Des prix des coproduits déconnectés de leurs valeurs alimentaires

Reportage chez Fabien Pruvost (80)

Transcript

00:00Le prix de la viande a bien augmenté, ce n'est un fait,

00:02mais ça ne compense à peine le prix d'augmentation des autres charges.

00:16Il y a un troupeau de 85 vaches à l'étante,

00:20races blondes d'Aquitaine,

00:21et il y a 140 gibets à l'engraissement,

00:24dont une centaine de broutards en achats.

00:30Un coût de ration de 1,50€, on est passé à 2,05€,

00:38donc ça fait à peu près 150-160€ d'augmentation d'alimentation par gibet,

00:45et on les vend 200-250€ plus cher qu'avant.

00:50Mais il faut savoir que le prix du broutard a bien monté,

00:54donc au final, on sera moins bien sur 2022,

00:59je pense que 2020 ou 2021, en marge par Torillon.

01:10Du correcteur azoté, là c'est un mélange qui fait 42 de protéines,

01:15et du colza, du soja, un petit peu du rai, ça et puis du Milurex.

01:29Il y a une bonne autonomie alimentaire,

01:31la seule chose qui pose problème, c'est le concentré azoté,

01:34et là je vais repasser certainement à arrêter d'acheter du Milurex,

01:40qui est un sous-produit de blé,

01:41pour repasser sur de la céréale à platilles,

01:43de la platille à mon escroquant.

01:49En général, j'achète avec des contrats,

01:53quand les prix sont intéressants, 2-3 camions d'un seul coup,

01:57mais là, vu les cours actuels, on achète quand il y a besoin.