Pour anticiper le possible retrait de plusieurs herbicides ciblant les dicotylédones, les filières des cultures destinées à la transformation ont associé leurs compétences à la recherche de solutions alternatives, à travers le 1er Decclic. Un peu plus d'un an après son démarrage, elles font le point sur leurs avancées et les perspectives du projet.
00:00Toutes les recherches que l'on fait aujourd'hui, elles peuvent s'adapter à des nouvelles technologies de désherbage.
00:05Aujourd'hui, on perd son temps parce que tout ce qu'on apprend va nous aider dans le futur pour appliquer des technologies telles le laser,
00:14ou peut-être l'électricité, ou peut-être tout ça, qui vont faire des progrès et qui vont nous permettre de faire.
00:20Alors, comme le disait Cécile, il y a la notion de risque, et ce qu'il faut, c'est qu'on ait plusieurs solutions à notre arc.
00:26Il faut pouvoir trouver, suivant les conditions météorologiques, je dis toujours, on a une récolte par an.
00:31Un agriculteur, ça fait 40 récoltes dans sa vie.
00:34Ce n'est pas énorme.
00:35Ce n'est pas comme un industriel qui, tous les jours, il met en haut de la machine et il crache.
00:38Donc, on fait 40 récoltes par an, et donc, il faut que ça soit.
00:42Et le climat, il variait tous les ans.
00:45Moi, ça fait débutant que je suis dans les légumes.
00:47Toutes les campagnes se suivent.
00:49Elles ne se ressemblent pas.
00:50Elles sont toutes différentes.
00:51L'année dernière, par exemple, en pot, on a commencé avec des très bas rendements et on a terminé.
00:56Avec des très hauts.
00:57Cette année, on a commencé avec des très hauts et on va peut-être terminer avec des très bas.
01:00Et voilà, il faut s'adapter.
01:02Il faut être toujours prêt.
01:03Et l'expérience fait qu'on est toujours sur la question.
01:07Donc, il faut que cette notion de risque, elle soit le moins possible pour le consommateur.
01:15Plus il y a de risques, plus le coût est important.
01:17Et ça, c'est inévitable.
01:18Si il faut qu'on arrive à être compétitif, parce qu'on voit bien, l'alimentation, malheureusement pour nous, n'est pas source de valeur.
01:27Donc, il faut qu'on arrive à être compétitif.
01:29On souhaiterait qu'il soit source de valeur.
01:30Et on trouve ça pas très normal, puisqu'on est capable de mettre des moyens dans l'énergie, mais pas dans l'alimentaire.
01:38Mais enfin, c'est comme ça, c'est un fait.
01:40Mais nous avons, et c'est le rôle de nos filières que nous avons, la tomate, la pomme de terre ou les légumes, c'est arriver à donner aux consommateurs un légume prêt, facile à consommer et compétitif.
01:54Et toute l'année, et c'est tous nos objectifs, et le travail suivant, ce sera de faire consommer du légume.
02:00C'est ça, et c'est notre travail à nous, parce que c'est ce qui fera le développement de nos filières.
02:05Légumes, légumineuses, pommes de terre.
02:08Je te dis les pommes de terre.
02:11Voilà, il faut absolument que le végétal, c'est quand même fou.
02:18Aujourd'hui, on a une augmentation de la population au niveau français, ou européenne, mais il y a moins d'augmentation de la consommation d'électricité.
02:25Donc il faut, ou de pommes de terre, peut-être un peu, mais il y a moins d'augmentation de la consommation.
02:30Dommage, je ne sais pas, c'est stable ?
02:32Stable, voilà.
02:33Le modèle, c'est stable, le niveau français, mais en fait, c'est stable aussi.
02:37Léger, ouais, mais voilà.
02:39Donc notre objet, c'est ça, c'est de pousser les gens et trouver des solutions, et de rendre abordable nos produits.