- il y a 4 mois
Les meilleurs moments de l'antenne de RMC commentés par Estelle Denis et toute sa bande.
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00:00RMC Estelle Midi, le zapping RMC, le meilleur de l'actu sur RMC.
00:06On commence avec les GG, il faut renvoyer François Bayrou tout de suite.
00:11Êtes-vous d'accord avec Jean-Luc Mélenchon dans un texte paru dans la tribune du dimanche ?
00:15Le leader de la France Insoumise appelle à censurer le Premier ministre, donc à faire tomber le gouvernement.
00:20Un appel au rassemblement est également prévu le 10 septembre prochain et lancé pour le 10 septembre prochain.
00:25Et c'est une très mauvaise idée pour l'éducateur des GG, Abel Bouilly.
00:30Jean-Luc Mélenchon, il est très intelligent, on peut l'apprécier ou pas, mais on ne peut pas lui enlever cela.
00:37Il veut être le premier au retour des vacances à poser le sujet sur la table.
00:41Il sait que même le Rassemblement national a des velléités à vouloir faire sauter François Bayrou.
00:46Donc il est celui qui aura impulsé le mouvement aux yeux de ses électeurs.
00:50Mais deuxièmement, par rapport à l'appel à renforcer le mouvement du 10 septembre,
00:54je pense que ça peut être potentiellement contre-productif.
00:57Parce que ces mouvements qui s'organisent sur les réseaux sociaux ne veulent pas être présentés par les politiques ni par les syndicats.
01:03Et on l'a vu déjà pendant le mouvement des Gilets jaunes, lorsque des politiques ou des syndicats ont essayé de se greffer,
01:08ils se sont fait dégager.
01:10Donc le risque, c'est quoi ?
01:11Et on a eu un auditeur la semaine dernière qui a dit que parce que les politiques vont se mêler de ça et récupérer,
01:18je n'irai pas manifester.
01:20Emmanuel Dancourt et Jean-Luc Mélenchon essaient de reprendre à son compte un petit peu les mouvements
01:27qu'on a évoqués à l'instant sur les réseaux sociaux, mouvements qui appellent au blocage du pays, etc.
01:33On a, sans rappeler ça, mais c'est un peu les Gilets jaunes quand même.
01:36On sent que Jean-Luc Mélenchon essaie de surfer sur cette vague.
01:39Est-ce qu'il a raison de le faire ?
01:39En fait, il y a deux choses dans ce qu'on nous propose comme sujet.
01:42Il y a le fond et la forme.
01:44Est-ce que le Premier ministre, on doit le faire démissionner ou il doit démissionner ?
01:48Ça, c'est le fond.
01:48Puis il y a la forme.
01:49Sur le fond, pour moi, ce n'est pas le moment.
01:53Ce serait le chaos si ça intervenait maintenant.
01:55Mais ce qui est surtout intéressant, pour poursuivre la parole des grandes gueules,
01:59c'est de voir comment, presque comme chaque année, il va y avoir un leader politique,
02:03et c'est souvent lui, qui va essayer de récupérer le récit de rentrée
02:07et d'imposer tout de suite le sujet.
02:10Il est le leader de la rentrée sociale.
02:12Oui, voilà, c'est ça.
02:13Et donc, on a Mélenchon qui pose ce sujet-là, qui est évidemment brûlant malgré tout.
02:17Mais c'est juste une technique, c'est juste une méthode de tribun
02:24et d'homme politique professionnel qui veut, voilà, se réinvestir dans le game
02:29et faire partie de cette rentrée.
02:33Sur le fond, je pense que ça n'arrivera pas.
02:35Jean-Philippe Doux.
02:36Alors moi, je trouve que trop de Mélenchon tue le Mélenchon.
02:38Là, cet été, on a entendu beaucoup d'émissions rediffusées
02:41et les gens qui nous écoutent vont penser que c'est encore une émission rediffusée de Mélenchon.
02:45On est bien en direct.
02:47On est bien le 18 août et c'est bien Jean-Luc Mélenchon qui, une nouvelle fois,
02:52essaye de récupérer, de surfer une vague de contestation populaire
02:56qui a sûrement une vérité populaire, une vérité de terrain
02:59et lui le récupérer depuis son bureau parisien à dire
03:03« Allez, vous savez quoi ? C'est moi qui vais être devant. »
03:05Mais non, en fait, personne ne lui a demandé d'être là.
03:07Si les gens en ont marre et veulent le montrer dans la rue le 10 septembre,
03:12ils vont le faire.
03:13Ils n'ont pas besoin, justement, et c'est la grande différence.
03:16Et les gilets jaunes ont marqué une rupture par rapport à ça.
03:19C'est-à-dire qu'on n'a plus besoin d'avoir les banderoles de tous ces syndicats devant
03:22pour, derrière, manifester.
03:25Les gens sont assez grands pour manifester.
03:26Et là, surtout quand ça vient du cœur.
03:28Avec tous les excès qu'on a connus.
03:29Alors, il faut encadrer.
03:30On parlait des gilets jaunes, justement, où il n'y avait pas de cadre.
03:33Voilà, mais il faut encadrer au niveau sécurité, évidemment.
03:36Mais tous ces leaders politiques de l'ancienne génération,
03:40les gens n'en veulent plus.
03:41Donc, moi, je ne serai pas dans la rue le 10 septembre,
03:43mais je comprends aussi que ceux qui y seront n'ont pas envie que Mélenchon récupère.
03:48Perico, les gars.
03:48– Sans prendre de grands risques, je vais finir la phrase de Jean-Luc Mélenchon.
03:53Il faut que François Bayrou démissionne ou soit destitué
03:55pour que je sois nommé Premier ministre à sa place.
03:59Eh bien, je serai le Président de la République, je dirai à François Bayrou,
04:02écoute, accepte de démissionner.
04:03Vous savez que le Président de la République n'a pas le pouvoir.
04:06Le Premier ministre veut bien démissionner,
04:08mais il n'y a pas de procédure de démission.
04:09La seule institution qui peut démissionner un gouvernement,
04:12c'est l'Assemblée nationale.
04:13Je dirai à François Bayrou, retire-toi.
04:16J'appelle M. Mélenchon,
04:17et M. Mélenchon constatera qu'avec les 198 députés,
04:21195-198 du Front populaire,
04:23il ne peut pas gouverner la France
04:24et le débat sera clos et définitivement terminé.
04:27Donc on peut virer Bayrou, bien sûr,
04:28qui est un petit peu au bout des...
04:30Pour le remplacer par quoi ?
04:31Puisque l'Assemblée nationale est ingouvernable.
04:33Il faut donc une dissolution,
04:35une nouvelle chambre,
04:36qui peut-être sera la même que celle d'avant.
04:38Nous sommes aujourd'hui dans une situation absolument inextricable
04:40et il ne peut arriver que des incidents déplorables
04:43si on n'a pas une majorité claire.
04:45Je ne pense pas que le peuple français aujourd'hui
04:47soit prêt à envoyer une majorité claire
04:50à l'Assemblée nationale pour gouverner la France.
04:52Donc moins on touche à la mécanique, mieux on se porte.
04:55– Apolline Matin, en attendant,
04:57par rapport à ce qu'on vient de se dire,
04:59François Bayrou est toujours aux manettes.
05:00– Oui.
05:01– Et la suppression de deux jours fériés,
05:03est-ce que c'est une bonne ou une mauvaise idée ?
05:05C'est la mesure que propose notre Premier ministre
05:08pour redresser le déficit public.
05:10François Bayrou espère en tirer 4,2 milliards d'euros par an.
05:16Mais pour Michel Picon, président de l'UDEP,
05:19qui représente les petits patrons,
05:20supprimer deux jours fériés,
05:22ce serait inacceptable.
05:24– Ce n'est pas des économies faites sur le budget de l'État,
05:28comme je l'entends parfois.
05:30Ce sont des charges supplémentaires pour les entreprises.
05:32On va faire payer aux entreprises
05:344,2 milliards de charges supplémentaires,
05:38deux fois 0,30.
05:39C'est à peu près le taux sur la masse salariale
05:42qu'on va devoir acquitter.
05:44Malheureusement, notre pays n'est plus un pays de production.
05:47Alors, pour la majorité des entreprises de notre pays,
05:50qui ne sont plus des entreprises de production,
05:52mais des entreprises de services,
05:54il vous faut des clients.
05:56– Le MEDEF est à peu près sur la même ligne.
05:57Vous comprenez, Michel Picon,
05:58que c'est surprenant d'entendre les patrons dire
06:00non, non, il ne faut pas travailler plus.
06:01– Ce que nous disons, nous, à l'UDEP,
06:03c'est oui, il faut travailler plus,
06:04mais il faut gagner plus
06:05parce qu'on a besoin de consommation,
06:07on a besoin de croissance.
06:08Et là, ça ne sera pas le cas.
06:09C'est un partage de misère.
06:11Ça va créer un climat social
06:12qui ne sera pas facile à la rentrée
06:14avec tous les sujets qui sont sur la table.
06:17– On vient d'entendre le président de l'UDEP
06:18qui représente les petits patrons.
06:20Moi, mon représentant des petits patrons,
06:22notamment, il est à côté de moi,
06:23c'est Jean-Philippe.
06:24Est-ce que, Jean-Philippe,
06:27la suppression de deux jours fériés,
06:29c'est une bonne idée ?
06:29– Non, alors, j'ai entendu Bayrou cet été,
06:32quand il a annoncé,
06:33qu'il a justifié en disant
06:34il faut qu'on produise plus
06:35et produire deux jours de plus,
06:37ça va enrichir plus le pays
06:40et donc c'est normal.
06:41Mais en fait, moi, pas du tout.
06:42C'est-à-dire que moi, en tant que libraire,
06:44ce que je ne vendrais pas,
06:46c'est le 1er mai ?
06:47Non, c'est le 8 mai, je ne sais plus.
06:48C'est le 8 mai.
06:49Ce que je ne vends pas le 8 mai,
06:51je le vends le 9.
06:52Donc en fait,
06:53ce n'est pas en ouvrant le 8 mai
06:54que je vais créer plus de richesses
06:56pour ma société
06:57et donc plus de possibilités
06:58de payer des taxes
06:59où on est déjà,
07:00mais on est saturé de taxes.
07:02Donc en rajouter,
07:03ce n'est pas bon.
07:03Et puis cet été,
07:04j'ai la chance d'animer une tournée
07:06dans le sud
07:07avec les acteurs du tourisme.
07:09Mais pour le tourisme,
07:09c'est horrible.
07:11En fait, retirer ces deux jours-là,
07:14mais c'est retirer des longs week-ends,
07:16c'est retirer...
07:16Donc il y a un vrai manque à gagner.
07:19Donc ce qu'on va essayer
07:20de gagner un peu d'un côté,
07:21en tout cas au niveau des commerces,
07:22ça ne marchera pas,
07:22mais peut-être de l'industrie,
07:24on va totalement le perdre
07:25au niveau du tourisme.
07:26Et le tourisme,
07:27ça amène beaucoup d'argent aussi
07:29dans les caisses de l'État.
07:30Donc il ne faut surtout pas faire ça.
07:32C'est une fausse bonne idée.
07:33En fait, il a fait un calcul,
07:35mais le calcul,
07:35si on le transpose dans la réalité,
07:37dans la vraie vie,
07:38ça n'existe pas.
07:40Ça ne créera pas autant de richesses
07:42que ça en supprimera
07:43avec le tourisme.
07:44Et qu'est-ce qu'on fera
07:45pendant les...
07:46Puisqu'on sera fermé
07:47au niveau du tourisme,
07:47on ira ailleurs,
07:48on ira en Espagne, etc.
07:50Donc en fait,
07:50la France a tout à y perdre.
07:52Emmanuel Doncourt.
07:52Dans la prolongation totale
07:54de ce que tu es en train de dire,
07:55donc l'UDEP,
07:55c'est le syndicat
07:56qui représente les artisans,
07:57les indépendants,
07:58les professions libérales aussi.
08:00Et...
08:00Donc tu fais partie.
08:01Et de fait,
08:03il faut qu'il y ait
08:04de la création de valeur,
08:05de la création de richesses
08:05sur ces deux jours
08:06autrefois fériés
08:08si on part du principe
08:08que ça se fait.
08:10Mais ça veut dire que
08:11si tu es une boucherie charcuterie
08:12ou un coiffeur
08:14ou un kinésithérapeute
08:15et que personne ne vient te voir,
08:17tu n'auras pas
08:18de création de richesses.
08:19Et toi, tu auras ouvert
08:20et donc tu auras tes charges
08:21à payer.
08:21Et finalement,
08:22ça retombe sur beaucoup,
08:24sur les petits patrons.
08:25Cette histoire-là,
08:26c'est pour ça que je suis d'accord
08:27avec toi.
08:27Dans la vraie vie,
08:28sur le papier,
08:29je comprends que ça puisse marcher,
08:31mais FBI, quoi.
08:32Fausse bonne idée,
08:32dans la vraie vie,
08:33ça ne peut pas marcher.
08:34FBI.
08:34Fausse bonne idée.
08:35C'est une mesure relative
08:37et pas du choix,
08:38mais dans l'état des finances,
08:39elle n'est pas absurde.
08:41Il y a trop de jours de congés
08:42aujourd'hui
08:43dans le système social français.
08:44On est dans la moyenne européenne.
08:46Les ponts du mois de mai,
08:47alors on ne touche pas au 8 mai,
08:48c'est la victoire du monde libre
08:49sur les nazis.
08:50Je ne sais pas quelle mouche
08:51a piqué le Premier ministre.
08:52On supprime le lundi de Pâques
08:53qui est absurde.
08:54Les cloches n'ont plus besoin
08:55de repartir à Rome.
08:56Et puis le jeudi de l'Ascension
08:58qui crée au mois de mai
08:59des ponts, voilà.
08:59Et on touche deux fêtes chrétiennes
09:01et il en reste suffisamment
09:03pour le reste du temps.
09:04Et là, effectivement,
09:05ça fait deux jours de plus
09:06de production.
09:07Il faut remettre ce pays au travail.
09:08Deux jours de moins
09:09pour le tourisme, Perico.
09:10Écoute, c'est une goutte d'eau.
09:12Tes amis restaurateurs,
09:14le lundi de Pâques,
09:14ce n'est pas une goutte d'eau.
09:15Et pareil pour les bouchers,
09:16pareil pour tout ce qui est
09:17de la moitié de bouche.
09:18Oui, mais la restauration
09:19pour laquelle j'ai le plus grand respect
09:21et ma plus grande estime
09:22n'est pas l'essentiel
09:23de la production économique française.
09:25Voilà.
09:25Le pays se met à l'arrêt.
09:27Donc deux jours
09:28sur les 400 jours de vacances
09:30qu'il y a au total.
09:32Quand je dis 400 jours
09:33parce qu'on est 365.
09:34Voilà.
09:34Mais je pense qu'on sait
09:35de toutes les manières
09:36qu'il y a un peu trop
09:37deux jours fériés en France.
09:39On en prend deux.
09:40Ce n'est pas la mer à boire.
09:41Ce n'est pas une contrainte.
09:42Et malgré tout,
09:43il y a une stimulation économique
09:44qui est réelle
09:45qui a été chiffrée.
09:46Elle est claire.
09:46Elle n'est pas idéale.
09:47Elle n'est pas merveilleuse.
09:48Mais vu l'état des finances,
09:49il faut commencer par quelque chose
09:50et faire en tout cas ce geste
09:52qui réabilite le travail.
09:54Les GG, l'État,
09:55est-il dépassé
09:56face aux rêves parties illégales ?
09:58Ce week-end,
09:58de nombreuses rêves parties
09:59ont eu lieu malgré
10:00les interdictions
10:01des préfectures concernées.
10:03En Isère, par exemple,
10:04près de 1000 personnes
10:05ont envahi un terrain privé.
10:07Les gendarmes ont tenté
10:08de les en empêcher
10:09mais ils ont été rapidement dépassés.
10:10Ils ont même essuyé
10:11des jets de pierre.
10:12Pour la professeure
10:13d'histoire géo des GG,
10:14Barbara Lefebvre,
10:15cette situation
10:16n'est pas étonnante.
10:19C'est la désobéissance civile.
10:20C'est des gens
10:21qui voient le monde autrement.
10:22Alors,
10:22qu'est-ce qu'il a dit déjà,
10:24M. Macron ?
10:25Parce que son nouveau mantra,
10:26c'est
10:27pour être respecté,
10:28il faut être craint.
10:29Mais alors,
10:29c'est marrant
10:29parce qu'en France,
10:31personne ne nous craint.
10:33Personne ne craint l'État.
10:34Il n'y a pas besoin
10:34d'être respecté.
10:35Parce qu'en fait,
10:35l'État est tellement
10:36pas respecté,
10:37ne se fait tellement
10:37pas respecter
10:38qu'il n'est pas craint.
10:39Donc,
10:39heureusement,
10:40heureusement
10:40que Trump et Poutine
10:42nous craignent
10:43et donc vont nous respecter
10:44et vont respecter Zelensky.
10:45Par contre,
10:46en France,
10:47personne ne respecte l'État
10:48et tout va bien.
10:50Moi,
10:50ce qui me gêne,
10:50c'est l'impunité aussi
10:51du trafic de drogue
10:52et de l'alcool.
10:53Bien sûr.
10:53Moi,
10:54je ne comprends pas.
10:54Quelle est la crédibilité
10:55des adultes,
10:57des référents,
10:57des éducateurs
10:58quand on essaie
10:59d'expliquer aux jeunes
10:59que la drogue,
11:01c'est dangereux,
11:02que l'alcool,
11:02c'est dangereux aussi
11:03parce que je suis désolé,
11:03l'alcool,
11:04c'est dangereux aussi.
11:05Même si c'est autorisé,
11:06c'est dangereux,
11:06c'est une drogue.
11:07Ah ben,
11:08on passe pour des clowns.
11:09Perico,
11:10on passe pour des clowns.
11:11C'était une phrase
11:12du général de la garde civile
11:13à M. Arambourou Topété
11:15qui avait dit
11:15pour être respecté,
11:17la garde civile
11:17doit être crainte
11:18en 1976.
11:19Cette phrase m'avait horrifié.
11:21Et bien,
11:21finalement,
11:21tout est relatif
11:22parce qu'aujourd'hui,
11:23en France,
11:23effectivement,
11:24les autorités
11:24de la République
11:25n'étant pas respectées,
11:27elles ne sont pas craintes.
11:28Alors,
11:29les rêves partis,
11:30si on a une législation
11:31répressive
11:32qui met en tôle
11:33les organisateurs
11:34deux mois,
11:35trois mois
11:35avec 50 000 euros d'amende,
11:37je peux vous dire
11:38que tout le monde
11:38va se calmer.
11:39Tout le monde va se calmer.
11:40Mais comme on est
11:41dans une situation laxiste
11:42où la classe politique,
11:43les parlementaires,
11:44il ne faut pas toucher
11:45aux petits bichonnés,
11:45ils viennent juste
11:46pour se dissoudre.
11:46Donc,
11:47quand les gendarmes arrivent,
11:48effectivement,
11:48on n'a pas peur du gendarme
11:49et ainsi de suite.
11:51Barbara a totalement raison,
11:53elle est gentille
11:53dans sa présentation des faits.
11:55C'est totalement frais.
11:56Nous avons démissionné
11:57devant les insoumissions,
11:59les insubordinations,
12:00la désopération civile
12:01qui est devenue tendance,
12:03qui est devenue
12:03une forme de liberté.
12:04Tout ça est abject,
12:05politiquement parlant.
12:06C'est la preuve
12:07qu'on a une classe politique
12:08qui démissionne
12:08et ça se paiera dans les urnes.
12:10Donc,
12:10un signal fort,
12:11vous faites des rêves parties interdites,
12:13attendez-vous à des sanctions
12:14aussi graves que s'il y a...
12:15Il y a des mesures,
12:16moi j'ai regardé un petit peu.
12:17C'est fort puisqu'ils n'ont pas peur.
12:18Il y a confiscation du matériel,
12:19c'est le matériel qui coûte
12:20loin relativement.
12:21Il faut aller plus loin,
12:21il faut aller plus loin,
12:21il faut aller plus loin,
12:22donc à un moment donné,
12:23celui qui commet une infraction,
12:25tant qu'il n'a pas peur,
12:26il va la recommettre
12:27ou il sait qu'il ne va pas aller
12:28en prison s'il y a moins
12:28de 12 mois de prison.
12:30Eh bien,
12:30il va en taule
12:31des deux jours de prison
12:32et les gens qui font
12:33des violations de la loi
12:34par des rêves parties
12:35qui nuisent à tout le monde
12:36et qui sont en thème républicain
12:38des choses insupportables,
12:40une sanction terrible
12:41qui fait mal,
12:42qui fait peur,
12:42la gauche,
12:43bien pensante,
12:44hurlera,
12:45mais on retrouvera
12:45l'ordre civil
12:46et l'ordre républicain
12:47dans ce pays.
12:48Jean-Philippe Doux.
12:48Oui,
12:49alors moi,
12:49je suis totalement d'accord
12:51sur la drogue,
12:52l'alcool,
12:52etc.
12:53Évidemment,
12:53il faut que l'interdiction
12:55soit appliquée.
12:57Pour les rêves parties,
12:58là,
12:59vraiment,
12:59le sujet,
13:00je ne le comprends pas
13:01parce qu'en 1996,
13:03j'étais jeune journaliste
13:04à Nancy,
13:04on avait exactement
13:05les mêmes choses,
13:06des rêves parties
13:07qui arrivaient
13:07dans la campagne,
13:08etc.
13:09Ça a toujours existé,
13:10en tout cas,
13:10ces rêves parties-là
13:11et d'ailleurs,
13:11la French Talks,
13:12c'est pas grave,
13:13on laisse faire.
13:13Ça dépend de l'échelle,
13:14Philippe,
13:14ça dépend de l'échelle.
13:15Mais j'étais en Moselle
13:18dans un champ énorme,
13:20c'était l'île de White,
13:22et la French Touch
13:25dont on parle,
13:26j'ai écouté des documentaires
13:27cet été,
13:28je me suis passionné pour ça,
13:29la French Touch,
13:29vous savez,
13:30ce mouvement musical,
13:31il est né de là.
13:32Donc,
13:32on ne va pas dire
13:33que ce n'est pas arrivé
13:34cet été,
13:34les rêves parties,
13:35ça a toujours été,
13:36c'est toujours la jeunesse
13:38qui vit des expériences.
13:39Je parlais de l'île de White,
13:41c'était exactement ça,
13:41c'était ses grands
13:42concerts,
13:43les Eurocaines de Belfort,
13:44toutes ces,
13:46alors c'est plus encadré,
13:46évidemment,
13:47c'est encadré,
13:47c'est légal,
13:50mais la jeunesse,
13:51toi-même,
13:53Perico,
13:53tu as dû faire des trucs
13:54un peu fous
13:54quand tu avais 20 ans.
13:54On va expliquer ça
13:55aux agriculteurs notamment
13:56qui se retrouvent
13:57avec des gens
13:57qui sont complètement
13:58labourés pour le coup,
14:00mais pas par eux,
14:01et complètement détruits.
14:02Ils sont dans les rêves parties,
14:03il y a des jeunes agriculteurs
14:04qui dans 20 ans diront
14:05oh là là,
14:05mais on m'a pris mon champ.
14:07Il faut que je laisse ce passe.
14:09Exactement.
14:09C'est ton idée.
14:09Et fais-toi couper les cheveux.
14:11Enfin, pas toi Rémi,
14:11mais...
14:11Non, ça va,
14:12c'est déjà fait.
14:12Emmanuel,
14:13donc quoi ?
14:13Moi, je ne comprends pas
14:14qu'on n'ait pas réglé le problème.
14:15Il y a des champs
14:16dans l'agriculture
14:17qui sont en jachère.
14:19Parce qu'il faut que ça tourne
14:20pour que la terre,
14:22Pierre-Ricot le dirait mieux que moi,
14:23mais se refasse, quoi.
14:25Et se resédimente.
14:26Bref,
14:26il y a des champs en jachère.
14:27Pourquoi ?
14:28Est-ce qu'on n'attribue pas ?
14:29On ne va pas aller contre ce mouvement ?
14:31Parce que je ne suis pas spécialiste du mouvement,
14:33mais je me permets de te répondre,
14:33Emmanuel,
14:34je ne suis pas spécialiste,
14:35mais je sais que c'est le principe même
14:36des rêve-parties illégales,
14:38c'est qu'il n'y a pas de règle.
14:39Donc, il est arrivé qu'on leur dise
14:41vous pouvez faire une rêve-partie
14:43à telle date,
14:44à tel endroit.
14:45Et ce n'est pas ça qui les amuse.
14:46D'accord.
14:47Mais ça, ce n'est pas de la désobéissance civile.
14:48Je suis un peu gênée par ce terme-là.
14:50La désobéissance civile,
14:51c'est quand on désobéit
14:51à des lois qui sont iniques,
14:53à des décisions qui sont iniques.
14:55Donc, on n'est pas sur de la...
14:56Le principe d'une rêve-partie,
14:57c'est une sauvage.
14:58Mais en fait, ça veut dire quoi alors ?
14:59Ça veut dire qu'on ne va jamais
14:59trouver de solution ?
15:00Ça veut dire qu'on aura beau
15:02supprimer le matériel,
15:03le confisquer,
15:03mettre les mecs deux, trois mois en prison,
15:05comme dit Perico,
15:06de toute façon,
15:07ils vont revenir.
15:08Donc, c'est quoi la solution ?
15:09Non, pas tous.
15:09C'est quoi la solution à ça ?
15:11Il y en a qui seront dissuadés
15:12par ça, forcément.
15:13Et surtout, réhabiliter le droit
15:15à la propriété privée agricole.
15:16Quand un exploitant agricole,
15:18ils ne sont pas aujourd'hui,
15:18les éopaysans ne sont pas
15:20au sommet de la gloire.
15:21Quand ils demandent
15:21parce qu'on respecte leur culture,
15:23même si elles sont en friche
15:23ou en assalement,
15:24comme tu l'as expliqué,
15:25s'il n'y a pas consentement
15:26de l'agriculteur,
15:27qui souvent propose
15:28d'autres possibilités,
15:29mais ça ne les arrange pas,
15:30eh bien, s'il y a une solution
15:31et qu'ils n'en veulent pas,
15:32là, le coup près doit tomber
15:33sans aucune pitié.
15:35Les GGS,
15:36la fin des bistrots en France.
15:38Depuis les années 60,
15:40plus de 170 000 bistrots
15:43ont disparu de la carte.
15:45Il ne serait plus que 30 000
15:46environ aujourd'hui.
15:47Un chiffre qui impressionne forcément
15:50selon Didier Giraud.
15:51Membre des GGS,
15:52évidemment,
15:53et agriculteur.
15:53Ça reste un combat
15:54de maintenir un commerce
15:55dans les lieux de désertification,
15:57mais il n'y a pourtant rien
15:58d'étonnant à ce phénomène.
16:01Ça reste un combat
16:03dans les lieux de désertification
16:05de maintenir un commerce.
16:07Alors, le côté bistrot,
16:08il y est forcément un peu,
16:10mais maintenir un commerce
16:11avec un bout d'épicerie,
16:13avec un peu de services bancaires,
16:15avec le journal
16:16La Française des Jeux.
16:17Et du coup,
16:18c'est souvent le dernier qui tient.
16:19Il a souvent aussi
16:20la fonction de bistrot.
16:22Après,
16:23il n'y a rien d'étonnant
16:24à passer de 200 000
16:26à 17 000 en 60 ans.
16:28Il n'y a rien d'étonnant
16:29si on regarde
16:29le rapport
16:31à la société française
16:32à l'alcool.
16:33Le rapport
16:33de la société à l'alcool
16:35a tellement changé
16:36en 60 ans
16:37que le nombre de bistrots
16:38a évolué pareil.
16:39Mais pour moi,
16:40ça a plus un aspect
16:42dernier lieu de vie
16:43à l'intérieur du village
16:45et un minimum
16:47de services
16:47aux habitants du bourg
16:49que la fonction bistrot,
16:51mais qui a toujours été
16:52la fonction bistrot.
16:57Avec modération,
16:58évidemment.
16:59170 000 bistrots,
17:02c'était dans les années 60,
17:03il ne reste plus que 30 000,
17:04Péricault.
17:05Est-ce que,
17:05je le sentais un peu fataliste
17:08quand même,
17:08dit Djiraud,
17:09qu'on vient d'entendre.
17:09On a un énorme problème
17:11de terminologie.
17:12Aujourd'hui,
17:12le bistrot,
17:14lui,
17:14il fait allusion
17:14à ce qu'on appelle
17:15le café tabac
17:16ou le bar tabac du village.
17:17Ça n'a rien à voir.
17:18Le bistrot,
17:18aujourd'hui,
17:19a basculé
17:20dans une connotation
17:20gastronomique.
17:22C'est le petit restaurant
17:23pas cher à l'ardoise
17:24où l'on mange
17:24le plat du jour.
17:25Celui-là est en pleine profusion.
17:27Il y en a qui ferment.
17:28Mais le paradoxe,
17:29dans les zones urbaines,
17:30le bistrot se porte bien.
17:31À Paris,
17:32ils pullulent
17:32et ils sont chaque jour
17:33meilleurs et plus différents.
17:34Par contre,
17:35le bistrot de campagne,
17:36alors le bar tabac,
17:37le café du village,
17:38lui,
17:38est en train d'isparer
17:39parce que la vie sociale
17:40et, j'allais dire,
17:41la sociologie rurale
17:42est en train d'isparer.
17:43Et puis les gens
17:43vont au McDo maintenant.
17:44Les gens vont dans la...
17:45Non mais je ne fais enle pas,
17:46en plus,
17:46c'est très sérieux.
17:46C'est même la politique marketing
17:48de McDonald's d'aujourd'hui,
17:49c'est de dire
17:49qu'il y aura un McDonald's
17:51à plus de 20 minutes
17:53de chaque Français
17:54et ils veulent,
17:55c'est dans leur discours,
17:56ils veulent remplacer le bistrot.
17:57Qu'est-ce qu'on se souviendra
17:58du décénat de M. Macron ?
18:01Il a fini comment ?
18:02Ah bah, on avait un McDo
18:03à moins de 20 minutes
18:03de chez nous.
18:04Merci, la symbolique
18:05et tu as la courbe
18:06inversement proportionnelle.
18:08Plus il y a de McDo
18:09et plus il y a de grandes surfaces
18:10et nous sommes le pays
18:11où ces deux activités
18:12se développent
18:12à vitesse fulgurante
18:14comme aux Etats-Unis,
18:15eh bien évidemment,
18:16ceux qui vont au McDo
18:17et en grandes surfaces
18:18ne vont plus
18:18dans d'autres formes de commerce.
18:20Et donc la France réelle
18:21est en train de crever.
18:22Voilà, et effectivement,
18:23je connais des villages
18:24aujourd'hui dans certains départements.
18:25Je les ai retraversés
18:26et que ce soit l'Inde,
18:28que ce soit la Creuse
18:29et restement du centre de la France,
18:30des déserts totaux.
18:31Ce n'est pas seulement
18:32qu'il n'y a plus de bistrots.
18:33Il n'y a plus aucun commerce
18:34et on va à la ville voisine
18:36chercher de la nourriture industrielle
18:38en grande surface.
18:39C'est la fin du pays, ça.
18:40C'est un symptôme.
18:40La sociologie, effectivement...
18:41Emmanuel Doncourt.
18:42Moi, j'habite dans un tout petit village
18:43de 150 habitants
18:44et dans une communauté de communes
18:45faite de tout un tas
18:46de petits villages très jolis.
18:48Effectivement,
18:49la sociologie des villages
18:50a changé
18:50puisque ce sont des gens comme moi,
18:52beaucoup qui habitent
18:52dans les villages aujourd'hui,
18:53c'est-à-dire des périurbains,
18:55des gens qui vont travailler
18:55à la ville d'à côté.
18:56Alors, Dijon, en voiture
18:58ou Paris me concernant.
19:01Effectivement,
19:01on a plutôt tendance
19:02à vivre dans les villes.
19:04On est un petit peu hors sol quelque part.
19:05On ne vit pas tant que ça
19:06dans nos villages.
19:07Avant, les gens...
19:07Est-ce qu'il y a encore un bistrot
19:08dans ton village ?
19:09Il ne bougeait pas.
19:10Il a été...
19:11Oui, c'est un resto maintenant
19:13qui est très bien d'ailleurs.
19:14Et il y a aussi
19:15un autre petit resto
19:15qui est super bon
19:16et qui est l'ancien bistrot.
19:18Mais tu vas comme
19:19quand tu vas au restaurant.
19:21Tu ne vas pas du tout.
19:22Et les gens, avant,
19:22ils ne bougeaient pas
19:23dans les villages.
19:24Ils restaient stockés
19:25ou leurs montagnes.
19:26Et tout ça a complètement changé.
19:29Et le McDo.
19:30Moi, il y a un McDo
19:30effectivement
19:31en moins de 20 minutes
19:32de chez moi
19:33mais sur un carrefour routier
19:34entre la 38 et la 6.
19:35Et hier, je me promenais
19:36chez mes parents
19:37qui habitaient de l'autre côté de Dijon.
19:38J'ai vu qu'ils avaient offert un McDo.
19:39J'ai dit, mais à quel moment
19:40ça va marcher ?
19:41Eh bien, ça marche !
19:43Ça marche de dingue !
19:45Et il n'y a plus personne au café.
19:47Alors, pour moi,
19:48la fin des bistrots,
19:49il y a deux raisons.
19:49La voiture et les réseaux sociaux.
19:51La voiture, parce que maintenant,
19:52en effet,
19:52on ne reste plus dans son village.
19:54À l'époque, il y avait une voiture
19:55pour la famille.
19:56Donc souvent, on allait à pied
19:57à 50 mètres,
19:58boire un coup.
20:00C'était plus prédent d'ailleurs.
20:02Oui, et à l'époque,
20:02on buvait de l'alcool
20:03beaucoup plus qu'aujourd'hui.
20:05Et on buvait
20:05parce que de toute façon,
20:06on ne reprenait pas le volant derrière,
20:07etc.
20:08Aujourd'hui, en fait,
20:08on ne va plus boire d'alcool
20:09et c'est tant mieux.
20:10On a un rapport à l'alcool
20:11qui est complètement différent.
20:12Les premiers alco-tests,
20:13on l'a vécu, nous.
20:14Les premiers alco-tests,
20:15ce n'est pas il y a 100 ans.
20:17Et donc, les alco-tests
20:18ont fait que,
20:19ben non, on ne va pas boire
20:19le petit ballon de rouge le matin
20:21et c'est tant mieux.
20:21Donc ça, c'est la mobilité,
20:22les voitures, mobilité
20:23et les réseaux sociaux.
20:24Parce qu'avant,
20:25moi, dans le village de ma grand-mère,
20:26je me souviens dans la meuse
20:27quand j'étais petit,
20:28le bistrot,
20:29c'était là où on allait s'informer.
20:30On allait s'informer
20:31de ce qui se passait autour.
20:32C'est là où on lisait
20:33l'Est Républicain à l'époque.
20:34En fait, on s'informait,
20:36on discutait.
20:36Ah bah tiens,
20:37tu fais quoi Jojo ?
20:38Ah bah tiens,
20:39qu'est-ce que t'as fait hier ?
20:40Aujourd'hui,
20:40on n'a même plus besoin de ça
20:41puisqu'on a des réseaux sociaux,
20:43on a des groupes WhatsApp,
20:44on a d'autres moyens
20:45qui sont distanciés
20:47mais qui permettent
20:48de savoir
20:48ce que deviennent les autres.
20:50A l'époque,
20:50le village,
20:51le bistrot,
20:52c'était vraiment l'endroit.
20:52Le lien social de proximité.
20:53Le lien social,
20:54exactement.
20:54De proximité.
20:55On savait ce que faisaient les autres.
20:57Ah bah tiens,
20:58les rentrées de vacances.
20:59Bah oui,
20:59c'est inéluctable.
21:01Bah je pense, oui.
21:02Je pense que c'est inéluctable.
21:03Il doit y avoir
21:03d'autres endroits.
21:05Il y a des épiceries de village
21:06soutenues par les communes.
21:08On réhabilite une maison,
21:09on fait venir quelqu'un
21:10qui s'installe.
21:11Quelquefois ça marche,
21:11quelquefois ça marche pas.
21:12Et La Poste aussi
21:13a beaucoup à y jouer.
21:14La Poste est devenue
21:15un lieu aussi
21:16où on ne fait pas
21:17que du courrier.
21:18On fait,
21:19on va passer son code,
21:20etc.
21:21J'ai pas envie d'aller boire un coup
21:22à La Poste.
21:23Bah non,
21:23bah non.
21:24Mais non.
21:25Il n'y a plus de boire un coup.
21:25Pourtant l'hôtel de La Poste
21:26était très célèbre
21:27à Cambray.
21:28Et quand on regarde
21:29le rapport à l'alcool,
21:31mais je pense que c'est
21:31vraiment ça.
21:32Ça a totalement changé.
21:33On a vu tous
21:34quand on était jeunes
21:35tous les voisins
21:37le petit canon de rouge
21:38le matin.
21:39Heureusement que ça a changé.
21:40La soupe au chou,
21:40c'est fini.
21:41Allez,
21:41on termine avec
21:42l'expansion économique.
21:43On termine avec
21:44Apolline Matin.
21:45Êtes-vous un adepte
21:46des mots fléchés ?
21:47On les voit partout
21:48sur la plage,
21:48au bord de la piscine,
21:49sur le canapé.
21:50Les mots fléchés
21:50reviennent en force
21:52contrairement au bistrot.
21:54Charles Manier
21:55recevait ce matin
21:55Dior Bay.
21:57Elle est confondatrice
21:57de Griez.
21:58Un nouveau cahier
22:01On voulait un cahier
22:03qui soit intergénérationnel
22:05pour qu'on puisse
22:05continuer à le faire
22:06avec nos grands-parents
22:08mais qui soit un peu
22:09remis au goût du jour
22:10en se débarrassant
22:11de certaines expressions
22:12un peu dépassées.
22:14Donc on a gardé l'ancien,
22:15les mots un peu vieillots
22:16qu'on aime bien
22:17et rajouté des expressions
22:18et des choses
22:19dont on parle un peu plus
22:20aujourd'hui.
22:21Qu'est-ce qu'on trouve
22:21de différent
22:22dans vos grilles
22:23de mots fléchés ?
22:25Alors on a gardé
22:25quand je parle du vieillot
22:27par exemple
22:27des expressions
22:28type abrûle pour point
22:30que tout le monde
22:31ne connaît pas
22:32mais qui font toujours
22:32plaisir à apprendre
22:33et on a rajouté
22:34notamment du langage
22:36de la fête
22:36par exemple
22:38si je vous dis
22:39shooter aux 56 verbes
22:41ce que vous trouvez.
22:42Jäger Master
22:43non ?
22:44Oui c'est ça ?
22:44Tout à fait.
22:45Exactement.
22:47Et bien voilà
22:48Victor va se mettre
22:49au mot fléché.
22:50Jäger Master
22:51à consommer
22:52avec modération
22:52évidemment.
22:54Quand j'ai prononcé
22:55le mot
22:56mot fléché
22:57à côté de moi
22:58à ma gauche
22:59Emmanuel Lancour
23:00a fait oui.
23:01Tous les matins
23:01en petit déj.
23:02C'est vrai.
23:03Quoi qu'il arrive
23:03RMC ou pas RMC
23:04depuis au moins
23:0610 ans
23:07et mes parents
23:07faisaient ça
23:07depuis que les enfants
23:09ont grandi on va dire.
23:10Mes parents sont des fanatiques
23:12et mes grands-parents
23:12aussi c'est de famille.
23:13Le mot fléché
23:13c'est de famille.
23:15Force 5.
23:15Qu'est-ce que tu y trouves ?
23:17J'y trouve
23:17une stimulation intellectuelle.
23:21Je vois bien
23:22qu'on essaye
23:22de m'en berlifier
23:23côté avec des définitions
23:24qu'il ne faut pas prendre
23:25au premier degré
23:25puis même pas des fois
23:26prendre au deuxième degré
23:27puis des fois
23:27t'es au douzième degré.
23:30Ah non j'adore ça.
23:31Je ne suis pas du tout
23:32pseudo.
23:32C'est mot fléché
23:33mot fléché
23:34mot fléché
23:34à fond.
23:35Jean-Philippe Doubs
23:36Alors quelle belle surprise
23:37quand j'ai reçu
23:37les thèmes ce matin
23:39de l'émission.
23:40Je ne savais pas du tout
23:41j'étais passé complètement à côté
23:42mais je trouve ça génial
23:43en fait que ce soit
23:44à nouveau tendance
23:45de jouer avec les mots
23:46moi qui anime
23:47beaucoup de concours
23:50d'éloquence.
23:50Je me rends compte
23:51que les plus jeunes
23:52collégiens, lycéens
23:53font maintenant
23:54des concours d'éloquence
23:55aiment la langue française
23:56aiment les subtilités
23:58aiment connaître
23:59c'est vraiment
23:59Peut-être de plus en plus
24:00mais ce n'est pas encore
24:01la majorité
24:01Je vois autour de moi
24:02on ne connaît pas les mains
24:03Je suis d'accord
24:03mais je vois quand même
24:04ce signal faible là
24:05qui devient de plus en plus fort
24:07et le retour
24:08des mots fléchés
24:09mais c'est génial
24:10et voilà
24:11et j'espère que tout le monde
24:13va s'y mettre
24:13pour qu'on ait enfin
24:15les bonnes définitions
24:16même en quelques mots
24:17des mots français
24:18Perico Légas
24:19mots fléchés ou pas ?
24:21Non pas
24:22par intérêt personnel
24:23mais je connais
24:24de grands experts
24:25en mots fléchés
24:26et je connais surtout
24:27des personnes
24:27d'une certaine génération
24:28pour qui c'est une activité
24:29essentielle
24:30Il y a des auteurs
24:32Ce sont des auteurs
24:33Ces gens-là me disent
24:34que le niveau culturel
24:36du mot fléché
24:36a forcément baissé
24:37On se met plus à portée
24:39du nouveau niveau
24:40intellectuel français
24:41qui s'abaisse
24:42parce que l'école
24:42fabrique beaucoup de crétins aussi
24:43et ça reste quand même
24:45une extrême minorité
24:46parce que je connais des gens
24:47qui vont réfléchir
24:48et me dire
24:48je ne comprends pas
24:49je ne comprends pas la question
24:50Donc on se réjouit
24:53comme tu dis
24:53Jean-Philippe
24:54je me suis dit
24:54tiens
24:54je ne pensais pas
24:55qu'il existait
24:57ce petit oasis
24:58culture française
24:59dans les milieux populaires
25:02et j'espère que ça va s'amplifier
25:03Alors je t'invite
25:04à faire les mots fléchés
25:04de Michel Valen
25:05je ne sais pas
25:06si c'est un pseudo
25:06ou si son vrai nom
25:07mais alors force 5 ou 6
25:08je peux t'assurer
25:09que le niveau
25:09il n'a pas baissé
25:10je mets des jours
25:11et des jours
25:12avec Michel Valen
25:14à qui j'aurais envie
25:15de tendre le cou
25:15et de faire des bisous
25:16à la fois
25:16J'ai connu Favaleli
25:17Si nous écoutons
25:20on les embrasse
25:20On vous aime
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