- il y a 3 jours
Les meilleurs moments de l'antenne de RMC commentés par Estelle Denis et toute sa bande.
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00:00RMC Estelle Midi, le Zapping RMC
00:04Le Morning RMC, ce matin de 5 à 7 avec Pascal de la Tour du Pain et Mathieu Béliard.
00:09Un boulanger qui soutient un OQTFS scandaleux.
00:13L'histoire se passe à Tours.
00:14Un Ivoirien âgé de 18 ans était en apprentissage dans une boulangerie.
00:18Depuis août, il est visé par une obligation de quitter le territoire français.
00:21Il vit dans la rue.
00:22Gérard Pinault est boulanger à Tours.
00:23Il était l'invité de Pascal de la Tour du Pain et Mathieu Béliard ce matin.
00:26Globalement, il a loupé son CAP et à la fin de son CAP, il avait 18 ans.
00:35Ils l'ont passé au QTF, je dirais, sans raison.
00:37D'accord. Et vous l'auriez embauché, vous, Gérard Pinault ?
00:40Il aurait pu faire une formation complémentaire.
00:43Il vit comment aujourd'hui ? Il travaille toujours avec vous ? Comment ça se passe ?
00:46Pas du tout. Il est au centre d'entrée des solidarités.
00:51Il lui a retiré son appartement et il l'a mis sous une tente.
00:54Donc il dort dehors.
00:55Mais non, il ne travaille plus du tout.
00:58Et moi, je l'ai au téléphone quasiment tous les jours.
01:02Il ne cherche que ça, que de travailler.
01:03C'est terrible, Perico. Il est très bien intégré. Il est ivoirien. Il a 18 ans. Il travaille dans une boulangerie. Il pourrait faire sa vie en France.
01:12Ce n'est pas le seul cas. Il y a de véritables trésors d'hommes et de femmes qui arrivent de l'étranger, qui aiment la France, qui ont un problème administratif et qu'on va faire partir.
01:23Alors qu'on a quand même des milliers de gens qui devraient partir, qui devraient déjà être partis, qui ne vont pas partir parce qu'il y a des associations qui considèrent qu'il ne faut pas.
01:31Donc là, c'est vraiment la situation ubuesque, j'allais dire schizophrénique, de la France par rapport aux OQTF, qui est une réalité précise.
01:39Et je connais effectivement beaucoup d'artisans qui me disent, si je n'avais pas cette personne qui est frappée d'OQTF, je ne pourrais peut-être pas tenir mon commerce.
01:45Comment on ferait dans la restauration ? Franchement, aujourd'hui, vous savez très bien Péricault.
01:49On est bien d'accord. On est bien d'accord. Voilà. Donc j'aimerais que la même précision, la même sensibilité, la même prudence que l'on fait preuve pour savoir s'il faut ou pas incarcérer ou pas incarcérer parce qu'il a...
02:02C'est très bien, ce sont des règles qu'il faut prendre en compte. Est-ce qu'on peut avoir cette même précision, cette même subtilité pour dire que cet OQTF, on va peut-être lui foutre la paix, on va voir ce qu'il en est et on va le garder au lieu de commencer.
02:11Ce serait de la régularisation par le travail en fait, qu'est-ce que proposent aussi les entreprises du bâtiment, de la restauration ?
02:17Les gens-là sont beaucoup trop nombreux alors qu'ils devraient rester et les autres sont beaucoup trop nombreux qu'ils devraient partir.
02:22Donc l'Ibdou, on régularise ?
02:24Pour moi, ça relance en tout cas le débat sur l'immigration choisie, c'est-à-dire l'immigration par le travail. Et comme moi, si je veux aller au Canada, si je suis boulanger, on va m'accepter.
02:32En revanche, si je dis que je suis chroniqueur, on va dire non, on a ce qu'il faut. Et là, en l'occurrence, il y a un artisan qui travaille avec lui.
02:39C'est-à-dire qu'en fait, il y a des clients qui sont là. En fait, il fait partie de notre système économique à son échelle et on le retire.
02:47Alors surtout, on ne le retire pas pour le renvoyer dans son pays, on le retire pour le mettre dans la rue.
02:50C'est ça où ça devient complètement fou. C'est-à-dire qu'en fait, on se dit OK, la loi, c'est la loi, on l'applique.
02:56Mais on ne l'applique même pas jusqu'au bout parce qu'on ne le renvoie même pas dans son pays.
03:01On le retire juste de ce qui faisait sa sociabilité, son intégration, juste pour le mettre dans la rue.
03:06Donc c'est incroyable. En fait, on crée un SDF juste en appliquant la loi de façon bête, mais totalement bête.
03:12Et là, je trouve qu'il faudrait pouvoir donner une sorte de tutorat à ses artisans de dire OK, moi, artisan, je suis le tuteur responsable de ce jeune qui veut se former.
03:24Je vais le former. C'est-à-dire qu'une sorte d'apprentissage plus en disant je prends la responsabilité civile même.
03:29Voilà. Et j'en suis le parrain, une espèce de père adoptif, on va dire, devant la loi pour dire il est avec moi le temps de sa formation.
03:37Et après, on voit.
03:38C'est quand même un signe qu'on ne fait pas les choses bien en ce qui concerne l'immigration, comme Karine Galli, quand on remarque tout sur la tête.
03:44J'avais vu un reportage sur le scandale des OQTF, justement.
03:47Et en fait, il montrait que très souvent, malheureusement, ceux qui étaient renvoyés chez eux,
03:51ce n'étaient pas forcément des gens qui n'étaient pas intégrés dans la société.
03:54Là, on le voit bien, c'est une rencontre entre un boulanger et un apprenti.
03:58Et comme tu dis, ils ont passé un pacte, ils ont besoin l'un de l'autre, ils se nourrissent mutuellement et ils font du bien au commerce.
04:04Donc, ce n'est absolument pas un problème pour la société.
04:07Et tu as un homme qui veut continuer à donner du travail à quelqu'un qui est demandeur et on l'en empêche.
04:12En fait, c'est le monde à l'envers.
04:14Les GG, ce matin sur RMC, nombre record d'abandon d'animaux.
04:19Est-ce qu'il faut être plus ferme envers les propriétaires ?
04:21La SPA a dévoilé une enquête édifiante.
04:24Menée pendant un an auprès de refuges, de fourrières ou encore de familles d'accueil.
04:27Les structures interrogées ont recueilli 117 000 animaux.
04:31Les foyers d'accueil sont sous l'eau.
04:32Écoutez Dylan, auditeur d'RMC.
04:34Il est propriétaire d'animaux domestiques.
04:36Mais aujourd'hui, il regrette son choix.
04:39C'est extrêmement compliqué.
04:41En fait, nous, on est des amoureux des animaux.
04:43Mais en fait, il nous coûte extrêmement cher.
04:45Depuis l'année dernière, je pense qu'on est bien déjà à 2000 euros d'investissement pour le faire.
04:50Et en fait, la solution de facilité, ça aurait été de dire qu'on arrête tout.
04:54Parce qu'on arrête tout, ça nous coûte trop cher.
04:56On a deux enfants en plus, sans passage.
04:59Ça aurait été de dire qu'on arrête.
05:00La question s'est posée en question de facilité.
05:03Parce qu'un abandon de la SPA, ça coûte 250 euros au bas mot, grand max.
05:08Et là, tout de suite, comme je vous ai dit, on est déjà à 2000 euros, 3000 euros d'investissement, rien que pour lui.
05:14Karine, on sait que vous adorez les animaux.
05:18Et donc, vous êtes très investie dans la cause animale.
05:20Ça vous fait quoi d'entendre Dylan qui dit, nous, on a vraiment hésité à l'abandonner ?
05:23Dégout total pour cette personne qui, à mes yeux, n'est pas une personne justement.
05:27Mais attends, quand tu t'engages auprès d'un animal, tu sais très bien qu'effectivement, ça va coûter cher.
05:32Mais quand il s'est engagé à faire des enfants avec Madame, vu qu'il a deux enfants, il sait que ça coûte cher aussi un enfant.
05:38Il ne va pas les mettre au refuge.
05:39Ah bah oui, en fait, c'est un pacte également, c'est une responsabilité.
05:43Un chien, un chat, un animal de compagnie, c'est effectivement une responsabilité sur des années.
05:48Et je trouve que cet homme est vraiment gonflé parce qu'effectivement, il y a des gens qui sont dans une précarité.
05:52Tu peux aller auprès des refuges, tu peux expliquer ta situation et tu peux être aidé.
05:57Après, il y a aussi la possibilité de prendre des assurances pour les animaux
06:01pour qu'effectivement, si tu as un coup dur par rapport à ton chien, parce que là, en l'occurrence, c'est un chien,
06:06eh bien, c'est remboursé.
06:07Mais l'excuse de « je n'ai plus les moyens donc j'abandonne mon animal », c'est de l'acheter absolue.
06:12Un animal, ça coûte cher, effectivement, et ce n'est pas en option.
06:16Moi, effectivement, je suis engagé auprès de la SPM et j'entends des choses abominables.
06:20C'est-à-dire qu'il y a des connards, parce que ce sont des connards,
06:23qui prennent des chiots, par exemple, dans les salons.
06:25Ah bah oui, il est tout mignon, le salon du chiot.
06:26Et puis, au bout de même pas une semaine, ils sont abandonnés parce que le chiot aboie.
06:31Ah bah oui, effectivement, le chiot fait des bêtises, le chiot fait ses besoins, etc.
06:36Mais dans les refuges, c'est abominable de voir les horreurs et les aberrations
06:42qu'ils entendent des gens qui viennent les abandonner.
06:45Et malheureusement, en pire de ça, tu as les lâches.
06:48Les lâches qui ne viennent pas abandonner leurs animaux dans les refuges,
06:50mais qui les accrochent dans des forêts autour d'arbres, etc.
06:54ou qui les enferment dans des caves pour les laisser crever.
06:59Mais c'est abominable.
07:00Mais on en revient toujours à la justice.
07:02De toute façon, tu ne risques rien en France.
07:04La justice n'est pas appliquée.
07:05Oui, mais après, quand tu laisses ton animal dans un refuge,
07:07j'imagine aussi que c'est dans l'idée de lui offrir une meilleure vie
07:10et de faire qu'il soit adopté par une autre famille.
07:12Non, c'est rarissime, ça, Estelle.
07:13Sinon, effectivement, c'est rarissime.
07:15L'autre jour, je voyais un mec qui est venu abandonner son chien.
07:18Sept ans, il a passé avec son chien, parce qu'il partait vivre à l'étranger.
07:22Mais enfin, mais en fait, il y a des solutions.
07:24Partir vivre à l'étranger ne veut pas dire que tu abandonnes ton chien.
07:27C'est-à-dire que si tu as des enfants et une femme, tu les abandonnes aussi.
07:28Non, mais ça n'a rien à voir.
07:29Ce n'est pas facile, bien sûr, mais c'est une responsabilité.
07:33Avoir un animal, ce n'est pas un boudou.
07:33Est-ce que ce n'est pas trop facile d'adopter aujourd'hui ?
07:36Parce que tu vas justement à n'importe quel salon du chien,
07:38à n'importe quel refuge, tu ressors dans l'après-midi avec un chien.
07:40Non, il y a deux choses.
07:41Est-ce qu'il ne faut pas un délai de réflexion ?
07:42Il y a un problème, c'est que les salons du chiot,
07:45c'est effectivement une aberration et ça devrait être interdit.
07:48Par contre, adopter, c'est compliqué.
07:50Et moi, j'en ai discuté par exemple avec la SPA,
07:52il y avait des gens, 55 ans, c'est extrêmement jeune,
07:54on leur disait, vous êtes trop vieux.
07:56Non, enfin, c'est une folie.
07:58Ou par exemple, parfois, on te demande
07:59quelle est ta présence à la maison ?
08:01En fait, il faut carrément mentir pour pouvoir adopter
08:04parce qu'en fait, les règles sont tellement strictes.
08:06Mais je les comprends, ces gens à la SPA,
08:08parce qu'ils voient tellement d'aberrations
08:11de gens qui sont irresponsables
08:12qu'après, ils deviennent eux-mêmes
08:14un petit peu trop stricts sur les règles.
08:16Jean-Philippe Doux, alors vous, vous avez une librairie à chats
08:18à Aix-en-Provence.
08:19Bravo !
08:19Vous avez six chats ?
08:20On en a huit à Aix-en-Provence et pareil à Colmar.
08:24Et qui viennent de refuges, justement.
08:25Qui viennent tous de refuges.
08:26Et autant, on peut repartir avec un livre,
08:28parce qu'on a eu un coup de cœur sur un livre,
08:30mais on ne peut pas repartir avec un animal.
08:32Ils ne sont pas à l'adoption parce que c'est un engagement.
08:34Et on peut l'être déjà demandé ?
08:35Oui, évidemment.
08:36En fait, nos chats sont devenus un peu les stars des réseaux sociaux
08:40et il y en a plein qui veulent repartir avec Tam, avec Marcel.
08:43Et donc, en fait, nous, on répète toujours le message,
08:47un abandon, c'est souvent une mauvaise adoption.
08:49C'est-à-dire quelqu'un qui a adopté
08:50alors qu'il n'était pas en capacité financière,
08:53c'était le cas notamment de cet auditeur,
08:54mais aussi parce que, vous savez, il y a des tendances.
08:57En ce moment, un des chiots les plus adoptés...
08:59Le belge australien, il y en a partout !
09:00Le belge australien, aussi le malinois.
09:02Et le malinois, il faut le faire courir tout le temps
09:05parce qu'il a besoin d'exercice.
09:06Et il y a des gens qui ne peuvent pas
09:07parce qu'ils sont dans un rythme de vie qui ne le permet pas.
09:09Mais ils ont tellement envie de le prendre qu'ils le prennent.
09:12Ils le prennent aussi, ils l'adoptent avec des éleveurs.
09:14Parce qu'attention, il y a aussi la responsabilité des éleveurs
09:16qui, eux, parfois, pour certains, le donnent à n'importe qui.
09:20En tout cas, tant que la personne peut payer.
09:22Mais il y a des bons éleveurs aussi qui disent
09:24« Non, non, non, moi, je ne peux pas vous laisser
09:26un de mes chiots malinois, par exemple,
09:28parce que vous n'avez pas le temps, ni l'énergie,
09:31ni le jardin, etc. »
09:32Donc, en fait, il faut vraiment...
09:33C'est un engagement.
09:35Et moi, je vois beaucoup aussi d'enfants de 6-7 ans
09:37qui disent « Ouais, je veux un chat, je veux un chat, je veux un chat. »
09:39Sauf que le chat, il dure 20 ans.
09:41En gros, c'est 20 ans.
09:42C'est-à-dire que le chat sera encore à la maison
09:44quand l'enfant, lui, partira de la maison.
09:46Donc, c'est aussi...
09:47Ce n'est pas un enfant qui choisit.
09:49C'est vraiment un projet familial
09:51et un engagement sur 20 ans.
09:54C'est vrai que ça coûte cher.
09:55C'est vrai que ça prend du temps.
09:56C'est des contraintes aussi.
09:57Toujours se poser la question
09:58« Qu'est-ce que je ferai aux prochaines vacances ?
10:00Qu'est-ce que je fais, par exemple, du chat ?
10:02Est-ce que je l'emmène avec moi ?
10:03Ou est-ce qu'il y a une solution ? »
10:04Donc, vraiment, c'est un engagement et un abandon.
10:06C'est qu'on a raté l'adoption.
10:08Les GG, ce matin, sur RMC.
10:10On va s'intéresser aux rumeurs transphobes contre Brigitte Macron.
10:14Deux mois après avoir déposé plainte,
10:16Emmanuel Macron passe à l'offensive.
10:18Il promet des preuves photographiques et scientifiques
10:20pour faire taire toutes les rumeurs
10:22selon lesquelles Brigitte Macron serait un homme.
10:24Et le médecin généraliste des GG, Jérôme Marty, déplore cette rumeur.
10:29Dans le complotisme, il y a à la fois un intérêt financier
10:32pour les gens qui propagent ça.
10:33Et puis, il y a aussi une déstabilisation politique
10:35par certaines puissances qui se servent de ça
10:38pour déstabiliser aussi la France
10:40parce qu'on s'attaque à la première dame.
10:42Il faut répondre et coup par coup éteindre ça
10:45qu'ils payent très lourdement
10:47parce qu'on s'attaque à la France.
10:49Et la position, moi, je crois, que devrait avoir Brigitte Macron
10:52si elle gagne, et je ne fais aucun doute
10:54qu'elle va gagner,
10:56c'est que l'argent qu'elle va prendre à cette dame-là, justement,
10:59elle le donne aux associations
11:00qui défendent les transsexuels.
11:03Perico Légas,
11:04est-ce que le couple présidentiel
11:06a raison de répondre aux rumeurs, en fait ?
11:09Il y a eu deux étapes dans cette histoire
11:11qui, je le dis,
11:12quelle que soit la sympathie qu'on éprouve
11:13pour le couple présidentiel,
11:15c'est la plus forte abomination politique et morale
11:18que je vis, moi, en tant que journaliste,
11:20depuis que je suis en activité.
11:21J'étais gamin quand Mme Pompidou,
11:23la femme du président Pompidou,
11:24sur des photomontages,
11:25avait été accusée d'avoir participé à des partout,
11:27ça avait été démonté.
11:29Ça a été un drame pour le président Pompidou,
11:30c'était un scandale retentissant.
11:31À l'époque, ça avait été maîtrisé,
11:33mais la classe politique avait laissé faire parce que...
11:35Il n'y avait pas de réseaux sociaux.
11:36Voilà.
11:37Et là, ce que vit cette femme,
11:39mais c'est absolument ignoble.
11:41Alors, ils ont d'abord pratiqué la pratique anglaise,
11:45never complain, never explain.
11:46Ben oui.
11:48Et puis, aujourd'hui,
11:49on se rend compte que la configuration médiatique
11:52et la communication planétaire
11:54fait que ça ne suffit pas.
11:55Ça continue, et comme ils ne demandent pas,
11:57on y va de plus belle et on peut surenchérir
11:59puisqu'on peut aujourd'hui affirmer et inventer n'importe quoi.
12:03Donc, ils en sont,
12:04et pour moi, c'est tragique,
12:06et je pense qu'ils l'ont bien sous-pesé,
12:08ils en sont aujourd'hui à la preuve anatomique,
12:10scientifique, médicale...
12:11Enfin, c'est grave.
12:12...que Brigitte Macron...
12:12Et plus personne ne parlait de ça.
12:13Excusez-moi, Pierre-Éco.
12:14Oui, mais aux États-Unis, ça prend des proportions.
12:16Et alors, ils ne disent pas aux États-Unis ?
12:17Et je n'écarte pas qu'il y ait des connivences
12:19entre des réseaux politiques que ça arrange,
12:21parce que salir un homme,
12:22quelle que soit la méthode pour les salir,
12:23est toujours bonne à prendre.
12:24Et là, je considère que c'est abominable.
12:26J'espère qu'il en sortira de cette tragédie.
12:28Mais pourquoi elle laisse pas filer, tout simplement, en fait ?
12:30Tout le monde veut dire que c'est pas...
12:31Voilà, parce que c'est pas un homme,
12:32tout le monde le sait.
12:33Parce que la boule de neige prend de plus en plus de proportions
12:35et que ces réseaux-là et ces entités qui se servent de ça...
12:38C'est leur donner beaucoup d'importance.
12:40Je pense que je n'aurais pas fait ce qu'ils sont en train de faire.
12:43Mais je pense que là où ils sont,
12:45après avoir sous-pesé avec des gens qui sont,
12:47à mon avis, expérimentés dans le monde de la communication
12:49et surtout les relations politiques,
12:52je pense qu'ils ont pris leurs responsabilités
12:55et qu'ils sont en train de faire ça.
12:56Vous savez, moi, les gens qui propagent ce genre de rumeurs,
12:58c'est quand même pas les couteaux les plus affûtés du tiroir.
13:00Vous voyez ce que je veux dire ?
13:01C'est-à-dire que, non, mais a priori,
13:02quand t'as fait Polytechnique,
13:03tu penses pas un instant que Brigitte Macron est un homme.
13:06Estelle, aux Etats-Unis, il y a un vrai business autour de l'information.
13:09Il y a des gens qui gagnent beaucoup d'argent.
13:11Après, ils prennent un risque parce que la justice américaine,
13:13c'est pas la justice française.
13:13Il y a la liberté d'expression et ils peuvent même perdre ce type de procès
13:17au nom de la liberté d'expression.
13:17On vit dans un monde épouvantable.
13:19L'impopularité de ce président de la République, quelque part...
13:22Mais c'est pas à base de ça.
13:23C'est pas ce que je vous dis.
13:24C'est qu'on se sert de cette impopularité pour dire,
13:27très bien, c'est bien fait pour eux et on va propager.
13:29On sait que c'est pas vrai, mais ça lui fait du mal.
13:31Et comme aujourd'hui, il y a des partis politiques qui vous disent
13:33que toutes les armes sont bonnes, tous les coups sont permis
13:36pour taper sur des gens qu'on n'aime pas,
13:38qu'ils ne sont pas notre opinion politique,
13:39eh bien, il y a des gens qui, aujourd'hui, en France,
13:40m'ont dit, c'est bien fait pour sa gueule.
13:42C'est absolument abjecte.
13:44Abjecte et je m'insurge de toute mon âme et de tout mon cœur
13:46contre cette pratique.
13:47Les GG, ce matin sur RMC, des élèves privés de leur cours d'école
13:51parce qu'ils faisaient trop de bruit.
13:52Est-ce que ça va trop loin ?
13:53Maisons la fite.
13:54Les écoliers ont dû quitter leur cours de 500 mètres carrés.
13:56Une décision prise suite aux plaintes de 5 voisins
13:59pour nuisances sonores.
14:01Après 12 ans de médiation, la décision est tombée.
14:03La centaine d'élèves âgés de 3 à 11 ans
14:05se retrouvent confinés dans une petite cour de 100 mètres carrés.
14:08La condamnation est excessive pour le président de l'école
14:10et selon lui, elle met en péril la survie de cet établissement Montessori.
14:14Écoutez Bruno, auditeur RMC, qui se désolait de cette situation.
14:19Déjà, interdire un enfant de parler,
14:21un enfant, il n'a pas la parole face à l'adulte.
14:23On l'empêche de tout, il ne peut pas se défendre.
14:25Donc déjà, les gens qui avaient cette maison,
14:27et s'il y avait l'école qui s'est mise en place après eux,
14:30ils pouvaient se plaindre au moment où ça se mettait en place.
14:32Ça n'a pas été fait, je ne sais pas, l'école était peut-être avant, peu importe.
14:35Maintenant, l'école est là.
14:36L'école est là, interdire à des enfants d'aller en classe,
14:38c'est comme dans un train, on interdit, on fait des wagons sans enfants.
14:41Imaginez, je changeais le mot enfant par noir, arabe,
14:45homosexuel, femme, homme, des wagons.
14:47En fait, c'est du racisme.
14:48C'est la discrimination.
14:50La seule différence qu'il y a, c'est qu'un enfant, il n'a pas la parole.
14:52Un enfant, il ne sait pas se défendre, mais il apprend la vie.
14:55Donc en fait, eux, on les laisse, c'est les seuls qui ne peuvent pas se plaindre,
14:57donc on leur interdit des choses.
14:58Je trouve ça, en fait, aberrant.
15:01Bon, c'est vrai que 100 élèves dans une cour de 100 mètres carrés,
15:03c'est vrai que ça ne fait pas beaucoup d'espace.
15:05Karine Galli, vous comprenez qu'on puisse se plaindre de ce genre de choses ?
15:08Ah non, là, pas du tout.
15:08Et pourtant, je n'ai pas de passion pour les enfants.
15:10Mais il y a un moment, en fait, c'est hallucinant.
15:12Je veux dire, moi, j'ai visité à une époque des appartements,
15:14et il y en avait un qui donnait sur une école.
15:15Bon, ben, j'ai fui, bien sûr, parce que je savais qu'il y avait une cloche.
15:19Non, ben, moi, je n'ai pas envie de ça.
15:20Mais sauf que tu prends, effectivement, un engagement,
15:22quand tu es locataire ou propriétaire, d'avoir une école.
15:25Les enfants, ils ont le droit de vivre.
15:26C'est comme les abrutis, les néo-ruraux, qui débarquent à la campagne
15:29et qui sont surpris parce que les vaches, elles ont une cloche
15:33ou parce qu'il y a le chant du coq le matin.
15:34Mais on est chez les fous.
15:36Et en fait, on donne raison à ces dingues.
15:37Ben oui, c'est bien le problème.
15:39Jean-Philippe, nous...
15:39En effet, alors, quand on implante une école dans un quartier,
15:42et en effet, je peux comprendre que ça perturbe les gens.
15:44Mais là, l'école était là.
15:45C'est assez rare de voir des écoles s'implanter en ce moment-là.
15:47Et là, l'école est là.
15:48C'est comme quelqu'un qui viendrait s'installer au bord de la voie ferrée
15:52et qui dit, ça suffit les trains, on peut arrêter de les faire.
15:55Mais ça existe.
15:55Ça aura donné raison.
15:56Mais ça existe.
15:57Mais je trouve ça fou, en fait.
15:58En fait, il y a un moment où il y a des contraintes de vivre en ville
16:02où même on peut être face à une école dans un petit village
16:04où c'est la seule source sonore dans la journée.
16:07Mais si on s'installe là, on le sait.
16:09Évidemment qu'on le sait.
16:10– Je suis encore une fois à la récré, c'est quoi ?
16:12C'est un quart d'heure le matin, un quart d'heure l'après-midi, une heure à midi.
16:15C'est pas toute la journée du bruit, une école.
16:18– C'est pendant la sieste.
16:18– T'entends la cloche et tout, mais c'est plutôt sympa.
16:21– Oui, c'est vivant.
16:22– Ça illustre le fait quand même, Péricolier,
16:23parce qu'on ne sait plus vivre ensemble.
16:25– Les cris des enfants dans une cour de récréation,
16:27ce sont les sons qui font la France.
16:28Comme tu dis, Karim, c'est le clocher, c'est le chant du coq
16:32et le cri des enfants.
16:33Mais quel bonheur !
16:33Charles, t'as dit que ça dure 12 minutes, 15 minutes.
16:36– Oui, un petit quart d'heure.
16:37– Quel bonheur de les entendre, c'est rassurant.
16:39Voilà, il y a peut-être des établissements scolaires
16:41où ce n'est pas vraiment décrit.
16:42Voilà, admettons.
16:43Mais c'est vous dire le niveau d'intolérance.
16:46Oui, mais parce qu'ils ne sont pas allés à la crèche à deux ans, c'est pour ça.
16:49– Bon, allez, continuez.
16:50– Arriver au point de faire une démarche pour dire
16:54comme si c'était, j'ai connu des élevages de volailles,
16:57ça vous pourrit la vie.
16:58des pintades qui toute la journée…
16:59– Ce n'est pas tout à fait pareil, elles ont un peu moins de place.
17:01– C'est ce que je vous dis.
17:02– Et je ne vais pas en centre-ville.
17:03– À la récré des volailles ?
17:05– Non, mais ça peut être infernal, je connais les bruits.
17:07Voilà, mais comparer, avoir la même démarche auprès de la justice
17:11pour un établissement scolaire avec des enfants qui jouent dans la cour de récréation,
17:14comme si l'animation était comparable à celle d'un troupeau de dindes
17:18ou de pintades qui glouissent toute la journée,
17:20c'est vous dire l'état mental du plaignant.
17:23C'est quand même dramatique.
17:24– Oui, mais la justice te aura donné raison.
17:25– Oui, mais c'est la justice qui est complètement aberrante.
17:27– Oui.
17:28– Excusez-moi.
17:28– C'est quand même incroyable qu'on arrive à monter des dossiers
17:31et qu'effectivement, ça ne soit pas rétoqué par la justice.
17:32– Oui, mais…
17:33– Mais oui, bien sûr.
17:34– À mon avis, on ne sait pas tout, parce que c'est quand même bizarre, cette histoire.
17:37– On ne peut pas lâcher les délinquants et en même temps autoriser la paire de bruit.
17:40C'est compliqué pour les magistrats, ce n'est pas drôle pour les pauvres.
17:42C'est un drôle de métier.
17:43– Sous-titrage Société Radio-Canada
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