 1000 personnes
47:06il y a des villes
47:06qui sont compagnons
47:07qui considérait
47:09qu'il y avait 1000 personnes
47:09qui avaient sauvé la France
47:10quand même
47:10et il y avait également
47:13Birakem
47:13et à chaque fois
47:14que je pense à Birakem
47:15je pense à Pierre Mesmer
47:16qui est également
47:17compagnon de la libération
47:18d'ailleurs
47:18on pourrait faire
47:20un film sur Pierre Mesmer
47:22une bio sur Pierre Mesmer
47:23c'est exceptionnel
47:24l'avis de Pierre Mesmer
47:25qui a été premier ministre
47:26il y en a une
47:28chez Perrin
47:28qui est exceptionnel
47:29oui mais un film
47:30et il se trouve
47:31que Paul Leterrier
47:32c'est le dernier fusillé marin
47:34de la France livre
47:35et survivant
47:36de Birakem
47:38et il est mort
47:39il est mort
47:40Paul Leterrier
47:40et je trouve que
47:41on peut avoir précisément
47:43une pensée
47:43pour lui
47:44et pour ces gens-là
47:46qui nous permettent
47:47d'être
47:48ensemble
47:49ce soir
47:50c'est le dernier survivant
47:51de la barataille
47:52de Birakem
47:52décisif
47:53on le rappelle
47:54face aux Allemands
47:54en 1942
47:55il est décédé
47:55il y a 103 ans
47:56a annoncé jeudi
47:57la préfecture de la Manche
47:59c'est avec une profonde émotion
48:00que monsieur Xavier Brunetier
48:02préfet de la Manche
48:03a pris le décès
48:04de monsieur Paul Leterrier
48:05fusillé marin
48:05ayant combattu
48:07à Birakem
48:07fonctionnaire de police
48:09à la direction
48:09de la surveillance du territoire
48:10après avoir navigué
48:12dès l'âge de 15 ans
48:13sur les paquebots
48:13de la compagnie générale
48:14transatlantique
48:15il avait décidé
48:15de s'engager
48:16dans la France libre
48:17bon alors on pense à lui
48:18on pense évidemment
48:19à Pierre Mesmer
48:21mais si Pierre Mesmer
48:22était américain
48:22il y aurait des bio
48:23il y aurait des films
48:24des biopiques
48:25partout
48:26c'est un biopique
48:27mais extraordinaire
48:28le parcours
48:29de Pierre Mesmer
48:30il avait vu son livre
48:30je suppose
48:31Les Blancs en Vont
48:32c'est un livre
48:33que je le conseille
48:33à tout le monde
48:34c'est sur l'Afrique
48:35Les Blancs en Vont
48:36c'est un livre extraordinaire
48:37et déchirant d'ailleurs
48:38donc voilà
48:40et je trouve que
48:42j'espère que vous évoquerez
48:43également sa mémoire
48:44Paul Leterrier
48:45103 ans
48:46le dernier fusillé marin
48:48survivant de la bataille
48:50de Birakem
48:52Sic Transit
48:53Gloria Mundi
48:55et donc c'est à moi
48:57et vous c'est à vous
48:58avec
48:59alors on a deux témoignages
49:00ça va être très intéressant
49:01on a un préfet
49:02en plateau
49:02je lui ai demandé
49:03s'il a prévu
49:04de dormir
49:06à la prison de la santé
49:06en cas de victoire
49:08de Jean-Luc Mélenchon
49:09et puis
49:10il faut savoir
49:11que Rachel Kahn
49:12connaît très bien
49:13Eric Dupond-Moretti
49:13puisqu'il a préfacé
49:14son livre Rassé
49:16et Rachel va répondre
49:18ce soir
49:19à ce qu'a dit
49:19Eric Dupond-Moretti
49:20sur notre chaîne
49:22et puis on reviendra
49:22évidemment
49:23sur les petites frictions
49:27avec les boomers
49:28et le Premier ministre
49:28mais ça enflamme
49:29les plateaux
49:29parce qu'avec Jules
49:31moi je vois
49:32tous les deux
49:32ce que j'ai dit
49:33sur Europe 1
49:34tout à l'heure
49:34chez vous
49:34je me fais désosser
49:35sur X
49:36vous êtes dans quel camp
49:37vous ?
49:37les boomers ?
49:38non non
49:38parce que je connais
49:40la clientèle
49:40il faut défendre
49:42les boomers
49:42il faut défendre
49:44les boomers
49:44restez
49:45parce que ce sont
49:46quand même
49:46des téléspectateurs
49:47pardonnez-moi
49:52ce cynisme-là
49:53n'a pas lieu d'être
49:54c'est vrai que
49:56les gens qui regardent
49:57la télévision
49:58oui mais c'est pas
49:58pour ça
49:59si si
50:00complètement
50:00c'est pour ça
50:01ce soir
50:02je les défends à fond
50:04ah bah bien sûr
50:06les gens se fichent
50:08de la vérité
50:09ah non non non
50:10moi je ne vais pas
50:11défendre les boomers
50:11toi quand tu ne te présentes pas
50:14donc quand tu vois
50:14c'est bien
50:15bon
50:16il est 21h01
50:18et
50:19je vais
50:21dire
50:22qui était avec nous
50:24ce soir
50:24Yanis Capra
50:27était là
50:27la réalisation
50:28c'était
50:28Stéphane Levard
50:29Yanis Capra
50:30à la vision
50:31Jean-François Couvlar
50:31au son
50:32Adrien Fontenot
50:33qui était là ce soir
50:35puisque notre ami
50:35Benjamano
50:36on le salue
50:38on l'embrasse
50:39tendrement
50:40et il se repose
50:41et il a raison
50:42il sera là sans doute
50:43lundi prochain
50:44Théodore
50:45Laborde
50:46était là
50:47et
50:48Astrig
50:49Astrig
50:50Yalik
50:51bien sûr
50:52et non pas Astrid
50:53Astrig
50:53Yalik
50:54était
50:55Yalik
50:55était avec nous
50:56comme vous l'avez dit
50:58Astrig
51:00ah
51:02vous êtes
51:02bon
51:03c'était un plaisir
51:04en tout cas
51:05je vous remercie
51:06vous ne finirez sans doute
51:08pas la soirée ensemble
51:09Joseph
51:09et
51:10n'insultez pas l'avenir
51:13vous savez
51:14c'est
51:14vous savez qu'on se connait
51:15quand même depuis
51:1625 ans
51:18depuis 25 ans
51:20vous ne partirez pas
51:22en vacances ensemble
51:22Julie Tépanie
51:23ça nous est déjà arrivé
51:24ça nous est déjà arrivé en plus
51:25dans une seconde
51:28Gautier Le Bret
51:29un jeune
51:31ça change
51:33je ne partage
51:35je ne partage
51:35je ne partage
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