- il y a 4 jours
Les meilleurs moments de l'antenne de RMC commentés par Estelle Denis et toute sa bande.
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00RMC Estelle Midi, le zapping RMC.
00:04Et on démarre avec un extrait d'Apolline Matin ce matin sur RMC.
00:07Faire grève, oui, mais à quel prix pour notre économie ?
00:10250 rassemblements ont été déclarés dans tout le pays,
00:13des centaines de milliers de manifestants sont attendus.
00:15Selon un sondage Elab, plus de la moitié des Français approuvent la mobilisation,
00:20mais cette mobilisation, elle n'est pas sans conséquence pour l'économie française.
00:23Précision ce matin avec Emmanuel Lechypre.
00:26Les mobilisations de ce type coûtaient, avant le Covid,
00:29jusqu'à 1 milliard d'euros la journée.
00:32Ça représente une baisse de l'activité de 8 à 10% par rapport à une journée normale.
00:36Mais ça, c'était avant la crise sanitaire.
00:39Pourquoi ? Qu'est-ce qui a changé ? Le télétravail peut-être ?
00:41Bingo, Apolline, exactement.
00:43Aujourd'hui, les jours de grève, c'est jusqu'à 40% de salariés qui le pratiquent.
00:46Donc l'impact est moindre, bien moindre.
00:48L'impact 30% de moins qu'avant le Covid, c'est ce que nous dit l'OFCE.
00:54Il y aura quand même des gagnants et des perdants.
00:56Il y aura des gagnants et des perdants.
00:57Les perdants, c'est les entreprises.
00:59Dont les salariés font grève.
01:00SNCF, RATP, transport aérien.
01:02Là, c'est entre 5 et 25 millions par jour le coût de la grève.
01:05Il y a les secteurs dans lesquels les activités ne peuvent pas être reportées.
01:09Ça, par exemple, c'est l'hôtellerie, restauration.
01:11Et puis les gagnants, c'est évidemment tous les fournisseurs de mobilité alternative.
01:15Les vélos, les trottinettes, les scooters, les VTC.
01:17Jusqu'à 50% de hausse de la demande à Paris.
01:20Les entreprises de livraison à domicile aussi.
01:22Uber Eats, Deliveroo.
01:24Et puis, tiens, les médias aussi.
01:25On écoute plus les médias, les gens de grève.
01:27On écoute plus le journal.
01:28Et on va plus dans les commerces de proximité.
01:30Alors justement, Emmanuel Lechypre parlait de l'hôtellerie, restauration.
01:34Thierry Marx, ça représente quoi en coût pour vous, une journée de grève, justement, pour l'hôtellerie, restauration ?
01:39Sur certains établissements, c'est jusqu'à 80% de pertes sèches.
01:44Parce que là, on impose à nos salariés, finalement, ces mouvements de grève imposent le non-travail à nos salariés.
01:50Et pour les entreprises qui sont obligées, sur le passage du cortège, de fermer leur établissement, là, c'est une journée à perte de 100%.
01:58Donc, c'est très, très, très négatif.
02:01Surtout qu'il faut le rappeler, c'est un secteur d'activité, aujourd'hui, qui est en grande turbulence économique.
02:08On ferme, en gros, 20 restaurants par jour.
02:11Donc, on n'a pas besoin de ce type de mouvement pour accélérer un petit peu les chutes de revenus dans le secteur d'activité.
02:20Mais oui, je prends juste l'exemple d'un de nos établissements que je connais bien, et celui de mon voisin, à qui j'ai posé la question ce matin.
02:26Il me dit, écoute, je vais perdre 80%, sans compter les annulations qu'on avait déjà depuis une semaine, de gens qui disent, on ne viendra pas.
02:33Mais après, naïvement, moi, je me dis, tiens, il y a un rassemblement, par exemple, à Rouen.
02:37A priori, ça doit profiter aux commerçants, parce qu'il y a plus de monde dans la rue que d'habitude.
02:40Donc, je ne comprends pas en quoi, en fait, c'est un manque de chiffre d'affaires, dans le sens où il y a plus de gens dans la rue.
02:46Donc, là, il fait beau.
02:47Il y a des manifs qui se sont terminés à 13h.
02:49À 13h, si vous êtes en grève, plutôt que de rentrer chez vous, il y a le petit resto du coin qui est ouvert.
02:54Vous y allez, en fait, c'est ça que je ne comprends pas ?
02:55Non, ce n'est pas le principe.
02:57D'abord, les gens qui se déplacent pour aller manifester n'ont pas à cœur de se dire, je vais en profiter pour me faire un restaurant gastronomique.
03:04Non, non, non, non, non, je parlais du petit bistre du coin, évidemment.
03:07On va être plutôt sur sac à dos, sandwich et bouteilles d'eau.
03:13Donc, non, non, non, non, c'est très, très négatif pour notre secteur d'activité et pour tous les commerces, parce que là, il y a vraiment un impact qui est fort.
03:21Vous faites un chiffre d'affaires à zéro.
03:23Non, mais je me doute bien qu'on ne va pas manger dans un gastro et se payer un vison après une manif.
03:27Mais c'est vrai qu'il y a le petit côté sympa du petit café du coin où, justement, entre manifestants, on va boire un verre après la manif.
03:34Estelle, ce n'est pas le cas partout, mais tu sais qu'il y a quand même des préfets en France qui ont dit aujourd'hui à l'avance, ils ont conseillé aux commerçants de fermer les rideaux.
03:43Ce qui est idiot, c'est pour l'instant que tout se passe bien.
03:44Mais non, mais d'accord, mais...
03:45C'est le principe de précaution, ça.
03:47Et je ne dis pas partout.
03:47Mais précaution, on a abandonné.
03:50Mais tu te rends compte ?
03:51On dit aux gens, maintenant, c'est inévitable que des banques ou que des magasins, des vitrines se fassent caillasser.
03:57C'est inévitable.
03:58C'est le nouveau normal.
04:00C'est faux, regarde, depuis ce matin, il n'y en a pas.
04:02Barricadez-vous à la France, l'État ne peut rien pour vous.
04:05Mais le message qu'on envoie en commercial...
04:07Bruno Retailleau, par exemple, le ministre de l'Intérieur des missionnaires, il a un peu joué avec la peur.
04:13Vous voyez ce que je veux dire ?
04:14On l'entendait hier, on se disait, oh là là, je ne vais pas sortir de chez moi.
04:17Il y a quelques antécédents quand même.
04:18Mais peut-être, mais il y a aussi des manifs qui se passent bien.
04:22Sauf qu'il y a 1000 black blocs prévus à Paris, 8000 dans tout le pays.
04:27Et ce n'est pas maintenant, ceux-là.
04:28C'est en fin d'après-midi qu'ils vont commencer à tabasser les gens, à brûler, etc.
04:32Pour l'instant, on ne les a pas encore vus, donc on va attendre de voir comment ça se passe.
04:35Oui, mais on connaît.
04:36L'histoire, on la connaît.
04:37Mais le deuxième effet de tout cela, c'est aussi qu'aujourd'hui, nos assureurs nous disent, hop, hop, attention.
04:43D'ailleurs, il y a même des commerçants aujourd'hui qui ne déclarent pas les bris de glace et autres
04:49parce que leur prime d'assurance augmente.
04:53Et un, des compagnies d'assurance qui nous disent, stop, ça, on ne vous couvre plus.
04:56Un, on ne vous couvre plus non plus.
04:58Pour la perte d'exploitation.
05:00Et tout ça crée un climat en se disant, effectivement, je suis assez d'accord,
05:04il n'y a plus une manifestation qui ne déclenchera pas un mouvement, un mouvement de casse.
05:09Et ça, c'est très inquiétant dans nos sociétés parce que, là encore une fois,
05:13elles sont encadrées un petit peu mieux avec les OS,
05:17mais les organisations salariées, mais on n'est pas à l'abri d'un débordement.
05:22Écoutez, on verra ce qui se passe à la fin de la journée.
05:25Mais pour l'instant, ça a plutôt bien démarré.
05:28Les GG ce matin sur RMC, 90% des pharmacies en grève aujourd'hui.
05:32Est-ce que ça vous choque ?
05:33La plupart des officines n'ont pas levé le rideau ce matin
05:35pour dénoncer la réduction des remises commerciales sur les médicaments génériques.
05:39Une colère des pharmaciens que comprend l'éducateur des GG à Bellevue.
05:42Je pense qu'on néglige la difficulté dans laquelle les pharmacies se trouvent.
05:48Alors oui, dans les grandes villes, tout se passe bien.
05:50Moi, j'habite dans un petit village, c'est extrêmement compliqué.
05:53Et il se trouve que les pharmacies sont en train de fermer tous les jours
05:56et qu'entre les villages, ils sont obligés de faire des connexions entre eux,
06:01y compris des franchises pour pouvoir subsister.
06:05Fred Hermel, vous me disiez il y a deux secondes que vous étiez très choqué
06:10que des pharmaciens fassent grève. Je ne comprends pas pourquoi.
06:13Le commerce le plus rentable de France est la pharmacie.
06:15Enfin, heureusement qu'ils sont là.
06:16Ah ben, heureusement, oui, très bien.
06:18Et ils ont fait des études, ils gagnent beaucoup d'argent, c'est très bien.
06:20Mais à un moment, il faut avoir un peu de décence.
06:23Ah bon ?
06:23Toi, tu souhaiterais que ce soit comme aux Etats-Unis,
06:25d'avoir des supermarchés avec des médicaments, puis tu peux les acheter comme ça ?
06:27Non, non, non, non, non.
06:28Mais enfin, les pharmaciens se gavent grâce à la sécurité sociale.
06:32Ils ne se gavent pas tant que ça, parce qu'il y en a plein qui ferment.
06:34S'ils se gavaient tant que ça ?
06:35Ça reste, excuse-moi, ça reste.
06:37D'ailleurs, c'est tellement un commerce protégé
06:40que n'importe qui ne peut pas s'installer.
06:42Tu sais très bien qu'il ne peut pas y avoir
06:43deux pharmacies dans un rayon, deux trucs.
06:46Parce que, justement, ils se protègent comme ça.
06:48C'est extrêmement rentable.
06:50C'est extrêmement rentable, une pharmacie.
06:52Mais à certaines rues, pourtant, j'ai trois pharmacies à 200 mètres d'intervalle.
06:55Oui, il faut expliquer, c'est par densité de population.
06:59Mais arrête, dans les campagnes, il y a plein de pharmacies qui ferment.
07:03C'est un drame, notamment pour les personnes âgées.
07:06Tout le monde ne vit pas dans une grande ville, Fred.
07:08Mais tu le sais très bien, la pharmacie est hyper rentable.
07:11Et en plus, avec l'argent de la collectivité...
07:13Et parce que c'est rentable, ce n'est pas bien, en fait, c'est sale.
07:15C'est un commerce qui est financé par la collectivité.
07:21Mais t'es bien heureux.
07:23T'es bien content de le trouver, mon pharmacien ?
07:24Mais moi, j'ai pas d'amis pharmaciens.
07:25Quand ton médecin oublie de te donner...
07:27Et pharmacienne...
07:29Non, mais quand ton médecin oublie de te donner, parce que ça arrive,
07:31les effets indésirables de tel ou tel médicament,
07:33et que tu vas à la pharmacie, et que la personne te dit...
07:35On vous a dit qu'il ne fallait pas vous mettre au soleil ?
07:36Ah non, pas du tout.
07:37Moi, je vous le dis.
07:38Mais c'est très bien.
07:39Mais j'adore.
07:40Mais simplement, il faut...
07:41C'est du lien social.
07:42Donc, ils n'ont pas le droit de se mettre en grève.
07:45C'est un commerce financé grâce à la solidarité nationale.
07:48C'est-à-dire que même les gens qui ne vont pas à la pharmacie
07:51financent l'argent des pharmaciens.
07:54Mais alors ?
07:54Donc, ils n'ont pas le droit de se mettre en grève, en fait.
07:57Je pense qu'ils doivent être un peu décents.
07:59Vous nous direz qui a le droit de se mettre en grève ou pas ?
08:01Oui, mais on commence.
08:03C'est genre hongaliste.
08:03Les pharmaciens, on attend un petit peu.
08:05Et puis, à mon avis, ce n'est pas eux qui vont casser.
08:07Si vous voulez, on est plus calme.
08:09Avec le gole !
08:11C'est ça.
08:12N'importe quoi.
08:13Bon, les GG ce matin sur RMC.
08:16Les notes de frais exorbitantes, on peut le dire, d'Anne Hidalgo,
08:18sont-elles scandaleuses ?
08:19Mediapart a rendu publique une partie des frais d'Anne Hidalgo
08:22qui ont été récupérés par une association de lutte contre la corruption.
08:26Ticket de caisse à l'appui.
08:27On a le détail des dépenses.
08:28Alors, on en a pour 84 000 euros de vêtements,
08:31dont deux robes d'or ou encore un manteau Burberry à 3 067 euros.
08:36Et ces montants, eh bien, ils sont exagérés.
08:37Pour l'avocat des GG, Charles Consigny.
08:39Je pense que c'est excessif.
08:41Je peux concevoir qu'un élu de cette importance
08:45bénéficie d'une enveloppe pour ses frais de représentation.
08:50Mais comme dans toute chose, je pense...
08:51Exactement.
08:52Comme dans toute chose, je pense qu'il faut un tout petit peu de mesures.
08:56Et le coût des robes dures et des manteaux Burberry,
08:59je pense qu'il y a quelque chose d'excessif.
09:02Qui ne m'étonne pas de la part de quelqu'un
09:04qui se vante de son amitié avec Leonardo DiCaprio
09:07et autres stars d'Hollywood dans Vanity Fair,
09:10photographiés par Annie Lebovitz.
09:12Bah oui, parce qu'il faut savoir que Madame Hidalgo,
09:14elle a un peu le melon.
09:16Voilà.
09:17Donc, elle fait des choses qui vont avec son melon.
09:21Juliette Briens, 84 000 euros de vêtements.
09:24Ça vous semble exagéré ?
09:25Ou vous comprenez que la maire de Paris
09:27ait besoin d'être représentée avec des vêtements
09:29de marques françaises prestigieuses comme Dior, par exemple ?
09:33Moi, assez d'accord avec Charles Consigny.
09:34Je peux parfaitement comprendre et entendre
09:38que quand on a un métier de représentation
09:40à la hauteur du poste de maire de Paris,
09:43on puisse avoir une petite enveloppe
09:45pour les robes de cocktail.
09:49Et pourquoi pas un manteau noir Burberry ?
09:51Mais 84 000 euros !
09:54Franchement, c'est émantiel !
09:57Bah oui, mais à 3 000 euros la robe, ça va vite, vous savez ?
09:5984 000 euros !
10:0084 000 euros !
10:02Dior, Burberry, Hermès !
10:05Mais vous vous rendez compte ?
10:06Enfin, à quel pourcentage il faut appartenir sur la planète
10:12au niveau de la richesse
10:13pour aller s'acheter quoi que ce soit chez Hermès, en fait ?
10:18C'est parfois de toute une vie,
10:21on ne peut pas imaginer quoi que ce soit d'Hermès.
10:23Je ne veux pas la défendre, mais il y a eu les JO 2024,
10:25c'est-à-dire qu'on a eu un rayonnement planétaire.
10:27Tu portes du Hermès, qu'une grande marque...
10:29Moi, le truc, je m'étonne quand même que les grandes marques ne lui prêtent pas.
10:33Aujourd'hui, vous avez des bureaux de presse de partout,
10:36vous n'avez pas acheté les vêtements même de grandes marques.
10:39Vous appelez Dior, enfin, quelqu'un appelle,
10:40et dit « Anne, Anne a besoin d'une robe pour ce soir. »
10:43Ce soir, elle la met, puis après, elle la rend, quoi.
10:45Au-delà de ça, quand on est de gauche,
10:48quand on est de gauche,
10:50et que, voilà...
10:51On n'a pas le droit de porter du Dior quand on est de gauche ?
10:53Excuse-moi, ça la fout mal.
10:54Ça la fout mal, quand même.
10:55D'accord.
10:56Quand on est de gauche,
10:57et qu'on est, voilà,
10:59qu'on défend tout ce qui est pauvre,
11:02voilà, défendre les migrants,
11:04la misère,
11:07être de gauche, quoi.
11:08On a le droit de porter des riches.
11:11On ne doit pas s'habiller quand on est de gauche.
11:13On doit s'habiller en haïou.
11:15La haine et la détestation permanente des riches
11:18qu'il faut taxer,
11:19qui sont responsables de tous les maux de la terre, etc.
11:22Et qu'en fait,
11:23on passe son temps dans les grandes boutiques parisiennes
11:26à aller s'acheter des robes.
11:26Mais elle ne passe pas son temps, arrête.
11:28Et des petits lois à Thermès,
11:29je suis désolée, ça la fout mal.
11:31Voilà, vous pouvez dire ce que vous voulez
11:32pour son image de gauche.
11:35Elle aurait pu se faire prêter des vêtements.
11:38Et puis, il y a aussi d'autres marques
11:40qui sont peut-être un peu plus raisonnables,
11:42qui ne sont pas non plus des haillons.
11:43Je ne dis pas qu'elle doit se ramener
11:44au dîner officiel en haillons.
11:47Alors, Juliette, c'est quoi les marques de gauche
11:49pour une merde parisiennes ?
11:50Non, mais je vais te dire,
11:51la reine d'Espagne,
11:53elle est parfois en Mango et en Sarah.
11:55Et en Cézanne.
11:56Elle a des babies Cézanne.
11:58C'est autre chose comme représentation
12:00qu'Anne Hidalgo.
12:01Non, moi, ce qui me gêne le plus,
12:02c'est que pourquoi Mediapart
12:03a pu publier ses notes de frais ?
12:06Parce que l'association en question
12:07est allée devant la justice
12:08pour obtenir ses notes de frais.
12:09Parce qu'Anne Hidalgo
12:10ne devait pas se sentir très, très à l'aise
12:12avec ce qu'elle faisait
12:13puisqu'elle a tout fait pour les cacher.
12:14Il a failli que la justice impose cela.
12:17Dans un pays normal,
12:18c'est un scandale d'État,
12:19elle est démissionnaire aujourd'hui.
12:21Quand tu vois que dans certains pays du Nord,
12:22notamment, une ministre
12:24qui un jour s'est plantée,
12:25s'est achetée un soda
12:26ou une boîte de chewing-gum,
12:29a dû démissionner,
12:30et là, 84 000 balles d'euros,
12:33de vêtements,
12:35de vêtements,
12:36et elle est encore maire de Paris.
12:37Ça se trouve,
12:37elle a été revendue sur Vinted.
12:39Il faudrait que la mairie
12:40les mette sur Vinted.
12:43Moi, je ne comprends pas
12:44que ce ne soit pas
12:45le grand scandale dans ce pays.
12:46Normalement,
12:47ça devrait être un truc énorme.
12:48On nous fait des scandales
12:49avec des petits trucs
12:50beaucoup moins importants que cela.
12:52Écoutez, on va voir
12:52si ce scandale
12:53prend de l'ampleur
12:55un petit mot là-dessus,
12:55Thierry Marx,
12:56ou ça vous dépasse ?
12:57Franchement, ça me dépasse.
12:59Vous ne voulez pas
12:59qu'on parle chiffon ?
13:00Non, ce n'est pas
13:00qu'on parle chiffon.
13:01Je pense qu'effectivement,
13:03quand on est maire de Paris,
13:04on a une certaine
13:04représentativité.
13:06Que tout ça soit calé
13:07dans un budget
13:08de représentativité,
13:10je peux l'entendre.
13:10Après, que ça déborde,
13:11qu'on attaque,
13:12qu'on en fasse un argument
13:13aussi, soyons francs
13:15sur ce plateau
13:16un peu politique
13:16pour aller un petit peu là-dessus.
13:19Soyons...
13:20C'est moi qui paye.
13:21Non, non, non.
13:22Parce que c'est Juju
13:23et c'est Frédon qui paye.
13:24Ah, parce que c'est Paris.
13:25C'est Paris.
13:26C'est Juju et moi qui paye.
13:27Je l'entends.
13:28Moi aussi, je suis parisien
13:29et j'aime Paris.
13:30Je l'entends.
13:31Mais franchement,
13:33je me dis,
13:33bah oui,
13:34tout ça doit être contraint.
13:35Et surtout,
13:36quand on doit être transparent.
13:39Et bon, là,
13:40il se trouve qu'il y a
13:41une petite remise en question.
13:43Exactement.
13:44Et encore une fois,
13:44on peut se faire prêter
13:46des vêtements,
13:46les rendre après.
13:47Vous les mettez au pressing,
13:48vous les rendez.
13:48Il y a plein de bureaux de presse
13:49qui sont faits pour ça
13:51et qui permettent
13:52de payer moins cher
13:53les vêtements
13:54ou ne pas les payer du tout.
Recommandations
23:39
|
À suivre
17:16
18:23
17:52
19:06
19:15
16:31
16:45
25:22
15:44
13:13
22:33
16:15
16:53
16:49
19:03
17:37
18:15
16:25
13:03
26:12
25:16
14:01
Écris le tout premier commentaire