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investisseur.TV
  • 06/09/2023

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Transcription
00:00 [Musique]
00:10 Bonjour, bienvenue sur Lister TV dans notre émission Levé de Fonds où nous recevons les entrepreneurs,
00:15 les entrepreneuses de France qui viennent nous présenter leurs projets.
00:20 Aujourd'hui en visio depuis tout long, c'est Roxana Godoy, la fondatrice de Maloïk que nous recevons.
00:26 Maloïk est une marque de mode éthique. Roxana, bonjour.
00:31 Bonjour Stéphane, merci pour l'invitation.
00:34 Merci à vous de nous présenter Maloïk.
00:36 Et bien justement, commençons par la présentation de votre marque.
00:40 Oui, bien sûr. Alors Maloïk c'est une marque de vêtements toxiqués
00:45 confectionnés à partir de la récupération des chutes de tissus et des vêtements de seconde main.
00:52 La marque est orientée à offrir une solution d'habillement
00:57 corresponsable à tous les hommes et les femmes concernés par un mode éthique durable.
01:03 Notre principale mission est d'éviter que les vêtements qui sont encore en bon état finissent à la poubelle.
01:11 D'accord. Alors avant de rentrer un peu dans les spécificités, les atouts de votre marque,
01:16 est-ce que vous pouvez nous dire deux mots sur votre parcours avant que vous criez Maloïk ?
01:20 Oui, alors moi j'ai 39 ans, je suis Chilienne et architecte de profession.
01:27 J'ai créé la marque Maloïk l'année 2017 au Chili, sauf que je déménageais en France à la fin de l'année 2021.
01:37 Et c'est là que j'ai commencé à réfléchir un peu sur le futur de la marque Maloïk.
01:45 Et après mon passage à l'université de Toulon où j'ai fait mes études et aussi à la participation en Pépite France,
01:55 c'est que ce concept de l'hoccycling, de la récupération, est venu intégrer le projet.
02:02 Et en fait, c'était par rapport à l'étude de marché de la mode,
02:09 j'étais vraiment choquée par la quantité de vêtements qui sont jetés à la poubelle chaque année.
02:16 Juste pour vous donner un chiffre, chaque année, chaque Français se débarasse de 7 kg de vêtements.
02:23 Donc ça m'a touchée vraiment, et ça fait qu'aujourd'hui, c'est un valeur de la marque Maloïk,
02:30 essayer de récupérer des vêtements, des chutes de tissus, pour créer des pièces uniques et originales.
02:37 D'accord, alors ça c'est le constat.
02:40 Alors, parlez-nous un petit peu de votre positionnement par rapport aux autres marques dites éthiques du marché.
02:47 Oui, en fait, la marque Maloïk offre tous types de vêtements hoccyclés, soit des hauts, des bas, des accessoires.
02:57 Et chaque saison, nous offrons des collections de pièces à portée.
03:01 La caractéristique principale, c'est l'unicité de la pièce, c'est-à-dire qu'aucune pièce n'est pareille à l'autre,
03:09 et surtout un prix acceptable.
03:12 Parce qu'en fait, nous avons à cœur de démocratiser la mode éco-responsable,
03:18 parce qu'il y a un préjuice que la mode éco-responsable soit un synonyme de quelque chose de cher.
03:24 Donc pour nous, c'est important de trouver un bon compromis, un prix qualité, et d'offrir quelque chose de nouveau à notre client.
03:34 D'accord. Alors, on a compris, la matière, c'est du recyclage.
03:38 Et comment vous fabriquez le vêtement ?
03:42 Oui, en fait, aujourd'hui, c'est moi qui fais toute la confection, qui fais le design des collections prêtes à portée.
03:51 J'ai envie aussi de travailler avec un groupe de créatrices sur Toulon pour développer la marque.
03:57 Une fois que ça sera mis en place, la demande, ça commence à grandir.
04:03 Ça veut dire que ça sera fabriqué par des couturières françaises ?
04:07 Oui, c'est ça. Tout fait en France.
04:09 Ok. Pour la distribution, je crois que c'est bien compris, vous vendez en B2C, en direct ?
04:14 Oui, exactement. En fait, le business model, c'est B2C, Business to Consumer,
04:22 et ça se concentre sur la création, fabrication et vente de vêtements à des consommateurs individuels.
04:28 Et ça, c'est dans une première étape, de vendre des produits directement aux consommateurs par les sites web et des commerces électroniques.
04:38 D'accord. C'est une sorte de DNVB, une digitale native ?
04:42 Oui.
04:44 Au niveau de la gamme de prix, on est dans quel ordre ?
04:48 Alors, ça dépend juste de la quantité de sorts pour faire une pièce, mais ça commence à 20 euros,
04:57 jusqu'à la pièce la plus chère, c'est 100 euros, 110 euros. Donc c'est un prix accessible pour tout le monde.
05:06 Accessible.
05:07 Oui.
05:08 Ok. Vous faites déjà du chiffre d'affaires ? Vous avez déjà vendu des pièces ?
05:11 Alors, il est prévu de faire des chiffres d'affaires à partir d'octobre 2023, parce que je suis en train de préparer la collection automne-hiver.
05:21 Sauf que j'ai déjà préparé une collection capsule pendant l'été, pour la montrer dans des boutiques de créateurs,
05:31 marchés, festivals de musique, pendant tout l'été. Et ça a très, très bien marché.
05:36 L'objectif, c'était de faire connaître la marque et aussi de recevoir des commentaires de potentiels clients.
05:46 C'était une très bonne expérience.
05:49 D'accord. Alors, la collection est prête, mais pour la fabriquer, la faire connaître, la distribuer, vous avez besoin de moyens.
05:55 Combien comptez-vous lever et à quel usage ces fonds vont-ils vous servir ?
06:00 Alors, nous cherchons à lever 250 000 euros, à la fin de soutenir et d'accélérer la croissance de notre marque.
06:10 Et ces fonds seront utilisés pour plusieurs des objectifs clés, qui contribueront à renforcer notre entreprise et à maximiser notre impact.
06:21 Surtout pour les campagnes de marketing et sensibilisation, c'est très important.
06:27 Mais pour renforcer aussi l'infrastructure, on a besoin d'aménager l'atelier, d'acheter plus de machines à coudre, avec beaucoup plus de prestations, etc.
06:38 OK. Et la valorisation est d'environ un million, c'est ça ?
06:43 Oui, c'est ça. Environ un million d'euros.
06:46 OK, très bien. Pour conclure, avez-vous un message particulier à destination de tous les investisseurs potentiels qui nous regardent ?
06:54 Oui. Alors, je vous invite à investir dans Maloy, parce que le futur de la mode de marché, c'est l'upcycling.
07:03 D'ici à 2028, selon les études, le marché de la seconde main sera plus grand que le marché de la fast fashion.
07:12 Donc c'est aujourd'hui qu'il faut investir, et surtout, il y a une marque comme Maloy, parce qu'elle allie la créativité, la durabilité et la mode pour créer un impact positif sur le monde et répondre à la besoin de notre client.
07:30 Et nous, nous croyons firmement dans notre mission et la valeur que nous apportons au marché.
07:37 C'est une opportunité exceptionnelle pour vous de rejoindre notre aventure.
07:43 Roxana, bravo et merci. Je vous souhaite de réussir cette levée de fonds et le succès pour Maloy.
07:50 Tous les investisseurs intéressés peuvent contacter directement Roxana ou bien contacter la chaîne qui transmettra leurs coordonnées.
07:56 Merci à tous de nous avoir suivis. Je vous donne rendez-vous très vite sur InvestirTV avec un nouveau projet d'investir.
08:04 [Musique]
08:13 [Silence]