- il y a 7 semaines
Ce lundi 18 août, Aymeric Lang, gérant chez Erasmus Gestion, et John Plassard, associé chez Cité Gestion, se sont penchés sur le comportement des marchés avec le contexte géopolitique actuel, dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Paul. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.
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00:00BFM Business, vos placements, nos conseils. BFM Bourse, Guillaume Paul.
00:11Allez les 17h30, soyez les bienvenus ce lundi 18 août dans BFM Bourse.
00:16Nous sommes ensemble jusqu'à 18h pour suivre la dernière ligne droite du côté des marchés européens
00:21et puis voir ce qui se passe du côté de Wall Street.
00:23Pour être honnête, il ne se passe pas des tonnes de choses sur les marchés.
00:25On va regarder le CAC 40 d'ailleurs qui a une demi-heure, que dis-je, à 5 minutes de la clôture.
00:31C'est dans 5 minutes, perd 0,56%, 7878 points.
00:36Et puis vous allez voir, c'est encore plus calme du côté de Wall Street en ce moment.
00:40Le Dow Jones qui perd, voilà, moins 0,05%, 44 924 points.
00:46Puis le Nasdaq qui ne fait pas grand-chose non plus.
00:48À l'heure actuelle, moins 0,14%, 21 592 points.
00:52Des marchés qui attendent évidemment avec pas mal de fébrilité.
00:54De voir ce que va donner la rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky.
00:58Il y a des entretiens aussi dans la foulée, bien sûr.
01:00Entre Donald Trump, Zelensky et puis le gratin des dirigeants européens du côté de Washington.
01:07Après la rencontre de vendredi entre Donald Trump et Vladimir Poutine
01:09qui n'a pas fait véritablement avancer les choses.
01:11Et puis des marchés qui restent, l'a dit, plus largement dans le flou,
01:14qui risquent de rester dans le flou jusqu'à la fin de la semaine.
01:16Parce que vous savez qu'on est à quelques jours de cette grande réunion annuelle.
01:19Ce grand rout annuel des banquiers centraux vendredi penchant du côté de Jackson Hall
01:24avec peut-être, peut-être un peu plus de teneur dans les propos de Jérôme Powell
01:30sur ses intentions concernant une éventuelle baisse des taux d'intérêt.
01:33Vous savez que Donald Trump lui mène une vie infernale depuis maintenant un certain temps
01:36pour baisser les taux d'intérêt.
01:38De tout cela, plus d'autres sujets, on va parler jusqu'à 18h avec nos invités.
01:42Emmerick Lang qui est avec nous en studio.
01:44Bonjour Emmerick.
01:44Bonjour Emmerick.
01:45Inertie est avec nous, gérant chez Erasmus Gestion.
01:47Et puis il est en ligne, bien sûr, avec nous.
01:48Un de nos fidèles parmi les fidèles, c'est John Plassard associé chez Cité Gestion
01:52qui est avec nous.
01:52Bonsoir John, bienvenue.
01:54Merci encore d'être avec nous ce soir sur BFM Business.
01:58Bon, on a des marchés qui restent assez zen compte tenu du contexte géopolitique ambiant.
02:03Emmerick, ça devient presque une anomalie.
02:06On voyait encore notamment aussi du côté de Tokyo de nouveaux records.
02:09Qu'est-ce qui fait que les marchés tiennent malgré ce contexte géopolitique
02:12qui est assez explosif finalement ?
02:14Je pense qu'il y a beaucoup d'espoir sur ce que vous avez mentionné
02:17comme étant le principal événement effectivement de la semaine.
02:20C'est la Fed et Jackson Hole.
02:22Je pense qu'une première reprise de la baisse des taux de la Fed
02:26sera un signal très fort attendu par le marché depuis longtemps.
02:30Et ça voudrait dire que toutes les principales banques centrales
02:32seraient aujourd'hui alignées sur une politique de baisse des taux,
02:35ce qui est toujours une bonne chose pour les marchés financiers.
02:37Et donc, on met à part les inquiétudes sur la croissance,
02:39notamment avec des ralentissements de croissance en Chine, aux Etats-Unis.
02:43Mais malgré ça, on est extrêmement positif sur les marchés.
02:45Et donc, c'est cette attente de baisse des taux qui tient tout ça.
02:48Mais quand même, la prochaine réunion de la Fed,
02:5016 et 17 septembre prochains, c'est dans un mois.
02:53Donc, on verra ce qu'il en est.
02:54On parlera de la Fed largement, mais sur le contexte géopolitique,
02:57comment vous expliquez que semaine après semaine,
02:59mois après mois, année après année,
03:01le contexte géopolitique, aussi Ukraine, Moyen-Orient notamment,
03:04n'est pas plus d'incidence sur les marchés, finalement, pour vous ?
03:08Je pense que le marché se dit quand même qu'on s'approche petit à petit d'une solution,
03:11même si là, les positions à vendredi soir, en tout cas, semblent très opposées.
03:15Vous avez dit, il va y avoir des discussions aujourd'hui et dans la soirée.
03:18On a quand même l'impression qu'on est plus proche de la fin que du début.
03:22Donc ça, ça peut être une bonne nouvelle supplémentaire
03:24qui va continuer à porter les marchés.
03:27Donc, c'est un peu ça, c'est l'attente d'évolution dans le bon sens,
03:31même si ça paraît lointain aujourd'hui.
03:33On ne sait pas ce que ça peut donner dans les échanges d'aujourd'hui.
03:36Mais on a l'impression qu'on s'en rapproche peut-être.
03:38John Plassard, est-ce que vous partagez l'avis d'Emerick ?
03:42Est-ce que vous dites pour les marchés ?
03:43Il y a le sentiment, peut-être, même si, effectivement,
03:46entre ce qu'ont pu se dire Trump et Poutine vendredi soir,
03:50est-ce que se diront peut-être dans une heure,
03:51Trump et Zelensky sont à l'opposé,
03:55que peut-être le plus dur effet, finalement, dans cette histoire ?
03:58Oui, mais Guillaume, vous avez raison de le souligner,
04:01quel que soit, alors là, on parle de la guerre en Ukraine,
04:04mais le Proche-Orient, vous aviez raison de le souligner.
04:08On rappelle quand même qu'il y a eu des bombardements en Iran
04:11et que le prix du baril de pétrole avait monté sur 2-3 heures
04:15et puis après était revenu au niveau initial.
04:19et on est en train de se dire, effectivement,
04:22que les anticipations, quelles qu'elles soient,
04:26veulent qu'on ne va pas aller après, au-delà d'une certaine ligne rouge.
04:31Alors, nous, évidemment, de tisser cette ligne rouge
04:33parce qu'on a l'impression qu'elle a été dépassée
04:35dans plein de conflits, bien évidemment,
04:38mais on est dans une situation, effectivement,
04:41où on se dit, et les marchés financiers,
04:43alors est-ce que c'est juste ou pas juste,
04:45ce n'est pas à moi de déterminer,
04:46mais les marchés financiers sortent, vous savez,
04:49de nouvelles thématiques.
04:51On se dit que pour défendre l'Ukraine,
04:54il va falloir avoir plus de défense,
04:56pour reconstruire l'Ukraine,
04:57il va falloir avoir plus de matériaux
05:02pour aider l'Ukraine, etc.
05:05Et donc, ça, ça va être positif pour certaines entreprises.
05:08Donc, à chaque fois, on a l'impression
05:10que les marchés essayent de regarder la moitié du verre.
05:14Alors, ce n'est même pas la moitié, bien évidemment,
05:16mais la moitié du verre vide,
05:18et en anticipant que ce sera de toute manière bon
05:21pour les marchés financiers.
05:23Et une dernière chose, c'est qu'on a vu que,
05:26même lorsqu'on avait des chocs comme,
05:28enfin, vous l'appelez comme vous voulez,
05:30mais on a eu, il n'y a pas très longtemps,
05:32le fameux Liberation Day, vous vous souvenez,
05:35de Donald Trump.
05:36Du 2 avril, voilà, c'est ça.
05:37Les marchés s'étaient effondrés aux États-Unis
05:39et ils étaient repartis en anticipant,
05:42alors c'est un contexte différent,
05:44mais en anticipant que de toute manière,
05:46ça ira mieux.
05:47De toute façon, ça ira mieux.
05:49En tout cas, pour l'instant,
05:50ça ne va pas trop trop mal pour les marchés.
05:5217h36, c'est la clôture à la Bourse de Paris.
05:54Ça sera dans quelques secondes.
05:56Clôture qui va intervenir avec une petite baisse
05:59ce soir pour l'indice parisien.
06:01On va le voir dans un petit instant,
06:03on part 0,5, 0,6 %, 0,5 %,
06:06voilà, sur le CAC 40 ce soir à la clôture,
06:08mais tout ça va s'affiner véritablement
06:10dans quelques secondes.
06:117884 points ce soir pour l'indice parisien
06:16à la clôture.
06:16On va regarder un petit peu le palmarès
06:18des hausses et des baisses sur l'indice parisien,
06:21voir les valeurs qui ont le mieux performé.
06:23Alors dans des volumes assez faibles,
06:25on attend le décompte total des volumes de la journée
06:27sur le SBF 120.
06:29Sur le CAC 40, en tout cas,
06:30c'est Thalès qui signe la plus forte hausse ce soir,
06:32plus 1,36 %, 238,60 €.
06:35Unibail Rodinco, plus 1,47 %, 91,42 €.
06:39ST Micro, plus 0,86 %, 22,23 €.
06:44Sanofi, plus 0,7 %, 85,58 €.
06:48Et Orange qui grappille 0,3 % ce soir, 14,49 €.
06:52Voilà pour les principales hausses, les principales baisses.
06:56À présent, sur l'indice parisien,
06:58Veolia à la baisse, moins 2,2 %.
07:00Lanterne rouge du CAC ce soir, 30,16 €.
07:02Crédit agricole, 16,79 €, moins 1,87 €.
07:06On perd 1,6, 1,7 % sur la BNP Paribas, 82,29 €.
07:11Et puis, moins 1,7 % pour Société Générale, 57,76 €.
07:15Tout le secteur financier sanctionné ce soir,
07:17à moins 1,4 % par AXA pour ailleurs, à 42,78 €.
07:22Voilà pour la clôture ce soir pour le CAC 40.
07:24On va refaire un point, on est en train de s'affiner
07:26autour d'une baisse de 0,5 % ce soir pour l'indice parisien.
07:32On continue de débriefer la séance sur BFM Business.
07:36BFM Bourse, on refait la séance.
07:39On refait la séance donc avec John Plassard et Aymeric Lang
07:41qui sont avec nous, Aymeric en plateau avec nous.
07:44Et puis, John Envisio, bien sûr, avec nous également.
07:47Je posais cette question parce que fut un temps, Aymeric,
07:49où le contexte géopolitique avait une énorme incidence
07:52sur la direction des marchés financiers.
07:55Bon, ça, on sent que c'est un temps qui révolue finalement.
07:57On s'est habitué comme si on s'était habitué
07:58à la crise perpétuelle finalement sur les marchés aussi finalement.
08:01Oui, et puis ce qui s'est passé effectivement plusieurs fois récemment,
08:05c'était qu'à chaque fois qu'il y avait une baisse importante,
08:07c'était surtout un point d'entrée, c'était le buy the deal
08:09qui, notamment les investisseurs américains, c'est structurel,
08:12c'est ancré dans leur logiciel d'investissement,
08:14c'est dès que ça baisse un petit peu, il faut y aller, on achète.
08:17Et ça, c'est la nouvelle normalité finalement ?
08:19En tout cas, ça s'est amplifié depuis le Covid notamment,
08:21et notamment lié à cet arrêt total de l'économie mondiale
08:24qui avait été en fait la meilleure opportunité d'achat.
08:26Pour rappel, le point bas, c'était le 18 mars,
08:28au moment où on n'avait aucune visibilité,
08:29on commençait juste à être enfermés en Europe.
08:33Donc, c'était le meilleur point d'entrée.
08:35Donc, c'est cette culture qu'il faut systématiquement
08:37profiter des baisses pour acheter,
08:39qui rend finalement les marchés extrêmement résilients.
08:42Et ça a été mentionné dès que les marchés baissent,
08:43finalement, même après les droits de douane de M. Trump,
08:47ça a été une superbe opportunité d'achat
08:48parce que ça a bien marché derrière.
08:49Donc, la géopolitique, par nature,
08:54est devenue moins importante qu'avant,
08:56en tout cas, tant que ça ne prend pas des proportions énormes.
08:59C'était la ligne rouge qui était mentionnée tout à l'heure,
09:00c'est effectivement ça.
09:01Jusqu'à ce que ça ne dépasse pas un certain niveau,
09:03finalement, c'est une opportunité d'achat.
09:05Donc, ça a finalement peu d'impact sur les marchés.
09:06– Alors, encore un mot là-dessus, John.
09:09La géopolitique fait partie maintenant du quotidien des marchés.
09:12On fait avec, c'est la nouvelle normalité.
09:14Jusqu'à ce qu'on ne dépasse pas une certaine limite,
09:16mais où est-ce qu'on fixe aujourd'hui la limite
09:18en termes de géopolitique, finalement ?
09:21– Écoutez, il y a une chose qui est très intéressante
09:26dans votre question,
09:27c'est que la réunion entre Vladimir Poutine
09:30et Donald Trump vendredi,
09:32en fait, on a dit, il ne s'est pas passé grand-chose,
09:35entre guillemets,
09:36mais vous avez eu un certain revirement du président américain
09:40dans le cadre de ce qu'il appelait « land for peace »,
09:43c'est-à-dire qu'on échange certains territoires contre la paix.
09:47Et Zelensky, notamment, avait dit
09:49« on ne donnera aucune part de l'Ukraine
09:52dans le deal potentiel d'un cessez-le-feu ».
09:55On n'a même pas parlé de cessez-le-feu
09:57et, en fait, on a changé totalement de discours.
10:01C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
10:03on ne parle pas de cessez-le-feu,
10:04on parle de paix à travers l'échange
10:07de partie de l'Ukraine ou de partie de la Russie.
10:11Donc, en fait, on est quand même ici,
10:13historiquement, vous parlez de l'histoire,
10:15mais historiquement, si on avait dit ça dans une guerre,
10:19il y a 10 ans ou il y a 15 ans,
10:21les marchés n'auraient pas aimé,
10:23puisqu'on parle de marché.
10:25Ici, on a plutôt ce qu'on appelle un sentiment mitigé
10:29avec une volatilité relative qui est un peu plus élevée.
10:33Mais, une nouvelle fois,
10:35les divergences très, très, très importantes
10:38qu'on a entre Washington, Kiev et le reste de l'Europe
10:42se traduisent par des opportunités
10:46que voient les investisseurs,
10:48notamment en se disant que la thématique de la défense,
10:51ça reste un thème structurel d'investissement,
10:56quoi qu'il arrive.
10:57– Jusqu'à un point de non-retour,
10:59si ça vrille dans une heure et demie
11:01entre Zelensky et Trump dans le bureau ovale
11:03et que même les Européens n'y peuvent rien,
11:05est-ce que vous dites, là, on aura franchi un cap
11:07en termes du point de vue géopolitique
11:09et peut-être que les marchés, enfin, quand même,
11:11vont commencer à sourciller ?
11:13– Ça n'a pas été le cas forcément le 28 février
11:15lors du premier clash pour Zelensky-Trump,
11:17mais pourquoi pas cette fois-là ?
11:18– Tout à fait, c'est ce que j'allais mentionner.
11:21Vous vous souvenez de ce drame.
11:22On peut parler d'un drame, évidemment,
11:25dans le bureau ovale entre Zelensky et Trump.
11:29Et il faut rappeler que l'entretien avait été filmé
11:32pendant près de 50 minutes par la presse,
11:34qui n'arrive absolument jamais.
11:35Et à la fin, ça avait été un chaos total
11:39et évidemment une humiliation pour le président ukrainien.
11:43Mais fort de ces enseignements,
11:45si je peux parler d'enseignements,
11:47eh bien, je pense qu'ils vont aborder l'homme Donald Trump,
11:52que ce soit juste ou pas juste,
11:53ça c'est une autre question,
11:54mais ils vont l'aborder de manière différente
11:56afin qu'il ne se fixe pas
11:58et qu'il ne se bloque pas immédiatement.
12:00Et potentiellement, on arrivera peut-être à une discussion,
12:04parce que c'est là où on en est aujourd'hui.
12:06Est-ce qu'on peut discuter ?
12:08Et il y a aussi beaucoup de choses qu'ils disent à Washington
12:11dans les journaux américains ce matin,
12:14c'est que le rêve de Donald Trump
12:16serait de réunir le président ukrainien
12:19et le président russe ce vendredi à Washington.
12:23Ça n'a pas été confirmé, bien évidemment,
12:25mais Donald Trump veut aller très vite,
12:27parce que je vous rappelle quand même
12:29que la guerre en Ukraine,
12:31la fin de la guerre en Ukraine,
12:32la potentielle fin de la guerre en Ukraine,
12:34avait été une promesse de campagne du président américain.
12:39Il ne veut absolument pas que ça dure
12:41et qu'on lise encore plus que ça ne l'est actuellement.
12:44On verra en tout cas, je vous rappelle l'agenda de ce soir,
12:4619h15 rencontre Trump-Zelensky dans le bureau Val
12:49et puis les Européens qui se joignent à ce groupe à 20h15
12:52et puis dans la foulée, bien sûr,
12:53on verra ce qu'il en sortira.
12:55On parlait du pétrole tout à l'heure,
12:56qui est à peu près stable en ce moment,
12:59parce qu'apparemment, de ce qu'il a ressorti de ces derniers jours,
13:02la crainte d'une perturbation de l'offre est en train de s'apaiser doucement,
13:06mais sûrement.
13:07On a un Brent aux alentours de 66 dollars, mine de rien.
13:10Il n'y aura pas de sanctions contre la Russie
13:12ou les importateurs de pétrole russe, à part l'Inde.
13:16La Chine, en tout cas, est ménagée.
13:18Donc ça, ça soulage un peu le marché aussi, finalement.
13:19Oui, c'est ça.
13:21C'est que globalement, sur le pétrole,
13:23ce qui se passe tendanciellement,
13:24et ce qu'il faut vraiment regarder sur le pétrole,
13:26c'est la dynamique de l'offre et la dynamique de la demande.
13:28Ce qui est très intéressant là-dessus,
13:29il y a eu un rapport qui est sorti aujourd'hui,
13:31c'est que l'offre est en train d'augmenter de façon très rapide.
13:33L'OPEP+, notamment, va accélérer drastiquement sa production l'année prochaine.
13:38Et en face de ça, les prévisions de demande
13:40vont connaître leur plus faible augmentation depuis 2009.
13:43Donc, c'est vraiment hors pandémie.
13:46Toujours en augmentation, mais plus faible en augmentation.
13:47Exactement.
13:48Et l'augmentation de la demande sera beaucoup plus faible
13:52que l'augmentation de l'offre.
13:53Donc ça, c'est une pression quand même baissière assez forte sur le pétrole
13:56qui va être intéressante à suivre.
13:59Mais après, ce qui peut faire repartir le pétrole drastiquement à la hausse,
14:02c'est bien sûr soit des sanctions sur la Russie,
14:04soit des sujets avec l'Iran.
14:06C'est des sujets géopolitiques, pour le coup,
14:08qui peuvent avoir un impact très fort.
14:09Mais c'est sûr que Trump voit d'un bon oeil cette stabilité du pétrole
14:13parce que ça limite les inflationnistes
14:15qui sont gros sujets pour lui au cours des prochaines semaines.
14:17Mais quand vous voyez certaines grandes institutions américaines,
14:20grands acteurs financiers américains
14:21qui commencent à vous parler d'un pétrole,
14:23pourquoi pas à 50 dollars au horizon de quelques mois
14:26parce que ralentissement de l'économie mondiale,
14:28parce qu'effort accru sur les renouvelables en Chine,
14:31plus électrification croissante du parc automobile.
14:33Est-ce que vous dites pourquoi pas 50 dollars ?
14:34D'un point de vue purement offre-demande,
14:36c'est un scénario qui est totalement envisageable
14:38parce que l'offre augmente, la demande augmente moins rapidement.
14:41Donc mécaniquement, il va y avoir des pressions baissières là-dessus.
14:44Et ce n'est pas du tout un scénario à écarter
14:46que de voir le pétrole continuer de baisser
14:47malgré le fait qu'il est sur des niveaux assez bas aujourd'hui.
14:49Oui.
14:49Mais Jean, évidemment, la chose la plus imprévisible des choses,
14:53c'est l'évolution des cours du pétrole.
14:54Comment est-ce que vous êtes par rapport à ça, Jean ?
14:57Écoutez, je répète ce que je dis toujours,
15:00c'est que le prix du baril n'est pas simplement focalisé
15:03pour des questions politiques, géopolitiques,
15:06et puis d'évolution du dollar.
15:08Vous savez, il y a tellement de facteurs qui l'entourent.
15:10Vous savez, il y a les facteurs saisonniers
15:12avec ce qui se passe dans le golfe du Mexique, etc.
15:16Et je dirais que les fondamentaux,
15:18si on peut se focaliser sur certains fondamentaux,
15:22c'est bien évidemment l'offre et la demande.
15:24Et la clé ici, mais le problème,
15:28c'est ce qu'on appelle la black box,
15:29eh bien c'est la demande chinoise.
15:30C'est quand même le premier consommateur de pétrole,
15:34mais on ne connaît pas exactement ce qu'ils achètent aux Iraniens
15:38ou ce qu'ils achètent à la Russie.
15:40Et donc on est dans une espèce de black box
15:42où il est très, très difficile de dire
15:45l'évolution immédiate du pétrole.
15:47Mais évidemment, comme ça vient d'être mentionné,
15:51les perspectives d'offres et de demandes sont intéressantes à remarquer.
15:55Mais une chose, vous parliez de prix du baril à 50 dollars,
15:59eh bien moi, à chaque fois qu'on me dit
16:01que le prix du baril va à 50, à 40 ou à 130,
16:04eh bien ça me paraît souvent des points intéressants
16:06à aller acheter ou vendre,
16:09en l'occurrence parce qu'effectivement,
16:11il est très compliqué, un peu comme les devis.
16:13Vous savez, c'est très facile de prédire l'évolution des devises
16:18en regardant dans le rétroviseur,
16:20mais le prix du baril, c'est un peu la même chose.
16:23Donc fondamentalement, effectivement,
16:25il y a plus d'offres que de demandes,
16:27mais il suffit qu'on ait des bons chiffres économiques aux États-Unis
16:31ou en Chine pour que la dynamique reparte dans l'autre sens.
16:36Donc c'est vraiment très, très compliqué ici.
16:38– Alors à ce sujet, puisqu'on parle de l'état de santé,
16:40de l'économie américaine, on le disait,
16:42on reste avec vous, John, ça va être le temps fort,
16:44effectivement, cette semaine, la réunion de Jackson Hole
16:47dans le Wyoming aux États-Unis.
16:49Évidemment, on va attendre le patron de la Fed,
16:51Jerome Powell, sur ses intentions.
16:54Alors peut-être nous donnera-t-il simplement quelques indices.
16:58Il y a toujours cette énorme pression, bien sûr,
16:59de Trump sur le patron de la Fed pour baisser les taux d'intérêt.
17:02Quand on regarde, c'est vrai, les chiffres de l'inflation,
17:05en juillet, elle est restée stable à 2,7% aux États-Unis.
17:09Certains disent, les prix commencent à être rattrapés
17:13par les premiers effets des droits de douane de Trump.
17:15Est-ce que ça plaide pour une baisse des taux,
17:18possiblement dès la mi-septembre pour vous ?
17:21– Alors non, mais effectivement,
17:23le consensus aujourd'hui est quasiment à 90%
17:26sur une baisse des taux en septembre.
17:28Je dirais que si vous regardez les prix à la production,
17:31ils ont monté de manière très, très importante.
17:34Et vous savez, dans le calcul de l'inflation américaine,
17:37du CPI, la majeure partie du calcul, c'est les services.
17:42Donc pas forcément l'implication sur le court terme
17:47des prix importés avec l'impact, évidemment, des taxes.
17:53Mais ce que je dirais sur Jackson Hole,
17:55ce qui est toujours assez intéressant,
17:57et il faut rappeler ici que, vous savez,
17:59alors ça peut nous faire sourire,
18:00parce que je n'ai pas de cravate aujourd'hui,
18:02mais normalement à Jackson Hole, les banquiers centraux
18:04ne mettent pas de cravate.
18:06Et en fait, ça leur permet, ça peut paraître complètement fou,
18:08mais ça leur permet d'être un peu plus détendus.
18:11Et souvent, on a quelques informations,
18:13quelques brides qui nous sont données,
18:18non pas spécialement du président de la Fed,
18:20mais des autres membres de la Fed,
18:22et puis aussi des autres membres de la Banque Centrale Européenne
18:24qui viennent aussi là-bas.
18:27Alors ici, ce qu'il va falloir voir,
18:30c'est que potentiellement,
18:32et ça sera très très important,
18:34parce que ça va déterminer si la Fed va baisser ses taux en septembre ou pas,
18:38si Jérôme Powell vous dit,
18:40et il devrait le dire,
18:41que la Fed est data dépendante
18:43et qu'ils vont attendre les prochaines statistiques
18:46sur l'emploi de août,
18:49qui seront publiées début septembre,
18:51eh bien, des statistiques qui montreraient que la mauvaise tenue de l'emploi
18:58qui a été publiée début août était une erreur de parcours,
19:03eh bien, je peux vous dire une chose,
19:05c'est que les paris sur une baisse de taux vont totalement s'inverser.
19:09Donc une statistique, là, frais le printemps,
19:11l'automne spéciale.
19:13Oui, j'ai le même chiffre que vous,
19:1585% des acteurs de marché considèrent comme probable
19:18une baisse des taux d'intérêt le mois prochain,
19:20mais effectivement, on verra ce que sont ces chiffres début septembre,
19:22effectivement, la tendance pourrait s'inverser de ce côté-là.
19:26Aymeric, comment est-ce que vous voyez la suite des choses ?
19:28Est-ce que vous vous dites,
19:29bon, n'attendant pas fondamentalement grand-chose
19:32de ce qui se dira de Jackson Hole,
19:33attendant le début septembre et les premiers stades, finalement ?
19:35Je pense que ça donnera le ton, quand même, très clairement,
19:39de savoir s'il y a une inflexion dans le discours,
19:41parce qu'il y a quand même eu des chiffres sur l'emploi,
19:44effectivement, qui n'ont pas été bons,
19:46mais les chiffres sur l'inflation,
19:47alors le CPI, effectivement, a été bon,
19:49mais la production n'a pas été bonne,
19:50et l'autre qui n'a pas été bonne, c'est le Michigan.
19:51Le Michigan, c'est demander aux consommateurs américains
19:54quelle va être la hausse des prix au cours de la prochaine année.
19:564,9%, ce qui est énorme,
19:58ce qui est bien au-dessus des attentes des économistes,
19:59mais ça veut dire que le consommateur américain
20:01anticipe une forte hausse des prix,
20:03et ça, c'est jamais bon.
20:04Et comment ça se traduit ?
20:05Alors, pas forcément dans les prix alimentaires,
20:06mais dans les prix intermédiaires, quand même.
20:09C'est ça, et puis surtout,
20:10ce qui est aussi important sur la partie production,
20:12c'est qu'il y a des stocks énormes
20:13qui avaient été constitués en amont de la hausse des prix.
20:15Donc, ça veut dire que la hausse des prix,
20:17la conséquence des tarifs sur l'inflation,
20:19on n'en a eu qu'une toute petite partie aujourd'hui,
20:21et que cette partie-là va être de plus en plus importante
20:23au moment de la reconstitution des stocks
20:25qui ont été utilisés ces derniers mois.
20:26Donc, finalement, on n'est quand même pas à l'abri
20:28d'avoir quelques mauvaises surprises sur l'inflation.
20:31Et l'autre élément sur la partie,
20:32effectivement, la partie offre d'emploi n'a pas été bonne,
20:35mais sur la partie salaire,
20:37sur la partie salaire,
20:38on a gardé des hausses de salaire assez élevées.
20:40Donc, tout ça, c'est très inflationniste,
20:42et donc, ça met la fête dans une position très compliquée.
20:45Alors, je pense, effectivement, pour l'instant,
20:47qu'une baisse des taux en septembre est probable,
20:50mais il y a quand même des éléments très inquiétants
20:52sur l'inflation qui arrive.
20:53Il va y avoir des chiffres intéressants, John,
20:55déjà cette semaine,
20:56parce qu'il y a encore des entreprises américaines
20:58qui publient,
20:58et puis il va y avoir des résultats trimestriels
21:00intéressants du côté de la grande industrie.
21:02Vous avez Walmart, Home Depot, Target.
21:04Walmart qui publie ses chiffres trimestriels,
21:06ça fait quasiment office de chiffres macroéconomiques.
21:08On est d'accord, John ?
21:09Donc, ça va se regarder très près.
21:11Clairement, et ayant vécu aux États-Unis plusieurs années,
21:15Walmart, c'est vraiment le poumon de la conservation américaine.
21:18Vous y trouvez absolument tout, et à tout prix.
21:21Et effectivement, ça va être le message.
21:23Alors, ce qui est intéressant de savoir,
21:25c'est exactement ce que vous disiez,
21:27c'est en fait les prix intrants.
21:29Comment est-ce que Walmart les gère ?
21:31On sait qu'à la base, ils avaient demandé à leurs fournisseurs…
21:34Ils absorbent globalement, John.
21:37Oui, et ils avaient demandé.
21:38Ce qui était intéressant, c'est que Walmart, puisqu'on parle d'eux,
21:41avait demandé à leurs fournisseurs de baisser les prix en amont.
21:44Donc, en fait, ils pouvaient conserver certaines de leurs marges.
21:47Donc, c'était assez intéressant pour eux.
21:50Mais le message sera très important de la part des grands distributeurs.
21:56Et vous savez, il y a une chose, on se posait la question juste avant
21:59de savoir pourquoi est-ce que les marchés montent avec tellement d'interrogations.
22:03Mais vous regardez, les résultats des entreprises aux États-Unis
22:06sont nettement meilleurs qu'attendus.
22:09Et si on regarde historiquement l'évolution des bénéfices des entreprises
22:14avec l'évolution du S&P 500, c'est presque corrélé à 95%.
22:20Donc, évidemment, il y a un message des entreprises sur le S&P 500
22:25qui se traduit sur le S&P 500.
22:27Donc, évidemment, Walmart sera important cette semaine.
22:30Aussi, Home Depot, parce que Home Depot, c'est un message de dire
22:34est-ce qu'on fait quelques constructions dans sa maison
22:37ou est-ce qu'on attend un petit peu plus longtemps ?
22:39Et puis, évidemment, alors ça n'a rien à voir avec la grande distribution,
22:42mais le rendez-vous, c'est bien évidemment Nvidia la semaine prochaine.
22:46Absolument, qui sera aussi le temps fort de cette fin de mois d'août,
22:49évidemment, sur les marchés.
22:51Vous allez regarder aussi ces chiffres dans la grande distrib, Emeric.
22:53Bien sûr, ça va en avoir le test.
22:55Macro, comme vous disiez, c'est aussi très intéressant de ce point de vue-là.
22:58Donc, on les suivra très, évidemment.
23:00Vous voulez nous dire aussi un petit mot de Novo Nordisk,
23:03alors qu'il a obtenu des bonnes nouvelles aujourd'hui,
23:04parce qu'ils ont obtenu une autorisation pour utiliser
23:06le traitement amégrissant Végovi du côté des Etats-Unis.
23:11On sait que Novo Nordisk demande aussi des autorisations
23:13du côté de l'Europe et du Japon.
23:16C'est un produit qui marche,
23:17mais il y a une concurrence de plus en plus forte aujourd'hui.
23:19C'est ça.
23:20C'est vraiment un cas d'école très intéressant.
23:22Novo Nordisk a énormément chuté depuis ses plus hauts,
23:24parce qu'ils ont déçu sur leur capacité à innover,
23:28parce qu'Elili a fait beaucoup mieux qu'eux sur cette partie-là.
23:31Qui a été première capille européenne à Mando.
23:32Qui a été première capille européenne et qui s'est effondrée complètement depuis.
23:37Mais là, on voit quand même, et nous, on est plutôt positifs sur cette valeur,
23:39et on s'est plutôt renforcés dans la baisse récente,
23:42parce qu'on voit quand même quelques éléments positifs.
23:44Et là, aujourd'hui, la bonne nouvelle,
23:45c'est effectivement l'autorisation pour l'utilisation de leur GLP-1
23:49pour la partie maladie de MASH, le foie gras.
23:55Et c'est une maladie qui touche 5% des Américains aujourd'hui.
23:58C'est ça, c'est une maladie qui se développe malheureusement énormément,
24:01qui touche déjà beaucoup de monde et qui est en forte progression.
24:03Donc c'est un événement très important pour Novo Nordisk,
24:07qui a été salué, on est en hausse de plus de 6% tout à l'heure.
24:10Donc c'est une bonne nouvelle.
24:11Alors on n'est qu'au début, malgré la petite hausse,
24:13on est très loin des plus hauts, bien évidemment.
24:15Et on n'est qu'au début,
24:16mais ce qui va être intéressant ainsi pour cette belle valeur européenne,
24:19c'est sa capacité à de nouveau innover.
24:22Le nouveau directeur général a annoncé
24:24qu'ils seraient les premiers à avoir la version cachée,
24:27la version en cachet de leur produit anti-coupe fin.
24:33Et ça, ça serait donc une avancée,
24:35et ils devanceraient, et l'il est là-dessus,
24:37et donc ça serait une bonne nouvelle,
24:38et ça montrerait, ça rassurait le marché sur la capacité à innover.
24:40Donc on n'en est pas encore là,
24:41mais on voit quand même quelques petits signes
24:44d'amélioration sur Novo Nord 10,
24:46qui nous donne, nous, plutôt envie de racheter,
24:48de se renforcer sur cette valeur-là.
24:50Voilà une des actions qu'a fait l'actualité aujourd'hui,
24:52du côté de la Scandinavie, bien sûr, à Copenhague,
24:55le titre Novo Nord 10.
24:56Il nous reste 30 secondes, John, je ne sais pas si vous voulez réagir,
25:01ou sur Novo Nord 10,
25:02ou nous donner un peu votre état d'esprit,
25:04allez, pour ce milieu de mois d'août sur les marchés, voilà.
25:08Attentisme prudent, comment vous qualifieriez votre état d'esprit ?
25:11Non, écoutez, moi je suis très constructif
25:14quand je regarde ce qu'on disait avant,
25:16les résultats des entreprises.
25:18J'ai l'impression qu'il y a pas mal de choses qui sont intégrées,
25:20mais évidemment.
25:21Et puis en plus, si vous regardez les indicateurs contrariants américains,
25:25en l'occurrence, ils ne sont pas dans le vert extrême.
25:29Et donc, on est ici dans une situation
25:31assez favorable pour les entreprises.
25:36Et ce qui me…
25:38Alors, je serais plutôt, évidemment,
25:40j'aimerais bien que les indices baissent un peu pour racheter,
25:42mais vous savez, à chaque fois qu'on dit ça,
25:44après on dit, ah ben cette fois-ci c'est différent.
25:46Je ne pense pas que la prochaine fois sera différent,
25:49et je pense vraiment qu'il faut aller,
25:52même si le monde, évidemment,
25:54si on ne rentre pas dans une troisième guerre mondiale,
25:56mais je pense qu'il faut continuer à être constructif
25:58et qu'on pourrait voir,
25:59ce n'est pas dans le consensus,
26:00mais un rattrapage, alors pas total,
26:02mais un rattrapage des marchés américains
26:05sur les marchés européens,
26:07et ceci avec un dollar, évidemment, qui est faible,
26:11mais un rattrapage sur la deuxième partie de l'année.
26:13Même si les choses dégénèrent déjà dans une heure et demie,
26:15Jen, dans le bureau Oval,
26:16pour vous, ça ne sera pas un game changer forcément,
26:19ça que vous nous dites en quelques mots.
26:21Non, non, pas du tout,
26:22parce que je dirais que ça ne peut pas être pire
26:25que la dernière fois qu'on a vu la réunion
26:27entre le président ukrainien et le président américain,
26:31donc le président ukrainien,
26:32qui avait été littéralement humilié,
26:35et donc je ne pense pas,
26:36en plus il est venu avec quelques renforts,
26:39notamment le président Macron,
26:41donc je ne pense pas qu'on rentrera
26:42dans cette même dynamique.
26:44Personne n'a fondamentalement envie de revivre
26:46ce qu'on a vécu, effectivement,
26:47il y a de ça 5-6 mois.
26:48Merci beaucoup,
26:49John, à très vite,
26:50John Plassard, associé chez Cité Gestion,
26:51merci d'avoir été avec nous,
26:52à très vite, avec plaisir.
26:53Merci Moïc,
26:54Emric Lang.
26:55Avec plaisir.
26:56À très vite,
26:56également, avec plaisir,
26:57gérant Erasmus,
26:58gestion avec nous ce soir
26:59sur BFM Business.
27:01Merci beaucoup.
27:0217h57,
27:02clôture en baisse ce soir
27:03à la Bourse de Paris,
27:04moins 0,5%
27:06pour le CAC 47 884 points.
27:10On se retrouve dans 3 minutes
27:11pour le 18h écho sur BFM Business.
27:12Bien sûr, à tout de suite, Tom.
27:16BFM Bourse,
27:17vos placements,
27:18nos conseils
27:18sur BFM Business.
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