- il y a 7 semaines
Les meilleurs moments de l'antenne de RMC commentés par Rémy Barret et toute sa bande.
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00:00RMC Estelle Midi, le zapping RMC.
00:04Le meilleur de l'actu, on commence avec Apolline Matin.
00:06Comment attirer les médecins dans les déserts médicaux ?
00:09Certaines régions manquent cruellement de médecins et n'attirent pas les étudiants.
00:13Aurélio Toulosa est maire de Richebach, il était invité de Charles Matin ce matin.
00:19Il propose d'héberger les futurs praticiens chez les habitants.
00:24C'était dans Apolline Matin avec Charles Magnier.
00:26Le but c'est de les accueillir comme à la maison.
00:31Qu'ils puissent à la fin de leurs différentes étapes de stage venir se reposer dans un cadre apaisé.
00:36Profiter de la qualité de vie du territoire, de la qualité de l'accueil de nos habitants.
00:40Qu'ils puissent également se rendre compte au travers de leur présence sur le site,
00:45de la qualité des équipements et des services que nous proposons.
00:49On a souvent une image de la ruralité un peu éloignée de tout ça.
00:52En général sur le sud d'Alsace, on est bien loin de tout ça, c'est tout l'inverse.
00:55On a été très surpris par le bel élan de solidarité des gens qui ont répondu, des volontaires.
01:00On en est à plus d'une vingtaine.
01:02Il va falloir maintenant qu'on s'organise avec l'efficacité pour recevoir tous ces futurs étudiants.
01:06Mais effectivement, l'appel citoyen, alors c'est suffisamment rare pour être relevé.
01:11Pour une fois qu'on demande aux gens de se manifester,
01:14ils ont répondu positivement à la demande et on en est très satisfait.
01:18Bon, la commune, je pense que ça se prononce d'ailleurs plutôt RISPAR, on est en Alsace.
01:23RISBAR, non ? PAR, c'est un P.
01:25RISPAR.
01:25Alors, exactement.
01:27Tiens, ma Péricault, puisque tu as pris la parole, tu vas la conserver.
01:30On ne sait plus quoi imaginer pour attirer les médecins.
01:34Enfin, ça devient incroyable, quoi.
01:36Bah, on désertifie le pays en détruisant les industries, les activités économiques.
01:41Il y a des territoires aujourd'hui qui sont de véritables déserts.
01:44Je les parcours tous les étés.
01:46Je recitais même départements que la sécheresse, la Creuse, l'Inde, certaines parties de la Saône-et-Loire.
01:51Donc, où on reprend une politique, j'allais dire, de réinitialisation d'activités économiques,
01:57redonner de la vie à des territoires, repeupler avec de l'activité, de l'artisanat, en se protégeant.
02:02Non, mais attendez.
02:02Ça, c'est le programme.
02:03Non, non, alors tes médecins, tes déserts médicaux, ils viennent de la grande distribution
02:07qui a détruit des emplois parce qu'on importe des produits de Chine, donc il n'y a plus d'activité locale.
02:12Alors, il faut assumer.
02:13On ne peut pas dire qu'il n'y a pas de médecin et dire qu'on ne parle pas du reste.
02:16Le vrai problème, c'est qu'on a confié à la grande distribution le soin de distribuer à pas cher
02:20des produits qui ont éradiqué notre économie, notre industrie, parce qu'on les importe de Chine.
02:24Donc, comme il n'y a plus d'activité économique dans les territoires,
02:26eh bien, on remet de l'activité économique, on fait du protectionnisme.
02:30C'est pas de mal avec l'Europe.
02:30Donc, on va tous crever, donc tu n'auras plus de médecin.
02:34Tu es en train de me dire qu'il n'y aura pas de solution, il n'y aura pas de protectionnisme.
02:37Je n'ai pas dit qu'il n'y a pas de solution, mais là, on cherche des solutions à court terme
02:40et je peux dire que réindustrialiser la France, ce n'est pas à court terme.
02:44Non, mais recréer l'activité économique, ce n'est pas forcément réindustrialiser.
02:47C'est protéger l'économie européenne et dire on met des taxes aux frontières
02:50et on n'importe plus les produits qui détruisent nos activités économiques.
02:56Ça fait 50 ans que ça dure, on paye la facture et ça n'ira pas en s'arrangeant.
02:59L'autre petite solution, c'est de dire aux médecins, on vous paye vos études au départ.
03:04Si vous avez été aidé, on vous demande pendant les deux ou trois premières années.
03:07Mais c'est peanuts.
03:09C'est une solution, mais c'est peanuts.
03:10Ce n'est pas ça qui va remettre des médecins qui n'ont pas envie d'aller travailler
03:12dans des endroits où il n'y a pas de clients.
03:14Parce que s'il y a des infatifications, c'est qu'il n'y a pas assez de clients.
03:17Pourquoi ? Parce qu'on a dépeuplé des territoires où il n'y a plus de vie.
03:20– Thierry ou Jeanne qui habitent dans un désert médical et qui a besoin d'un rendez-vous
03:23chez un médecin généraliste la semaine prochaine, je pense qu'il va devoir attendre encore un petit peu.
03:27– Ah ben, vu la lâcheté de notre classe politique et de ceux qui, sachant ce qui allait se produire,
03:32n'ont pas pris les mesures quand il le fallait.
03:34Oui, ils vont attendre longtemps, mais ils s'exprimeront dans les urnes.
03:36– Jérôme Lavrieux.
03:37– Ça fera mal.
03:38– Tout ce que Péricault dit, c'est à peu près vrai.
03:41– Ah oui.
03:43– Mais il y a un truc qui l'oublie.
03:45Si on a des déserts médicaux aussi, c'est parce qu'on a arrêté de former des médecins.
03:50– Entre autres.
03:51– On a créé dans les années 90, fin des années 80, début des années 90,
03:57ce qu'on appelle le numerus clausus pour la formation des médecins.
03:59On l'a fait à la demande des ordres des médecins,
04:03qui avaient peur qu'on forme trop de médecins
04:06et qu'il y ait moins de clients par médecin et qu'ils ne gagnent pas assez leur vie.
04:10Moi, je suis un libéral.
04:12Je pense que tout ça, ça doit se réguler naturellement.
04:15On doit former autant de médecins qu'il y a de gens qui réussissent le concours de médecin,
04:20en sortir sans baisser le niveau,
04:23mais sans dire, ah bah non, il n'y avait que 100 places et toi, tu es 102ème.
04:27Donc tu ne peux pas être pris, mais tu as le niveau quand même et tu ne seras jamais médecin.
04:30Quel gâchis !
04:32Et après, au bout d'un moment, au lieu de tous vouloir s'installer
04:35dans la grande ville du coin, bourgeoise, etc.,
04:39où il y aura trop de médecins et où ils n'auront pas assez de clients, justement,
04:43et ils ne gagneront pas assez leur vie,
04:44eh bien, ils iront s'installer dans d'autres endroits.
04:47Les déserts, ils ne sont pas des déserts de population.
04:50Ce ne sont pas des déserts de population.
04:52Il y a assez de patients,
04:54d'autant plus dans ces départements que tu cites,
04:56que la population est de plus en plus âgée.
04:58Donc il y a assez de patients, de clients,
05:01pour parler en termes de business,
05:03pour qu'un médecin gagne bien sa vie.
05:05Et il la gagnera, au fur et à mesure, mieux dans ces territoires-là,
05:09qu'en étant le 107ème médecin de la maison médicale,
05:12au plein cœur d'un quartier qui en déborde déjà.
05:15Et ce que tu dis est vrai, mais pas totalement.
05:17Vous savez qu'elle est, en termes de médecin,
05:19par nombre d'habitants,
05:20le plus grand désert médical de France ?
05:22C'est le département de Seine-et-Marne.
05:24Donc ce n'est pas forcément la creuse.
05:27Benjamin Amart.
05:28Il est évident que le numerus clausus
05:30a une responsabilité exorbitante dans la situation.
05:34C'est évident.
05:34Le numerus clausus, il ne répond pas à l'intérêt général,
05:38il répond à un intérêt catégoriel.
05:40Mais on n'a pas le courage politique pour affronter ça.
05:43Ça, on l'a supprimé.
05:44Oui.
05:45Mais ça prend 9 à 11 ans.
05:47Rappelez le nom de celui qui l'a instauré.
05:49C'est Alain Juppé.
05:50Mais je rappelle le nom, on pourrait rappeler le nom des médecins.
05:53Et Hollande a aggravé.
05:54– Les médecins qui sont roulés par terre pour le faire.
05:55– Les effets du numerus clausus sont tout à fait responsables.
05:59Bon, on voit ce que fait la mairie, c'est louable.
06:03Mais me semble-t-il, c'est vraiment…
06:05Ça relève du gadget.
06:08Ce n'est pas ça qui va résoudre le problème.
06:10Donc, après, pour faire le lien avec la question
06:14de la désertification rurale, etc.,
06:17il y a ce que dit Perico, mais il n'y a pas que ça.
06:20Je veux dire, on a ces régions-là qui sont frappées
06:22par les déserts médicaux, c'est aussi des régions
06:24qui sont devenues des déserts de services publics.
06:26– Ça va ensemble, c'est la suite.
06:28– Et donc, on a effectivement des régions
06:31qui ont été, certes, soumises à des logiques capitalistes délétères,
06:34mais derrière, on a eu des logiques libérales
06:37qui ont consisté à faire des territoires.
06:39Et ça, on parlait des gilets jaunes tout à l'heure.
06:40C'est central dans la colère des gilets jaunes.
06:42– Oui, c'est le départ.
06:43– Le recul des services publics.
06:45Voilà, et qui font de ces territoires, des territoires morts, quoi.
06:47– C'est le fondement des gilets jaunes.
06:48– Donc, on va avoir un problème, si vous voulez,
06:51si on traite, si on règle le problème
06:52par le petit bout de la lorgnette, on va avoir des problèmes.
06:54Tu parlais du court terme, on va avoir du mal
06:56à trouver des réponses à court terme.
06:58– Apolline Matin, espace public non fumeur,
07:00faut-il revenir sur cette mesure ?
07:03Vous le savez, depuis le 1er juillet dernier,
07:05notamment, enfin le 29 juin d'ailleurs,
07:07pour être précis sur la date,
07:08on n'a plus le droit de fumer sur les plages,
07:11mais bien avant cela, il y a eu interdiction de fumer
07:13dans les restaurants, et c'est aujourd'hui
07:14les restaurateurs qui râlent.
07:16En effet, un décret interdit de la cigarette
07:18dans les parcs, jardins publics, abribus, piscines
07:22et à proximité des écoles depuis la fin du mois de juin dernier.
07:26Et cette décision, elle conduit à des situations absurdes.
07:30C'est ce que précise Franck Chomès,
07:33il est président de la branche restauration de l'UMI.
07:37On déplore la concertation,
07:39parce qu'on nous a sorti ce décret début juillet
07:41sans avoir été avertis.
07:44Je rappelle que quand, en 2007,
07:46on interdit de fumer à l'intérieur des établissements,
07:49les gens sont sortis,
07:51et aujourd'hui, tout le monde est ravi
07:52qu'on ne fume plus à l'intérieur d'un établissement
07:55parce que l'établissement est clos.
07:57Là, on va bientôt nous interdire de fumer en terrasse,
08:01mais ça veut dire quoi ?
08:01On va repousser le problème.
08:03Ça veut dire qu'on va être obligé aussi
08:05d'avoir un rôle de policier,
08:08puisque vous savez, sur une terrasse qui est grande,
08:11vous ne pourrez pas empêcher un fumeur
08:13de cacher sa cigarette peut-être entre les mains
08:16pour pouvoir fumer,
08:18parce que quand on est inconditionnel à la cigarette,
08:21on est capable de tout.
08:22On est dans un pays de liberté,
08:24je crois qu'on est en train d'enlever la liberté.
08:26Alors, pour l'instant,
08:28il n'y a pas question d'interdire tout de suite
08:29de fumer sur les terrasses.
08:31En fait, ce qui se passe,
08:33je vous l'ai dit depuis fin juin,
08:34interdiction de fumer à proximité des écoles, etc.
08:36Ce qui explique l'UMI,
08:37ça peut paraître technique,
08:38mais en fait, c'est très simple.
08:39Vous avez un restaurant ou un bar
08:40qui est situé à côté d'une école.
08:43Vous avez une terrasse.
08:44Théoriquement, vous devez interdire à vos consommateurs
08:46de fumer sur votre terrasse
08:48puisque vous êtes à proximité d'une école.
08:49Vous avez le même type de bar
08:51qui est situé 500 mètres plus loin,
08:54donc loin de l'école.
08:55Terrasse, on est loin de l'école.
08:57Les clients peuvent fumer.
08:58Parce que la fumée peut aller jusqu'à l'école.
08:59Non, mais ce que dit l'UMI...
09:01Mais le soir, l'école, elle est fermée.
09:02Pardon ?
09:03Le soir, elle est fermée, l'école.
09:04Oui, mais la loi, c'est la loi.
09:06Tu comprends qu'il y a certains restaurateurs
09:08qui se retrouvent dans des situations...
09:09Déjà, ce n'est pas la loi, c'est un décret.
09:12Il suffit de prendre un décret modificatif.
09:14Ça va aussi vite que de prendre le décret musical.
09:16C'est ce que réclame l'UMI.
09:17Voilà.
09:17Mais l'histoire de dire
09:19qu'on va peut-être nous interdire
09:21de fumer sur la terrasse.
09:22Écoutez, hier, moi, je suis allé
09:24avec ma future femme,
09:27ma future belle-fille.
09:28C'est beau ce que tu viens de dire.
09:29C'est un ami de 10 ans.
09:29Puisque tu as fait ta demande cet été.
09:31Oui, voilà.
09:32Visiter une grotte magnifique
09:34en sortant de là.
09:35Il y a une heure de visite.
09:36Donc, il y en a qui étaient accros,
09:37mais ils n'ont pas osé fumer
09:38à l'intérieur de la grotte.
09:39Il y avait quand même des peintures
09:40qui n'avaient 20 000 ans.
09:41C'est interdit.
09:42On va sur la terrasse.
09:44Enfin, les gens...
09:46Nous, on s'installe.
09:47On boit un coup.
09:48Il y avait une table.
09:49Ils étaient huit.
09:50Ils avaient trois gamins.
09:51Cinq qui ont sorti une clope.
09:54Et je les regarde.
09:55Ils font quoi ?
09:57Enfin, écoutez.
09:58Et là, ils ont fini par...
10:00Ils t'ont vraiment dit quoi comme ça ?
10:01Comment ?
10:02Ils t'ont vraiment dit quoi comme ça ?
10:03Parce qu'ils étaient dans ma région d'origine.
10:06Ils ont le même accent que moi.
10:07Que ça, Quentin.
10:07Te moque pas, c'est pas loin.
10:11Et donc, ils ont fini par se lever
10:13et aller fumer plus loin.
10:14Voilà.
10:15Mais sinon, moi, je ne consommais pas.
10:17Donc, il va y avoir 10 fumeurs
10:19et puis il y aura 30 places de vide
10:21parce que les autres
10:21ne vont pas vouloir subir ça.
10:23Moi, je suis désolé.
10:23Quand on fume une clope...
10:24Donc, tu es pour l'interdiction
10:25de la cigarette en terrasse ?
10:27Ah oui, oui.
10:28Sinon, je ne vais jamais en terrasse.
10:29Sinon, je ne vais jamais en terrasse.
10:31Je paye pour aller bouffer,
10:32pour être tranquille,
10:33pour déguster des choses.
10:34Si je voulais le goût du tabac dans mon plat,
10:37je te demanderais au chef
10:38de mettre un peu de cendre.
10:39Parfois, tu sais,
10:40quand tu commandes au restaurant,
10:41ça arrive.
10:41Je pense que le chef fumait parfois.
10:44Et c'est tombé dans la pizza.
10:45Benjamin, est-ce que tu comprends
10:46la colère des restaurateurs ?
10:49En réalité, la société, elle change.
10:53On sait qu'avant, on fumait un peu partout.
10:57Et aujourd'hui, il y a effectivement
10:59une intolérance de plus en plus grande.
11:02Moi, je ne fume pas de cigarette.
11:04Je fume le cigare.
11:05Oh, ben alors là ?
11:06Bon, mais de tout temps, de tout temps...
11:09C'est parce que tu es capitaliste.
11:10Non, c'est un cigare cubain que je fume.
11:11Voilà.
11:13Il ne fume que le cigare révolutionnaire.
11:15Je ne fume pas tous les jours, bien sûr.
11:16Mais quand j'en fume un,
11:17et de tout temps,
11:18je me suis toujours éloigné de mes congénères.
11:20Parce que c'est très agréable à fumer,
11:22mais c'est infect à ressentir.
11:24C'est bien que tu en es conscient.
11:24Et c'est vrai que les gens qui fument la cigarette,
11:28alors bien sûr,
11:29ce n'est pas aussi détestable à s'arnifler
11:31qu'un cigare cubain.
11:32Quand tu ne fumes pas, ça peut être très bien.
11:33Mais les gens qui mangent,
11:35je veux dire, même moi,
11:35quand je suis en terrasse,
11:37et qu'on mange en terrasse,
11:39tu as quelqu'un qui se pointe
11:40et qui fume sa clope à côté de toi,
11:41c'est détestable.
11:43Alors moi, je ne suis pas le plus intolérant,
11:45mais j'ai des gens autour de moi
11:46qui sont souvent d'ailleurs des anciens fumeurs
11:47qui se sont arrêtés de fumer
11:48et qui ne supportent pas un instant
11:50de devoir être empestés par la fumée.
11:53Donc, je pense que, oui,
11:55les fumeurs vont devoir intégrer
11:57le fait que, pour fumer,
11:59il va falloir être de plus en plus isolé,
12:01fumer dans son coin
12:02et qu'on ne peut pas le faire
12:03au milieu de gens
12:04quand on est en train de manger.
12:05Parce que, quelque part,
12:06votre liberté, elle s'arrête
12:07là où commence celle des autres.
12:09Et ça, je pense qu'il faut le comprendre.
12:11Péricault Légas,
12:12sujet difficilement généralisable,
12:15une terrasse,
12:15il n'y a rien de plus varié qu'une terrasse.
12:17J'en connais des milliers
12:18avec des configurations
12:19où on peut fumer
12:20il y a un étage un peu différent,
12:22il y a un compartiment.
12:22Tu les as toutes expérimentées.
12:23Non, mais je vois bien
12:25que dans des restaurants
12:26avec des terrasses,
12:27on peut se mettre
12:28dans un coin pour fumer.
12:29Oui, bah, ah oui.
12:30Voilà, donc là,
12:31on a deux obsédés totaux
12:33de l'hygiène.
12:34On voit très bien
12:35les mecs opprimés mentalement.
12:37Donc, toi, tu fais confiance.
12:37Le tabagisme passé,
12:38c'est pas l'hygiène.
12:39Non, mais j'ai confiance.
12:40Cet été, deux fois,
12:41j'ai demandé à la personne
12:42est-ce qu'on peut arrêter de fumer.
12:44Le vent venait.
12:45J'ai dit, je suis désolé.
12:46Il y a un petit courant dé
12:50on va se mettre à côté d'un...
12:51Non, le restaurateur se crée
12:52s'il peut un espace,
12:53un coin fumeur.
12:54En disant, si vous avez envie
12:55de fumer, il y a une terrasse
12:56en contrebas.
12:57Il y en a plein
12:57dans certains endroits.
12:59Sur le bord de la mer,
13:00la terrasse est grande.
13:01Vous allez un peu plus loin.
13:02On met un par...
13:03Enfin bon, voilà.
13:03Et puis, si on ne peut pas,
13:04non.
13:04Alors, si on ne peut pas,
13:05il n'y a pas de tabac.
13:06Mais, non, soit pas absolutisme.
13:08Comme ça, on interdit de fumer.
13:10L'école, le soir,
13:11il n'y a pas d'école.
13:11Donc, voilà.
13:12Donc, la loi est bête.
13:20Et qui, par fainéantise,
13:21laisse son mégot
13:22qui va me polluer la mer
13:23et les poissons.
13:25Vous pleuriez sur le problème
13:26de l'eau tout à l'heure.
13:26Je suis désolé.
13:27Nous sommes dans une configuration
13:28où généraliser suppose un risque
13:30parce qu'on peut tomber à côté
13:32et commettre une injustice.
13:33Et voilà, tous les fumeurs
13:34ne sont pas non plus
13:34des assassins,
13:35des voyous
13:36et des gens sans respect.
13:36Voilà.
13:37Les GG...
13:38Je ne suis pas.
13:38Je ne suis pas fumeur.
13:40Les GG, doit-on empêcher
13:41le prêt de la tapisserie
13:43de Bayeux aux Anglais
13:45au British Museum ?
13:46Emmanuel Macron
13:47a annoncé le 8 juillet dernier
13:49que ce récit brodé,
13:51c'est même carrément
13:51une bande dessinée.
13:52J'ai eu la grande chance
13:53d'aller la voir
13:54pour la première fois
13:55au cours de cet été.
13:57Donc, elle nous raconte,
13:58évidemment,
13:58pour ceux qui ne sauraient pas,
13:59la conquête de l'Angleterre
14:01en l'an 1066
14:02par le duc de Normandie,
14:04Guillaume le conquérant.
14:06Mais des voix s'élèvent.
14:08Une pétition a été mise en ligne
14:09en cause.
14:10La tapisserie serait trop fragile
14:13pour être déplacée
14:14pour faire ce voyage.
14:15Pour l'entrepreneur des GG,
14:17Emmanuel de Villiers,
14:17le président de la République,
14:19a voulu faire un coup de com'.
14:21Alors, en étant synthétique,
14:23pourquoi se transfère ?
14:24Parce que le président de la République
14:25a voulu faire un coup de com'
14:27en faisant plaisir aux Anglais.
14:28On est tellement faible
14:30qu'on a besoin des Anglais maintenant
14:31pour un oui ou pour un non.
14:32Donc, on est prêt
14:33à faire un peu n'importe quoi.
14:35Et effectivement,
14:36Didier Ricer,
14:36que je connais bien
14:37car j'ai dirigé
14:38deux entreprises
14:40labellisées du patrimoine vivant.
14:41Donc, j'ai travaillé
14:42pendant des années
14:42dans cet environnement
14:43du patrimoine.
14:44il a parfaitement raison
14:47parce qu'elle est intransportable.
14:49Elle fait 68 mètres de long.
14:51Elle a près de 1000 ans.
14:52On ne peut pas la transporter
14:53parce que ça va générer
14:54des déchirons
14:55et ça casse
14:57pire que du verre.
14:59Encore un coup de com'
15:00qui est vraiment désolant.
15:02Je me tourne vers Benjamin Amar,
15:04le prof d'histoire géo.
15:06La tapisserie de Bayeux,
15:07c'est une erreur
15:08que de la prêter
15:09au British Museum ?
15:10Je pense qu'il faut se fier
15:12aux avis des experts.
15:14Clairement,
15:14si les experts disent
15:15que la tapisserie est fragile,
15:18ce qui ne serait pas
15:18complètement décollant.
15:19Non, parce qu'encore une fois,
15:21j'ai même vu cet été,
15:23le musée est très bien fait,
15:24le musée où on peut admirer
15:25à Bayeux la tapisserie,
15:27qu'effectivement,
15:27même le fait,
15:28aujourd'hui,
15:28elle est exposée de manière verticale,
15:31elle est collée à un mur,
15:32dans une vitrine évidemment,
15:35que même ça,
15:35alors ça,
15:36ce n'est pas d'aujourd'hui,
15:37mais même ça,
15:38ce n'est pas l'idéal,
15:40parce que forcément,
15:41ça crée une tension
15:42sur le tissu,
15:43c'est la broderie,
15:43il faudrait qu'elle soit posée à plat,
15:45bon après,
15:45donc effectivement,
15:47il y a de vraies questions.
15:48En prenant en compte
15:49ces éléments-là,
15:49je pense que la vie
15:51d'Emmanuel Macron,
15:52je ne sais pas,
15:52effectivement,
15:53Emmanuel Macron est quelqu'un
15:54pour qui la com
15:55et la communication politique,
15:57même si parfois,
15:57la sienne est très malheureuse,
15:59est quelque chose
15:59de fondamental,
16:00mais ce n'est pas la vie
16:02d'Emmanuel Macron
16:02qui prime.
16:03Là-dessus,
16:04il y a effectivement
16:04la vie d'historien,
16:06de spécialiste,
16:07et voilà,
16:08je rappelle que
16:09sur ces questions,
16:11on a reconstitué intégralement
16:13un certain nombre
16:13de grottes préhistoriques
16:14pour pouvoir permettre
16:15effectivement leur maintien,
16:18le déplacer
16:19à l'étranger
16:21un tissu extrêmement fragile,
16:23si encore une fois,
16:24les experts s'y opposent,
16:25il faut renoncer,
16:26c'est tout.
16:27– Péricolégas,
16:28la reine Mathilde
16:29qui l'a tissée
16:30est en ligne directe
16:31l'ancêtre du roi Charles III,
16:33donc elle devrait être
16:34à Londres,
16:34c'est la bande dessinée
16:36en tissu
16:36qui raconte l'histoire
16:37de la dynastie actuelle
16:38de l'Angleterre.
16:39Ça c'est pour le fond,
16:40on a transporté
16:41des obélises,
16:42c'était des Normands.
16:42– Voilà,
16:43donc les Normandies
16:45jusqu'à présent,
16:46elle est en France.
16:47– Non, non, non,
16:47les ducs de Normandie
16:48avec trois léopards
16:49sont devenus
16:50en Angleterre
16:51et le droit
16:52anglo-normand
16:53et le droit
16:53et le droit.
16:54Donc en absolu,
16:55elle devrait être là-bas,
16:56on n'y touche plus,
16:57elle est très bien,
16:58j'y vais très souvent,
16:59c'est un chef-d'oeuvre,
17:00j'ai les yeux embués
17:00chaque fois que je la vois,
17:02voilà,
17:02elle raconte l'histoire
17:03– C'est vrai que c'est magnifique.
17:03– Ah c'est une merveille.
17:04– C'est magnifique.
17:05Il n'appartient pas
17:06au président de la République française
17:08qui détient des pouvoirs
17:09de constitution,
17:10il n'appartient pas,
17:11il y a un ministère
17:12de la Culture
17:12avec un gouvernement
17:13qui selon l'article 20
17:14détermine et conduit
17:15la politique de la nation,
17:16que le président de la République
17:17dise en tant que responsable
17:19de la diplomatie,
17:20il serait souhaitable
17:20que l'on puisse prêter,
17:21les Anglais nous demandent,
17:23et puis il veut faire plaisir
17:24à la couronne d'Angleterre
17:25parce que c'est pour faire plaisir
17:26au roi d'Angleterre.
17:26– Sinon on envoie une copie,
17:27on leur tient rien.
17:28– Charles, je suis désolé,
17:28je me suis renseigné,
17:29on prend un risque énorme
17:30et le roi d'Angleterre
17:31serait le premier à dire
17:32s'il y a un risque,
17:33évidemment qu'elle ne vient pas.
17:34Charles III est trop respectueux
17:35de cet objet sacré
17:37pour l'exiger.
17:38Mais M. Macron
17:38a voulu faire plaisir,
17:39en tout cas il a outrepassé
17:40ses pouvoirs,
17:41parce qu'on croit
17:41qu'en France il a tous les pouvoirs.
17:42Il y a un article 20
17:43qui dit que c'est un effet
17:44gouvernemental,
17:45c'est le ministère de la Culture.
17:46– Jérôme…
17:46– Et ça n'appartient pas
17:47au président de la République
17:48de décider,
17:50il peut le suggérer,
17:51je le dis, voilà.
17:52Donc on est dans un faux débat
17:53et la tapisserie de Bayeux
17:54restera à Bayeux
17:55où elle est très bien
17:56et puis on peut faire
17:57une très belle copie.
17:58Aujourd'hui,
17:59Anthony Morel
17:59va nous trouver un ingénieur
18:00qui va nous faire une photocopie,
18:02on ne fera pas la différence
18:02et on mettra à Londres
18:04la copie
18:04comme on l'a fait pour Lascaux
18:06ou comme on l'a fait
18:06pour certaines statues égyptiennes.
18:08Il n'y a que des solutions.
18:08– Et pour préserver
18:10toutes les oeuvres au Louvre,
18:11on ne va faire qu'avec
18:12des lunettes de synthèse
18:13et on restera dans son jardin.
18:14– Un jour, un jour,
18:15parce qu'il n'y a plus jamais visiter.
18:16– Je me permets juste de dire
18:18parce que comme c'est Macron,
18:20c'est nul, forcément.
18:21– Non, non, non,
18:21ce n'est pas ça le problème.
18:22– Je peux finir ?
18:23– Popidot aurait fait la même chose,
18:24on aurait dit la même chose.
18:24– Je vais y aller
18:25parce que De Gaulle
18:26a fait la même chose.
18:27– Oui.
18:27– De Gaulle,
18:28à la demande de Madame Kennedy,
18:30a fait traverser la joconde
18:32l'Atlantique.
18:33– Ce n'est pas le même risque,
18:34mon chéri.
18:35– Ah non,
18:35c'est le plus beau joyau
18:36culturel du monde
18:38et de l'histoire de l'humanité.
18:40– Elle n'est pas fragile
18:40à ce point.
18:41– Ça ne te dérange pas ?
18:42– Oui, j'apprenais.
18:44– Et donc,
18:44on l'a fait pourquoi ?
18:45Quand il y a eu cette polémique,
18:48il s'avère que j'ai été
18:49député européen
18:49de la circonscription
18:50Normandie et Haute-France.
18:53Donc c'est un truc,
18:54ça fait des années,
18:54il l'a déjà promis une fois,
18:56ça n'avait pas pu se faire.
18:57Pourquoi ça n'avait pas pu se faire ?
18:58Parce que les conditions techniques
18:59n'étaient pas réunies pour le faire.
19:01Pourquoi ça peut se faire maintenant ?
19:03C'est que les plus grands experts
19:04se sont penchés sur le sujet
19:05et ils pensent que ça peut le faire.
19:06Ce qui pose un problème
19:07sur la tapisserie de Bayeux
19:09à l'heure actuelle,
19:10Rémi l'a fort bien dit,
19:11parce que comme moi,
19:11il est allé la visiter,
19:12le voir,
19:13et moi à plusieurs reprises,
19:15c'est qu'elle est suspendue
19:16quasiment à la verticale.
19:18Il va y avoir des travaux.
19:19– Elle est collée.
19:20– Donc il faut enlever
19:21la tapisserie
19:23pour faire des travaux,
19:24pour le présenter
19:24dans de meilleures conditions.
19:26Normalement,
19:27si j'ai bien compris,
19:27pas totalement à l'horizontale,
19:28parce que sinon on ne voit pas bien,
19:30légèrement incliné
19:31pour qu'il y ait moins de tensions
19:33sur le fil.
19:35D'accord ?
19:36Et donc c'est pendant
19:36cette période de travaux
19:38où le musée serait
19:40de toute façon fermé,
19:41donc on ne privera personne,
19:42aucun citoyen français
19:43de la tapisserie
19:44pendant la durée des travaux,
19:45qu'on va le faire.
19:47Et le président de la République,
19:48c'est un geste diplomatique,
19:50comme l'avait fait
19:51le général de Gaulle,
19:52pour rétablir des liens
19:54avec le Royaume-Uni.
19:54ne peut le faire,
19:56ne peut le faire
19:57que si les conditions
19:58culturelles,
19:59artistiques,
20:00techniques,
20:01scientifiques
20:01sont réunies pour le faire.
20:03Il m'est arrivé
20:03dans des fonctions précédentes
20:04d'assister au départ
20:06du près d'un tableau
20:07de très grande valeur.
20:09Mais on avait passé
20:1148 heures, moi,
20:12sur une chaise
20:12à voir une scientifique,
20:14prendre des photos,
20:14des machins,
20:15les conditions de conservation.
20:16Ce n'est pas Brigitte et Emmanuel
20:17qui vont rouler le truc
20:18sous le bras
20:19et vont le donner
20:19à Charles et à Camilla,
20:20il faut arrêter de déconner.
20:21Allez, les GG,
20:23on va parler
20:23de nos aires d'autoroute.
20:25Les toilettes publiques
20:26vous dégoûtent-elles ?
20:28Passage obligé
20:29sur les aires d'autoroute,
20:30la pause pipi.
20:31Si certaines aires
20:32sont bien équipées
20:32et propres,
20:34d'autres laissent
20:35grandement,
20:36et c'est peu de le dire,
20:36à désirer.
20:37Et il y en a une
20:38qu'il faut absolument éviter,
20:39c'est l'aire d'entrange.
20:41On est en Moselle,
20:42rebaptisée
20:42les toilettes de l'enfer.
20:45Pour Bruno Poncé,
20:46le cheminot des GG,
20:47il y a un problème
20:48de comportement.
20:49Quand tu vois certaines images,
20:51tu te rends bien compte
20:52que si tu passes
20:52tous les deux fois par jour,
20:53ça ne va pas arriver.
20:54Le fait qu'il y ait
20:55du verre de gris
20:56partout comme ça,
20:57le fait qu'il y ait des trucs...
20:57Par contre,
20:58il y a aussi un vrai
20:58problème de comportement.
20:59Moi, je suis un spécialiste
21:00des toilettes dans Paris.
21:01C'est-à-dire que moi,
21:01je bois beaucoup,
21:02donc forcément,
21:03il faut que je m'arrête.
21:04Moi, je n'ai jamais vu ça.
21:05Dans les toilettes de Paris,
21:05les nouvelles,
21:06tu as une partie devant
21:07où tu as un trône et tout,
21:08tu as un siège,
21:09et puis tu as la partie derrière
21:10où c'est juste pour les hommes
21:11où tu peux pisser debout.
21:12Moi, le nombre de fois
21:13que je vois des gens
21:13qui ont chié
21:14là où tu dois pisser,
21:15c'est un truc infernal.
21:16Et elles sont nettoyées,
21:17les mecs qui viennent,
21:18tu les vois,
21:18les mecs qui viennent
21:19avec le jet d'eau et tout,
21:20et le comportement des gens
21:21avec les toilettes publiques,
21:22c'est un enfer sur Terre.
21:24C'est-à-dire que je ne pense pas
21:24qu'ils feraient le millième
21:25de ce qu'ils font chez eux,
21:26mais pour en reparler aussi
21:27avec des femmes
21:28qui faisaient le ménage
21:30et qui sont nettoyées
21:30dans les toilettes
21:31de moi où je travaille,
21:32SNCF,
21:33et j'étais longtemps en direction,
21:35elles étaient dingues en fait.
21:41On pointe souvent du doigt,
21:44là, pour que le coup,
21:45c'est facile,
21:45les aires d'autoroute,
21:46on dit on paie déjà
21:46la cesseur de péage,
21:47ils pourraient entretenir.
21:48Ce serait bien de savoir
21:49si c'est notre groupe
21:49concédé ou pas.
21:50Non, mais le comportement
21:51des clients, quand même,
21:52c'est vrai de nous tous.
21:54Parfois, on frise de la folie, quoi.
21:57Les toilettes publiques,
22:00c'est le must,
22:01c'est le pire.
22:02Mais des fois,
22:03même dans les toilettes de resto,
22:04pardon,
22:04des fois, je vois des toilettes de resto
22:05qui sont les toilettes de l'enfer aussi.
22:07Donc, là, je veux dire,
22:09on est sur un geste
22:10de civilité.
22:11Ça me rappelle,
22:12vous savez,
22:12il y a un dessin animé
22:13quand j'étais gamin,
22:14vous aviez Dingo
22:16qui était citoyen piéton,
22:18il était super sympa,
22:19super urbain,
22:20très cordial,
22:21il montait dans sa caisse,
22:22c'était la pire des enflures.
22:24Il y a des gens,
22:24ils se comportent pareillement
22:26dans les toilettes.
22:28C'est-à-dire que
22:29ce n'est pas possible
22:30de faire ça
22:31dans des toilettes publiques
22:32ou de restaurants.
22:33Et donc, là, à un moment,
22:34il y a une question de civilité.
22:35Un truc qui est assez fondamental,
22:37ce n'est pas parce que
22:38tu n'es pas chez toi
22:39que tu dois te comporter
22:40comme un porc.
22:41Et je pense qu'on en est là.
22:43Parce qu'effectivement,
22:44il y a des toilettes
22:46sur les autoroutes,
22:47également,
22:49où on a des choses
22:50qui ne sont pas possibles.
22:52Et on se dit
22:53que ces gens-là,
22:54le reste du temps,
22:55ils ne se comportent pas pareil.
22:56Donc là,
22:57il y a une question
22:57qui consiste à dire,
22:58d'accord,
22:58je suis dans un lieu public,
23:00mais je ne suis pas obligé
23:01de me comporter comme un porc.
23:03Jérôme Lavrieux ?
23:03C'est une question d'éducation.
23:05Le jour où ce ne sera plus
23:06des femmes,
23:07souvent d'origine immigrée,
23:09qui viennent à pas d'heure
23:10pour aller nettoyer les toilettes
23:11et que ce sera d'autres personnes,
23:12notamment des hommes,
23:14qui seront payés
23:14pour aller nettoyer les toilettes,
23:15peut-être qu'on évoluera,
23:16fera évoluer la société.
23:18Moi,
23:18je suis autour de cette table,
23:18celui qui en lave le plus
23:19de toilettes dans mes gîtes.
23:21Il y en a une par chambre,
23:22d'accord ?
23:23La première chose que je fais
23:24quand je fais visiter,
23:25quand il y a des petits gamins,
23:26je dis,
23:27attention,
23:27c'est des toilettes spéciales.
23:29Vous faites pipi debout
23:30dans mes toilettes,
23:31vous allez avoir un coup d'électricité,
23:32ça va vous secouer.
23:33Ah bon ?
23:34Je dis,
23:34oui,
23:35ici,
23:35on fait pipi assis sur les toilettes
23:36parce que c'est moi qui nettoie
23:37et chez vous,
23:38c'est votre maman.
23:39Les mamans,
23:40elles me disent,
23:40les mamans,
23:41elles me disent,
23:41merci d'avoir dit ça.
23:44Les toilettes sont le reflet
23:46du comportement de la civilisation
23:47et il y a des gens très bien
23:48qui ont aux toilettes.
23:50Alors la solution,
23:51on photographie les toilettes
23:52à la sortie
23:53et c'est publié sur le devant,
23:54une fois que c'est fini.
23:55Tac !
23:56La personne sait
23:56dans quelle étoile doit laisser,
23:57sinon c'est filmé.
23:58À Pauline Matin,
23:59seriez-vous tenté
24:00par une destination mystère
24:02pour les vacances ?
24:03Fini les vacances prévues,
24:05des mois à l'avance
24:06avec un programme précis.
24:07Les vacances surprises
24:07sont à la mode
24:08et elles sont le meilleur moyen
24:10pour faire des économies.
24:11En tout cas,
24:11c'est ce que nous explique
24:12Géraldine de Maury.
24:15Oui,
24:15c'est vrai que de ne pas avoir
24:16d'idée de départ,
24:17ça permet de trouver
24:18des destinations
24:19auxquelles on ne pense pas forcément
24:20et qui vont être moins chères
24:21justement parce qu'elles sont
24:22moins connues.
24:24Mais on peut aussi carrément
24:25garder la surprise
24:25jusqu'au bout.
24:27Il y a certaines agences de voyage
24:28qui proposent des voyages mystères.
24:30Alors vous remplissez
24:31quand même un petit questionnaire
24:32pour dire quand même
24:33ce que vous voulez.
24:34vous mettez votre budget
24:35et puis ensuite,
24:36c'est l'inconnu.
24:37Chez Wena Box,
24:38vous aurez la destination
24:38quelques jours avant
24:39histoire quand même
24:40de faire votre valise.
24:42Mais alors chez Cap Mystère,
24:43vous aurez seulement
24:44des indications
24:44sur les choses importantes
24:46à prendre
24:46et puis vous saurez
24:48où vous allez
24:49seulement le jour J.
24:50Ça peut être un week-end
24:51dans le golfe du Morbihan
24:52comme un week-end
24:52dans le Cantal.
24:54Niveau prix,
24:55c'est plutôt intéressant
24:56au vu des prestations
24:57puisque l'idée
24:58de vous donner
24:58votre destination
24:59au dernier moment,
24:59ça permet de trouver
25:00les prix les plus bas
25:01justement à ce moment-là.
25:03Perico,
25:04Li Yotse,
25:05philosophe chinois
25:06du 3e siècle avant Jésus-Christ.
25:07Ne pas confondre avec Lao Tse.
25:08Le parfait voyageur
25:10ne sait où il va.
25:11Le parfait voyageur
25:13ne sait où il va.
25:14Merci Perico.
25:15Merci.
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