00:00Bonjour à tous, bienvenue sur l'ASPACE TV. On va parler ensemble de communication positive du monde de l'élevage, de l'élevage laitier. J'ai en ma compagnie deux personnes qui sont à l'initiative d'un documentaire actuellement en production.
00:21Hervé Morinville, bonjour. Vous êtes directeur du BTPL, le Bureau Technique de Promotion Laitière. Et Thierry Ettraud à côté de vous, bonjour.
00:31Vous êtes intervenant en élevage laitier et vous êtes avec le CNIEL, le CNIEL est partenaire de cette initiative également. Vous êtes en train de produire un documentaire sur l'élevage laitier avec des éleveurs pour donner une image positive de l'installation, la transmission, de la passion de l'élevage laitier. Quel est l'objectif de ce documentaire ?
00:57Alors le premier objectif est de pouvoir poser le débat. Je dirais qu'il y a un certain nombre de constats au travers d'une situation qui n'est pas toujours très rose en ce moment dans le secteur laitier.
01:12Et donc l'idée est de pouvoir montrer quelles sont les origines de la passion de ce métier et que l'on puisse aller dans le côté humain du métier et rentrer au travers de l'installation vers une meilleure connaissance de ce qui fait la passion de ce métier là.
01:32Pourquoi les éleveurs se lèvent tous les matins pour aller faire leur métier et au travers d'un certain nombre de témoignages sur des exploitations, on a suivi des exploitations pendant 24 heures, on le verra ensemble et donc au travers de cela on souhaite du coup pouvoir suivre ces exploitations et savoir ce qui fait la passion du métier chez ces éleveurs.
01:57Des documentaires d'une heure qui parlent aux éleveurs, ça s'adresse vraiment aux éleveurs. C'est une initiative pas très courante mais c'est pas le premier. M. Etrot vous avez déjà tourné un premier documentaire qui s'appelait « Même pas mal ». Comment ça s'était passé ? C'était centré sur le bien-être animal ?
02:21Oui oui tout à fait. Il faut le préciser c'était dans le cadre de mes activités au centre d'élevage de Poisy dont je suis salarié et la première initiative initiée il y a 4-5 ans et elle est maintenant au sommet de la vague, c'était de dire il faut porter le débat sur les enjeux du bien-être animal mais côté éleveur.
02:42Et je dirais que c'est pareil, de même qu'il faut prendre en main son métier, il faut prendre en main son avenir, il fallait prendre en main ce débat et ne pas le laisser aux mains des autres. Donc on a fait un premier documentaire avec un réalisateur qui est venu nous trouver et après c'était une expérience fantastique avec ce réalisateur. On a fait le film, on a projeté, on a fait un tour de France, des soirées débat et des bons moments. Il m'arrive de recroiser au space des éleveurs qui me disent « Ah mais je vous reconnais, on avait débattu, c'était très bien ».
03:13Ça s'appelait « Même pas mal » et là le prochain que vous êtes ensemble en train de réaliser va s'appeler « Même pas peur », pourquoi ?
03:21Le choix du titre, on a voulu rester un petit peu dans la continuité de la façon dont on a pu travailler sur le premier film comme Thierry vient de l'indiquer. Et ce « Même pas peur », c'est aussi pour montrer qu'il y a encore beaucoup de gens qui croient dans le métier, dans ce métier d'éleveur.
03:42Et qu'à ce titre, l'installation est dans une période difficile, un petit peu compliquée mais néanmoins, au travers de ces gens qui y croient, on pense qu'il y a matière à ne pas avoir peur et à braver un certain nombre de difficultés pour arriver à s'installer malgré tout.
04:02Ce documentaire sera vraiment centré sur le côté passion. Il y aura combien d'éleveurs dans ce documentaire et quel sera le profil des gens qui interviennent ?
04:14On a choisi 4 éleveurs qu'on suit sur la durée. Avec chacun, je dirais, c'est un documentaire aussi sur les avenirs du lait qui passe par l'installation mais qui passe aussi par le maintien de ceux qui sont en place.
04:28Et parmi ceux qu'on a choisi, par exemple, il y a un gars qui s'est reconstruit avec des voisins, donc quelqu'un qui a déjà 45 ans. Donc on a 4 systèmes d'élevage. On a voulu représenter, comme on disait, les avenirs du lait, c'est-à-dire qu'on a le Grand Ouest, on a le Grand Est, on a des agriculteurs, des agricultrices.
04:50Et puis on a des systèmes d'élevage aussi où il y a de l'extensif à l'herbe et il y a aussi de l'intensif robotisé. On veut s'adresser. On veut que, bien malin, celui qui peut dire quel est le système qui prévaudra. La France est riche de sa diversité.
05:03Donc on insiste sur cette diversité, sur la nécessaire cohérence aussi des exploitations avec 2 éclairages complémentaires quand même pour montrer l'ouverture dont je dirais on fait l'éloge dans le film, à savoir un éclairage international avec un éleveur européen installé en France pour montrer que la terre française est attractive et montrer aussi un éleveur français parti s'installer en Nouvelle-Zélande. Une bonne complémentarité.
05:29Alors ce documentaire, ce n'est que la première partie de votre projet, puisqu'une fois qu'il sera sorti, vous allez entreprendre une tournée comme ça avait été le cas pour votre premier documentaire, une tournée partout en France pour projeter ce film aux agriculteurs qui voudront venir le voir, mais aussi débattre.
05:50Et ça, c'est important de débattre autour de la passion des difficultés de ce qui anime les agriculteurs pour qui se lèvent tous les matins pour travailler.
06:00Tout à fait, on a fait le choix de réaliser un documentaire film qui puisse être projeté dans des salles de cinéma et donc on va dans une démarche où on va inviter les éleveurs à venir au cinéma pour pouvoir débattre.
06:14On crée donc un cadre suffisamment convivial et qui change un petit peu des salles de réunion dans lesquelles on a l'habitude de débattre. Et à ce titre, je crois que l'expérience du premier film sur l'animation de ces débats donne beaucoup de sens à notre volonté également de montrer en quoi le fait de ne pas rester isolé sur son exploitation est quelque chose d'extrêmement important.
06:40Et donc à ce titre, je crois que ce film va être un formidable outil d'animation qui va nous permettre de poser le débat et puis de faire réfléchir et d'amener les éleveurs au travers des exemples dont on va pouvoir témoigner au travers des exploitations que l'on va suivre.
06:58Je pense qu'on va par ce biais-là permettre aux gens de réfléchir à leur propre projet, à se poser, à réfléchir un petit peu dans un contexte un petit peu différent et puis se donner l'occasion de pouvoir échanger et débattre avec d'autres éleveurs.
07:13On peut parler de la date de sortie ? Il sortira l'an prochain, c'est bien ça ?
07:18Voilà notre objectif. Maintenant, le projet se mûrit parce qu'on veut illustrer les exploitations au fur et à mesure des saisons. L'objectif de ce film, finalement, qui allie la passion et la raison, ça va être les deux, c'est la sortie.
07:33Rendez-vous dans un an, je dirais, au moment des principaux salons de l'automne, dont le SPAS notamment. Objectif dans 364 jours, si tout se passe bien, ici même sur le champ de foire.
07:52Rendez-vous au SPAS et au sommet de l'élevage pour découvrir ce documentaire. J'ai eu l'occasion de voir à l'instant quelques images. Elles sont très très belles. Merci messieurs et j'ai vraiment hâte d'être dans un an pour le découvrir.
08:10Les images sont très belles. Il y a vraiment le côté passion dans ce teaser et je vous invite à revenir, à venir au SPAS et à venir dans ces soirées débat de projections l'an prochain à partir de l'automne 2017 pour découvrir ce formidable documentaire. Merci messieurs.
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