- il y a 6 semaines
Les meilleurs moments de l'antenne de RMC commentés par Estelle Denis et toute sa bande.
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00:00RMC Estelle Midi, le zapping RMC.
00:04Les GG ce matin sur RMC, allez-vous manifester le 10 septembre prochain ?
00:08Grève générale, boycott des supermarchés, blocage des routes,
00:11les syndicats promettent une journée noire, mais qu'en est-il réellement ?
00:15Le mouvement Bloquons-Tout sert-il encore à quelque chose ?
00:18Eh bien la réponse est oui, selon le cheminot des GG Bruno Poncet.
00:22Le 8 septembre va rien résoudre en fait, c'est pas parce que tu fais tomber Bérou que derrière...
00:27Ah bah t'as moins de raisons quand même de contester les deux jours fériés
00:31et les durcissements des allocations chômage, etc.
00:34Excuse-moi, t'as moins de raisons de contester.
00:35Les gens là aujourd'hui, il y a les histoires des deux jours fériés
00:37qui sont simplement la goutte d'eau qui se dévendait le vase,
00:38mais c'est surtout cette espèce de sentiment d'aujourd'hui
00:42de ne pas vivre décemment des fruits de ton travail,
00:45de se retrouver toujours les mêmes taxés.
00:47Donc à un moment donné, je pense que cette colère-là ne retombera pas.
00:51Benjamin Amar, en tant que militant CGT,
00:53est-ce que vous allez manifester le 10 septembre
00:55ou est-ce que vous allez rester comme vous êtes prof aussi devant vos élèves ?
00:58Non, il est certain que je serai en manifestation, bien évidemment,
01:04et en grève, puisqu'il y a de toutes les façons,
01:06d'ores et déjà un certain nombre d'appels à la grève
01:09dans un certain nombre d'organisations CGT.
01:13Donc voilà, il y a effectivement un mouvement qui...
01:15On n'est pas... Je veux dire, moi je l'ai dit encore il y a 10 jours,
01:20ici même sur ce plateau, personne n'est pas corabane
01:24et personne ne peut prédire l'ampleur de la colère,
01:27telle qu'elle s'exprimera.
01:28Mais il y a quelque chose qui se passe.
01:31On a quand même le précédent des Gilets jaunes, quand même.
01:33Au moment des Gilets jaunes, au départ, tout le monde prenait ça de très haut
01:36en disant que ça allait faire pchit et qu'il n'y aurait rien derrière.
01:40Moi je pense qu'il y a une colère profonde, on verra ce que ça donnera.
01:43Mais d'ores et déjà, voilà, on peut se prononcer sur une rentrée sociale
01:48qui va être chaude.
01:49Après c'est tôt quand même, le 10 septembre, les gens, excusez-moi,
01:52mais ils ont la tête à autre chose qu'à les manifester, pardon.
01:54Alors après, on verra bien encore, mais tous les sondages d'opinion
01:57montrent un soutien à ce mouvement, une solidarité vis-à-vis de ce mouvement,
02:03une envie d'en découdre et d'y participer.
02:06Ce qui est certain, c'est que ça va dépasser.
02:09C'est le cadre de François Bayrou.
02:11François Bayrou jouera là le rôle de fusible.
02:13Il sera peut-être déjà pu.
02:14C'est ça, il va rester contre qui ou contre quoi ?
02:16Il n'y aura plus de budget, plus de premier ministre.
02:18On verra bien, mais en attendant, pour le coup,
02:20Emmanuel Macron est au pouvoir depuis 2017.
02:23Ah donc c'est contre Emmanuel Macron alors ?
02:24C'est bloqué Emmanuel Macron.
02:26C'est une politique macroniste qui est au pouvoir depuis quasiment 10 ans
02:28et qui, quels que soient les premiers ministres, n'a jamais changé.
02:32On n'a jamais eu autre chose qu'une politique en faveur des plus riches.
02:35Et donc, moi, on verra bien ce qui se passera si François Bayrou effectivement tombe.
02:41Mais je ne suis pas si certain que ça réglera le problème et la colère.
02:45De toute façon, ça n'éteindra pas la colère.
02:46Yael Mélule, on sait qu'Emmanuel Macron, ce n'est pas trop votre tasse de thé.
02:50Est-ce que, puisque, décidément, on vient d'apprendre que c'est une manif anti-Macron,
02:54est-ce que vous allez descendre dans la rue et battre le pavé ?
02:56Non, je ne vais pas descendre dans la rue.
02:59En revanche, le droit de manifester, le droit de faire grève,
03:05c'est une liberté d'expression des Français.
03:09Ça va être leur mode d'expression.
03:12Il n'y a pas que le droit de vote.
03:13Donc là, ils ont le droit d'exprimer une colère aujourd'hui qui est forte, qui est puissante.
03:20On l'a dit tout à l'heure, il y a aujourd'hui 68% des Français,
03:25dans un sondage qui est sorti hier, qui souhaitent la démission d'Emmanuel Macron.
03:28Alors, certes, Bayrou, manifestement, va partir.
03:32Mais il me semble, et je suis d'accord avec Benjamin,
03:35qu'aujourd'hui, la colère qui est exprimée,
03:37et qui va s'exprimer le 10 septembre, elle est contre Emmanuel Macron.
03:41Moi, j'adore voir qu'une avocate et un militant CGT sont d'accord.
03:44Oui, ça arrive très fréquemment.
03:48C'est une colère qui dépasse le budget.
03:52C'est une colère qui est contre la politique menée depuis sept ans.
03:56Et on va voir ce que ça va donner.
03:58On va voir.
03:58Espérons, en tout cas, qu'il n'y ait pas de débordement et que ça se passe bien.
04:01Et d'ailleurs, si on veut, absolument, il faut espérer que tout se passe bien.
04:04Parce que le mouvement des Gilets jaunes, il a été vraiment pourri par, finalement,
04:09les violences qu'ils ont eues à la fin du mouvement.
04:11D'ailleurs, les Français étaient très majoritairement pour au tout début.
04:14Et petit à petit, ils ont perdu aussi les Gilets jaunes, le soutien des Français,
04:18à cause notamment de la classe.
04:20Avec des manifestations des Gilets jaunes, moi, j'y ai participé.
04:23Je n'étais pas Gilets jaunes, moi, j'étais un Gilet rouge.
04:25Et je peux vous dire que la manière dont certaines manifestations étaient réprimées,
04:29c'était un scandale.
04:30C'est ce que je connaissais, des bonnets rouges, des Gilets jaunes ?
04:32C'était le Gilet rouge.
04:33Moi, j'ai un gilet, j'ai une chasuble rouge.
04:36Et un bob, c'est important.
04:37Le bob, je ne le sors que dans les très grandes hôtesses.
04:40Le 10 septembre.
04:41Le 10 septembre.
04:43Perico, les gars, est-ce que ça vous attrisque, quelque part,
04:47cette manifestation du 10 septembre,
04:49de voir qu'en fait, on n'arrive jamais rien à résoudre en France
04:52et qu'il y a toujours des manifestations de colère ?
04:54Ça fait longtemps qu'elle ne témoigne pas que de la colère du peuple français,
04:57mais de la souffrance qui a été signifiée une première fois.
05:00Les Gilets jaunes, c'était la souffrance d'une partie du peuple français
05:03qui ne s'y retrouve plus, qui ne comprend pas, qui ne se sent plus concernée.
05:06C'est la France qui travaille et qui n'arrive pas à vivre zignement de son travail.
05:09Tout ça a été multiplié depuis 2018, a été multiplié par deux ou trois ou quatre.
05:12Donc, il y aura, le 10 septembre, ce qu'il y a 365 jours par an,
05:17c'est-à-dire une indignation d'une grande partie de la société selon les secteurs.
05:21En tout cas, il y a de la souffrance qui va s'exprimer.
05:22En revanche, comme il y a des salopards qui vont profiter de cette souffrance
05:27pour la récupérer, pour mettre plus de pagaille, pour mettre du désordre,
05:31parce que leur seul but, c'est de destruir les institutions.
05:34Je ne suis pas favorable à ce gouvernement ni à cette présidence.
05:38Mais il y en a qui vont profiter de la souffrance des Français
05:40pour casser un peu plus le pays, pour le ruiner.
05:42Et à cause de ça, comme beaucoup de Français et des militants de gauche
05:46et des syndicalistes qui se sont exprimés,
05:48qui ont dit, à cause de ça, nous n'irons pas sur le pavé
05:51parce que nous ne voulons pas participer à ce détournement,
05:54à ce rapte de la souffrance populaire,
05:56à des fins idéologiques partisanes qui sont totalement nocives.
06:00Donc là, il y aura un vrai problème.
06:01Il y aura du monde.
06:03On parle de la mélanchonie en général, du mélanchonisme en général.
06:07La mélanchoniste.
06:08On parle de la Macronie.
06:09Oui, c'est vrai, la mélanchonie.
06:10Elles sont aussi nocives l'une que l'autre.
06:13Eh bien, on ne tombera pas dans le piège mélanchonien.
06:15Il y a beaucoup de gens de gauche qui sont militants,
06:17qui, à cause de ça,
06:19alors qu'on aurait pu dire,
06:21c'est un vrai mouvement,
06:22eh bien, il sera entamé,
06:24il sera réduit
06:25par la méfiance que beaucoup de Français vont exprimer
06:27à l'égard de ceux qui ne veulent qu'aggraver la situation
06:30et surtout pas l'arranger
06:31parce qu'ils pensent que c'est du chaos que sortira leur pouvoir.
06:33En tout cas, on a beaucoup de messages, Charles Magnin, sur ce sujet.
06:36Patrice qui nous dit, moi, je serai dans la rue le 10 septembre.
06:40Ce n'est pas qu'une manif anti-Macron,
06:42mais une manif du ras-le-bol.
06:43On veut vivre et exister, nous écrit Patrice.
06:44A l'inverse, Bruno nous dit, moi, je ne vais pas aller manifester.
06:47Ça ne sert à rien.
06:48Cette manif est déjà récupérée par les partis politiques
06:52et les syndicats qui gâchent tout.
06:54Voilà ce qu'écrit Bruno.
06:55Les GG, ce matin sur RMC.
06:57Faut-il sortir notre argent des banques ?
06:59Hier, le ministre de l'Économie, Éric Lombard,
07:01a rétro-pédalé.
07:02Dans un premier temps,
07:03il n'a pas exclu une mise sous tutelle de la France.
07:05Et puis, dans l'après-midi,
07:07il a rappelé la solidité de l'économie française.
07:09Mais voilà, c'était déjà trop tard
07:11pour rassurer les Français
07:12qui sont déjà inquiets, à l'image de Paul,
07:13auditeur des GG.
07:15Je le dis, moi, à titre personnel,
07:17qu'il y a une très bien ma vie,
07:19qui, de toute façon,
07:21entre guillemets,
07:22si c'est le chaos demain,
07:23si on ponctionne des liquidités,
07:25je ne m'inquiète pas trop,
07:26j'arriverai à rebondir, etc.
07:28Pour autant,
07:30hier, j'étais en train de commencer
07:31à regarder très, très sérieusement
07:33comment s'était passé en 2013,
07:36je crois de mémoire, à chiffres,
07:37comment ça s'est passé, la Grèce,
07:39et pour essayer de retrouver
07:40les similarités,
07:41voir les différences,
07:43entre le scénario
07:44qu'il y aurait éventuellement
07:45demain en France,
07:46ce qu'il y a pu avoir.
07:47Donc, on a beau être raisonnable
07:49et se dire, effectivement,
07:50il n'y a aucune chance
07:51que ça arrive en France,
07:53pour autant,
07:54il y a un environnement
07:55qui fait qu'on se pose la question.
07:56Et je pense que je vais quand même
07:57prendre mes dispositions.
07:59Perico, les gars,
08:00je vous suis très inquiet
08:01par rapport à cette situation.
08:02Vous allez retirer votre argent
08:03des banques ?
08:03Non, je n'ai pas dit ça.
08:04J'ai dit, nous avons constaté
08:05à cette occasion,
08:06à Chypre, et c'était justifié,
08:08c'était contre les malversations,
08:10que la Commission européenne
08:11peut, à une heure du matin,
08:12ordonner au système bancaire
08:14européen,
08:15à toutes les banques,
08:16de prélever sur le compte
08:17des individus,
08:18un pourcentage,
08:19dont on dirait,
08:19on vous le rendra,
08:20mais elle peut le faire
08:21physiquement.
08:22Et là, on a été estomaqué.
08:23Alors, il faut des conditions
08:24particulières,
08:25mais il y a aujourd'hui
08:26un logiciel,
08:27il y a aujourd'hui
08:28un logiciel
08:28qui permet aux autorités
08:29européennes
08:30de prélever
08:30sur le compte bancaire
08:32des citoyens
08:32et des citoyens
08:33la somme dont ils ont besoin
08:34pour étouper la situation.
08:35Voilà, ça vient de l'Europe,
08:36c'est une institution européenne.
08:37Mais vous allez retirer
08:38votre argent de l'avant ?
08:39Non, je sais seulement
08:40que ça peut nous arriver
08:40un jour,
08:41si un jour il y a un gros
08:41caractéristique.
08:42Vous savez ça,
08:42mais vous ne retirez pas ?
08:44Je vais le mettre où ?
08:45Vous avez une lessiveuse
08:46avec des lingots ?
08:46Derrière une brique
08:47dans votre mur,
08:48comme tout le monde.
08:50Là où il y a vos lingots,
08:51Péricault,
08:52c'est tout.
08:53Sous le matelas ?
08:54Bah oui,
08:54sous le paillassou.
08:56Sauf que,
08:57qu'est-ce que ça fait ?
08:57Les gens vont acheter
08:58dans la pierre,
08:58ils vont investir
09:00donc de l'argent qui dort
09:01pour ne pas être prélevé.
09:02Bah écoutez,
09:03tant mieux pour le secteur immobilier
09:04qui ne va pas très bien aujourd'hui.
09:05Si c'est une forêt de pain,
09:06je peux vous dire
09:06que ça ne servira pas
09:07le secteur immobilier.
09:09Yael Mélule,
09:09est-ce que vous êtes tenté,
09:10vous aussi,
09:10par retirer un petit peu
09:11d'argent de la banque
09:12et qui t'a le consommé
09:13pour faire repartir
09:14l'économie française ?
09:15Ce n'est pas du tout
09:15et moi je suis atterrée
09:17par l'inconsistance
09:20du ministre
09:21qui tient des propos
09:25extrêmement graves quand même
09:26et qui se sent obligé
09:28de revenir dessus
09:29le lendemain et pour cause.
09:31C'est grave de faire peur
09:32comme ça aux Français
09:33en réalité.
09:34Mais c'est toujours pareil,
09:36c'est moi ou le chaos.
09:37Attention,
09:38si vous ne vous faites pas
09:38exactement comme on dit,
09:40il va se passer une chose.
09:42Non,
09:43ce n'est pas de bonne guerre
09:43parce que les Français,
09:44ce n'est pas des jouets
09:45en fait.
09:46Tu as dit tout à l'heure
09:48Péricault
09:48et c'est vrai,
09:49on a aujourd'hui
09:49beaucoup trop de Français
09:51qui sont dans un état
09:52de grande souffrance.
09:54De grande souffrance.
09:56Il y a beaucoup trop
09:57de Français aujourd'hui
09:57qui n'arrivent déjà
09:58à ne plus à manger
10:00le 15 du mois
10:01et on va leur rajouter ça.
10:02Sortez votre argent
10:03de la banque.
10:04Mais c'est catastrophique
10:05de dire ça.
10:06On ne peut pas dire
10:07des choses aussi graves
10:08comme ça
10:09avec une telle légèreté.
10:10C'est tout d'accord.
10:11C'est Éric Cantona
10:12qui avait appris
10:12à sortir l'argent des banques.
10:14Il avait été un peu seul
10:16quand même.
10:17On aurait suivi,
10:19ça aurait été une catastrophe.
10:20Il faut arrêter aussi
10:22de nous dire
10:22qu'on est dans la situation
10:24à deux doigts
10:25d'être comme la Grèce.
10:26On n'en est pas encore là.
10:27La situation est grave.
10:28Il y a beaucoup de personnes
10:30qui le disent.
10:31On en est moins loin
10:32qu'il y a 20 ans.
10:32C'est vrai.
10:33On n'en a jamais été aussi près.
10:34Voilà.
10:35Exactement.
10:36Benjamin Amard,
10:38vous justement,
10:39est-ce que c'est quelque chose
10:39qui vous fait peur ?
10:40Est-ce que vous avez
10:40beaucoup d'argent à la banque ?
10:42Il ne manquerait plus
10:42que j'aie peur
10:43de ce genre de pratiques
10:44grossières.
10:45Vous parliez d'Éric Cantona
10:46mais Éric Cantona
10:47il n'était pas ministre
10:47de la République.
10:48Non, ça serait vrai.
10:49Il dit ce qu'il veut.
10:50En l'occurrence,
10:51vous avez un ministre
10:52qui tient des propos
10:52scandaleux.
10:54Je vais vous dire,
10:58ils tiennent au portefeuille
10:59pour raconter des sornèbes pareilles
11:01pour faire peur aux gens
11:02et essayer de s'agripper au pouvoir.
11:04Non mais attendez,
11:04mais qu'est-ce que c'est
11:05que ce délire ?
11:06Franchement,
11:06c'est pathétique.
11:07Vraiment,
11:08je trouve que c'est
11:08toute l'irresponsabilité
11:10du macronisme
11:11elle se résume
11:12dans ce genre d'attitude.
11:13Donc bien sûr,
11:14mais de toutes les façons,
11:15je crois que peut-être
11:16dans un registre
11:16peut-être un peu moins
11:18comment dire,
11:21mensonger
11:21et encore,
11:23on verra,
11:23François Bayrou
11:24va aussi jouer
11:25la carte du catastrophisme.
11:27Aujourd'hui,
11:27il va vouloir
11:28foutre la peur
11:28parce que vous savez,
11:29en politique,
11:30il y a une seule émotion
11:31qui est plus forte
11:36que la colère,
11:36c'est la peur.
11:37Et ça,
11:37ils le savent,
11:38on le sait depuis 68
11:39avec la manifestation
11:41de juin 68
11:42qui était celle de la peur.
11:43Donc quand on est en face
11:44à un mur de colère,
11:45les politiques,
11:46ils savent que la peur,
11:47c'est la seule carte
11:47qui leur reste.
11:48Sauf que là,
11:49c'est tellement maladroit
11:50que ça ne marchera pas.
11:52Donc bien sûr
11:52que la situation,
11:53mais personne ne nie
11:54que la situation budgétaire
11:55est grave.
11:56Mais qui,
11:56encore une fois,
11:57qui est responsable ?
11:58J'ai l'impression
11:58d'avoir Haribo
11:59qui fait des leçons
12:00sur les caries.
12:01Mais qui sont ces gens
12:02qui se permettent
12:03de nous faire la leçon ?
12:03On va préciser
12:04qu'Éric Lombard
12:05n'a pas appelé
12:06les Français
12:06à sortir
12:07dans des banques.
12:08Il a tenu des propos
12:09qui sont extrêmement graves.
12:10Il a alerté
12:12sur le risque potentiel
12:13d'une intervention
12:14du FMI en France
12:15avant de se reprendre
12:16quelques heures plus tard.
12:17Mais ça,
12:18parler d'une intervention
12:19au forceps du FMI,
12:20c'est n'importe quoi.
12:21C'est impossible
12:22que ceci se passe
12:23dans les conditions
12:24dans lesquelles nous sommes.
12:25Ça, c'est exactement
12:25pour foutre la trouille.
12:26Je pense que ça ne marchera pas.
12:28Et pour revenir
12:29justement sur ce que disait
12:30Perico,
12:30je suis désolé,
12:31mais face à la souffrance,
12:33en ce moment,
12:33il y a une seule solution,
12:34c'est la mobilisation.
12:35Les mobilisations,
12:36c'est toujours compliqué,
12:37ça prend toujours de l'énergie,
12:38mais c'est la seule piste,
12:40la seule fenêtre
12:40pour exprimer la colère.
12:41Oui, il n'y a pas
12:42que cette solution, pardon.
12:43Benjamin,
12:44tout le monde ne va pas aller
12:44manifester le 10 septembre.
12:47C'est pourtant
12:47sans doute
12:48la meilleure chose à faire.
12:50Selon vous, peut-être ?
12:51Je ne parle pas
12:52selon vos voisins,
12:53je parle selon moi.
12:54Selon moi, oui,
12:55la meilleure chose à faire
12:56passe à la colère
12:57et à la souffrance.
12:58Ça peut aussi faire shit
12:59le 10 septembre,
13:00on verra bien.
13:01Vous connaissez la phrase
13:02de Brecht ?
13:03Celui qui se bat
13:03peut perdre.
13:04Celui qui ne se bat pas
13:05a déjà perdu.
13:06Je ne la connaissais pas celle-là.
13:07Apolline Matin,
13:08ce matin sur RMC.
13:09Avez-vous peur
13:10de manquer de beurre ?
13:11Les stocks sont au plus bas
13:12chez les industriels.
13:14Les vaches produisent
13:15moins de lait,
13:15les demandes à l'export
13:16explosent.
13:17Et Johan Barbe,
13:18président de la Fédération nationale
13:19des producteurs de lait,
13:21était chez Apolline de Malherbe
13:22ce matin.
13:24Je pense qu'en supermarché,
13:25on va pouvoir trouver
13:25de la matière grasse du beurre.
13:27Mais globalement,
13:27c'est plutôt dans tout
13:28ce que l'industrie agroalimentaire
13:30que ça pourrait manquer.
13:31Et ils vont importer massivement
13:32de la matière grasse
13:33au détriment de faire vivre
13:36juste que tous les acteurs économiques
13:38aient l'ambition dans le même sens.
13:39Ça veut dire rémunérer
13:40les producteurs
13:41pour donner envie de produire.
13:42Et on sera vite
13:43dans la capacité
13:44à honorer le marché français
13:45au niveau de la matière grasse.
13:46C'est débat Sholstein.
13:47Perico, les gars,
13:48le beurre coûte de plus en plus cher ?
13:50Alors, le problème,
13:51nous, on en a souvent débattu
13:52dans ce pays et sur ce plateau,
13:54il y a de moins en moins
13:54de producteurs laitiers
13:55parce qu'ils crèvent de faim.
13:56Donc, on a moins de producteurs laitiers,
13:58donc il y a moins de lait.
13:59Et comme la demande internationale
14:01est très forte,
14:02notamment en Chine,
14:03les stocks disponibles en Europe,
14:05on a eu deux fois une crise.
14:06On les donne d'abord à la Chine ?
14:07Non, ils payent plus cher.
14:09Et surtout,
14:10le bien gros industriel
14:11pour faire monter les prix
14:12retient quelquefois,
14:14je ne sais pas si c'est le cas là,
14:15peut-être,
14:16ils retiennent les stocks.
14:17Pénurie de beurre,
14:18quand on voit un rayon
14:19dans les grandes surfaces,
14:20c'est-à-dire avec pas de beurre du tout,
14:22panique absolue,
14:23et donc ça fait monter les prix.
14:24Et là, ils relâchent
14:25le stock qu'ils ont retenu
14:26en rétention
14:27et ça fait monter les prix.
14:29C'est une opération de spéculation.
14:30Mais il est vrai
14:31qu'il y a moins de producteurs de lait,
14:32donc moins de producteurs de beurre.
14:34J'ai quand même l'impression
14:34qu'on mange moins de beurre
14:35aujourd'hui en France.
14:36Avant, la cuisine de nos mamies,
14:37c'était vraiment la cuisine au beurre.
14:39Là, on voit que le beurre
14:40est souvent remplacé
14:40par l'huile d'olive.
14:41Il y a aussi un petit peu
14:42une injonction il-ci.
14:44On sait que le beurre,
14:45c'est synonyme aussi
14:46de prise de poids.
14:48Et donc les gens font plus attention.
14:49Donc peut-être qu'il y a moins de beurre.
14:50Les progrès de la malbouffe
14:52qui utilisent des graisses saturées
14:53et épouvantables,
14:54effectivement,
14:54portent préjudice aux graisses nobles
14:55comme l'huile d'olive et le beurre.
14:57Voilà, c'est la victoire
14:58de la malbouffe.
14:59Ah oui, carrément.
15:00Yelme Lune,
15:00vous cuisinez toujours au beurre ?
15:01Non, jamais.
15:02Jamais, non.
15:03Ce n'est pas du tout
15:04dans notre culture nord-africaine.
15:06Nous, c'est à l'huile
15:07ou l'huile d'olive.
15:09D'accord.
15:10Le beurre, c'est pour les tartines.
15:11C'est tout.
15:12Ah oui, mais quand même.
15:13Vous ne faites pas les tartines
15:14et l'huile d'olive.
15:14Non, non, non.
15:16Et vous aussi,
15:16Benjamin Amard, donc ?
15:17Dans la cuisine séfarade,
15:18on utilise très peu de beurre.
15:20On utilise de l'huile d'olive,
15:21etc.
15:22Mais, vous savez,
15:24par rapport à ce que disait Perico...
15:25Pour le croissant, c'est moins bien.
15:26Pardon ?
15:26Pour le croissant, c'est moins bien.
15:27Ah oui, pour le croissant,
15:28c'est moins bien, c'est vrai.
15:29Mais ce que disait Perico,
15:30il y a un excellent film
15:31qui date des années 70,
15:32je crois, c'est Le Sucre.
15:34Et vous en prie tout à fait
15:35ce qu'il raconte là.
15:36Avec Jean Carmet.
15:36Avec les cours de la bourse,
15:37effectivement.
15:38Apolline Matin,
15:39ce matin sur RMC,
15:40doit-on être plus sévère
15:41contre les dépôts sauvages ?
15:42C'est la volonté
15:42de la commune de Sainte,
15:44en Charente-Maritime.
15:45Les dépôts sauvages
15:46sont désormais punis
15:46d'une amende de 1 000 euros.
15:48Charlotte Toussaint,
15:49adjointe au cadre de vie
15:50à la transition écologique,
15:51était l'invité
15:52d'Apolline de Malherbe ce matin.
15:55Chez nous, à Sainte,
15:55on parle de 6 000 sacs par mois,
15:58ce qui fait environ 1 400 sacs
16:01par semaine
16:02qui sont ramassés
16:02par deux agents
16:03qui tournent toute la journée.
16:06Ça, c'est en plus,
16:07les 6 000 dont vous me parlez,
16:08c'est ceux qui ne sont pas
16:09dans les containers.
16:10C'est notre situation.
16:12Voilà, c'est ceux
16:13qui sont dans la rue,
16:14laissés par des riverains
16:17et par que.
16:18Alors, des riverains
16:19qui habitent pas très loin
16:22de là où ils déposent leur sac,
16:23mais on a malheureusement,
16:25et c'est surprenant,
16:26des habitants d'autres communes
16:28au niveau de la petite couronne
16:29de notre agglomération
16:30et pas que.
16:31Des fois, c'est des villes
16:32qui sont au-delà du département.
16:33C'est encore plus surprenant.
16:35Voilà, la ville de Sainte
16:36qui a mis en place des affiches.
16:38Cité Crado, c'est 1 000 euros.
16:401 000 euros, c'est trop ou pas,
16:41Yael Mélule ?
16:42Non, non, c'est très bien.
16:43Moi, j'aurais mis plus.
16:44Mais qui sont ces gens...
16:451 000 euros pour un sac poubelle,
16:46quand même ?
16:46Oui, mais enfin,
16:47qui sont ces gens sales,
16:48dégoûtants, là,
16:49qui jettent leurs ordures
16:51comme ça, n'importe où ?
16:52C'est un manque de respect,
16:53mais total.
16:55Tu respectes personne, en fait.
16:56Déjà, pas toi-même.
16:58Mais je trouve ça,
16:59mais sidérant.
17:00Je suis d'accord,
17:01mais 1 000 euros,
17:01c'est quand même beaucoup.
17:02Évidemment que c'est horrible,
17:03c'est des peaux sauvages.
17:04Je suis d'accord,
17:04non, non, c'est 1 000 euros.
17:06Au moins, ils ne recommenceront pas.
17:08Non, mais ça, c'est sûr.
17:08C'est hyper dissuasif.
17:10Non, mais c'est très bien,
17:11vraiment, il faut le faire.
17:12C'est un manque de respect total
17:14sur la communauté.
17:16En fait, tu t'extrais de la communauté
17:17pour faire absolument,
17:19mais n'importe quoi,
17:20sans respecter l'autre.
17:21Et j'excuse évidemment pas ça,
17:23mais tu as aussi des communes
17:24où il n'y a pas assez de poubelles.
17:25On le voit à Paris, par exemple.
17:27Dès qu'il y a les beaux jours,
17:29les gens vont pique-niquer sur l'herbe.
17:30Vous voyez les poubelles qui débordent.
17:32Et admettons,
17:32vous êtes allé au fast-food d'à côté,
17:34vous vous retrouvez avec un sac
17:35plein d'emballages,
17:35plein de pouces d'emballages.
17:36Vous faites quoi, en fait ?
17:37Tu le gardes jusqu'à temps
17:38de trouver une poubelle.
17:39Tu marches, juste en mètre plus haut.
17:40Tu marches ?
17:41Oui, ce n'est pas faux,
17:42mais vous savez très bien
17:42qu'il y a plein de gens
17:43qui ne font pas ça.
17:43Ils mettent à côté de la poubelle
17:45et ça s'entasse.
17:47Peut-être qu'il faudrait plus de poubelles
17:48aussi dans les villes,
17:49Péricault-Légas.
17:50La société de surconsommation
17:51engendre de plus en plus
17:52de dents et de déchets.
17:53Donc voilà, c'est la conséquence.
17:54On consomme.
17:55Donc consommons durables
17:56et consommons que ce dont on a besoin.
17:58Et par contre, il faut sanctionner.
17:59Le ramassage des endurés est un problème.
18:01Eh bien, une sanction forte.
18:02Le préjudice consécutif aux excès de poubelles
18:04est bien plus cher à la société
18:06que les 1 000 euros
18:07qu'on prélèvera aux voyous
18:08qui vont jeter ça que n'importe où.
18:09En tout cas, ce sera 1 000 euros
18:10désormais dans la commune de Sainte-Pourg
18:11et des dépôts sauvages.
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