- il y a 3 mois
Avec Mathieu de Flores, entomologiste, chargé de mission sciences participatives à l'Office pour les insectes et leur environnement (OPIE) / Betty Zumbo, directrice adjointe à la santé publique pour l’Agence Régionale de Santé Occitanie
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##LE_DOSSIER_DE_L_ETE-2025-08-19##
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NewsTranscription
00:00... de l'été, Laurence Perrault.
00:03Ravie de vous retrouver pour cette heure jusqu'à 13h où nous allons pouvoir évoquer sur la route de l'été plusieurs sujets.
00:11Bien évidemment, nous retrouvons M. Météo qui adore nous faire partager ses escapades, Rémi André, à la fin de cette émission.
00:19Juste avant, nous aurons aussi le bonheur de faire un joli détour.
00:23Les sentiers de l'été vont nous permettre d'aller à la rencontre de dinosaures.
00:28Et puis tout de suite, je vous propose de débuter avec l'un des insectes les plus insupportables de cet été.
00:36Nous parlons des moustiques. Comment peut-on lutter contre sa prolifération ?
00:40Quelles en sont les réalités aujourd'hui ? Où est-ce qu'on en trouve de plus en plus en France ?
00:45Est-ce que vous souffrez des moustiques ? N'hésitez pas à nous appeler au 0800 26 300 300 afin de témoigner.
00:52Est-ce que vous avez trouvé des vraies astuces pour vous en débarrasser ?
00:56Là aussi, je vous attends. Est-ce que vous êtes tombé malade à cause d'un moustique, à cause d'une piqûre ?
01:02Même punition pour vous. 0800 26 300 300.
01:05Jamel est à la réalisation de notre rendez-vous.
01:08Manu, le beau Manu, vous attend toujours au standard.
01:11Et quant à notre ami Max, il reste derrière et surveille tout ce petit monde.
01:14Sud Radio, le dossier de l'été.
01:19Ils bourdonnent, ils piquent, ils inquiètent.
01:22Aujourd'hui, nous parlons de cette prolifération des moustiques en France.
01:25On fait le point, Théo Ampaillac, sur une situation qui devient de plus en plus préoccupante.
01:29Oui, ils sont partout où presque les moustiques envahissent nos étés.
01:33Et ce n'est pas seulement une gêne passagère.
01:36En France, leur prolifération s'accélère portée par le réchauffement climatique.
01:40Résultat, le moustique-tigre est désormais implanté dans plus de 70 départements
01:45contre une vingtaine il y a 10 ans.
01:47Les départements du Nord sont aujourd'hui eux aussi impactés.
01:51Et ce n'est pas sans conséquence.
01:52Ce petit insecte peut être vecteur de maladies comme la dengue, le chikungunya
01:57ou encore le virus Zika.
01:59En 2024, plus de 1000 cas de dengue ont été recensés en France.
02:03La plupart importés, mais une trentaine transmis localement.
02:06Face à cela, les collectivités peinent à survivre au traitement coûteux,
02:09efficacité relative et citoyens souvent démunis.
02:13Et si la solution était aussi à chercher du côté de nos habitudes quotidiennes,
02:17on en parle tout de suite avec nos experts.
02:19Exactement.
02:19Et puis, vous l'avez sans doute redécouvert encore cette année.
02:22On a une prolifération plus, plus, plus.
02:25On en parlera aussi en détail.
02:27Ah non, pas dans le studio.
02:29Il y en a un qui m'a gâché ma nuit.
02:34C'est Djamel.
02:35Non !
02:36En plus, c'est un son qui fait qu'on peut devenir fou et folle.
02:41C'est fou comment on n'aime pas les moustiques.
02:43On en parle avec vous, Mathieu de Flores.
02:45Bonjour.
02:47Bonjour.
02:48Mathieu de Flores, plutôt ?
02:49Ou j'ai dit de Flores ?
02:50Non, de Flores, c'était très bien.
02:52Ça m'arrive souvent d'être très bien.
02:53Non, je rigole.
02:54Pardon, l'humilité quand tu nous tiens.
02:56Vous êtes entomologiste et chargée de mission sciences participatives
03:00à l'Office pour les insectes et leur environnement.
03:02Merci d'être avec nous.
03:03Et nous allons aussi accueillir Betty Zumbo.
03:05Bonjour.
03:07Bonjour.
03:07Vous êtes directrice adjointe à la Santé publique
03:09pour l'Agence régionale de Santé Occitanie.
03:13Alors, je voudrais déjà qu'on commence tout de suite par rappeler un petit peu
03:17le moustique, vous qui êtes chargée de mission et entomologiste, Mathieu de Flores.
03:22Alors, oui, il faut bien savoir de quoi on parle, parce qu'en fait, des moustiques,
03:28sur le territoire français, il y en a toujours eu.
03:30Et aujourd'hui, ceux qui nous intéressent plus particulièrement, puisque c'est ceux
03:34qui posent le plus de problèmes ces dernières années, ce sont les moustiques tigres.
03:38C'est donc une espèce qui a été importée d'Asie du Sud-Est depuis pas mal d'années
03:43sur le pourtour méditerranéen.
03:44Et elle a été découverte en France aux alentours de 2004.
03:48Et puis après, le moustique tigre, en fait, il s'est propagé en France en prenant l'autoroute,
03:54en prenant les voitures avec nous sur le bord de l'autoroute vers Lyon.
03:59Il s'est développé, en fait, dans les aires d'autoroute.
04:03Et puis, il est remonté comme ça sur tout le territoire.
04:05Et aujourd'hui, je crois qu'on en est à 80 départements qui sont touchés.
04:08Et pourquoi on parle de lui ?
04:09C'est parce qu'en fait, il va avoir tendance à proliférer dans des zones très urbanisées,
04:14notamment dans les villes, dans les cœurs de villages.
04:17Parce qu'en fait, c'est des zones dans lesquelles il va trouver de toutes petites quantités d'eau
04:20dans lesquelles il va pouvoir faire son cycle de vie,
04:23alors que d'autres insectes ne peuvent pas faire leur cycle de vie.
04:25Et les moustiques un peu plus classiques qu'on avait déjà chez nous,
04:29généralement, ils ont besoin de cavités d'eau plus importantes.
04:32Et donc, en fait, ils ne vont pas aller se développer trop dans les villes.
04:37Et bien, lui, en fait, il arrive à tirer son épingle du jeu.
04:40Et il arrive à se développer jusque dans les villes, les centres urbains très urbanisés.
04:45Et donc, en fait, il va se développer, il va proliférer.
04:48Et puis surtout, il n'a pas véritablement de prédateurs ni de concurrence dans ces endroits-là.
04:53Ce qui fait qu'il peut poser des problèmes.
04:55Ça veut dire que ce petit moustique tigre qui nous...
04:57J'en ai encore vu, je n'ai pas arrêté d'en tuer hier soir.
05:00Et puis alors, ils viennent sur vous.
05:02C'est incroyable.
05:03Et on les reconnaît bien.
05:04Lui, il lui faut à peine, à la limite, un millimètre carré d'eau.
05:08Et c'est bon, quoi ?
05:09Peut-être un petit peu plus que ça.
05:11Oui, j'exagère exprès.
05:13Une soucoupe sous un pot de fleurs avec de l'eau qui stagne pendant une semaine, ça peut lui suffire.
05:19Ah, une semaine ?
05:19Alors que d'autres insectes...
05:20Oui, c'est-à-dire qu'après, il faut aussi que l'insecte ait le temps de pondre,
05:24que les œufs ait le temps d'éclore,
05:25que les larves ait le temps de se développer
05:26et qu'ensuite, les moustiques puissent devenir adultes
05:30et donc sortir et nous importuner.
05:32Donc, ce sont les femelles, bien sûr, qui nous piquent.
05:34Elles ont besoin de faire ce repas de sang pour pouvoir pondre des œufs
05:38qui donneront ensuite des larves.
05:39Et donc, il ne leur suffit pas grand-chose comme réserve d'eau.
05:42Et donc, une des premières choses qu'on peut faire,
05:44quand on a du moustique, avant d'acheter un piège ou je ne sais quoi,
05:47c'est d'aller inspecter son environnement.
05:49Puisqu'en fait, il faut comprendre qu'un moustique,
05:51quand il vous pique, en gros,
05:53il y a de fortes chances qu'il soit né dans un rayon de 150 mètres autour de vous maximum.
05:56Donc, autour de vous, vous allez inspecter les pots de fleurs,
06:01les arrosoirs qui sont restés dans un coin,
06:05un réservoir d'eau qui ne serait pas couvert,
06:08qui ne serait pas fermé hermétiquement,
06:09où il n'y aurait pas de moustiquaire dessus.
06:11Eh bien, ça, c'est des endroits dans lesquels
06:12c'est des moustiques qui vont pouvoir se développer assez rapidement.
06:15Et puis, quand il y en a, il y en a.
06:16Oui, quand il y en a, il y en a.
06:19Betty Zembo, vous qui êtes directrice adjointe à la Santé publique
06:21pour l'Agence régionale de la Santé Occitanie,
06:24vous avez, depuis quelques années,
06:25une recrudescence des moustiques du côté de l'Occitanie.
06:30C'est vrai qu'aujourd'hui, on a l'ensemble des départements de l'Occitanie
06:33qui sont colonisés.
06:36Je n'ai pas le chiffre des communes en tête,
06:38mais ça reste en progression quand même,
06:40y compris sur départements moins urbains ou même en altitude.
06:45Donc, on peut considérer que le moustique est vraiment présent partout,
06:50même si on continue de surveiller les densités,
06:53parce que plus on a de moustiques, plus les risques sont élevés.
06:57Parce que jusque-là, on a parlé de...
07:00Donc, ce moustique, il est présent.
07:01C'est une problématique déjà de nuisance,
07:03parce que vous l'avez signalé, il est extrêmement gênant.
07:06En fait, la difficulté, et c'est ce pourquoi on s'y intéresse et on agit,
07:13c'est qu'on a la présence du moustique,
07:15la présence d'un pathogène, c'est-à-dire un virus,
07:17qui va circuler, dingue, chikungunya,
07:20et la présence d'un autre, donc d'une personne susceptible
07:23de permettre la reproduction, le cycle aussi, du virus à l'intérieur d'un organisme.
07:28Et donc, c'est bien la concomitance de ces trois éléments à un instant T
07:33qui conduit à présenter des risques pour la santé
07:37avec une transmission qui pourrait s'opérer sur notre territoire.
07:42C'est le cas, d'ailleurs.
07:43Betty, on va vous rappeler, parce qu'on a vraiment une problématique
07:47avec la qualité sonore de notre liaison téléphonique.
07:50Djamal et Manu vont vous rappeler pour avoir une meilleure qualité.
07:53Restez bien avec nous.
07:54En tout cas, nos garçons, cette équipe de choc et de charme s'occupe de vous.
07:59On va revenir, évidemment, en attendant avec vous, Mathieu Deflores,
08:02entomologiste chargé de mission sciences participatives
08:04à l'Office pour les insectes et l'environnement.
08:06Mais je voudrais aussi donner la parole à Marlène.
08:09Marlène, qui est avec nous au 0826 300 300.
08:12Vous aussi, vous pouvez témoigner, vous pouvez venir avec nous.
08:14N'hésitez pas à venir nous dire un petit peu
08:15comment vous gérez cette problématique moustique grandissante
08:18et peut-être même les maladies.
08:21Bonjour, Marlène.
08:22Bonjour.
08:23Comment allez-vous ? Vous êtes où, vous ?
08:25Nous, on est en Aquitaine.
08:28Voilà, au sud de la Dordogne.
08:30Au sud de la Dordogne.
08:31Et vous avez été très, très ennuyée également cet été.
08:35Alors, nous, personnellement, avec mon mari, on a plus de 70 ans.
08:39Je pense qu'on a la peau plus dure.
08:43Nous, on n'est pas trop piqués.
08:45Mais c'est vrai que la famille qui vient, les jeunes,
08:49les plus jeunes sont piqués, oui, c'est vrai.
08:51Et là, c'est vos petits-enfants qui ont été très piqués.
08:55Nos petits-enfants et notre jambe, surtout, se fait beaucoup piquer.
09:00C'est une bonne question qu'on va poser à Mathieu de Flores.
09:03Est-ce que l'âge de la peau a une incidence sur le fait
09:07qu'on soit plus ou moins visé par les moustiques, Mathieu ?
09:09Alors, l'âge de la peau, je ne sais pas exactement.
09:13Mais je sais qu'il y a des études qui ont pu montrer
09:14qu'effectivement, il y a des odeurs corporelles
09:17qui attirent plus ou moins les moustiques.
09:19Alors, c'est très variable selon les espèces de moustiques,
09:21selon les personnes, etc.
09:23Mais oui, oui, effectivement, il y a des gens
09:25qui vont être ciblés particulièrement
09:27et d'autres, beaucoup moins.
09:28C'est un fait.
09:30Et du coup, ça voudrait dire que les enfants plus tendres
09:33sont plus tendres pour les moustiques ?
09:35C'est ce que je vous disais.
09:36C'est que je ne sais pas si ça a un lien avec l'âge.
09:40Moi, je prends souvent cet exemple-là.
09:42J'ai deux oncles qui ont grandi ensemble
09:45et donc qui avaient à peu près le même âge,
09:46qui faisaient du camping régulièrement ensemble.
09:49Et les deux dans la même tente,
09:50il y en a un qui ressortait intégralement dévoré
09:53par les moustiques et l'autre sans aucune piqûre.
09:55Donc, c'est pour vous dire que potentiellement,
09:58il peut y avoir effectivement des odeurs corporelles.
10:00Quand je dis odeurs corporelles,
10:01ce n'est pas forcément...
10:02C'est juste notre corps qui sent
10:03et qui peut attirer plus ou moins les moustiques
10:07selon notre nature de peau,
10:10la nature de notre fueur, etc.
10:12Merci beaucoup à Marlène d'être intervenue
10:14pour nous parler de cette différence
10:16d'attaque des moustiques selon l'âge.
10:19Mais vous voyez bien que ça n'a rien à voir.
10:20C'est plus des odeurs de peau.
10:22Pour revenir un petit peu sur ce qu'on a vécu
10:23également en cet été 2025,
10:25on a effectivement, on l'a dit avec vous,
10:27Mathieu de Flores, entomologiste
10:29et chargé de mission science participative
10:31à l'Office pour les insectes et leur environnement.
10:34On constate depuis plusieurs années
10:35une remontée du moustique.
10:36On a 81 départements début 2025
10:38avec une progression vers le nord
10:41qui est complètement confirmée.
10:43Vous me direz si le changement climatique
10:45y est aussi pour quelque chose ou pas.
10:47Et puis, on a en Ile-de-France,
10:48cet été, vraiment eu un été incroyable.
10:52C'est vraiment l'un des plus difficiles
10:53pour les Franciliens.
10:55Selon l'ARS, l'Agence régionale de santé,
10:57le moustique-tigre a déjà envahi
10:59plus de 212 communes d'Ile-de-France
11:02en moins de 10 ans
11:04et encore plus cette année 2025.
11:08Et on a constaté ça
11:09après la période de pluie de juillet
11:11et le réchauffement.
11:13Est-ce que tout ça joue beaucoup ?
11:16Oui, très probablement que ça doit jouer.
11:20Déjà, la première des choses,
11:21c'est qu'il faut que l'espèce arrive sur un territoire.
11:24Une fois qu'elle est arrivée sur le territoire,
11:25c'est ce qui s'est passé en 2004.
11:27Il faut qu'elle trouve
11:28les conditions favorables à son développement.
11:31Il se trouve que dans le sud de la France,
11:34il y avait toutes les conditions
11:35qui étaient réunies
11:35pour que l'espèce se développe.
11:37Je vous rappelle,
11:38petite cavité d'eau
11:38pour que les femelles puissent pondre des œufs
11:40et que les larves se développent.
11:42Et puis, des grosses bêtes à sang chaud
11:43pour pouvoir nourrir les femelles
11:46et pour qu'elles puissent pondre des œufs
11:49qui donneront des larves.
11:51Dans les milieux urbains,
11:52notamment, il y a pas mal de grosses bêtes à sang chaud.
11:54C'est favorable au développement de cette bête-là.
11:57Ensuite, la bétiole,
11:58elle a pu tout simplement se propager
12:01grâce au transport humain.
12:03Donc, à travers les voitures,
12:05elle a profité des aires d'autoroute.
12:08Et à partir du moment
12:08où elle est remontée
12:09jusque dans le nord de la France,
12:12si les conditions de météo,
12:14climat, etc. étaient favorables,
12:15la bête,
12:16elle a pu se balader comme ça
12:18et s'installer un peu partout.
12:20Donc, il faut bien
12:21que l'insecte arrive sur le territoire
12:24et qu'ensuite,
12:24que les conditions soient favorables.
12:26Aujourd'hui,
12:27on sait très bien
12:27que les conditions
12:28seront de plus en plus favorables
12:30au développement de ce genre d'insectes
12:32puisque les températures moyennes
12:35augmentent.
12:37C'est un fait.
12:39On sait qu'à peu près,
12:41en 2050,
12:42les derniers chiffres que j'ai vus,
12:43en gros,
12:44disent qu'en 2050,
12:46en région parisienne,
12:47on aura un climat,
12:49des températures moyennes,
12:50à peu près équivalentes
12:51à celles du pourtour méditerranéen
12:52aujourd'hui.
12:53Donc, voilà.
12:54Donc, c'est des choses
12:56qu'il va falloir prendre en compte
12:57et le changement climatique
13:00va évidemment favoriser ça,
13:03mais ce qu'il faut surtout
13:03prendre en compte,
13:04c'est que cette bête-là,
13:06elle ne se serait peut-être pas
13:07autant propagée
13:08et elle ne poserait peut-être
13:09pas autant de soucis
13:09si on n'avait pas autant perturbé
13:11les milieux
13:12et si on n'était pas
13:13dans des milieux urbanisés
13:14aussi peu naturels
13:16puisqu'en fait,
13:18le fait que cet insecte
13:20n'ait pas de prédateur,
13:21c'est essentiellement lié
13:23au fait qu'il n'y a pas de marre,
13:24il n'y a pas d'étang,
13:25il n'y a pas de...
13:26Tous ces milieux
13:26dans lesquels tous les prédateurs
13:28des larves de moustiques,
13:29notamment,
13:29pourraient se développer,
13:30comme les moules,
13:30comme les grenouilles,
13:32par exemple,
13:32les grenouilles,
13:33les larves de libellules,
13:34exactement.
13:36Et donc,
13:37on a bien créé ces conditions
13:38pour que cet insecte
13:40puisse se propager.
13:41Voilà,
13:41on va en reparler
13:42dans quelques instants
13:43puis je redonnerai la parole
13:44à Betty Zumbo,
13:44directrice adjointe
13:45à la Santé publique
13:46pour l'Agence régionale
13:47de la Santé pour l'Occitanie
13:48parce qu'on va aussi parler
13:49de ces maladies,
13:50beaucoup de maladies
13:51de plus en plus,
13:52y compris sur la métropole,
13:53la dengue,
13:53le chikungunya,
13:54le Zika,
13:55l'Île-de-France,
13:56on a enregistré
13:57près de 600 cas
13:58de ces problématiques
14:00de maladies liées
14:01aux moustiques.
14:02On en parle
14:02dans quelques instants.
14:03Vous continuez de nous appeler
14:04si vous voulez témoigner
14:05de la façon dont vous,
14:06vous arrivez peut-être
14:07à gérer cela
14:07ou si vous êtes agriculteur
14:09d'ailleurs,
14:10puisqu'on parle de nous,
14:10mais comment vous gérer
14:12avec vos animaux aussi
14:13au 0800 26 300 300.
14:15A tout de suite,
14:16on continue de parler
14:16du moustique
14:17cet été
14:18sur l'antenne
14:19de Sud Radio.
14:20Sud Radio.
14:21Sud Radio.
14:22Parlons vrai.
14:23Parlons vrai.
14:23Sud Radio.
14:24Parlons vrai.
14:26Le dossier de l'été.
14:27Et nous continuons
14:28de parler de ces moustiques
14:29et malheureusement
14:30qui deviennent
14:30de plus en plus problématiques.
14:31On l'a vu
14:32depuis le début
14:33de notre rendez-vous
14:34avec Mathieu Deflores,
14:35entémologiste chargé
14:36de mission
14:36Science participative
14:38à l'Office
14:39pour les insectes
14:39et leur environnement,
14:40ce qu'on appelle
14:41l'OPIE,
14:42que ce moustique
14:42était maintenant présent
14:43sur plus de 80 départements
14:46en France,
14:47que le moustique tigre
14:48était plus simple
14:50à développer
14:50que ses copains
14:51et autres espèces
14:52de moustiques
14:53parce qu'une petite
14:54écuelle d'eau
14:56lui suffisait
14:57alors que les autres
14:57il leur fallait un peu plus.
14:59Je voudrais que l'on parle
14:59des maladies aussi
15:00à ce moment
15:01de notre émission
15:02avec vous,
15:02Betty Zumbo,
15:03directrice adjointe
15:04à la Santé publique
15:05pour l'Agence régionale
15:06de la Santé Occitanie.
15:08Les maladies sont
15:08de plus en plus présentes.
15:09Je vous l'ai annoncé
15:10juste à la fin
15:11de cette première partie.
15:14On a de plus en plus
15:15de cas de Dengue,
15:16de Chikungunya,
15:17du Zika.
15:18Vous en êtes où,
15:19vous,
15:19du côté de l'Occitanie ?
15:20Déjà sur les chiffres,
15:23on fait la différence
15:24entre les cas importés
15:25et les cas autochtones.
15:26C'est quoi les cas importés
15:27et les cas autochtones ?
15:29Les cas importés,
15:30on en a tout le temps,
15:31chaque année,
15:32et ce sont des personnes
15:33qui se sont contaminées
15:35en dehors du territoire
15:36métropolitain.
15:38Et les cas autochtones,
15:39c'est quand c'est à la même ?
15:40Les cas autochtones,
15:40c'est quand on s'est contaminés
15:42ici.
15:42Donc c'est vraiment
15:42deux types de chiffres différents.
15:44Quand on a des cas autochtones,
15:45ça veut dire que des personnes
15:46se sont contaminées
15:48sur notre territoire.
15:50Donc c'est une situation
15:51épidémiologique
15:52qui est très différente.
15:54Les cas importés,
15:54on en a chaque année
15:55et du coup,
15:55on est très dépendants
15:56des épidémies
15:57qui peuvent se dérouler
16:00sur le globe.
16:01On avait une très grosse épidémie
16:03dans les départements
16:05français d'Amérique
16:06de Dingle l'année dernière.
16:07Cette année,
16:08c'est le Chikungunya,
16:09la Réunion,
16:09on en a tous entendu parler.
16:11Ça a forcément eu un impact
16:13sur le territoire métropolitain,
16:15notamment en Ile-de-France
16:16parce qu'il y a un aéroport,
16:17il y a beaucoup
16:17d'échanges de personnes
16:19et du coup,
16:20les gens voyagent,
16:20c'est tout à fait normal.
16:21Mais ils voyagent aussi
16:22avec leur virus.
16:24Et on rappelle
16:25que si je suis porteuse,
16:27enfin si je me suis malheureusement
16:28atteinte d'une maladie
16:29telle que celle-ci,
16:31que je me refais piquer,
16:32je peux transmettre la maladie ?
16:34Absolument.
16:35Donc il existe
16:35la transmission inter-humaine,
16:37c'est-à-dire que si le virus,
16:38le moustique pique
16:40une personne qui est malade,
16:41qui est dans sa période
16:42de virémie,
16:44il y a un risque
16:45de transmission
16:46dès lors que le moustique
16:47va faire une deuxième piqûre.
16:49Donc ça serait
16:49ce qu'il existe
16:50pour le chikungunya,
16:51la dengue
16:52et le zika.
16:54D'autant plus
16:54qu'on peut être porteur
16:55de la maladie
16:56mais sans symptômes.
16:58Pour la dengue,
16:5980% des personnes
17:00sont asymptomatiques.
17:01On parle beaucoup
17:03de ces maladies,
17:04ça peut faire peur
17:05parce qu'elles sont
17:06un peu inconnues
17:07par nous,
17:08le grand public,
17:08même si on en parle
17:09de plus en plus.
17:10Quelles conséquences
17:11sur la santé humaine,
17:12le chikungunya,
17:13la dengue,
17:14le zika ?
17:16Alors,
17:17dans la plupart des cas,
17:18on peut parler
17:19d'une grosse grippe,
17:22notamment pour la dengue,
17:24mais on a quand même
17:25des cas qui sont graves
17:27avec des atteintes
17:29neurologiques
17:31ou des risques
17:32de dengue
17:33hémorragique
17:34également.
17:35Donc il faut absolument
17:36prendre des symptômes
17:39des types grippos
17:40quand on revient
17:40d'un voyage
17:41ou qu'on sait
17:42qu'on est dans une zone
17:42à risque très assérieux
17:44et consulter rapidement.
17:46Alors on va continuer
17:47évidemment de parler de ça.
17:48Je voudrais aussi
17:48qu'on évoque,
17:49parce que là on parle
17:50des moustiques
17:51et de leurs conséquences
17:52sur les êtres humains,
17:53je voudrais aussi
17:54qu'on évoque
17:55ces conséquences
17:56sur les animaux.
17:56Dans quelques instants,
17:57je vais accueillir
17:58Philippe,
17:59qui est agriculteur
18:00et qui a composé
18:01le 0826 300 300
18:02pour nous parler de cela,
18:04mais je voudrais aussi
18:05vous lire le travail
18:06que Oscar Moreau,
18:07l'un de nos jeunes journalistes,
18:09a fait pour le sujet
18:10d'aujourd'hui.
18:11Le moustique nous renvoie
18:12souvent à cette image
18:13d'une agaçante bestiole,
18:14nous a-t-il dit,
18:15contre laquelle
18:15on passe son temps
18:16à lutter par mille
18:17et un stratagèmes,
18:18mais les animaux
18:19peuvent être aussi
18:20durement touchés.
18:21Les moustiques
18:22peuvent atteindre
18:22et piquer
18:23toutes les espèces animales,
18:24mammifères,
18:25oiseaux,
18:25reptiles
18:26ou encore animaux
18:27de compagnie.
18:28Ils sont d'abord
18:28par la chaleur,
18:29toujours plus intense
18:30et propice
18:31au développement
18:31de ce parasite.
18:32Et puis,
18:33il faut savoir
18:33que chaque espèce
18:34de moustique
18:34a ses cibles favorites.
18:35Par exemple,
18:36si le moustique tigre
18:37dont on parle
18:38depuis le début
18:39de cette émission
18:39s'attaque en priorité
18:40aux hommes,
18:41il peut aussi
18:41s'en prendre
18:42aux animaux
18:42les plus proches
18:43de lui,
18:44comme les chats
18:44et les chiens.
18:45A noter également
18:46que les moustiques
18:46n'aiment pas
18:47les peaux recouvertes
18:47d'un pelage trop épais.
18:49Ils touchent des zones
18:50parfois sensibles,
18:51en particulier
18:51autour des yeux,
18:52sur la truffe
18:53ou encore
18:53à l'intérieur
18:54des oreilles.
18:55Quels sont les risques
18:56concrètement ?
18:57En piquant,
18:57le moustique peut parfois
18:58transmettre aux animaux
18:59des vers qui peuvent
19:00se loger sous la peau
19:00voire dans le cœur.
19:02Le risque le plus dangereux,
19:03c'est qu'il soit touché
19:04par la fameuse
19:05dirophilariose
19:06qui atteint notamment
19:07les artères pulmonaires.
19:09Le chien est encore
19:09plus exposé que le chat
19:10puisqu'il se balade
19:11en milieu naturel.
19:13Vous avez déjà
19:14entendu parler de ça,
19:15Mathieu de Flores,
19:16vous qui êtes
19:16entomologiste.
19:19Oui,
19:21c'est vrai
19:23qu'il y a
19:25beaucoup d'insectes
19:25qui sont des vecteurs
19:26de maladies
19:28pour toutes les espèces.
19:30Comme vous l'avez bien dit,
19:31chaque espèce
19:32va avoir ses préférences
19:33et ce n'est pas forcément
19:34toutes les espèces
19:34qui vont piquer
19:35tout le monde,
19:35clairement.
19:36Après,
19:37il faut aussi
19:37peut-être un peu
19:38dédramatiser aujourd'hui
19:40dans le sens où
19:40ça représente
19:41relativement peu
19:42d'espèces à l'arrivée
19:43et que parfois
19:45les mesures
19:48qu'on prend
19:48pour pouvoir lutter
19:50contre ces espèces
19:51sont parfois
19:53catastrophiques
19:54pour le reste
19:55de la faune.
19:56Il faut bien comprendre
19:56que les moustiques
19:58à la base
19:59ce sont
20:00des insectes
20:02qui font partie
20:02des chaînes alimentaires
20:03notamment
20:03qui sont mangés
20:05par grenouilles,
20:06larves de libellules,
20:08hirondelles,
20:09etc.
20:10Les espèces
20:10qu'on a déjà depuis
20:11qui sont autochtones
20:13entre guillemets
20:13et on pourrait
20:15quelque part
20:16on ne pourrait pas
20:17vivre sans.
20:17même s'ils nous embêtent
20:18un petit peu
20:19on ne pourrait pas
20:19vraiment vivre sans
20:20et la nature
20:21fonctionne avec
20:22ces moustiques.
20:23Elles ont une part
20:24importante
20:24et c'est une ressource
20:25aux nourritures
20:25très très importante.
20:28On ne parle pas
20:30trop de cet aspect-là
20:31on ne parle que
20:31de l'aspect
20:31vecteur de maladie.
20:33Aujourd'hui
20:34comme on vous l'a dit
20:35les cas autochtones
20:36de transmission
20:38de ces maladies
20:38sont relativement
20:40restreints
20:41sur le territoire
20:42de la France hexagonale.
20:43par exemple
20:44le chikungunya
20:47suite à la grosse épidémie
20:49qu'il y a
20:49notamment à la région
20:50c'est
20:51oui
20:52et dans l'hexagone
20:54c'est quoi ?
20:54C'est une cinquantaine
20:55de cas autochtones
20:56apparemment
20:57d'après ce que j'ai pu
20:57comprendre
20:58et les chiffres
20:58qu'on a eus.
20:59Donc on n'est pas
20:59non plus sur quelque chose
21:00qui est
21:01aujourd'hui
21:03une problématique
21:04absolument fondamentale.
21:06Ça le deviendra
21:06peut-être
21:07il faut faire attention
21:08et il faut prendre
21:09des précautions
21:09mais en tout cas
21:11il faut peut-être
21:12aussi voir
21:14le côté
21:15les moustiques
21:17en général
21:17c'est vrai que
21:18les moustiques tigres
21:19il y a un petit côté
21:19particulier
21:20puisqu'ils prolifèrent
21:21dans les endroits
21:21où il n'y a pas
21:21trop d'autres
21:22insectes
21:24mais voilà
21:25il faut peut-être
21:25un peu dédramatiser
21:26aussi
21:26parce que c'était
21:28un petit peu anxiogène
21:29le fait de parler
21:29que de la maladie
21:30ça ne représente pas
21:32non plus
21:32des dizaines
21:33de milliers de cas
21:34en France hexagonale
21:35aujourd'hui.
21:36Après c'est vrai
21:36qu'il est très énervant
21:37ce moustique
21:38il nous empêche de dormir
21:39le bruit est infernal
21:41le moustique tigre
21:41il ne fait pas de bruit
21:43non lui il ne fait pas de bruit
21:44mais c'est les autres
21:45oui les autres
21:46et le moustique tigre
21:48pique plutôt en journée
21:49en plus
21:50dès qu'il commence
21:51à faire sombre
21:52il n'y a plus personne
21:52c'est un feignant
21:53en fait
21:53c'est un couche-tout
21:54Philippe est avec nous
21:55au 0826 300 300
21:57bonjour Philippe
21:58oui bonjour
21:59Sud Radio
21:59et merci de donner
22:00la parole
22:01dans la campagne
22:03et dans le grand public
22:04oh ben oui
22:05elle est où
22:06votre belle campagne
22:06Philippe vous ?
22:07on est au nord
22:08du département du Lot
22:09sur la commune de Casillac
22:10en limite de la Corrèze
22:11j'adore
22:11on est dans le Lot
22:12j'adore
22:12l'Occitanie
22:14le nord de l'Occitanie
22:15et bien j'aime beaucoup
22:16ça va faire plaisir d'ailleurs
22:17à Betty Zombo
22:18notre directrice adjointe
22:19à la santé publique
22:20pour l'agence régionale
22:20de la santé Occitanie
22:21vous êtes agriculteur
22:22vous Philippe ?
22:23voilà agriculteur en veau de lait
22:24en bovins
22:25limousins
22:26production herbe
22:30et vous êtes particulièrement attentif
22:32avez-vous dit à Manu
22:33au standard
22:33aux moustiques
22:35pour vos bêtes
22:36voilà
22:37on est attentif
22:37bien sûr
22:38il faut toujours écouter
22:39ce qui se passe
22:40moi je pense que
22:41je pense qu'on a
22:42comme disait
22:44le monsieur juste avant
22:45que j'ai écouté
22:46il y a quelques secondes
22:47il faut
22:48dramatiser
22:50voilà
22:51parce qu'on fait peur
22:52un peu à tout le monde
22:53vous savez
22:53ce qui se passe aujourd'hui
22:54avec l'histoire de la mousse
22:55qui vient d'Afrique
22:56qui a traversé la Sardane
22:57et qui arrive bien sûr
22:58par les Alpes
22:58on a abattu des centaines
23:00des centaines
23:01des centaines
23:01de bovins
23:02on a mis du lait
23:03du fromage
23:04hors alimentaire
23:06on a peur
23:07mais le moustique
23:08je ne sais pas
23:09s'il y a plus de moustiques
23:10qu'il y a 50 ans
23:10ou 80 ans
23:11je ne sais pas
23:12on va poser la question
23:14tout de suite à Mathieu Philippe
23:15c'est une très bonne question
23:16il y en a plus aujourd'hui
23:17Mathieu de Flores
23:17c'était des moustiques
23:18qu'il y a 50 ans
23:19alors c'est un peu compliqué
23:20de répondre
23:21parce que comme on le disait
23:22il y a des moustiques
23:22il y en a plein d'espèces différentes
23:23et donc il n'y a pas forcément
23:26de suivi
23:26des quantités
23:27de ces espèces là
23:29par contre ce qu'on peut dire
23:30c'est que oui
23:30il y a 50 ans
23:31clairement le moustique tigre
23:32il n'était pas présent
23:33dans l'hexagone
23:34donc il est arrivé
23:35il est bien présent maintenant
23:36ok
23:37Philippe on a déjà une réponse
23:38oui voilà
23:39ce qui
23:40ce qui
23:41emplitie un peu
23:42le problématique
23:43c'est le transport
23:44et le mouvement
23:45les croisières
23:46le transport
23:46la nourriture
23:47qui se fait plus
23:48qu'il y a 50 ans
23:49alors aujourd'hui
23:50et les gens
23:51comme disait
23:51la dame
23:52d'Occitanie
23:52tout à l'heure
23:53dans les aéroports
23:54il y a beaucoup plus
23:54de mouvements
23:55qu'il y a 50 ans
23:55donc c'est obligé
23:56après moi je pense
23:58qu'aujourd'hui
23:59l'habitant
24:01le français
24:02ou même
24:02des gens
24:03ils veulent zéro risque
24:04plus personne
24:05tout le monde
24:05n'a peur de tout
24:06on veut zéro risque
24:07on a peur du soleil
24:08on a peur de température
24:09qui monte de là
24:1035 degrés
24:10on a peur de la sécherie
24:11on a peur de tout
24:12mais ça a toujours existé
24:13je pense
24:14le manque d'eau
24:15la chaleur
24:17elle montait peut-être
24:17pas à 38
24:18elle montait à 32
24:1933
24:19mais on avait moins
24:20de protection
24:21aujourd'hui on a beaucoup
24:22de protection pour ça
24:23on a des double vitrages
24:24on a des primes
24:25on a plein de choses
24:26on a des isolations
24:27aujourd'hui
24:27les gens
24:28on a peur de tout
24:30on a peur de tout
24:30aujourd'hui
24:30c'est un peu
24:32mon inquiétude
24:33vous qui êtes agriculteur
24:35et qui avez appelé
24:36pour parler des moustiques
24:37vous dites
24:38arrêtons d'avoir peur de ça
24:40nous on avait envie
24:41de parler de la problématique
24:42du moustique
24:42surtout qu'il prolifère
24:43et des problématiques
24:44de maladies qui sont liées
24:45donc vous nous remettez
24:46l'église au milieu du village
24:48en disant
24:48attendez stop
24:49arrêtons d'avoir peur de tout
24:51en gros c'est ça Philippe
24:51c'est ça
24:52et en plus on fait peur
24:53au grand public
24:53on fait peur au grand public
24:55on fait peur au grand public
24:56parce que dans les villes
24:57dans les villes
24:58vous savez
24:58les gens qui entendent ça
25:00qui connaissent pas l'agriculture
25:01ni l'agroalimentaire
25:02et tout ça
25:02quand ils entendent
25:03qu'on fait peur à tout le monde
25:05regardez pour le Covid
25:06comment ça s'est fait
25:06bon il y a eu malheureusement
25:08des victimes
25:08mais je veux dire
25:09il faut pas faire ça
25:11il faut
25:11Philippe là pour le coup
25:13je vous écoute
25:14on parle vrai sur Sud Radio
25:15mais voilà
25:16c'est un autre sujet
25:17moi j'étais vraiment
25:17sur le moustique de l'été
25:18mon bon monsieur
25:19je vous souhaite une très très belle journée
25:21et je voudrais conclure
25:22parce qu'il me reste à peine une minute
25:23et m'en voulez pas Philippe
25:24de réduire un petit peu
25:25votre intervention
25:26on a eu pas mal de réactions
25:29et on a Marie Aubert
25:30par exemple
25:31qui nous dit
25:31sur la page Facebook
25:32de Sud Radio
25:32ses astuces
25:33une cuillère à café moulu
25:34de café moulu pardon
25:35une cuillère à café
25:36de clou de girofle en poudre
25:37une cuillère à café
25:38de cannelle bien mélangée
25:39et allumée avec un briquet
25:40nous dit elle
25:41super efficace
25:41et puis on a également
25:43Marie-Antoinette
25:43qui dit
25:44moi le soir
25:44pour pas que les moustiques
25:45viennent
25:45je me mets de l'eau de colonne
25:46partout sur le corps
25:48ou alors du parfum
25:49comme ça
25:49ils aiment pas mon odeur de peau
25:51et je ne suis pas piquée
25:52c'est une astuce comme les autres
25:53en tout cas
25:53je vous souhaite
25:54un bel été moustiquaire
25:55merci beaucoup
25:56à nos deux invités
25:57Mathieu Flores
25:58entomologiste
25:59chargé de mission
26:00science participative
26:01à l'office
26:02pour les insectes
26:03et leur environnement
26:04de nous avoir éclairé
26:05sur cela
26:06et merci également
26:07à Betty Zombo
26:08directrice adjointe
26:08à la santé publique
26:09pour l'agence régionale
26:10de santé Occitanie
26:11aussi de nous avoir amené
26:12ce qui se passait
26:13du côté de l'Occitanie
26:14et je vous souhaite à tous
26:16une belle journée
26:17avec ou sans moustiques
26:18de toute façon
26:18ils sont là
26:19donc allez
26:19on continue
26:20et je vous souhaite à tous
26:21la suite de l'Occitanie
26:22et je vous souhaite à tous
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