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  • il y a 4 mois
Deux heures pour vivre l’info. Loïc Besson donne les clés aux téléspectateurs pour mieux comprendre les grands enjeux de la journée.

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00:00Aurore Malval est toujours avec nous. La question des couvre-feux, on le voit, il y a de plus en plus de villes qui dégainent ces couvre-feux pour les mineurs, très souvent les mineurs de moins de 16 ans.
00:13C'est le cas également à Nîmes par exemple, à partir de 21h ce soir, interdiction de sortir. On a l'impression que c'est la dernière solution qu'ont trouvé les autorités, en tout cas les autorités locales, puisque ce sont les maires, pour faire face à ces violences.
00:27Alors c'est effectivement le couvre-feux, je dirais qu'il y en a de deux types. Il y a ceux qui sont pris en urgence face à des situations comme ça de flambées de violences, où la mairie doit et veut aussi faire quelque chose, et tente justement d'essayer d'enrayer la délinquance venant des mineurs.
00:45Ce qu'on remarque quand même depuis, je dirais même une dizaine d'années, c'est que de plus en plus de communes ont recours de plus en plus souvent, certaines d'ailleurs de manière permanente.
00:55Je prends l'exemple de Cagnes-sur-Mer, ça fait d'ailleurs une vingtaine d'années qu'à Cagnes-sur-Mer, tous les étés, même au sens très large, puisque c'est d'avril à octobre, il y a des couvre-feux justement pour les mineurs.
01:05Et on voit aussi que ces mesures sont reçues un petit peu différemment de ce qui se passait il y a vingt ans par la population. D'ailleurs, les arrêtés, lorsque certaines communes avaient commencé à en prendre au début des années 2000, c'était à l'époque d'ailleurs des émeutes de 2005,
01:18les tribunaux administratifs, le Conseil d'État, retoquaient souvent ces arrêtés pour leur proportionnalité, estimant qu'ils n'étaient pas justifiés. C'est de moins en moins le cas aujourd'hui.
01:28Ça apparaît être une mesure, en tout cas, qui permet peut-être à certains parents de prendre conscience que leur enfant est dehors à des heures où il ne devrait pas l'être.
01:36Évidemment, ça doit s'accompagner aussi d'autres mesures et surtout de forces de police qui peuvent permettre de le faire respecter.
01:42Certaines communes, effectivement, prennent ce genre d'arrêtés, notamment les plus petites et n'ont pas forcément les brigades aussi de policiers pour pouvoir s'assurer de leur respect.
01:51Bonjour Cédric Aoun, merci d'être notre invité dans le Live BFM. Vous êtes maire sans étiquette de Triel-sur-Seine.
01:58Dans les Yvelines, chez vous, dans votre commune, c'est couvre-feu ?
02:03Oui, tout à fait. On a pris un couvre-feu, mais avec une attestation parentale, une autorisation parentale de sortie.
02:09C'est-à-dire qu'on exige après 23 heures que les parents soient informés, parce que vous avez beaucoup de mineurs, 15, 16, 17 ans, qui ne disent pas où ils vont à leurs parents.
02:18Et on peut les retrouver dans la rue. Et malheureusement, quand on les retrouve dans la rue et qu'on informe les parents, il est déjà trop tard.
02:24Donc c'est une mesure qui nous permet de vérifier que les parents sont bien informés des activités de leurs enfants.
02:30Et ce couvre-feu est malheureusement nécessaire, car on s'est aperçu qu'on a 80% des dégradations urbaines qui sont faites et réalisées par des mineurs.
02:42Donc vous, c'est ça ? C'est les dégradations urbaines qui vous ont poussé à instaurer ce couvre-feu ?
02:48Majoritairement, on a aussi de plus en plus jeunes qui consomment de stupéfiants dans la rue.
02:54Après, il y a des nuisances, comme on le sait, la traditionnelle, comme je dis, cage d'escalier, où ils se retrouvent à plusieurs pour profiter d'un bon moment.
03:03Mais seulement, elles sont en pleine nuit. Il y a des gens qui veulent aller travailler le lendemain. C'est assez compliqué pour eux.
03:06Donc nous, ça nous permet d'intervenir, de référencer l'ensemble des mineurs qui ne sont pas forcément très bien surveillés, d'identifier les parents démissionnaires
03:18et aussi les enfants qui sont en passe de venir, c'est dommage de dire ça, mais de futurs délinquants.
03:25Parce que c'est un peu le cas. Là, ça nous permet vraiment d'intervenir en amont, d'avoir une liste précise et à ce moment-là, faire plusieurs rappels aux parents.
03:33Si on voit que les parents ne suivent pas correctement ces rappels, à ce moment-là, nous, on commence à verbaliser et un signalement à protection d'enfance est effectué.
03:42Donc, de votre expérience, ça a déjà porté ses fruits ?
03:48Alors, j'ai eu beaucoup de retours positifs des parents parce que certains mineurs, maintenant, ils ont rétabli le dialogue avec le père ou la mère.
03:58Lorsqu'ils leur demandent « tu vas où ce soir », maintenant, avant, ils leur disaient « ça ne te regarde pas, je suis bientôt majeur ».
04:03Maintenant, le discours est différent. C'est-à-dire que, écoute, si tu ne dis pas où tu vas, tu n'auras pas ton attestation. Résultat, tu ne sortiras pas.
04:11Donc, il y a un nouveau dialogue. Donc, ça a un impact positif, notamment sur les immeubles.
04:16J'ai vu ça assez rapidement où les gens m'ont dit « effectivement, maintenant, ils font attention parce que les parents, certains parents qui étaient un petit peu laxistes, ont peur de se faire verbaliser ».
04:25Bonjour, Nadir Kaya. Merci d'être également avec nous, président de l'association Banlieue Plus et nos quartiers.
04:31Quel regard vous portez sur ces couvre-feux à destination des mineurs ?
04:37Alors, tout d'abord, merci pour l'invitation parce que je voudrais rappeler qu'en France, aujourd'hui, il est très difficile de se faire inviter pour réagir à cette actualité.
04:44C'est un problème quand vous êtes issu des quartiers populaires. Malheureusement, les médias ont pris l'habitude d'inviter des experts, des politiciens, des policiers, des syndicats.
04:52C'est très bien, mais on n'est pas autour de la table.
04:53Et des acteurs sur BFM TV.
04:54Voilà. C'est pour ça que je tenais à la rappeler et à vous remercier pour ça. C'est la première des choses.
04:59La deuxième, le fait de ne pas nous inviter, ça peut laisser croire qu'on va cautionner ce genre d'événements.
05:04Ce n'est pas du tout le cas. Donc, là aussi, j'en profite pour dénoncer ce type d'événements et rappeler que c'est des événements qui sont inadmissibles
05:12et qui nous posent vraiment des problèmes et qui rappellent malheureusement l'échec des politiques qui ont été menées à gauche comme à droite
05:19depuis 30 ou 40 ans sur les quartiers populaires parce qu'on ne travaille pas sur le fond.
05:23Et malheureusement, aujourd'hui, on est encore sur les conséquences, à réagir, à avoir des énièmes débats sur ce type de violence sans avoir réellement de réponse.
05:30Donc, à un moment donné, moi, j'appelle M. Emmanuel Macron, président de la République, encore aujourd'hui en fonction,
05:34de réunir le plus rapidement possible, comme il a été capable de le faire pour la guerre entre la Russie et l'Ukraine aujourd'hui,
05:43où il a été capable de se mobiliser très rapidement.
05:45On est en France. Ça fait 40 ans qu'on a un problème avec certaines situations dans les quartiers populaires.
05:49On a aussi des choses positives dans les quartiers populaires.
05:52Malheureusement, on n'arrive pas à travailler sur le fond et à régler en partie les problèmes.
05:57Alors, en l'occurrence, vous parliez des solutions à apporter.
05:59Elles ne viennent pas du Présion de la République, elles viennent des maires, plus près du terrain.
06:03La question des couvre-feu, quel regard ?
06:06Ça, elles viennent des maires, parce qu'on l'a vu, c'est une situation d'urgence.
06:09Donc, ils sont dans l'obligation d'y répondre comme il se doit.
06:13Et si ce n'est pas eux, c'est le préfet qui le fait.
06:15Mais aujourd'hui, beaucoup de personnes sont co-responsables de cette situation.
06:20Moi, je n'ai pas de souci à le dire aussi que dans les quartiers populaires, les parents aussi,
06:24certains parents ont des responsabilités par rapport notamment à ces mineurs qui dégradent
06:28et qui sortent à des heures où ils devraient plutôt être chez eux.
06:31Et donc, ça, c'est aussi un problème.
06:33Quand je dis qu'il y a des co-responsables, bien évidemment, je vous le dis,
06:37il y a les parents qui sont responsables.
06:39Les premiers responsables sont les délinquants, qu'ils soient mineurs ou pas, bien évidemment.
06:42Mais vous avez aussi l'aspect politique, parce que c'est un tout.
06:46On vit ensemble.
06:47Et donc, à partir de là, on est censé travailler ensemble sur des solutions.
06:51Et ce n'est pas le cas.
06:52Là, malheureusement, on arrive sur des situations extrêmes et urgentes.
06:55Donc, on est amené à mettre plus de policiers, certaines situations.
06:59Et ça aussi contribue, malheureusement, à donner une certaine image négative de la police,
07:03alors que la police, globalement, essaie de faire son travail dans des situations d'urgence.
07:06Mais pour ne pas arriver à ces situations d'urgence, il faut travailler en amont.
07:10Et ce n'est pas le cas.
07:11Alors, vous, qui travaillez en amont, qui êtes sur le terrain, au contact avec ces jeunes notamment ?
07:16– Alors, pas que ces jeunes, parce que là aussi, on a un cliché, c'est croire que la banlieue se résume à des jeunes en capuche.
07:23– Non, mais en l'occurrence, on voit qu'il y a beaucoup de jeunes, et ça surprend, notamment dans ces faits de violence.
07:28– Oui, oui, vous avez des jeunes, mais vous avez aussi des moins jeunes.
07:29– C'est sûrement instrumentalisé.
07:31Mais quand vous discutez avec eux de ça, justement, de l'image aussi que ça renvoie,
07:35et puis des conséquences très concrètes, quotidiennes, pour les habitants de ces quartiers, qu'est-ce qu'ils vous disent ?
07:40– Non, mais discuter avec des jeunes, c'est très compliqué, surtout quand ils sont mineurs,
07:43parce qu'ils sont dans une situation, si vous voulez, de suivre un certain mouvement,
07:47de suivre certaines personnes.
07:49Et ça, c'est déplorable aujourd'hui, parce que ça nous renvoie aussi à une certaine éducation
07:53qu'ils peuvent avoir à la maison, ou des manquements qu'il peut y avoir à la maison.
07:56Mais ça nous rappelle aussi que l'État aussi a failli dans certaines situations.
08:00Je ne voudrais pas laisser croire qu'on soutient les délinquants,
08:05mais je voudrais rappeler que les délinquants, malheureusement, pour certains d'entre eux,
08:08tombent dans une situation qui, pour certains, les dépasse.
08:12Vous avez aussi l'échec scolaire, vous avez aussi des enfants qui sortent du cycle scolaire,
08:16et ça, ça pose un problème.
08:17Là aussi, il n'y a pas de réponse politique réelle.
08:19Vous avez des inégalités qui persistent encore dans les quartiers populaires.
08:22Et quand je dis ça, ce n'est pas opposer les quartiers populaires
08:27avec aussi le monde paysan, où il y a aussi des souffrances là-dessus.
08:30C'est simplement rappeler des situations qui sont factuelles.
08:33Les débats que nous avons aujourd'hui, ou la situation que nous avons aujourd'hui,
08:35c'est des situations qui perdurent depuis des années.
08:37– Et quand on prend l'exemple de Béziers, par exemple,
08:40ou dans la nuit de samedi à dimanche, sur les violences urbaines,
08:44un tir de mortier a fini dans l'appartement d'une des résidentes du quartier.
08:49– Oui, une femme a été…
08:50– Avec ses enfants qui a dû fuir à son appartement.
08:51– C'est ça, exactement.
08:53L'appartement a pris feu, neuf personnes ont dû être relogées.
08:55On voit que ça dépasse le seul cadre du trafic de stupéfiants.
08:58– Bien sûr.
08:59– C'est ce que je vous disais sur des jeunes qui peuvent suivre certaines personnes.
09:03– Comment faire, pour vous qui connaissez les quartiers,
09:06pour résoudre une situation qui impacte, au final, tout le monde ?
09:09– Alors, le souci, c'est que quand on est dans une situation d'urgence,
09:12on est souvent dans l'émotion.
09:13Et dans l'émotion, en général, on n'est pas dans la réflexion.
09:15C'est ce qui pose problème.
09:16Donc, je peux sortir des propos, là, qui vont peut-être choquer certaines personnes.
09:20Mais je peux aussi dire des choses qui sont raisonnées,
09:25mais qui ne seront pas entendables par rapport à certaines personnes
09:26qui pensent que simplement mettre des policiers, ça va régler le problème.
09:29La preuve que non.
09:30Je vous ai dit, c'est des situations qui perdurent.
09:32On a vu lors des émeutes, suite à l'assassinat du petit jeune Naël,
09:35où là aussi, il y a eu des tirs des mortiers.
09:37On avait vu, il y a quelques mois, aussi, un commissariat du côté de la Courneuve
09:40qui avait été attaqué par des individus à la Courneuve.
09:45Là aussi, c'est condamnable et ce n'est pas acceptable.
09:48Mais ce n'est pas juste avec ces mots-là qu'on va réussir à résoudre le problème.
09:52C'est un problème de fond avec les quartiers populaires et les banlieues.
09:55Aujourd'hui, les banlieues, d'un point de vue au niveau de l'urbanisme,
09:58n'ont plus lieu d'exister.
09:59On les a créées dans les années 60-70 par rapport à une urgence,
10:01notamment sur le fait d'industrialiser la France comme il fallait
10:04par rapport aux besoins de l'époque.
10:06Mais aujourd'hui, c'est obsolète.
10:07Donc, à un moment donné, il faut aussi revoir cette politique d'urbanisme,
10:11du bâti, mais aussi comment répondre aux problématiques
10:15qui sont liées à l'humain.
10:17On parle souvent de l'augmentation, justement, de la violence des mineurs,
10:20des plus jeunes.
10:21Vous la constatez aussi.
10:22Vous diriez qu'aujourd'hui...
10:25Oui, on le constate malheureusement à travers aussi les réseaux sociaux
10:28où on voit des jeunes qui sont de plus en plus jeunes
10:31et qui tombent dans une certaine violence
10:32ou dans une banalisation qui n'est pas acceptable.
10:36Et là, c'est aussi du recours des parents.
10:38Cédric Aoun, reparlons de votre couvre-feu.
10:42Vous nous dites que ça porte ses fruits.
10:43Est-ce que vous avez déjà prévu de le prolonger
10:46pour ne pas dire de le pérenniser ?
10:48Je crois qu'il est valable jusqu'en novembre.
10:52Il est valable jusqu'en novembre.
10:53Donc, on va voir ce qui se passe.
10:55Mais bon, c'est l'été, la période la plus sensible.
10:58Par contre, j'aimerais bien rebondir sur ce que vous avez dit précédemment
11:00concernant les solutions.
11:02Ce qu'il faut voir, c'est qu'il y a plusieurs acteurs éducatifs.
11:05Il y a les parents.
11:06Il y a aussi l'éducation nationale.
11:09La police municipale aussi fait de la prévention.
11:11C'est un ensemble de personnes.
11:12Le problème qui est en France, c'est que chacun travaille dans son coin.
11:15Il n'y a pas de transversalité réelle entre chaque acteur.
11:19Vous voyez, par exemple, l'école n'est plus devenue un sanctuaire
11:21comme c'était avant.
11:22Maintenant, il faut établir, je pense, une autorité sur tous les plans.
11:26C'est-à-dire que l'éducation nationale doit récupérer une notoriété
11:30parce que malheureusement, elle est souvent mise à mal.
11:33On le voit, plus personne ne veut devenir instituteur.
11:36Il faut s'interroger pourquoi il n'y a plus d'instituteurs,
11:38pourquoi il n'y a plus de directeurs d'école.
11:39On le prend ça dans toutes les villes.
11:40C'est difficile d'avoir des instituteurs parce que les enfants sont difficiles.
11:44Pourquoi les enfants sont difficiles ?
11:45Parce que l'éducation des parents, elle est devenue tellement bienveillante
11:50qu'à la fin, finalement, la moindre levée de ton peut paraître
11:54comme une mauvaise éducation.
11:56Donc, c'est très délicat.
11:57Je pense qu'il faut rétablir certains principes de base essentiels
12:00que nos parents avaient et le problème devrait se résoudre
12:02normalement, naturellement.
12:03Mais il faut vraiment repartir sur des actions de bon sens.
12:06Le bon sens paysan à l'ancienne, une éducation de grand-mère et grand-père,
12:11c'est moche à dire, mais c'est la réalité, il faut refaire ça.
12:13Il faut repartir sur de bonnes bases saines,
12:14de manière à dérouler correct.
12:19Et surtout, que les différentes institutions travaillent ensemble.
12:24Police municipale, police nationale, c'est déjà le cas,
12:26mais avec l'éducation nationale aussi, parce que les collégiens délicats,
12:30j'allais vous dire, devraient être automatiquement,
12:32pas signalés, mais en fait, dans les deux sens.
12:36Vous voyez qu'il y a vraiment une transversalité,
12:37qu'on ait une information et ça permettrait de lutter contre ça.
12:40Vous voyez, vraiment un organe unique,
12:42pas simplement, ah bon, on s'aperçoit, il a fait quelque chose, c'est trop tard.
12:46Les enseignants découvrent le lendemain ce qui s'est passé.
12:48Maxime Chiarusa, un dernier mot, parce que lorsqu'on parle de ces couvre-feux,
12:53alors on a le témoignage de ce maire qui l'a mis en place,
12:56mais plus face à des dégradations, et ça apporte ses fruits.
12:59Là, les couvre-feux qui sont mis en place dans des villes,
13:02c'est pour faire face aux violences, parfois aux violences mortelles.
13:05Et c'est vrai que de se dire que quelqu'un qui se prêterait déjà
13:08à des trafics de stupéfiants, à des règlements de comptes,
13:11à des tirs de mortier sur les forces de l'ordre,
13:12pourquoi demain, il se mettrait à respecter un couvre-feu ?
13:15Alors, là déjà, il y a deux enjeux.
13:17À partir de ce soir, 21h, le couvre-feu à Nîmes va être mis en place,
13:22et ce, jusqu'à 6h du matin.
13:24Ça va être une manière déjà d'observer comment ça se passe,
13:27et s'il est respecté.
13:28Il va falloir pour la municipalité aussi déployer des forces de l'ordre.
13:32En parallèle de ça, la nuit dernière,
13:33la CRS 84 avait été déployée à Nîmes.
13:37C'est une compagnie de CRS qui est spécialisée dans le maintien de l'ordre
13:41et la lutte contre les violences urbaines.
13:43Pour l'heure, c'est encore un peu tôt pour savoir
13:45si elle va être de nouveau déployée ce soir,
13:47mais ça va être effectivement intéressant de constater
13:49si d'une, le couvre-feu est respecté,
13:50de deux, si le calme continue,
13:53puisque la nuit a été calme hier soir à Nîmes,
13:56voir si le calme perdure grâce à cette compagnie de CRS et le couvre-feu.
14:00On a déjà eu le cas du déploiement de ces compagnies de CRS spécialisées.
14:04En général, elles restaient combien de temps ?
14:06En général, c'est une histoire de quelques jours.
14:07Tout dépend de comment évolue la situation.
14:09que ce soit à Nîmes, dont on parlait à l'instant,
14:12à Béziers, à Limoges ou encore à Compiègne,
14:15qui ont été des villes avec des émeutes urbaines,
14:18ont été recensées ce week-end.
14:20La nuit a été calme de partout.
14:23Ce que je peux vous dire également,
14:24c'est que le bilan de la nuit, notamment à Béziers par exemple,
14:27fait état de 10 personnes contrôlées,
14:3025 véhicules contrôlés et seulement 3 interpellations.
14:33Donc autant de vous dire que ça a été effectivement très très calme.
14:35Merci beaucoup.
14:36Je vous remercie à tous les quatre d'être venus débattre sur le plateau de BFM TV
14:40et nous éclairer sur ce sujet et cet enjeu des violences urbaines.
14:46Merci.
14:47Merci.
14:48Merci.
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